Shang Ziming Quartet présente « Bridge of Soul »

Shang Ziming Quartet présente « Bridge of Soul »

Modernité, musicalité, énergie et passion

A n’en pas douter, l’album « Bridge of Soul », sorti le 27 avril 2020, constitue l’une des meilleures surprises de cette rentrée post-confinement 2020. Enregistré à Budapest fin février 2020 par un quartet international, le Shang Ziming Quartet, cet opus d’une musicalité inouïe propulse une musique moderne, énergique et innovante portée par la ferveur et la virtuosité des musiciens

couverture de l'album Bridge of Soul du Shang Ziming Quartet avec Christophe MonniotLe talentueux batteur chinois, Shang Ziming a gagné Budapest où il a rejoint le fougueux saxophoniste français Christophe Monniot et deux artistes hongrois, le pianiste Dezsö Olàh et le contrebassiste Péter Olàh. A la tête de ce quartet de jazz de haute volée, il enregistre « Bridge of Soul » (TOM TOM Records) qui brille par la puissance de jeu du collectif et par une dynamique hors-normes.

Les musiciens conjuguent leur talent et leur inventivité au service du collectif. Au final, la puissance de Shang Ziming Quartet transcende la somme de celles des quatre individualités musicales dont il est constitué.

Shang Ziming Quartet présente « Bridge of Soul », un album redoutable de modernité, de musicalité, d’énergie et de passion.

Il était une fois, un quartet international

Un saxophoniste français rencontre…

Explorateur incessant et instrumentiste hors pair, le saxophoniste et compositeur Christophe Monniot fait preuve d’une curiosité et d’une ouverture d’esprit peu communes. Fort de ces atouts, il inscrit sa démarche d’artiste dans un processus constant de recherche, d’exploration et de création. Il affectionne les rencontres musicales et diversifie les projets.

Après « Une nouvelle terre » (2017), « Jericho Sinfonia » (2018) et « Hymnes à l’amour » (2018), ses pas le mènent de nouveau à Budapest où il a déjà enregistré « This is C’est la vie » (2010) et « Organic Food » (2016) avec Ozone Quartet sous le label hongrois BMC. C’est aussi chez BMC qu’il a enregistré « Density of Standards » (2017) aux côtés du pianiste Béla Szakcsi Lakatos, légende du jazz hongrois et « père » des musiciens tziganes hongrois actuels.

… un batteur chinois et deux virtuoses hongrois

A Budapest, Christophe Monniot rencontre le trio formé du batteur chinois Shang Ziming qui enseigne dans une grande université du nord de la Chine et deux musiciens issus de la communauté tzigane hongroise, le pianiste hongrois Dezsö Olàh qui brille autant dans l’idiome classique qu’en jazz et le contrebassiste Péter Olàh, lesquels n’ont aucun lien de parenté malgré leur patronyme commun. Tous les trois ont déjà eu l’occasion de tourner en Chine. Ils accueillent le saxophoniste sur un répertoire écrit par Dezsö Olàh début février 2020 au festival de jazz de Budapest.

Le courant passe et … fin février 2020, Shang Ziming Quartet entre au TOM-TOM Studio de Budapest pour enregistrer l’album « Bridge of Soul » qui porte le nom d’une composition de Shang Ziming. Les cinq autres titres sont à porter au crédit de Dezsö Olàh.

Impressions musicales

Bouillonnement musical

D’une intensité innovante, Night in Budapest ouvre l’album par un bouillonnement musical que les quatre musiciens complices partagent avec un lyrisme et une fougue effrénée. Le chorus de l’alto dessine des arabesques balkaniques et offre une palette expressive élargie.

Histoire sensible

Shang Ziming conte ensuite une histoire sensible. Une étrange sérénité se dégage de l’exposé du thème puis, à travers des notes profondes et sensibles, le solo de contrebasse entame la narration. S’installe ensuite un dialogue chargé de frénésie entre l’alto bourdonnant et le piano élégant.

Entre harmonie et déchaînement

Plus loin, la ligne mélodique de Dream Theater est truffée de contrastes sonores qui s’imbriquent de façon harmonieuse. D’abord interrogatif, le chorus du piano se déchaine et stimule l’alto dont le jeu fougueux et délirant ébouriffe par son phrasé hyperbolique que soutient avec énergie le volcanique batteur. Pour finir, les quatre musiciens se retrouvent et tout s’apaise dans l’équilibre. Un morceau où musicalité et modernité coexistent avec bonheur.

Swing échevelé

Sur -30°, une composition au tempo très vif, le quartet opte pour un swing échevelé. De bout en bout, la ligne de basse sans faille dynamise l’expression des solistes. Le piano fougueux se déchaine et fait exploser les harmonies. Le sopranino ardent prend le relai et débride son expression. Sa frénésie inspirée contribue à faire plus encore monter le mercure. La batterie énergique s’en mêle et livre un chorus impétueux. Les ambiances de ce titre ne sont pas sans évoquer certaines prestations de « Quest ». Nul ne s’en plaindra, loin de là !

Respiration de charme

Ballade musicale, Eraser résonne telle une douce respiration. Après une délicate introduction du piano le sopranino expose une mélodie céleste qui contraste avec le bouillonnement passionné du titre précédent. Les cymbales frémissent, les turbulences s’effacent et se résolvent dans le chorus charnel et grave de la contrebasse. Inspiré, le saxophone se lance ensuite dans une effervescence multicolore qui élargit l’espace du paysage où le piano s’invite pour conclure  cette parenthèse de charme.

Tension musclée

L’album se termine avec Invisible Door, un titre investi par le jeu tendu de la batterie enthousiaste qui invite les autres instruments à débrider leur énergie. Les circonvolutions corsées du sopranino aux accents balkaniques investissent un registre félin où les suraigus maîtrisés bouleversent les tympans. Ce final musclé incite à reprendre l’écoute de l’album pour mieux s’imprégner de sa passion et de sa musicalité.

« Bridge of Soul », un jazz moderne et musical, vivifiant et nuancé sous-tendu par une écriture inspirée et de vibrantes improvisations. Riche en énergie, le jazz revitalisant du Shang Ziming Quartet bouillonne d’énergie, de swing et de liberté et possède un supplément d’âme tel, qu’on se prend à rêver que le jazz soit toujours ainsi habité.

2022… Ultimes « Coups de cœur » #1

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« Blue in Green », Paul Lay rend hommage à Bill Evans

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Des nouvelles de Bigre ! … album à venir en 2023

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Omer Avital Qantar propose « New York Paradox »

Omer Avital Qantar propose « New York Paradox »

Un concentré de jazz vitaminé

Le contrebassiste Omer Avital revient à la tête de son quintet Qantar avec « New York Paradox ». En perpétuel mouvement, l’opus restitue des vibrations musicales modernes et toniques. Omer Avital Qantar croise allègrement mélodies orientales, hard-bop et blues. Il en ressort une musique moderne et explosive. Un concentré de jazz vitaminé qui explose d’une énergie puissante et radieuse.

Après sa conversation entre classique et jazz avec le mandoliniste Avi Avilal sur l’album « Avital meets Avital » (Deutsche Gramophonn) publié en 2017 et après le succès de l’album « Groove du Jour » du « Yes! Trio » (jazz&people) sorti en novembre 2019 avec le batteur Ali Jackson et le pianiste Aaron Goldberg, le contrebassiste new yorkais Omer Avital revient avec « New York Paradox » (Zamzama Records/jazz&people/PIAS), un projet plus personnel avec son groupe Qantar à deux saxophones.Couverture de l'album New York Paradox d'Omer Avital Qantar

Avec cet album sorti le 10 avril 2020, Omer Avital donne une suite à « Qantar » (Zamzama Records), premier album paru en septembre 2018 avec son groupe Qantar.

La sortie de « New York Paradox » marque aussi le début d’une nouvelle collaboration entre Zamzama Records, label fondé par Omer Avital et le label français jazz&people.

« New York Paradox » incarne la modernité d’un jazz qui enrichit le swing et le blues d’éléments orientaux et d’arrangements d’une féroce contemporanéité. Une musique enlevée, et joyeuse qui rayonne et regarde avec énergie vers l’avenir.

Omer Avital Quantar

Omer Avital

Pionnier du jazz israélien, le contrebassiste Omer Avital s’est installé à New York en 1992. Il compte aujourd’hui parmi les plus créatifs des contrebassistes et compositeurs de la scène jazz new-yorkaise et internationale. Pourtant, il ne se contente pas de cette casquette de musicien et allonge aujourd’hui la liste de ses compétences en endossant le statut d’entrepreneur depuis la création de son label Zamzama Records et l’ouverture de son club et studio d’enregistrement Wilson Live, à Bushwick, à Brooklyn.

« J’ai créé Zamzama Records pour avoir une structure pour accueillir mes premiers albums dont je suis désormais propriétaire, ainsi que pour mes nouveaux projets. A terme, j’aimerais avoir d’autres artistes sur ce label, et créer un lien continu entre le processus créatif et celui de la production/distribution. L’objectif est d’être libre de créer et sortir de la nouvelle musique, et je suis très content de collaborer avec Vincent Bessières et son merveilleux label, Jazz and People, sur ce projet. Avec Wilson Live, j’ai l’intention d’établir un lieu de créativité pour les musiciens à Brooklyn et plus largement à New York; un club, un studio et un bar offrant une atmosphère intime qui permet à la musique et aux musiciens de s’épanouir. » Omer Avital.

Qantar

Espace de vie propice aux rencontres musicales et aux répétitions, Wilson Live est en quelque sorte devenu le foyer, l’espace de vie où s’est épanoui Qantar, ce groupe explosif que le contrebassiste se plait à nommer son gang.

Autour de lui, Omer Avital a réuni quatre talentueux musiciens israéliens expatriés comme lui à New York, Asaf Yuria (saxophones ténor et soprano), Alexander Levin (saxophone ténor), Eden Ladin (piano) et Ofri Nehemya (batterie).

Deux ans après l’album « Qantar », c’est dans le studio d’enregistrement de Wilson LIve qu’ont été enregistrées les huit plages de « New York Paradox », le deuxième opus du Omer Avital Quantar.

Au fil des titres

Les huit titres de « New York Paradox » permettent de saisir la cohésion fraternelle qui règne au sein de Qantar. On perçoit aussi la pulsation de la contrebasse à la sonorité puissante qui ne lâche rien et propulse avec énergie la musique tout au long du répertoire, sans pourtant manquer de nuances, ni se départir de tendresse et de mélancolie.

L’album ouvre avec Shabazi, un titre énergique qui porte le nom d’un grand rabbin, Shalom Shabazi, poète juif yéménite du 17ème siècle dont les écrits ont influencé le leader. C’est aussi le nom d’un quartier sud de Tel Aviv. L’oreille se réjouit à l’écoute des chorus enflammés des saxophonistes.

Le répertoire continue avec Zohar Smiles, une composition sentimentale empreinte de spiritualité écrite par le contrebassiste pour son fils. La mélodie jouée par le soprano et le ténor laisse place à un chorus de contrebasse plein de tendresse suivi d’un solo limpide du piano. Les riches arrangements et les polyphonies développées par les saxophones expressifs suscitent de riches émotions.

New York Paradox qui donne son nom à l’album, a été composé par le contrebassiste à la fin de l’été 2005. Il restitue les climats de la ville de New York avec ses exubérances et de délicates parenthèses. Le piano y contribue par une touche délicate et le solo du soprano est fascinant, presque magique !

Just Like the River Flows s’écoule comme une chanson, douce à l’oreille. La musique tourbillonne sous les notes ciselées du piano. Suite au solo charmeur du soprano envoutant et au chorus plus rugueux du ténor, les saxophones portés par la rythmique tonique déroulent un motif musical hypnotisant et teinté de sonorités yéménites enivrantes. En parfaite osmose, le groupe s’exprime avec générosité et lyrisme. Véritable déambulation musicale, It’s All Good (late 90s) déroule quant à lui des climats variés, cool, bluesy puis se fait plus intense quand les saxophones musclent leur expression qui se fait même gospellisante.

Sur Today’s Blues, la vigoureuse ligne de basse exhorte les solistes à donner le meilleur d’eux-mêmes, ce dont ils ne se privent pas d’ailleurs. Les sonorités épaisses des deux ténors et le piano lyrique explorent la trame du blues et stimulent la batterie dont les figures rythmiques foisonnantes contribuent à dynamiser plus encore le morceau. C’est ensuite sur un rythme ternaire que piano, contrebasse et batterie entament Cest clair. Les deux ténors s’invitent puis se livrent à une joute musicale musclée et cabotine qui n’est pas sans évoquer les ambiances des Jazz Messengers de Blakey. Leur énergie est tempérée par les propos élégants et raffinés du piano.

L’album se termine avec Bushwick After Dark dont l’atmosphère se teinte de couleurs mingusiennes. On se régale avec un solo du leader dont la contrebasse au phrasé précis fait rebondir ses notes sans perdre en rien sa profondeur de son.

Propulsé par un énergique élan vital, l’album à l’écriture harmonique élaborée mêle rythmes joyeux, mélodies orientales et éléments issus du blues et du hard bop. « New York Paradox », à écouter sans modération et à partager largement.

2022… Ultimes « Coups de cœur » #1

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« Blue in Green », Paul Lay rend hommage à Bill Evans

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Des nouvelles de Bigre ! … album à venir en 2023

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Gabriel Midon présente « Imaginary Stories »

Gabriel Midon présente « Imaginary Stories »

Un singulier travail d’orfèvre

Le 15 mai 2020, le contrebassiste et compositeur Gabriel Midon présente « Imaginary Stories », un opus singulier où coexistent musique et poésie. Autour du leader, un groupe de jazz à géométrie variable et un quatuor à cordes dont les subtiles interventions élargissent la palette sonore de l’opus. Un véritable travail d’orfèvre préside à treize Histoires Imaginaires aux couleurs changeantes et aux contours contrastés. A savourer encore et encore !

couverture de l'album Imaginary Stories de Gabriel MidonComposé par Gabriel Midon, le répertoire de l’album « Imaginary Stories » (Soprane Records/Absilone) transporte dans un univers propice à la rêverie et au dépaysement.

A la tête d’un groupe de jazz où alternent deux batteurs, le contrebassiste s’adjoint un quatuor de cordes qui contribue à créer un écrin sonore étrange et féérique. La qualité de l’écriture et la richesse des harmonisations contribuent pour beaucoup à la richesse des paysages musicaux.

Gabriel Midon

Après des études de piano jazz au conservatoire de Strasbourg auprès de Stephan Oliva, Gabriel Midon devient saxophoniste avant de se déterminer pour la contrebasse. En effet, c’est à Paris, après avoir rencontré les maîtres de l’instrument que sont Larry Grenadier, Joe Sanders et Hein Van De Geyn, que Gabriel Midon oriente sa carrière autour de la contrebasse.

le contrebassiste Gabriel MidonSideman apprécié, il a enregistré aux côtés de Faiz Lamouri, Gustave Reichert, Le collectif King Of Panda, Sam Tessier. Il a joué avec Saul Rubin, Julien Alour, Rick Margitza, Baptiste Herbin, Sylvain Beuf, Didier Lockwood, Denise King sur de nombreuses scènes prestigieuses de l’hexagone.

En 2017, il enregistre « Between Corridors » avec son propre quartet qui réunit autour de lui Romain Cuoq (saxophone), Clément Simon (piano) et Stéphane Adsuar (batterie). C’est ensuite lors d’une tournée au Yelewa Jazz Festival (Mayotte) avec Simon Martineau et Thomas Delor, qu’il décide d’écrire pour un plus grand format et intègre d’autres musiciens comme Edouard Monni (piano).

De ses études, Gabriel Midon a aussi hérité d’un goût certain pour la composition, ce dont témoigne d’ailleurs l’album « Imaginary Stories ».

Les musiciens

Autour de lui, Gabriel Midon a réuni un groupe de musiciens de jazz et un quatuor à cordes.

Le chant à l’articulation très précise de la chanteuse de jazz Elinoa se pare à l’occasion de mots dont la poésie sous-tend les contours de l’univers onirique du contrebassiste. Avec souplesse, le chant dialogue avec le jeu élégant du guitariste Simon Martineau, avec le volubile saxophone ténor de Pierre Bernier et avec le piano aux nombreuses nuances d’Édouard Monnin.

Deux batteurs se répartissent les interventions au fil du répertoire, le très expressif voire explosif Thomas Delor et Baptiste Castets tout entier au service des solistes. Leurs jeux différents constituent un atout supplémentaire qui élargit le nuancier rythmique du projet.

Le quatuor à corde regroupe les violonistes Antoine Delprat et Anne Darrieu, tous deux rompus à la pratique du jazz, l’altiste Maria Zaharia et la violoncelliste Louise Leverd.

Au fil des titres

En préambule, les cordes proposent Capoï !, un doux espace onirique. Sur L’Elm, la voix de charme conte une poésie, les circonvolutions mélancoliques du ténor vagabondent et soutenue par l’écrin sonore que dessinent les cordes, la guitare lumineuse se fait plus incisive.

Plus loin, la contrebasse au jeu souple et à la sonorité tellurique introduit la mélodie joyeuse de Song in super Fuschia que reprennent à l’unisson la guitare et les onomatopées vocales. Par leurs improvisations inspirées, la contrebasse et la guitare stimulent le propos de ce morceau joyeux. Avec Não Vi O Dia Da Lua advient alors un hommage au Brésil et à la musique d’Hermeto Pascoal. Un morceau tout en décalage rythmique qui rappelle les chorinhos des rues de Lapa. La voix aventureuse et le ténor vagabond s’en donnent à cœur joie sur les accords que martèle le piano. Le titre se termine sur un tempo de boléro tout en finesse, avec une magistrale intervention du piano.

Le répertoire continue avec deux volets du triptyque Poursuite où la batterie est tenue par Thomas Delor. Dans Poursuite N°4, le ténor traqué cède la parole au chant sinueux qui apaise le climat. Se succèdent alors des tableaux sonores étranges qui permettent au saxophone de s’apaiser avant de reprendre sa fuite effrénée, porté par la batterie au jeu dynamique, dans un climat étrange instauré par les cordes. Les deux parties de Poursuite N°2 ne sont pas sans évoquer la musique d’Olivier Messiaen. Après une belle synergie entre voix, saxophone et guitare le chant angélique traverse le tapis brumeux déroulé par les cordes. La guitare au son saturé renforce ensuite le climat énigmatique de cette plage aux harmonies complexes. Dans une ambiance parée d’ésotérisme, Soumission signe la fin de Poursuite N°2, avec les notes sombres de la contrebasse, le scintillement des cymbales et la frappe lancinante des mailloches sur les fûts.

Avec Halley Ne Passera Plus et Après Halley où Baptiste Castets pilote la batterie, on se trouve projeté dans l’espace où l’on croise la comète de Halley. Sur le premier titre joué sur un rythme à 5 et à 4 temps, la contrebasse se fait exaltée alors que le piano ardent et le ténor passent tels des météores. Sur le second morceau, le temps s’accélère. Stimulé par la contrebasse et la batterie, le saxophone volubile se livre à un véritable exercice de style en trio.

Avec Poursuite N°1 où la fuite continue plus calmement. Le ténor tente d’emprunter un chemin buissonnier mais il est rattrapé par le piano au jeu segmenté et par la voix captivante. Sur The Storytelling - Intro, le quatuor à cordes entame un voyage étrange et féerique qui se poursuit sur The Storytelling illuminé par la voix radieuse et le ténor resplendissant. Avec ce dernier morceau, l’album se termine dans une atmosphère évanescente et nostalgique.

Au final, « Imaginary Stories » propose un jazz acoustique contemporain où les musiciens de jazz et le quatuor à corde enrichissent les partitions d’habiles et riches improvisations. Ecrits par le leader et chantés par Elinoa, les textes poétiques voire philosophiques,  ajoutent une dimension supplémentaire à la musique.

 

2022… Ultimes « Coups de cœur » #1

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« Blue in Green », Paul Lay rend hommage à Bill Evans

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Answer Me par Keith Jarrett

Answer Me par Keith Jarrett

Un titre inédit pour les 75 ans du pianiste

Pour les 75 ans de Keith Jarrett, le label ECM dévoile le 8 mai 2020, un titre inédit du légendaire pianiste. Une version live de Answer Me, issu du prochain album solo de Keith Jarrett enregistré à Budapest. Un petit trésor !

La publication au format digital du titre Answer Me par Keith Jarrett constitue un hommage surprise que le label allemand ECM rend au pianiste et compositeur, fleuron de son catalogue.

Keith Jarrett

Keith Jarrett©Woong Chu

Answer Me par Keith JarrettEn effet, depuis le fameux album « The Köln Concert » (1975) qui figure parmi les plus fameux albums du jazz, on ne compte plus les opus que le pianiste et compositeur Keith Jarrett a publié chez ECM.

Le 08 mai 2020, pour les 75 ans de Keith Jarrett, ECM propose donc une envoûtante version de Answer Me, My Love enregistrée au Béla Bartók National Concert Hall, Palais des Arts à Budapest le 03 juillet 2016.

Il s’agit d’un morceau au format plutôt romantique intitulé en allemand « Mütterlein ». Écrit en 1952 par Fred Rauch pour les paroles et composé par Gerhard Winkler pour la musique il a souvent été chanté par Nat King Cole, et interprété au piano par Keith Jarrett, en rappel de ses concerts.

Quatre minutes trente à savourer !

2022… Ultimes « Coups de cœur » #1

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Vincent Peirani et Emile Parisien dévoilent Deus Xango

Vincent Peirani et Emile Parisien dévoilent Deus Xango

Premier single de l’album « Abrazo »

Près de six ans après un premier album « Belle Époque » décoré de prestigieux prix internationaux, le duo constitué de Vincent Peirani et Emile Parisien revient avec son nouveau projet, « Abrazo ». Histoire de mettre l’eau à la bouche, le duo dévoile Deus Xango, un premier single pour patienter en attendant la sortie de l’album prévue pour le 28 août 2020.

Après quatre années de tournée en duo autour de la musique de l’album « Belle Époque » sorti en 2014 et avec plus de de 600 concerts en duo, l’accordéoniste Vincent Peirani et le saxophoniste soprano Emile Parisien entament une nouvelle aventure musicale.

De « Belle Epoque »…

Inscrit dans la grande tradition du jazz et sorti en 2014 chez ACT, « Belle Epoque », le premier album du duo Peirani - Parisien a rendu hommage au saxophoniste soprano Sidney Bechet, maître de la mélodie et figure légendaire du jazz du début des années 20. Il aura ensuite fallu près de six ans aux deux complices pour concevoir une suite à cet opus.

… à « Abrazo »

C’est aujourd’hui chose faite avec « Abrazo », leur nouveau projet à sortir le 28 août 2020 chez ACT.couverture de l'album Abrazo de Vincent Peirani et Emile Parisien

Vincent Peirani et Emile ParisienGuidé par une curiosité insatiable et uni par une connivence qui ne se dément pas, le duo a enregistré « Abrazo ». L’album, regarde du côté du tango et de la culture qui s’y rattache et son titre évoque les étreintes passionnées des danseurs.

Empreint de mélancolie et souvent associé à une forme d’élégance, le tango possède des caractéristiques mélodiques et rythmiques que les deux musiciens ont explorées à leur manière. Si le répertoire de dix titres compte des pièces de maîtres du tango comme Astor Piazolla, Tomás Gubitsch ou Xavier Cugat, il propose aussi des compositions originales des deux musiciens et des reprises de morceaux pop/rock ou jazz arrangés dans l’esprit du tango.

Avec un premier single… Deus Xango

Dévoilé le 01 mai 2020 par Vincent Peirani et Emile Parisien, le premier single va permettre de patienter jusqu’à l’été en attendant la sortie de l’album « Abrazo ».

Il s’agit d’une reprise de la superbe composition d’Astor Piazzola, Deus Xango que les deux artistes se plaisent à évoquer :

 « Ce morceau nous est apparu être un bon morceau de transition pour emmener nos auditeurs de notre répertoire de « Belle Époque » vers cette nouvelle histoire, notre « Abrazo », plus orienté sur les tangos et des musiques sud-américaines. Ce titre et la façon dont nous l’avons arrangé résume bien notre état d’esprit, commun aux deux répertoires : « garder une liberté d’improvisation autour d’un matériel de composition relativement précis ».

2022… Ultimes « Coups de cœur » #1

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Baptiste Herbin présente « Vista Chinesa »

Baptiste Herbin présente « Vista Chinesa »

Du jazz ensoleillé et flamboyant

Le saxophoniste Baptiste Herbin vient enchanter ces temps de confinement avec la sortie de « Vista Chinesa ». Son quatrième album offre un concentré musical imprégné de rythmes brésiliens. A la tête d’un quartet, l’altiste accueille des invités brésiliens de marque et introduit des chansons dans son répertoire. Son jeu volubile ne manque ni de nuance ni de sensibilité. Du jazz ensoleillé et flamboyant.

Annoncé pour le 07 mai 2020, l’album « Vista Chinesa » (Space Time Records/Socadisc) témoigne de l’intérêt que le saxophoniste Baptiste Herbin porte au Brésil où il a effectué de longs séjours entre 2015 et 2019. Ce disque résulte de son amour pour les codes musicaux des nombreux styles nés au Brésil.

Entouré de musiciens et amis brésiliens, Baptiste Herbin dévoile un album enchanteur et très personnel qui fait la part belle à ses compositions. Des musiques inspirées et chargées d’énergie pour ensoleiller et dépayser le quotidien.

Baptiste Herbin

Marqué par les grandes influences qui l’ont marqué dans le jazz (Charlie Parker, Cannonball Adderley ou John Coltrane), la musique classique (Bach, Debussy, Ravel) mais aussi les musiques du monde (malgaches, brésiliennes ou des Balkans), le saxophoniste Baptiste Herbin a développé un jeu très personnel qui allie audace et délicatesse.

Après avoir fait ses armes aux côtés de Julien Loureau et Jean-Charles Richard et dans la classe de Riccardo Del Fra du CNSM de Paris, il a joué en Europe puis dans le monde entier où il s’est forgé une renommée internationale. Il a collaboré avec de nombreux musiciens parmi lesquels on peut citer entre autres Stefano di Battista, Roy Hargrove, Alain Jean Marie, Baptiste Trotignon ou encore Marcus Gilmore et compte à son actif une cinquantaine d’enregistrements en tant que sideman.

Il a remporté le prestigieux prix Django Reinhardt décerné par l’Académie du Jazz en 2019 après avoir enregistré comme leader un premier disque « Brother Stoon » (2010), l’album « Interférences » (2014) puis « Dreams and Connections » (2017).

Le 07 mai 2020, le saxophoniste publie son quatrième album, « Vista Chinesa » (Space Time Records/Socadisc).

« Vista Chinesa »

Enregistré en juin 2019 au studio Companhia dos técnicos, à Rio de Janeiro, l’album porte le nom d’un des plus beaux points de vue d’où l’on peut admirer Rio.

viuel de l'album Vista Chinesa de Baptiste HerbinHormis sur le titre éponyme où le saxophoniste alto joue sans invité à la tête de son quartet composé du pianiste Eduardo Farias, du contrebassiste Jefferson Lescowich et du batteur Xande Figueiredo et sur le dernier morceau de l’album interprété en duo avec le pianiste, le leader convie des musiciens brésiliens à ses côtés, le maître du groove brésilien Ed Motta, la chanteuse Thaís Motta, le saxophoniste ténor Ademir Junior, le saxophoniste alto Idriss Boudrioua, le trompettiste/buglste Aquiles Morraes, le batteur Emile Saubole et le tromboniste Rafael Rocha.

Sur les onze titres du répertoire, huit sont des compositions originales de Baptiste Herbin. Pour la première fois, le leader intègre des chansons et pour trois d’entre elles, Mauro Aguiar a signé les paroles. Au répertoire figurent aussi, Não me deixe, une splendide composition du saxophoniste Idriss Boudrioua qu’il a aussi arrangée, Scène on Seine de Xavier Felgeyrolles et la célèbre Swing Valse de Gus Viseur. Si le leader a réalisé lui-même les arrangements, il a invité Christophe Violland pour celui de la chanson Transfigura.

Au fil des titres

L’album ouvre avec Vista Chinesa, une samba dont la mélodie tourbillonne avec allégresse. Volubile, l’alto du leader au jeu très varié s’exprime avec une maîtrise parfaite. Entre deux périodes où la voix voilée du chanteur Ed Motta fait groover Transfigura sur un tempo funk-samba, l’alto s’élance dans un solo fulgurant et ahurissant dans les aigus, évoquant ainsi le jeux fougueux de Cannonball Adderley. On en reste coi !

Ballade empreinte de saudade, Meu Sonho permet d’apprécier le chant chargé d’émotion de Thaís Motta auquel l’alto expressif de Baptiste Herbin fait écho avec subtilité. Sans doute la composition la plus jazzy de l’album, Gêmeos offre au trombone et au ténor l’occasion de jouter avec l’alto aux timbres versatiles auquel répond le piano virtuose propulsé par une rythmique souple et efficace.

Le chant de Thaís Motta introduit ensuite Não me deixe, la composition d’Idriss Boudrioua où bugle et saxophone alto rivalisent de force et d’élégance.

C’est plus tard sur le tempo médium-swing du thème Irmãos exposé en quasi osmose par les deux altos que les deux saxophonistes devisent avec enthousiasme. Après une introduction vocale soutenue par la section de cuivres au grand complet, Esquisitice se poursuit avec les solos successifs des musiciens qui enflamment cette samba-frevo avec un hallucinant échange entre l’alto et la batterie.

Joué sur un tempo d’enfer par le combo, Confusão Geral déborde de vitalité. Frénétiques, alto et ténor rivalisent de vélocité mais le piano ne s’en laisse pas conter et la joute reprend de plus belle entre les saxophones jusqu’à la toute fin du morceau.

Pasiphaé advient alors comme une respiration musicale poétique évocatrice d’un paysage onirique. Piano romantique, alto lyrique, contrebasse paisible, nuances délicats, arrangements subtils et phrasés limpides des solistes, tout incite à la rêverie.

Le contraste est saisissant lorsque débute Swing Valse, le fameux thème de Gus Viseur arrangé par Baptiste Herbin pour qui le morceau évoque le choro brésilien. Comme les anches d’un accordéon, les clefs du ténor de Baptiste Herbin font tourbillonner la musique et inspire le piano aux notes cristallines … et il prend l’envie de valser. L’album se termine avec Scène on Seine. Le duo alto-piano permet de mesurer le jeu tout en subtilité d’Eduardo Farias ainsi que l’habileté technique, la sonorité moelleuse, le souffle maîtrisé et la puissance dosée avec justesse par Baptiste Herbin.

Muito obrigado à Baptiste Herbin pour cet album imprégné de samba, choro, frevo, de soul et de swing. « Vista Chinesa » ensoleille ces jours si peu propices à l’enchantement. Un album à écouter en boucle pour s’abreuver d’énergie et échapper à la morosité.

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