Pour les 75 ans de Keith Jarrett, le label ECM dévoile le 8 mai 2020, un titre inédit du légendaire pianiste. Une version live de Answer Me, issu du prochain album solo de Keith Jarrett enregistré à Budapest. Un petit trésor !
La publication au format digital du titre Answer Me par Keith Jarrettconstitue un hommage surprise que le label allemand ECMrend au pianiste et compositeur, fleuron de son catalogue.
En effet, depuis le fameux album « The Köln Concert » (1975) qui figure parmi les plus fameux albums du jazz, on ne compte plus les opus que le pianiste et compositeur Keith Jarrett a publié chez ECM.
Le 08 mai 2020, pour les 75 ans de Keith Jarrett, ECM propose donc une envoûtante version de Answer Me, My Love enregistrée au Béla Bartók National Concert Hall, Palais des Arts à Budapest le 03 juillet 2016.
Il s’agit d’un morceau au format plutôt romantique intitulé en allemand « Mütterlein ». Écrit en 1952 par Fred Rauch pour les paroles et composé par Gerhard Winkler pour la musique il a souvent été chanté par Nat King Cole, et interprété au piano par Keith Jarrett, en rappel de ses concerts.
Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !
Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.
Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !
Près de six ans après un premier album « Belle Époque » décoré de prestigieux prix internationaux, le duo constitué de Vincent Peirani et Emile Parisien revient avec son nouveau projet, « Abrazo ». Histoire de mettre l’eau à la bouche, le duo dévoile Deus Xango, un premier single pour patienter en attendant la sortie de l’album prévue pour le 28 août 2020.
Après quatre années de tournée en duo autour de la musique de l’album « Belle Époque » sorti en 2014 et avec plus de de 600 concerts en duo, l’accordéoniste Vincent Peirani et le saxophoniste soprano Emile Parisien entament une nouvelle aventure musicale.
De « Belle Epoque »…
Inscrit dans la grande tradition du jazz et sorti en 2014 chez ACT, « Belle Epoque », le premier album du duo Peirani - Parisien a rendu hommage au saxophoniste soprano Sidney Bechet, maître de la mélodie et figure légendaire du jazz du début des années 20. Il aura ensuite fallu près de six ans aux deux complices pour concevoir une suite à cet opus.
… à « Abrazo »
C’est aujourd’hui chose faite avec « Abrazo », leur nouveau projet à sortir le 28 août 2020 chez ACT.
Guidé par une curiosité insatiable et uni par une connivence qui ne se dément pas, le duo a enregistré « Abrazo ». L’album, regarde du côté du tango et de la culture qui s’y rattache et son titre évoque les étreintes passionnées des danseurs.
Empreint de mélancolie et souvent associé à une forme d’élégance, le tango possède des caractéristiques mélodiques et rythmiques que les deux musiciens ont explorées à leur manière. Si le répertoire de dix titres compte des pièces de maîtres du tango comme Astor Piazolla, Tomás Gubitsch ou Xavier Cugat, il propose aussi des compositions originales des deux musiciens et des reprises de morceaux pop/rock ou jazz arrangés dans l’esprit du tango.
Avec un premier single… Deus Xango
Dévoilé le 01 mai 2020 par Vincent Peiraniet Emile Parisien, le premier single va permettre de patienter jusqu’à l’été en attendant la sortie de l’album « Abrazo ».
Il s’agit d’une reprise de la superbe composition d’Astor Piazzola, Deus Xango que les deux artistes se plaisent à évoquer :
« Ce morceau nous est apparu être un bon morceau de transition pour emmener nos auditeurs de notre répertoire de « Belle Époque » vers cette nouvelle histoire, notre « Abrazo », plus orienté sur les tangos et des musiques sud-américaines. Ce titre et la façon dont nous l’avons arrangé résume bien notre état d’esprit, commun aux deux répertoires : « garder une liberté d’improvisation autour d’un matériel de composition relativement précis ».
Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !
Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.
Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !
Le saxophoniste Baptiste Herbin vient enchanter ces temps de confinement avec la sortie de « Vista Chinesa ». Son quatrième album offre un concentré musical imprégné de rythmes brésiliens. A la tête d’un quartet, l’altiste accueille des invités brésiliens de marque et introduit des chansons dans son répertoire. Son jeu volubile ne manque ni de nuance ni de sensibilité. Du jazz ensoleillé et flamboyant.
Annoncé pour le 07 mai 2020, l’album « Vista Chinesa » (Space Time Records/Socadisc) témoigne de l’intérêt que le saxophoniste Baptiste Herbin porte au Brésil où il a effectué de longs séjours entre 2015 et 2019. Ce disque résulte de son amour pour les codes musicaux des nombreux styles nés au Brésil.
Entouré de musiciens et amis brésiliens, Baptiste Herbin dévoile un album enchanteur et très personnel qui fait la part belle à ses compositions. Des musiques inspirées et chargées d’énergie pour ensoleiller et dépayser le quotidien.
Baptiste Herbin
Marqué par les grandes influences qui l’ont marqué dans le jazz (Charlie Parker, Cannonball Adderley ou John Coltrane), la musique classique (Bach, Debussy, Ravel) mais aussi les musiques du monde (malgaches, brésiliennes ou des Balkans), le saxophoniste Baptiste Herbin a développé un jeu très personnel qui allie audace et délicatesse.
Après avoir fait ses armes aux côtés de Julien Loureau et Jean-Charles Richard et dans la classe de Riccardo Del Fra du CNSM de Paris, il a joué en Europe puis dans le monde entier où il s’est forgé une renommée internationale. Il a collaboré avec de nombreux musiciens parmi lesquels on peut citer entre autres Stefano di Battista, Roy Hargrove, Alain Jean Marie, Baptiste Trotignon ou encore Marcus Gilmore et compte à son actif une cinquantaine d’enregistrements en tant que sideman.
Il a remporté le prestigieux prix Django Reinhardt décerné par l’Académie du Jazz en 2019 après avoir enregistré comme leader un premier disque « Brother Stoon » (2010), l’album « Interférences » (2014) puis « Dreams and Connections » (2017).
Le 07 mai 2020, le saxophoniste publie son quatrième album, « Vista Chinesa » (Space Time Records/Socadisc).
« Vista Chinesa »
Enregistré en juin 2019 au studio Companhia dos técnicos, à Rio de Janeiro, l’album porte le nom d’un des plus beaux points de vue d’où l’on peut admirer Rio.
Hormis sur le titre éponyme où le saxophoniste alto joue sans invité à la tête de son quartet composé du pianiste Eduardo Farias, du contrebassiste Jefferson Lescowich et du batteur Xande Figueiredo et sur le dernier morceau de l’album interprété en duo avec le pianiste, le leader convie des musiciens brésiliens à ses côtés, le maître du groove brésilien Ed Motta, la chanteuse Thaís Motta, le saxophoniste ténor Ademir Junior, le saxophoniste alto Idriss Boudrioua, le trompettiste/buglste Aquiles Morraes, le batteur Emile Saubole et le tromboniste Rafael Rocha.
Sur les onze titres du répertoire, huit sont des compositions originales de Baptiste Herbin. Pour la première fois, le leader intègre des chansons et pour trois d’entre elles, Mauro Aguiar a signé les paroles. Au répertoire figurent aussi, Não me deixe, une splendide composition du saxophoniste Idriss Boudrioua qu’il a aussi arrangée, Scène on Seine de Xavier Felgeyrolles et la célèbre Swing Valse de Gus Viseur. Si le leader a réalisé lui-même les arrangements, il a invité Christophe Violland pour celui de la chanson Transfigura.
Au fil des titres
L’album ouvre avec Vista Chinesa, une samba dont la mélodie tourbillonne avec allégresse. Volubile, l’alto du leader au jeu très varié s’exprime avec une maîtrise parfaite. Entre deux périodes où la voix voilée du chanteur Ed Motta fait groover Transfigura sur un tempo funk-samba, l’alto s’élance dans un solo fulgurant et ahurissant dans les aigus, évoquant ainsi le jeux fougueux de Cannonball Adderley. On en reste coi !
Ballade empreinte de saudade, Meu Sonho permet d’apprécier le chant chargé d’émotion de Thaís Motta auquel l’alto expressif de Baptiste Herbin fait écho avec subtilité. Sans doute la composition la plus jazzy de l’album, Gêmeos offre au trombone et au ténor l’occasion de jouter avec l’alto aux timbres versatiles auquel répond le piano virtuose propulsé par une rythmique souple et efficace.
Le chant de Thaís Motta introduit ensuite Não me deixe, la composition d’Idriss Boudrioua où bugle et saxophone alto rivalisent de force et d’élégance.
C’est plus tard sur le tempo médium-swing du thème Irmãos exposé en quasi osmose par les deux altos que les deux saxophonistes devisent avec enthousiasme. Après une introduction vocale soutenue par la section de cuivres au grand complet, Esquisitice se poursuit avec les solos successifs des musiciens qui enflamment cette samba-frevo avec un hallucinant échange entre l’alto et la batterie.
Joué sur un tempo d’enfer par le combo, Confusão Geral déborde de vitalité. Frénétiques, alto et ténor rivalisent de vélocité mais le piano ne s’en laisse pas conter et la joute reprend de plus belle entre les saxophones jusqu’à la toute fin du morceau.
Pasiphaéadvient alors comme une respiration musicale poétique évocatrice d’un paysage onirique. Piano romantique, alto lyrique, contrebasse paisible, nuances délicats, arrangements subtils et phrasés limpides des solistes, tout incite à la rêverie.
Le contraste est saisissant lorsque débute Swing Valse, le fameux thème de Gus Viseur arrangé par Baptiste Herbin pour qui le morceau évoque le choro brésilien. Comme les anches d’un accordéon, les clefs du ténor de Baptiste Herbin font tourbillonner la musique et inspire le piano aux notes cristallines … et il prend l’envie de valser. L’album se termine avec Scène on Seine. Le duo alto-piano permet de mesurer le jeu tout en subtilité d’Eduardo Farias ainsi que l’habileté technique, la sonorité moelleuse, le souffle maîtrisé et la puissance dosée avec justesse par Baptiste Herbin.
Muito obrigado à Baptiste Herbin pour cet album imprégné de samba, choro, frevo, de soul et de swing. « Vista Chinesa » ensoleille ces jours si peu propices à l’enchantement. Un album à écouter en boucle pour s’abreuver d’énergie et échapper à la morosité.
Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !
Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.
Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !
Rien de mieux en ces temps « confinés » que d’écouter « Happy Hours », un opus réjouissant dont le titre tient toutes ses promesses. Ce sont en effet de « joyeuses heures » musicales que célèbre en quartet, le batteur et compositeur Christophe Marguet. Autour de lui, sont réunis le trompettiste Yoann Loustalot, le pianiste Julien Touéry et la contrebassiste Hélène Labarrière. Un jazz festif où explosent les couleurs de la vie.
Sorti le 27 mars 2020, l’album « Happy Hours » (Mélodie en sous-sol/L’Autre Distribution) propose douze plages enregistrées en quartet par le batteur Christophe Marguet entouré du trompettisteYoann Loustalot, du pianiste Julien Touéry et de la contrebassiste Hélène Labarrière.
Générosité, complicité et musicalité sont au rendez-vous sur les douze plages de l’album « Happy Hours » de Christophe Marguet.
Happy Quartet
Christophe Marguet
A la tête de ce quartet qui partage autant l’amitié que la musique, le batteur Christophe Marguet propose douze titres de sa composition.
Tour à tour organiques et sensibles, les morceaux naviguent entre écriture et improvisation, nostalgie et joie ardente. La vitalité de la rythmique stimule le lyrisme de la trompette et du bugle et le jeu à la fois dense et subtil du piano. Mélodique, les pulsations de la batterie se mèlent aux lignes énergiques de la contrebasse boisée. Les alliages de timbres ravissent les oreilles et incitent à la joie.
Au fil des pistes des douze Happy Hours
On frémit à l’écoute de Beauté Cachée sublimée par le jeu coloriste de la batterie et la sonorité veloutée de la trompette dont le phrasé délicat concourt à mettre la mélodie en suspension. A l’écoute de C.C.H., il prend l’envie de gagner le Camping Cedric Herrou. Le morceau met en effet en lumière le drumming lyrique chargé d’éclats d’allégresse en parfaite osmose avec la contrebasse au jeu tendu. Soutenue par le piano agile, la trompette impose avec autorité son jeu expressif aux aigus frémissants.
Sur Haute Fidélité, l’influence de Paul Motian imprègne le jeu de la batterie. Le souffle charnel du bugle caresse une mélodie répétitive sur un motif continu de piano avant d’entamer un solo à la fois.méditatif et phosphorescent. A travers Happy Hours aux accents rythmiques africains, la musique exulte. Les fulgurances de la trompette ou du bugle font un clin d’œil à Don Cherry. Le morceau évolue ensuite dans le partage avec le solo swinguant et inspiré du pianiste. Le court solo de batterie témoigne de l’engagement toujours éclatant du leader.
En Introà Trop Tard le piano illustre avec délicatesse le reportage photographique du brésilien Sébastien Salgado qui relate la famine en Éthiopie dans les années 80. Sur Trop Tard, le trio piano/contrebasse/batterie propose ensuite une musique sombre à la tonalité solennelle et dramatique. La trompette les rejoint pour chanter le désespoir alors que le solo ardent de contrebasse donne à espérer. Après une Introduction féérique aux accents aquatiques, Immersion invite à un voyage initiatique joyeux… mélodie jouée à l’unisson par la contrebasse et le piano et douceur du bugle.
Place ensuite à L’enfant Eveillé, un hommage musical à l’insouciance de l’enfance qu’incarne à merveille un échange pétillant entre trompette et piano. Le solo de contrebasse interagit en souplesse avec la ligne mélodique symbiotique du soufflant et du piano. Inspiré de la musique traditionnelle d’Afrique de l’Ouest que jouait Don Cherry, Dear Don rend plus tard hommage de belle manière au trompettiste disparu. Le titre invite à un sentiment de jubilation suggérée par le piano effervescent, la contrebasse entraînante et le chorus euphorique de la trompette soutenue par le jeu plein de vitalité de la batterie.
Plus loin, Mémoire Vive évoque des souvenirs d’enfance. Soutenu par les balais du batteur en surtension, le piano entrelace ses lignes tortueuses et enflammées avec celles de la contrebasse énergique. L’album se termine avec le bien nommé Organique, hommage à la musique jubilatoire d’Eddy Louis. Le quartet désarticule le morceau, le morcelle. Les phrasés explosifs et l’expression nerveuse de la trompette invitent littéralement à la danse.
Hymne au jeu collectif « Happy Hours », sonne comme la vraie vie, irradie de couleurs, explose, frémit, pulse, invite à rêver et à réfléchir, à se souvenir, Un album indispensable qui incite à l’optimisme.
Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !
Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.
Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !
Né de la collaboration entre la batteuse croate Lada Obradovic et le pianiste français David Tixier, le « Obradovic-Tixier Duo » présente « The Boiling Stories of A Smoking Kettle », un album où élégantes mélodies et rythmiques complexes coexistent dans un équilibre subtil. Les compositions évoluent entre légèreté et densité, délicatesse et énergie. Il en résulte un cocktail polyrythmique inventif dont la musicalité ne se dément à aucun moment. A écouter en boucle !
Le duo formé par la batteuse-compositrice croate Lada Obradovic et le pianiste-compositeur français David Tixier n’en est pas à ses premiers essais. Après plusieurs sorties discographiques et de nombreux prix glanés sur les scènes des festivals entre 2018 et 2019, le Obradovic-Tixier Duo présente son dernier projet.
« The Boiling Stories of A Smoking Kettle » (Naim Records/Modulor). Un album huit titres produit par RéZZo Focal & Jazz à Vienne et sorti le 03 avril 2020 en version digitale & physique.
« The Boiling Stories of A Smoking Kettle » confirme l’originalité de l’approche musicale du duo et authentifie sa singularité. En effet, Obradovic-Tixier Duo n’en finit pas de se renouveler tout en développant son identité. L’oreille se laisse surprendre et charmer par l’alliance originale de plusieurs contrastes que le duo maîtrise avec brio… instruments acoustiques et sons électroniques, mélodies élégantes et polyrythmies complexes, textes et silences, sensibilité et force, trame narrative complexe et interactions spontanées.
Obradovic-Tixier Duo
Co-dirigé depuis 2016 par Lada Obradovic et David Tixier, le Obradovic-Tixier Duo s’alimente des talents de ces deux musiciens qui mènent individuellement d’autres projets.
Lada Obradovic
Batteuse et compositrice de jazz de nationalité croate, la jeune-femme a obtenu un Master en performance Jazz à la Haute École de Berne, en Suisse. En 2018, lors du Défense Jazz Festival, elle remporte le prix d’instrumentiste à l’unanimité du jury. Sponsorisée par « Bay Customs Drums » et « TRX Cymbals », elle est la créatrice du premier design de cymbales Jazz de la série « CLS »pour « TRX Cymbals ».
En 2019, dans le cadre d’une série Netflix sur le Jazz elle collabore entre autres avec le réalisateur oscarisé Damien Chazelle et avec le compositeur Glen Ballard récompensé aux Grammy Awards. Impliquée dans des actions caritatives, elle lance en 2018 son nouveau projet en utilisant son propre design de chaussures “StartAs You Are” en direction de l’association Adèle de Glaubitz venant en aide aux personnes handicapées à Colmar et pour la sauvegarde de l’unique club de jazz à Manille aux Philippines : le Tago Jazz Café.
David Tixier
Le pianiste, arrangeur et compositeur français a suivi et terminé en 2011 son cursus au CRR de Paris puis a complété sa formation en Suisse, à Lausanne avec l’obtention en 2014 d’un Master en Jazz Performance à la HEMU et à Berne après un Master en Pédagogie Jazz finalisé en 2018 à la HKB. En 2015, il est demi-finaliste du Parmigiani Piano Solo Competition au festival de Montreux (Suisse), demi-finaliste du Prix du Public UBS organisé par le Montreux Jazz Festival et gagne le 2ème prix du concours de solistes de Jazz de Monaco. En 2018, il remporte le premier prix de la compétition de piano Jazzhaus à Freiburg en Allemagne.
Outre le duo, il mène avec succès plusieurs autres projets de front avec lesquels il grave des albums. « The Giant Corners » (Label Unit Records) avec son projet solo, le David Tixier Piano Solo, « Universal Citizen » (Label Neuklang) avec le David Tixier Trio. Il est aussi le manager du projet caritatif « StartAs You Are » initié par Lada Obradovic fin 2018.
Les cursus et récompenses de ces deux artistes témoignent de leurs talents individuels, lesquels se cumulent au sein du duo.
Sur scène, chaque concert du duo est précédé d’un temps essentiel… l’installation des matériels que les deux instrumentistes mobilisent pour créer leur musique. A la batterie s’ajoutent glockenspiel, Hapi Drum, kalimba, jouets, percussions et micros, au piano sont associés DSP, claviers et micros. De facto, les câbles pourvoyeurs d’énergie sillonnent la scène pour relier les instruments aux deux musiciens, prêts à offrir leur musique au public très réceptif à chaque prestation du duo.
Récompensé de nombreuses fois par des prix nationaux 1er prix « Jazz À Vienne » 2018, 1er prix « Jazz Au Phare » 2018, 1er prix « Colmar Jazz Festival » 2018, 1er prix « La Défense Jazz Festival » 2019, le Obradovic-Tixier Duo a aussi été primé aux USA en 2018.
Après un EP 5 titres sorti en 2017, « Professor Seek & Mister Hyde », un vinyle 2 titres enregistré en 2018, produit par Cristal Records & « Jazz Au Phare Revelations 2018 », le « Obradovic-Tixier Duo a sorti le 03 avril 2020 (en version digitale & physique) son album huit titres « The Boiling Stories of A Smoking Kettle » (Naim Records/Modulor) produit par RéZZo Focal & Jazz A Vienne
« The Boiling Stories of A Smoking Kettle »
Enregistré en Novembre 2018, au studio du Flon à Lausanne (Suisse) par Benoît Corboz, l’album « The Boiling Stories of A Smoking Kettle » (Naim Records/Modulor) propose trois compositions originales de chacun des membres du duo, une septième qu’ils ont coécrite à laquelle s’ajoute une reprise du célèbre thème de Miles Davis, So What.
L’oreille vibre de bout en bout des huit titres. Elle navigue entre des paysages sonores organiques et d’autres plus pacifiées. Entre métriques bouillonnantes et mélodies apaisées, elle succombe sans résister aux climats de ces histoires à savourer une tasse de thé à la main.
Avec Dear You on se laisse embarquer par la ligne mélodique exposée au piano de manière entêtante alors que la pulsation de la batterie rend la musique enivrante. Us Belong Us ouvre ensuite avec un riff de kalimba auquel répond le piano. Il façonne un univers musical délicat irradié de couleurs nostalgiques et l’oreille se laisse pénétrer par la force répétitive de la mélodie et par le prêche du pasteur Bishop T.D. Jakes.
Advient alors A Reckless Path et son chemin musical parsemé de surprises. Dès les premières notes, le morceau groove. Stimulé par les rythmes changeants et énergiques de la batterie, le piano émaille son chorus de phrasés ondulants. Avec bonheur on plonge dans And What if, une histoire au climat apaisant. Le piano délivre des harmonies en volutes et brode des notes ciselées dans l’espace musical que la batterie inonde de son énergie pulsatile.
Nouveau changement d’univers avec Seeking A Soul. Après les turbulences bruitistes inaugurales, le piano tente une escapade en territoire slave et s’envole, propulsé par l’énergie rythmique ascensionnelle. Porté par le synthé, on pénètre ensuite dans Elfe et son univers musical futuriste qui projette les images sonores d’un voyage poétique dynamique imprégné d’une grande sérénité.
Arrangé de belle manière, la version de So What propose une métamorphose polyrythmique inouïe dont les versants ludiques sont réjouissants. Désarticulé à souhait, le chorus de piano s’inscrit dans l’esprit initial du morceau. Profilé d’abord comme une ballade apaisante, Unborn Story est ensuite propulsé vers les rivages d’une mer déchaînée. En toute liberté, piano et batterie rivalisent d’énergie et développent un dialogue hypnotique qui marque la fin du voyage.
En ces temps confinés où l’on aspire au voyage, les huit pistes de « The Boiling Stories of A Smoking Kettle » proposent une évasion musicale salutaire qui stimule l’imagination et permet de se laisser porter au fil d’un voyage riche en énergie.
Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !
Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.
Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !
Rarement groupe n’a aussi bien porté son nom que le Youpi Quartet. En effet, ce groupe fusionnel offre une musique à la fois énergique et enchanteresse. Sans instrument harmonique, le quartet complice réunit les souffles de la flutiste Émilie Calmé et de l’harmoniciste Laurent Maur et la performante paire rythmique composée du bassiste Ouriel Ellert et du batteur Curtis Efoua. L’oreille savoure l’éclatante alchimie musicale de « Mozaïc » et après l’écoute de l’album, un seul mot échappe … Youpi !
Après « No man’s Land », un premier album sorti en 2018, le Youpi Quartet revient le 20 mars 2020 avec « Mozaîc » (LBmusic/UVM Distribution), un opus réjouissant parcouru d’ondes musicales positives. Portées par un groove profond et nuancé, les mélodies poétiques évoquent les univers de contrées plus ou moins lointaines.
Inscrits dans un équilibre parfait, le duo de soufflants et celui des rythmiciens évoluent en parfaite complémentarité ce qui n’est pas sans évoquer le Yin et le Yang. D’ailleurs, lorsque le groupe se réclame du « Youpisme », ne s’agirait-il pas là d’une philosophie vivifiante qui concilie à la perfection poésie et énergie, force et élégance ?
Youpi Quartet
Duo de soufflants & Paire de rythmiciens
Pendant 8 ans, l’harmoniciste Laurent Maur et la flûtiste Émilie Calmé parcourent le monde pour et par la musique. Si le premier est considéré comme un digne héritier de Toots Thielemans, la seconde a été l’élève au bansuri du flûtiste indien Hariprasaad Chaurasia.
En 2015, ce duo mélodique très original croise la route d’un autre duo singulier, celui qui réunit le batteur percussionniste Curtis Efoua au solide bassiste Ouriel Ellert. Une rythmique efficace de deux instrumentistes qui performent dans une extrême connivence sur le mode de la délicatesse autant que sur celui de la furie.
Un quartet fusionnel
Youpi Quartet@Anais Oudart
La paire de rythmiciens déroule un tapis groovy au-dessus duquel s’élèvent les phrases élégantes du duo des soufflants complices. Les premiers adaptent leur jeu aux seconds. Mélodies et harmonies singulières issues des flûtes (traversière, alto ou bansouri) et des harmonicas (harmonica chromatique et harmonica MIDI) se chargent de l’énergie profonde que dispensent batterie et basse électrique.
Le quartet se nourrit des influences propres à chaque musicien et produit une musique fusionnelle qui invite au voyage à travers des univers ethniques ou imaginaires. On oublie l’absence d’instrument harmonique et on savoure l’espace musical où les lignes mélodiques naviguent au travers de trames harmoniques impalpables portés par un soutien rythmique nuancé et sans faille.
« Mozaïc »
Le répertoire de « Mozaïc » propose onze titres originaux composés pour six d’entre eux et à part égale par la flûtiste et l’harmoniciste, pour quatre autres, à part égale aussi, par le bassiste et le batteur et une composition issue de l’écriture conjointe de la flûtiste et du batteur. Ainsi l’ensemble des morceaux témoigne des influences de chacun des quatre musiciens et de la manière dont la fusion opère naturellement entre eux. On perçoit leur écoute mutuelle, leur réactivité complice, leurs interactions fusionnelles, la fluidité et la nature positive des propos échangés.
D’emblée, Wind in The Trees permet de percevoir l’osmose et la complicité qui règnent entre flûte et harmonica. Le duo harmonieux est porté par une force rythmique vigoureuse et efficace. Du magma sonore qui ouvre Lolita BBse détache ensuite un motif répétitif joué à l’unisson par les deux soufflants puis une atmosphère musicale psychédélique s’installe à partir de la ligne de basse groovy et des tambours volcaniques qui soutiennent le chorus enflammé de l’harmonica.
Après En miroir, virgule méditative envoutante qu’instaure la flûte, le groupe revient avec Bouture, pour un trip de tendresse. Sur motif de basse, le duo flûte-harmonica conte une mélopée bucolique d’une légèreté angélique auquel fait écho le solo de la basse. Toujours aussi agile et véloce mais jamais démonstrative, elle n’en oublie pas pour autant d’être mélodieuse. Plus loin 7suite inscrit son propos dans une dynamique pleine de vivacité. A partir d’un tempo acid funk jazz qu’impulse la paire rythmique, le duo fusionnel des soufflants déroule le thème. Le chorus acrobatique de l’harmonica déclenche l’allégresse.
L’harmonica tisse ensuite, sur Ombre et Lumière, une mélodie au climat sonore étrange et poétique avec le seul support de la basse en contrepoint. Au mitan de l’album, ce moment empreint d’une délicate mélancolie contribue à une respiration ressourçante.
Avec Café turc, le climat musical évoque un voyage sur les rivages du Bosphore avec une mélodie aux parfums orientaux. Le chant modal enivrant de l’harmonica électronique évoque parfois les sonorités du douduk. Après ce morceau fort dépaysant, on chavire à l’écoute de la mélodie lumineuse que soufflent flûte et harmonica à l’unisson. L’enthousiasme s’installe petit à petit ponctué par les interventions des rythmiciens, délicats puis pulsatiles, qui poussent la flûte enchanteresse à s’envoler et l’harmonica à exprimer une tendre mélancolie. Ce morceau permet là encore de percevoir l’étonnante alchimie qui règne entre les membres du quartet.
Le répertoire fait une incursion dans une sphère à la fois groovy et funky avec Fresh. Sur un motif de basse continu, s’installe un thème que tissent flûte et harmonica. D’une efficacité sidérante, la duo basse-batterie dialogue et inspire à la flûte un solo inspiré qui survole le tapis rythmique lumineux. Le morceau se termine avec un chorus organique de la batterie.
Avec son titre qui évoque les deux instruments impliqués, Bansanza termine l’album. Cette poésie musicale hypnotique instaure un climat serein. Un duo magique et minimaliste entre bansuri et sanza.
Avec Youpi Quartet on échappe à la gravité et aux contraintes de l’espace et du temps. Une musique à l’identité vibrante et colorée. « Mozaïc », un album à partager sans modération pour positiver et rêver.
En ces temps de confinement le concert qui devait marquer la sortie de l’album au Studio de l’Ermitage a été annulé et reporté à une date ultérieure dont on espère qu’elle puisse advenir en automne. En tous cas, pas question de se priver de l’écoute de l’album « Mozaïc » dont les titres sont disponibles sur toutes les plateformes.
Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !
Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.
Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !