Youn Sun Nah signe « Waking World »

Youn Sun Nah signe « Waking World »

Un autoportrait introspectif

Pour « Waking World », son onzième album, la chanteuse Youn Sun Nah propose un répertoire inédit. Onze titres aux climats fort différents dont elle signe paroles, musiques et arrangements. Sa voix de soprano invite à plonger dans son intimité. Un autoportrait introspectif où la noirceur des mots contraste avec la luminosité de la musique.

Deux décennies après son premier enregistrement et trois ans après le minimaliste « Immersion » (2019), Youn Sun Nah signe « Waking World » (Arts Music/Warner Music), son onzième album, le premier dont elle a écrit les paroles et composé la musique. AucunE reprise, onze pièces de son cru dont elle a commencé l’écriture au début de la crise sanitaire, lorsqu’elle était confinée en Corée.

Entre sensibilité et puissance, « Waking World » génère des climats contrastés dont les couleurs naviguent entre ombre et lumière. La voix de soprano de Youn Sun Nah n’a rien perdu de sa pureté ni de son potentiel émotionnel.

« Waking World

visuel de l'album Waking World de Youn Sun NahAprès dix albums enregistrés en vingt ans, parmi lesquels se distinguent « Voyage » (2009), « Same Girl » (2010), Lento (2013), « She Moves On » (2017) et « Immersion » (2019), la chanteuse et compositrice Youn Sun Nah revient avec « Waking World » sorti le 28 janvier 2022, son deuxième opus chez Arts Music.

Avec à ses côtés, Xavier Tribolet (claviers, batterie), Thomas Naïm (guitares), Laurent Vernerey (basse), Airelle Besson (bugle, trompette), Guillaume Latil (violoncelle) et Héloïse Lefebvre (violon), Youn Sun Nah grave un album qui lui ressemble. Un autoportrait qui devrait ravir celles et ceux qui suivent la trajectoire de cette artiste unique devenue une star incontestée du jazz vocal.

De sa voix agile et élégante, Youn Sun Nah conte des histoires poétiques dont les couleurs et les émotions diffèrent. Entre joie et mélancolie, entre éclat et pénombre, son chant scintille. Envoûtante, la musique flâne entre pop, folk, et jazz, refusant toute frontière de style. Si les cordes sont évocatrices de subtilité et de légèreté, les sonorités électriques et la rythmique restituent l’énergie d’une puissance tranquille. Proches de la perfection, les arrangements contribuent pour beaucoup à la beauté de cet album riche en nuances.

Au fil des plages

Tout au long du répertoire, on se laisse porter entre rêve et réalité, entre lumière et mystère.

Sur Bird On The Ground, le chant pur et mélancolique libère un torrent d’émotions et génère un climat méditatif mis en valeur par la finesse des arrangements. Deux accords de guitare, le souffle de la trompette et la voix souple aux accents juvéniles ouvrent Don’t Get Me Wrong dans un climat crépusculaire mais très vite, la musique se met à sautiller et le climat se fait joyeux.

Changement d’ambiance avec le bluesy Lost Vegas au rythme entêtant et répétitif qui n’incite pas à rejoindre les rues de la ville. Sur Heart Of A Woman, la voix scintillante s’élève comme une prière dans l’écrin façonné par le son lumineux des cordes et le chant répétitif de la trompette. Sans transition, le tempo de Round and Round évoque la désolation, les nuits agitées et perturbées que la voix évoque sur des arrangements riches en couleurs.

Portée par une émotion à fleur de voix, My Mother brille d’un éclat romantique que la chanteuse dédie à sa mère. L’atmosphère s’assombrit ensuite sur Waking World qui résonne comme un songe obscur et laisse présager un réveil douloureux. La voix élégiaque et trompette éthérée inondent Tangled Soul d’ondes guère plus joyeuses.

Par bonheur, la voix claire et radieuse que la chanteuse pose sur It’s OK, une ballade d’esthétique plutôt folk, apporte un apaisement plein de tendresse et l’on se prend à espérer que la vie vaut d’être vécue mais le pire est à craindre car la pulsation rythmique et l’atmosphère spatiale et hypnotique installée par les synthés sur Endless Déjà Vu, semble annoncer l’effondrement du monde. L’album se conclut avec les aigus déconcertants de la voix qui drape I’m Yoursde mélopées éthérées.

Sur « Waking World », la voix de Youn Sun Nah distille une flânerie musicale que sa voix irradie de lumière. Absolument Irrésistible !

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !

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Fred Hersch dévoile « Breath by Breath »

Fred Hersch dévoile « Breath by Breath »

Une respiration musicale apaisée

Le pianiste et compositeur Fred Hersch signe « Breath by Breath », un album dont l’esthétique soignée s’inscrit entre musique classique et jazz raffiné. Le trio du pianiste instaure un véritable dialogue avec le Crosby Street String Quartet. Avec douceur et légèreté, la musique délicate respire et apaise.

Inspiré de sa pratique de la méditation Vipassana, Fred Hersch signe le superbe « Breath by Breath » (Palmetto Records/L’Autre Distribution) sorti le 28 janvier 2022. Un album sur lequel le pianiste et compositeur associe son trio au Crosby Street String Quartet, un quatuor de cordes.

En parfaite symbiose, les deux groupes produisent une musique apaisée et sereine dont la douceur n’a d’égale que sa beauté.

« Breath by Breath »

visuel de l'album Breath By Breath de Fred HerschComposé des violonistes Joyce Hermann et Laura Seaton, de l’altiste Lois Martin et de la violoncelliste Jody Redhage Ferber, le Crosby Street String Quartet converse avec le trio du pianiste Fred Hersch qui réunit le bassiste Drew Gress et le batteur Jochen Rueckert. Le percussionniste Rogerio Boccato les rejoint sur Mara, un des thèmes de la suite.

Le répertoire de « Breath by Breath » se compose d’une suite en huit mouvements, The Sati Suite, et de Pastorale, une pièce au profil romantique dédiée à Robert Schumann. Au fil du répertoire, un véritable dialogue s’instaure entre les cordes et le trio. Dans le pāli, la langue du bouddhisme, le terme sati signifie « pleine conscience ». D’après Fred Hersch lui-même, les huit mouvements de la suite Sati, reflètent musicalement certains aspects de la méditation Vipassana que pratique le compositeur. Entre lyrisme et gravité, le propos musical respire et navigue entre tempo médium et lent.

Au fil des plages

Sans démonstration excessive, le titre d’ouverture, Begin Again propose une grande richesse de nuances sur le titre d’ouverture. Toucher délicat du piano et raffinement harmonique s’allient aux arrangements des cordes pour créer un climat serein et paisible. C’est une atmosphère plus mélancolique que génère le quatuor à cordes dans son introduction de l’envoûtant Awakened Heart d’une beauté absolue. Avec élégance et rigueur, le piano développe ensuite son propos et l’on se laisse séduire par la fluidité de sa main gauche dont le discours en contrepoint s’inscrit dans une esthétique qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Bill Evans.

Les violons exposent et étirent le thème de Breath by Breath puis la ligne mélodique lumineuse de la contrebasse ouvre l’espace au piano. Une sorte de magie opère et avec sensualité et lyrisme les deux instruments parlent d’une même voix. Au-dessus des portées s’élève une vibration intime empreinte d’une grâce infinie.

Un discours tendre et fantaisiste se fait ensuite entendre au fil des courtes phrases échangées sur Monkey Mind entre les cordes pincées des violons, la contrebasse pointilliste et les sauts percussifs des doigts sur les touches du piano. Tel le souffle de la respiration apaisée, la ligne de basse monte et descend sur Rising, Falling dont les touches musicales perlées et les sonorités harmonieuses évoquent celles des grands compositeurs Fauré, Debussy ou Satie.

Plus loin, sur Mara, accompagnées par les percussions de Rogiero Boccato, les notes sautillantes du piano font un clin d’œil au dieu Mara, le démon du bouddhisme, cet esprit démoniaque qui tente d’empêcher Bouddha d’atteindre l’Éveil.

Joué sur un tempo très lent par le seul Crosby Street String Quartet, Know That You Are prend les allures d’un requiem. Sur Worldly Winds, le dernier titre de la Sati Suite, le piano convoque l’esprit du contrepoint cher à Jean-Sébastien Bach et adopte un tempo plus gai et plus enlevé. L’album se termine avec Pastorale, une mélodie dédiée à Robert Schumann et jouée par le piano avec une grâce indicible et une sensibilité inouïe.

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

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Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

Arnaud Dolmen revient avec « Adjusting »

Un jazz libre et enivrant

​Dans son nouvel opus, « Adjusting », annoncé pour le 28 janvier 2022, le batteur Arnaud Dolmen propose une musique complexe et incisive ancrée dans les rythmiques caribéennes et plus spécifiquement le gwoka guadeloupéen. En quartet avec ou sans piano, la batterie et la contrebasse complices croisent les notes avec trois saxophones ténors et des invités de choix. Un jazz libre et enivrant.

visuel de l'album Adjusting du batteur Arnaud DolmenAprès « Tonbé Lévé » sorti en 2017, Arnaud Dolmen présente son deuxième album de jazz « Adjusting » (Gaya Music Production/L’autre Distribution). Avec une grande maturité, le batteur y développe sa propre vision rythmique et confirme ses qualités de compositeur et d’arrangeur. Ancrée dans la culture traditionnelle guadeloupéenne du gwoka et nourrie d’apports musicaux diversifiés, son esthétique musicale s’inscrit dans le courant d’un jazz contemporain très libre.

Les douze titres de l’album témoignent du regard que le musicien porte sur la société… la nécessité de s’adapter et de se centrer sur l’essentiel pour s’ajuster à la réalité. A travers ses cris et ses murmures, sa musique riche en nuances restitue les questions que le musicien se pose sur la vie et porte ses espoirs.

« C’est l’observation, que je fais entre les écarts de la société, les écarts de comportements selon des codes… Et si nous revenions à notre centre, à ce qui est cosmiquement réel, perceptible sans effort ?! Moins d’avoir et plus d’être. En s’écoutant et se respectant, l’ajustement est possible pour aller de l’avant. Ensemble ?! » Arnaud Dolmen

« Adjusting »

Autour d’Arnaud Dolmen sont réunis le pianiste Léonardo Montana, déjà présent sur « Tonbé Lévé », le contrebassiste Samuel F’HIMA et les saxophonistes ténor Francesco Geminiani (sur dix titres), Ricardo Izquierdo (sur cinq titres) et Antonio Sanchèz (sur un titre). Le leader a aussi invité l’accordéoniste Vincent Peirani, la flûtiste Naïssam Jalal et la chanteuse haïtienne Moonlight Benjamin.

Avec neuf titres enregistrés en quartet avec ou sans piano, un morceau en quintet, un autre en sextet et un superbe duo, l’album « Adjusting » propose un répertoire où la batterie interagit très librement avec tous les solistes, sans se cantonner au seul rôle de rythmicien-accompagnateur autrefois dévolu à cet instrument.

Puissance de frappe, syncopes et polyrythmie dotent la musique d’Arnaud Dolmen d’une dimension incisive indéniable. Très impliquée rythmiquement, la contrebasse impulse les fondamentaux des accords. Par leurs vibrations, saxophones, flûte, piano, voix et accordéon chuchotent ou crient, apaisent ou stimulent. Riche d’échanges de chaque instant, la musique enchante par sa vivacité et surprend par ses couleurs sans cesse renouvelées.

Au fil des plages

Sur The Gap, le titre d’ouverture, la batterie constitue le socle rythmique et, en l’absence du piano, fait le lien avec les saxophones. Tout en contretemps, les puissantes vibrations des ténors flamboyants dialoguent avec les tambours et s’ajustent avec souplesse. Pris sur un tempo très vif, le très swinguant SQN (Sine Qua non) met en valeur la puissance de frappe et le jeu polyrythmique très libre du batteur qui stimule les interventions de l’accordéon, du saxophone et du piano.

Avec Cavernet, le climat sonore s’aère. Introduit et littéralement chanté par la contrebasse, le morceau valorise le dialogue des ténors véhéments soutenus par une batterie exubérante et énergique. Aux côtés des deux ténors et du piano, la voix puissante et sensuelle de la chanteuse contribue à doter le très percussif Ajistèman d’un climat envoutant. Alors que la contrebasse déroule une ligne mélodique délicate, les volutes en suspension et les plaintes élégiaques des saxophones installent une atmosphère spirituelle Sur Ti Moun Gaya.

Sur un riff du piano repris à l’envi et avec le soutien rythmique de la batterie, le saxophone expose le thème de For Real puis s’installe un climat étrange gorgé de soubresauts. Stimulés par la contrebasse, piano et ténor se lancent ensuite dans des improvisations aux envolées fulminantes. Plus loin, par son jeu très maîtrisé et puissant dans les aigus et ses envolées lyriques inspirée, la flûte confère à Résonance un climat de plénitude quasi mystique.

En ouverture du très inspiré Hey Cousin, les lignes musicales du ténor dessinent un climat très moderne avant que piano et contrebasse ne dialoguent avec véhémence. Syncopes et contretemps se tirent la bourre sur la polyrythmie qu’impulse la batterie.

Les harmonies apaisantes du piano et la chaleureuse sonorité du ténor développent un climat serein sur la superbe ballade Ka Sa Té Ké Bay (« qu’est-ce que ça aurait donné »), jouée comme en suspension dans l’espace. Sans transition, le climat change avec Graj ou Toumblak. A partir d’un motif percussif mené par la contrebasse et le batteur, ténor et piano déploient une ligne musicale qui devient obsessionnelle. De sa verve lyrique, le ténor forge ensuite un solo dont les phrases sinueuses interpellent le piano qui ne demeure pas en reste et lui répond avec fougue et éloquence.

Drôle de moment surprend et séduit par le solo riche et coloré de la batterie et les improvisations interactives des ténors dont les phrasés nerveux provoquent des éboulements de notes. Le répertoire se conclut avec Les oublié.e.s qui permet de découvrir sur un rythme de calypso; le bouladjel, une expression musicale traditionnelle unique à la Guadeloupe qui fait partie du système gwoka avec la superposition polyrythmique de vocalisations percussives (bruits de gorge, onomatopées et halètements) au-dessus du chant du ténor.

« Adjusting », à découvrir et à écouter en boucle !

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

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Marco Vezzoso dévoile « Travel »

Marco Vezzoso dévoile « Travel »

Carnet de voyage

Le trompettiste Marco Vezzoso présente l’album « Travel ». Enregistré en quartet avec le pianiste Alessandro Collina, le percussionniste Trilok Gurtu et le bassiste Dominique Di Piazza, l’opus rassemble des pièces originales écrites par le duo italien. D’une facture originale, l’album navigue entre allégresse et mélancolie. Un album de musique instrumentale à la forte puissance mélodique et harmonique.

visuel de l'album Travel de Marco VezzosoSur « Travel », le nouvel album de Marco Vezzoso annoncé en France pour le 14 janvier 2022, Trilok Gurtu (batterie et percussions) et Dominique Di Piazza (basse électrique) se sont retrouvés en studio d’enregistrement trente ans après leur tournée mondiale historique des années 90 avec le guitariste John McLaughlin.

Composé de huit morceaux originaux écrits par le trompettiste compositeur et professeur piémontais et le pianiste ligure Alessandro Collina, le disque s’inscrit dans le cadre d’une collaboration débutée en 2014 entre les deux musiciens italiens.

Véritable concentré d’émotions et de souvenirs, « Travel » résonne comme un carnet de voyage où s’entrelacent traditions et genres musicaux… d’Istanbul à Tokyo en passant par Phnom Pehn, Oslo, Manille, Jakarta, Prague et Canton.

Marco Vezzoso

Originaire d’Alba, Marco Vezzoso débute son apprentissage musical avec Marco Bellone puis intègre ensuite le Conservatoire Giuseppe Verdi de Turin où il obtient en 2001 son Master de Trompette.

Il se perfectionne ensuite auprès de plusieurs professeurs parmi lesquels figurent Pierre Dutot, Alain Loustalot, David Guerrier et Guy Touvron, ainsi que Alberto Mandarini, Paolo Fresu, Enrico Rava, Dave douglas et François Chassagnite. Il joue avec le Torino Jazz Orchestra, le Mellowtone Orchestra, le Long’s Valley Blues Band ou l’Hasta Jazz Orchestra et accompagne aussi des solistes comme Larry Ray, Arthur Miles, Paul Jeffrey ou Riccardo Zegna.

Depuis 2012, le trompettiste et compositeur vit et enseigne au Conservatoire National de Nice

Depuis une première rencontre musicale en 2014, le duo formé par Marco Vezzoso et Alessandro Collina a parcouru un long chemin. Ils ont donné de nombreux concerts en Italie et à l’étranger auxquels se sont ajoutées plusieurs tournées internationales dont certaines en Extrême-Orient. Ensemble ils ont cinq albums à leur actif.

En 2015, première tournée au Japon avec un disque enregistré live à Osaka et publié par le label japonais DaVinci. En 2017, longue tournée estivale au Cambodge, en Indonésie et au Japon, avec un concert de clôture à Tokyo. Durant les années suivantes, tournées en Indonésie, en Malaisie, en République tchèque (2018), en Norvège et en Chine, où ils ont représenté l’Italie au premier Festival européen de jazz à Canton (2019) et en Turquie (2020).

Avec le pianiste Alessandro Collina, le trompettiste Marco Vezzoso a enregistré l’album « Jazz à Porter » paru en 2014 puis « 14/7 Du Cote de l’Art » (INCIPIT/EGEA), son hommage personnel au massacre du 14 juillet 2016 à Nice.

En 2020, le duo publie « Italian Spirit », un disque qui célèbre leur partenariat artistique et combine musique légère et jazz avec des réinterprétations de chansons de musique pop italienne. En 2021, le duo est rejoint par Andrea Marchesini (percussions) sur le disque « Italian Spirit in Japan ». Le 15 octobre 2021, « Travel » est proposé au public transalpin.

En France, la sortie de « Travel » (Art in Live/EGEA/INOUÏE) est annoncée pour le 14 janvier 2022.

Impressions de voyage

Dès le premier titre, Breathing Istanbul, la trompette à la sonorité majestueuse souffle comme le vent sur Istanbul et illumine d’une musicalité stellaire cette chanson au style oriental. Après le superbe riff d’intro basse/piano exposé tel un feu d’artifice, la mélodie jouée par la trompette élégante scintille de mille feux et la section rythmique basse/tabla n’est pas sans évoquer les atmosphères spatiales propres au « Zawinul Syndicate ». Après cette parenthèse cambodgienne, le quartet dépayse sa musique à Oslo. Sur Oslo No Light, la trompette bouchée convoque les paysages magiques des larges espaces verts et des fjords de la capitale norvégienne.

Changement de climat avec Wake up in Manila. Après une mélodie onirique jouée à la trompette bouchée, l’instrument à pistons sans sourdine entrelace alors ses lignes mélodiques avec les splendides enchainements harmoniques du piano. Advient ensuite un réveil tout en délicatesse aux Philippines. Avec Jakarta’s Skyline, la trompette ouvre l’horizon en direction de la capitale de l’Indonésie. La basse lumineuse et les nuances des percussions coloristes dessinent les paysages de la mégapole.

Sur Moonlight in Prague, la mélodie crépusculaire et mélancolique exposée de la trompette à la sonorité claire et puissante évoque un clair de lune bercé par les douces rêveries du piano délicat. L’émotion est à son comble lors du solo fulgurant de la basse virtuose. L’humeur se fait sereine sur Canton’s Mood sur lequel la trompette à la sonorité romantique plane tel un songe au-dessus de la ligne déroulée par les claviers puis par le piano. Les percussions apportent une touche d’exotisme musical comme un clin d’oeil à la ville chinoise.

L’album se termine avec l’atmosphère brumeuse du titre A Foggy Tokyo. Porté par les fougueuses percussions, la trompette tente de percer le brouillard et révèle le dernier paysage du voyage proposé par le quartet complice.

Réalisé avec des images captées en coulisses, le clip vidéo propose de revivre quelques moments de la rencontre artistique des quatre musiciens dans le studio d’enregistrement.

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Benoît Moreau Trio présente « Rêve Party »

Benoît Moreau Trio présente « Rêve Party »

Onirique et festif

A la tête du Benoît Moreau Trio, le guitariste Benoît Moreau publie son premier album, « Rêve Party ». Avec huit compositions personnelles, il propose un album qui navigue entre jazz et rock, entre rêve et fête. Un projet original et très personnel.

Dans son premier opus « Rêve Party » annoncé pour le 21 janvier 2022, le guitariste Benoît Moreau ouvre les portes de son univers en compagnie du batteur Raphaël Sonntag et du contrebassiste Olivier Pinto.

Issus du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille, ces trois musiciens très actifs sur la scène Marseillaise, proposent des sonorités et des harmonies qui sortent des sentiers battus.

Au-dessus d’une solide assise rythmique, la guitare à la sonorité cristalline s’exprime avec fluidité. Paré d’une délicatesse aérienne, son jeu propose des contrastes surprenants qui oscillent entre subtilité et violence. La contrebasse subtile se glisse avec finesse entre les arpèges et le jeu léger de la batterie.

Benoît Moreau

Né en 1994 de parents musiciens amateurs, il commence l’apprentissage de la guitare dès l’âge de 7 ans au sein du Conservatoire de Passy (78). Deux ans plus tard, il est lauréat d’un concours de composition au sein du même établissement. Cet évènement affirme chez lui une passion pour la composition qu’il ne cessera de pratiquer en grandissant. Il suit ensuite l’enseignement de Nicolas Romann et étudie la batterie.

En 2013 il intègre l’IMEP (American School), étudie auprès de Peter Giron, François Fichu, Bernard Vidal, Dominique Assié, et joue au sein de plusieurs formations (jazz, funk, expérimental/math-rock). Entre ces murs il forme un premier trio avec Kévin Séba à la basse et Alexis Leonardon à la batterie. Quatre ans plus tard, certificat de fin de cycle en poche, il stoppe ses études et s’installe à Marseille afin de se consacrer pleinement à la composition d’un projet de musiques actuelles : « Recreation ! ». Il reprend ses études l’année suivante en section jazz au conservatoire de Marseille et étudie auprès de Jean-Luc Lafuente.

En 2020, à l’aube de la crise sanitaire, Benoît Moreau se lance dans la composition de morceaux destinés à une nouvelle formation trio. C’est avec ce projet qu’il obtient l’année suivante son D.E.M. Jazz et le 1er prix de la classe de jazz du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille avec la mention très bien à l’unanimité et les félicitations du jury en présentant exclusivement des compositions personnelles issues de ce nouveau répertoire. Après un an et demi de travail, d’écriture et de concerts avec le contrebassiste Olivier Pinto et le batteur Raphaël Sonntag, le Benoit Moreau Trio lance une campagne Ulule pour financer son projet et peaufine son premier album « Rêve Party ».

« Rêve Party »

Composé de huit titres originaux du leader, l’album a été enregistré en février, avril et juillet 2021, à Marseille au studio On Mars Sound Design avec Paul Chamillard et François Chave. Sa sortie est annoncée pour le 21 janvier 2022. Il sera distribué par Inouïe Distribution.

Sobre et flexible, le trio explore largement les possibilités expressives du triangle guitare/contrebasse/batterie, format retrouvé dans toutes les musiques où la six cordes s’est illustrée, rock, folk et jazz. Inspiré à la fois par l’approche sonore et spatiale de Bill Frisell, la spontanéité de Julian Lage et le son de John Scofield, le guitariste use d’échos, de résonances et de nappes harmonieuses.

Visuel de l'album Rêve Party de Benoît Moreau TrioAvec Stellar on décolle vers l’espace, propulsé par la batterie. Les notes de la guitare se mettent en orbite autour des lignes de basse pour un voyage sidéral en apesanteur. Après un riff d’introduction, Encore permet de saisir la forte complicité qui unit le trio. Sur Day Fever, on se laisse porter par la souplesse et la légèreté de la guitare que la section rythmique enfiévrée dynamise. C’est la fête !

Bluesy et plein de mélancolie, le tempo lent d’Aurinko porte à la rêverie. Plus loin, 5321 chemine avec souplesse dans des paysages contrastés alors que le très court SDF adopte un tempo plus rapide et un propos plein de gravité.

Avec Blues Bopper, clin d’œil à Scofield et retour à la fête. La musique s’enjazze et le trio s’en donne à cœur joie ! Un superbe moment qui permet d’apprécier un solo de batterie volubile et la solidité sans faille de la basse.

L’album se termine avec She says I talk too much about my music, une ballade au propos un rien nostalgique mais un peu bavard… ce dont le titre se fait d’ailleurs l’écho.

Rendez-Vous à Marseille, le 07 janvier 2022 à La Voie Maltée, le 21/01/22 à La Caverne Jazz et le 29 janvier 2022 au Théâtre le Phare, pour écouter la musique du Benoit Moreau Trio.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !

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2021… Ultimes « Coups de coeur »

2021… Ultimes « Coups de coeur »

Quatre pépites de jazz français

​Riche en surprises, 2021 a permis de découvrir de nouveaux talents et de se régaler de la musique d’artistes confirmés qui ne cessent de renouveler leurs projets. Pour terminer l’année, quoi de mieux que quatre ultimes « Coups de cœur » pour découvrir les quatre véritables pépites que sont « Twofold Head », « Miss Kiss », « Porgy and Bess » et « L’âme des poètes ». Du jazz français en duo, trio et quartet. Du rêve, des surprises, du swing stimulant et de la poésie musicale.

Ultimes Coups de coeur 2021_Twofold Head-Miss Kiss-Porgy and Bess-L'âme des poètesLa dernière rubrique Chorus de l’année 2021 propose un dernier focus sur « Twofold Head » de Sophia Domancich et Simon Goubert, « Miss Kiss » de Jean-Christophe Chollet, Vincent Mascart et Quentin Cholet, « Porgy and Bess » de André Ceccarelli, Pierre-Alain Goualch et Diego Imbert et « L’âme des poètes » de Guillaume de Chassy avec Elise Caron, Thomas Savy et Arnault Cuisinier.

Il n’est pas trop tard pour découvrir et apprécier la musique de ces ultimes « Coups de cœur ».

« Twofold Head »

visuel de l'album Twofold head de S Domancich & S Goubert, Ultimes "Coups de coeur"Sorti le 05 novembre 2021, « Twofold Head » (Pee Wee/Socadisc) est un album issu, comme l’indique son nom, d’une « double tête », celle qui réunit la pianiste Sophia Domancich et le batteur Simon Goubert.

Bouclé en deux jours dans les conditions du live, cet enregistrement propose une rencontre entre musique et cinéma, une conversation musicale imaginée à deux pour dialoguer avec les films de David Lynch. Hypnotisé par la batterie picturale et inventive, les balais caressants et les baguettes toniques, on est aussi captivé par le piano tantôt solennel, tantôt inquiet.

Au fil des sept plages alternent des atmosphères contrastées, empreintes de tension ou de délicatesse. On est transporté sur un écran où le duo fusionnel projette des espaces musicaux brumeux et ténébreux.

« Twofold Head », un album onirique, mystérieux et envoûtant.

« Miss Kiss »

visuel de l'album Miss Kiss de Jean-Christophe Cholet-Vincent Mascart-Quentin Cholet, Ultimes "Coups de coeur"La liberté habite chacun des onze titres de « Miss Kiss » (Infingo/L’Autre Distribution) que le pianiste Jean-Christophe Cholet a enregistré en trio avec Vincent Mascart (saxophones) et Quentin Cholet (batterie).

Créé durant le confinement, ce volume sorti le 10 décembre 2021 présente onze improvisations collectives du trio.

On apprécie l’alchimie complexe mais fort équilibrée qui règne entre les musiciens. Il en découle un alliage sonore hors norme, traversé des fureurs incandescentes de la batterie, des envolées furieuses du ténor, des sons distordus du soprano et des phrasés oniriques du piano.

Un jazz audacieux profilé comme une toile d’Art Contemporain.

« Miss Kiss », un disque riche en surprises et en contrastes.

« Porgy and Bess »

Visuel de l'album Porgy & Bess de André Ceccarelli, Pierre-Alain Goualch et Diego Imbert, Ultimes "Coups de coeur"Depuis plus de dix ans, André Ceccarelli (batterie), Pierre-Alain Goualch (piano, claviers) et Diego Imbert (contrebasse) jouent ensemble. Ils reviennent le 12 novembre 2021 avec « Porgy and Bess » (Trebim Music/L’Autre Distribution), un album qui rend hommage à l’oeuvre de George Gershwin. Le chanteur David Linx est invité sur un des treize titres de l’opus.

Reprendre cet opéra de Broadway constitue en soi un véritable challenge car il a déjà été immortalisé par de nombreux autres musiciens.ne.s de jazz. Au final, les trois complices ont réussi la prouesse de s’affranchir de tous les poncifs et de se réapproprier avec brio « Porgy and Bess » dont ils livrent une version très personnelle.

Équilibre parfait entre les trois instruments, jeu fluide et toucher de velours du piano, finesse de la contrebasse, délicatesse subtile des balais.

« Porgy and Bess », entre douce rêverie et swing somptueux.

« L’âme des poètes »

visuel de l'album L'âme des poêtes de Guillaume de Chassy, Ultimes "Coups de coeur"A l’intersection du jazz et du classique, avec des incursions sur les chemins de la chanson, Guillaume de Chassy refuse les étiquettes et multiplie les collaborations.

Sorti le 26 novembre 2021, « L’âme des poètes » (NoMadMusic/Pias) marque sa rencontre avec Élise Caron (voix). Avec elle et ses fidèles compagnons de route, Thomas Savy (clarinette) et Arnault Cuisinier (contrebasse), il rend hommage à l’art d’écrire de belles mélodies.

Trénet, Schubert, Evans, Misraki, Prokofiev et Frisell font partie de ceux qui, sans nul doute, ont reçu cette grâce poétique restituée à merveille par le jeu de piano sobre et pur de Guillaume de Chassy.

Plages instrumentales et mélodies chantées alternent. On se laisse émouvoir par la magie et la grâce de ces superbes mélodies qui ont traversé le fil du temps.

« L’âme des poètes », une poésie musicale mélancolique et délicate.

La production musicale de 2021 a réservé de belles surprises. On attend avec impatience les évènements musicaux de 2022 et l’on se réjouit par avance.

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

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En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !

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2021 Jazz sous le sapin#4… Christmas Celebration & First Noël

2021 Jazz sous le sapin#4… Christmas Celebration & First Noël

Amazing Keystone Big Band & Ibrahim Maalouf

​En cette fin d’année 2021, deux albums de jazz possèdent les atouts requis pour faire régner la magie des chansons de Noël tout au long de la soirée du 24 décembre et de la journée du 25. « Christmas Celebration » du Amazing Keystone Big Band avec 12 célèbres Christmas songs et « First Noël » d’Ibrahim Maalouf qui reprend les plus grands classiques de Noël auxquels le trompettiste ajoute trois compositions inédites. Du jazz pour célèbrer une véritable « ode à Noël » !

En cette fin d’année 2021, The Amazing Keystone Big Band et les voix de Célia Kameni et de Pablo Campos font swinguer les petits souliers déposés au pied du sapin. De son côté, Ibrahim Maalouf fait le choix de célébrer Noël avec un album très personnel où la sonorité de sa trompette se pare d’une d’une grande pureté.

« Christmas Celebration » et « First Noël », deux albums de jazz aux esthétiques fort différentes célèbrent les chansons de Noël. Parmi les quarante titres que proposent les disques, seulement trois chants de Noël sont communs  aux deux disques. A chacun ses préférences… rien n’oblige à choisir l’un ou l’autre opus. Il est en effet tentant d’écouter et d’offrir les deux.

« Christmas Celebration »

Sorti le 12 novembre 2021, « Christmas Celebration » propose une large palette de styles musicaux sur 12 arrangements originaux des plus beaux chants de Noël. Pour l’occasion, The Amazing Keystone Big Band a sorti de sa hotte quelques-uns des plus beaux et célèbres Christmas songs.

Au fil des 12 pistes de l’album, les voix de Célia Kameni et de Pablo Campos s’expriment aux côté des dix-sept instrumentistes de l’orchestre consacré meilleur groupe aux Victoires du Jazz 2018, Vincent Labarre, Thierry Seneau, Félicien Bouchot et David Enhco aux trompettes, Aloïs Benoit, Loïc Bachevillier, Sylvain Thomas et Bastien Ballaz aux trombones, Pierre Desassis, Kenny Jeanney, Eric Prost, Jon Boutellier, Fred Couderc et Ghyslain Regard aux saxophones, sans oublier la rythmique composée de Thibaut François (guitare), Fred Nardin (piano), Patrick Maradan (contrebasse) et Romain Sarron (batterie).

pour Noël visuel de l'album Christmas Celebration de The Amazing Keystone Big BandDans la plus pure tradition des grands orchestres de l’ère Swing des années 30/40, The Amazing Keystone Big Band inscrit son propos dans l’esthétique des comédies américaines et des albums enregistrés avec un big band par Ella Fitzgerald, « Ella Wishes You A swinging Christmas » (Verve) en 1960 et Diana Krall, « Christmas Songs » (Verve) en 2005. Avec éclat et énergie, l’orchestre accompagne les voix de Célia Kameni et de Pablo Campos.

En ouverture Let it Snow ! fait entendre la voix cajoleuse de Pablo Campos qui va restituer ensuite les paroles chargées d’humour de la chanson ‘Zat you Santa Claus ? Sur Frosty the Snowman le chanteur incarne un Père Noël que la fonte des neiges oblige à revenir chaque année. Relayée par les courts sol du trombone, de l’alto et les accords percutants des cuivres, sa voix de crooner bluesy se fait séductrice sur Far Away Christmas Blue. Il use de charme et d’humour sur la chanson de Bessie Smith, At The Christmas Ball, évocatrice des débuts du jazz à la Nouvelle-Orléans.

De son côté, Célia Kameni captive l’oreille de sa voix de mezzo voilée et sensuelle sur la mélodie de Christmas Song où elle évoque quelque peu Billie Holiday. On se laisse séduire par son chant aux accents soul sur la composition de John Legend, No Place Like Home dans lequel le pianiste Fred Nardin prend un court solo au Fender Rhodes. Avec emphase, la chanteuse invite au recueillement sur It Came Upon the Midnight Clear, un cantique traditionnel qui permet d’apprécier une improvisation ciselée du pianiste et un solo incisif de la trompette de David Enhco. De son timbre frais et quasi juvénile, Célia Kameni swingue avec souplesse sur un morceau immortalisé par Ella Fitzgerald, Santa Claus Got Stuck In My Chimney où le ténor de Jon Boutellier prend une improvisation virile.

Calinée par les spirales de notes du ténor d’Eric Prost, elle change encore de registre. Avec délicatesse et en français, elle chuchote le chant traditionnel Douce Nuit alors que le solo percussif de batterie de Romain Sarron conclut la mélodie superbement orchestrée par le big band. L’album se termine par l’incontournable Jingle Bells qui réunit les deux vocalistes. Un superbe arrangement et des riffs exubérants évoquent l’orchestre de Count Basie. On se régale de la joute explosive des saxophones et d’un solo fort efficace de la contrebasse de Patrick Maradan.

The Amazing Keystone Big Band, Célia Kaméni et Pablo Campos entraînent les 12 titres de l’album « Christmas Celebration » sur la piste de danse. Un album festif qui chante Noël avec une sage retenue… vive le vent et joyeux Noël !

« First Noël »

Sur « First Noël » sorti le 05 novembre 2022 sous le label Mi’ster, Ibrahim Maalouf réinterprète 25 des plus grands classiques de Noël auxquels s’ajoutent trois titres inédits composés par le trompettiste. Pour l’occasion, il s’est entouré de trois fidèles amis et collaborateurs, le guitariste François Delporte, le pianiste Frank Woeste et de huit choristes dirigées par la cheffe de choeur Sofi Jeannin.

pour Noël visuel de l'album First Noël d'Ibrahim MaaloufTrompette, guitare et piano ont été captés en 2021 aux Studios Babel (Montreuil, France) par Vincent Joinville et Oscar Ferran alors que les chœurs ont été enregistrés à l’Église Saint-Julien-Le-Pauvre (Paris, France) par Oscar Ferran. Cette église, la plus vieille de Paris représente un lieu important pour le trompettiste. En effet, son père y a été sacristain dans les années 60, le musicien s’y est fiancé puis marié et c’est là qu’ont été célébrées les obsèques de sa grand-mère Odette et sa tante Hind.

Un lieu riche en symboles pour le musicien qui a souhaité « inscrire dans le temps [s]a version de ces grands classiques de Noël, à la fois en leur donnant une dimension moins enfantine et plus musicale, plus spirituelle aussi, mais tout en préservant leur nécessaire et subtile fragilité de musiques pour enfants ou de grands classiques mondialement connus et chantés. »
Ibrahim a souhaité que « First Noël » soit « un album pour tous les âges ». Il l’a réalisé pour son tout jeune fils Nael pour qui le Noël 2021 sera son tout premier Noël, ainsi que pour sa grand-mère Odette décédée cette année à l’âge de 99 ans. Un siècle les séparait, « un siècle de Noëls qui traversent le temps, les tempêtes, les guerres, les cataclysmes, mais un siècle de mélodies magnifiques et inoubliables qui embellissent nos vies depuis notre plus jeune âge »

Ibrahim Maalouf a conçu « First Noël » comme un album sans paroles où sa trompette chante littéralement. Sur cet album point de voix de crooner ni d’arrangements hollywoodiens. Sobrement jouée par les instruments et portée par la musique des voix, la mélodie occupe la place essentielle

Si Holly Jolly Christmas, Jingle Bell, Let it Snow et Santa Claus is coming to town respirent la joie, les deux versions de l’Ave Maria, celui de Gounod et celui de Schubert sont porteurs d’une douce mélancolie nimbée de spiritualité. Généreuse et brillante, la sonorité de la trompette évoque celle de Maurice André. Elle chante et baigne l’oreille dans une atmosphère angélique sur Silent Night et teinte de féérie la version planante de What a Wonderful World.

Magiques et délicats, Petit Papa Noël et Mon Beau Sapin devraient faire briller des paillettes dans les yeux des petits enfants et générer de belles émotions dans le coeur des plus grands.

Qu’importent la langue et la culture de celles et ceux qui écoutent les 28 titres de l’album, Ibrahim Maalouf et les musiques apaisantes de « First Noël » invitent au rêve et s’adressent à tous, petits ou grands, d’ici ou d’ailleurs.

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

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2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

Lyrisme et élégance

Le pianiste Murat Öztürk revient au trio piano-contrebasse-batterie, sur l’album « Aïna ». Enregistré avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Franck Agulhon, l’opus propose dix compositions originales du leader. Avec élégance et lyrisme son jeu ne manque pas d’énergie et les mélodies captivent l’oreille.

Après deux albums enregistrés chez Laborie Jazz, « Crossing My Bridge » et « Dün », le pianiste compositeur et arrangeur Murat Öztürk présente « Aïna » (Mözarts/Musea Records). Enregistré en avril 2021 au studio Downtown, à Strasbourg, l’opus est sorti le 03 décembre 2022.

« Aïna » permet d’apprécier le jeu raffiné du pianiste dont l’écriture révèle la sensibilité harmonique et le goût pour les mélodies captivantes et sophistiquées. Son phrasé délicat fait alterner minimalisme et lyrisme avec des ruptures de rythmes opérées en souplesse. Soutenu par une rythmique inspirée, Murat Öztürk fait respirer la musique.

Murat Öztürk

Né en Lorraine d’un père turc et d’une mère italienne, Murat Öztürk s’est immergé dans une culture européenne très large. C’est d’abord en autodidacte que Murat Öztürk étudie le piano. Son éclectisme culturel a favorisé la diversification de ses expériences (rock, salsa, composition de « jingles », pubs radio). A 19 ans, il découvre le jazz au détour des disques de Bill Evans, Oscar Peterson, Keith Jarrett …

Après un premier disque avec le saxophoniste Laurent Gianez, « Back Home » et ses premiers concerts dans les clubs de jazz, il ressent le besoin d’approfondir cette musique et suit des cours d’un an à la Bill Evans Piano Academy de Paris où il rencontre Bernard Maury, Michel Petrucciani ou encore Clare Fisher.

Il obtient le premier prix du concours musical de France dans la catégorie « Piano Jazz Solo » en janvier 2001 et est finaliste du premier « Concours du jeune compositeur de musique de film de Lunéville sur plus de quarante-cinq concurrents, en février de la même année. En 2002, il sort un premier album en trio « Soyle » où il présente ses propres compositions. Il auto-produit ensuite « Candies » (2005) sur son propre Label Hemiola Music.

En 2008, il reçoit le prix de la « Meilleure musique originale » par l’Union Méditerranéenne de Cinéma et Vidéo pour le film « La Promesse » réalisé par Jacques Roure.

Il faut attendre la rencontre avec le Label Laborie Jazz pour que l’artiste soit plus visible dans le monde du jazz avec la sortie de « Crossing My Bridge » (2009) gravé en quartet avec Gautier Laurent (contrebasse), Oliver Strauch (batterie), Jean Pascal Boffo (guitare) puis « Dün » (2014) enregistré avec Vincent Mondy (clarinette), Murad Ferhad Yegül (flûte neÿ), Sébastien Farge (accordéon), Bruno Schorp (contrebasse) et Zohar Fresco (percussions).

En 2021, Murat Öztürk choisit la formule du classique trio piano-contrebasse-batterie pour enregistrer « Aïna » avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Franck Agulhon.

« Aïna »

Avec sensibilité et émotion, Murat Öztürk livre dix petites histoires. Ses compositions génèrent des climats crépusculaires, sereins et intimes. Son toucher délicat brosse des ambiances parfois mélancoliques parfois romantiques. Les notes du piano paraissent suspendues et convoquent parfois le fantôme de Satie.

visuel de l'album Aïna de Murat ÖztürkSur le titre d’ouverture, Spirales, le toucher subtil du pianiste combine une attaque incisive à un swing délicat et un éventail harmonique qui dotent ce morceau d’une atmosphère nocturne envoutante. Le jeu du leader est porté par une magistrale section rythmique.

A l’écoute de Travelling, on se laisse captiver par l’audace et la magie de trois atmosphères rythmiques qui se succèdent avec bonheur. Sur Intérieur Nuit, le trio ouvre les portes d’un voyage intérieur riche en émotions.

Sur le dernier titre du répertoire, le silence s’invite au cœur du trio. L’archet de la contrebasse et le piano étirent la mélodie de Call and Response par des effleurements comme des caresses ponctuées par les roulements raffinés des mailloches.

« Aïna », un disque à glisser sous le sapin de Noël pour tous ceux qui aiment le jazz… et pour les autres aussi !

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

« Split Feelings » & « Explorers »

​Riche en surprises, l’année 2021 a permis de se régaler de la musique d’artistes déjà reconnus et d’autres plus récemment révélés. « Jazz sous le sapin#2 » met en avant deux albums qui interpellent par leur singularité. « Split Feelings » du Sébastien Joulie Group et « Explorers » d’Alexis Valet. Ils allient modernité et tradition et contribuent à diversifier les couleurs du jazz. A découvrir sans tarder et à partager largement.

A la fois ancrés dans la tradition et inscrits dans le jazz d’aujourd’hui, « Split Feelings » (Fresh Sound New Talent/Socadisc) & « Explorer » (jazz&people/PIAS) se distinguent par leur écriture très personnelle et par la force de leur propos. A la tête de son quintet, le guitariste Sébastien Joulie confirme la qualité de son jazz énergique et inventif. En trio, le vibraphoniste Alexis Valet invite deux pointures du jazz international et avec eux propose un jazz lumineux et inventif.

Un autre point commun relie les deux albums qui incluent une composition de Wayne Shorter à leur répertoire.

« Split Feelings »

Après « Green Waves » (2014) puis « Résilience » (2017), deux albums parus chez Fresh Sound New Talent, le guitariste, compositeur, arrangeur, Sébastien Joulie a sorti « Split Feelings », son troisième opus sous label barcelonais de Jordi Pujol. L’album enregistré par le Sebastien Joulie Group en octobre 2020 aux Studios de l’Hacienda (Château de Sainte Colombe) est sorti le 10 octobre 2021.2021 Jazz sous le sapin#2 Visuel de l'album Split Feelings de Sébastien Joulie

Aux côtés du guitariste leader, se retrouve le trio déjà présent sur « Resilience » avec Stephan Moutot (saxophones tenor & soprano), compagnon avec lequel il a étudié à la New School University de New York (devenue la School of Jazz and Contemporary Music) et l’énergique rythmique constituée de François-Régis Gallix (contrebasse) et Charles Clayette (batterie). Au piano et fender Rhodes, exit Pierre de Bethman, bienvenue à Étienne Déconfin.

Sébastien Joulie a composé quatre titres de l’album où chaque note semble avoir sa place et prendre tout son sens. Il a par ailleurs conçu les arrangements des autres morceaux. Ces derniers font des escales sur le littoral du jazz de Wayne Shorter, Dance Cadaverous, sur les rivages classiques de compositeur d’hier et d’aujourd’hui, Claude Debussy, Danseuses de Delphes/Épilogue et Leo Brouwer, Étude IV, avec pour finir un crochet du côté du rock de Jimmy Hendrix, Fire.

Tout au long des plages on demeure saisi par l’aisance des solistes qui exposent les thèmes avec fluidité, par leur cohésion harmonique et les improvisations de haut vol du saxophoniste, du pianiste et du guitariste qui contribuent à donner une dimension organique au jazz du Sébastien Joulie Group.

Sébastien Joulie se signale par un jeu de guitare dont la structure allie énergie et précision. Son phrasé limpide, sensible et subtil révèle un mélodiste raffiné, dans la lignée d’un Jim Hall pour la sensibilité ou d’un Peter Bernstein pour la fraicheur et la spontanéité. Le jeu fluide et groovy du guitariste s’écoule avec naturel et n’accable pas l’écoute par l’utilisation exubérante de patterns ou des plans trop prévisibles, Danseuses de Delphes/Épilogue… ça coule de source. Ses solos séduisent par leur éloquence singulière, Split Feelings, I Know the One.

Sur Cold P, le jeu inspiré et effervescent du pianiste Étienne Déconfin dessine des envolées débordantes de swing qui stimulent l’attention. Plus loin, le piano génère sérénité et lyrisme au fil de I Know the One. Alors que la section rythmique pulse à plein régime sur le thème hendrixien Fire, on est conquis par l’improvisation funky du Fender-Rhodes. Saxophoniste ténor à la sonorité puissante, Stephan Moutot se fait lyrique et ses improvisations saisissantes de liberté sonnent avec force sur Flack out où il s’exprime avec vivacité voire même avec frénésie. Son jeu développe une énergie sans violence et sa sonorité percutante sait se parer de souplesse. Il se fait mélancolique et charmeur sur Split Feelings. Au soprano, son jeu alerte sur I Know the One devient harmonieux et se pare de langueur sur Danseuses de Delphes/Épilogue. Très symbiotique, la section rythmique laisse percevoir une force tranquille dont l’énergie stimule les solistes et les poussent à se dépasser.

D’un bout à l’autre de « Split Feelings », la musique du Sébastien Joulie Group se pare d’audace et d’inventivité. Huit plages où modernité, musicalité, énergie et audace coexistent avec bonheur.

Pour écouter Sébastien Joulie Group, rendez-vous à 20h30 le dimanche 19 décembre 2021  à Saoû au restaurant « L’Oiseau sur sa branche » dans le cadre des soirées « Lune pleine de jazz ».

« Explorers »

2021 Jazz sous le sapin#2 visuel de l'album Explorers du vibraphoniste Alexis ValletAlexis Valet fait revenir le vibraphone sur le devant de la scène. Entouré du contrebassiste Lucca Fattorini et du batteur Antoine Paganotti, le vibraphoniste et compositeur propose son deuxième disque, « Explorers » (jazz&people/PIAS).

A son projet il a associé deux pointures du jazz européen, le pianiste Bojan Z natif de Belgrade et le saxophoniste altiste néerlandais Ben van Gelde.

Enregistré les 16 et 17 janvier 2021 au Studio Libretto en région parisienne par Erwan Boulay, l’album est sorti le 05 novembre 2021.

A la tête de son trio et avec ses invités, Alexis Valet explore les territoires d’un jazz contemporain captivant et inspiré où mélodies soignées et chatoyantes harmonies se côtoient dans un environnement rythmique inventif. Sans céder à la facilité, il propose un jazz lumineux dont la beauté des arrangements, la variété des formats et la richesse des interactions accrochent l’oreille.

Si Alexis Valet se révèle être un vibraphoniste inventif, brillant, original et sensible, il est aussi un compositeur prometteur. Il a en effet a écrit huit des onze titres de l’album. Riches et complexes, ses compositions poussent les improvisateurs à explorer des combinaisons harmoniques inédites et à proposer des variations infinies. Trois autres thèmes complètent le répertoire, Dixie’s Dilemma de Warne Marsh, Fall de Wayne Shorter et Dr. Jackle de Jackie McLean.

Quatre morceaux captés en trio, Casual Polyglot, Plaza de la Alfalfa, Dixie’s Dilemma et Voyagers I permettent de capter la magie et la cohérence du trio vibraphone-contrebasse-batterie.

Sur L’Île aux fleurs, pianiste et vibraphoniste déploient un jeu dense et éclatant. Le contraste entre le jeu percussif de la main gauche du pianiste et la grande fluidité de sa main droite apporte une sorte de dramatisation à Fall, la composition de Wayne Shorter.

Gravés en quintet, Explorers et Hats and Cards éblouissent par la qualité des interactions établies entre le pianiste et l’altiste qui s’expriment en parfaite osmose. Ancré dans la tradition du jazz, le saxophone alto de Ben van Gelder brille par son lyrisme, son énergie mais aussi par sa grâce évocatrice de la sonorité de Paul Desmond et de l’exigence du phrasé de Lee Konitz.

Tout au long de l’album « Explorer », le jeu du vibraphoniste Alexis Valet éblouit par son énergie lumineuse. Elle flotte au-dessus d’arrangements luxuriants qui installent des ambiances musicales aux nuances multiples.

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

En 2025, l’Auditorium de Lyon a 50 ans et pour fêter cet anniversaire, l’institution annonce une programmation 2024/2025 alléchante, avec pas moins de 170 concerts. Du côté du Jazz et des Musiques actuelles se profilent d’intenses moments musicaux avec Bernard Lavilliers, Thibault Cauvin & -M-, Crosscurrents Trio, Souad Massi, Dominique A, Bethmann/Legnini/Trotignon/Bojan Z, Brad Mehldau, Samara Joy, Anouar Brahem Quartet. De quoi réjouir le public !

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2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

« Zyriab 6.7 » & « Le Souffle des Cordes »

« Jazz sous le sapin#1 » présente deux albums qui invitent au voyage. « Zyriab 6.7 » de Juan Carmona retrace celui du musicien et poète Zyriab alors que « Le Souffle des Cordes » de Renaud Garcia-Fons navigue entre Orient et Occident. Retour à la tradition pour le guitariste et escapade au cœur de traditions différentes pour le contrebassiste. L’occasion pour l’oreille de découvrir de superbes paysages musicaux.

En cette fin d’année 2021, les six cordes de la guitare flamenca de Juan Carmona et les cinq cordes de la contrebasse de Renaud Garcia-Fons invitent au dépaysement. Avec « Zyriab 6.7 », le guitariste propose un périple musical où son flamenco suit les traces du poète et musicien Zyriab. À la tête d’un octet de cordes, le contrebassiste parcourt les traditions de la grande méditerranée sur « Le Souffle des Cordes ».

« Zyriab 6.7 »

Sur « Zyriab 6.7 » (Nomad Kultur/L’Autre Distribution) sorti le 12 novembre 2021, le guitariste Juan Carmona retrace le voyage du musicien et poète Zyriab considéré comme l’inventeur de la musique arabo-andalouse et des noubat. Celui qui a ajouté la cinquième corde sur le oud fut aussi astronome et géographe au XIème siècle. Il a parcouru 6.743 kilomètres de Bagdad à Cordoue, avec des escales tout au long de la méditerranée, d’oasis en caravansérails. Chacun des onze titres de « Zyriab 6.7 » est l’occasion pour le guitariste d’inviter un.e artiste emblématique des pays où Zyriab a fait escale, Ibrahim Maalouf (Liban), Wissam Joubran (Palestine), Naseer Shamma (Irak), Duquende, Dorantes et El Pele (Espagne), Ptit Moh et Youba Adjrad (Algérie), Rachid Zeroual (Maroc) et Bijan Chemirani (Iran).

« Zyriab 6.7 » marque pour le guitariste, un retour à la tradition flamenca. Juan Carmona a en effet consacré 5 ans de travail pour réaliser son douzième album. Il s’est beaucoup investi comme compositeur puisque, hormis le titre de Rachid Taha, Mundo Ideal - Ya Araih Ouine Amsafer Tr, les dix autres pièces sont de sa plume. Autour de lui, le guitariste, par ailleurs directeur artistique du festival » Les Nuits Flamencas d’Aubagne », a réuni les voix de Piculabe et Ana Polanco, le piano de Smail Benhouhou, la flûte de Rachid Zeroual, les percussions flamencas de Ana Carrasco et Isidro et les percussions orientales de Youcef Grim.

On aurait pu s’attendre à découvrir des ambiances aussi différentes que celles des musiques des pays traversés mais à l’écoute de « Zyriab 6.7 », il n’en est rien. L’album restitue les vibrations musicales d’un univers homogène, comme si Juan Carmona avait gommé les frontières des pays et fédéré, fusionné leurs cultures respectives, opérant ainsi un syncrétisme entre les traditions pour créer une musique multiculturelle.

De Llave de tu corazon se dégage un enthousiasme collectif. Si le chant profond de El Pele confine presque au tragique, le jeu de Juan Carmona est imprégné du duende, le spleen du Flamenco alors qu’une espérance joyeuse émane des Istanbul Strings. Certes la virtuosité du guitariste est éblouissante d’un bout à l’autre de l’album mais son jeu est aussi porteur d’une sensibilité à fleur de peau et d’une profonde force spirituelle. Cette dernière se trouve renforcée par le chant presque religieux de Duquende qui célèbre la liturgie flamenca sur Agua Dorada, soutenu par le style enflammé et virtuose de la guitare et les envolées flamboyantes de la trompette.

Au fil des onze titres de « Zyriab 6.7 » le flamenco résonne sous ses meilleurs atours, interprété par les artistes virtuoses et sensibles réunis autour de Juan Carmona. Une odyssée musicale qui célèbre la philosophie du voyage et la modernité du flamenco communes à Zyriab et Carmona. Solea, buleria, seguiriya, guajira, rhumba catalane… palmas, claquettes, castagnettes, cajon, percussions… voix et guitares, oud, flûte, trompette et piano… un régal musical à savourer sans réserve.

« Le Souffle des Cordes »

Sur « Le Souffle des Cordes » (E-motiv/L’Autre Distribution), sorti le 12 novembre 2021, Renaud Garcia-Fons va plus loin dans la rencontre des instruments classiques et traditionnels. Sans se départir de sa virtuosité habituelle ni de sa sensibilité, le contrebassiste unit les musiques des continents. Dans un projet « crossover » où se mêlent composition et improvisation, le leader réunit des instruments à cordes issus de différentes régions du monde. Autour de lui se retrouvent le musicien turc Derya Türkan (kemençe), le joueur albanais Serkan Halili (kanoun), le guitariste Kiko Ruiz (guitare flamenca) et un quatuor à cordes constitué de membres de l’orchestre philharmonique de Radio France, Florent Brannens (violon), Amandine Ley (violon), Aurélia Souvignet-Kowalski (alto), Nicolas Saint-Yves (violoncelle).

Intrépide explorateur des musiques du monde, Renaud Garcia-Fons manifeste une fois de plus son intérêt vis à vis des traditions musicales qui fondent le socle de son univers singulier. Composé par le contrebassiste, le répertoire de l’album est issu d’une véritable démarche d’écriture, qui respecte l’authenticité du jeu, du style et la culture de ces instruments de traditions différentes.

Si Derya Turkan et Serkan Halili représentent les musiques ottomanes et moyen-orientales, Kiko Ruiz et sa guitare flamenca instillent le lyrisme du flamenco et la ferveur de ses rythmes. Le quatuor à cordes structure l’ensemble du répertoire et apporte la rigueur de la musique de chambre. Les différents modes de jeu et les sonorités multiples de la contrebasse à cinq cordes de Renaud Garcia-Fons opèrent le trait d’union entre les différents univers, entre musique écrite et musique improvisée.

Chacune des douze compositions conte une histoire et entraîne l’oreille dans un monde imaginaire où la musique circule entre les cultures d’hier et aujourd’hui. « Le Souffle des Cordes » invite à découvrir les espaces musicaux virevoltants de Animame ! et Mamamouchi. L’album propose aussi de s’immerger dans les ambiances méditatives de Prélude du Souffle des Cordes, dans les atmosphères poétiques subtiles du titre Le Souffle des Cordes et convie à se réjouir à l’écoute de joyeux rythmes dansants comme Rock my Strings et Le Bal des Haftans.

« Le Souffle des Cordes » célèbre le partage et l’échange entre des instruments issus de différentes cultures dont l’album abolit les frontières. Dans une parfaite alchimie, se succèdent les climats musicaux. De l’Extrême Orient à l’Afrique en passant par l’Espagne se croisent ambiances baroques, musiques ottomanes, flamenco, échos chambristes et jazz. Comme le fait observer le contrebassiste Henri Texier sur le livret de l’album, la musique de Renaud Garcia-Fons pulse d’un « swing intense » sans omettre de concilier musicalité, virtuosité, sensibilité et énergie. L’opus a été récompensé du Grand Prix SACEM du Jazz.

Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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