Hervé Sellin – Claude Debussy-Jazz Impressions

Hervé Sellin – Claude Debussy-Jazz Impressions

Les couleurs d’un monde entre deux rives

En octobre 2017 Hervé Sellin a sorti deux opus de jazz renversants, le percutant hommage au saxophoniste Phil Woods « Always Too Soon » et le délicat « Passerelles ». Le 02 mars 2018 le pianiste publie « Claude Debussy-Jazz Impressions ». Il assume avec sensibilité sa position entre deux rivages musicaux, le jazz et le classique.

Après son « doublé gagnant » de 2017 avec les albums « Always Too Soon » avec un quartet jazz et « Passerelles » situé entre classique et jazz enregistré en quartet et quintet à deux pianos en compagnie de la pianiste classique Fanny Azzuro, le pianiste Hervé Sellin a sorti le 02 mars 2018 un opus intitulé « Debussy-Jazz Impressions ».

Il y a cent ans, le 25 mars 1918…

… le monde de la musique perd le pianiste, compositeur, critique musical et chef d’orchestre Claude Debussy. En son temps, la modernité de sa musique et les influences qui l’irriguent ont suscité autant d’admiration que d’incompréhension. Il a révolutionné la musique savante du 20ème siècle et aussi cette autre musique née au même siècle, le jazz. Il a en effet inspiré de nombreux artistes de jazz, de Bix Beiderbecke à Enrico Pieranunzi en passant par Duke Ellington… la liste est longue.

C’est aujourd’hui au tour du pianiste Hervé Sellin de présenter un projet autour de la musique de Claude Debussy à travers ses « Jazz Impressions » sorti le 02 mars 2018 chez Indésens.

A l’image de Debussy, et en toute modestie, me nourrissant des sons, des parfums, des rythmes et des mots, j’ai mêlé dans cet album mon inspiration et mon expérience de jazzman, fusionnant les éléments pour mieux les retrouver sous une identité nouvelle, reconstruites sous forme de « divagations » aux couleurs du jazz et de l’improvisation ». Hervé Sellin

De facto, l’histoire de ce projet autour de Debussy enregistré par Hervé Sellin s’inscrit tout à fait dans son parcours et de ce que l’on peut nommer sa double casquette. En effet, après des études de piano classique et un double prix de piano et musique de chambre au CNSMD de Paris, le pianiste a très vite été attiré par le jazz et sa liberté d’improvisation. Depuis 1993 il est d’ailleurs professeur au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (département Jazz et musiques improvisées et département de Formation à l’enseignement).

En 2012, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Debussy, il s’est lancé avec le pianiste classique Yves Henry, dans « Happy Birthday Mister Debussy ! », un projet transversal de relecture de l’œuvre de Claude Debussy (Prélude à l’après-midi d’un faune, Children’s corner, Suite Bergamasque, Préludes…) et de pièces issues de standards de jazz revisités «à la Debussy» (Gershwin, Ellington, Monk, D. Reinhardt).

Couverture de l'album d'Herve Sellin CLaude Debussy-Jazz ImpressionsEn 2018, Hervé Sellin poursuit son hommage musical et sort l’album « Debussy - Jazz Impression » enregistré en 2017. Le pianiste se ressaisit de la musique et malaxe les matières mélodiques et harmoniques. Pourtant le challenge est de taille pour l’artiste : faire vivre avec un seul piano et ses cordes frappées les riches ambiances et les couleurs souvent orchestrales des musiques de Debussy. Il y parvient et restitue les riches textures de l’écriture originelle.

En solo sur la plupart des pièces il est rejoint sur deux morceaux par le pianiste classique Yves Henry. Le répertoire propose des titres qui évoquent l’enfance, « Children’s Corner « avec The Little Shepherd (Le petit berger) et Doctor Gradus ad Parnassum (en duo) mais aussi The Little Negro dont il donne version fantaisiste.

Outre le superbe Clair de lune extrait de la « Suite Bergamesque », l’album compte aussi des pièces plus insaisissables, poétiques et évocatrices, La fille aux cheveux de Lin (Préludes), Reflets dans l’eau (Images), La plus que lente propice à de subtiles improvisations, Sarabande issue de la suite « Pour le Piano ».

Sans oublier le chef d’œuvre Prélude à l’après-midi d’un faune.

L’album se termine avec In a Mist, une pièce composée en 1927 par le trompettiste Bix Beiderbecke. Ce clin d’oeil met en évidence l’influence de la musique de Debussy sur un jazzman de la Nouvelle-Orléans. L’interprétation empreinte de nostalgie qu’en donne Hervé Sellin impressionne par ses couleurs qui s’abreuvent aux sources des deux mondes. Un jazz venu en droite ligne de l’univers debussyen perméable lui-même aux couleurs des musiques venues d’ailleurs.

Hervé Sellin alimente ses « Jazz Impressions » des esthétiques des deux mondes qui l’inspirent. Sa musique coule subtilement entre deux rives, entre le jazz et le musique de Claude Debussy. La liberté de l’un permet au pianiste de libérer l’émotion de l’autre.

Clin d’œil à Jacob Karlzon et « Open Waters »

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Jazz à Vienne 2018 – La programmation

Jazz à Vienne 2018 – La programmation

Un festival ouvert, métissé et transgénérationnel

Jazz à Vienne 2018 dévoile la programmation de sa 38ème édition. Du 28 juin au 13 juillet 2018, les quatre scènes de Vienne accueillent des musiques métissées dont le spectre s’élargit en direction d’un public rajeuni. Un festival transgénérationnel.

Jazz à Vienne 2018… le cœur du festival bat de 12h30 à la nuit sur les scènes de Cybèle Jazz à Vienne 2018 – La programmation. Les soirées du Théâtre Antique proposées dès 20h30 sont suivies des Afters ouverts en libre accès dès minuit au Club de Minuit et au Jazz Mix, sur la scène de l’historique Théâtre de Vienne.

Affiche du "Jazz à Vienne" 201816 jours, 4 scènes, 250 concerts, 1000 artistes

Toujours soucieux de proposer des musiciens inscrits dans l’histoire du jazz ou des stars d’aujourd’hui, Jazz à Vienne 2018 regarde aussi en direction de la nouvelle génération, qui profile le jazz de demain. Attentif aux musiques actuelles, le festival explore des territoires musicaux variés lors des soirées thématiques (Hip-hop, French Touch, Blues, Afrique, Brésil, Funk). Il fait un tour du côté du rock ou de la pop-folk, propose l’écrin rutilant d’un big-band à des vocalistes amoureux de Disney. La rituelle All Night Jazz termine la programmation au cours d’une soirée métissée en diable.

La grande famille du jazz

En première ligne ceux qu’annonce l’affiche du dessinateur Brüno, les trompettistesRoy Hargrove revient cette fois avec son quintet post hard-bop 12 juillet 2018. Ambrose Akinmusire se produit en quartet le 09 juillet 2018. On retrouve aussi des contrebassistes et bassistes. Le légendaire Ron Carter en trio le 05 juillet qui partage le plateau avec Avishai Cohen et son projet « 1970 ». Jazz à Vienne 2018 avec le bassiste Marcus MillerLe 03 juillet 2018 voit le retour à Vienne du charismatique Marcus Miller.

Le Lady Quartet et l’organiste Rhoda Scott vont faire entendre la force vive de leur groove ce même 03 juillet, avec en invité le batteur Bernard Purdie.

L’art vocal est représenté par deux noms déjà inscrits dans le ciel des stars, Gregory Porter va faire entendre le répertoire de « Nat King Cole and Me » avec l’ONL dirigé par le célèbre Vince Mendoza le 12 juillet 2018 et Melody Gardot présente le meilleur de « Live in Europe » le 29 juin 2018. Ce même jour, entourées par le rutilant Amazing Keystone Big Band, les voix de Hugh Coltman, China Moses, Sarah McKenzie et Myles Sanko vont faire vivre les thèmes de Disney comme sur les deux albums « Jazz Loves Disney » et « Jazz Loves Disney 2 ».Jazz à Vienne 2018 avec le projet "R+R=Now"

Outre ces représentants d’un jazz inscrit dans la grande tradition, Jazz à Vienne 2018 dédie la soirée du 04 juillet à la nouvelle génération du jazz avec Badbadnotgood, l’organiste Cory Henry et le projet R+R=Now qui réunit Robert Glasper, Christian Scott, Terrace Martin, Taylor McFerrin, Derrick Hodge & Justin Tyson.

Le 09 juillet 2018 le trompettiste Ibrahim Maalouf et la chanteuse Angélique Kidjo s’associent avec l’Orchestre des Pays de Savoie pour célébrer la reine de Saba avec leur projet « Queen of Sheba ».

Les soirées thématiques

A l’écoute des musiques actuelles, Jazz à Vienne 2018 propose une soirée Hip Hop le 07 juillet 2018 avec Tank and The Bangas venus de la Nouvelle-Orléans, le beatmaker Guts entouré de Tanya Morgan, Leeroy et Féfé du Saïan Supa Crew, et la reformation du duo mythique Black Star composé de Mos Def et Talib Kweli Green.

Pour la soirée French Touch du Jazz à Vienne 2018 avec le groupe mythique "Magma"11 juillet 2018, le festival invite le public à décoller avec le jazz cosmique de Thomas de Pourquery. Le même jour Jazz à Vienne accueille pour la première fois le batteur Christian Vander et son mythique groupe Magma, pour une date unique cet été. Des promesses d’émotions inédites.

La soirée Blues du 10 juillet 2018 propose un triple plateau avec Lucky Perterson qui débarque au Théâtre Antique dans un répertoire 100% blues, avec l’américain Marquise Knox et enfin Sugar Rayford au carrefour du rythm & blues, de la soul et du funk.

La soirée Afrique du 06 juillet 2018 réunit Mulatu Astatke, le père de l’éthio-jazz, Rokia Traore la diva de la musique malienne après son concert dessiné donné la veille dans la salle du Manège de Vienne et aussi Youssou Ndour et son  groupe fétiche, le légendaire Super Étoile de Dakar.

Jazz à Vienne 2018 avec Hermeto Pascoal & GrupoLa soirée Brésil du 08 juillet 2018 annonce le retour au Théâtre Antique d’un mythe de la musique brésilienne, le magicien ensorceleur Hermeto Pascoal avec son Grupo. Gilberto Gil est aussi de la fête avec Mayra Andrade, Chiara Civello, Mestrinho et Bem Gil pour présenter « Refavela 40 », en souvenir de son album paru il y a 40 ans.

Le 28 juin 2018, Jazz à Vienne 2018 ouvre avec la soirée Funk. Reformé après 18 ans d’absence, le groupe Malka Family débute la soirée suivi du groupe mythique des années 70, Earth Wind & Fire Experience emmené par le guitariste Al Mc Kay.

Soul, Pop, Folk & Rock

Le 30 juin 2018, place à un plateau féminin où se mêlent soul, pop, folk et blues avec Selah Sue en mode acoustique et Imany.

Le 02 juillet 2018 la guitare est à l’honneur avec Joshanne Shaw Taylor, jeune prodige du blues anglais et en tête d’affiche, Jeff Beck, l’un des plus grands guitaristes de rock.

Le 01 juillet 2018…

Jazz à Vienne 2018 déserte le Théâtre Antique pour les rues de Vienne. Le festival  propose une journée gratuite avec la célébration œcuménique, la répétition générale du défilé de  la Biennale de la danse emmené par la chorégraphe Carla Frison, le Brass band de Voiron, Fanfarai et l’after DJ par les 2 animateurs de Crock Radio.

All Night Jazz le 13 juillet 2018

Avec au menu des réjouissances, les ambassadeurs du Trip-Hop Morcheeba Band, le chanteur et oudiste Dhafer Youssef, Electro De luxe, désigné « groupe de l’année » aux dernières « Victoires du jazz », Sofiane Saidi & Mazalda et Gauthier Toux Trio, lauréat du Rézzo Focal Jazz à Vienne 2017.

Les grands-parents ont grandi à l’ombre des musiques de Ron Carter, Rhoda Scott, Magma, Hermeto Pascoal, Lucky Peterson, Earth Wind & Fire Experience ou Jeff Beck. Ces artistes ont irrigué les oreilles de leurs enfants, lesquels ont vibré avec Marcus Miller et Roy Hargrove. Les petits-enfants s’éclatent en écoutant Thomas de Pourquery, Christian Scott, Robert Glasper et les hip-hoppers. Sur les scènes de Jazz à Vienne 2018 plusieurs générations de musiciens s’expriment. Jazz à Vienne deviendra-il un festival intergénérationnel sur scène et dans la salle ? On gage que les amateurs des musiques d’hier et les tenants des arts musicaux d’aujourd’hui partagent des spectacles et ne demeurent pas cloisonnés dans leurs écoutes.

Rendez-vous sur le site de Jazz à Vienne

Pour en savoir plus sur toute la programmation, les scènes et les projets du festival.

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Clin d’œil à Lionel Suarez & Quarteto Gardel

Clin d’œil à Lionel Suarez & Quarteto Gardel

Entre milongas et ballades

Sur « Quarteto Gardel » l’accordéoniste Lionel Suarez réunit une formation originale. Point de violon, exit le piano et la guitare. Pourtant, loin des schémas habituels, trompette, violoncelle, percussions et accordéon restituent toute l’âme du tango. L’ombre du légendaire chanteur plane sur une musique aux éclats de tangueros.

Annoncé pour le 30 mars 2018, l’album « Quarteto Gardel » (Bretelles Prod/L’Autre Distribution) rassemble autour de l’accordéon de Lionel Suarez, la trompette d’Airelle Besson, le violoncelle de Vincent Segal et les percussions de Minino Garay couverture de l'album "Quarteto Gardel" de Lionel Suarezqui donne aussi de la voix sur un titre.

A part le percussionniste argentin né dans le pays du tango, les autres musiciens ne pratiquent pas cette musique dans leur contexte habituel. Leur personnalités musicales vont participer à colorer autrement la syntaxe de cette musique

Le projet de Lionel Suarez prend naissance en 2009 lorsque le festival « Jazz sur son 31 » lui propose une carte blanche pour quatre créations. Pour l’hommage à Carlos Gardel qu’il envisage, hormis l’accordéon si proche du bandonéon, le leader prend ses distances avec les instruments qui habitent d’ordinaire l’univers du tango.

Sur « Quarteto Gardel » exit le violon, la guitare et le piano souvent privilégiés dans l’univers du tango. Pas question non plus d’avoir recours à la voix pour honorer celle du chanteur légendaire qu’est Carlos Gardel même si l’argentin Minino Garay use avec bonheur de ses cordes vocales sur un titre. Par des arrangements raffinés, des rythmiques précises et des improvisations libres et inspirées, le tango retrouve ses couleurs, sa nostalgie et sa force brute.

Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas vraiment d’un hommage au sens strict du terme mais plutôt un clin d’oeil inspiré par l’univers de Carlos Gardel puisqu’on ne retrouve que trois morceaux du chanteur dont Silencio qui ouvre l’album de très belle manière.

Chorinho par Toninho, Air elle, Désert, les compositions originales de Lionel Suarez, Vincent Segal et Airelle Besson portent leur empreinte. Pourtant s’ils restituent leurs influences ils regardent aussi du côté du tango dont ils empruntent la rythmique syncopée, les accents nostalgiques ou le mystère subtil. La valse lente d’Emmanuel Chabrier, Feuillet d’album, surprend par son tempo ralenti et son atmosphère romantique mais termine en délicatesse cet album sensible.

Loin de l’esthétique du tango de Gardel, Speaking Tango interpelle et marque l’album de son empreinte singulière. Les paroles écrites par Minino Garay et sa mère sont insérées dans la partition écrite par Lionel Suarez. On retrouve intactes dans ce slam la fougue et la gouaille du charismatique percussionniste argentin.

Entre milongas et ballades, « Quarteto Gardel » allume des accents de mélancolie en écho à l’univers de Carlos Gardel.

Un rendez-vous à ne pas rater pour écouter les quatre complices de « Quarteto Gardel » : le 14 avril 2018 à 21h au New Morning à Paris… et d’autres dates encore à découvrir sur le site de Lionel Suarez.
Clin d’œil à Jacob Karlzon et « Open Waters »

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Yves Rousseau signe « murmures »

Yves Rousseau signe « murmures »

 Une « poémusique » intime et délicate

A la tête d’un quintet inédit, Yves Rousseau présente « murmures ». Inspiré par les textes de François Cheng, le contrebassiste signe les musiques de ce projet singulier. Une délicate mais intense intimité relie poésie et musique.

Contrebassiste et compositeur engagé depuis longtemps dans la création de projets forts diversifiés, Yves Rousseau a déjà manifesté de l’intérêt pour la poésie. On se souvient du projet « Poète, vos papiers » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) gravé en 2007. A la tête de son quartet le leader confiait alors les mots de Léo Ferré à Claudia Solal et Jeanne Added. Un certain 26 août 2010, le fantôme du poète a plané au-dessus de la scène du Théâtre de Cluny.

couverture de l'album "murmures" par Yves Rousseau 5tetEn 2016, Yves Rousseau crée un nouveau quintet et se penche cette fois sur les mots du poète, romancier et essayiste François Cheng. Avec quatre artistes venus d’univers différents, il conçoit « murmures », un projet original et acoustique autour de textes poétiques de l’académicien.

Présenté en mai 2016 sur la scène du Triton, le projet « murmures » réunit Anne Le Goff (chant), Pierrick Hardy (guitare), Thomas Savy (clarinette basse), Keyvan Chemirani (percussions) et Yves Rousseau (contrebasse) sur des poèmes de François Cheng et des musiques originales du leader.

Enregistré aux studios La Buissonne à Pernes les Fontaines en juillet 2017 par le talentueux Gérard de Haro et mixé et mastérisé par le non moins valeureux Philippe Teissier du Cros, l’album « murmures » (Abalone/L’Autre Distribution) est attendu le 30 mars 2018.

Le mystère s’insinue entre les lignes musicales… les mots flottent en écho au silence

L’univers de « murmures » surprend et enchante. On perçoit les battements imperceptibles du temps qui s’écoule au fil d’éphémères instants poétiques et musicaux. Instruments et voix tissent une trame où s’inscrivent les mots de la poésie. Souffles mêlés de la voix et de la clarinette, chants entrelacés de la guitare et de la contrebasse, ponctuations des percussions sur la ligne du temps.

« murmures », douze plages comme autant de fragiles instants ponctués par le battement précis des doigts sur les percussions, les envols de la clarinette basse lyrique ou déchirante, le chant délicat de la guitare, la force pulsatile et harmonique de la contrebasse et les mots et sons portés par la voix. Une poémusique sensible et inspirée où s’entrelacent mots et musique.

Clin d’œil à Jacob Karlzon et « Open Waters »

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Ouriel Ellert de retour au Studio de l’Ermitage

Ouriel Ellert de retour au Studio de l’Ermitage

Le trio Nowhere invite Olivier Ker Ourio

Moins d’un an après la sortie de l’album, « On My Way », le bassiste Ouriel Ellert revient. Après une courte tournée, le trio Nowhere est annoncé le 28 mars 2018 au Studio de l’Ermitage avec un répertoire renouvelé et en invité… l’harmoniciste Olivier Ker Ourio. La perspective agréable de retrouver la palette colorée du trio.

Juin 2017 - « On My Way »

Le 02 juin 2017, après trois années d’existence, le trio Nowhere piloté par Ouriel Ellert (basse électrique) sort son premier opus, « On My Way » chez Klarthe Records. Avec ses complices, le batteur Martin Wangermée et le guitariste Anthony Jambon, le bassiste propose une musique ouverte sur les différents univers qui ont balisé son parcours.

Du jazz au groove, avec des échappées libres du côté de l’Afrique et des musiques latines sans oublier un soupçon de pop et de rock assagi.

Si le parcours du bassiste Ouriel Ellert est un peu atypique, sa musique s’inscrit tout à fait dans l’air du temps. Charpentier avant de devenir Couverture de l'album "On my Way" du groupe Nowhere du bassiste Ouriel Ellertbassiste le jeune musicien a conservé le goût du bois et des forêts de son enfance qui ressurgissent à travers la chaude rondeur des notes que chante sa basse électrique.

Sur « On My Way », ballades ou titres au rythme enlevé, les compositions d’Ouriel Ellert portent en elles les influences musicales qui ont imprégné son parcours.

Sensible à la mélodie, le leader n’en est pas moins bassiste et donc ancré dans l’assise rythmique de la musique qu’il assure avec le soutien solide du batteur. Le contraste frappe d’ailleurs entre cette puissante section rythmique et le chant aérien de la guitare.

Dans ce sympathique power trio, la basse se fait véloce, profonde et ronde, joue d’effets électriques, brode des chorus mélodieux ou organiques et assume un groove intense. La guitare regarde vers le ciel avec un rien de poésie alors que la batterie tellurique ancre la musique dans la terre.

28 mars 2018 - Nowhere au Studio de l’Ermitage

Soucieux de se ressourcer, le trio Nowhere du bassiste Ouriel Ellert continue à faire évoluer sa musique.

Ouriel Ellert en oncert au Studio de l'Ermitage le 28 mars 2018Il revient le 28 mars 2018 pour un concert au Studio de l’Ermitage avec un double plateau. La chanteuse, flutiste et percussionniste Cynthia Abraham ouvre la soirée seule en scène avec sa musique vivante et joyeuse.

A l’occasion de ce concert au Studio de l’Ermitage qui marque la fin d’une courte tournée du groupe, le trio Nowhere réserve de belles surprises au public.

En effet le groupe va interpréter des versions revisitées de titres déjà enregistrés et présenter de nouvelles compositions, comme les titres avancés d’un nouveau répertoire en gestation avec, qui sait (?), un nouvel album en perspective.

En seconde partie de soirée, Cynthia Abraham va rejoindre le trio Nowhere sur deux titres. Non contente de s’adjoindre la voix de la chanteuse, le trio invite Olivier Ker Ourio et son harmonica. Ouriel Ellert a déjà eu l’occasion de jouer avec ce mélodiste hors pair qui va intervenir sur trois morceaux dont une nouvelle composition.

Rendez-vous le 28 mars au Studio de l’Ermitage pour une soirée musicale savoureuse avec Ouriel Ellert et le trio Nowhere qui invitent l’harmoniciste Olivier Ker Ourio. Les poétiques et chaleureuses envolées de son harmonica vont enrichir les climats musicaux colorés du trio Nowhere.

Clin d’œil à Jacob Karlzon et « Open Waters »

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