Ensemble Minisym annonce la sortie de « New Sound »

Ensemble Minisym annonce la sortie de « New Sound »

Un pont entre Moondog et le XXIème siècle

Ensemble Minisym annonce la sortie de l’album « New Sound » pour le 08 décembre 2017. Ce projet original, porté par Amaury Cornut, revisite la musique de Moondog. Cet évènement projette au XXIème siècle l’œuvre de Louis Thomas Hardin alias Moondog.

Couverture de l'album "NewSound" par l'Ensemble MinisymAprès quatre années de travail et un an d’attente, l’album « New Sound » (Les Disques Bongo Joe/L’Autre Distribution) parait le 08 décembre 2017 après une campagne de financement participatif réussie qui couvre les frais de studio, de mixage, de mastering et la conception graphique des visuels de pochette.

Sur les quatorze plages de « New Sound », l’Ensemble Minisym revisite la musique du compositeur américain Louis Thomas Hardin aka Moondog (1916-1999) qui a aussi été surnommé le « Viking de la 6ème avenue », surnom qui date de l’époque où le compositeur vivait dans les rues de New-York. .

Ensemble instrumental pour cordes et percussions l’Ensemble Minisym réunit Charles-Henry Beneteau à la theorbe et aux guitares, Hélène Checco au violon, Amaury Cornut sur dragon’s teeth, harmonium et grosse caisse, Alexis Degrenier à la vielle à roue et aux percussions, Benjamin Jarry au violoncelle et Gwenola Morin à l’alto.

A l’aide de cet instrumentarium singulier qui réunit violon, violoncelle, guitare/théorbe, organetto médiéval, harmonium indien, vielle à roue et percussions, les six musiciens de l’Ensemble Minisym profilent leur vision de la musique de Moondog. Le programme « New Sound » de l’Ensemble Minisym suit le fil de l’album « New sound of an old instrument » de 1979 où Moondog interprète à l’orgue des pièces composées à l’époque où il vivait dans les rues de New-York mais aussi d’autres morceaux écrits lors de son séjour en Europe.

Cet Ensemble Minisym a vu le jour au printemps 2013 à Nantes à l’initiative d’Amaury Cornut, spécialiste français de Moondog, L’ensemble joue les partitions écrites par Moondog et choisit de porter le nom d’un des premiers quatuors à cordes de Louis Thomas Hardin, intitulé Miniature Symphony, MiniSym.

On a déjà évoqué le compositeur Moondog, Amaury Cornut et l’Ensemble Minisym à l’occasion de la soirée du 11 juin 2016 des Nuits de Fourvière. Ce soir-là, la création « Moondog » proposée en hommage au compositeur fut pour le public lyonnais l’occasion de vivre une soirée Moondog singulière et fort réussie. Sur ces deux chroniques on peut retrouver des éléments concernant Moondog, Amaury Cornut, l’Ensemble Minisym et le concert mais pour en savoir plus sur Louis Thomas Hardin la consultation du site français, Moondog le Viking de la 5ème avenue, tenu par Amaury Cornut est incontournable, il constitue une mine absolue sur le compositeur et sa musique tout autant que la lecture de « Moondog », ouvrage écrit par le jeune exégète et publié aux éditions le Mot et le Reste. Cette biographie augmentée d’une discographie de Moondog est absolument passionnante.

« New Sound » propose quatorze pièces de Moondog. Huit d’entre elles sont présentes sur l’album « A New Sound of An Instrument » enregistré en 1979.

Oasis et Single Foot, composés à New-York ouvrent « New-Sound », tout comme ils le faisaient sur l’album de Moondog. On retrouve aussi les pièces Bug On A Floating Leaf, Sand Lily, Frost Flower ainsi que Barn Dance, Log In B et Elf Dance caractéristique du talent de mélodiste de Moondog, trois thèmes composés par Moondog en Europe. L’Ensemble Minisym interprète trois pièces inédites jusqu’à cet album. En effet, Logrundr in A, Groun in D minor et Marche funèbre (Vercingétorix) n’ont jamais été jouées ni même enregistrées par Moondog.

Sur « New Sound » la musique de Moondog interprétée par l’Ensemble Minisym projette dans le XXIème siècle l’écriture contrapunctique de Moondog, ses mélodies reprises en canon, la polyrythmie complexe de ses pièces et la modernité visionnaire de sa conception musicale. Ni vraiment savante ni vraiment populaire, « New Sound » procure la sérénité, incite à la bienveillance et ouvre sur un univers minimaliste où préexistent simplicité et modernité.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Clin d’œil à Fred Pallem & « Cartoons »

Clin d’œil à Fred Pallem & « Cartoons »

Un Sacre du Tympan drôlement animé

Sur l’album « Cartoons », Fred Pallem & le Sacre du Tympan s’attaquent aux génériques des dessins animés auxquels ils consacrent leur dernier projet. La musique joyeuse et peaufinée donne un coup de jeune aux thèmes et ravit les oreilles. Un remède contre la morosité !

Après les BO des films blaxploitation des seventies Fred Pallem & Le Sacre du Tympan s’amusent comme des petits fous avec les génériques des dessins animés et des films d’animation sur l’album Couverture de l'album "Cartoons" de Fred Pallem & Le Sacre du Printemps« Cartoons » (Train Fantôme / L’Autre Distribution) sorti le 10 novembre 2017.

Comme à leur habitude, si les musiciens ne se prennent pas au sérieux ils n’en travaillent pas moins avec très grand sérieux. Avec finesse et humour, ils détournent les caractères des personnages pour les inscrire au cœur des musiques qui restituent vraiment l’ambiance des dessins animés d’origine.

Sur « Cartoons » le Sacre du Tympan réunit un tentet avec Jeremie Piazza (batterie), Fred Pallem (basse/guitare), Fred Escoffier (synthés), Guillaume Lantonnet (percussions), Sylvain Bardiau (trompette), Izidor Leitinger (trompette), Fred Gastard (saxophones), Mathias Mahler (trombone), Lionel Segui (tuba/trombone) et Joce Mienniel (flûtes/saxophone). Les prouesses des musiciens du big band donnent envie de revoir les dessins animés de ces héros qu’on avait presqu’oubliés.

Pêchu en diable, « Cartoons » stimule et insuffle de la vigueur, donne envie de sautiller, de faire des farces, de rigoler en mangeant des bonbons devant la télé. On retrouve une âme d’enfant et on se prend à siffler les airs lorsque l’album a cessé de tourner. On file même chercher la Game Boy rangée au fond d’un tiroir.

Avec maestria Fred Pallem & Le Sacre du Tympan parviennent à transformer les thèmes les plus ringards en des musiques rayonnantes d’énergie. A vrai dire on n’était pas fan de l’Inspecteur Gadget ni de Bob l’éponge mais la version proposée du thème d’Inspecteur Gadget et Spongebob Squarepants valent le détour.

L’album ouvre avec La Danse Macabre, musique d’une des « Silly Symphonies », un de ces courts métrages d’animation en noir et blanc de Walt Disney sortis en 1929. On entend défiler au pas cadencé des squelettes qui embouchent des trompettes bouchées. Ils n’en finissent pas de mener la danse finalement pas si macabre que ça.

« Cartoons » fait un second clin d’oeil au monde de Walt Dysney.  Un tendre échange entre une flûte et un saxophone baryton anime Je voudrais être un bonhomme de neige du dessin animé « La Reine des Neiges ».

Les morceaux se suivent en cascade. On perçoit le jaune des notes qui sortent du saxophone baryton qu’embouche Homer sur The Simpsons. Scooby Doo surmonte sa peur et bidouille les synthés pour affronter la section de cuivres et la batterie volubile alors qu’Inspecteur Gadget joue avec des synthés pétomanes.

On avait des souvenirs plus toniques de Dragon Ball Z que console un trombone nostalgique alors que Bob l’éponge dirige une fanfare plutôt humide sur Spongebob Squarepants. La musique du célèbre jeu vidéo Super Mario Bros va rallier les suffrages de tous les trentenaires qui ont grandi avec ce jeu. L’album se termine avec un Goldorak digne des meilleures SF.

De tout le répertoire on a une préférence pour le thème de Spiderman qui est propulsé de building en building par la guitare et la section de cuivres.

« Cartoons », un joyeux divertissement à partager largement mais attention… les enfants risquent de se réapproprier l’album sans même demander la permission. Merci à Fred Pallem et au Sacre du Tympan pour les dix titres de « Cartoons » qui offrent une cure de rajeunissement et d’allégresse.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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« Our Point of View » par le Blue Note All Stars

« Our Point of View » par le Blue Note All Stars

Pure prouesse, six leaders élaborent un discours collectif

Enregistré par Blue Note All Stars, un groupe de six leaders du jazz actuel, propose « Our Point of View » avec onze titres d’un vigoureux jazz contemporain. Le discours collectif ne manque ni de mordant ni de souplesse.

BLUE NOTE ALL STARS avec Ambrose Akinmusire, Robert Glasper, Marcus Strickland, Lionel Loueke, Kendrick Scott, Derrick Hodge © Universal

Couverture de l'album Our Point of View" du Blue Note All StarsConstitué en 2014, le Blue Note All-Stars été créé pour célébrer le 75ème anniversaire du légendaire label Blue Note Records où tant de musiciens devenus ensuite des icônes du jazz ont enregistré un de leurs premiers albums comme le firent Thelonious Monk, Herbie Hancock, Wayne Shorter, Freddie Hubbard et Joe Henderson.

Déjà engagés chez Blue Note où leurs propositions musicales enrichissent le catalogue du label, six prodiges de l’avant-garde du jazz américain font entendre leur conception de l’esprit Blue Note version XXIème siècle sur « Our Point of View » (Blue Note/Universal) sorti le 06 octobre 2017.

Blue Note All Stars réunit Robert Glasper aux claviers et à la réalisation, Ambrose Akinmusire  à la trompette, Lionel Loueke à la guitare, Derrick Hodge aux  basse et contrebasse, Kendrick Scott à la batterie et Marcus Strickland au saxophone ténor.

Chacun oublie son ego. Les six visionnaires fédèrent leur créativité et leur expression. Le collectif fonctionne de la meilleure manière et il en résulte une musique enthousiasmante tout à fait représentative de l’esprit Blue Note.

Sur « Our Point of View » les six musiciens du Blue Note All Stars explorent collectivement le nouvel horizon du jazz et donnent à écouter une musique qui renouvelle les codes tout en demeurant respectueuse de la tradition. Le discours musical s’inscrit dans la continuation mais se profilent dans une perspective de modernité innovante.

Robert Glasper exprime ainsi le contexte dans lequel ces six musiciens travaillent ensemble : « Nous aimons tous l’histoire de la musique. Nous sommes tous amoureux de l’histoire du jazz, mais aucun de nous n’est tiré en arrière par l’histoire du jazz. Nous fabriquons notre propre histoire ici et maintenant.”  Il rajoute aussi que Blue Note All Stars “(C’)est un groupe d’esprits ouverts, des musiciens talentueux qui sont ensemble pour l’amour de la musique. Ils ne peuvent apporter que de bonnes choses”.

On se rallie à ces propos face au très réussi « Our Point of View ». Onze titres. Quatre vingt-dix minutes de musique. Des pièces originales signées par chacun des membres de l’orchestre et deux reprises de compositions de Wayne Shorter.

Une version de dix-huit minutes de Witch Hunt que Wayne Shorter avait gravé sur « Speak Evil » paru en 1965 chez Blue Note. Surprenant mais convainquant. La référence aux grandes années du label Blue Note est poussée plus loin puisque Wayne Shorter et son soprano se joignent aux six musiciens du Blue Note All Stars pour une version d’une autre de ses compositions, le thème Masqueleros. Le pianiste Herbie Hancock vient le retrouver. Deux compagnon musicaux devenus légendes de leur vivant.

La composition du batteur Kendrick Scott, Cycling Through Reality, insuffle un bel élan à l’album. Meanings, écrit par Marcus Strickland est l’occasion pour le saxophoniste de s’exprimer avec un lyrisme irrésistible. Sur sa propre composition, Henya, le trompettiste Ambrose Akinmusire installe un climat mystérieux avec la complicité de Derrick Hodge.

On succombe aux effets de guitare funky et à la rythmique afro-pop du très prenant Freedom Dance que signe Lionel Loueke. On ne résiste pas non plus à Message of Hope écrit par Derrick Hodge où le guitariste phrase avec flamme. L’écriture du bassiste donne vie à Second Light, un des thèmes les plus captivants de l’album.

Enregistré aux studios Capitol à Hollywood, « Our Point of View » est dédié à la mémoire du regretté président de Blue Note, Bruce Lundvall, qui a sorti le label Blue Note de son sommeil en 1984 et qui a signé Lionel Loueke, Robert Glasper et Ambrose Akinmusire. L’album ouvre d’ailleurs avec Bruce’s Vibe que Robert Glasper a composé et où l’on peut en entendre un extrait de discours de Lundvall. Le disque se referme avec Bruce, The Last Dinosaur, conçu par Ambrose Akinmusire comme un très court requiem.

Après Alfred Lion, le fondateur de Blue Note et Bruce Lundvall le continuateur on est en droit d’attendre que Don Was, qui a pris le contrôle de Blue Note en 2011, soit dans le même état d’esprit que ses prédécesseurs et conserve la singularité de ce label historique.

« Our Point of View », la musique collective de Blue Note All Stars. Six leaders unis pour pratiquer un jazz contemporain qui perpétue et renouvelle à la fois la tradition du jazz et celle du label Blue Note.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Clin d’œil à Alex Stuart & « Aftermath »

Clin d’œil à Alex Stuart & « Aftermath »

La musique et le monde en harmonie

Le guitariste australien Alex Stuart présente « Aftermath », son quatrième opus. En quintet, le leader propose un voyage musical contrasté en onze étapes. Ce carnet de route comble l’auditeur par la variété de ses textures.

Couverture de l'album "Aftermath" du guitariste Alex SytuartAprès « Waves » en 2005, « Around » en 2010 et « Place to be » en 2014, le 24 novembre 2017, le guitariste australien Alex Stuart sort « Aftermath » (Jazz Family/Socadisc), son quatrième album. Onze morceaux originaux composés et arrangés par le leader pour son quintet. Toutes les pièces sont inspirées de ses propres expériences de vie et de voyage, en Inde, en Asie et en Australie.

La splendide photo de couverture de l’album est à porter au crédit de Roger Stuart.

Entouré du trompettiste Arno de Casanove, du saxophoniste ténor Irving Acao, du bassiste Ouriel Ellert et du batteur et percussionniste Antoine Banville, le guitariste Alex Stuart voyage entre les deux mondes qui le passionnent. Sa vie de musicien à Paris et le style de vie auquel il aspire, en proximité avec la nature. C’est de son pays d’origine et de ses étendues sauvages, l’Australie que lui vient son amour de la nature.

« Aftermath », selon les plages, l’album résonne des énergiques vibrations des cités urbaines ou des échos d’espaces plus vastes qui résonnent de multiples traditions musicales unifiées. Réminiscences groovy venues d’Afrique, inflexions issues de l’Inde ou des Balkans, les musiques du monde s’invitent mais la pop n’est pas loin et le jazz flirte avec le rock.

Les onze compositions originales d’Alex Stuart se succèdent comme les étapes d’un voyage que pilote avec aisance le jeu fluide du guitariste. Le saxophone aux lignes puissantes et poignantes et les envols aériens et acérés de la trompette illuminent la texture dense que trame l’énergique section rythmique.

Home évoque des espaces à perte de vue. Les effluves latino-caribéens de Perfume River contrastent avec la tension de la rythmique et les lignes obsédantes que la guitare réitère au-dessus des chants inquiétants du saxophone et de la trompette sur Aftermath.

Après l’entêtant System Overload qui comme son nom l’indique n’est pas loin de faire disjoncter l’auditeur, advient Pluie Basque, le dernier titre de l’album, dont le climat indo-rafraîchissant laisse espérer la survenue d’un espoir salvateur qui effacera les séquelles de la démence du monde.

Alex Stuart a eu recours à un financement participatif pour une partie du projet (location du studio d’enregistrement, travail de l’ingénieur du son, mixage et mastering, coûts de communication). En cohérence avec ses idées, le guitariste a versé 10% des fonds récoltés à l’association OXFAM, (association loi 1901 reconnue d’intérêt général) engagée dans la lutte contre la pauvreté. Alex Stuart croit que la musique, ses mélodies, ses rythmes et ses harmonies peuvent contribuer à lutter contre les inégalités et alimenter l’espoir d’un « demain » plus radieux. Sa démarche va plus loin que les mots et vaut d’être saluée.

Sur « Aftermath » le guitariste communique son espoir de surmonter les séquelles qui affectent le monde actuel. Sa musique fait coexister les couleurs sombres d’aujourd’hui et celles plus lumineuses qu’offre la nature porteuse d’espérance. Une musique unificatrice.

 

Pour découvrir la musique de l’album « Aftermath » en live, rendez-vous le 23 janvier 2018 à Paris au New Morning à 20h30 avec Alex Stuart (guitare), Arno De Casanove (trompette), Irving Acao (saxophone ténor), Ouriel Ellert (basse) et Antoine Banville (batterie). La première partie de soirée est assurée par le pianiste Gregory Privat en solo.
Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

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Compagnie Imperial en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Compagnie Imperial en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Un feu d’artifice musical pour la fête des Lumières de Lyon

Du 06 au 09 décembre 2017, l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon accueille la Compagnie Impérial en résidence. Deux quartets et un sextet aux ambiances variées. Si Lyon honore la Fête des Lumières, l’Amphi fait encore plus fort en ouvrant sa scène au feu d’artifice musical de la Compagnie Impérial.

Ambiance soirée avec Imperial Orpheon

Imperial Orpheon © S.Armengol

La Compagnie Imperial est un collectif qui réunit des musiciens créateurs et improvisateurs parmi les plus actifs de la scène française. Au-delà des affinités qui les ont rassemblés à l’origine, les membres de cette compagnie se nourrissent de ce faire-ensemble qui leur permet de fédérer leurs inspirations et de rassembler leur énergie créatrice.

Du 06 au 09 décembre 2017, les musiciens de la Compagnie Imperial envahissent l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Leurs projets vont illuminer les gradins de l’Amphi de leurs feux d’artifice musicaux.

Improvisateurs émérites, les « impériaux » pratiquent une musique contemporaine. Ils puisent leur inspiration dans les mondes aussi divers que l’opéra, le jazz, le rock, les mélodies populaires et les musiques africaines et plus précisément mandingues. Ces influences multiples s’expriment au sein des cinq univers musicaux proposés par la Compagnie Impérial durant sa résidence de  à l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Lyon fête ses Lumières dans les rues. L’Amphi de l’Opéra fête le Jazz.

Le jeudi 07 décembre 2017 à 20h30 se produit Impérial Quartet qui réunit Gérald Chevillon (saxophones basse, ténor, soprano), Damien Sabatier (saxophones baryton, alto, sopranino), Antonin Leymarie (batterie) et Joachim Florent (basse électrique).

Comme sur « Grand Carnaval », le troisième opus d’Imperial Quartet sorti en 2016, la musique d’Imperial Quartet brille de mille éclats joyeux. Les musiciens malaxent la matière des sons pour en faire une musique généreuse et inventive, puissante et virtuose qui convoque la polyrythmie au cœur de la fête qu’ils animent.

Vendredi 08 décembre 2017 à 20h30, place à Impérial Orphéon où les saxophonistes Gérald Chevillon, Damien Sabatier et le batteur Antonin Leymarie sont rejoints cette fois par l’accordéoniste et chanteur lyrique Rémy Poulakis

Les musiciens de l'Imperial Orpheon

Impérial Orphéon © S. Armengol

Certes, l’univers musical change mais le dynamisme demeure. Cette formation atypique explose en effet  d’énergie. Les quatre musiciens poly-instrumentistes virtuoses, complices et survoltés embarquent le public dans une musique puissante, généreuse et inattendue qui se promène entre choros brésiliens, thèmes bulgares endiablés, transes gnawa, le tout enrobé de chants rossiniens, d’airs d’opéra revisités et de compositions originales !

Un vrai bal moderne et déjanté qui résonne comme une invitation à la danse.

Le samedi 09 décembre 2017 à 20h30, c’est à Impérial Pulsar qu’échoit l’honneur de se produire pour le dernier concert du soir de la résidence de la Compagnie Imperial.

Les musiciens de l’Impérial Quartet, Gérald Chevillon, Damien Sabatier, Antonin Leymarie et Joachim Florent accueillent deux musiciens africains en les personnes d’Ibrahim Diabaté (dundun, tamani, goni) et Oumarou Bambara (djembe, tamani, balafon).

Ils ont choisi l’emblème du pulsar, cette nébuleuse astronomique en expansion qui tourne sur elle-même à un rythme effréné et immuable, pour évoquer leur musique polyrythmique dont les cycles se superposent, tournent, et rayonnent ensemble. Les rythmes de la musique mandingue pluriséculaire habitent au cœur de l’expression du groupe. Ces musiciens aux origines diverses parviennent à élaborer un langage commun qui les fédèrent. Ambiance fascinante, festive et hypnotique.

Il convient aussi de repérer les deux séances d’Amphi-Midi proposés à 12h30 le mercredi 06 et le vendredi 08 décembre 2017.

Lors du premier rendez-vous du mercredi 06 décembre c’est l’occasion de découvrir le duo D&G qui réunit deux saxophonistes dignes héritiers du free jazz et de la musette, de Gus Viseur à Michel Portal. Les saxophones de Gérald Chevillon (basse, ténor, soprano) et ceux de Damien Sabatier (baryton, alto, sopranino) vont s’en donner à cœur joie et mêler leurs timbres.

La séance du vendredi 08 décembre 2017 intitulée, « After Science », voir se produire seul en scène le bassiste Joachim Florent. A la basse électrique il développe un récit dévoilant une diversité d’inspirations et de pratiques qui forcent l’admiration.

La Compagnie Impériale clôture de manière festive les résidences 2017 de l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon. On attend celles de 2018 pour que vibre encore le jazz entre les murs de cette salle accueillante.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

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Disparition de Jon Hendricks

Disparition de Jon Hendricks

Le jazz pleure un improvisateur de génie

Le talentueux chanteur et parolier, John Carl « Jon » Hendricks s’est éteint le 22 novembre 2017 à l’âge de 96 ans. Son départ laisse un grand vide dans le monde du jazz où il s’est imposé comme un des plus grands improvisateurs.

De Jon Hendricks on garde à jamais en mémoire son timbre rauque de ténor, la justesse de sa voix, sa diction parfaite, son sens aigu du rythme, son éternel sourire, son sens de l’humour et son charisme scénique.

S’il affichait sur scène une attitude apparemment désinvolte, Jon Hendricks s’est imposé comme un scateur impénitent dont les performances ont été et demeurent encore des références pour de nombreux chanteurs. Il en a influencé plus d’un parmi lesquels on peut citer Bobby Mc Ferrin, Al Jarreau, Mark Murphy, Kurt Elling et tant d’autres.

Fils de pasteur né à Newark (New Jersey) le 16 septembre 1921, Jon Hendricks s’est initié au chant par la pratique des spirituals et des hymnes avant de chanter à l’âge de 11 ans à la radio avec Art Tatum.

A la suite du chanteur Eddie Jefferson, il fut avec King Pleasure un des fondateurs du style « vocalese », qui consiste à mettre des paroles sur des solos d’instrumentistes et à les chanter ensuite. Jon Hendricks entretenait une relation de proximité avec les mots qui ont fait de lui un parolier émérite.

Dans les années 50 il fonde avec Dave Lambert et Annie Ross le trio Lambert, Hendricks et Ross qui interprète les standards du pianiste Count Basie sur leur premier album, « Sing a Song of Basie en 1958.

Ce trio devenu fameux fut un des premiers groupes vocaux à interpréter le style « vocalese » et fit des émules parmi lesquels on peut citer le groupe français des » Double-Six » et plus tard le groupe américain « Manhattan Transfer » pour lequel Jon Hendricks écrivit des textes. Le trio enregistre huit albums et obtient en 1961 un Grammy Award pour l’album « High Flying ».

Après la séparation du trio, Jon Hendricks entreprend en 1965 une carrière de soliste. Au fil des années il ne cesse de se produire sur scène. En 1980 il fonde le « Hendricks & Company » avec sa femme Judith et sa fille Michelle. Par ailleurs il travaille aussi pour la télévision, devient critique de jazz au « San Francisco Chronicle » et enseigne à l’université de Toledo à partir de 1980. Il s’est longtemps produit seul ou aux côtés de Michelle Hendricks à Paris, à Crest ou sur bien d’autres scènes françaises où il déclenchait toujours l’enthousiasme.

Parmi ses nombreux albums on écoute toujours avec un bonheur infini « Sing a Song for Basie » avec le trio Lambert, Hendricks et Ross mais aussi « Freddie Freeloader » (Denon Records) sorti en 1990 avec à ses côtés les chanteurs Al Jarreau et Bobby McFerrin mais aussi George Benson (guitare), le groupe vocal « Manhattan Transfer », Wynton Marsalis (trompette), Rufus Reid (basse), George Mraz (basse) et Jimmy Cobb (batterie).

On se régale aussi avec le peu connu « ¡Salud! João Gilberto » sorti en 1961 chez Reprise Records avec Buddy Colette (flûte), Pete Candoli (trompette), Milt Bernhart (trombone), Ray Sherman (orgue), Gildo Mahones (piano), George Tucker (basse) et Jimmie Smith (batterie). On note que les arrangements des cordes ont été écrits par Antonio Carlos Jobim.

Enfin on retrouve toujours avec plaisir l’album « Boppin’ at the Blue Note » enregistré live dans le fameux club et sorti en 1994 chez Telarc Records où Jon Hendricks chante avec Judith, Aria et Michelle Hendricks, Kevin Burke (chant), Wynton Marsalis (trompette), Al Grey (trombone), Benny Golson (saxophone ténor), Renato Chico (piano), Mark Elf (guitare), Ugonna Okegwo (basse) et Andy Watson (batterie).

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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« Open Doors », le nouvel album de Didier Lockwood

« Open Doors », le nouvel album de Didier Lockwood

L’archet magique ouvre les portes d’un ailleurs pluriel

Son nom en lettres d’or et douze titres sur « Open Doors », le nouvel album de Didier Lockwood enregistré en studio. L’archet du violoniste devient baguette magique et ouvre les portes de nouvelles terres à découvrir. A la tête du « All Star Quartet » le violoniste fait merveille.

COUverture de l'album "Open Doors de Didier Lockwood © Natacha Lockwood

Album « Open Doors ».- Couverture © Natacha Lockwood

Le temps a semblé long aux admirateurs du violoniste depuis « For Stéphane », hommage à Stéphane Grappelli, dernier album enregistré par Didier Lockwood sous son nom et en studio en 2008. Leur patience est récompensée puisque le 25 novembre 2017 sort « Open Doors » (AMES/OkeH/Sony), le nouvel album de Didier Lockwood.

Certes le violoniste est apparu sur plusieurs autres albums comme « Live at Montmartre » en 2010 avec le pianiste danois Niels Lan Doky et son trio, « Brothers » en 2013 avec son frère le pianiste Francis Lockwood et « Apesantar », un opus de jazz fusion paru en 2016 avec Benoît Sourisse, Philippe Balatier et André Charlier.

Dans son nouveau projet « Open Doors » le violoniste rend hommage au jazz et à ses sources d’inspiration, dans la diversité de leurs expressions. Sur son nouvel album de Didier Lockwood, le leader revient à la tête du « All Star Quartet » avec à ses côtés un trio de haut vol.

Le fougueux pianiste italien Antonio Farao, le solide bassiste américain installé en France Darryl Hall et le swinguant batteur niçois André Ceccarelli. Ces trois musiciens exceptionnels ont déjà travaillé et enregistré ensemble sur l’album d’Antonio Farao, « Domi », sorti en 2011 sous le label Cristal. Cela laisse augurer une belle entente et une forte cohésion du trio.

« Open Doors », un album promesse que Didier Lockwood propose pour « Apprendre à voir l’invisible, entendre les silences, atteindre un ailleurs, aiguiser nos sens, rêver éveillés et alors redécouvrir le monde, lavés de nos préjugés »

Le violoniste de jazz Didier Lockwood

Didier Lockwood - Photo © Joel Saget

Depuis plus de 40 ans, tel un violoniste tout terrain, Didier Lockwood a exploré de nombreux mondes musicaux. Le classique appris au Conservatoire et croisé fréquemment au long de sa longue carrière, le jazz-rock de Magma, l’héritage coltranien à travers le violon électrisé de Jean-Luc Ponty mais aussi le jazz pratiqué aux côtés d’Henri Texier, Didier Levallet ou François Jeanneau.

La rencontre décisive avec Stéphane Grappelli qui a lancé sa carrière et l’a fait fait « naître à lui-même ». Le superbe enregistrement avec David Liebman, Dave Holland et Peter Erskine sur l’album « New York Rendez-vous » de 1994 où Didier Lockwood pratique un jazz moderne et inspiré. Sans oublier les moments partagés avec les plus grands comme Miles Davis, Michel Petrucciani, Martial Solal, Richard Galliano, Philip Catherine, Christian Escoudé et bien d’autres encore.

Après toutes ses aventures musicales, Didier Lockwood est parvenu à échapper à toutes ses influences et à trouver sa propre trace loin du violon classique et de celui inscrit dans la tradition du quintet du Hot Club de France de Django Rheinhardt et Stéphane Grappelli. Il a élaboré son propre discours sur cet instrument marginal qu’est le violon dans le jazz. Il est devenu cet improvisateur performant mais soucieux de transmettre.

En effet, il y a 17 ans, il a créé le CMDL, Centre des Musiques Didier Lockwood, où il est encore très impliqué. Pour Didier Lockwood, l’enseignement développé doit permettre aux musiciens de s’exprimer en toute liberté, de transformer des « maladresses » en des « actes musicaux sublimés » et pour finir d’improviser c’est à dire, comme l’exprime de manière imagée le violoniste, de « composer sans gomme ».

Didier Lockwood et les musiciens du « All Star Quartet » transforment les douze plages de l’album « Open Doors » en une promenade musicale somptueuse et réjouissante. Avec une énergie inépuisable et une aisance déconcertante le violoniste s’amuse sur les tempi rapides, transforme les notes des ballades en perles d’émotion ou s’amuse sur des grilles bluesy ou modales. Le piano d’Antonio Farao fait alterner élégance et virtuosité. Maître du groove, le bassiste Darryl Hall soutient sans faillir le propos des solistes. Fin rythmicien, André Ceccarelli passe des balais aux baguettes sans perdre ce swing inusable qui lui appartient en propre.

Le violoniste de jazz Didier Lockwood

Didier Lockwood - Photo © Joel Saget

Le monde musical du nouvel album de Didier Lockwood fait alterner les climats comme des rappels de tous les mondes explorés. Outre les neuf pièces écrites par le violoniste, le répertoire compte deux compositions du pianiste et le superbe The One Shot Duet proposé par les deux solistes où affleure le monde de la musique contemporaine.

Le bien nommé Quark permet de prendre la mesure de la force qui lie les musiciens entre eux. On perçoit à son écoute comment les quatre particules élémentaires que représentent les musiciens, lient leurs énergies entre elles pour devenir un quartet inspiré qui développe ses improvisations à un rythme d’enfer.

Prise sur un tempo furieux, la composition du violoniste Blues Fourth permet aux musiciens d’explorer avec brio un univers hard-bop post coltranien sur une grille modale qui leur permet toutes les libertés. La somptueuse Little Bossa se balance avec élégance et permet à Darryl Hall de développer un chorus où l’on peut apprécier son souci de la juste note. Le bleu colore le nostalgique Now I really Got The Blues qui porte bien son nom.

Difficile de préférer The ballad of Pat & Robin composée par le violoniste à Ballad for Four écrite par Antonio Farao. Sur les deux morceaux, la virtuosité s’efface au profit de lignes mélodiques délicates où affleure une émotion aux tendres couleurs. La souplesse de la section rythmique contribue pour beaucoup à ces oasis de douceur.

Open Doors, le premier morceau de l’album, ouvre les portes de ce nouveau monde où Didier Lockwood évolue avec un plaisir évident et un talent qui n’a rien perdu de sa brillance.

Le projet « Open Doors » de Didier Lockwood va prendre la route dès la fin de l’année 2017. Il tarde d’écouter sur scène les quatre musiciens du « All Star Quartet ».

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Chronicles, le nouveau projet de David Linx

Chronicles, le nouveau projet de David Linx

Toujours évolutif, David Linx conserve son ADN musical

A la fois nouveau groupe et nouveau projet de David Linx, « Chronicles » témoigne du potentiel évolutif du chanteur. Soucieux de questionner sans cesse son art, David Linx renouvelle une fois de plus son propos musical mais au cœur du projet demeure son identité, avec ce qui a fait de lui un artiste incontournable dans le paysage du jazz, son ADN musical hors norme.

Le chanteur David Linx

David Linx © Amaury Voslion

Résultat d’un processus créatif mené depuis de long mois avec le compositeur et pianiste Armel Dupas, David Linx présente « Chronicles », une introspection musicale inspirée par le poème Inventory On Being 52 de James Baldwin, écrivain et poète américain dont David Linx fut très proche et qu’il considère comme un père spirituel.

La solidité, la souplesse, l’inventivité et la réactivité des musiciens avec lequel David Linx travaille devraient lui permettre de donner le meilleur de lui-même et de propulser avec force et nuances les textes auxquels il tient tant.

Dans l’équipe avec laquelle David Linx travaille, le guitariste Manu Codjia fait figure d’aîné, un aîné déjà très sollicité qui a largement fait ses preuves et enthousiasmé public et musiciens. Sa trajectoire musicale ferait pâlir d’envie plus d’un cador mais le guitariste se cache derrière une modestie qui n’a d’égale que son talent.

Les autres musiciens du groupe font partie de la jeune génération des jazzmen français qui montent. Le piano et les claviers sont tenus par Armel Dupas dont le récent projet « A Night Walk » mérite le détour. Le bassiste/contrebassiste Timothé Robert fait partie de la fine fleur du jazz français. On n’est guère surpris de retrouver derrière fûts et cymbales de sa batterie le très sollicité Arnaud Dolmen qui a récemment sorti un album magique, « Tonbé Lévé ».

En concert, « Chronicles », le nouveau projet de David Linx se présente comme une suite de nouvelles littéraires. « Chaque chanson raconte une bribe d’histoire, est le fruit d’une réflexion ou d’une réminiscence, (…) bouts de chemins, souvenirs ou évoque la construction d’une nouvelle attitude pour affronter le monde de demain, celui de nos enfants et de nos espoirs. »

Le souvenir du poème Inventory / on being 52 a sans doute inspiré David LInx qui parvient à l’âge qu’avait James Baldwin lorsqu’il a écrit le poème. Peut-être une démarche introspective portée sur sa vie engage-t-elle le chanteur à rechercher auprès et avec de jeunes musiciens, une nouvelle expression artistique qui lui permette de transmettre ses valeurs et de se projeter plus avant. D’autres aînés qu’il admire ont, avant lui, suivi une telle démarche, comme un certain Miles Davis.

David Linx a découvert le poème Inventory  / On Being 52 alors qu’il avait 19 ans. Écrit par James Baldwin à l’âge de 52 ans, ce poème restitue avec force la vision que l’écrivain porte sur sa vie. C’est avec lui que David Linx avait choisi ce poème pour figurer dans l’album « A Lover’s Question » (Label Bleu/Harmonia Mundi), un Couverture de l'album "A Lover's Question" (Label Bleu/Harmonia Mundi) avec James Baldwin et David Linxspoken word CD très important dans la discographie du chanteur. Il en a composé les musiques (sauf pour Precious Lord) principalement avec le regretté Pierre Van Dormael.

Enregistré entre septembre 1986 et septembre 1987 avec James Baldwin lui-même, « A Lover’s Question » est un chef d’œuvre très émouvant où l’on capte la force de la voix de l’écrivain américain qui dialogue avec David Linx. En réécoutant les trois plages de Inventory / On Being 52 où s’expriment Steve Coleman (saxophone alto), Slide Hampton (trombone), Jimmy Owens (trompette, fluegelhorn), Pierre Vaiana (saxophone ténor) et Diederick Wissels (piano), on saisit la puissance de l’écriture de Baldwin et l’on comprend pourquoi le sens des mots est essentiel pour David Linx.

On se propose d’entrer dans le monde « Chronicles » avec des vidéos proposées par David Linx et réalisées avec le soutien de la SPEDIDAM.

Après cette magnifique ballade, This Last Waltz, chantée par David Linx en duo avec Armel Dupas au piano…« une ode à la vie et au temps passé », on retrouve David Linx et l’ensemble du groupe qui interprètent Walkaway Dreams … où comment prendre son destin en mains dans un monde aux sombres couleurs où les puissants détiennent tous les pouvoirs.

Ces films permettent de percevoir la connivence qui existe entre les musiciens, leur écoute et leur réactivité créative, il n’empêche que rien ne remplace la perception scénique d’un concert.

Un premier rendez-vous se profile à l’occasion du festival « Jazz au fil de l’Oise ». David Linx et le groupe Chronicles se produisent en effet à Vauréal le samedi 25 novembre 2017 à 20h30 à « L’Antarès ».

Une seconde option est possible pour écouter et voir David Linx et Chronicles sur scène dès le début de l’année 2018 à Paris au Sunside les 02 et 03 janvier 2018 soit à 19h30, soit à 21h30. Belle idée pour débuter l’année en jazz !

En attendant de vivre la musique live, on se fait plaisir en visionnant le somptueux Boundary 113. Un chorus lumineux et stratosphérique de Manu Codjia propulse le scat souple et énergique de David Linx. Tous les éléments de l’identité musicale du chanteur réunis dans cette courte séquence. Sur tous les tempi le chanteur embrase les harmonies. On peut apprécier le son projeté avec énergie ou délicatesse, l’élégance des acrobaties vocales de son scat, la très large tessiture qui lui permet une maîtrise parfaite des graves, des aigus et des écarts périlleux posés avec précision et dans le respect parfait de la dimension rythmique. Un régal absolu !

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Visuel 2018 de Jazz à Vienne

Visuel 2018 de Jazz à Vienne

Affiche dévoilée et 3 noms déjà annoncés

Le 21 novembre 2017 est révélé le visuel 2018 de Jazz à Vienne. Dans le cadre d’un nouveau partenariat avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, c’est l’auteur de BD nantais Brüno qui conçoit la nouvelle affiche. Trois noms de la programmation 2018 sont dévoilés !

Affiche du Festivl Jazz à Vienne 2018Le 21 novembre 2017, Benjamin Tanguy présente le nouveau visuel 2018 de Jazz à Vienne. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat noué avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême qui s’est cette année adressé au dessinateur nantais Brüno.

Ce passionné de jazz et de « black music » a conçu une affiche de Jazz à Vienne 2018 à l’image de son univers, minimaliste et tonique.

Au passage on note aussi le nouveau logo réalisé par la graphiste Aude Perrier pour le festival Jazz à Vienne dont la 38ème édition va se dérouler du 28 juin au 13 juillet 2018.

Sur un chaleureux fond jaune la silhouette bleue d’un trompettiste stylé soul music, blacksploitation avec look et lunettes seventies. Il embouche une trompette bouchée et adopte une posture davisienne.  Le dessin laisse augurer une musique à la fois ancrée dans la tradition et tournée à la fois vers l’avenir. 

Le dialogue entre les deux arts, BD & JAZZ, se prolonge puisque le partenariat entre les deux festivals prévoit que chaque année soit organisé un » concert dessiné », une création mêlant musique et bande dessinée. De facto cela recouvre la rencontre live d’un dessinateur et d’un musicien, pour composer une œuvre hybride.

Pour la prochaine édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême du 26 au 29 janvier 2018 et pour la 38ème édition du festival Jazz à Vienne du 28 juin au 13 juillet 2018, le « concert dessiné » réunit Rokia Traoré et le dessinateur Rubén Pellejero.

Belle nouvelle pour les aficionados du festival Jazz à Vienne… trois noms de la programmation 2018 sont révélés cette année en avant-première.

La chanteuse malienne Rokia Traoré est annoncée au Théâtre Antique où elle vient pour le première fois avec son projet « Né So » (« Chez Soi « en bambara). Le conflit qui secoue le Mali depuis 2012 a inspiré la chanteuse toujours très ancrée dans les ambiances des musiques de l’Ouest africain qui lui sont chères.

Les amateurs de hip-hop, rhythm and blues et pop peuvent se réjouir avec la présence annoncée du groupe Morcheeba. Après s’être orientés vers un nouveau projet musical, Skye Edwards et Ross Godfrey, les membres fondateurs du groupe clament le grand retour de leur groupe. Ils seront à Jazz à Vienne en 2018.

On se réjouit par ailleurs de la venue d’un artiste habitué de la scène du Théâtre Antique, le chanteur Gregory Porter. Et pour comble de plaisir, le crooner présente le répertoire de son dernier album « Nat King Cole and Me » en très bonne compagnie puisqu’il aura à ses côtés l’Auditorium-Orchestre national de Lyon dirigé par Vince Mendoza. Trois stars sur scène !

Ces trois concerts seront mis en vente le 21 mars 2018 mais sont accessibles en exclusivité via les offres de Noël de Jazz à Vienne.

Jazz à Vienne#38 du 28 juin au 13 juillet 2018. Encore 7 mois à attendre pour les festivaliers. Le nouveau visuel fort inspiré et les trois concerts annoncés peuvent les faire patienter jusqu’au 20 mars 2018, date à laquelle le festival communiquera l’intégralité de la programmation.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

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Chemirani & Rhythm Alchemy – Opéra de Lyon

Chemirani & Rhythm Alchemy – Opéra de Lyon

Groove et jubilation rythmique

La venue de « Chemirani & Rhythm Alchemy » fait l’objet du deuxième concert de la saison 2017/18 de l’Amphi sur la scène de la Grande Salle de l’Opéra de Lyon. Le 16 décembre 2017, le père et les deux fils Chemirani entourés de cinq invités hors du commun présentent une création transculturelle où le rythme règne en maître.

Après la soirée du 20 octobre 2017 qui a présenté les splendides « Panoramas » de Daniel Humair, celle du 16 décembre 2017 a de quoi réjouir tous les amateurs de musique, sans distinction de style puisque la scène de la Grande Salle de l’Opéra de Lyon accueille les musiciens du projet « Chemirani & Rhythm Alchemy » aux accents universels.

Composé de Djamchid Chemirani et ses deux fils Keyvan et Bijan, le Trio Chemirani a créé sa propre langue qui résulte de la fusion de leurs trois frappes. Avec le trio, tout gravite autour du zarb, avec le daf qui introduit dans les percussions la rupture du timbre, les cordes pincées du saz joué par Bijan et les cordes frappées du santour dont joue Keyvan.

Dans le projet intitulé « Chemirani & Rhythm Alchemy », créé à Royaumont en 2013, Keyvan Chemirani (directeur artistique) élargit la grammaire rythmique du trio Chemirani aux syntaxes de l’Inde, avec les tablas et la kanjira de Prabhu Edouard, et du jazz et des musiques improvisées européennes avec la batterie de Stéphane Galland (Aka Moon).

Les musiciens de "Chemirani & The Rythm Alchemy" photographiés par Hostekind

« Chemirani & Rythm Alchemy » © Hostekind

L’invitation faite aux cordes du violoncelle de Vincent Segal et à celles de la lyre crétoise de Socratis Sinopoulos va au-delà de la dimension mélodique pour s’intéresser aux timbres et au micro-tonal.

Le souffle de Julien Stella rend présente la dimension humaine des percussions, beatbox, et la sonorité boisée de la clarinette basse. Comme Prabhu Edouard, Kayvan Chemirani formé aux percussions indiennes pratique aussi le konnokol, le rythme indien chanté.

A travers « Chemirani & Rhythm Alchemy », les huit musiciens inventent donc une nouvelle langue issue de leur travail collectif et du partage de cultures ancrées dans des traditions fortes. Baignée dans la tradition persane, la musique du trio Chemirani aux origines iraniennes, accueille et dialogue avec la musique ottomane et celle de la Grèce de Socratis Sinopoulos, avec les musiques de l’Inde de Prabhu Edouard, avec le jazz de Stéphane Galland et Vincent Segal et avec les musiques du monde d’aujourd’hui que représente Julien Stella.

La soirée du 16 décembre 2017 dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon propose un moment musical pourvoyeur de plaisir, de groove et de jubilation. En effet, la musique de « Chemirani & Rhythm Alchemy » dépasse largement la simple dimension percussive. Le groupe explore rythmes pairs et impairs et propose une polyrythmie chantante et chatoyante. Une musique qui fait alterner des pièces introspectives contemplatives propices à la méditation et des séquences festives quasiment explosives.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

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