Sculpteur de sons et profileur de mélodies
Le 20 octobre 2017, le pianiste Armel Dupas a publié l’album « A Night Walk » (Upriver Records/L’Autre Distribution). Du jazz électro acoustique avec le batteur Mathieu Penot et le bassiste Kenny Ruby. Projet singulier où le pianiste dévoile une autre facette de sa personnalité musicale.
Après son association avec le batteur Corentin Rio et le succès en 2013 de « WaterBabies », son projet électro-jazz-groove qui a été lauréat du Tremplin Rézzo Focal Jazz à Vienne et dont le premier album « Inner Island » (Naïve) a été un succès, le pianiste Armel Dupas a sorti en 2015 son album « Upriver » chez Jazz Village.
Deux ans après, Armel Dupas présente sous son propre label son nouveau projet personnel, « A Night Walk » où il choisit de s’exprimer en trio électro-acoustique avec le batteur Mathieu Penot et le bassiste Kenny Ruby qu’il a rencontré durant une tournée auprès de Sandra Nkaké en 2011/12. Au piano et claviers, le leader intervient au chant sur un titre. Ses deux complices ne se contentent pas d’assurer leurs parties sur leurs instruments respectifs, ils pilotent à ses côtés les synthétiseurs analogiques très présents sur l’album.
Outre ses projets personnels, Armel Dupas a participé en 2014 à l’album « Ripples » de la chanteuse suédoise Sofie Sörman. Le pianiste a par ailleurs intégré depuis mai 2014 le groupe du contrebassiste Henri Texier « Sky Dancers » où le pianiste fait merveille. Par ailleurs il a mis ses talents de compositeur au service de réalisateurs de cinéma (Arnaud Desplechin, Michel Gondry, Olivier Jahan, Christophe Honoré). Armel Dupas est aussi partie prenante du nouveau groupe de David Linx « Chronicles » que l’on ne saurait tarder d’évoquer.
« A Night Walk », un court métrage électroacoustique où le pianiste Armel Dupas déroule un scénario de huit titres enchaînés. Avec les trois musiciens on suit la marche d’un homme qui traverse la nuit. Le propos musical laisse affleurer le souci d’une recherche mélodique constante qui illumine les ténèbres nocturnes. Les textures varient et transposent en couleurs les ressentis et les émotions de l’homme.
« A Night Walk », piano acoustique caressant, clavier électrique plus acerbe, densité des nappes électroniques, lignes de basses réitératives, batterie pulsatile. Au gré du vent on traverse des paysages externes à moins que l’on ne plonge dans l’intériorité d’un individu en quête de lui-même. Tout se brouille, oasis de calme avec au loin des ondes échappées d’un monde où le rock progressif flirterait avec l’ambiant music.
Lauréat du dispositif d’accompagnement des jeunes musiciens, Jazz Migration #3, le trio d’Armel Dupas présente le répertoire de son album « Night Walk » le mardi 28 novembre 2017 à 20h à la Dynamo de Banlieues Bleues à Pantin. Quand l’actualité discographique est relayée sur les scènes, la musique éclate de bonheur ! A suivre plus largement l’actualité « concert » d’Armel Dupas.

Juan Carmona présente « Laberinto de Luz »
A l’occasion de ses 40 ans de carrière, le guitariste flamenco Juan Carmona présente un nouvel album, « Laberinto de Luz ». Il collabore avec des artistes prestigieux tels que Al Di Meola et une palette de voix féminines captivantes alliant chant gitan et scat. L’opus transporte l’oreille dans un labyrinthe de lumière où sensibilité et dynamisme s’accordent à merveille.

Claude Tchamitchian présente « Vortice »
Avec son nouvel album « Vortice », le contrebassiste et compositeur, Claude Tchamitchian invite à le suivre dans une grande valse foraine colorée. Un tourbillon musical vertigineux comme un cirque imaginaire avec ses manèges, ses chevaux, ses marionnettes, ses jongleurs. L’oreille plonge dans les souvenirs d’enfance du musicien, sur une route étoilée où se téléscopent joie et nostalgie

Matteo Pastorino présente « LightSide »
Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.