« Back to heaven – Led Zeppelin/Chapter Two »

« Back to heaven – Led Zeppelin/Chapter Two »

L’Orchestre Franck Tortiller sur les traces de Led Zep’

« Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two » (MCO/Socadisc - Believe) marque le retour de Franck Tortiller et de son Orchestre dans l’univers de Led Zeppelin. L’album ré-explore la musique de ce groupe mythique qui a fasciné le vibraphoniste, chef d’orchestre, compositeur et arrangeur. Les transpositions jazz du répertoire rock de Led Zep’ magnifient l’œuvre originale dont elle sait se démarquer. Accents orchestraux explosifs, cuivres énergiques, solos fougueux. Un opus brillant et captivant, moderne et élégant.

A la tête de son octet, Franck Tortiller donne avec « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two » une suite à « Close to Heaven » (2006), album enregistré lorsqu’il était à la tête de l’Orchestre National de Jazz (ONJ).

Couverture de l'album Back to Heaven - Led Zeppelin-chapter Two par l'Orchestre de Franck TorttillerA la tête de l’Orchestre Franck Tortiller, il explore de nouveau le legs de Led Zeppelin. Rien d’académique et la fraîcheur du neuf ! Ça joue, ça souffle, ça frappe, ça sonne, ça chante, ça bouscule, ça invente, ça crée !

Du Led Zep’ Jazz qui pourrait devenir un répertoire de référence dans l’histoire du jazz orchestral. Les sons débordent d’énergie et colorent de nouvelles nuances la musique de Led Zeppelin tout en respectant l’esprit des compositions originales. Rien d’académique, pas de conservatisme, juste (peut-être) un peu de nostalgie et surtout, surtout… de l’innovation.

Ainsi sur « Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two » (MCO/Socadisc-Believe) sorti le 11 mars 2022, Franck Tortiller propose neuf relectures, véritables déconstructions et recréations de titres de Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham. Aux thèmes issus de sept des neuf albums studio publiés entre 1969 et 1979 par Led Zeppelin, il ajoute sa composition Moby and Moby, inspirée par un titre du deuxième album du célèbre groupe.

Les superbes arrangements accordent une place essentielle à l’expression des cuivres. L’Orchestre Franck Tortiller transforme les hits rock en standards de jazz orchestral. Accents hip-hop et syncopes énergiques modernisent les hymnes du groupe légendaire sans les trahir. Groove et énergie cohabitent avec nostalgie et liberté sur « Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two ».

Franck Tortiller

De ses débuts à l’ONJ

Après des études de percussions classiques au Conservatoire de Dijon, puis au Conservatoire National Supérieur de Paris couronnées avec succès par l’obtention du Premier Prix de Percussion à l’unanimité, du Premier Prix d’Analyse musicale et du Certificat d’Aptitude en percussions, le natif de Bourgogne se dirige vers le jazz et remporte en 1989 le Premier Prix de soliste et le Premier Prix d’Orchestre à l’occasion du Concours National de Jazz de La Défense (Paris).

Il joue avec de nombreux musiciens internationaux de jazz de premier plan (Mike Manieri, Dave Samuels, Steve Swallow…) puis, dans les années 90, intègre le « Vienna Art Orchestra » de Mathias Rüegg avec qui il tourne et enregistre.

En 2005, Franck Tortiller est nommé Directeur de l’ONJ. Il compose, dirige et joue dans cet orchestre qui reçoit le Django d’Or du meilleur spectacle. Avec sa formation jazz, il donne plis de 200 concerts dont le programme est consacré à « Close to Heaven » et à la musique de Led Zeppelin dont il respecte l’esprit pop-rock des années 70.

Après l’ONJ

En 2008, à sa sortie de l’ONJ, son orchestre est conventionné par le Ministère de la Culture. Depuis, il partage sa carrière entre des activités de soliste, de compositeur et de leader de formations.

Soliste

Comme soliste, il est amené à se produire dans les plus grandes salles de concert comme soliste invité par de prestigieux orchestre tels le Basel Sinfonietta, l’Orchestre symphonique de Ulm, l’orchestre de Mannheim, l’orchestre PasdeLoup, l’Orchestre Provence Alpes Côtes d’Azur (à Cannes), l’Orchestre des Pays de Savoie (Annecy), l’Orchestre de Chambre d’Auvergne ou encore le Quatuor Debussy.

Compositeur

En tant que compositeur, il est sollicité et reçoit commandes d’écriture pour les percussions de Strasbourg, le quatuor Debussy, les big band de Luzern, de la Denver university, et du WAYJO de Perth en Australie. Durant trois années, Franck Tortiller est « artiste résident » du festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. S’ensuivront d’autres résidences dont celle de quatre ans à la Scène Nationale de Sceaux, Les Gémeaux.

Leader de formations Jazz

Franck Tortiller®Didier Ferry

Franck Tortiller®Didier Ferry

Chaque année (ou presque) voit la sortie d’un album avec son Orchestre ou en petite formation.

En 2012, paraît « Janis the pearl », un album consacré à la relecture du répertoire pop de la chanteuse. En 2014, il enregistre un album solo, « La leçon des Jours » et en 2015 sort le lyrique « Singing Fellows » avec le saxophoniste François Corneloup. En 2016, est publié l’album « Rhapsody in Paris », une œuvre orchestrale enregistrée en trio avec l’Orchestre Pasdeloup et crée à la Philharmonie de Paris.

Avec la jeune génération de musiciens de jazz, Franck Tortiller remonte son Orchestre avec lequel ils sort en 2018 un premier album « Collectiv » suivi en 2019 de « Shut up’n sing yer Zappa » dans lequel il renoue avec l’adaptation du répertoire des années 70. En parallèle, il consacre une création ambitieuse au poète Mahmoud Darwich, en collaboration avec Elias Sanbar qui sera créée à la Scène Nationale du Havre et reprise à la Philharmonie de Paris.

En 2020, retour à un album plus intimiste gravé en duo avec le guitariste Misja Fitzgerald-Michel, « Les heures propices » alors que 2021 marque la naissance de « Jazztronics X-Perience » une formation qui regroupe jeunes musicien.ne.s et musiciens expérimentés dans un programme qui allie le jazz à l’électronique.

2022 marque le retour de Franck Tortiller dans le monde musical de Led Zeppelin avec l’album « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two » (MCO/Socadisc - Believe).

« Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two »

En neuf albums seulement, Led Zeppelin a bouleversé le monde du rock. Cette période a fasciné Franck Tortiller, « tant par son énergie créatrice que sa propension a renverser les certitudes des sociétés d’après-guerre ».

« Inventer, créer, bousculer, penser la vie autrement et surtout l’écouter autrement, voici ce que Led Zeppelin nous a légué. Et nous revoilà, 15 ans après, a ré explorer cet univers fascinant, à se replonger dans ces sons, ces riffs, ces grooves, et surtout cette idée que la musique peut être libre, sans préjugé et sans dogme. Cet hommage à l’univers de Led Zeppelin ne se résume pas aux clins d’œil épars ou aux citations convenues. Nous allons nous immerger dans un son, une idée de musique qui peut être jouée aussi par des claviers, des cuivres, par des musiciens de jazz. Quoique jazz mais pas que… » Franck Tortiller

Tous signés par le leader, les arrangements magnifient les neufs titres originaux de Led Zep’ et la composition de Franck Tortiller, Moby and Moby. « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two » a été enregistré par Ludovic Lanen au studio Soult et mixé par Mohammad Sadeghin au studio Ludo.

Orchestre Franck Tortiller©Jacques Tamee

Orchestre Franck Tortiller©Jacques Tamee

Avec ses fidèles compagnons de route, Patrice Héral à la batterie, percussions, voix et électronic et Joël Chausse à la trompette, buggle, cornet à pistons et trompette piccolo, Franck Tortiller accueille dans son Orchestre des musicien.ne.s de la nouvelle génération, Maxime Berton aux saxophones ténor et soprano, Jérôme Arrighi à la basse et Matthieu Vial-Collet à la guitare et voix, avec laquelle il est associé depuis quelques années, Olga Amelchenko saxophones alto et soprano et Gabrielle Rachel Barbier-Hayward au trombone. Seul Patrice Héral a participé à l’enregistrement des deux albums « Close to Heaven » et de « Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two ».

De bout en bout des plages, l’alchimie entre les membres du groupe est parfaite.

Au fil des pistes

En ouverture de l’album, l’orchestre revisite Achilles Last Stand, la chanson de Jimmy Page et Robert Plan gravée sur l’album « Presence » (1976). Exposé par un orchestre aux sonorités rutilantes, le thème est développé sur un tempo rapide. Le solo aux allures funk du saxophone ténor est suivi d’un chorus incisif de l’alto auquel répond la trompette plus feutrée. Les onomatopées du scat de Patrice Héral déchirent la masse orchestrale et ouvrent l’espace à une envolée sauvage de la guitare saturée.

Après une introduction aérienne du vibraphone puis une exposition en fugue des soufflants sur Going to California, le chant sensible de Matthieu Vial-Collet expose le thème de la chanson parue sur « Led Zeppelin IV » (1971). Une pièce aux allures folk imprégnée d’une douce mélancolie qui flirte avec un romantisme un rien nostalgique. Citations et changements harmoniques bousculent et épicent le morceau.

Plus loin, au-dessus de la ligne de basse, l’alto déverses des glissandos et des sonorité atonales sur le début de Dazed And Confused, composition revendiquée par Jake Holmes puis repris par Jimmy Page. Après le solo rugissant de la basse, l’ambiance du morceau se fait psychédélique avec un deuxième mouvement où intervient la guitare incendiaire sur un battement presque hard rock. Un dialogue soprano/vibraphone boucle le titre avec délicatesse.

Sur The Battle of Evermore, paru en 1971 sur « Led Zeppelin IV », le soprano voltige sur un riff tenu par les percussions, la basse et le vibraphone. Le morceau plutôt folk dans sa version originale évolue ici vers une atmosphère aux accents orientaux. C’est ensuite le vibraphone qui expose avec délicatesse et limpidité le thème de All My Love enregistré sur l’album « In Through the Out Door » de Led Zeppelin sorti en 1979. Après un solo sans esbroufe du vibraphone, la trompette fait retentir une sonorité proche de celle des orchestres classiques. Cet hymne qui a bercé la jeunesse des années 80 déroule ensuite un déchaînement collectif de sonorités colorées pour se terminer en douceur.

Changement d’ambiance avec The Crunge paru à l’origine sur l’album « Houses of the Holy » (1973). L’orchestre adopte un style funk que James Brown n’aurait pas renié. Le solo de trombone varie entre douceur et force puis la guitare fougueuse enflamme l’atmosphère qui devient urbaine avec l’intervention de la voix aux accents hip-hop très syncopés de Patrice Héral.

Après 30 secondes d’introduction, le saxophone ténor livre un solo décoiffant d’énergie sur Nobody’s Fault but Mine enregistré par Led Zep’ sur « Presence » (1976). Le jeu hard-bop du saxophoniste fait entendre déflagrations et sonorités extravagantes sur une séquence jazz que développe la section rythmique menée avec brio par la batterie et la basse. Le vibraphone apaise le mouvement et le morceau termine dans une douce quiétude. La même sérénité habite Ten Years Gone sur lequel le vibraphone étincelle de notes étoilées soutenues par une basse attentive et une batterie assagie. Cette chanson parue en 1975 sur « Physical Graffiti » se pare de sonorités où alternent obscurité et clarté, ombre et lumière.

Après l’introduction incantatoire et orientale de Immigrant Song, l’Orchestre déconstruit avec superbe ce titre publié en 1970 sur le troisième album de Led Zeppelin. En résonance avec le temps présent, le titre permet d’apprécier de nouveau le scat de Patrice Héral. La richesse des arrangements propulse l’Orchestre vers de vertigineuses ascensions où le chant de la guitare évoque l’univers de Franck Zappa.

L’album se conclut avec Moby and Moby sur lequel vibraphone et soufflants swinguent de manière magistrale. Inspiré de Moby Dick enregistré sur l’album « Led Zeppelin II » (1969), ce titre vibre d’un punch musical magistral et décoiffant.

Pour écouter live l’Orchestre Franck Tortiller et le répertoire de « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two », rendez-vous le 28 mai 2022 à Fort Barraux dans le cadre de Jazz à Barraux et aussi le 08 juillet 2022 à Couches dans le cadre de Jazz à Couches. Toutes les dates des concerts et plus encore sur le site de Franck Tortiller.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Anne Paceo revient avec « S.H.A.M.A.N.E.S »

Anne Paceo revient avec « S.H.A.M.A.N.E.S »

Un voile musical lumineux et apaisant

Au fil des douze pistes de « S.H.A.M.A.N.E.S », la batteuse, chanteuse, autrice et compositrice Anne Paceo invite à un voyage à la fois introspectif et ouvert sur le monde, celui d’un chamanisme intemporel. Elle réinvente sa musique et la projette sur les ailes d’un oiseau, de l’aube à la nuit, des astres à la terre. Au centre de l’album, percussions et voix tissent un voile lumineux et apaisant.

couverture de l'album S.H.A.M.A.N.E.S de Anne PaceoAnne Paceo poursuit sa quête musicale avec sa nouvelle création « S.H.A.M.A.N.E.S », sorti le 25 mars 2022 sous son propre label « Jusqu’à la Nuit ».

Après « Fables of Shwedagon » (2017), « Bright Shadows » (2018) et « Samâ » (2020), cet album acoustique renouvelle une fois encore l’univers de la musicienne. Un répertoire vibrant inspiré par les tambours et les pratiques vocales chamaniques du monde entier (en Sibérie, Mongolie, Louisiane, Bali, Haiti, Afrique, chez les Amérindiens) où l’être humain s’inscrit entre le vivant et l’invisible, Dans sa musique, voix, percussions et instruments dialoguent en parfaite alchimie.

Entre aurore et crépuscule, entre chimère et transe, entre mystère et magie « S.H.A.M.A.N.E.S » dépayse et enchante à la fois. Avec ce septième opus, Anne Paceo signe un album singulier où percussions et voix occupent une place essentielle.

L’album « S.H.A.M.A.N.E.S »

Comme dans ses albums précédents, Anne Paceo se joue des frontières de style et les textures musicales de sa musique vibrante empruntent autant au jazz qu’à la pop ou rock. En cela, « S.H.A.M.A.N.E.S » possède une dimension universelle.

L’équipe

Toujours entourée des fidèles Tony Paeleman (piano, Fender Rhodes) et Christophe Panzani (saxophones, clarinettes) à ses côtés depuis l’album « Circles » (2016), Anne Paceo fait appel pour ce nouveau projet aux chanteuses Isabel Sörling et Marion Rampal et mêle sa voix aux leurs. « Pour enrichir le spectre rythmique », elle a aussi invité un deuxième batteur à la rejoindre, Benjamin Flament, inventeur d’un instrument unique composé d’éléments de batterie et de plusieurs métallophones.

Si Anne Paceo a composé l’ensemble des morceaux de « S.H.A.M.A.N.E.S », elle a co-écrit avec Marion Rampal les paroles de Wide Awake, Here and Everywhere et Wishes. Les paroles de L’aube sont redevables à Isabel Sörling et c’est Diana Trujillo qui a écrit celles de Piel, chanté en Espagnol.

Musique et spiritualité

Le septième album de la batteuse Anne Paceo plonge l’oreille dans un univers où fusionnent musique et spiritualité. Les mélodies lumineuses de ses compositions possèdent des vertus apaisantes. Rien d’étonnant car depuis longtemps, la musicienne s’intéresse aux pratiques chamaniques, dont les propriétés thérapeutiques et les pouvoirs guérisseurs bénéficient toujours de la présence de la voix et de la percussion. Les titres de l’opus questionnent aussi la réincarnation, les mirages, l’évolution de l ‘âme et de la pensée au delà de la mort.

Douze titres inspirés

L’album ouvre avec Wide Awake et la voix de la chanteuse suédoise Isabel Sörling. Son chant émotionnel semble venir du plus profond d’elle-même et coule comme une eau claire. On est transporté par cette mélodie lumineuse aux accents d’une fusion pop-électro sublimé par le solo vertigineux du Fender Rhodes de Tony Paeleman qui surfe au-dessus des battements pulsatiles des tambours enrockés.

Composé par Anne Paceo après le décès de son grand-père en 2019, Here And Everywhere s’élève dans une atmosphère qui demeure joyeuse. Les voix et le chant du soprano de Christophe Panzani se croisent au-dessus des pulsations rythmiques et développent une dimension poétique indéniable. Le répertoire se poursuit avec Reste un Oiseau. A partir d’un motif répétitif joué sur un jeu de lames du métallophone, la clarinette basse et les voix plongent l’oreille dans un monde imaginaire imprégné de spiritualité et évocateur de la réincarnation de l’oiseau-totem.

Sur Piel, Marion Rampal et Isabel Sörling racontent en Espagnol l’histoire de la sorcière Meia Meia. Leurs voix ensorcelantes évoquent les pouvoirs magiques des sorcières alors que les arabesques du soprano voltigent alors allégresse.

Avec From the Stars, on déambule dans un monde chimérique dans lequel le jeu des tambours renforce l’incantation des voix. On est comme hypnotisé, voire ensorcelé par le tournoiement du flot musical. Plus loin Mirages débute par des arpèges joués sur le clavier du piano. Voix et saxophone ténor le rejoignent, suspendus au-dessus des cymbales et l’on se laisse alors envahir par leur chant mélancolique.

Chantée par les voix, la mélodie de Wishes se déploie ensuite avec grâce et légèreté en même temps que le piano égrène quelques notes répétitives au-dessus du souffle grave du ténor et des battements vigoureux des baguettes sur les peaux. Le piano développe ensuite une improvisation ciselée puis laisse place à un solo fougueux et tourbillonnant du soprano.

Le répertoire se poursuit avec Healing. Les voix diaphanes et les instruments génèrent une atmosphère apaisante. Convoquée par les accords du Fender Rhodes, se lève L’aube. Sur ce titre, l’espace se remplit d’un chant qui prend les allures d’une incantation sacrée. Les spirales tourmentées du saxophone ténor renforcent le climat onirique. Plus loin, les voix chamaniques et le tambour dessinent les contours d’une cérémonie de caractère mystique et ornent Travellers de couleurs amérindiennes inondées de soleil.

Dive Into the Unknown porte bien son nom. On plonge dans l’inconnu à l’écoute du chant envoûtant porté par le piano, le ténor aux notes percussives et les battements de la batterie. Après cette musique imprégnée de sagesse et évocatrice de la dimension spirituelle du soufisme, l’oreille est prête à Marcher jusqu’à la Nuit. Avec les superbes harmonies vocales de ce morceau au climat pop, l’album se termine dans un moment sensible nimbé de magie.

Pour écouter Anne Paceo en concert, rendez-vous le 05 avril 2022 à Schiltigheim (La Briqueterie), le 06 avril 2022 à Metz (Arsenal ), le 21 avril 2022 à Sceaux (Scène Nationale Les Gémeaux), le 22 avril 2022 à Toulouse (Salle Nougaro), le 13 mai 2022 à Lannion (Carré magique), le 23 juin 2022 à La Cigale à Paris et le 19 juillet 2022 au Festival des 5 continents de Marseille.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Romain Pilon signe « Falling Grace »

Romain Pilon signe « Falling Grace »

Respiration musicale élégante

Improvisateur inspiré et figure incontournable du jazz européen, Romain Pilon revient avec « Falling Grace », son 5ème disque en tant que leader. Avec un répertoire consacré à des standards de jazz qui l’ont marqué, le guitariste propose un opus à la fois aérien et limpide, subtil et dense. Avec élégance et sans étalage de virtuosité, la musique respire.

Couverture de l'album Falling Grace du guitariste Romain PilonExhumant des perles rares du « Great American Songbook » et des pépites signées par Herbie Hancock, Steve Swallow, Thelonious Monk ou Miles Davis, le guitariste Romain Pilon fait preuve d’une grande maturité expressive et d’une rare sensibilité sur les onze plages de son album « Falling Grace » (Jazz People/PIAS) sorti le 04 mars 2022.

Formé aux États-Unis, le musicien concilie tradition et modernité. Alliée à son toucher délicat et une aisance inouïe, son imagination contribue à transformer les standards que l’on a l’impression de découvrir de nouveau.

Sur « Falling Grace », en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Jeff Ballard, Romain Pilon rafraîchit ces morceaux intemporels que sont les standards. Nouvelles harmonisation, tempo différent, arrangements originaux, tout contribue à transformer les thèmes qui en ressortent renouvelés.

Romain Pilon, musicien et pédagogue

Né à Grenoble, Romain Pilon commence la guitare à l’age de 10 ans. Il étudie avec différents professeurs de la région, étudie au conservatoire de Chambéry et obtient une bourse d’étude pour la « Berklee College of Music » de Boston. Il étudie là-bas où il rencontre notamment Pat Metheny, dont il fait la première partie. Il a aussi l’occasion de jouer avec de nombreux musiciens, parmi lesquels Christian Scott, Esperanza Spalding, Warren Wolf, Lionel Loueke. Après quatre ans à Boston, puis un an à New York, Romain décide de s’installer à Paris où commence à jouer dans divers projets. Il forme un groupe avec le saxophoniste David Prez avec lequel il enregistre deux albums.

Sideman très demandé, Romain Pilon multiplie les collaborations avec Perico Sambeat, le Keystone Big Band, Charlier/Sourisse, Frank Woeste, Raphaele Atlan, Paris Jazz Underground, Anne Paceo, Keyon Harrold, Linda May Han Oh, Sam Yahel et bien d’autres. en 2019, il est appelé pour vingt dates de concerts dans les clubs les plus réputés des États-Unis, par le contrebassiste américain Jeff Denson avec lequel il a gravé en 2018, en tant que co-leader, l’album « Between Two Worlds » (Ridgeway /Orchestra) où la batterie est tenue par le légendaire Brian Blade.

En tant que leader, Romain Pilon a enregistré « NY3 » à New York en 2010, avec Colin Stranahan (batterie) et Matt Brewer (contrebasse), « Colorfield » (Whirlwind Recordings/Bertus) en 2013 en trio, avec Michael Janisch (basse), Jamire Williams (batteur) et le saxophoniste américain Walter Smith III, et en 2015, « The Magic Eye » (jazz&people) avec son trio régulier (Fred Pasqua et Yoni Zelnik) rejoint par deux saxophonistes ténors renommés, Ben Wendel et Walter Smith III.

En 2018, le guitariste sort « Copper » (jazz&people) enregistré en 2017 autour d’une instrumentation électrique avec Tony Paeleman (synth-bass, Fender Rhodes), Fred Pasqua (batterie) et deux invités, le pianiste français Pierre de Bethmann et le saxophoniste new yorkais Seamus Blake.

En juin 2021, Romain Pilon enregistre son premier album de standards, « Falling Grace », avec Yoni Zelnik à la contrebasse et en invité, le batteur américain Jeff Ballard.

A côté de sa carrière de guitariste, Romain Pilon s’avère par ailleurs un pédagogue reconnu. Il enseigne en effet au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Douai, à l’IMEP· Paris College of Music, école de jazz et de musiques actuelles à Paris et intervient aussi au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL) et au California Jazz Conservatory (Berkeley, Usa). En 2016 il a commencé une série de mini-vidéos pour YouTube. Avec plus de 350000 vues sur la playlist et prés de 8000 téléchargements des pdf, l’expérience a été un grand succès.

« Falling Grace »

L’album ouvre avec Falling Grace, la composition du contrebassiste Steve Swallow. C’est avec sensibilité et sans étalage ostentatoire de virtuosité que le guitariste revitalise ce thème assez rare et plutôt méconnu. Avec talent il a d’aborder cette composition sur un tempo original, ce qui confère une nouvelle fraicheur au morceau. Son jeu élégant et le choix précis de ses notes évoque quelque peu l’influence de Pat Metheny. La musique coule avec un débit chantant.

Romain Pilon, Yoni Zelnik, Jeff Ballard ré-harmonisent le thème Textures de Herbie Hancock enregistré à l’origine sur l’album « Mr Hands » (1980) à l’ambiance funky. Le guitariste s’exprime sans urgence avec subtilité, légèreté et une grande limpidité. Pour interpréter Side Car, Romain Pilon semble s’inspirer de la version de Miles Davis gravée sur l’album « From Circle in the Round » (1968). Il adopte un jeu de guitare incisif et bluesy. Il fait usage d’un savant dosage des effets de saturation et de réverbération. En tirant les cordes de la main gauche, il produit des inflexions évocatrices de celles de John Scofield.

Sur Lament, la ballade composée par le tromboniste J.J. Johnson, le toucher de la guitare flirte avec le silence et étire la mélodie avec sérénité. Il la fait respirer avec une fraicheur délicate alors que le swing impulsé par les balais ne faiblit pas.

Après l’exposition fidèle du thème de Bye Ya par la guitare, la contrebasse improvise avec assurance sur le thème de Thelonious Monk. Dotée d’une sonorité chaleureuse et captivante la guitare au phrasé très fluide navigue ensuite dans la sphère Monkienne alors que la batterie lui répond par un solo très musical. Sur un tempo funky, le trio propose Interlude dont le climat soul à la James brown tranche avec les titres précédents. On en vient à se déhancher durant le court moment que dure le morceau.

Plus loin, sur Sweet and Lovely, chanson populaire américaine de 1931, la guitare swingue sans faille et entame une déambulation musicale à l’issue de laquelle, avec la contrebasse, elle fait un clin d’œil au style néo-orléannais. Le trio revisite ensuite Golden Earrings  de Victor Young, pris sur un léger tempo de rumba. Guitare et contrebasse croisent leurs propos ciselés. Le répertoire continue avec By Myself d’Arthur Schwarz et Howard Dietz que le trio interprète sur un mouvement rapide. Grâce à une maîtrise parfaite de sa technique instrumentale, Romain Pilon joue avec fluidité et déroule de séduisantes lignes mélodiques. Tout à fait enivrant !

Sur Horace-Scope, titre éponyme de l’album sorti par Horace Silver chez Blue Note en 1960, la guitare pare son jeu de phrasés hard-bop. Au fil de son improvisation élaborée avec subtilité, on peut apprécier une fois encore le swing et le drive irrésistibles du musicien. Avec Nicolette, l’album se termine dans un climat de douce quiétude. Sur cette composition du trompettiste Kenny Wheeler, la contrebasse développe un solo d’une souplesse inouïe. Toujours en recherche du timbre le plus adapté, la guitare pare son expression d’envolées lyriques parsemées d’étoiles rêveuses.

Pour écouter le « Standards trio » de Romain Pilon (guitare) avec Yoni Zelnik (contrebasse) et Adam Arruda (batterie), rendez-vous le 26 mars 2022 à Lyon au Hot Club, le 27 mars 2022 à Marseille au JAM Hors les Murs, le 29 mars 2022 à Salon de Provence, le 31 mars 2022 à Bruxelles  à Jazz Station, le 01 avril 2022 à Paris au Sunset, le 02 avril 2022 à Nice à l’Atelier Frega.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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Jazz à Vienne 2022 – La programmation

Jazz à Vienne 2022 – La programmation

15 jours de musique, 1000 artistes, 190 concerts

​Après une édition annulée en 2020 et une autre limitée en 2021, Jazz à Vienne 2022 retrouve son ADN avec la 41ème édition du festival. Au final, une programmation dense et diversifiée de 15 jours. Du jazz ouvert sur le monde à découvrir, à vivre et à savourer à toute heure, seul, entre amis ou en famille.

Fidèle à son histoire et à sa volonté, « Jazz à Vienne » continue à défendre le jazz dans sa plus grande diversité avec l’organisation du tremplin national le ReZZo, la collection « Jazz à Vienne, Past and Future », avec le label Heaven Sweetness et l’ouverture de sa programmation à une nouvelle génération de musicien.ne.s.Affiche Jazz à Vienne 2022

Outre les propositions du Théâtre Antique, celles de la scène de Cybèle, du Kiosque et du Club, le festival déploie ses concerts sur la ville et ses quartiers dans le nouveau projet « Jazz sur la ville ». Sans oublier trois expositions de création autour des 40 ans de Jazz à Vienne, de l’histoire de la batterie et des femmes dans le jazz, le tout dans un nouveau lieu, l’Église de Saint-André -le-Haut.

Les manifestations sont déployées en direction de publics différents, les 8000 enfants des écoles primaires de l’agglomération et du Pôle métropolitain, les familles avec des ateliers menés avec les acteurs socio-culturels du territoire, des résidences d’artistes dans les crèches, les collèges et le centre pénitentiaire, sans oublier l’Académie et ses nombreux stages avec notamment l’éveil musical.

Du 29 juin au 13 juillet 2022, Jazz à Vienne 2022 propose 15 jours de musique avec 1000 artistes de 11 nationalités différentes dont 64% sont programmés pour la première fois dans 37 lieux… au final, 190 concerts dont les 3/4 sont gratuits.

Raphaël Imbert - Jazz à Vienne 2022

Raphaël IMbert©Jean-Baptiste_Millot

Après avoir révélé en novembre 2021 et en février 2022, l’affiche et les noms de certains artistes invités sur la scène du Théâtre Antique, le festival Jazz à Vienne 2022 annonce officiellement l’exhaustivité de la programmation de la 41ème édition.

Ainsi, les réjouissances débutent avec deux dates de création proposées au jeune public des classes primaires du Pôle métropolitain les les 27 & 28 juin 2022 à 9h45 lors du Spectacle Jeune Public proposé en 2022 par le saxophoniste Raphaël Imbert. Avec ses complices Marion Rampal (voix), Laure Sanchez (contrebasse, voix), Pierre-François Blanchard (keyboards), Thomas Weirich (guitare), Pierre Durand (guitare) et Jean-Luc Di Fraya (batterie, voix), le saxophoniste altiste va présenter aux enfants son projet « Music is my Space ».

Le 29 juin 2022, place à une énergique soirée Hip-Hop avec en ouverture le pianiste-producteur londonien Alfa Mist et son jazz nourri de hip-hop, suivi de MC Solaar accompagné de l’orchestre des Pays de Savoie. Le 30 juin 2022, après le batteur Nate Smith qui fusionne jazz, pop et de hip-hop, le compositeur, pianiste et chanteur Jamie Cullum revient sur la scène du Théâtre Antique. En présentant successivement James BKS, fils de Manu Dibango et la chanteuse Angelique Kidjo et ses invités Yemi Alade et Joel Hierrezuelo, la soirée Afrique du 01 juillet 2022 s’annonce riche en énergie. Le 02 juillet 2022, la scène du Théâtre Antique accueille d’abord un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich avec le pianiste et multi-instrumentiste Bachar Mar-Khalifé et son père, le oudiste, chanteur et compositeur Marcel Khalifé auxquels succède le oudiste, compositeur et chanteur Dhafer Youssef qui présente son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko (kora), Eivind Aarset (guitares, electronics), Adriano Dos Santos (percussions).

Le 04 juillet 2022, après la prestation du Big In Jazz Collective qui relie jazz et musique créole, la venue du chanteur Gregory Porter va être à n’en pas douter, un point culminant de la programmation de l’édition de Jazz à Vienne 2022. La soirée Soul du 05 juillet 2022 ouvre avec la musique du duo Black Pumas qui mêle pop, funk et soul avant d’accueillir Michael Kiwanuka dont la folk music avant-gardiste brille par son groove. Rendez-vous ensuite le 06 juillet 2022 pour une soirée explosive et hors normes avec Louis Cole, le batteur, claviériste, auteur, compositeur et chanteur et ses cinq invités suivis du franco-américain Marc Rebillet. Le 07 juillet 2022, place à la soirée Blues et son triple plateau à ne rater sous aucun prétexte avec Christone « Kingfish » Ingram, Manu Lanvin & The Devil Blues et la première venue de Zac Harmon

C’est aussi un triple plateau que propose la soirée New Generation du 08 juillet 2022 avec le duo londonien Blue Lab Beats entre hip-hop, soul, funk, afrobeat et jazz, la saxophoniste britannique Nubya Garcia et le pianiste Robert Glasper devenu référence du jazz américain d’avant-garde. Le 09 juillet 2022, aux frontières du jazz et de la musique ambiante, le groupe londonien Portico Quartet va faire entendre sa musique hypnotique et fascinante suivi de celle de Yann Tiersen et de ses machines électroniques. La soirée New Orleans du 10 juillet 2022 est elle aussi prometteuse avec un autre triple plateau, et pas un des moindres, puisqu’il réunit, le tentet néo-orléanais Just About Fun-K qui porte bien son nom, la fanfare afro-américaine Dirty Dozen Brass Band et le magnétique tromboniste et trompettiste américain Trombone Shorty qui évolue entre funk, soul, RnB, jazz, hip-hop.

En première partie de la soirée du 11 juillet 2022, Cory Wong et sa guitare funky vont installer le groove sur la scène du Théâtre Antique avant la venue du guitariste et chanteur George Benson qui va faire vibrer les pierres du Théâtre Antique et soulever l’enthousiasme des spectateurs. Le 12 juillet 2022, la soirée ouvre avec le jazz cosmique du Supersonic du saxophoniste altiste Thomas de Pourquery entouré du trompettiste Fabrice Martinez, du saxophoniste ténor Laurent Bardainne, du pianiste Arnaud Roulin, du bassiste Frederick Galiay et du batteur Edward Perraud. En deuxième partie de soirée, à 82 ans, Herbie Hancock revient pour la quinzième fois sur la scène du Théâtre Antique. Maître incontesté des claviers, celui qui croise comme nul autre, hip-hop, funk, rock, disco, pop et électro réserve sans aucun doute de belles surprises à un public qui ne se lasse jamais de ses prestations toujours enthousiasmantes.

Le 13 juillet 2022, la fameuse All Night Jazz boucle le festival Jazz à Vienne 2022 avec le saxophoniste Maceo Parker, maître du groove funk, la chanteuse brésilienne Flavia Coelho pour une création avec l’Ensemble Instrumental de Mayenne dirigé par Chloé Meyzie, le lauréat du tremplin ReZZo Jazz à Vienne 2021, Ishkero, le projet musical électro-pop General Elektricks du claviériste français Hervé Salters qui invite Julien Loureau, le collectif britannique Nubiyan Twist dont la musique accueille afrobeat, highlife, ethiojazz et hip-hop et, pour terminer la soirée, les quatre musiciens de Cheap House qui invitent le guitariste Giani Caserotto.

A ne rater sous aucun prétexte, le Concert Dessiné du 08 juillet 2022 qui croise musique et bande dessinée, le 08 juillet 2022 à 18h30, au Manège pour une performance live avec la dessinatrice Fanny Michaëlis, le saxophoniste Thomas de Pourquery à la tête de son trio « Drôles de Dames » avec le saxophoniste Laurent Bardainne et le trompettiste Fabrice Martinez.

ICI pour découvrir la programmation du Club de Minuit, celle des scènes du Jardin de Cybèle et du Kiosque, Jazz Ô Musée, le voyage de la Caravan’Jazz dans les différentes communes de Vienne Condrieu Agglomération, Lettres sur Cour, les stages de l’Académie et l’ensemble des manifestations organisées par Jazz à Vienne 2022.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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Nuits de Fourvière 2022 – La programmation

Nuits de Fourvière 2022 – La programmation

Du 02 juin au 30 juillet 2022

Après un festival annulé en 2020 et un festival 2021 très contraint par les conditions sanitaires, l’édition des Nuits de Fourvière 2022 va de nouveau faire vibrer le cœur de l’été. En effet, le festival International de la Métropole de Lyon revient avec une programmation ambitieuse qui fait la part belle au spectacle vivant avec… 59 spectacles, 12 créations, 7 coproductions et 173 représentations de théâtre, danse, musique, opéra, cirque !

affiche Nuits de Fourvière 2022_photo Natasha WilsonAncré dans le territoire de la Métropole de Lyon et ouvert sur le monde, le festival des Nuits de Fourvière 2022 déploie ses spectacles entre les théâtres romains de Fourvière, Odéon et Grand Théâtre, le TNP, l’Ensatt, les SUBS, le Théâtre de La Renaissance, le Théâtre Comédie Odéon, la Place Lazare-Goujon de Villeurbanne et le Domaine de Lacroix-Laval. Ainsi, sur ces neuf lieux différents, les artistes vont proposer un bouquet d’art vivant, de quoi combler toutes les générations avec des représentions pour tous les goûts et pour tous les publics !

Chaque année depuis 2012, le festival associe son image à un photographe. En 2022 c’est un cliché de Natasha Wilson qui accompagne l’édition.

Du 02 juin au 30 juillet, rendez-vous avec les Nuits de Fourvière 2022 pour s’abreuver de culture tous azimuts, se divertir, danser, rire, vibrer d’émotions, découvrir des horizons inconnus, se laisser surprendre et prendre du plaisir.

La programmation riche et ambitieuse concoctée par l’équipe réunie autour de Dominique Delorme propose le meilleur du spectacle vivant. Des artistes de renommée mondiale mêlés aux talents de demain et, en 2022… le retour des stars internationales L’éventail des propositions du festival est large et attractif et allie les esthétiques, théâtre, cirque, danse, opéra, musiques du monde, jazz, et chanson pop et rock.

Théâtre - Danse - Opéra

Théâtre

Dans le cadre du 400ème anniversaire de Molière, les Nuits de Fourvière 2022 ouvrent cette édition avec le « Tartuffe ou l’Hypocrite de Molère » mis en scène par Ivo Van Hove avec la troupe de la Comédie Française. Ainsi, les 02, 03 et 04 juin 2022, Denis Podalydès, Dominique Blanc, Claude Mathieu, Loïc Corbery, Christophe Montenez, Julien Frison, Marina Hands et les comédiennes et comédiens de l’académie de la Comédie-Française interprètent la version initiale et interdite de cette pièce emblématique de Molière.

Suivront des créations inédites. « En attendant Godot » de Samuel Beckett par d’Alain Françon du 16 au 19 juin 2022 à l’Odéon, « La vie est une fête » par les Chiens de Navarre du 20 au 30 juin 2022 au Théâtre de la Renaissance de Oullins et « John a-dreams » imaginé par Serge Valletti pour Patrick Pineau, du 05 au 10 juillet 2022 au Théâtre Comédie Odéon.

Au TNP de Villeurbanne, du 09 au 26 juin 2022, le spectacle « L’Île d’or - Kanemu - Jima », création collective du Théâtre du Soleil dirigée par Ariane Mnouchkine.

Du 1er au 24 juin 2022, la nouvelle génération théâtrale est mise à l’honneur avec 7 spectacles présentés à l’ENSATT, quatre crédités aux étudiants de l’école et trois aux lauréats de 2019, 2020 et 2021 du festival Impatience. L’occasion de découvrir 28 jeunes comédiens et concepteurs.

Danse

Les 07 et 08 juillet au Théâtre de la Renaissance de Oullins, l’accordéoniste Vincent Peirani et le danseur hip-hop Frédéric Faula présentent « Insight », issu du dialogue fécond et vibrant de ces deux artistes adeptes du mouvement permanent.

Au Grand Théâtre, Benjamin Millepied et Sharon Eyal questionnent les différentes formes de l’amour avec respectivement avec « Roméo & Juliette » (les 22 et 23 juillet 2022) et « Chapter 3: The Brutal Journey of the Heart » (le 28 et 29 juillet 2022).

Opéra

Le 15 juillet 2022, dans le cadre du rendez-vous incontournable « L’Opéra sous les étoiles », fruit d’un partenariat de Nuits de Fourvière avec l’Opéra de Lyon, est proposée la diffusion sur écran géant de « Peer Gynt ». La musique de Edvard Grieg conduite par la jeune cheffe Elena Schwarz est interprétée par l’Orchestre de l’Opéra, par des solistes et par un chœur d’enfants de la Maîtrise de l’Opéra avec une mise en scène de Angélique Clairand.

Cirque

Domaine de Lacroix-Laval

Du 04 au 22 juillet 2022, les Nuits font de nouveau leur cirque au Domaine de Lacroix-Laval. Avec « Campana », le Cirque Trottola tutoie le danger et la douceur. Elsa De Witte et Laurent Cabrol proposent « Bêtes de foire », un ballet effréné à la fois poétique et mécanique. Le magicien Yann Frisch propose sa nouvelle création, « Personne ».

Place Lazare-Goujon, à Villeurbanne

Entre jonglage et poésie… les Nuits de Fourvière 2022 s’associent le temps d’un week-end à Villeurbanne sacrée en 2022 Capitale française de la culture. Pour l’occasion, les 02 et 03 juillet 2022, le festival organise Place Lazare-Goujon, une joyeuse fête avec un programme en plein air sculpté pour l’occasion. Ainsi, en partenariat avec l’École de Cirque de Lyon, se succèderont de 17h à 22h, ateliers de jonglage et spectacles, tous évènements en accès libre pour tous.

Grand Théâtre de Fourvière

Avec seize artistes acrobates, voltigeurs, footfreestylers, breakdancers, le Groupe Acrobatique de Tanger revient. Il présente son spectacle FIQ ! (Réveille-toi !), un véritable feu d’artifice acrobatique à à l’énergie phénoménale et jubilatoire, à découvrir en famille.

Carte Blanche

Du 13 au 17 juillet 2022, Rose-Amélie Da Cunha et Claudia Courtial font leur festival, en collaboration avec les Subsistances. Avec la complicité des Subs, cette carte blanche invite pour la première fois de nouveaux regards à se poser sur la programmation du festival, faisant ainsi entrer plus de femmes dans un secteur encore trop souvent masculin.

Musiques du Monde - Jazz

Musiques du Monde

Ana Moura - Nuits de Fourvière 2022 – La programmationLe 14 juin 2022 au Grand Théâtre, Ana Moura va faire vivre le fado sur la scène du Grand Théâtre. La chanteuse à la voix exceptionnelle régénère le fado en le métissant avec la pop ou ses racines africaines sans oublier d’ajouter de superbes arrangements électroniques. En première partie, Ana Moura est précédée sur scène par le chanteur uruguayen Jorge Drexler qui vient avec un nouvel album.

Le 24 juin 2022, c’est le groupe Snarky Puppy qui va faire vibrer le Grand Théâtre. Adepte d’une musique qui cultive la liberté, le groupe a collaboré avec Marcus Miller, Snoop Dogg et Roy Hargrove. Il propose une musique qui balance entre groove et funk et ne manque pas de fantaisie. Le groupe de fusion instrumentale est précédé par la prestation de la formation lyonnaise The Buttshakers, menée par la chanteuse américaine Ciara Thompson.

Le 01 juillet à l’Odéon, soirée 100% féminine. En première partie, les amazones du Star Feminine Band, âgées de 11 à 18 ans et venues de la ville béninoise de Natitingou vont faire rugir les traditions, au son d’un rock garage mâtiné de soul qui emporte tout sur son passage. La soirée se poursuit et se termine avec les ghanéennes des Lipstick Queens qui distillent un cocktail 100 % féminin et subtilement corsé d’afro-beat, highlife, soul, funk et jazz.

Jazz

Archie Shepp & jason Moran - Nuits de Fourvière 2022 – La programmation

Archie Shepp©Accra Shepp

Soirée prometteuse au Grand Théâtre le 16 juillet 2022 avec Marion Rampal et Archie Shepp & Jason Moran. Avec le pianiste Jason Moran, le chanteur et saxophoniste (ténor et soprano) Archie Shepp vient présenter son projet « Let My People Go » dont l’album éponyme est sorti en février 2021. En duo et avec gravité, les deux artistes portent la parole de ceux qui ont vécu l’abomination de l’esclavage. Après avoir chanté le blues et crié le free, Archie Shepp revient au gospel.

Partenaire régulière d’Archie Shepp et de Raphaël Imbert, la chanteuse, autrice et compositrice Marion Rampal assure la première partie de la soirée et présente son nouveau projet « Tissé ». Avec Pierre-François Blanchard (piano, claviers), Matthis Pascaud (guitare), Sébastien Llado (trombone), Simon Tailleu (contrebasse) et Raphaël Chassaing (batterie), Marion Rampal et ses compagnons vont faire vibrer en harmonie notes et mots et proposer une rêverie sensible et poétique.

Diana Krall - Nuits de Fourvière 2022 – La programmationLe 19 juillet 2022, la scène du Grand Théâtre accueille Diana Krall déjà venue aux Nuits de Fourvière en 2013. Sans doute la pianiste et chanteuse canadienne va-t-elle interpréter des titres issus de son l’album « This Dream of You » sorti en 2020. A coup sûr, elle va charmer le public de sa voix suave, brumeuse et souple et le faire rêver.

Au Grand Théâtre, le 24 juillet 2022, la soirée ouvre avec le groupe Bab L’Bluz qui officie entre rythmes de transe gnaoua et force du rock.

Marcus Miller - Nuits de Fourvière 2022 – La programmation

Marcus Miller©Thierry Dubuc

Place ensuite à Marcus Miller. Il s’agit de la première venue du bassiste à Fourvière. Au sommet de son art depuis plus de trente ans, la star de la basse va faire rugir de plaisir les spectateurs fans de son funk, de ses slaps et de son groove qui traverse sans jamais faillir jazz-funk, gospel, R&B, soul et hip-hop

Raphael Imbert - Nuits de Fourvière 2022 – La programmation

Raphaël Imbert©Muriel Despiau

Le 26 juillet 2022 dans le cadre intimiste de l’Odéon, les Nuits de Fourvière donnent Carte Blanche à Raphaël Imbert & La Compagnie Nine Spirit au cours d’une soirée intitulée Jazz, South & Spirit. Saxophoniste, compositeur et auteur de nombreux albums, dont le dernier Oraison, Raphaël Imbert est par ailleurs directeur du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille. Depuis 2015 et son invitation au festival pour « Music Is My Home », Raphaël Imbert est devenu un fidèle des Nuits. La soirée se profile en deux temps. En ouverture, la danseuse de flamenco contemporain Ana Pérez et la pianiste Amandine Habib, accompagnées par les saxophones de Maxime Atger et Raphaël Imbert et les percussions de Jean-Luc Di Fraya proposent « El Cavretico ». Un spectacle qui mêle improvisation, voix, cri et danse. En seconde partie de soirée, Raphaël Imbert présente son projet « Poetic Ways » entouré de Célia Kameni (chant), Pierre-François Blanchard (piano), PIerre Fenichel (contrebasse) et Anne Paceo (batterie). Une nouvelle aventure sonore à ne pas manquer. Il y a fort à parier qu’elle soit à la fois poétique, soul et esthétique et propose de faire entendre Fauré, Ferré, Baudelaire, Verlaine, Nina Simone, dans un même écho empli de groove et d’émotions.

Chanson Pop Rock

Ces styles sont représentés

  • par des invités internationaux aux noms prestigieux, parmi lesquels Nick Cave (06 et 07 juin 2022), The Smile (08 juin 2022), Patti Smith (23 juin 2022), Rodrigo y Gabriela (11 juillet 2022), Deftones (09 juin 2022), Moderat (11 juin 2022), Chilly Gonzalles (18 juillet 2022), Agnes Obel (25 juillet 2022),
  • par une jeunesse prometteuse incarnés entre autres par Sofiane Pamart et Gaël Faye (07 juillet 2022), Ibeyi et Arlo Parks (08 juillet 2022), Kae Tempest (17 juillet 2022), Joy Crookes (13 juin 2022) et par les grandes figures françaises que sont -M- (20, 21 & 22 juin 2022), Julien Clerc (27 juin 2022), Dutronc père et fils (29 juin 2022), Juliette Armanet (30 juin et 04 juillet 2022),
  • par plusieurs propositions chorales et orchestrales
    - le 12 juillet 2022 au Grand Théâtre, Andrew Bird et l’orchestre National de Lyon,
    - le 05 juillet 2022 à l’Odéon, les inséparables de « Birds on The Wire », Rosemary Standley (voix) et Dom La Nena (violoncelle et voix) avec douze choristes de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon,
    - le 10 juillet 2022 à l’Odéon,« Pour Brassens, un cadeau-Surprise ! » en hommage à Brassens avec Jean-Claude Vannier et le Conservatoire de Marseille
    - le 25 juin 2022, « Youssoupha Gospel Symponique Expérience » qui va mêler hip-hop, R’n’B, rumba, gospel, prods électro et même musique pop
    sans oublier
    - le 06 juillet 2022, au Grand Théâtre, le spectacle « L’Olivier » que présentent Abd Al Malik et Wallen avec le concours du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon.

Eclat Final

Le 30 juillet, les Nuits renouent avec la tradition de l’Éclat Final. La soirée ouvre en beauté à 19h30 avec deux duos, Concert Radio Tutti & Barilla Sisters. Elle se continue à 20h30 avec la soul du chanteur et guitariste J.P. Bimeni aux côtés de The Black Belts. La soirée se termine à partir de 22h avec « Arte fait son karaoké ». À l’occasion de ses 30 ans, ARTE donne rendez-vous au public au Grand théâtre dès le soleil couchant, pour participer à un karaoké géant animé par l’explosive Aline Afanoukoé. Pour sûr, la soirée sera éclatante de vie et de musique.

Du 02 juin au 30 juillet 2020, le festival international de la Métropole de Lyon va encore une fois réunir les générations au cœur de l’été. Le programme des 173 représentations des Nuits de Fourvière 2022 est à consulter sur le site internet des Nuits de Fourvière, ICI.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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« Indigo » par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva

« Indigo » par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva

Un portrait sensible de Duke Ellington

Pour le vingtième anniversaire de leur duo, Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva se retrouvent sur l’album « Indigo ». En douze pistes, clarinette et piano dressent un portrait musical ciselé de l’univers de Duke Ellington. Un jazz chambriste dont les tendres nuances trament une musique aux délicates couleurs. Un opus somptueux et poétique, comme un portrait sensible de Duke Ellington.

L’album « Indigo » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) marque une nouvelle étape dans la collaboration du clarinettiste Jean-Marc Foltz et du pianiste Stephan Oliva. Après avoir revisité le monde du compositeur américain George Gershwin sur l’opus « Gershwin » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) sorti en 2017, le duo se retrouve autour de la grande figure du jazz qu’est Duke Ellington.

Sur « Indigo », Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva concentrent l’essence même de la musique conçue à l’origine par le maître pour de grands orchestres. Clarinettes et piano interprètent avec délicatesse les pièces dont ils restituent la quintessence. Au centre de leur propos, la mélodie flirte avec le silence. Les standards en ressortent épurés et magnifiés.

L’album

visuel de l'album Indigo de J.M Foltz et S Oliva« Indigo » paraît sous le label indépendant Vision Fugitive né de la complicité du guitariste Philippe Mouratoglou et du clarinettiste Jean-Marc Foltz rejoints par Philippe Ghielmetti. La pochette originale dessinée par Emmanuel Guibert présente le portrait des deux musiciens campés dans l’univers de Caravan sous les traits de Lawrence d’Arabie et Ali ibn el Kharish.

Illustré de douze photographies de Duke Ellington, le livret donne à lire « Duke, duo: le jazz et son double », de Gilles Tordjman dont le texte éclaire quant aux propos du disque.

La qualité du son des douze titres de l’album sont redevables à Gérard de Haro qui les a enregistrés et mixés en juillet 2021 aux Studios La Buissonne. Avec dix compositions de Duke Ellington, un medley de six autres titres du Duke et Lotus Blossom, composé par Billy Strayhorn, le répertoire rend hommage à Duke Ellington.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A Sentimental Mood dont le duo propose une réinterprétation sobre et méditative, fidèle à l’esprit du compositeur. Au plus près de la mélodie, les deux interprètes restituent la quintessence du morceau. Leur version épurée confine au murmure. Sur Solitude, clarinette et piano suspendent le temps et jouent avec le silence. Le duo propose ensuite une interprétation de Black and Tan Fantasy qui résonne comme un chant funèbre et suggère une atmosphère aux accents tragiques. Le son velouté de la clarinette répond aux notes graves du piano.

Le répertoire se poursuit avec The Single Petal of A Rose, une ballade issue de la « Queens Suite » de Duke, dont le duo offre une mouture à la fois majestueuse et onirique. En exposant avec une grande simplicité African Flower, piano et clarinette font ressortir la poésie, la pureté et le mystère de ce thème.

Après le très court prélude de Come Sunday esquissé sur les touches du piano, la clarinette basse à la sonorité moelleuse esquisse le thème de Mood Indigo écrit par le Duke en 1939. Elle drape de mélancolie la mélodie tandis que le piano colore l’espace musical de superbes harmonies. C’est ensuite avec subtilité que piano et clarinette basse habillent Reflections in D d’un arrangement somptueux. On se laisse alors gagner par une douce rêverie.

Sur Sunset And The Mocking Bird, la clarinette en si virevolte au soleil couchant tel un oiseau moqueur. Les harmonies bluesy du piano accompagnent ce morceau co-écrit par Duke Ellington et Billy Strayhorn, enregistré en 1959 puis gravé sur l’album The Ellington Suites sorti en 1976 chez Pablo.

Les deux musiciens jouent ensuite en parfaite communion sur les six thèmes que compte le Medley. Les élégants échanges du duo métamorphosent ensuite Caravan et le parent de délicates dissonances. C’est avec une version vaporeuse et absolument exquise de la composition Lotus Blossom de Billy Strayhorn que se termine l’album.

« Indigo »…. une immersion délicate dans l’univers ellingtonien

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Sensibilité, élégance et swing

Nouvelle voix du violon jazz, Èlia Bastida vient de sortir « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio », un nouvel album enregistré avec le saxophoniste Scott Hamilton et le trio de Joan Chamorro. Dialogues lyriques, arrangements splendides. Un opus sensible et inspiré où swing et musicalité flirtent avec élégance.

visuel de l'album Elia Bastitada meets Scott Hamilton & Joan Chamorro TrioAprès « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » et « The magic sound of the violin », la violoniste barcelonaise Èlia Bastida retrouve le contrebassiste Joan Chamorro et le saxophoniste ténor Scott Hamilton sur l’album « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » (Jazz to Jazz/DISCMEDI S.A.).

Au fil d’un répertoire choisi et d’arrangements écrits sur mesure, la violoniste, saxophoniste et chanteuse joue en parfaite osmose avec le saxophoniste.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » réunit deux générations autour du jazz et du swing. La violoniste Èlia Bastida & le saxophoniste Scott Hamilton rivalisent d’inspiration au sein d’une formation atypique et à géométrie variable.

Èlia Bastida

Èlia Bastida débute le violon classique à l’âge de 5 ans. À 12 ans elle intègre l’école Oriol Martorell de Barcelone qui allie enseignement général, musique et danse. Elle y rencontre Andrea Motis et Joan Mar Sauqué, qu’elle retrouvera au sein du Sant Andeu Jazz Band (SAJB).

A l’âge de 16 ans, elle découvre le jazz et intègre le Sant Andreu Jazz Band sous la direction de Joan Chamorro. Son sérieux dans la musique et sa passion pour le jazz l’ont amenée à devenir une soliste majeure, particulièrement au violon. Elle s’inscrit dans la lignée de violonistes comme Stéphane Grappelli, Joe Venuti, Jean-Claude Ponty, Didier Lockwood, pour n’en citer que quelques-uns. Tout en combinant la musicalité et l’intensité de Grappelli, son influence première, l’apport du bebop et la richesse d’autres musiques, Èlia Bastida trace son chemin loin de toute étiquette et dans une dynamique pleine de nuances.

Elle participe aux enregistrements que SAJB fait tous les ans et fait aussi partie de l’ensemble féminin sublime du CD « La Màgia de la Veu » (2014). Èlia Bastida a déjà enregistré une trentaine d’albums (que ce soit au violon, au chant ou au saxophone ténor) dont trois albums en leader. Elle a collaboré avec des musiciens tels que Dick Oatts, Joe Magnarelli, Perico Sambeat, Jon-Erik Kellso, John Allred, Joel Frahm et Scott Hamilton.

La violoniste a aussi enregistré deux albums sous son nom, « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » (2017) et « The magic sound of the violin » (2019). C’est sur leur troisième album, « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » qu’Èlia Bastida retrouve Scott Hamilton, ce grand maître du saxophone avec lequel elle va jouter sur son ténor, comme le firent Ammons-Stitt, Cohn-Sims, Griffin-Davis et bien d’autres, dans les anciennes battles de saxophones ténors.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio »

Enregistré à The House, le 09 septembre 2019 et les 17, 18 & 19 octobre 2021, l’album propose un répertoire de quatorze titres. Èlia Bastida intervient au violon sur onze titres, chante sur deux morceaux et embouche son saxophone ténor sur une pièce.

La jeune barcelonaise, Scott Hamilton et Joan Chamorro mêlent leurs notes au sein de formations à géométrie variable, du quintet à l’octet dans lesquels se croisent les pianistes Joan Monné et Marc Martin, les batteurs Arnau Julià et David Xirgu à la batterie, les guitaristes Joseph Traver et Jurandir Santana ainsi que Seidu Joan Diallo (violon) et Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle).

Au fil des plages et des formations

  • C’est en quintet avec Joan Monné (piano) et Arnau Julià ( batterie) que la violoniste, le saxophoniste et le contrebassiste interprètent trois titres.

Sur Awful Lonely, thème de George Handy, la violoniste dialogue en parfaite harmonie avec le son feutré du ténor. À 68 ans, ancré dans la tradition lestérienne, Scott Hamilton perpétue la tradition du swing et du style Cool des années 50 en évoquant quelques-uns de ses maitres Coleman Hawkins, Don Bays et Zoot Sims. Èlia Bastida et Scott Hamilton changent de registre avec le standard Tin Tin Deo de Walter Gil Fuller qui fut beaucoup joué par Dizzy Gillespie et les boppers. Ils lui insufflent une dynamique groovy tout en souplesse. En cristallisant l’héritage du passé et les tendances modernes, le saxophoniste fait du neuf avec de l’ancien. C’est ensuite en contrepoint que violon et ténor donnent une version très mélancolique de Samba em preludio, ce thème brésilien de Vinicius de Moraes & Baden Powell. Sur le solo, le violon s’exprime avec fluidité et privilégie le lyrisme à l’effervescence.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro rejoignent Joan Monné (piano) et David Xirgu (batterie) sur deux morceaux.

A l’écoute de I’ll never be the same de Frank Signorelli et Matty Malneck, vient le désir irrésistible de claquer des doigts sur les deuxième et quatrième temps de cette mélodie au tempo médium que violon et ténor interprètent avec une grande élégance. Sur le dernier titre de l’album, The Nearness of You de Hoagy Carmichael, le violon chante avec une douce sensualité. Le jeu ciselé et cristallin du piano laisse tout l’espace au saxophoniste, véritable orfèvre de la ballade qui truffe son solo de citations.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro retrouvent Marc Martin (piano) et Arnau Julià (batterie) sur trois pièces.

C’est une superbe version de la la chanson de Sacha Distel, The Good Life, que livre le quintet. On est séduit par le souffle velouté du ténor qui avec délice joue à saute-mouton au-dessus des barres de mesures. Le temps semble n’avoir pas de prise sur la douceur de son swing et sur les harmonies de ce standard qui s’en trouve magnifié

Sur Moon River, la ballade de Henry Mancini, le ténor s’exprime avec langueur et déploie des bouquets de charme auquel la violoniste au toucher d’une légèreté exceptionnelle répond avec un lyrisme vibrant. Èlia Bastida délaisse les cordes pour emboucher son ténor sur For Sentimental Reasons. De sa sonorité suave et avec un léger vibrato elle dialogue avec Scott Hamilton alors que le piano délivre un solo d’une élégance délicatesse.

  • Toujours accompagnée de Joan Chamorro et Scott Hamilton, Èlia Bastida chante deux samba-canção soutenue par la guitare de Jurandir Santana et batterie d’Arnau Julià.

De sa voix un peu nasale et sur un rythme chaloupé qui incite au déhanchement, elle s’exprime en brésilien sur Não vou pra casa (Antonio Almeida, Roberto Roberti) et sur Lobo Bobo (Carlos Lyra, Ronaldo Boscol). A ses côtés, les improvisations du ténor souple et décontracté convoquent le fantôme de Stan Getz.

  • Le trio violon/contrebasse/saxophone ténor et la batterie d’Arnau Julià accueillent la guitare de Joseph Traver sur la composition de Bob Carleton, Ja-Da.

Sur un tempo swing à quatre temps, le violon s’exprime avec beaucoup de sensibilité mais ne manque pas de charisme dans son échange avec le ténor et la guitare. Ça pulse avec bonheur.

  • Le piano de Jean Monné rejoint le trio violon/contrebasse/saxophone ténor, la guitare de Joseph Traver et la batterie d’Arnau Julià proposent une version revitalisée de la chanson de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amour ?

On se laisse enivrer par leur jeu lumineux et limpide alors que les coulées d’air moelleux du saxophone soutenu par une rythmique irréprochable galvanisent cette mélodie quelque peu nostalgique.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton, Joan Chamorro, Joan Monné (piano) et Arnaud Julià (batterie) invitent Seidu Joan Diallo (violon), Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle) sur deux thèmes.

Les musiciens rendent hommage à Antonio Carlos Jobim avec une version revitalisée de la superbe bossa nova, O grande amor. Le ténor s’exprime avec lyrisme, nonchalance et une grande intelligence harmonique et son improvisation raffinée est mise en valeur par le jeu tout en retenue du pianiste et des cordes.

Absolue réussite, la version de Pure Imagination permet d’apprécier l’art de la ballade que développe avec élégance Scott Hamilton tout au long de cette romance suave. On tombe sous le charme de son gros son voluptueux à la Ben Webster et de son phrasé étiré en suspension au sein de l’écrin tissé par les cordes caressantes.

Rendez-Vous avec Èlia Bastida, Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio le 21 mai 2022 au « Printemps de l’Aspre » (St Jean Lasseille 66), le 06 août 2022 au Gouvy Jazz Festival (Belgique), le 13 septembre 2022 au festival « Jazz en Tourraine » et le 08 novembre 2022 à l’Adagio de Thionville. ICI pour retrouver l’ensemble des dates de concerts de la violoniste Èlia Bastida.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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« Tissé », le nouvel album de Marion Rampal

« Tissé », le nouvel album de Marion Rampal

Rêverie sensible et poétique

Avec « Tissé », annoncé pour le 25 février 2022, la chanteuse et compositrice Marion Rampal propose un album qui rayonne d’une énergie sereine. Sa voix claire invite à la suivre dans un vagabondage intime où se croisent les multiples facettes de son inspiration. Elle invite Archie Shepp, Anne Pacéo et Piers Faccini à rejoindre son collectif de musiciens complices. Notes et mots vibrent en harmonie et tressent une rêverie sensible et poétique.

Sur les onze titres de l’album « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution), Marion Rampal n’a pas choisi entre les multiples facettes de son inspiration, jazz, blues, folk et musiques populaires. Portées par ses mélodies lumineuses, les émotions frémissent avec grâce au fil de sa poésie subtile.

« Tissé », un rêve où coexistent simplicité et élégance, naturel et grâce, tendresse et nostalgie.

Marion Rampal

Outre des collaborations fertiles avec Archie Shepp avec qui elle collabore depuis 2012 en France et aux USA (« I Hear the Sound » en 2013), avec Raphaël Imbert (« Heavens » en 2013 puis « Music Is My Home » en 2018) ou avec le Quatuor Manfred (« Bye Bye Berlin » en 2018), Marion Rampal a publié trois albums sous son nom qui l’ont conduit de « Own Virago » (2009) aux brumes électriques de « Main Blue »(E-motive records/l’Autre Distribution) en 2016 avec Anne Paceo et Pierre-François Blanchard puis aux plages épurées du « Secret » (MusicOvations/ L’Autre Distribution), en 2019 en duo avec le pianiste Pierre-François Blanchard.

En 2022, Marion Rampal reprend la route avec ses chansons tissées maison qu’elle propose sur « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution), un album élégant et solaire.

« Tissé »

visuel de l'album Tissé de Marion RampalLa musique de cet album est issue d’un compagnonnage étroit avec le guitariste, et réalisateur Matthis Pascaud sauf pour le titre Calling to the Forest crédité à la seule plume de Marion Rampal. La musicienne à écrit toutes les paroles de l’album sauf celles du titre Où sont passées les roses co-écrit avec Piers Faccini.

Sur les onze plages de « Tissé », Marion Rampal s’est entourée du multi-instrumentiste Matthis Pascaud (guitares, basse, claviers, percussions), de Sebastien Llado (trombone, tuba, soubasophone), Pierre-François Blanchard (piano, rhodes), de Tony Paeleman (claviers) et de Raphaël Chassin (batterie, percussions) sauf sur le titre D’Autres Soleils où la batterie est tenue par Anne Pacéo. Archie Shepp chante sur Calling to the Forest, titre sur lequel Marion Rampal joue des verres en cristal. Piers Faccini joint son chant à celui de Marion Rampal sur Où sont passées les roses. Sur l’album, Marion Rampal s’exprime en français mais aussi en anglais sur Blossom et Reminder et sur Calling to the Forest où les deux langues se croisent.

Au cœur du répertoire de « Tissé », mélodies et poésie résonnent au diapason et cartographient un espace singulier et troublant où coulent rêves et chants et où se mêlent bonheur et douleur. Entre ombre et soleil, entre rêve et réalité, Marion Rampal convoque folk, musique cajun, blues, soul et maloya et tresse son propre langage. Elle invente son « île aux chants mêlés » où elle s’exprime dans “la langue des cœurs coulés”. Sa voix limpide élabore un folklore unique qu’elle invente, un monde limpide et rayonnant, fragile et chaleureux.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A volé, une ballade dont le rythme chaloupé évoque celui d’une danse cadienne (cajun). Sur l’atmosphère chargée de sensibilité de cette « chanson à faire couler » qui évoque un amour sans lendemain, vient soudain l’envie d’esquisser des pas glissés et de tourner sans fin au rythme de la musique.

Le répertoire se poursuit avec Où sont passées les roses, une chanson ritournelle qui prend l’allure d’un rêve poétique éveillé. Marion Rampal et Piers Faccini font danser les mots d’une poésie à la fois douce et riche d’espoir. La rythmique entraînante évoque tout à la fois le maloya de la Réunion et le folk canadien. La chanson se termine avec la voix de la jeune Alma Sarrazac qui rejoint les deux interprètes.

Plus loin, à l’écoute de Tisser, on se sent comme transporté en Louisiane. Le chant de Marion Rampal touche par sa mélancolie que le trombone tempère par des interventions d’une fantaisie caressante. De la mélodie intimiste de Reminder se dégage une lumière apaisante. Le registre très folk du morceau incite à l’introspection. Tel un troubadour inspiré par les métissages musicaux, la chanteuse invite ensuite à la suivre sur L’île aux chants mêlés où l’amour calme les peines.

Sur D’autres Soleils, la voix limpide de la chanteuse plane au-dessus des balais tenus avec légèreté par Anne Pacéo. Les intonations vibrantes du chant instillent chaleur et couleur à ce titre sensible. Plus tard, les inflexions bluesy de la voix et une rythmique plus appuyée accentuent le côté mystique de Maudire. Chanté en anglais, Blossom comble ensuite l’oreille de douces sensations. Chantée par Marion Rampal et son invité Archie Shepp, Calling to the Forest résonne comme une berceuse poétique et dispense un moment d’apaisement porteur de lumière.

Accompagnée par la guitare à la sonorité chatoyante, la voix de la chanteuse conte Passe-Montagne dont la mélodie aux allures médiévales est renforcée par les sonorités graves du trombone. L’album se termine avec Still a Bird, une ballade folk rêveuse aux inflexions louisianaises. En duo avec la guitare, la chanteuse fait rayonner sa voix frémissante porteuse d’une mélancolie intemporelle.

Rendez-vous le 18 mai 2022 à 20h30 dans le cadre du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Près (Paris) pour le concert de sortie de l’album « Tissé » de Marion Rampal. Accompagnée par Pierre-Francois Blanchard (piano, claviers), Sebastien Llado (trombone, conques), Matthis Pascaud (guitare), Simon Tailleu (contrebasse) et Raphaël Chassin (batterie), la chanteuse invite Naïssam Jalal (flûte) et Piers Faccini (voix).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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« French Colors » de Christophe Lampidecchia

« French Colors » de Christophe Lampidecchia

Un groove coloré et joyeux

L’accordéoniste Christophe Lampidecchia présente son nouvel album « French Colors » inspiré de différentes cultures musicales. Entouré de ses amis, il offre un véritable tour du monde émotionnel, explore de nouvelles sonorités et fait vibrer son instrument de ses mélodies chantantes. Il invite à le suivre dans un voyage aux riches couleurs où se côtoient musette, jazz, et bien d’autres influences. Neuf titres qui vibrent d’un groove coloré et joyeux.

visuel de l'album French Colors de Christophe LampidecchiaDe formation classique autant qu’autodidacte, Christophe Lampidecchia fait partie de la nouvelle scène française de l’accordéon. Disciple des plus grands noms de l’instrument, il signe « French Colors » (Marianne Mélodie/Socadisc), sorti le 09 février 2022. Un opus où le musicien et compositeur réunit autour de lui le batteur André Ceccarelli, le guitariste Jean Marie Ecay, le percussionniste Minino Garay, le contrebassiste Jean Philippe Viret, le bassiste Kevin Reveyrand, le pianiste Jean Pierre Como et le saxophoniste Pierre Bertrand.

Avec sa famille musicale, Christophe Lampidecchia grave un album où les émotions se succèdent au fil de neuf compositions originales aux ambiances variées… valse musette, traditions péruvienne, brésilienne, argentine, jazz, be-bop, blues.

Christophe Lampidecchia

« Les voyages, les concerts à travers le monde, la découverte de différentes cultures et les rencontres musicales inattendues m’ont inspiré pour composer cette musique. Toutes ces émotions vécues, toutes ces richesses musicales partagées et toute cette humanité que j’ai reçue en abondance m’ont guidé pour enregistrer cet album. » Christophe Lampidecchia

Musique populaire

Originaire des quartiers Nord de Marseille, Christophe Lampidecchia a baigné dans la musique dès son plus jeune âge. Son grand-père et son père jouaient de l’accordéon. A 8 ans, il débute l’instrument avec son père comme professeur. Durant son apprentissage, il côtoie les plus grands noms de l’accordéon, Marcel Azzola, Jo Privat, Louis Corchia, Armand Lassagne, Jean Corti. A neuf ans il joue Perle de cristal, Indifférence, Reine de musette, etc.. Il a fait son premier bal, en tant que « professionnel » à l’âge de 11 ans. Par ailleurs, au Conservatoire de Marseille dont il sort diplômé… en trombone, il a appris la rigueur, la technique et la maîtrise du jeu académique.

A 18 ans, il sort son premier album, « Musette au soleil » où Mazurka dans Paris révèle déjà son talent de compositeur. En 1999, il obtient la médaille d’or aux qualifications du championnat de monde d’accordéon. En 2000, il rencontre Richard Galliano lors d’un concert. C’est un déclic pour lui. Il se tourne alors vers le jazz et reçoit l’enseignement de professeurs tels que Mario Stantchev, Ivan Jullien…

Projets jazz

Après avoir fait danser les gens avec la musique populaire, Christophe Lampidecchia prend donc une nouvelle direction, comme accompagnateur et aussi comme créateur de projets au format jazz.

En 2013, Il rencontre Francis Lockwood qui lui propose d’enregistrer pour des musiques de films. Il se produit aux côtés de musiciens tels que Louis Winsberg, Thierry Eliez, Michel Alibo, Stéphane Huchard, Stéphane Edouard, Jean-Christophe Maillard, Paco Sery. Le percussionniste argentin Minino Garay l’intègre dans son groupe « Les tambours du sud ». Il est invité par la chanteuse Maurane pour un concert à Eygalières. Il est aussi l’accompagnateur du spectacle « Les années Piaf » de Françoise Bachelet et Dominique Dellepiani. La même année, il forme le « Christophe Lampidecchia Jazz Musette » avec Didier Del Aguila à la basse, Cédrick Bec à la batterie, Lionel Dandine au piano, et Michel Barrot à la trompette.

En 2015 sort « Douce Joie », un album créé en hommage à l’accordéoniste de jazz Gus Viseur sur lequel il est accompagné de Christian Escoudé, Diego Imbert et Minino Garay et qui reçoit le prix de l’académie Gus Viseur 2015. En 2017, Il participe à l’enregistrement de l’album de Minino Garay « Tunga Tunga’s Band ». Suivi d’une série de concerts en Argentine aux côtés de Minino Garay, Pierre Bertrand et le chanteur argentin Jairo. Il joue au Divino Festival International Music San Rafael-Mendoza et au Festival Internacional de Jazz de Córdoba.

En 2019, Pierre Bertrand l’invite pour une série de concerts en Lettonie aux côtés de Minino Garay, Paloma Pradal et le Latvian Radio Big Band. Le label japonais Respect Record lui produit son album  » « Brise Napolitaine Brise Parisienne », un hommage à ses origines napolitaines. Christophe y est accompagné de Minino Garay, Jean Philippe Viret et Dominique Cravic. L’album reçoit le Prix Gus Viseur 2019. En 2019, le batteur de rock américain Robin DiMaggio l’invite à enregistrer Little Latin Lover, un des titres du dernier album de Don Felder American Rock ‘n’roll. Jean-Pierre Como l’a invité à jouer sur son dernier album « My Little Italy » (2020) aux côtés de André Ceccarelli, Felipe Cabrera, Minino Garay et Walter Ricci.

En 2021, Christophe Lampidecchia présente « French Colors ».

« French Colors »

Enregistré avec André Ceccarelli (batterie), Jean Marie Ecay (guitare), Minino Garay (percussion), Jean Philippe Viret (contrebasse), Jean Pierre Como (piano), Kevin Reveyrand (basse) et Pierre Bertrand (saxophone soprano), l’album « French Colors » frémit de bout en bout d’une joie infinie.

Dès la plage d’ouverture, French Colors, qui donne son nom à l’album, Christophe Lampidecchia démontre sa virtuosité et sa maitrise technique éblouissante. Sur un tempo de valse musette, il semble rendre hommage à Gus Viseur et à Marcel Azzola. Le jeu puissant et fluide de l’accordéon fait tourner la tête et génère une certaine ivresse. D’une verve inouïe, les solos de l’accordéoniste témoignent de son grand talent d’improvisateur. Changement de tempo avec Azur accordéon, batterie et percussions mettent de la couleur sur une samba frévo. Le piano à bretelles, se glisse avec aisance dans le tourbillon de la mélodie et parsème d’énergie et de fantaisie son échange avec la guitare légère et véloce.

Escapade ensuite du côté de l’Argentine avec King Tango sur lequel l’accordéon dialogue en contrepoint avec le saxophone soprano. Avec une précision rythmique sans faille, les deux solistes enivrent et fascinent par la précision et la vélocité de leur jeu. On se laisse éblouir par les notes acrobatiques du soprano. Le  titre du morceau suivant, For Marcel, annonce d’emblée la couleur, un hommage au grand Marcel Azzola. En symbiose avec la basse, le phrasé élégant de l’accordéon épouse le style de valse musette swing que les deux musiciens magnifient à la perfection.

Plus loin, sur les accords subtils de guitare, l’accordéon chargé de spleen distille la mélancolique mélodie de Vague à l’Âme. Les improvisations de la guitare et de la contrebasse illuminent le titre d’une douce tendresse. Avec Point de Vue, nouveau changement de rythme et invitation à la danse entre Brésil et Caraïbes. Après les notes piquées du solo de guitare, l’improvisation de l’accordéon fait valser la ligne musicale.

On chavire littéralement sur l’introduction de Moorea, ce boléro exposé par l’archet de la contrebasse. Décomplexé, l’accordéon croise avec souplesse couleurs et styles pour répondre à la guitare fort inspirée. La magie opère et l’on se prend à rêver. C’est une ode à la douceur que distille ensuite Céline, une ballade au climat nostalgique où le piano romantique et l’accordéon éperdu de tendresse font naître un monde imaginaire.

En conclusion, batterie et percussion, vite rejoints par l’accordéon entament Jésus de Janeiro. Ils invitent d’abord à danser le forró puis à suivre le maracatu, ce cortège de danseurs brésiliens qui déambulent dans les rues de Rio de Janeiro au moment du carnaval.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

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Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

MC Solar, Alfa Mist, Bachar Mar-Khalifé & Marcel Khalifé, Marc Rebillet, Louis Cole

Le Festival Jazz à Vienne lève le voile sur trois nouvelles soirées 2022 au Théâtre Antique. Le 29 juin 2022 avec MC Solaar accompagné d’un big band jazz et le pianiste Alfa Mist. Le 02 juillet 2022, Bachar Mar-Khalifé et son père Marcel Khalifé rendent hommage au poète Mahmoud Darwich et Dhafer Youssef présente son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko et Eivind Aarset. Le 06 juillet 2022, Marc Rebillet et Louis Cole avec cinq de ses compagnons de musique. Nouvelles dates, nouvelles promesses de réjouissances musicales.

Après les premiers noms dévoilés en novembre dernier, Jamie Cullum, Nate Smith, Michael Kiwanuka, Black Pumas, George Benson, Cory Wong, Herbie Hancock, Thomas de Pourquery, Maceo Parker, Flavia Coelho, Nubiyan Twist et le concert dessiné avec Thomas de Pourquery (Drôles de Dames) & Fanny Michaëlis, le festival « Jazz à Vienne » révèle la programmation de trois nouvelles soirées de sa 41ème édition qui se déroulera du 29 juin au 13 juillet 2022.

Trois nouvelles soirées au Théâtre Antique de Vienne à caler dans l’agenda… le 29 juin avec MC Solar et Alfa Miste, le 02 juillet avec Bachar & Marcel Mar-Khalifé et Dhafer Youssef et le 06 juillet avec Marc Rebillet et Louis Cole.

29 juin 2022

Pour la soirée Hip-hop, MC Solaar, accompagné d’un big-band jazz, vient défendre « Qui sème le vent récolte le tempo » (1991), « Prose Combat » (1994) et « Paradisiaque » (1997), ses trois albums enfin réédités.

Le pianiste-producteur londonien Alfa Mist, qui nourrit son jazz de hip-hop dans une fusion virtuose, ouvre la soirée.

L’énergie Solaar va irradier Vienne et ses alentours.

02 juillet 2022

Sur la scène du Théâtre Antique, sont réunis le pianiste et multi-instrumentiste Bachar Mar-Khalifé et son père, le oudiste, chanteur et compositeur Marcel Khalifé pour un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich.

Le oudiste, compositeur et chanteur Dhafer Youssef présente ce soir-là, pour l’une des toutes premières fois, son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko (kora), Eivind Aarset (guitares, electronics), Adriano Dos Santos (percussions).

Des territoires sonores aux reliefs encore inexplorés, par-delà les frontières musicales et géographiques

06 juillet 2022

Le Franco-Américain Marc Rebillet, devenu un vrai phénomène avec ses streams et ses vidéos virales sur les réseaux sociaux, propose un show hors normes et explosif !

Le même soir, Louis Cole, moitié de Knower et fer de lance de la bouillonnante scène californienne, convie spécialement pour Jazz à Vienne cinq de ses compagnons de musique : la chanteuse Genevieve Artadi, le bassiste Sam Wilkes, le saxophoniste David Binney, le pianiste Rai Thistlethwayte et le guitariste Pedro Martins.

Une soirée sous le signe de l’énergie !

Rendez-vous le 15 mars 2022, pour la suite et l’ensemble du programme de la 41e édition du festival Jazz à Vienne

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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