André Minvielle revient avec « Ti’bal Tribal »

André Minvielle revient avec « Ti’bal Tribal »

Au menu… euphorie et effervescence !

Sur « Ti’bal Tribal », André Minvielle mène le bal avec la verve, l’humour et l’inventivité qui lui appartiennent en propre. Il propose un bal euphorique et effervescent où se téléscopent valse et cumbia, cha-cha et fandango. Avec sa fille Juliette et son complice de longue date, Fernand « Nino » Ferrer, le batteur et chanteur gascon fait danser la vie et le jazz. La frénésie affleure !

Quoi de mieux pour cet été 2022 qu’un bal joyeux et ludique, surtout si l’animateur du bal se nomme André Minvielle. Avec sa tchatche habituelle, son accent unique et son humour imparable, il fait régner une euphorie de chaque instant sur les douze pistes de l’album « Ti’bal Tribal » dont la sortie est annoncée pour le 19 août 2022 sur le label « La C.A.D », abréviation de « La Complexe articole de déterritorialisation ».

L’oreille se régale de l’ambiance bouillonnante de cet opus où explose la vie.

couverture de l'album Ti'Bal Tribal de André MinvielleAprès « 1time » (Complexe articole de déterritorialisation/L’Autre Distribution) en 2016, André Minvielle s’est rapproché de Babx et de Thomas De Pourquery sur le captivant « NOUGARO » (La Familia/L’Autre Distribution/IDOL) en 2019 et du quintet Papanosh sur le poétique « Prévert Parade » (La C.A.D./Label Vibrant/L’Autre Distribution) en 2020.

Le 19 août 2022, il revient en trio avec « Ti’bal Tribal » (La C.A.D./L’Autre Distribution).

«Ti’bal tribal c’est le bal de tous les accents.
Du rhizome en dansant, en veux-tu en voilà.
En langues d’ici ou de là-bas. Œcuménique et créatif, il vous tape l’enfant d’là bal,
Vous joue la valse des étiquettes,
Une cumbia Mingusienne de berbère les fagots,
Un tcha de la tchatche de sézigue,
Un fandingo en trio de Janeiro.
Et «gens passent» !
On mixe.
C’est joyeux, ludique, érotique.
C’est de vous que nous apprenons à faire danser la vie
Seule à seul ou en couple
En cercle circassien,
En ronde instantanée,
En petits moments de liberté.
De la tête aux pieds. »

L’équipe musicale

Sur son nouvel album « Ti’bal Tribal », le chanteur et batteur est entouré de sa fille Juliette Minvielle (claviers, voix, guimbarde) et du bassiste Fernand « Nino » Ferrer.

De nombreux invités les rejoignent au fil des titres, Fabrice Vieira (guitare), Bernard Lubat (claviers), Illyes Ferfera (saxophones), Frédéric Gastard (saxophone baryton), Sylvain Bardiau (trompette) et Matthias Mahler (trompette) du « Trio Journal Intime« , Lucas Spirli (accordéon), Marcel Loeffler (accordéon) et Christophe Monniot (saxophone, synthé).

Le répertoire

André Minvielle créolise à merveille langues et couleurs musicales.

André Minvielle revient avec Ti'bal TribalOutre ses propres compositions, Nino, Balagora, Le Tcha de la Tchatche et Sacré Éole, De Dame et d’Homme et Esperanza l’Aranesa où il s’associe à Marc Perrone, le leader reprend La Lega, un traditionnel italien, assaisonne à la « sauce minvielle » El criollo camino to Chazz de Mingus qui devient Cumba Jazz Fusion, interprète Daphné de Django Reinhardt porté par le swing inouï de Marcel Loeffler, dynamise de belle manière Jubilee Stomp de Duke Ellington avec les soufflants du Trio Journal Intime rejoints par Christophe Monniot. André Minvielle fait groover Cajuina de Caetano Veloso sur lequel la voix de Juliette apporte un souffle de fraîcheur. Sans oublier l’incomparable Besame Mucho de Consuelo Velazquez où le chant et les scats de Minvielle rivalisent avec le saxophone de Christophe Monniot.

« Ti’bal Tribal » foisonne de rythmes tous plus épatants les uns que les autres… cha cha, bossa nova, fandango, cumbia, valse, marche, jazz. Impossible d’écouter l’album sans bouger, pieds, bras, corps, tête et surtout sans éprouver un plaisir dingue. Alchimiste de l’art vocal dont il maîtrise tous les codes, André Minvielle n’en finit pas de se renouveler tout en restant fidèle à sa syntaxe et ses syncopes irrésistibles. Ram Dam Dam… Oili oili oila !!!

Pour écouter live André Minvielle et son « Ti’bal Tribal » avec Christophe Monniot, rendez-vous le 18 aout 2022 à Uzeste dans le cadre de la 45ème Hestejada de la arts. ICI pour connaître l’exhaustivité des concerts d’André Minvielle.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Au-delà des conventions La deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye. Au programme, un concert solo de François Couturier. Le public se mobilise pour écouter cet artiste dont l’art croise...

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Black is the colour

Pour le premier concert de son édition 2024, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 donne rendez-vous au public le samedi 17 août 2024 au Farinier de l’Abbaye à 20h30. La chanteuse Laura Tedja, le pianiste François Raulin et le contrebassiste Pascal Berne proposent le projet « Black is the colour ». L’auditoire attentif vibrera de bout en bout à l’écoute du trio. La musique poétique balance entre douceur et puissance, entre introspection et véhémence.

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Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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FUSSYDUCK sort son premier album

FUSSYDUCK sort son premier album

Groove et fraîcheur

Le tout premier album de FUSSYDUCK est sorti sur le Label Double Moon Records. Belle découverte que le projet de ce groupe transnational. L’opus « Maybe that’s all we get » propose une musique singulière aux contrastes mélodiques et harmoniques colorés et aux paysages sonores délicats et chaleureux. Groove et fraîcheur sont alliés pour le meilleur.

visuel de l'album Maybe that's all we get de FussyduckFUSSYDUCK est un projet collaboratif transnational, né à l’été 2017, dans un atelier en Toscane. D’une instrumentation peu commune, le sextet combine un trio jazz classique, piano,/contrebasse/ batterie à un violon, Un saxophone alto et un trombone.

Enregistré en janvier 2020, « Maybe that’s all we get » est paru le 27 mai 2022 (Double Moon Records).

Le son de FUSSYDUCK est léger, chaleureux et vif, empreint de contrastes créés par le son du saxophone alto, du trombone et du violon, avec un sens de la narration musicale passionnante et un groove communicatif inimitable, résultat d’une connexion passionnante.

FUSSYDUCK

Fondé durant l’été 2017, dans un atelier mené par Dave Liebman en Toscane, FUSSYDUCK a rapidement attiré l’attention en remportant le renommé Bejazz Transnational Prize à Berne au printemps 2019.

Ce sextet à l’instrumentation peu commune, piano/contrebasse/batterie/violon/saxophone alto/trombone, se caractérise par l’origine internationale de ses membres. Si le violoniste Robin Antunes, le saxophoniste alto Guillaume Guedin et le batteur Baptiste Dolt viennent de Paris, le tromboniste Florian Weiss vit à Berne, le pianiste Leandro Irarragorri a grandi en tant que fils d’un père cubain à Zurich et la jeune contrebassiste Daisy George vient de Londres.

Le son de FUSSYDUCK est léger et transparent et mêle groove et fraîcheur. Enregistré les 24 et 25 janvier 2020 à Cologne (Allemagne) par Christian Heck, l’album « Maybe that’s all we get » a été mixé par Aurélien Marotte et mastérisé par Alex Killpartrick.

Sons percutants et anguleux, passages chaleureux et émotionnel, subtilités rythmiques s’entrelacent sur « Maybe that’s all we get » et créent un son de groupe unique.

Chaque artiste a apporté sa contribution au collectif. Ainsi, sur les sept titres répertoire, Bricks et Zafu sont à porter au crédit de Guillaume Guedin, lequel a aussi arrangé Mambo Requiem, la composition de Lennie Tristano. A Brighter Day et George Maybe Thats All We Get sont redevables à Daisy George, Refugium à Florian Weiss et Encore Cinq Minutes à Robin Antunes.

Au fil des titres

L’album ouvre avec Bricks. Le piano introduit un riff léger sur lequel trombone et saxophone alto exposent en douceur une mélodie qui semble flotter dans l’air. Le solo lumineux et vif du pianiste est soutenu par une section rythmique enflammée. D’emblée, l’oreille est immergée dans un jazz coloré et subtil.

Le trombone bouché puis le violon esquissent plus loin la ligne musicale souple et chatoyante de la composition A Brighter Day. Le saxophone alto prend ensuite son envol flamboyant et l’on se laisse transporter sur le flot vif de ses notes effervescentes. Le répertoire continue avec Refugium. Introduite par la contrebasse, cette superbe ballade permet d’apprécier la sonorité ronde du trombone et le souffle délicat de l’alto. Empreint de nostalgie et de tendresse, le climat gagne en énergie quand intervient le violon et quand la batterie se saisit des baguettes… après un groove velouté, la rythmique s’anime.

Complexe par sa structure mélodique et rythmique, Zafu, interpelle de bout en bout. Tous les membres du groupe s’expriment avec une grande liberté. Après la courte improvisation du piano groovy, le saxophone alto déverse des lignes d’improvisation nerveuses et vigoureuses soutenues par la batterie tout à son service puis tout le groupe ne se retrouve.

Le sextet revisite alors Mambo Requiem, la célèbre composition du pianiste Lennie Tristano arrangée par Guillaume Guedin en deux mouvements sonores contradictoires. En prélude, le trombone et la clarinette entament une sorte de chant contemplatif recueilli. Ils sont rejoints par le violon qui dialogue avec le piano dans un climat étrange et feutré puis le trombone au son cuivré et expressionniste improvise, soutenu par la contrebasse. S’installe alors le deuxième versant plus énergique du morceau. Soufflants, piano et violon interagissent librement et leur véhémentes expressions génèrent une tension musicale qu’accentuent les dynamiques interventions de la contrebasse et batterie.

Après ce splendide moment musical, advient Encore cinq minutes. Sur cette ballade raffinée, on est littéralement envoûté par le chorus tourbillonnant et haut en couleurs du violoniste. Les riches harmonies du morceau créent une atmosphère musicale d’une sérénité angélique.

L’album se termine avec le morceau titre, Maybe That’s All We Get sur lequel le sextet s’exprime avec subtilité et délicatesse alors que les notes perlées du piano teintent le climat de romantisme.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Enrico Pieranunzi 5tet-The Extra Something, Live at the Village Vanguard

Enrico Pieranunzi 5tet-The Extra Something, Live at the Village Vanguard

Un parfait exercice de style hard bop

​Quand en 2016, dans un des clubs les plus prestigieux de la sphère du jazz, le Village Vanguard à New York, le pianiste italien Enrico Pieranunzi enregistre en quintet un répertoire de compositions originales hard bop… advient un album éblouissant, « The Extra Something, Live at the Village Vanguard » sorti le 22 avril 2022 chez CAM JAZZ. Énergie et sensibilité se conjuguent avec virtuosité et maîtrise instrumentale.

Né en 1949, le grand maître du piano jazz, Enrico Pieranunzi, a collaboré avec nombre d’illustres artistes tels que le trompettiste Chet Baker (1929-1988), le contrebassiste Charlie Haden (1937-2014), le batteur et percussionniste Paul Motian (1931-2011) et le guitariste Jim Hall (1930-2013). Il compte à son actif plus de cinquante enregistrements dans une carrière qui remonte aux années 1970.

« The Extra Something, Live at the Village Vanguard » (CAM Jazz /L’Autre Distribution) constitue le troisième CD live enregistré en quintet par Enrico Pieranunzi dans le légendaire temple new-yorkais du jazz. La maîtrise instrumentale des musiciens se combine avec leur expressivité sensible et génère à l’écoute, une émotion de chaque instant.

« The Extra Something, Live at the Village Vanguard »

Après une première invitation reçue de Lorraine Gordon, propriétaire du club, décédée en 2018, Enrico Pieranunzi a joué huit fois dans ce lieu mythique qu’est le Village Vanguard de New York. Il a accueilli des moments et des musiciens fondamentaux de l’histoire du jazz. Le pianiste Enrico Pieranunzi est le premier et le seul musicien italien et l’un des trois seuls Européens avec les pianistes Français Martial Solal et Michel Petrucciani à s’être produit en tant que leader et à avoir enregistré des disques live au Village Vanguard.

Enrico Pieranunzi dédie l’album à Lorraine Gordon : « Pour un musicien européen et italien, jouer en tant que leader dans le temple du jazz, avec des musiciens américains fantastiques, est quelque chose d’extraordinaire. C’est l’une de ces émotions qu’il est pratiquement impossible de mettre en mots, et c’est un cadeau que j’ai reçu d’elle. »

visuel de l'album Extra Something - Live at the village vanguard de Enrico PieranunziSous la supervision du producteur de musique Ermanno Basso, « The Extra Something » a été enregistré en direct en janvier 2016 au Village Vanguard de New York, par James Farber, puis mixé en Septembre 2016 par James Farber au Sear Sound à New York et masterisé par Danilo Rossi.

Sur les sept compositions originales de l’opus, le pianiste Enrico Pieranunzi est à la tête d’un quintet magique qui réunit autour de lui de Diego Urcola (trompette et trombone), Seamus Blake (saxophone ténor, EWI), Ben Street (contrebasse) et Adam Cruz (batterie).

On apprécie la musicalité raffinée et chaleureuse du saxophoniste, le jeu fluide du trompettiste, les incrustations harmoniques et les improvisations enivrantes du pianiste, le polychromatisme inspiré du contrebassiste et la rythmique stimulante du batteur.

Au fil des titres

Blue Afternoon ouvre l’album. D’emblée, la section de cuivres expose avec souplesse la mélodie à l’unisson alors que se dégage déjà une certaine tension. Très vite le trompettiste entame un solo flamboyant et fait montre de prouesses sonores dans les aigus. Le saxophoniste déroule ensuite un torrent de notes explosives à la suite de quoi le pianiste entame une improvisation fluide dont la teneur éblouit et enivre en même temps.

Sans aucun répit, le quintet enchaîne avec Extra Something, une composition dont les premiers instants ne sont pas sans rappeler le style modal du regretté McCoy Tyner. Par ses incursions chromatiques turbulentes, le ténor explore avec aisance l’ensemble de ses registres et apporte une musicalité chaleureuse au morceau. Dans un solo fougueux, la trompette flirte avec les aigus et l’ambiance magnétique du morceau s’accentue lorsque le piano poursuit avec une séquence raffinée qui ne renie pas son inspiration post bop.

Sur Atoms, une composition chargée d’adrénaline, les soufflants se lancent dans des improvisations impétueuses et brillent par leur élocution virtuose. Agile et explosive, la trompette séduit par la netteté et le détaché de ses notes. Les vibrations hard bop du piano sont accentuées par la rythmique percussive de la main gauche du maître. En fin de morceau, le solo de batterie insuffle une respiration singulière et inspirée.

Au mitan du répertoire… une ballade (bienvenue). Dès les premières mesures de The Real You, le saxophone ténor fait entendre des notes vibrantes de mélancolie. Il est rejoint par le trombone qui s’exprime en contrepoint. Les deux instruments se relaient ensuite et enchantent par leurs discours ciselés et chargés d’émotions. Avec élégance, le piano distille quant à lui ses harmonies raffinées. L’oreille succombe sous le charme de ce moment en suspension avant Entropy qui marque le retour flamboyant du hard bop. Pendant 9’16 », le quartet s’exprime dans le plus pur style hard bop. Le trombone étincelle, le ténor bouillonne, le piano irradie, tous soutenus par la polyrythmie fougueuse qu’impulsent contrebasse et batterie.

Dédiée au regretté pianiste Kenny Kirkland (1955-1998), Song for Kenny permet au saxophoniste de dérouler un chorus d’une vélocité frénétique mais parfaitement maîtrisée. La trompette n’est pas en reste et son style impétueux se pare d’inflexions bluesy. Le solo du piano brille par son esthétique raffinée.

Le répertoire se termine avec Five Plus Five dont l’atmosphère monkienne apostrophe les tympans. Le thème est exposé par le trombone au jeu ardent auquel succède un solo éblouissant de virtuosité du ténor. Par contraste, le piano séduit par son toucher qui possède autant de délicatesse que de brillance. La main droite dessine avec agilité des phrases fleuves sans oublier de broder des fantaisies mélodiques incroyables sur le tempo d’enfer sous-tendu par la contrebasse véloce et la batterie déchaînée.

En quintet, Enrico Pieranunzi livre Avec « The Extra Something, Live at the Village Vanguard » une musique exigeante et énergique… une véritable explosion de swing !

Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

Jazz Campus en Clunisois 2024 – François Couturier solo

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Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces »

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Le compositeur et saxophoniste Christophe Monniot présente « Six Migrant Pieces » (Le Triton/L’Autre Distribution). Chaque membre du septet a une histoire vis à vis de la migration. L’album vibre d’énergie et de sensibilité. La musique résonne comme une ode musicale à l’humanité et à la bienveillance. Mieux qu’un manifeste politique, le propos du disque invite à l’accueil et à l’acceptation de l’autre avec ses différences. Un opus engagé en prise réelle avec l’actualité.

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« Our Folklore » – Louis Matute Large Ensemble

« Our Folklore » – Louis Matute Large Ensemble

Entre joie et nostalgie

Le guitariste Louis Matute livre son album « Our Folklore » gravé avec le Louis Matute Large Ensemble. Douze titres colorés de joie et de nostalgie et irrigués de musiques latines, de pop-rock, de classique et de jazz. Une invitation à voyager dans le folklore imaginaire du guitariste et de ses complices. Une musique acoustique élégante et mélodique, énergique et rythmée qui donne envie de chanter.

Après deux albums sortis en 2018 et 2020 avec son quartet, le guitariste suisse Louis Matute revient à la tête d’un sextet qui s’étoffe en septet sur quatre pistes. Il signe « Our Folklore » (Neuklang/Big Wax Distribution), un troisième opus instrumental sorti le 25 mars 2022. Avec ses complices, il raconte douze histoires musicales qui fondent un nouvel univers, un nouveau folklore… que l’on s’approprie avec joie.

Louis Matute a mis à profit le confinement pour composer le répertoire de « Our Folklore » qui vibre des cultures et des folklores de Cuba, du Kenya, de l’Amérique du Sud (Colombie, Argentine, Brésil), de l’orient de la Méditerranée. Toujours au service du groupe, les musiciens s’expriment avec lyrisme et croisent leurs couleurs musicales.

Louis Matute

Les influences de Louis Matute sont diverses. Son père hondurien lui a fait connaître les musiques sud-américaines, sa mère allemande aimer Bach et les compositeurs romantiques du 19e siècle. Sans compter les artistes des années 1990, découverts durant son enfance et son adolescence.

En 2013, Louis Matute gagne le Prix de Musique du Collège Claparède. Il intègre la classe de Vinz Vonlanthen à l’AMR et rentre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne l’année suivante, où il est l’élève de Francis Coletta pendant deux ans, puis suit les classes de Wolfgang Muthspiel et Lionel Loueke au Jazzcampus Basel. En 2016, il est sélectionné en tant qu’artiste suisse par l’HEMU pour jouer au festival Switzerland Meets Brazil à Rio de Janeiro et Sao Paolo, organisé par Montreux Jazz Festival à l’occasion des 50 ans du festival.

Musicien éclectique, il est sideman pour plusieurs projets à styles différents, notamment Gaspard Sommer (neosoul), Phasm (modern jazz), Mirlaqi (house). Ces collaborations lui ont permis de se produire sur des scènes
internationales reconnues et de partager la scène avec des musiciens d’exception tels Nicolas Folmer, Nguyen Lê, Matthieu Michel ou Ben Van Gelder.

Il dirige son propre quartet composé de Léon Phal (saxophone ténor), Virgile Rosselet (contrebasse) et Nathan Vandenbulcke (batterie) avec lesquels il a sorti deux albums « Telepathy » en 2018 et « How Great This World Can Be » en 2020.

En 2019, Louis Matute reçoit le prix du Cully Jazz Festival pour « la qualité du projet personnel, le professionnalisme et le potentiel de développement sur la scène helvétique et internationale » il a été sélectionné par le directeur de l’Abri, Rares Donca, pour faire partie des Artistes Associés à l’Abri - Centre Culturel pour Jeunes Talents - pour la saison 2019/2020. En octobre 2019, il est invité par l’ambassade de Suisse, le Consulat Français et le festival Madajazzcar à venir jouer une semaine à Antananarivo à l’occasion du festival. En octobre 2019, il est lauréat du concours Jazz Contreband.

25 mars 2022…. sortie de l’album « Our Folklore » du Louis Matute Large Ensemble

« Our Folklore »

visuel de l'album Our Folklore de Louis Matute Large EnsembleL’album a été mixé et mastérisé par Philipp Heck aux Bauer Studios Ludwigsburg en Allemagne. Le visuel de la pochette donne à voir une main lumineuse aux couleurs vives. Il s’agit de la main gauche de Louis Matute shootée à la caméra thermique… ouverte et dynamique elle semble donner le rythme et inviter à la danse.

Pour enregistrer les douze titres qu’il a composés durant le confinement, Louis Matute élargit la taille de son groupe. Ainsi Zacharie Ksyk (trompette, trombone), Andrew Audiger (piano, Fender) et Amine Mraihi (oud) invité sur quatre titres, rejoignent Léon Phal, Virgile Rosselet, Nathan Vandenbulcke et Louis Matute et le quartet devient le Louis Matute Large Ensemble au sein duquel la guitare est le seul instrument électrifié.

La rythmique nerveuse stimule les solistes auxquels elle propose de larges espaces d’expression. Envolées lyriques et flamboyantes alternent avec moments musicaux calmes et sensibles. Chaque soliste brille lors de ses interventions mais demeure au service du groupe et de son folklore. Les mélodies demeurent l’essence même de la musique, la complicité qui règne entre les musiciens est palpable. On se laisse porter par le côté festif de la musique même si de tendres couleurs nostalgiques teintent le voyage musical offert avec générosité par le Louis Matute Large Ensemble… et l’on se prend à chanter avec les musiciens dont on partage le folklore avec bonheur !

Au fil des pistes

L’album ouvre avec Renaissance. La guitare dessine un premier mouvement avec le piano et les cuivres soutenu par la rythmique sautillante. Dans un deuxième temps, l’oud calme l’ambiance avec une mélodie aux accents orientaux envoûtants. Les solos du piano et de la guitare électrique s’enchaînent avec flamboyance. On se sent emporté par l’énergie des musiciens qui jouent cette marche joyeuse et mélodieuse et on a l’impression de survoler un paysage irradié du soleil de l’insouciance.

Le contraste advient avec la mélodie mélancolique de Kawira exposé par l’ensemble. La douceur lyrique de la guitare rend hommage à la graphiste du deuxième album de Louis Matute, Kawira Mwirichia, décédée en octobre 2020.

On se laisse intriguer par l’atmosphère de Too much souls for this world et par la question que pose le titre. Soutenu par le riff nerveux de la guitare et par la rythmique qui va crescendo, le saxophone exubérant expose un solo bouillonnant et expressif. Le répertoire continue avec Tangos. Dès l’exposition du thème, on tombe sous le charme de l’harmonieuse ambiance créée par les cuivres, du son aérien de la trompette et de la lumineuse improvisation du piano fort inspiré.

Avec lyrisme la guitare électrique chante ensuite Hold your Hand, une ballade apaisante et caressante. Son feutré des cuivres, douceur de la guitare. On est tenté de prendre la main… de la pochette pour rejoindre les musiciens. L’oud revient sur Macondo et son jeu fusionne avec celui de la guitare. La composition qui porte le nom village colombien imaginé par Gabriel Garcia Marquez où se déroule « Cent ans de solitude », incite à la rêverie. Après l’improvisation virtuose et ourlée de sensibilité de la guitare, le solo effervescent du ténor insuffle une énergie contrôlée.

Hommage à toutes les personnes du quotidien ordinaire, For All these Real Stars invite à un voyage sans frontière à travers les improvisations enjouées du saxophone, du oud, de la contrebasse. C’est ensuite sur un tempo chaloupé que la guitare expose le thème du titre Alfaia, évocateur des ambiances brésiliennes du Nordeste. Le ténor incisif et élégant prend le relai et son solo intense et fougueux. La guitare lui répond par de superbes envolées lyriques et souples. Lorsque les deux solistes se rejoignent de nouveau, vient l’envie de chanter avec eux.

Sur Queen of Queen les cuivres exposent une mélodie harmonieuse sur un riff aux résonances cubaines tenu par le piano et la rythmique énergique. Les solistes s’expriment sans retenue et leur énergie stimule la batterie qui se lance dans un solo impétueux et entraîne le groupe dans une fin festive et dansante.

Our Folklore invite alors à un doux voyage onirique et serein sur les rives d’un paysage coloré par les notes chatoyantes du clavier électrique et le souffle chaleureux des vents. L’oud est de nouveau invité sur Zikra, une plage à la coloration orientale. On valse et l’on se laisse emporter au fil de la mélodie et des improvisations de l’oud éloquent, de la trompette exaltée.

L’album se termine avec Convivere sur lequel le groupe dialogue en grande connivence avant de laisser la guitare enflammer le morceau par un solo d’une énergie lumineuse et contagieuse… les musiciens conjuguent avec bonheur ce « vivre ensemble » qui semble les réunir et auquel on adhère volontiers.

Pour écouter Louis Matute Large Ensemble avec Louis Matute (guitare), Léon Phal (saxophone ténor), Zacharie Ksyk (trompette), Andrew Audiger (piano), Virgile Rosselet (contrebasse) et Nathan Vandenbulcke (batterie), rendez-vous le 16 mai 2022 et le 20 juin 2022 au Duc des Lombards (premier set à 19h30, deuxième set à 21h00, troisième set à 22h30) et le 06 juillet 2022 à 17h sur la scène de Cybèle, dans le cadre du festival « Jazz à Vienne ».

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Flavio Boltro & Fabio Giachino – « Things To Say »

Flavio Boltro & Fabio Giachino – « Things To Say »

Conversation musicale intime

Le trompettiste Flavio Boltro et le pianiste Fabio Giachino conversent en toute intimité sur « Things To Say ». Une alchimie musicale expressive et intense unit les deux musiciens transalpins. Onze compositions originales à savourer avec délice. Entre passion et confidence, un album lyrique et stimulant.

visuel de l'album Things To Say de Flavio Boltro & Fabio GiachinoLe label italien CAM Jazz propose « Things To Say », un enregistrement du duo Flavio Boltro & Fabio Giachino.

Riche en émotions, le dialogue entre le trompettiste et le pianiste comble l’oreille. Leurs échanges témoignent d’une écoute profonde et d’une grande expressivité.

Sur « Things to say » (CAM Jazz/L’Autre Distribution) sorti le 22 avril 2022, les émotions ponctuent la conversation entre Flavio Boltro & Fabio Giachino. A écouter sans modération !

Flavio Boltro

Aujourd’hui trompettiste de référence du jazz italien, Flavio Boltro a suivi le cursus du conservatoire national de musique classique de Turin G. Verdi. Il a étudié la trompette classique pendant sept ans. À 19 ans, il remporte le premier prix de trompette classique du Conservatoire, mais renonce à un poste fixe au sein de l’Orchestre Symphonique de Turin, préférant le jazz.

Dans les années quatre-vingt, il a joué dans « Lingomania quintet » de Maurizio Giammarco avec Roberto Gatto (batterie), Furio Di Castri (contrebasse), Maurizio Giammarco (saxophone) et Umberto Fiorentino (guitare) et s’est produit avec Steve Grossman, Cedar Walton, Billy Higgins, Clifford Jordan, Jimmy Cobb, Manhu Roche, Joe Lovano, Freddie Hubbard. Il a remporté le référendum Top Jazz à plusieurs reprises (à la fois en tant que soliste et en tant que membre de « Lingomania »).

Depuis les années quatre-vingt-dix, il a tourné son activité vers la France, où il réside aujourd’hui. En 1994 il rejoint l’Orchestre National de Jazz de Laurent Cugny, intègre en 1996 le sextet de Michel Petrucciani et en 2000 le quintet de Michel Portal. En 1997, il est membre du quintet de Stefano Di Battista, avec Éric Legnini (piano), Benjamin Henocq (batterie) et Rosario Bonaccorso (contrebasse). En 2003, Flavio Boltro joue en quartet avec Éric Legnini, Rémi Vignolo et Franck Aghulon avec qui il enregistre l’album « 40 degrés » (Blue Note Records). Durant cette même année 2003, il participe au Trio AIR avec Giovanni Mirabassi (piano) et Glenn Ferris ((trombone) avec qui il enregistre l’album « AIR » ((Sketch)).

En 2007, le chanteur populaire italien Gino Paoli réalise son rêve : monter un groupe de jazz. Il s’entoure de Flavio Boltro, Roberto Gatto, Rosario Bonaccorso et Danilo Rea. Le groupe enregistre 2 albums, « Milestones - Un Incontro In Jazz » (Blue Note) et « Un incontro in jazz à Rome » (Parco Della Musica Records). En 2011, le label allemand Act Music propose à Flavio Boltro d’enregistrer des grands airs d’opéra italiens. Avec Danilo Rea qui a comme lui une solide formation classique, il grave l’album « Opera at Schloss Elmau ». En 2012, il enregistre « Joyful » (Bonsaï) avec son nouveau groupe, « Joyful », un quintet All stars composé de l’italien Rosario Giuliani (saxophone), Pietro Lussu (piano), Darryl Hall (basse) et André Ceccarelli (batterie). Il fait appel à Alex Ligertwood (voix), un des chanteurs du groupe de Carlos Santana.

Sur « Spinning » (2018) il revient au trio sans instrument harmonique avec Marco Battisti (contrebasse) et Mattia Barbieri (batterie) et explore avec eux de nouvelles perspectives musicales (pop, électro) et propose une musique complexe et contemporaine.

Fabio Giachino

Le pianiste est considéré comme l’un des plus grands talents apparus sur la scène musicale italienne ces dernières années.

Parallèlement à ses études académiques classiques, il étudie le jazz avec entre autres Antonio Faraò, Dado Moroni, Riccardo Zegna, Danilo Rea, Franco D’Andrea, Stefano Battaglia, Gianluigi Trovesi, Pietro Tonolo, Furio Di Castri, Barry Harris, Joey Calderazzo, Kurt Rosenwinkel, Scott Colley, Jeff Tain Watts, Salvatore Bonafede. En mars 2012, il termine sa période de jazz de deux ans au Conservatoire G. Verdi de Turin avec Furio Di Castri et Dado Moroni.

En 2009 et 2012, il étudie à New York avec Fred Hersh et Hal Crook. En 2011, à Detroit, il participe avec Emanuele Cisi à un échange entre le département de jazz du conservatoire de Turin et la Wayne State University of Michigan. En 2016, il est sélectionné par l’Association nationale des musiciens de jazz pour une résidence d’artiste de trois mois à l’ambassade d’Italie à Copenhague.

Fabio Giachino mène une intense activité de concerts (Allemagne, France, Suisse, Belgique, Espagne, Danemark, Angleterre, République tchèque, Pologne, Turquie, Roumanie, Canada, États-Unis et Italie). Il collabore avec de nombreux artistes jazz tels que Dave Liebman, Rosario Giuliani, Furio Di Castri, Maurizio Giammarco, Emanuele Cisi, Gavino Murgia et Massimo Manzi. Il collabore aussi avec Fabrizio Bosso, Gegè Telesforo, Javier Girotto, Miroslav Vitous, Dusco Goycovitch, Gilad Atzmon et bien d’autres. Dans les domaines pop et R&B, il a travaillé entre autres avec Roy Paci, Motel Connection, ENSI, Dj2P.

Entre 2011 et 2014, il est récompensé par de nombreux prix en Italie et en Europe, en tant que soliste et aussi à la tête de son groupe. Il est élu de 2011 à 2014 parmi les 10 meilleurs pianistes italiens selon le référendum sur les JazzIT Awards ainsi que parmi les 10 meilleurs groupes italiens avec son trio en 2013 et 2014. Son premier album « Introducing Myself » (2012) enregistré en trio avec le saxophoniste Rosario Giuliani et son deuxième album en trio « Jumble Up » (2014) ont été respectivement inclus dans les 100 Greatest Jazz Albums 2012 et 2013 selon le magazine JAZZIT.

Après « Blazar » (en trio) et « Balancing Dreams » (en solo) enregistrés en 2015, il grave ensuite « North Clouds » (2017) en trio avec Matthias Flemming Petri (basse) et Espen Laub Von Lillienskjold (batterie) et deux invités, Benjamin Koppel (saxophones) et Paolo Russo (bandonéon). Il a intégré le label CAM Jazz en 2019 à la tête d’un octet avec « At The Edges of The Horizon » puis en solo avec « Limitless » (2021)

« Things to say »

Flavio Boltro & Fabio Giachino ont partagé ensemble de nombreuses expériences musicales. En 2022 se retrouvent en duo sur « Things to Say » sorti le 22 avril 2022 chez CAM Jazz.

L’album a été enregistré en décembre 2020 sous la supervision du producteur musical Ermanno Basso par Alessandro Taricco au studio Riverside de Turin (Italie), puis mixé et mastérisé en janvier 2021 par Stefano Amerio au studio Artesuono à Cavalicco dans la province de Udine (Italie).

Au sein de son intimité artistique, le duo s’exprime avec complicité dans un idiome où flirtent liberté et modernité. Le trompettiste s’approprie chaque note qui émane de son instrument et dialogue avec le pianiste au langage lyrique ancré dans les racines du jazz. De superbes mélodies spatiales croisent de stimulantes lignes expressives.

L’album propose onze titres assez courts pour la plupart, six compositions du pianiste, quatre du trompettiste et une collective.

Au fil des pistes

L’album ouvre avec Piccola Nina, une composition de Flavio Boltro, jouée de manière assez exubérante. Le swing et l’aisance du trompettiste suscitent l’allégresse et inspirent au pianiste une improvisation fort expressive à l’issue de laquelle le duo se retrouve et échange en belle harmonie. Le répertoire continue avec une composition de Fabio Giachino, Dark Fire and Desire. A partir d’un riff du piano, le thème est ensuite exposé à l’unisson à la suite de quoi les deux solistes ont beaucoup de choses à dire. Le pianiste mêle virtuosité savante et lyrisme précieux. Le trompettiste lui répond par des phrases hard bop et son jeu soutenu permet d’apprécier sa fougue et son intrépidité.

Things to Say, la composition du pianiste qui donne son nom à l’album, fait ressortir la complicité qui règne entre les deux musiciens et leur osmose artistique. Son chaud de la trompette, maîtrise des aigus, jeu vif et passionné du piano.

Sur sa composition Prelude to Salina, le pianiste s’exprime solo. D’une grande liberté harmonique, son jeu développe des lignes mélodiques lumineuses pleines de charme. Le duo se reforme sur Salina, ballade écrite par Flavio Boltro. Les notes tenues et travaillées de la trompette confèrent une esthétique raffinée à cette composition ourlée de délicatesse.

Avec Hidden Smile, on assiste à un échange musical séduisant entre le son cuivré de la trompette et l’approche élégante et mélodique du piano. Irrésistible !

Une douce tristesse s’invite ensuite sur la composition du pianiste, No Noise. L’accompagnement tout en finesse et en légèreté du pianiste met en valeur la plénitude et la délicatesse de la trompette. Seven Dwarves, le morceau suivant, se fait plus aventureux voire même un peu fantaisiste. Après l’exposé à l’unisson du thème pris sur un tempo médium, piano et trompette rivalisent de virtuosité dans un climat dansant où l’écoute demeure de mise entre eux.

Changement d’esthétique avec Mood and Blues, blues au tempo rapide. Articulation vertigineuse de la trompette, effets de pistons, accompagnement solide et sans faille du piano. Les deux musiciens sont au diapason et improvisent au galop.

Sur le percussif et malicieux, Tira E Mola, le duo semble s’amuser. Climat enthousiaste et échanges sautillants. L’album se termine avec Spicy Blues, le morceau le plus court du répertoire. Un blues baroque et très vif. Tel un orfèvre du timbre, le trompettiste articule avec précision chacune de ses notes alors que le jeu très maîtrisé du piano navigue entre tradition et modernité.

Pour écouter Flavio Boltro & Fabio Giachino, rendez-vous le 22 mai 2022 à 22h au Camera Jazz Club de Bologne (Italie).

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Retour au trio

Le contrebassiste Avishai Cohen fait son grand retour avec « Shifting Sands » et une formation éblouissante qui réunit à ses côtés le pianiste Elchin Shirinov et la batteuse Roni Kaspi. L’album renoue avec l’alchimie propre à la musique d’Avishai Cohen… élégance musicale, grandes lignes mélodiques et rythmes divers et recherchés. Somptueux et captivant.

couverture de l'album Shifting Sands du contrebassiste Avishai CohenDevenu au fil des ans une figure incontournable du jazz international, le contrebassiste, chanteur et compositeur Avishai Cohen présente la musique de son nouvel album « Shifting Sands » (Naïve/Believe).

Après avoir dirigé des orchestres comme sur « Two Roses » (Naive/Believe) sorti en 2021 ou dirigé de plus petits ensembles sur « Arvoles » (Razsdaz Recordz/Warner Music) il revient au format du trio jazz piano/contrebasse/batterie. A ses côtés, le pianiste Elchin Shirinov et la batteuse Roni Kaspi.

Le 05 juillet 2021, le concert donné par Avishai Cohen Trio sur la scène du Théâtre Antique de Vienne dans le cadre « Jazz à Vienne » avait permis de découvrir quelques titres de l’album et de percevoir la complicité qui régnait entre Avishai Cohen, Elchin Shirinov et Roni Kaspi.

Attendu pour le 13 mai 2022, l’album « Shifting Sands » (Naïve/Believe) du contrebassiste Avishai Cohen confirme l’alchimie musicale du trio.

« Shifting Sands »

Avishai Cohen TrioDurant le confinement, Roni Kaspi est encore étudiante au Berklee College of Music de Boston. Tous ses cours étant suspendus en raison de la pandémie, elle retourne en Israël. Avec le confinement, beaucoup de musiciens ont eu besoin d’échanger et de continuer à faire de la musique ensemble « virtuellement », puisqu’il leur était impossible de se voir. La jeune batteuse née en 2000 a posté une vidéo sur les réseaux sociaux où elle jouait la musique d’Avishai Cohen. Ce dernier a manifesté la curiosité de la rencontrer puis ils ont commencé à répéter ensemble. Il lui a ensuite proposé d’intégrer son trio et de rejoindre le pianiste azerbaïdjanais Elchin Shirinov natif de 1982. Le contrebassiste a quant à lui célébré son demi-siècle en 2020. L’écart d’âge ne constitue en rien un obstacle à l’entente des trois musiciens et s’évapore même dès que le trio commence à jouer.

Les compositions de « Shifting Sands » ont vu le jour chez Avishai Cohen, près de Jérusalem, sur son piano, pendant la pandémie. Pour la première fois depuis des années, la situation sanitaire a tenu le contrebassiste à l’écart de la route pendant plusieurs mois. Il a continué à communiquer avec son public régulièrement grâce à des sessions live sur Facebook et Instagram, considérant cela comme une mission. Cette obligation de répéter lui donnait une motivation durant cette période où l’isolement était de mise.

« C’était une façon inhabituelle de travailler, mais en même temps, je trouvais ça sympa et stimulant de faire plaisir au moins à quelques personnes chaque jour. Et de me faire plaisir. Ne pas pouvoir faire de concerts pendant une si longue période, cela ne m’était jamais arrivé. Cela m’a fait apprécier mon métier encore plus qu’avant. » Avishai Cohen

Enregistré en août 2021 au Nilento Studio de Göteborg (Suède), « Shifting Sands » a été mixé et mastérisé par Lars Nilsson. L’album propose neuf compositions originales du leader et un traditionnel. Les dix titres ont été arrangés par Avishai Cohen.

« Shifting Sands », un album somptueux où s’entrecroisent lyrisme, puissance, générosité et émotion.

Au fil des titres

En ouverture, Intertwined révèle d’emblée la puissance de la musique du trio. A partir d’un riff envoutant basse/piano émerge une mélodie angélique. Une réelle magie opère entre le piano lumineux, les battements vigoureux des tambours et la contrebasse pulsatile. Les expressions des trois musiciens s’entrelacent tout au long du morceau qu’ils explorent et transforment.

Sur Window, la musique se développe à partir d’un motif mélodique que piano et contrebasse jouent en parfaite synchronisation. Le pianiste improvise ensuite avec une fougue non dénuée de poésie. Les notes chantent, les couleurs sonores se succèdent et se fondent en une mélodie entêtante construite en boucle. Batterie, contrebasse et piano unissent leur énergie et reviennent à la pulsation du début. Puissance et lyrisme se conjuguent avec bonheur.

Changement d’atmosphère avec Dvash qui tranche avec la véhémence du titre précédent. L’exposition du thème en contrepoint par le piano et la contrebasse rappelle la forme d’une fugue, ce qui n’est pas sans évoquer des résonances de musique baroque. Après quatre minutes, le solo de contrebasse advient telle une offrande. Plus loin, la contrebasse expose le thème de Joy à l’archet. Construit comme une incantation, le titre ouvre un grand espace d’expression à la batteuse dont le jeu déstructuré s’épanouit avec véhémence avant de céder la place à un chorus énergique du pianiste.

Ourlée de couleurs nostalgiques, la mélodie de Below accueille le silence. Riche des influences musicales du compositeur, elle témoigne d’une grande profondeur. Le trio enchaîne ensuite avec le titre qui donne son nom à l’album. Shifting Sands, un voyage spirituel où alternent les envolées du piano et celles de la batterie. La contrebasse improvise avec une délicatesse qui confine au romantisme. Subtil et pénétrant.

Avec Chacha Rom, retour à un tempo plus syncopé. Sur les cordes de la contrebasse, l’archet fait chanter les notes. Le pianiste inspiré les invite ensuite à danser sur les touches noires et blanches. Un vrai régal rythmique et mélodique.

Par une interprétation évocatrice de l’art de Bill Evans, le trio transforme le titre traditionnel Hitragut en un concentré de lyrisme et d’élégance. Le jeu tout en retenue du pianiste n’en demeure pas moins plein d’allant, stimulé avec subtilité et souplesse par la batterie. Le contraste est saisissant avec Videogame construit à partir d’une nappe mélodique que piano et contrebasse développent avec emphase. Les riffs réitératifs du piano propulsent la contrebasse. Le dialogue entre les deux instruments confine à la communion. Le climat sonore se fait envoutant.

L’album se referme avec Kinderblock. Une toile musicale impressionniste en deux mouvements où le piano est rejoint après trois minutes par le jeu élégant de la contrebasse et l’effleurement des balais sur les peaux et les cymbales. Magie absolue !

Pour écouter Avishai Cohen Trio, rendez-vous le 17 mai 2022 à La Cigale à Paris, le 28 mai 2022 à Coutances dans le cadre de Jazz sous les pommiers, le 10 juin 2022 dans le cadre du Jazz festival de Pic St Loup, le 28 juin 2022 dans le cadre du Festival de jazz d’Ajaccio, le 30 juin 2022 à Blainville-Crevon dans le cadre du Archao Festival. ICI pour connaître l’intégralité des dates des concerts du contrebassiste Avishai Cohen.

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