Jazz à Vienne 2021 – Modifications de la programmation

Jazz à Vienne 2021 – Modifications de la programmation

Malgré l’adversité, le jazz triomphe

Depuis plusieurs mois, Jazz à Vienne fait tout pour maintenir sa 40ème édition. Dans le contexte sanitaire actuel les difficultés sont nombreuses et des tournées d’artistes sont annulées. La programmation de certaines soirées du Théâtre Antique en est donc modifiée. Cependant toute l’équipe du festival demeure mobilisée pour faire face aux changements et proposer de nouveaux concerts. Le jazz va vivre live à Vienne !

Après Marcus Miller, c’est au tour de Jamie Cullum, Portico Quartet, Seu Jorge et Maceo Parker d’annuler leurs tournées. Devant cette série de contre-temps, les organisateurs de Jazz à Vienne se démènent et réorganisent la programmation du festival pour que le jazz vive au Théâtre Antique en 2021.

Après la réorganisation de la soirée 04 du juillet 2021 qui voit le guitariste Raul Midón ouvrir la soirée puis le batteur Manu Katché recréer sa célèbre émission « One Shot Not » sur la scène du Théâtre Antique de Vienne, le festival Jazz à Vienne annonce de nouvelles modifications de sa programmation.

23 juin : : soirée annulée

En raison de l’annulation de la tournée européenne du pianiste et chanteur britannique Jamie Cullum, son concert du 23 juin est annulé. Il est reporté à 2022.

Les festivaliers ayant réservé des billets pour cette soirée peuvent le conserver pour 2022 ou demander le remboursement.

24 juin : soirée annulée

Le groupe londonien Portico Quartet ayant annulé sa tournée, la soirée du 24 juin est annulée. En revanche, le concert de Tigran Hamasyan est décalé au 06 juillet.

Les festivaliers ayant réservé des billets pour le 24 juin ont la possibilité de conserver leur billet pour le 06 juillet 2021 ou de demander le remboursement.

26 juin : Chico César en 2ème partie de soirée

Chico Cesar - Jazz à Vienne 2021-ModificationsA la suite de l’annulation de tournée européenne de Seu Jorge, c’est Chico César qui se produira durant la deuxième partie de la soirée du 26 juin.

Lucas Santtana avec João Selva & Baptiste Herbin assureront toujours la première partie de soirée.

Les festivaliers ayant réservé des billets pour cette soirée ont la possibilité de conserver leur billet ou de demander le remboursement.

01 juillet : De Luxe / Bokanté

- Jazz à Vienne 2021-ModificationsNubiyan Twist annule sa tournée européenne.

Pour la soirée du 01 juillet, c’est Bokanté avec ses invités Mailka Tirolien & Michael League qui remplace le groupe au pied levé.

Après leur prestation, place aux six compères de Deluxe qui ne manqueraient ce rendez-vous pour rien au monde !

03 juillet : Soirée Funk avec Brooklyn Funk Essential & Martha High

Brooklyn Funk Essentials - Jazz à Vienne 2021-ModificationsMaceo Parker annule sa tournée européenne. Il est remplacé par le groupe Brooklyn Funk Essentials.

La chanteuse américaine Martha High, choriste de James Brown, ouvrira cette grande soirée funk.

Les festivaliers ayant réservé des billets pour cette soirée ont la possibilité de conserver leur billet ou de demander le remboursement.

06 juillet : Youn Sun Nah & Ulf Walkenius duo - Anne Pacéo - Tigran Hamasyan trio

Virtuose et improvisatrice hors pair, la chanteuse coréenne Youn Sun Nah est devenue ces dernières années l’une des figures majeures de la scène jazz actuelle et elle a déjà fasciné le public viennois lors de sa venue en 2017. Le légendaire guitariste suédois Ulf Wakenius, dernier guitariste d’Oscar Peterson, est un musicien capable aussi bien de créer les climats les plus intimistes que de faire sonner les six cordes de son instrument comme un orchestre. Ensemble, ils composent un duo unique, explorant un répertoire au-delà des frontières musicales et développant une complicité quasi télépathique sur scène.

Initialement annoncée le 23 juin, la batteuse cheffe d’orchestre et compositrice, Anne Pacéo, est programmée le 06 juillet sur la scène du Théâtre Antique. Cette musicienne solaire a déjà développé de multiples projets artistiques qui ont marqué les esprits et ouvert des perspectives inouïes d’aujourd’hui et de demain. Elle vient accompagnée des vocalistes Ann Shirley et Florent Mateo, du guitariste Pierre Perchaud, du saxophoniste Christophe Panzani et du claviériste Tony Paeleman.

Le pianiste Tigran Hamasyan, à l’origine programmé le 24 juin, complète la programmation de ce 06 juillet qui devrait ravir les jazzophiles amateurs de musiques créatives. Le public va pouvoir découvrir ce musicien devenu un maître de son instrument et aujourd’hui au sommet de sa maturité artistique. Avec à ses côtés, le bassiste Marc Karapetian et le batteur Arthur Hnatek, le pianiste va présenter le répertoire de son dernier album « The Call Within ».           

La levée du couvre-feu dès le 20 juin permet à tous les concerts de retrouver leurs horaires habituels. Les festivaliers vont pouvoir vibrer au rythme de tous les jazz !

Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

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Jazz à Vienne 2021 – Modifications de la programmation

Jazz à Vienne 2021 – 04 juillet

Manu Katché recrée One Shot Not au Théâtre Antique

Suite à l’annulation de la tournée européenne de Marcus Miller, les deux concerts du bassiste programmés les 04 et 06 juillet 2021 dans le cadre de Jazz à Vienne 2021 sont annulés. Les organisateurs du festival communiquent à propos de la soirée du 04 juillet. La soirée ouvre avec le guitariste Raul Midón puis le batteur Manu Katché recrée sa célèbre émission « One Shot Not » sur la scène du Théâtre Antique de Vienne.

La neuvième venue de Marcus Miller au Théâtre Antique de Vienne n’aura pas lieu… exit ses concerts des 04 et 06 juillet 2021. Le bassiste annule en effet sa tournée européenne en raison des incertitudes liées aux conditions de voyage Europe/Etats-Unis alors que sévit encore l’épidémie de coranovirus.

06 juillet : soirée annulée

Si Jazz à Vienne annule la soirée du 06 juillet (les spectateurs ayant déjà des billets pour ce soir-là seront remboursés), l’organisation propose une programmation pour celle du 04 juillet.

04 juillet : Raul Midón - Manu Katché

En première partie

Le vocaliste et guitariste Raul Midón ouvre la soirée. A n’en pas douter, cet adepte du fingerpicking va faire vibrer le public des gradins.

En seconde partie

Manu Katché à Jazz à Vienne 2021 - 04 juillet

Manu Katché©Arno Lam

Le batteur Manu Katché va recréer, sur la scène du Théâtre Antique, l’atmosphère conviviale et chaleureuse de son émission « One Shot Not » qu’il a présentée pendant plus de quatre ans sur la chaîne Arte.

Après avoir fait résonner son groove unique aux côtés de Michel Jonasz, Alain Souchon, Stephan Eicher, Laurent Voulzy ou encore Véronique Sanson, Manu Katché a participé à l’album culte de Peter Gabriel, « So ». A la suite de cela, il a côtoyé nombre de stars anglo-saxonnes puis Sting, Tears For Fears, Joni Mitchell, Joe Satriani, Robbie Robertson, et bien d’autres encore, l’invitèrent à jouer sur leur disque. Depuis, il est revenu au jazz et l’on ne compte plus ses participations sur le label ECM, tant sur des albums de Jan Garbarek, de Dominic Miller que sur les siens propres tels que Playground (2007), Third Round (2010), Manu Katché (2012), Touchstone for Manu (2014), Neighbourhood (2019). Sans oublier son dernier et dixième album, le très soul et groovy « The Scope » (Anteprima Productions /Bendo Music) sorti en 2019.

Autres changements : 09 & 10 juillet

Le 09 juillet, pour la « Soirée Blues », Zac Harmon est remplacé par Neal Black and The Healers & Fred Chapellier avec en spécial guest, Greg Zlap. Les deuxième et troisième parties de soirée restent inchangées avec la présence de Paul Personne et des Lowland Brothers.

Une autre modification concerne la All Night Jazz du 10 juillet. Miossec ne sera pas présent pour le concert hommage à Rachid Taha. C’est Rodolphe Burger qui assurera la prestation. Guitariste, chanteur et fondateur du groupe Kat Onoma, Rodolphe Burger a collaboré avec Rachid Taha et sera sur scène pour ce concert hommage à Rachid Taha aux côtés des autres invités, Amel Zen, Julien Jacob, Yegba Likoba, Sofiane Saidi, Habib Farroukh & Hamza Bencherif.

Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

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Clin d’œil à Florian Pellissier Quintet & « Rio »

Clin d’œil à Florian Pellissier Quintet & « Rio »

Hard bop méditatif et douce poésie

Intitulé « Rio », le cinquième album du Florian Pellissier Quintet invite à un voyage vers des rivages apaisés, sensibles et élégants. Enregistré en quintet dans le New Jersey, dans le mythique studio de Rudy Van Gelder, l’opus navigue entre hard bop méditatif et douce poésie. Imprégné de groove et de musicalité, le répertoire enchante de bout en bout. La musique coule comme un fleuve, un rio, um rio

couverture de l'album Rio de Florian Pellissier QuintetAprès « Le diable et son train » (2012), « Biches bleues » (2014), « Cap de bonne espérance » (2016) et « Bijou Voyou Caillou » (2018), tous sortis chez Heavenly Sweetness, le Florian Pellissier Quintet change de label et annonce la sortie de « Rio » chez Hot Casa Records le 28 mai 2021.

Avec ce nouvel album, on fête les retrouvailles avec les Biches bleues découvertes en 2014 sur le disque au titre éponyme et retrouvées gambadant en 2016 dans une forêt de l’album « Cap de Bonne Espérance ».

En 2021, le pianiste voyageur propulse les biches dans l’espace et invite l’oreille à les suivre dans leur voyage sonore intersidéral. Irrésistible !

« Rio », un album moderne et coloré. Ancré dans la tradition et irrigué par une créativité de chaque instant, il s’évade vers des espaces musicaux contemporains.

« Rio »

En août 2019, le pianiste Florian Pellisier retrouve Maureen Sickler, la fidèle assistante de Rudy Van Gelder dans le légendaire studio dans le New Jersey où furent enregistrés nombre d’albums Blue Note, Verve, Prestige, Impulse et CTI et aussi le dernier en date, le superbe « Jazz Traficantes » (Favorite Recordings) gravé par Florian Pellissier avec le groupe Le Deal.

Ainsi, pour les vingt ans du quintet, Florian Pellissier a gravé les huit pistes de l’album « Rio » avec le saxophoniste Christophe Panzani, le trompettiste Yoann Loustalot, le contrebassiste Yoni Zelnik basse et la batteur David Goergelet.

Tout au long de « Rio », le Florian Pellissier Quintet déroule un jazz d’allégeance hard bop traversé par un groove puissant et imprégné d’une sensible rêverie.

Invitation à naviguer au fil des plages

Rio ouvre l’album par une atmosphère contemplative et une douceur tropicale brésilienne insufflée par la sonorité ouatée de la trompette et le son voilé du ténor. Dépaysement sonore, songe éthéré, on se laisse porter avec bonheur. Le climat se densifie avec Wildcards. A partir d’un motif de basse et de piano, saxophone et trompette tissent une mélodie percussive et sinueuse. Avec légèreté, ils instaurent un dialogue porté par une rythmique infaillible et entraînante.

Plus loin, Live at the Vanguard laisse planer un parfum de hard bop évoquant les enregistrements frappés du sceau Blue Note. Le jeu de piano assure un soutien harmonique inscrit dans la veine de ceux que prodiguait Herbie Hancock. Sur son bugle, le trompettiste développe une improvisation d’une musicalité pastel où se côtoient tradition et modernité. Le ténor se fait rageur et à travers sa flamme propose un spectre sonore qui laisse pantois.

Florian Pellissier Quintet

Florian Pellissier©Sasha Bezzubov

Sur Between the Bars, le quintet invite la chanteuse franco-brésilienne Agathe Iracema qui donne la réplique aux soufflants. Avec Baron Samedi, l’atmosphère se densifie. Vous avez dit vaudou ? Un vaudou-jazz aux couleurs modales qui met en évidence le jeu du ténor incandescent et de la trompette passionnée. Le piano n’est pas en reste et déverse des torrents de notes. Au cours de son chorus, proche de la transe, s’évadent des flots de phrases dignes de Don Pullen.

Le voyage continue avec Jungle de Guyane. A l’écoute de cette ballade, on ressent la touffeur accablante de la jungle tropicale et sa luxuriance que restituent les notes langoureuses des solistes qui semblent expirer d’épuisement. Le piano libère des cascades de notes perlées qui rafraichissent l’atmosphère. En guise de conclusion, l’album ressuscite les Biches chères au leader. L’introduction de Biches dans l’espace s’apparente à une procession musicale spritiual puis le tempo évolue. Trompette et saxophone dialoguent et la ligne de basse semble ensuite donner le départ du compte à rebours. Le piano tente une échappée puis un synthé futuriste esquisse les préludes d’une odyssée sonore intergalactique…

RV à partir du 28 mai 2021 avec « Rio » (Hot Casa Records/Big Wax) et Florian Pellissier Quintet pour suivre les musiciens dans leur voyage musical, entre hard bop et balades tropicales.

Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

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Coup de cœur pour « Kaboom » et Michel Meis 4tet

Coup de cœur pour « Kaboom » et Michel Meis 4tet

D’une singularité inouïe

Le quartet luxembourgeois du batteur Michel Meis annonce la sortie de son deuxième album, « Kaboom », avec en invité, le violoniste français Théo Ceccaldi. Le titre explosif de l’opus est en parfaite adéquation avec son contenu musical. Un jazz moderne, nerveux et dynamique où alternent mélodies accrocheuses et improvisations décapantes et inspirées. Avec un goût affirmé pour la diversité des ambiances et les structures complexes, la musique affirme son identité qui tranche avec les formats consensuels. A découvrir et à partager !

visuel de l'album Kaboom de Michel Meis QuartetAprès son premier album « Lost in Translation » (2019), le quartet du batteur luxembourgeois Michel Meis sort « Kaboom », un deuxième opus annoncé pour le 28 mai 2021 sur Double Moon Records.

Avec aplomb, un superbe et mystérieux chat blanc aux yeux verts illustre le visuel de l’album et son livret. Le blanc fait aussi consensus pour la pochette et la tenue des artistes.

Tout comme le félin, le quartet s’octroie la liberté de faire ce qu’il veut… une musique lumineuse à la singularité inouïe qui dépayse et réjouit l’oreille.

Sur « Kaboom », avec souplesse et sans aucun heurt, Michel Meis 4tet navigue entre vibrations rock et pulsations jazz, entre effets rythmiques et mélodies lyriques, entre improvisations éclatantes et expérimentations originales.

« Kaboom »

Pour « Kaboom » (Double Moon Records/DistrArt Music) du Michel Meis 4tet, enregistré en décembre 2020, Michel Meis a réuni la même équipe que celle de son premier album. La tromboniste Alisa Klein, le pianiste Cédric Hanriot et le contrebassiste Stephan Goldbach. Sur cinq titres, le quartet invite le violoniste Théo Ceccaldi. La cohésion du groupe ne se dément à aucun moment mais cette osmose n’altère en rien la singularité de l’expression de chaque artiste. Son chaleureux et chargé d’émotion du trombone, force et élégance de la contrebasse, piano plein d’assurance mais riche en surprises, fougue et impétuosité maîtrisées de la batterie, élan et flexibilité du violon.

Entre sept pièces longues de sa composition, Michel Meis intercale quatre miniatures, deux de sa plume, une à créditer à Théo Ceccaldi & Stephan Goldbach et une autre à Cédrick Hanriot. Dans ces interludes prévaut l’improvisation. Expression solo pour le piano et sur les autres, des conversations entre violon et contrebasse, contrebasse et piano, batterie et trombone.

Au fil des titres

L’album ouvre avec Full Pedal Jacket. Basé sur riff qui revient tout au long de ses 8’42, le morceau débute de manière impétueuse et le quartet sonne comme un big band, son puissant et ardent du trombone, martèlement des notes du piano, envolées lyriques du violon, vigueur de la rythmique. Le piano apaise le climat puis embrase de nouveau l’atmosphère. Plus loin, le violon envoutant déroule ses lignes musicales sinueuses chargées de mélancolie. Après ce premier titre qui fleure bon l’hommage à Stanley Kubrick, advient un interlude joué solo par le piano, un moment onirique et précieux.

Tout le groupe se retrouve sur State of Uncertainty, piste écrite par le leader en plein confinement. Le titre et l’atmosphère évoquent à n’en pas douter l’état d’incertitude dans lequel se trouve le monde, ce que restituent tout à fait les changements de rythme. Le climat sonore oscille entre rythmes effrénés et mélodies oniriques. Jeu éclatant du trombone, souplesse féline du violon, respirations vibrantes du piano, pure élégance de la contrebasse, riches ponctuations rythmiques de la batterie. Un dialogue s’instaure ensuite sur un très court interlude entre les cordes de la contrebasse et celles du violon. Sonorité boisée des premières, pizzicati acidulés des secondes.

Très éclectique dans sa structure qui fait alterner plusieurs formes musicales, Kaboom déborde de puissance et de lumière. Après une introduction explosive trombone/violon, piano, batterie/contrebasse, le solo du violon illumine l’espace sonore par sa flamboyance mise en valeur par le drive de la batterie. Le piano dompte son impétuosité puis la laisse éclater et rallie à sa cause l’ensemble orchestral fulgurant d’énergie. Au mitan de l’album, le titre qui donne son nom à l’album inclut les éléments clés de la musique du groupe.

Avec une introduction au bruitisme spatial, Coming Together transporte le quartet vers un voyage cosmique. L’archet de la contrebasse fait résonner des notes graves, le clavier égrène des perles aiguës qui entrent en vibration avec les sonorités médium soufflées par le trombone au-dessus des effleurements des balais sur les cymbales. Par un enchainement subtil et presque sans rupture, le quartet rallié s’achemine vers She, une ballade atmosphérique écrite par Michel Meis pour Alisa Klein dont il dit qu’elle représente « l’âme du groupe ». Le trombone à la sonorité ample et moelleuse égrène des notes dans le registre grave alors que le piano lui répond par de courtes impulsions dans les aigus. Après le chorus lyrique du soufflant, la contrebasse chante au-dessus des nappes du Rhodes puis le piano développe un solo lyrique qui ravit par ses surprises.

Après un interlude fondé sur les arabesques du piano accompagné par l’archet de la contrebasse, débute le dansant Red Desert Air. Le thème repose sur un motif joué en continuum jusqu’à en devenir hypnotique, par le trombone et la contrebasse, lesquels sont rejoints par le piano et la batterie. Suit alors une énergique et captivante improvisation du trombone. L’accompagnement rythmique qui fait alterner ruptures et salves est somptueux. Le titre restitue tout à fait la chaleur torride qui se dégage d’une désertique étendue de sable chauffée à blanc. On en sort décoiffé.e !

Après un déferlement fracassant de la batterie, le souffle du trombone tisse ensuite une complainte d’une mélancolie infinie au-dessus du déchainement incessant des baguettes sur les tambours. A la suite de ce dernier interlude, se profile Re:build, « composition commandée (à Michel Meis) sur la reconstruction économique et sociale du Luxembourg détruit après la Seconde Guerre mondiale ». Après introduction du piano solo, batterie, contrebasse, trombone, Rhodes et violon entrent en piste. Les instruments créent un climat dont l’effervescence ne va cesser de varier. Les frontières s’amenuisent entre écriture et improvisations portées par des riffs rythmiques incessants que développent trombone, contrebasse et batterie. Après une virulente intervention du trombone et une improvisation du Rhodes interrogatif, le violon développe un jeu tendu et explosif qui s’achemine vers un territoire sonore plus calme où il est rejoint par l’archet de la contrebasse et par le trombone. Cette pièce qui oscille incessamment entre montées et descentes dynamiques termine avec brio le répertoire de cet album remarquable.

« Kaboom, un concentré d’éclectisme qui allie avec bonheur lyrisme et énergie, élégance et émotion. Sur cet opus peu conventionnel qui cultive la diversité, les plages font alterner les rythmes, naviguent entre dynamisme et mélancolie, entre chaleur et fureur. Un jazz actuel qui préfigure celui de l’avenir.

Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique, lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

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Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

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Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

Album photo musical

Le saxophoniste Dmitry Baevsky présente son 9ème album, « Soundtrack ». En treize tableaux, l’altiste brosse l’album photo musical de son parcours de vie. Avec éclat et lyrisme, il parcourt l’histoire du jazz et délivre une musique au pouvoir narratif puissant.

A la tête d’un quartet à la cohésion inébranlable, le saxophoniste Dmitry Baevsky offre avec « Soundtrack », un album saisissant d’énergie et de lyrisme. Sorti le 21 mai 2021, ce neuvième album du leader a été enregistré à New York pour le label Fresh Sound New Talent. Autour de l’altiste sont réunis le pianiste Jeb Patton, le contrebassiste David Wong et le batteur Pete Van Nostrand.visuel de l'album Soundtrack de Dmitry Baevsky

L’album évoque Saint-Pétersbourg, les rives gelées de la Neva, les grandes avenues new-yorkaises, la difficulté d’être un étranger dans une grande ville, les clubs bondés de Greenwich Village, la nostalgie, la beauté de Paris, l’excitation des nouveaux départs. On passe d’une chanson populaire russe à un thème d’Ornette Coleman, de Sonny Rollins, d’une mélodie classique tirée de l’opéra « Le Prince Igor » d’Alexandre Borodine à une chanson de Michel Legrand écrite pour « Les Demoiselles de Rochefort », de compositions de sa plume à un standard qui narre l’automne à New York.

« Soundtrack » met en évidence éclectisme et le talent insolent de cet altiste au son unique. Avec élégance, Dmitry Baevsky inscrit son propos musical dans l’histoire du jazz. Sans forcer son art, il impressionne par son jeu technique exemplaire autant qu’il émeut par sa verve mélodique et son lyrisme inspiré.

Saint-Pétersbourg… New York… Paris

Saint-Pétersbourg

Fils unique d’un écrivain et d’une traductrice, Dmitry Baevsky grandit à Saint-Pétersbourg où il est né (la ville s’appelait alors Léningrad).

« Mon premier saxophone venait de Tchécoslovaquie. Je suis entré dans une école de musique à 14 ans et me suis inscrit pour faire partie du big band. Mon intention initiale était de jouer de la guitare, mais ils manquaient de saxophonistes dans la section des cuivres et je me suis retrouvé avec un alto… » Il se découvre alors une véritable passion pour la musique. En 1991, le jeune musicien intègre le Mussorgsky College of Music à Saint-Pétersbourg et étudie avec le brillant saxophoniste russe Gennady Goldstein.

Au Jazz Philharmonic Hall de Saint-Pétersbourg (l’un des principaux clubs de jazz de la ville), il rencontre Ann et Bob Hamilton, un couple américain qui assiste à son concert et lui propose de l’aider à se rendre à New York pour un stage de jazz de 2 semaines.

« J’ai manifesté mon intérêt et un an plus tard, ils avaient obtenu un visa pour moi et proposaient de me loger pendant mon séjour ».

New York

Dmitry Baevsky débarque à New York et « Le court voyage prévu s’est prolongé en un séjour de six mois chez les Hamilton. »

Il auditionne pour intégrer le département Jazz de la prestigieuse New School University de New York. Il obtient une bourse pour sa scolarité complète à la suite de quoi il quitte la Russie qu’il ne reverra que quinze ans plus tard. A la fin de ses études, il est un membre à part entière de la scène jazz locale et décide alors de s’installer à New York.

Avec son timbre sombre et chaleureux, sa technique redoutable et un sens évident du drive, Dmitry Baevsky est devenu l’un des saxophonistes incontournables de la scène jazz new-yorkaise. Parmi les musiciens avec lesquels il a joué ou enregistré, on peut citer Benny Green, Peter Washington, Willie Jones III, David Hazeltine, “Killer” Ray Appleton, David Williams, Peter Bernstein, Cedar Walton, Dennis Irwin, Jeremy Pelt, Joe Cohn, Steve Williams, Joe Magnarelli, Jesse Davis, Ryan Kisor, Gregory Hutchinson, Roger Kellaway, Leon Parker, Dena De Rose et bien d’autres encore.

« New York est une ville si contrastée ; accueillante et gratifiante un jour, cruelle et solitaire le lendemain. J’ai passé la plus longue partie de ma vie là-bas et je me considère toujours comme un New-yorkais. »

Paris

Dmitry Baevsky a découvert la capitale française au fil de ses tournées régulières en Europe. En 2016, il s’installe à Paris avec sa famille tout en maintenant une forte connexion professionnelle avec New York.

Nouvelle ville, nouvelle vie, nouvelles scènes. Les années passent et avec « Soundtrack », le saxophoniste livre un album très personnel où il offre des portraits musicaux de sa vie.

« Les treize morceaux de ce disque peuvent s’écouter comme on tourne les pages d’un album photo : la musique que j’ai choisie pourrait être la bande originale de ma vie. J’espère qu’en l’écoutant, vous pourrez entrevoir mon histoire. »

Au fil des pistes

Avec Evening Song, on imagine suivre le saxophoniste à travers les rues de sa ville natale. Dans un style West Coast, l’alto dessine sur la composition de Vasily Solovyov-Sedoi, une ligne mélodique empreinte de mélancolie qui serpente, irriguée de fulgurances. Le registre médium de l’alto évoque le souffle chaud d’un ténor mais le phrasé très vif de son solo ne laisse aucun doute quant à l’instrument. Sur Vamos Nessa de Joao Donato, le jeu saccadé de l’alto évolue en même temps que celui du piano. Haletant voire même convulsif, il n’en demeure pas moins fluide.

Sur sa composition Baltiyskaya, Dmitry Baevsky manifeste une grande affinité pour le blues mineur. Il fait preuve d’une virtuosité maitrisée et déconcertante pimentée de fulgurances qui ne sont pas sans évoquer celles d’Art Pepper. Dans ce style bop, le pianiste s’exprime avec une grande liberté harmonique. C’est avec souplesse que le saxophoniste adapte ensuite la composition de Sonny Rollins, Grand Street. La sonorité de l’alto est profonde et chaleureuse et son jeu explosif. Le solo du pianiste au toucher précis rappelle nombre de ses influences et la courte improvisation chantante du contrebassiste permet d’apprécier le son boisé de son instrument.

Dmitry Baevsky

Dmitry Baevsky©Capucine de Chocqueuse

Plus loin, le quartet restitue à merveille sur The Jody Grind, le style funky d’Horace Silver, compositeur du thème. Tel un acrobate, l’alto balance entre emphase et souplesse. Sans transition, le saxophone adopte ensuite une sonorité plus veloutée et un débit déconcertant de fluidité pour interpréter avec une belle élégance, La Chanson de Maxence, composée par Michel Legrand pour son film « Les Demoiselles de Rochefort ». C’est ensuite Over and out, un titre du leader que le quartet interprète. Sur ce morceau inscrit dans le plus pur style bop, l’alto saisit autant par sa fougue que par la souplesse de son discours articulé avec dextérité sur un tempo ultra rapide.

Avec délicatesse et sur une rythmique originale, le quartet réactualise Le Coiffeur. Sur ce thème de Dexter Gordon, l’alto s’exprime avec lyrisme et prouve combien il maîtrise l’art de l’accentuation tout au long de ses phrases développées avec souplesse et vélocité. Les quatre complices interprètent ensuite avec fidélité une reprise du thème d’Ornette Coleman, Invisible. Après le chorus fluide et agile de l’alto, le piano tranche par un propos plus insurrectionnel.

Le contraste avec la ballade qui suit, est saisissant. En effet, sur Autumn in New York, le saxophone adopte un son rond et moelleux et son jeu manifestement imprégné d’une influence West Coast, livre une autre facette de son expression. On se souvient alors de Benny Carter ou Johnny Hodges. Un pur délice !

Place ensuite à un autre grand standard avec une reprise de Stranger in Paradise sur lequel le saxophoniste balance entre douceur et énergie, avec une aisance rythmique renversante. Sur Tranquility, le quartet restitue tout à fait l’esprit serein de la composition d’Ahmad Jamal. Le piano groove avec un feeling remarquable puis le solo de l’alto ondule avec une vigueur à laquelle ne manque ni grâce ni nuance.

L’album se termine avec Afternoon in Paris. Après une introduction de l’alto à la sonorité cette fois plus tranchante, la contrebasse offre une improvisation chantante puis, saisit de fièvre, le saxophone se lance dans un solo aventureux plein d’agilité et d’inventivité accompagné par le duo rythmique avec qui il échange avec un plaisir palpable. Un superbe hommage à Paris.

Avec « Soundtrack », Dmitry Baevsky prouve qu’il fait partie de ces altistes avec lesquels le jazz doit compter. Brillant, véloce, élégant et émouvant.

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