Clin d’œil à Orcastratum & son premier single

Clin d’œil à Orcastratum & son premier single

Unexpected relations, en guise d’apéritif

Influencé par le jazz, le blues, le classique, la soul, les musiques africaines et le trip hop, le premier album d’Orcastratum retient l’attention par sa philosophie qui prévoit de changer de musiciens à chaque album. En guise de mise en bouche, le premier single « Unexpected relations » et sa vidéo.

Couverture de l'album "Orcastratum"Orcastratum est le fruit des réflexions musicales de Glen Scott, compositeur britannique, musicien de studio, arrangeur, ingénieur du son et réalisateur multi-récompensé. Orca fait référence à l’orque, orcinus, que le naturaliste suédois Carl von Linné qualifiait en 1758 de sophistiqué, mystérieux et intelligent. Stratum renvoie à un groupe catégorisant une population. Tout un programme en perspective…!

Attendu pour le 18 mai 2018 sous le label suédois Compuctio, le premier album d’Orcastratum a été produit à Londres, enregistré live et filmé aux Dean Street Studios de Soho et mixé dans les célèbres Kensaltown Studios.

Le premier album d’Orcastratum est un opus musical construit sur une succession de motifs sonores répétitifs développés de façon quelque peu hypnotisante par différents intervenants du monde du blues, de la soul, de la world et du jazz.

Autour de Glen Scott, trois musiciens anglais et des invités. A la batterie Ralph Salmins qui a collaboré avec Burt Bacharach, Jamie Cullum et Björk. A la basse, Neville Malcolm, surnommé le « bouddha de la basse » écouté entre autres musiciens de jazz aux côtés de Gregory Porter, Jose James, China Moses, Dee Dee Bridgewater et Ed Motta. A la guitare acoustique et électrique, Eric Appapoulay.

Glen Scott a invité un de ses fidèles collaborateurs de studio et de scène, le chanteur et guitariste Eric Bibb. Le compositeur a aussi convoqué le chanteur et joueur de kora sénégalais Solo Cissokho, le saxophoniste anglais Binker Golding et les voix de Shaneeka Simon et Berg.

Sur le premier titre, Spirit of the Skog, la kora et la voix de Solo Cissokho élèvent leurs prières au-dessus de l’écrin musical prodigué par le groupe. Hallelujah Ironically se construit autour d’un motif répétitif exposé par le piano et le saxophone de Binker Golding et la voix de Berg. Le ténor à la sonorité puissante part en improvisation. Après de courts solos du piano et de la guitare le thème revient comme une incantation.

Sur Wizdoom règne une atmosphère de sérénité. Plus diversifié dans ses développements que les deux titres précédents, le morceau émarge plus dans le monde du jazz avec des échanges équilibrés entre piano et section rythmique.

Unexpected relations, second single d'OrcastratumComme Wizdoom, le premier single, Unexpected relations, sorti le 06 avril 2018, permet d’écouter les quatre musiciens sans invité.

Une impression onirique se dégage d’Unexpected relations. La matière sonore prend forme sur des accords lumineux de piano soutenu par le mouvement spiralé des balais et la sonorité boisée de la contrebasse au jeu très sobre. Cette composition apaisante, sensible et étrange envoûte.

Ce premier single et sa vidéo stimulent la curiosité mais on découvrira via le second single, le titre No Need où sont invités Eric Bibb et Shaneeka Simon.

Après la mise en bouche fort apéritive du premier single Unexpected relations, rendez-vous le 27 avril 2018 pour déguster l’entrée avec le second single qui permettra de découvrir No Need. Une entrée consistante qui permettra d’attendre jusqu’au 18 mai 2018 pour se régaler du plat de consistance, les cinq titres du premier album Orcastratum.

Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

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Clin d’œil à Ellinoa et « Wanderlust »

Clin d’œil à Ellinoa et « Wanderlust »

Le jazz ébouriffant du Wanderlust Orchestra

Sur l’album « Wanderlust », un orchestre et une voix content des histoires. En douze étapes, quatorze musiciens orchestrent l’épopée colorée d’un voyage qui décoiffe autant qu’il enchante. Une musique ébouriffante qui dépayse le jazz dans des contrées aventureuses et chatoyantes. Un projet ambitieux et réussi.

Couverture de l'album "Wanderlust" par le Wanderlust OrchestraL’album « Wanderlust » (Music Box/Inouie Distribution) annoncé pour le 06 avril 2018, réunit un ensemble de pièces composées et arrangées par la chanteuse Ellinoa autour de mots (suédois, japonais, inuit, …) provenant de divers coins du monde et presque intraduisibles dans d’autres langues.

Ces compositions sont interprétées par le Wanderlust Orchestra qui réunit treize musiciens autour de la chanteuse et compositrice Camille Durand aka Ellinoa.

Wanderlust Orchestra

Il réunit treize musiciens autour d’Ellinoa. Douze plages d’un jazz orchestral somptueux où les solistes libèrent leur inspiration dans des improvisations débridées et créatives soutenues par la puissance d’un ensemble qui réunit trois entités.

Une solide section rythmique composée de Matthis Pascaud (guitare), Richard Poher (piano), Arthur Henn (contrebasse) et Gabriel Westphal (batterie).

Une fougueuse section de cuivres avec Sophie Rodriguez (flûte), Balthazar Naturel (hautbois, cor anglais), Illyes Ferfera (saxophone alto), Pierre Bernier (saxophones soprano & ténor), Paco Andreo (trombone) et la voix d’Ellinoa qui tiendrait le pupitre d’une trompette.

Une caressante section de cordes avec Adélie Carrage (violon I), Anne Darrieumerlou (violon II), Hermine Péré-Lahaille (alto) et Juliette Serrad (violoncelle).

Le Wanderlust Orchestra utilise un langage universel, celui de la musique pour conter l’histoire d’un voyage qui fait étape dans huit contrées aux noms imprononçables et aux climats changeants. Quatre interludes désertés par la voix sont posés comme des répits-repères.  La texture orchestrale n’est pas sans rappeler les univers de Maria Schneider ou Carine Bonnefoy avec laquelle Ellinoa a d’ailleurs travaillé. De cette épopée ébouriffante on ressort surpris et bouleversé, ravi et décoiffé.

« Wanderlust »

De bout en bout l’album vibre d’une musicalité de chaque instant. L’écriture brillante, les orchestrations denses et chatoyantes ménagent de l’espace aux solistes pour des improvisations incrustées dans des ambiances lumineuses. La voix très souple déploie des scats précis et déliés servis par une articulation très sûre. La musique énergique ne manque pas de nuances. Elle éclate de mille feux, caracole et explose ou se fait douce, pointilliste et légère.

Le voyage commence avec le poème bucolique Komorebi (木漏れ日). Sur Iktsuarpok l’orchestration se fait étincelante et le scat vocal vertigineux. La vélocité du trombone enflamme Waldeinsamkeit. Dépaysement n’est pas un vain mot. Sur ce titre, la voix lumineuse et gracieuse prend le relai du son boisé de la contrebasse avant de laisser guitare et piano dialoguer. Adviennent ensuite les harmonies étranges de l’orchestre suivies d’une renaissance joyeuse qu’incarnent la flute et le trombone avant un final chatoyant.

Quatre autres étapes, quatre autres impressions musicales. Goya (گویا), composition musclée, tendue et incandescente. Mångata et son climat de jazz fusion irisé par la voix radieuse et la guitare étincelante. Tel un concerto, Ya’aburnee (يقبرني) déroule un tapis rouge à Camille Passeri et sa trompette dont la sonorité brillante et orientalisante irrigue le titre d’une intense lumière. Wanderlust termine l’album, véritable échappée imaginaire vers une contrée idyllique où règnent la paix intérieure et la sérénité. Le saxophone ténor et le hautbois élèvent leurs chants et suscitent l’exultation d’un piano soudain libéré.

A partir d’un thème récurrent les quatre Interludes s’inscrivent comme des moments de répit et font le pont entre les pièces qui les précèdent et les suivent. Leurs tonalités varient. Ambiance cinématographique, climat pastoral, atmosphère étrange ou teinte plus contemporaine.

« Wanderlust », une fresque musicale dessinée en douze tableaux par le Wanderlust Orchestra. Un voyage poétique aux climats alternés. Apollinien, il séduit et émeut. Dionysiaque, il enthousiasme et bouleverse. Un mélange de puissance et de sensibilité dont on ne se lasse pas.

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Louise Jallu présente « Francesita »

Louise Jallu présente « Francesita »

Double hommage au tango

Avec le double album « Francesita », la bandonéoniste Louise Jallu propose un tango modernisé. Deux disques à écouter en alternance pour s’immerger dans un univers contemporain quelque peu distancié du tango historique auquel il rend pourtant hommage. Le talent et la vision musicale ouverte de Louise Jallu contribuent à renouveler le tango.

Couverture de l'album "Francesita" de Louise JalluAnnoncé pour le 06 avril 2018, le double album « Francesita » (Klarthe/Pias) consiste en un double hommage que dédie Louise Jallu au compositeur Enrique Delfino et aux femmes victimes de la traite des blanches dans les maisons closes de Buenos-Aires dans les années 1920.

Le projet de Louise Jallu émerge en effet de sa lecture du livre d’Albert Londres, « La traite des blanches », où l’auteur décrit la vie des femmes victimes de ce trafic sordide et exploitées dans les maisons closes de Buenos Aires en 1926. Plusieurs tangos d’Enrique Delfino portent d’ailleurs le nom de femmes, Francesita (petite française), Griseta, Claudinette.

Le pianiste et compositeur Enrique Delfino (1895-1967) a contribué en son temps à créer le modèle du tango canción. Ce double album réhabilite en quelque sorte les titres de ce musicien quelque peu oublié.

Outre la musique de Delfino, « Francesita » propose des morceaux du compositeur contemporain Aurèle Stroë, un titre du chanteur François Béranger et trois pièces d’Anibal Troilo mais aussi des compositions originales de Louise Jallu et de Bernard Cavanna qui ont tous deux conçu la plupart des arrangements.

« Francesita » réunit deux albums, « Louise Jallu - Solo & Invités » et « Louise Jallu Quartet ». Les compositions de Delfino sont actualisées et ses harmonies enrichies par les arrangements pleins de modernité que propose le compositeur et arrangeur Bernard Cavanna auquel s’associe Louise Jallu. Le premier disque reflète la vision moderne et très personnelle que Louise Jallu offre du tango alors que le second restitue une dimension orchestrale un rien plus jazz.

Sur les 24 pièces du double album reviennent comme en écho, huit titres dont cinq d’Enrique Delfino. Ainsi, après avoir savouré de manière linéaire les titres de chaque disque il s’avère intéressant d’écouter en écho un même titre enregistré sur les deux supports pour capter la pluralité et la richesse des interprétations, appréhender leurs différences et aussi saisir cette essence fondamentale et constitutive du tango qu’ils ont en commun.

« Louise Jallu - Solo & Invités »

La jeune bandonéoniste interprète sept pièces en solo et sur cinq titres invite de talentueux artistes à la rejoindre. Ce disque reprend cinq titres d’Enrique Delfino dont Griseta que Louise Jallu interprète en compagnie de son mentor, César Stroscio, maître du bandonéon. Un moment de rêverie mélancolique dont la richesse musicale enchante.

La jeune femme est aussi rejointe sur Maria par la chanteuse Katerina Fotinaki et l’on perçoit alors leur complicité que soutient la chaude contrebasse de Claude Tchamitchian impliqué aussi sur deux autre titres. Le timbre de l’accordéon d’Anthony Millet croise celui du bandonéon sur le très bref Colinda à la tonalité dramatique.

La guitare coloriste de Tomas Gubitsch illumine la seconde version de Gennevilliers, cette composition écrite par Louise Jallu en clin d’oeil au conservatoire où elle s’est formée après que Bernard Cavanna y ait créé les premières classes de bandonéons en Europe. Sur sa composition 7 huîtres, Louise Jallu invite le piano de Grégoire Letouvet et la contrebasse de Claude Tchamitchian. Le rythme initial du tango à 4 temps est cassé par l’introduction d’une rythmique à 7 temps.

Sonatine 43 composée par Bernard Cavanna joue sur la particularité du bandonéon sur lequel une même note prend quatre couleurs différentes selon qu’elle soit jouée « tirée » ou « poussée » sur le clavier gauche ou sur le clavier droit. Les deux thèmes exposés se répondent, se pénètrent, se télescopent. L’effet est saisissant.

« Louise Jallu Quartet »

La talentueuse bandonéoniste se produit en quartet avec à ses côtés le violoniste Mathias Lévy, le pianiste Grégoire Letouvet et le contrebassiste Alexandre Perrot. La version de 7 huîtres interprétée par le quartet propose un tango vivant et rebondissant dont les climats évoquent le jazz.

Sur deux titres, le quartet devient quintet. Les couleurs de l’oud de Claude Barthélémy orientalisent et dramatisent le début de la composition d’Enrique Delfino, Claudinette auquel le quartet restitue ensuite un climat plus lyrique. Le chanteur Sanseverino interprète Au Paradis Perdu, un tango peu connu du chanteur François Berger. Humour et mélancolie font bon ménage.

Sous la direction artistique de Bernard Cavanna, Louise Jallu réalise « Francesita », un double album ouvert sur un tango aux perspectives élargies. Le jeu de la bandonéoniste met en évidence autant la force et la douceur que la plainte et l’espoir d’un tango vivace qu’elle modernise. Réinventer le traditionnel tango n’est pas chose aisée, Louise Jallu y parvient. Elle restitue l’âme de cette musique qu’elle colore de nuances innovantes et modernes.

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Sébastien Texier & Christophe Marguet 4tet

Sébastien Texier & Christophe Marguet 4tet

Voyage imaginaire entre swing et groove

Après vingt-cinq ans de musique partagée, Sébastien Texier et Christophe Marguet s’associent pour monter un quartet. Sur « For Travellers Only » ils unissent leurs univers. Avec François Thuillier et Manu Codjia ils inventent un voyage imaginaire entre swing, soul, groove et rock. Un monde aux couleurs singulières.

Réunis par la musique durant plus de vingt ans et plus de dix albums partagés, le saxophoniste et clarinettiste Sébastien Texier et le batteur Christophe Mourguet unissent leurs univers sur l’album « For Travellers Only » (Cristal/Sony Music Entertainment) à paraître le 06 avril 2018. Un quartet à l’instrumentation singulière dépayse la musique. Aux côtés du saxophone alto, des clarinettes et de la batterie, pas de basse mais le tuba de François Thuillier et la guitare électrique de Manu Codjia.Couvertire de l'album "Travellers Only" par Sebastien Texir et Christophe Mourguet

François Thuillier apporte avec lui les couleurs de la Nouvelle-Orléans et de ses marching bands sur les rythmes rapides mais incarne aussi une esthétique très libre lors de ses improvisations aux sonorités si personnelles. Manu Codjia et sa guitare incarnent un courant alternatif avant-gardiste qui regarde plutôt du côté du rock. Pourtant tous deux sont des poètes et fédèrent leurs mondes dont il n’était pas d’emblée une évidence qu’ils s’unissent.

Le répertoire de « For Travellers Only » propose une alternance de compositions des deux leaders et l’on se gardera de caractériser l’un ou l’autre car de fait, si les écritures diffèrent, le propos musical gomme les différences. Les thèmes souvent exposés guitare/saxophone ou guitare/clarinette laissent toute liberté aux improvisateurs soutenus par une section rythmique d’une efficacité redoutable.

Le saxophone alto de Sébastien Texier s’enflamme sur Next Door ou se fait lumineux et délicat sur Peace Overtures alors que la clarinette boisée s’envole sur Cinecitta. Les sonorités de l’alto et celle de la guitare s’unissent à merveille lors des expositions des thèmes. La batterie de Christophe Marguet passe de la polyrythmie la plus complexe sur The Next Door à un accompagnement tout en délicatesse et en nuance sur Lilian Tears ou Le Jardin Suspendu.

Le tuba de François Thuillier se fait tellurique sur l’enrocké Eddie H mais sa vélocité et ses sonorités apportent une coloration étrange au soul Hurry up. Sur le splendide Cinecitta le tuba rejoint la batterie sur un tonique rythme de marche mais il émeut sur Peace Overtures lors d’une improvisation fort expressive.

La guitare de Manu Codjia contribue à transporter la musique vers un ailleurs résolument actuel. La modernité de son expression et ses phrasés si personnels dessinent un espace propice à la rêverie. Éthérée sur The Same but Different, la sonorité de la guitare devient aérienne sur Cinecitta ou sulfureuse sur The Next Door. Par ses envolées paroxystiques la guitare entraine le voyage vers les routes de la liberté et déclenche des bouffées d’émotions vives.

« For Travellers Only » fait défiler les paysages. Cinecitta évoque avec bonheur l’univers de Nino Rota alors que Le Jardin Suspendu transporte dans un éden poétique où règnent sérénité et paix intérieure. Migrants propose une prière émouvante et lyrique. Incandescente et soul l’ambiance de Hurry Up tranche avec celle plus apaisante de Peace Overtures. Les rythmes varient, de la pulsation polyrythmique de The Next Door au swing de The Same but Different en passant par le tempo plus rock de Eddie H. Un voyage à conseiller pour découvrir un monde singulier et dépaysant.

Une date à noter absolument pour monter dans la caravane colorée de « For Travellers Only ». Rendez–vous le 09 juin 2018 au Triton-Les Lilas pour retrouver Sebastien Texier, Christophe Marguet, Manu Codjia et François Thuillier.
Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

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Clin d’œil à EA Project & « Le combat des loups »

Clin d’œil à EA Project & « Le combat des loups »

Un combat aventureux aux climats changeants

A la tête de son quintet « EA Project »,  le contrebassiste Martin Guimbellot présente « Le combat des loups ». Entouré de musiciens talentueux, le leader propose une musique moderne aux multiples influences. Les mélodies se dégagent d’ambiances aux textures très riches qui évoquent des univers aux teintes changeantes.

Sideman sur la scène jazz depuis plus de quinze ans, le contrebassiste Martin Guimbellot est rompu à tous les styles, jazz malgache (Ouranos Quartet), électro-jazz (Why Cie), bop (Jean-Philippe Gregoire Quartet, Baptiste Herbin Quartet), jazz latin (Bloom) et jazz soul (Mélina Tobiana Quintet).

Le 23 mars 2018 c’est à la tête de son quintet, « EA project », et autour de ses compositions qu’il sort l’album « Le combat des loups » (Jazz Family/Socadisc).

Que l’on ne s’y trompe pas, le combat proposé par Martin Guimbellot demeure courtois même s’il ne manque pas de tonus. En effet, le supposé chef de meute a chargé ses compagnons de combattre armés seulement de notes et d’instruments de musique. Autour de la contrebasse tellurique de Martin Guimbellot sont réunis les saxophones inventifs de Stephan Moutot, la trompette et le bugle coloristes de Yoann Loustalot, le piano prometteur de Simon Chivallon et la batterie subtile de Fred Pasqua.

photo de couverture de l'album "Le combat des loups" par EA Project« Le Combat des loups » ouvre avec la trajectoire d’un Boomerang hard-bopien où une section rythmique souple et délicate soutient la trajectoire conjointe de la trompette et du saxophone. Commence alors une rapide Course Poursuite entrecoupée de breaks rythmiques. Poussé par des vents en zig-zag, le piano sautillant est rejoint par la trompette véloce. Le saxophone à la foulée très fluide s’emballe et les rejoint.

Borderline instaure un climat inquiétant où le chant du piano alterne entre tonalité cristalline ou crépusculaire sur des lignes de contrepoint qui ne sont pas sans évoquer le climat de certaines pièces d’un certain Esbjörn Svensson Trio. Avec une pièce dont l’écriture est inspirée par Thelonious, les musiciens traversent ensuite le royaume de King Monk. La contrebasse se fait chantante, le piano bluesy. Trompette et saxophone échangent ardemment au gré d’un tempo rebondissant qui emprunte des accents néo-orléannais.

L’aventure se calme alors avec EA qui marque un temps de répit au centre de l’album. Richesse des couleurs, atmosphères évanescentes, piano mélancolique, bugle bucolique. Urban Shadows fait planer des couleurs plus sombres sur un tempo morcelé. Saxophone et trompette ouvrent ensemble puis s’expriment avec souplesse rejoints par le discours énergique du piano.

Advient ensuite Le combat avec les loups, un thème à l’écriture intense et complexe où le solo mélodique de la contrebasse déclenche une réponse lyrique et lumineuse de la trompette à laquelle se rallie saxophone ténor et batterie. Sur le territoire de Gaïa règne un climat étrange généré par un motif réitératif joué au piano. Soprano et trompette conversent avec flamboyance sur des lignes rythmiques disruptives de la section rythmique.

Les péripéties se terminent avec In Blue, une ballade flottante que le saxophone ténor ourle de lignes bleutées et veloutées. La trompette apporte un point de vue feutré de tendresse et pour finir, le quintet se réunit autour du thème. Ainsi se termine l’aventure, dans un climat de sérénité recouvrée.

 

Rendez-vous avec EA project, pour le concert de sortie de l’album à Paris le 15 mai 2018 à 21H00 au Sunset. L’occasion d’écouter live, Martin Guimbellot (contrebasse), Stephan Moutot (saxophones), Yoann Loustalot (trompette), Simon Chivallon (piano) et Fred Pasqua (batterie).

 

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Hervé Sellin – Claude Debussy-Jazz Impressions

Hervé Sellin – Claude Debussy-Jazz Impressions

Les couleurs d’un monde entre deux rives

En octobre 2017 Hervé Sellin a sorti deux opus de jazz renversants, le percutant hommage au saxophoniste Phil Woods « Always Too Soon » et le délicat « Passerelles ». Le 02 mars 2018 le pianiste publie « Claude Debussy-Jazz Impressions ». Il assume avec sensibilité sa position entre deux rivages musicaux, le jazz et le classique.

Après son « doublé gagnant » de 2017 avec les albums « Always Too Soon » avec un quartet jazz et « Passerelles » situé entre classique et jazz enregistré en quartet et quintet à deux pianos en compagnie de la pianiste classique Fanny Azzuro, le pianiste Hervé Sellin a sorti le 02 mars 2018 un opus intitulé « Debussy-Jazz Impressions ».

Il y a cent ans, le 25 mars 1918…

… le monde de la musique perd le pianiste, compositeur, critique musical et chef d’orchestre Claude Debussy. En son temps, la modernité de sa musique et les influences qui l’irriguent ont suscité autant d’admiration que d’incompréhension. Il a révolutionné la musique savante du 20ème siècle et aussi cette autre musique née au même siècle, le jazz. Il a en effet inspiré de nombreux artistes de jazz, de Bix Beiderbecke à Enrico Pieranunzi en passant par Duke Ellington… la liste est longue.

C’est aujourd’hui au tour du pianiste Hervé Sellin de présenter un projet autour de la musique de Claude Debussy à travers ses « Jazz Impressions » sorti le 02 mars 2018 chez Indésens.

A l’image de Debussy, et en toute modestie, me nourrissant des sons, des parfums, des rythmes et des mots, j’ai mêlé dans cet album mon inspiration et mon expérience de jazzman, fusionnant les éléments pour mieux les retrouver sous une identité nouvelle, reconstruites sous forme de « divagations » aux couleurs du jazz et de l’improvisation ». Hervé Sellin

De facto, l’histoire de ce projet autour de Debussy enregistré par Hervé Sellin s’inscrit tout à fait dans son parcours et de ce que l’on peut nommer sa double casquette. En effet, après des études de piano classique et un double prix de piano et musique de chambre au CNSMD de Paris, le pianiste a très vite été attiré par le jazz et sa liberté d’improvisation. Depuis 1993 il est d’ailleurs professeur au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (département Jazz et musiques improvisées et département de Formation à l’enseignement).

En 2012, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Debussy, il s’est lancé avec le pianiste classique Yves Henry, dans « Happy Birthday Mister Debussy ! », un projet transversal de relecture de l’œuvre de Claude Debussy (Prélude à l’après-midi d’un faune, Children’s corner, Suite Bergamasque, Préludes…) et de pièces issues de standards de jazz revisités «à la Debussy» (Gershwin, Ellington, Monk, D. Reinhardt).

Couverture de l'album d'Herve Sellin CLaude Debussy-Jazz ImpressionsEn 2018, Hervé Sellin poursuit son hommage musical et sort l’album « Debussy - Jazz Impression » enregistré en 2017. Le pianiste se ressaisit de la musique et malaxe les matières mélodiques et harmoniques. Pourtant le challenge est de taille pour l’artiste : faire vivre avec un seul piano et ses cordes frappées les riches ambiances et les couleurs souvent orchestrales des musiques de Debussy. Il y parvient et restitue les riches textures de l’écriture originelle.

En solo sur la plupart des pièces il est rejoint sur deux morceaux par le pianiste classique Yves Henry. Le répertoire propose des titres qui évoquent l’enfance, « Children’s Corner « avec The Little Shepherd (Le petit berger) et Doctor Gradus ad Parnassum (en duo) mais aussi The Little Negro dont il donne version fantaisiste.

Outre le superbe Clair de lune extrait de la « Suite Bergamesque », l’album compte aussi des pièces plus insaisissables, poétiques et évocatrices, La fille aux cheveux de Lin (Préludes), Reflets dans l’eau (Images), La plus que lente propice à de subtiles improvisations, Sarabande issue de la suite « Pour le Piano ».

Sans oublier le chef d’œuvre Prélude à l’après-midi d’un faune.

L’album se termine avec In a Mist, une pièce composée en 1927 par le trompettiste Bix Beiderbecke. Ce clin d’oeil met en évidence l’influence de la musique de Debussy sur un jazzman de la Nouvelle-Orléans. L’interprétation empreinte de nostalgie qu’en donne Hervé Sellin impressionne par ses couleurs qui s’abreuvent aux sources des deux mondes. Un jazz venu en droite ligne de l’univers debussyen perméable lui-même aux couleurs des musiques venues d’ailleurs.

Hervé Sellin alimente ses « Jazz Impressions » des esthétiques des deux mondes qui l’inspirent. Sa musique coule subtilement entre deux rives, entre le jazz et le musique de Claude Debussy. La liberté de l’un permet au pianiste de libérer l’émotion de l’autre.

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Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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En 2021, le contrebassiste et compositeur Mauro Gargano propose « Feed », un nouvel album enregistré en trio avec le pianiste italien Alessandro Scobbio et le batteur français Christophe Marguet. Huit plages d’un jazz moderne et exigeant dont les vibrations poétiques nourrissent l’âme et irriguent l’imaginaire de rêveries singulières.

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Jazz à Vienne 2018 – La programmation

Jazz à Vienne 2018 – La programmation

Un festival ouvert, métissé et transgénérationnel

Jazz à Vienne 2018 dévoile la programmation de sa 38ème édition. Du 28 juin au 13 juillet 2018, les quatre scènes de Vienne accueillent des musiques métissées dont le spectre s’élargit en direction d’un public rajeuni. Un festival transgénérationnel.

Jazz à Vienne 2018… le cœur du festival bat de 12h30 à la nuit sur les scènes de Cybèle Jazz à Vienne 2018 – La programmation. Les soirées du Théâtre Antique proposées dès 20h30 sont suivies des Afters ouverts en libre accès dès minuit au Club de Minuit et au Jazz Mix, sur la scène de l’historique Théâtre de Vienne.

Affiche du "Jazz à Vienne" 201816 jours, 4 scènes, 250 concerts, 1000 artistes

Toujours soucieux de proposer des musiciens inscrits dans l’histoire du jazz ou des stars d’aujourd’hui, Jazz à Vienne 2018 regarde aussi en direction de la nouvelle génération, qui profile le jazz de demain. Attentif aux musiques actuelles, le festival explore des territoires musicaux variés lors des soirées thématiques (Hip-hop, French Touch, Blues, Afrique, Brésil, Funk). Il fait un tour du côté du rock ou de la pop-folk, propose l’écrin rutilant d’un big-band à des vocalistes amoureux de Disney. La rituelle All Night Jazz termine la programmation au cours d’une soirée métissée en diable.

La grande famille du jazz

En première ligne ceux qu’annonce l’affiche du dessinateur Brüno, les trompettistesRoy Hargrove revient cette fois avec son quintet post hard-bop 12 juillet 2018. Ambrose Akinmusire se produit en quartet le 09 juillet 2018. On retrouve aussi des contrebassistes et bassistes. Le légendaire Ron Carter en trio le 05 juillet qui partage le plateau avec Avishai Cohen et son projet « 1970 ». Jazz à Vienne 2018 avec le bassiste Marcus MillerLe 03 juillet 2018 voit le retour à Vienne du charismatique Marcus Miller.

Le Lady Quartet et l’organiste Rhoda Scott vont faire entendre la force vive de leur groove ce même 03 juillet, avec en invité le batteur Bernard Purdie.

L’art vocal est représenté par deux noms déjà inscrits dans le ciel des stars, Gregory Porter va faire entendre le répertoire de « Nat King Cole and Me » avec l’ONL dirigé par le célèbre Vince Mendoza le 12 juillet 2018 et Melody Gardot présente le meilleur de « Live in Europe » le 29 juin 2018. Ce même jour, entourées par le rutilant Amazing Keystone Big Band, les voix de Hugh Coltman, China Moses, Sarah McKenzie et Myles Sanko vont faire vivre les thèmes de Disney comme sur les deux albums « Jazz Loves Disney » et « Jazz Loves Disney 2 ».Jazz à Vienne 2018 avec le projet "R+R=Now"

Outre ces représentants d’un jazz inscrit dans la grande tradition, Jazz à Vienne 2018 dédie la soirée du 04 juillet à la nouvelle génération du jazz avec Badbadnotgood, l’organiste Cory Henry et le projet R+R=Now qui réunit Robert Glasper, Christian Scott, Terrace Martin, Taylor McFerrin, Derrick Hodge & Justin Tyson.

Le 09 juillet 2018 le trompettiste Ibrahim Maalouf et la chanteuse Angélique Kidjo s’associent avec l’Orchestre des Pays de Savoie pour célébrer la reine de Saba avec leur projet « Queen of Sheba ».

Les soirées thématiques

A l’écoute des musiques actuelles, Jazz à Vienne 2018 propose une soirée Hip Hop le 07 juillet 2018 avec Tank and The Bangas venus de la Nouvelle-Orléans, le beatmaker Guts entouré de Tanya Morgan, Leeroy et Féfé du Saïan Supa Crew, et la reformation du duo mythique Black Star composé de Mos Def et Talib Kweli Green.

Pour la soirée French Touch du Jazz à Vienne 2018 avec le groupe mythique "Magma"11 juillet 2018, le festival invite le public à décoller avec le jazz cosmique de Thomas de Pourquery. Le même jour Jazz à Vienne accueille pour la première fois le batteur Christian Vander et son mythique groupe Magma, pour une date unique cet été. Des promesses d’émotions inédites.

La soirée Blues du 10 juillet 2018 propose un triple plateau avec Lucky Perterson qui débarque au Théâtre Antique dans un répertoire 100% blues, avec l’américain Marquise Knox et enfin Sugar Rayford au carrefour du rythm & blues, de la soul et du funk.

La soirée Afrique du 06 juillet 2018 réunit Mulatu Astatke, le père de l’éthio-jazz, Rokia Traore la diva de la musique malienne après son concert dessiné donné la veille dans la salle du Manège de Vienne et aussi Youssou Ndour et son  groupe fétiche, le légendaire Super Étoile de Dakar.

Jazz à Vienne 2018 avec Hermeto Pascoal & GrupoLa soirée Brésil du 08 juillet 2018 annonce le retour au Théâtre Antique d’un mythe de la musique brésilienne, le magicien ensorceleur Hermeto Pascoal avec son Grupo. Gilberto Gil est aussi de la fête avec Mayra Andrade, Chiara Civello, Mestrinho et Bem Gil pour présenter « Refavela 40 », en souvenir de son album paru il y a 40 ans.

Le 28 juin 2018, Jazz à Vienne 2018 ouvre avec la soirée Funk. Reformé après 18 ans d’absence, le groupe Malka Family débute la soirée suivi du groupe mythique des années 70, Earth Wind & Fire Experience emmené par le guitariste Al Mc Kay.

Soul, Pop, Folk & Rock

Le 30 juin 2018, place à un plateau féminin où se mêlent soul, pop, folk et blues avec Selah Sue en mode acoustique et Imany.

Le 02 juillet 2018 la guitare est à l’honneur avec Joshanne Shaw Taylor, jeune prodige du blues anglais et en tête d’affiche, Jeff Beck, l’un des plus grands guitaristes de rock.

Le 01 juillet 2018…

Jazz à Vienne 2018 déserte le Théâtre Antique pour les rues de Vienne. Le festival  propose une journée gratuite avec la célébration œcuménique, la répétition générale du défilé de  la Biennale de la danse emmené par la chorégraphe Carla Frison, le Brass band de Voiron, Fanfarai et l’after DJ par les 2 animateurs de Crock Radio.

All Night Jazz le 13 juillet 2018

Avec au menu des réjouissances, les ambassadeurs du Trip-Hop Morcheeba Band, le chanteur et oudiste Dhafer Youssef, Electro De luxe, désigné « groupe de l’année » aux dernières « Victoires du jazz », Sofiane Saidi & Mazalda et Gauthier Toux Trio, lauréat du Rézzo Focal Jazz à Vienne 2017.

Les grands-parents ont grandi à l’ombre des musiques de Ron Carter, Rhoda Scott, Magma, Hermeto Pascoal, Lucky Peterson, Earth Wind & Fire Experience ou Jeff Beck. Ces artistes ont irrigué les oreilles de leurs enfants, lesquels ont vibré avec Marcus Miller et Roy Hargrove. Les petits-enfants s’éclatent en écoutant Thomas de Pourquery, Christian Scott, Robert Glasper et les hip-hoppers. Sur les scènes de Jazz à Vienne 2018 plusieurs générations de musiciens s’expriment. Jazz à Vienne deviendra-il un festival intergénérationnel sur scène et dans la salle ? On gage que les amateurs des musiques d’hier et les tenants des arts musicaux d’aujourd’hui partagent des spectacles et ne demeurent pas cloisonnés dans leurs écoutes.

Rendez-vous sur le site de Jazz à Vienne

Pour en savoir plus sur toute la programmation, les scènes et les projets du festival.

Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

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Le saxophoniste Dmitry Baevsky présente son 9ème album, « Soundtrack ». En treize tableaux, l’altiste brosse l’album photo musical de son parcours de vie. Avec éclat et lyrisme, il parcourt l’histoire du jazz et délivre une musique au pouvoir narratif puissant.

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Jazz à Vienne 2021 – Infos covid

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Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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Clin d’œil à Lionel Suarez & Quarteto Gardel

Clin d’œil à Lionel Suarez & Quarteto Gardel

Entre milongas et ballades

Sur « Quarteto Gardel » l’accordéoniste Lionel Suarez réunit une formation originale. Point de violon, exit le piano et la guitare. Pourtant, loin des schémas habituels, trompette, violoncelle, percussions et accordéon restituent toute l’âme du tango. L’ombre du légendaire chanteur plane sur une musique aux éclats de tangueros.

Annoncé pour le 30 mars 2018, l’album « Quarteto Gardel » (Bretelles Prod/L’Autre Distribution) rassemble autour de l’accordéon de Lionel Suarez, la trompette d’Airelle Besson, le violoncelle de Vincent Segal et les percussions de Minino Garay couverture de l'album "Quarteto Gardel" de Lionel Suarezqui donne aussi de la voix sur un titre.

A part le percussionniste argentin né dans le pays du tango, les autres musiciens ne pratiquent pas cette musique dans leur contexte habituel. Leur personnalités musicales vont participer à colorer autrement la syntaxe de cette musique

Le projet de Lionel Suarez prend naissance en 2009 lorsque le festival « Jazz sur son 31 » lui propose une carte blanche pour quatre créations. Pour l’hommage à Carlos Gardel qu’il envisage, hormis l’accordéon si proche du bandonéon, le leader prend ses distances avec les instruments qui habitent d’ordinaire l’univers du tango.

Sur « Quarteto Gardel » exit le violon, la guitare et le piano souvent privilégiés dans l’univers du tango. Pas question non plus d’avoir recours à la voix pour honorer celle du chanteur légendaire qu’est Carlos Gardel même si l’argentin Minino Garay use avec bonheur de ses cordes vocales sur un titre. Par des arrangements raffinés, des rythmiques précises et des improvisations libres et inspirées, le tango retrouve ses couleurs, sa nostalgie et sa force brute.

Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas vraiment d’un hommage au sens strict du terme mais plutôt un clin d’oeil inspiré par l’univers de Carlos Gardel puisqu’on ne retrouve que trois morceaux du chanteur dont Silencio qui ouvre l’album de très belle manière.

Chorinho par Toninho, Air elle, Désert, les compositions originales de Lionel Suarez, Vincent Segal et Airelle Besson portent leur empreinte. Pourtant s’ils restituent leurs influences ils regardent aussi du côté du tango dont ils empruntent la rythmique syncopée, les accents nostalgiques ou le mystère subtil. La valse lente d’Emmanuel Chabrier, Feuillet d’album, surprend par son tempo ralenti et son atmosphère romantique mais termine en délicatesse cet album sensible.

Loin de l’esthétique du tango de Gardel, Speaking Tango interpelle et marque l’album de son empreinte singulière. Les paroles écrites par Minino Garay et sa mère sont insérées dans la partition écrite par Lionel Suarez. On retrouve intactes dans ce slam la fougue et la gouaille du charismatique percussionniste argentin.

Entre milongas et ballades, « Quarteto Gardel » allume des accents de mélancolie en écho à l’univers de Carlos Gardel.

Un rendez-vous à ne pas rater pour écouter les quatre complices de « Quarteto Gardel » : le 14 avril 2018 à 21h au New Morning à Paris… et d’autres dates encore à découvrir sur le site de Lionel Suarez.
Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

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Jazz à Vienne 2021 – Infos covid

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Yves Rousseau signe « murmures »

Yves Rousseau signe « murmures »

 Une « poémusique » intime et délicate

A la tête d’un quintet inédit, Yves Rousseau présente « murmures ». Inspiré par les textes de François Cheng, le contrebassiste signe les musiques de ce projet singulier. Une délicate mais intense intimité relie poésie et musique.

Contrebassiste et compositeur engagé depuis longtemps dans la création de projets forts diversifiés, Yves Rousseau a déjà manifesté de l’intérêt pour la poésie. On se souvient du projet « Poète, vos papiers » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) gravé en 2007. A la tête de son quartet le leader confiait alors les mots de Léo Ferré à Claudia Solal et Jeanne Added. Un certain 26 août 2010, le fantôme du poète a plané au-dessus de la scène du Théâtre de Cluny.

couverture de l'album "murmures" par Yves Rousseau 5tetEn 2016, Yves Rousseau crée un nouveau quintet et se penche cette fois sur les mots du poète, romancier et essayiste François Cheng. Avec quatre artistes venus d’univers différents, il conçoit « murmures », un projet original et acoustique autour de textes poétiques de l’académicien.

Présenté en mai 2016 sur la scène du Triton, le projet « murmures » réunit Anne Le Goff (chant), Pierrick Hardy (guitare), Thomas Savy (clarinette basse), Keyvan Chemirani (percussions) et Yves Rousseau (contrebasse) sur des poèmes de François Cheng et des musiques originales du leader.

Enregistré aux studios La Buissonne à Pernes les Fontaines en juillet 2017 par le talentueux Gérard de Haro et mixé et mastérisé par le non moins valeureux Philippe Teissier du Cros, l’album « murmures » (Abalone/L’Autre Distribution) est attendu le 30 mars 2018.

Le mystère s’insinue entre les lignes musicales… les mots flottent en écho au silence

L’univers de « murmures » surprend et enchante. On perçoit les battements imperceptibles du temps qui s’écoule au fil d’éphémères instants poétiques et musicaux. Instruments et voix tissent une trame où s’inscrivent les mots de la poésie. Souffles mêlés de la voix et de la clarinette, chants entrelacés de la guitare et de la contrebasse, ponctuations des percussions sur la ligne du temps.

« murmures », douze plages comme autant de fragiles instants ponctués par le battement précis des doigts sur les percussions, les envols de la clarinette basse lyrique ou déchirante, le chant délicat de la guitare, la force pulsatile et harmonique de la contrebasse et les mots et sons portés par la voix. Une poémusique sensible et inspirée où s’entrelacent mots et musique.

Dmitry Baevsky présente « Soundtrack »

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Ouriel Ellert de retour au Studio de l’Ermitage

Ouriel Ellert de retour au Studio de l’Ermitage

Le trio Nowhere invite Olivier Ker Ourio

Moins d’un an après la sortie de l’album, « On My Way », le bassiste Ouriel Ellert revient. Après une courte tournée, le trio Nowhere est annoncé le 28 mars 2018 au Studio de l’Ermitage avec un répertoire renouvelé et en invité… l’harmoniciste Olivier Ker Ourio. La perspective agréable de retrouver la palette colorée du trio.

Juin 2017 - « On My Way »

Le 02 juin 2017, après trois années d’existence, le trio Nowhere piloté par Ouriel Ellert (basse électrique) sort son premier opus, « On My Way » chez Klarthe Records. Avec ses complices, le batteur Martin Wangermée et le guitariste Anthony Jambon, le bassiste propose une musique ouverte sur les différents univers qui ont balisé son parcours.

Du jazz au groove, avec des échappées libres du côté de l’Afrique et des musiques latines sans oublier un soupçon de pop et de rock assagi.

Si le parcours du bassiste Ouriel Ellert est un peu atypique, sa musique s’inscrit tout à fait dans l’air du temps. Charpentier avant de devenir Couverture de l'album "On my Way" du groupe Nowhere du bassiste Ouriel Ellertbassiste le jeune musicien a conservé le goût du bois et des forêts de son enfance qui ressurgissent à travers la chaude rondeur des notes que chante sa basse électrique.

Sur « On My Way », ballades ou titres au rythme enlevé, les compositions d’Ouriel Ellert portent en elles les influences musicales qui ont imprégné son parcours.

Sensible à la mélodie, le leader n’en est pas moins bassiste et donc ancré dans l’assise rythmique de la musique qu’il assure avec le soutien solide du batteur. Le contraste frappe d’ailleurs entre cette puissante section rythmique et le chant aérien de la guitare.

Dans ce sympathique power trio, la basse se fait véloce, profonde et ronde, joue d’effets électriques, brode des chorus mélodieux ou organiques et assume un groove intense. La guitare regarde vers le ciel avec un rien de poésie alors que la batterie tellurique ancre la musique dans la terre.

28 mars 2018 - Nowhere au Studio de l’Ermitage

Soucieux de se ressourcer, le trio Nowhere du bassiste Ouriel Ellert continue à faire évoluer sa musique.

Ouriel Ellert en oncert au Studio de l'Ermitage le 28 mars 2018Il revient le 28 mars 2018 pour un concert au Studio de l’Ermitage avec un double plateau. La chanteuse, flutiste et percussionniste Cynthia Abraham ouvre la soirée seule en scène avec sa musique vivante et joyeuse.

A l’occasion de ce concert au Studio de l’Ermitage qui marque la fin d’une courte tournée du groupe, le trio Nowhere réserve de belles surprises au public.

En effet le groupe va interpréter des versions revisitées de titres déjà enregistrés et présenter de nouvelles compositions, comme les titres avancés d’un nouveau répertoire en gestation avec, qui sait (?), un nouvel album en perspective.

En seconde partie de soirée, Cynthia Abraham va rejoindre le trio Nowhere sur deux titres. Non contente de s’adjoindre la voix de la chanteuse, le trio invite Olivier Ker Ourio et son harmonica. Ouriel Ellert a déjà eu l’occasion de jouer avec ce mélodiste hors pair qui va intervenir sur trois morceaux dont une nouvelle composition.

Rendez-vous le 28 mars au Studio de l’Ermitage pour une soirée musicale savoureuse avec Ouriel Ellert et le trio Nowhere qui invitent l’harmoniciste Olivier Ker Ourio. Les poétiques et chaleureuses envolées de son harmonica vont enrichir les climats musicaux colorés du trio Nowhere.

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