« Todhe Todhe », Pierre de Bethmann « Medium Ensemble Vol. 3 »

« Todhe Todhe », Pierre de Bethmann « Medium Ensemble Vol. 3 »

Saisissant d’énergie et d’audace

La sortie de « Todhe Todhe », troisième volume du Medium Ensemble de Pierre de Bethmann est annoncée pour le 18 janvier 2019. Le pianiste continue à explorer de nouveaux territoires sonores aux couleurs multiples. Écriture dense, palette sonore somptueuse, solistes inspirés, harmonies audacieuses, rythmique énergique. Le résultat est saisissant.

Le pianiste Pierre de Bethmann frappe un grand coup en ce début d’année avec la sortie le 18 janvier 2019 de « Todhe Todhe » (Alea/Socadisc), sixième production de son label Aléa et volume 3 du Medium Ensemble. Rien moins que deux CD et huit compositions du leader.

Une écriture complexe, des couleurs orchestrales audacieuses et éclatantes, de superbes mélodies et de riches harmonies permettent aux solistes inspirés d’improviser soutenus par une section rythmique renversante d’efficacité et d’inventivité. « Todhe Todhe », une réussite saisissante d’énergie et d’audace.

Medium Ensemble

Après cinq ans d’existence, le Medium Ensemble devient tentet. Dix musiciens remarquables mettent leur talent au service de l’écriture complexe et innovante du leader.

Exit la voix, le cor et le tuba. L’orchestre accueille vibraphone et marimba dont les timbres s’associent de belle manière avec celles du piano. Toujours tonique, la section rythmique soutient et stimule une section de cuivre réduite à six instruments. 

Autour de Pierre de Bethmann sont réunis, Stéphane Guillaume à la flûte et au saxophone ténor, Sylvain Beuf au saxophone alto, David El Malek au saxophone ténor, Thomas Savy à la clarinette basse, Sylvain Gontard à la trompette et au bugle, Denis Leloup au trombone, David Patrois au marimba et au vibraphone, Simon Tailleu à la contrebasse et Karl Jannuska à la batterie.

L’album « Todhe Todhe »

TCouverture de "Todhe Todhe", Vol 3 du Medium Ensemble de Pierre de Bethmannroisième volume du Medium Ensemble, « Todhe Todhe » propose deux CD de superbe facture où sont gravées huit compositions originales de Pierre de Bethmann, dont la reprise de Voiseau, une pièce de 2001. La courte durée des disques, 38′ pour le premier et 41′ pour le second, est inversement proportionnelle à la force et à la densité d’un propos musical à couper le souffle.

A l’issue de deux années de résidence au sein du Théâtre de Saint Quentin en Yvelines, le Volume 3 du Medium Ensemble a été créé le 12 juin 2018 au Théâtre de Saint Quentin en Yvelines et enregistré en juin et juillet 2018 par Philippe Gaillot au studio Ferber à Paris.

Comme le suggère la pochette, on peut écrire, sans guère d’être contredit, que le double album « Todhe Todhe » s’impose comme un sommet musical. En effet rien ne dépare dans le palmarès de cette production, tout résonne au diapason, qualité du son, densité et singularité de l’écriture, diversité des ambiances, inventivité des solistes qui prennent le temps de développer leur expression, somptueux timbres orchestraux portés par une rythmique époustouflante et créative.

Impressions musicales

L’oreille est tenue en haleine d’un bout à l’autre des deux disques aux couleurs orchestrales chatoyantes. On apprécie les nuances de l’écriture et la précision des orchestrations On savoure l’éloquence des improvisations. Neuf plages musicales comme un ravissement sans cesse renouvelé !

Riche en matière sonore En même temps ouvre le disque 1 sur un motif que jouent vibraphone, piano, saxophone et section rythmique vite rejoints par les autres musiciens qui densifient le propos. L’expression nerveuse du chorus de piano stimule le fougueux du saxophone ténor (celui de David El Malek) qui entraîne le déchainement de la batterie.

L’orchestre et les phrases elliptiques du piano parent Ecart Type aux résonances contemporaines. Le trombone s’envole dans une improvisation aérienne puis le saxophone alto fait monter la tension avant que tout ne se résolve. Le phrasé serein du piano introduit Nuance. Parée de riche couleurs, la ballade inspire les solistes, bugle et clarinette, qui mêlent tour à tour leur sonorité à la dense masse orchestrale du Medium Ensemble.

Sitôt après l’ouverture de Mir, le vibraphone dialogue avec la batterie. Le collectif les rejoint ensuite. Il se trame alors un climat harmonique singulier d’où émerge le solo céleste du saxophone alto. Un dialogue clarinette basse-batterie amorce le disque 2 sur Todhe Todhe dont la riche texture et les harmonies rutilantes ne laissent pas indifférents. Un chorus de piano exalté stimule l’enthousiasme de l’orchestre qui met en orbite le solo impétueux de la flûte.

Wabi Sabi conquiert par un climat de rêverie qui atteint son acmé avec l’expression du saxophone ténor. Composition aux multiples facettes, Volseau permet d’écouter une improvisation du vibraphone qui inspire ensuite un solo turbulent et véhément au saxophone ténor.

Amblitude s’aventure sur un rythme funky et offre une mélodie bluesy. Trompette et trombone devisent allègrement avant que ne s’enflamme le ténor (celui de Stéphane Guillaume cette fois), soutenu par le vibraphone. Le répertoire se termine avec une version magnétique et courte de Nuance devenue pour l’occasion Nuance persistante où la clarinette basse mise à l’honneur chante une ode musicale haute en couleurs orchestrales.

Pour écouter live le répertoire de « Todhe Todhe », rendez-vous le 15 février 2019 au Studio de L’Ermitage à Paris avec les 10 solistes exceptionnels du Medium Ensemble de Pierre de Bethmann.

Jazz Confiné #2

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Les précieuses « Happy Hours » de Christophe Marguet

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Michael Felberbaum signe « 3Elements »

Michael Felberbaum signe « 3Elements »

Grâce, élégance et musicalité

Le guitariste Michael Felberbaum signe un sixième album intitulé « 3Elements ».  l’album propose un jazz chambriste à l’instrumentation singulière, un trio guitare-saxophone-piano, sans basse ni batterie. Au final, une musique à la palette nuancée et subtile qui conjugue grâce, élégance et musicalité.

Sur l’album « 3Elements » (Fresh sound new talent) annoncé pour le 18 janvier 2019, le guitariste Michael Felberbaum réunit autour de lui Frédéric Borey (saxophones soprano et ténor) et Leonardo Montana (piano et Fender Rhodes).

Couverture de l'album "3elements" de Michael FelberbaumOn pourrait se demander si le titre de l’album fait référence à la portée symbolique, numérologique ou ésotérique souvent attribuée au chiffre 3. Sans explorer toutes les hypothèses il s’avère, et c’est bien là l’essentiel… l’album est le fait de trois musiciens inspirés.

Le répertoire de l’album compte une composition du saxophoniste et huit compositions du leader qui a par ailleurs arrangé un titre chanté par Janis Joplin, un de Chris Cornell (Soundgarden) et une pièce du compositeur baroque napolitain, Andrea Falconieri… la musique navigue entre les rivages du jazz, du blues, du rock et du classique.

« 3Elements », un album à l’esthétique soignée. Un opus singulier irrigué par le dialogue permanent qu’entretiennent les trois musiciens. Il fait résonner des échos intimistes qui n’en possèdent pas moins une dynamique fort expressive.

« 3Elements », une instrumentation singulière

Le trio atypique qui réunit les guitares acoustique et électrique de Michael Felberbaum, les saxophones soprano et ténor de Frédéric Borey et le piano et le Fender Rhodes de Leonardo Montana, renouvelle les discours habituels.

La voix du saxophoniste Frédéric Borey se partage entre énergie, douceur, sensibilité et lyrisme. Le son lumineux du soprano et la pureté du grain du ténor se marient à merveille avec le jeu tout en nuances de la guitare. Avec élégance et subtilité, Michael Felberbaum cisèle son phrasé avec précision et apprivoise les dissonances. Le sens rythmique du pianiste brésilien Leonardo Montana permet à la guitare et au saxophone de libérer leurs discours. A l’aise dans les minimalismes les plus subtils où son lyrisme fait mouche, le pianiste chahute aussi les paysages sonores sur les touches de son Fender Rhodes.

Sans section rythmique, les trois instrumentistes croisent leurs mélodies sur des trames harmoniques variées. Ils reprennent les motifs des morceaux qui alimentent leurs échanges et donnent lieu à de multiples développements. Unisson et dialogues alternent. Les interactions de chaque instant nourrissent la trame musicale et oxygènent la musique

Impressions musicales

L’album ouvre avec Italian Waltz, un morceau à la texture aérienne qui se déroule avec légèreté et fluidité sur un rythme ternaire enlevé. 3Elements, qui flirte avec les dissonances, met en évidence la réelle communauté musicale au sein de laquelle les 3 éléments de ce trio peu conventionnel s’expriment. Au fil du morceau on prend la mesure de la maîtrise de l’improvisation que développe chacun des trois compères. La dimension rythmique est assumée par les trois instrumentistes qui n’oublient pas pour autant de libérer leur créativité débordante. Les lignes mélodiques se développent dans des climats harmoniques variés.

Après un exposé du thème de Black Hole Sun à l’unisson, la guitare développe un solo pensif auquel répond le ténor. Par son attaque son jeu n’est pas sans rappeler celui de Joe Lovano alors que son phrasé coulé évoque celui d’un un certain Joe Henderson. Les trois instruments s’unissent pour terminer le morceau du groupe grunge « Soundgarden » en un feu d’artifice de lyrisme.

Sur Ava, le balancement rythmique évoque des rivages brésiliens que colorent les chants et contre-chants entrelacés du soprano et de la guitare. Soutenus par le piano, guitare et saxophone exposent ensemble le thème de Gilmore puis s’expriment à tour de rôle avant de céder l’expression au piano. Les soli se succèdent avec une grande cohérence jusqu’à la reprise du thème et la fin de ce morceau aux consonances très jazz.

Mercedes Benz que chantait Janis Joplin est repris de manière très personnelle par le trio qui pare le thème d’accents nostalgiques aux sonorités sépias. Les improvisations fournies du saxophone et de la guitare sont soutenues par le piano dont le chorus aéré et moderne impulse un envol et déclenche des échanges touffus et très riches entre saxophone et guitare.

Avec bonheur, l’album enchaîne avec Lazy Man Blues qui calme le jeu et paresse sur la grille du blues. Les trois solistes se font lyriques et s’aventurent dans des harmonies surprenantes. Le trio reprend Segui, Segui, Dolente Core du compositeur baroque napolitain Andrea Falconieri dont ils donnent une version ciselée. Les trois interprètes se relaient pour exprimer les nuances de la partition dont ils restituent avec précision les nuances et les appogiatures.

Mode débuté comme un pur exercice de contrepoint puis cède aux appels d’un jazz moderne fort séduisant. Sur Shade l’écriture de Frédéric Borey entraîne le trio vers d’autres rivages expressifs. Point de thème exposé à l’unisson mais un climat intimiste dont les brumes et contrejours incitent à la contemplation et à la rêverie.

Le swing règne en maître sur Mobil où les solistes développent des improvisations inspirées et peaufinées L’album se termine avec The State of things saisissant par les lignes de force qu’il dégage. On cède à l’appel du soprano envoûtant qui entraîne le piano dans son monde alors que la guitare garde le cap rythmique sans pour autant parvenir à dompter leurs aspirations à la liberté.

Le nuancier subtil et varié de « 3Elements » propose un jazz chambriste fluide et inventif où se côtoient de multiples influences. Entre intimité et grâce, dissonances et contrepoint, swing et lyrisme, l’opus développe un charme surprenant et envoutant.

Jazz Confiné #2

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Les précieuses « Happy Hours » de Christophe Marguet

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Kevin Reveyrand présente « Reason and heart »

Kevin Reveyrand présente « Reason and heart »

Musicalité, sensibilité et subtilité

Le 12 janvier 2019, Kevin Reveyrand présente « Reason and heart », son nouvel album. A la tête d’un trio efficace et d’invités inspirés, le bassiste met en évidence son instrument. La musicalité de l’opus doit beaucoup à la sensibilité de l’écriture et aux subtiles interprétations des artistes. Une belle découverte pour débuter l’année 2019 !

Entre cœur et raison, le contrebassiste, bassiste, compositeur, arrangeur et producteur Kevin Reveyrand revient le 12 janvier 2019 avec « Reason and heart » (Asaï records/Socadisc), son troisième opus en tant que leader. Il choisit de s’exprimer à la basse électrique et privilégie un répertoire qui met en évidence tant l’instrument que ses qualités d’instrumentiste.

« Reason and heart », un album  instrumental

Couverture de l'album "Reason and Heart" de Kevin ReveyrandAprès « Tipari » (2008) et « World songs » (2013) où la voix occupait une place essentielle, la nouvelle proposition discographique de Kevin Reveyrand est cette fois instrumentale.

Avec un répertoire de huit compositions originales auquel s’ajoute une reprise d’un titre de Peter Gabriel ré-arrangé par le leader, « Reason and heart » propose un jazz actuel marqué par l’écriture très personnelle du leader et par une grande part laissée à l’improvisation.

Autour de lui, Kevin Reveyrand a réuni le guitariste Olivier-Roman Garcia et le batteur Francis Arnaud auxquels se joignent le trompettiste/bugliste Sylvain Gontard sur deux titres et l’accordéoniste Sébastien Debard sur un autre titre. La complicité qui lie les musiciens est palpable. Leur virtuosité sans étalage est toute entière mise au service de la musique.

Sur « Reason and heart », les ambiances se succèdent et évoluent entre allégresse et mélancolie. Libérée de son rôle d’accompagnement, la basse est mise en valeur. Les instrumentistes très expressifs jouent avec les trames rythmiques. Outre la richesse harmonique de l’opus, on note la grande place accordée aux lignes mélodiques.

Impressions musicales

Le morceau d’ouverture annonce la couleur… The Very Beginning. Un vrai début à plusieurs titres car l’album est aussi le premier disque instrumental du leader. Bassiste attitré de Charles Aznavour durant les sept dernières années de scène du chanteur, Kevin Reveyrand partage sa vie musicale entre scènes, studios et composition, entre position d’accompagnateur et de leader, entre variété et jazz et à ce propos il aime à rappeler qu’il s’agit toujours de Musique.

Sur The Very Beginning la basse introduit une mélodie lumineuse et aérienne jouée par la guitare et la basse qui prend le premier chorus. La basse pare son expression de raffinement et d’allégresse. Le solo de la guitare fait tournoyer la musique. La batterie les soutient avec efficacité et délicatesse. Dès ce premier titre on perçoit l’alchimie qui règne entre les musiciens.

On tombe ensuite sous le charme du groove de M and J. Le duo basse-guitare expose le thème exposé dans un style « boppisant ». Le morceau se déroule ensuite avec fluidité et souplesse jusqu’au solo de batterie que soutient un riff insistant de la basse.

La trompette de Sylvain Gontard expose le thème de Mercy Street avec la basse et la guitare. Cette reprise du titre enregistré en 1986 par Peter Gabriel sur l’album « So » est ré-arrangée par Kevin Reveyrand en 6/8. Sur ce rythme ternaire le climat musical s’intensifie. Au chorus mélodieux et enflammé de la basse succède celui de la trompette qui surfe avec brio sur une rythmique pulsatile.

Sur un tempo en suspension la basse et la guitare exposent sereinement la mélodie de Green and Blue. Leurs soli respectifs s’aventurent sur des sentiers buissonniers puis reviennent au motif répétitif. Une douce ballade mélancolique

Au centre du répertoire, Reason and Heart met en lumière la libre expression de la guitare très inspirée. La basse se fait chantante et sensible à son tour et offre une superbe improvisation. Le bugle de Sylvain Gontard s’invite et improvise avec brio et souplesse sur La valse de Soline. Après un dialogue entre basse, guitare et bugle advient un chorus de la basse radieuse puis un solo tourbillonnant de la guitare virtuose.

Après une introduction rythmique de maracas et autres percussions, on se laisse bercer et enchanter par Aémoun, une courte composition qu’interprète la basse solo. L’accordéon de Sébastien Debard apporte une touche de mélancolie à Mokomaka. Son propos ciselé se joint à ceux de la basse et de guitare. En douceur s’installe un climat de tendre extase qui tourne à la liesse jusqu’à entraîner la batterie dans un solo fougueux.

L’album se termine par un duo basse-guitare. Subtil et sensible, le chant de la basse murmure Pierrôt, une mélodie apaisante qui apporte une touche singulière à l’album. Accompagnée par la guitare lumineuse, la basse soliste se fait enchanteresse et poétesse.

Pour écouter live Kevin Reveyrand, rendez-vous le 12 janvier 2019 à 21h30 au Sunset, à Paris, pour le concert de sortie de l’album “Reason and heart”. Le bassiste sera à la quartet qui réunit autour de lui, Sylvain Gontard (trompette/bugle), Olivier Roman Garcia (guitare) et Francis Arnaud (batterie).

Jazz Confiné #2

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Les précieuses « Happy Hours » de Christophe Marguet

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Daniel Mille au Musée des Confluences

Daniel Mille au Musée des Confluences

Tango : hommage à Astor Piazzolla

En résonance à l’exposition « Hugo Pratt, lignes d’horizons », le Musée des Confluences accueille l’accordéoniste Daniel Mille le 19 janvier 2019 pour le concert « Tango : hommage à Astor Piazzolla ». Un clin d’oeil à l’album « Tango » et à son créateur Hugo Pratt.

Dans le cadre du cycle de musiques et de spectacles « Vibrations du monde », le Musée des Confluences convie l’accordéoniste Daniel Mille. Ainsi, en écho à l’exposition « Hugo Pratt, lignes d’horizons », le musicien propose le concert « Tango : hommage à Astor Piazzolla ». Un clin d’oeil à l’album « Tango » qui narre la 27ème aventure de Corto Maltese dont le créateur Hugo Pratt a séjourné treize ans à Buenos Aires.

Le 19 janvier 2019 à 20h dans le Grand Auditorium du Musée, l’accordéon de Daniel Mille sera entouré des violoncelles de Grégoire Korniluk, Paul Colomb et Frédéric Deville, et de la contrebasse de Diego Imbert pour un concert consacré à la musique du bandonéoniste et compositeur argentin Astor Piazzolla.

Astor Piazzolla

Le grand compositeur argentin et maestro du bandonéon Astor Piazzolla (1921-1992) a révolutionné la galaxie du tango tout au long de la seconde moitié du 20ème siècle. Il a créé une nouvelle syntaxe à cette musique qu’il a ancrée entre classique et jazz en inventant le Tango Nuevo. L’œuvre colossale de Piazolla fascine nombre de musiciens, pas seulement les accordéonistes d’ailleurs.

A 17 ans, Daniel Mille découvre la musique de Piazzolla alors qu’il est tout jeune apprenti menuisier. Il s’agit alors pour lui d’un véritable « choc ».

Daniel Mille & « Cierra tus ojos »

Plus tard, Daniel Mille se remet à l’accordéon et évolue dans le monde de la chanson où il se fait un nom, aux côtés de Barbara, I Muvrini, Nougaro, Higelin, Trintigant. Son talent est très vite reconnu.

 Il se forge un style à l’image de son accordéon poète, quelquefois lunaire, souvent lyrique, toujours élégant et subtil.

L'accordéoniste Daniel Mille

Daniel Mille©Lucille Reyboz

Après neuf albums, de nombreux prix et des collaborations prestigieuses, Daniel Mille décide de consacrer un opus à la musique d’Astor Piazzolla. Pour réaliser ce défi il choisit onze titres du Maître dont certains sont célèbres comme Libertango mais d’autres beaucoup moins connus et plus aériens. Pour ce faire, il conçoit d’entourer son accordéon des cordes de trois violoncelles et d’une contrebasse.

Ainsi, en 2014 Daniel Mille sort « Cierra tus Ojos », un disque tout entier consacré à la musique d’Astor Piazzolla, arrangé et réalisé sous la direction musicale de Samuel Strouk. Enregistré avec le contrebassiste de jazz Diego Imbert et les trois violoncellistes Grégoire Korniluk, Paul Colomb et Frédéric Deville, l’album révèle une musique mélodieuse qui évolue en apesanteur dans l’univers sensible de l’accordéoniste.

Rendez-vous le 19 janvier 2019 dans le grand auditorium du Musée des Confluences pour retrouver l’atmosphère de « Cierra tus Ojos ». L’occasion unique de vivre un moment hors des contraintes temporelles avec Daniel Mille et ses compagnons et de s’immerger dans l’univers d’Astor Piazzolla, de ses milongas alanguies et de ses tangos mélancoliques.

Jazz Confiné #2

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Opera Underground – Les RV de janvier 2019

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La musique tsigane est à l’honneur !

Les RV de janvier 2019 de l’Opera Underground s’inscrivent dans le cadre de la saison France - Roumanie 2019. Pour l’occasion l’Opéra de Lyon ouvre ses portes aux musiques traditionnelles roumaines. Les échos festifs et mélancoliques du Taraf de Haïdouks et de la Fanfare Ciocarlia vont transformer le temple de la musique lyrique en un joyeux village roumain !

opera underground, les rv de decembre 2018Organisés dans le cadre de la Saison France-Roumanie, du 27 novembre au 14 avril 2019 en France, les RV de Janvier 2019 de l’Opéra Underground font suite à la superbe création mondiale de Œdipe redux, une œuvre jazz signée Lucian Ban et Mat Maneri, présentée avec succès à l’Amphi de l’Opéra de Lyon le 05 décembre 2018 à partir de l’opéra « Œdipe » du compositeur, violoniste roumain Georges Enesco.

La venue du Taraf de Haïdouks et celle de la Fanfare Ciocarlia vont faire résonner les murs de l’Opéra de Lyon des sonorités des musiques traditionnelles roumaines, souvent synonyme de réjouissances.

Taraf de Haïdouks

Au sud-ouest de Bucarest se trouve Clejani, un petit village, fief des musiciens tsiganes traditionnels dits lautari avec notamment le Taraf de Haïdouks. Né en 1990, ce big band cher à Tony Gatlif qui lui a confié la bande son du film « Latcho Drom », est devenu l’orchestre le plus célèbre des Balkans.

Les ambassadeurs de la musique tsigane que sont les Haïdouks, « bandits d’honneur » en langue rom, se saisissent de leurs violons, accordéons, cymbalum et flûte et entraînent à coup sûr le public à vibrer, le temps de leur concert, au rythme de leurs cadences folles.

Belle idée que de commencer l’année de manière festive le 26 janvier 2019 à 20h avec la bande des joyeux lurons du Taraf de Haïdouks qui vont faire résonner leur musique flamboyante sur  la scène de la Grande Salle de l’Opéra de Lyon.

Fanfare Ciocarlia

Il est difficile de résister au groove énergique de la légendaire Fanfare Ciocarlia dont les cuivres véhiculent les accents typiques des fanfares des Balkans. Issus du village moldave de Zece Prajini, les musiciens de la Fanfare Ciocarlia brillent par leur virtuosité. Leurs trompettes, tubas, saxophones, cors, percussions et voix transforment de simples mélodies en des hymnes joyeux et exubérants.

Tubas et percussions vont tenir le rythme effréné sur lesquels les cuivres vont exploser mais cette fanfare sait aussi changer de rythme et ménager de délicieux moments de calme.

Dès 20h, le 30 janvier 2019, l’Amphi de l’Opéra de Lyon va vibrer au rythme des douze musiciens de la Fanfare Ciocarlia. Avec la Fanfare Ciocarlia, les mollets des spectateurs seront à la fête autant que leurs oreilles.

Jazz Confiné #2

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