Visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois

Visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois

Rendez-vous du 18 au 25 août 2018

Après avoir fêté ses quarante ans, Jazz Campus en Clunisois donne rendez-vous au public et aux musiciens du 18 au 25 août 2018. Les inscriptions pour les stages sont ouvertes. A découvrir le superbe visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois.

Le Festival Jazz Campus en Clunisois du 18 au 25 aouit 2018Fidèle aux valeurs de ses origines, Didier Levallet et toute l’équipe de Jazz Campus en Clunisois ont élaboré une édition 2017 qui a permis au public de vivre huit jours de concerts, aux stagiaires de progresser et de s’enrichir durant les ateliers et à tous de se retrouver le 26 août 2017 pour une fête d’anniversaire conviviale.

En 2018, après quarante années d’engagement pédagogique auprès des jeunes musiciens et de programmation d’un jazz soucieux de se renouveler et d’émouvoir, Jazz Campus en Clunisois tient ses promesses et revient toujours vigoureux du 18 au 25 août 2018 sur le territoire de la Bourgogne du Sud. Matour, Dompierre-Les-Ormes, La-Vineuse-sur-Frégande et Cluny sont engagés cette année pour les stages ou les concerts.

visuel du Festival Jazz Campus en Clunisois 2018Le visuel 2018 de Jazz Campus en Clunisois

A porter au crédit de Gregory Pouillat l’image n’est pas sans évoquer les enluminures précieuses du Moyen-âge ou de la Renaissance. Un rien vintage, le feuillage d’acanthe et la fleur de cette plante semblent brodés sur un velours bleu. A moins qu’il ne s’agisse d’un bijou précieux déposé dans son écrin.

On apprécie le clin d’oeil au jazz avec les trois clefs d’un instrument à vent appendues sur la tige de la plante, non loin des racines. Une belle évocation visuelle que l’on associe volontiers à ce festival vivace qui perdure envers et contre le temps, enraciné qu’il est dans les valeurs et les musiques qui l’animent depuis si  longtemps.

Les inscriptions pour les stages sont ouvertes

Les stages se déroulent du 18 au 25 août 2018 à Matour. Sur les ateliers on retrouve la saxophoniste Céline Bonacina, le pianiste Denis Badault, le tromboniste Fidel Fourneyron, le saxophoniste Guillaume Orti et le contrebassiste Jean-Philippe Viret. La vocaliste Géraldine Keller anime le sixième stage. Sur l’atelier Fanfare, Jean-Paul Autin cède la main à Étienne Roche qui rejoint Michel Deltruc. On connaîtra bientôt tout ce qui concerne le Stage Jeune Public.

Il tarde d’en savoir plus sur la programmation 2018 de Jazz Campus en Clunisois, mais il faut encore attendre. Pour patienter on peut se souvenir de l’édition 2017 via les échos de quelques concerts, Anne Paceo, Denis Badault et Dominique Pifarely, le duo Leila Martial et Valentin Ceccaldi, African Roots et le concert anniversaire du 26 août 2017.

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Cuarteto Tafi sort « Semillas »

Cuarteto Tafi sort « Semillas »

Des graines d’espoir entre soleil et nostalgie

Le 09 février 2018, Cuarteto Tafi sort son nouvel album « Semillas ». La musique du groupe toulousain résonne encore des échos venus des terres argentines mais de plus en plus, se dessinent les frontières d’un nouveau territoire qui leur appartient en propre. Sous le soleil nait l’espoir mais demeure la mélancolie.

Couverture de l'album "Semillas" du Cuarteto TafiAvec leur troisième opus « Semillas » (Tierradentro/Inouie Distribution) sorti le 09 février 2018, Cuarteto Tafi produit une musique qui leur appartient en propre même si les réminiscences argentines sont encore très présentes.

La musique de Cuarteto Tafi ne cesse d’explorer et de créer des univers inconnus. Aujourd’hui « Semillas » s’aventure vers un nouveau monde. Les onze titres de l’album sont porteurs d’une couleur musicale rêveuse où brille l’espoir.

Les chansons mêlent des échos du passé, des bribes du présent et projettent un avenir possible dans un monde où l’espoir demeure une valeur essentielle. Les titres imaginent des lieux sans lignes ou barrières, souhaités par tous…

Voix argentine, bouzouki grec, guitare flamenca et percussions afro-latines

Les instruments de musique du Cuarteto Tafi

©Guillian-Diez

Cuarteto Tafi réunit quatre artistes aux origines différentes. Les quatre instruments qui n’étaient pourtant pas voués à se rencontrer font vraiment bon ménage et leur assemblage heureux donne une tonalité très singulière à la musique du groupe.

Les musiciens du Cuarteto Tafi

Cuarteto Tafi©Guillian Diez

La voix d’or de la chanteuse Léonor V. Harispe éclaire de soleil les mélodies du groupe. Originaire d’Argentine, la jeune-femme a été bercée dès sa plus tendre enfance par les musiques du folklore argentin. Le bouzouki du guitariste Ludovic Deny sort l’instrument traditionnel grec du rebetiko où il est coutumier de l’entendre.

La guitare flamenca et l‘oud de Matthieu Guenez vibrent entre les mains de ce mordu de jazz manouche et de rumba flamenca. Il s’est épris de chacarera et de zamba découvertes dans le nord-ouest de l’Argentine. Salsero dans l’âme, Frédéric Theiler fait résonner rythmes andins et sonorités afro-latines sur ses percussions, cajón, bongos et congas.

« Semillas » un album vibrant d’espoir

Cuarteto Tafi a capté la chaleur et le soleil du monde pour en inonder les onze plages de « Semillas ».  On entend des réminiscences des musiques argentines mais aussi des sons qui rappellent la Grèce, un souffle venu d’Espagne et des résonances issues d’Afrique. Empreintes d’une douce mélancolie, les mélodies de « Semillas » vibrent comme de nouvelles graines porteuses d’énergie et d’espoir.

 

Un rendez-vous incontournable permet d’écouter Cuarteto Tafi sur scène. En effet, les quatre musiciens présentent le nouveau répertoire de « Semillas » le samedi 10 février 2018 à 21h sur la scène du Studio de l’Ermitage, dans le cadre du Festival « au Fil des Voix ».
Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Clin d’œil à Stephane Nisol

Clin d’œil à Stephane Nisol

Evasions musicales

Après sa sortie digitale en janvier, l’album « Trafic d’influences » du saxophoniste Stephane Nisol est disponible au format physique dès le 09 février 2018. Belle  occasion pour découvrir les ambiances qui colorent l’univers de ce musicien. Entre world-music et jazz, le voyage est confortable.

La sortie physique de l’album « Trafic d’influencse » (Aurasky MUsic/The Orchard) est annoncée pour le 09 février 2018. Autour de lui, le saxophoniste Stephane Nisol a réuni cinq artistes très proches pour réaliser ce projet. Igor Brover au piano, Zaf Zapha à la basse et à la contrebasse, David Mirandon aux percussions et Laurent Locuratolo à la batterie. D’autres musiciens amis ont été invités à se joindre au groupe.

On comprend dès la première écoute que Stephane Nisol a été marqué par les influences croisées de son parcours On capte aussi combien chacun des membres de sa « bande » influe sur les paysages sonores de l’album. Au croisement de ces multiples influences musicales et humaines une musique émerge, une musique aux couleurs infinies qui incite à la rêverie. Utiliser l’expression fortement connotée dans le monde des affaires pour nommer l’album « Trafic d’influences » peut contribuer à brouiller le message et c’est un peu dommage car l’album procure un moment d’écoute tout à fait agréable.

couverture album "Trafic d'Influences" du saxophoniste Stephane NisolL’album ouvre avec une piste qui évoque la recherche des stations d’une radio difficile à capter. En fait cette Intro réunit en 1’08 les dix titres de l’album « Trafic d’influences ». Joli clin d’oeil !

Le voyage sur les dix pistes continue ensuite. Des échos saisonniers avec Premier jour de printemps et Couleurs d’automne qui à distance semblent adopter le même tempo et la même tonalité. Lou maë et Magatte résonnent comme deux versants d’un même paysage.

La très riche texture de Panthère bleue enchante autant que la douce valse de cette Histoire secrète qui intrigue et séduit. Le violon de Nadine Collon et le violoncelle d’Isabelle Sajot contribuent au climat de rêverie de ce titre. La superbe ballade Elia permet d’apprécier la sonorité veloutée de Stephane Nisol au saxophone ténor et l’accompagnement sur mesure que prodiguent ses compagnons. Une délicieuse quiétude à savourer sans modération.

Trafic d’influences vaut aussi son pesant de jazz. La plage se déroule comme en flottaison sur les eaux des nombreux climats que traversent les musiciens. Du saxophone soprano s’élèvent des spirales que les percussions soutiennent avec une douceur infinie. Avec Parfum d’Afrique on est transporté dans des contrées lointaines. La mélopée du soprano trouve écho dans les voix de Malik Hemaidi et Woz Kali. Piano et saxophone joutent et leurs chorus font monter la tension que batterie et percussions exacerbent.

« Trafic d’influences », un album à écouter pour voyager confortablement dans les univers colorés et sensibles de Stephane Nisol

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Walter Smith III présente « TWIO »

Walter Smith III présente « TWIO »

Musique lumineuse et audacieuse

En trio avec Eric Harland et Harish Raghavan, le saxophoniste Walter Smith III présente « TWIO » son cinquième album en leader. Christian McBride et Joshua Redman sont invités. Du jazz exigeant qui ne manque ni de lumière ni d’audace.

Originaire du Texas et basé en Californie, le saxophoniste Walter Smith III va sortir le 09 février 2018, « TWIO » (Whirlwind Recordings), son 5ème opus en leader. En remplaçant le R de TRiO par le W de TWO le titre TWIO annonce la coexistence de deux trios même si la prononciation n’est pas forcément évidente. C’est finalement un bon moyen pour se souvenir du nom de l’album ce que rappelle aussi la vidéo qui suit…

En quinze ans de scène et cinq albums, le saxophoniste ténor Walter Smith III a eu l’occasion de se faire connaître et reconnaître en jouant dans les groupes de nombreux jazzmen, Terence Blanchard Quintet, Roy Haynes Fountain of Youth Band, Ambrose Akinmusire Quintet, Christian Scott et Sean Jones Quintette, sans compter les musiciens de ses propres groupes.

Si ses talents de compositeur sont avérés, Walter Smith III aime aussi à revisiter des thèmes classiques de jazz ce qui lui permet de faire appel sur scène ou en studio à des musiciens de la « communauté », ceux qui, comme lui ont grandi avec les standards mais ne sont pas forcément familiers de ses compositions originales.

Sur « TWIO », Walter Smith III s’exprime avec ses fidèles compagnons, le contrebassiste Harish Raghavan et le batteur Eric Harland. Sur quelques titres apparaissent en invités le contrebassiste Christian McBride et le saxophoniste Joshua Redman.

Walter Smith III, Harish Raghavan, Eric Harland.

Couverture de l'album "TWIO" de Walter Smith IIIC’est le thème de Monk, Ask me Now qui ouvre l’album. La solidité de la section rythmique permet au ténor de s’exprimer avec une grande liberté et beaucoup d’audace. Sur Nobody Else But Me de Jerome Kern, le saxophoniste surprend par son aisance à improviser en restant très proche du thème alors que la batterie propulse le rythme à grand train.

Adam’s Apple de Wayne Shorter résonne d’une grande modernité. Chorus énergique du batteur, interventions nerveuses du saxophoniste, ligne de basse obsédante, le morceau  met en évidence la grande complicité qui lie le trio. The Peacocks de Jimmy Rowles laisse transparaître la sensibilité du saxophoniste. Walter Smith III fait preuve d’une maîtrise extrême. Son chant émeut par sa sonorité déchirante et son chorus poignant.

C’est en duo que Eric Harland et Walter Smith III jouent la ballade de Carl Fischer We’ll be Together Again. Sur les douces accentuations de la batterie, le son suave et chaud du saxophone souffle et caresse la mélodie. On a dans les oreilles comme des réminiscences de Dexter Gordon.

Walter Smith III, Christian Mc Bride, Eric Harland

Sur quatre morceaux la contrebasse passe dans les mains du maître Christian Mc Bride. Sur le classique Social Call de Gigi Gryce, place à un duo saxophone/ contrebasse où les deux musiciens se promènent avec décontraction. La ligne mélodique du ténor s’enroule avec fluidité autour de la ligne de basse très souple de la contrebasse.

Le trio saxophone/ contrebasse/ batterie se fait entendre sur I’ll Be Seeing You de Sammy Fain. En suspension, le saxophone de Walter Smith III expose la mélodie avec une grande sensibilité puis sous la conduite du contrebassiste, le trio adopte un rythme médium émaillé d’un chorus énergique de McBride.

Walter Smith III, Christian Mc Bride, Eric Harland & Joshua Redman,

Le saxophoniste Walter Smith IIIAvec la venue du saxophoniste Joshua Redman, le trio devient quartet. On the Trail de Ferde Grofé résonne du joyeux échange qu’entreprennent les deux ténors. Après avoir avoir exposé le thème en alternance, les deux saxophonistes joutent avec souplesse et dextérité durant six minutes sur la solide rythmique qu’assurent Harland et McBride. L’échange est amical et l’on saisit le fort potentiel de Walter Smith III qui tient tête à Joshua Redman avec une aisance remarquable. Un échange de saxophones dans la grande tradition des chase d’antan.

Sur la dernière plage de « TWIO », les deux saxophonistes attaquent à l’unisson Contrafact, une composition originale de Smith sur une métrique à 5 temps. La section rythmique déroule un tapis qui octroie toute liberté aux deux saxophones pour croiser leurs improvisations. Hormis la tonalité et l’attaque qui permet de les différencier, une approche commune  unit les deux instrumentistes. Ils terminent à l’unisson après un brillant chorus du contrebassiste.

« TWIO », le saxophoniste ténor Walter Smith III fait preuve d’une maîtrise instrumentale peu commune. Habile technicien, il inscrit son expression dans la grande filiation des maîtres de l’instrument. Sa sonorité sait se faire poignante ou chaleureuse. Fin mélodiste il déroule un chant sensible dont la fluidité séduit. Ses improvisations inventives convainquent tant par leur ancrage dans la tradition que par leur modernité sous-jacente. Un trentenaire qui compte dans le jazz du XXIème siècle.

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Clin d’œil à Diego Pinera

Clin d’œil à Diego Pinera

Rythmes latins et tempo jazz fusionnent

Sur  l’album « Despertando » le batteur et percussionniste Diego Pinera explore ses racines culturelles. Un voyage plein de charme au cœur d’un univers raffiné qui serpente entre rythmiques latines et tempo jazz.

Couverture de l'album "Despertando" de Diego PineraAprès son dernier opus jazz « My Picture » enregistré en trio avec Mark Turner et Ben Street et sorti en 2016, Diego Pinera célèbre sur « Despertando » (ACT/Pias) son héritage culturel passé au filtre des influences qui l’ont marqué. Un jazz acoustique fortement influencé par les musiques latino-américaines.

Dix-sept ans après avoir quitté de son pays natal, l’Uruguay, Diego Pinera revient à ses origines. Né à Montevideo, le batteur s’est installé à Berlin en 2003 après avoir étudié au Berklee College of Music à Boston puis à la Havane et à Leipzig. Son approche musicale fait de lui un batteur au style très ouvert qui utilise autant les percussions que la batterie. Sur « Despertando » on l’entend aussi au steel-drum qui apporte des couleurs tropicales à Once Pasos et Despertando.

Sur « Despertando », Diego PInera s’est entouré de quatre talentueux musiciens dont les interventions définissent un climat harmonique, mélodique et rythmique souple et raffiné. Le pianiste et accordéoniste Tino Derado, le contrebassiste Omar Rodriguez Calvo, le flutiste Daniel Manrique-Smith et le trompettiste Julian Wasserfuhr.

Le choix du répertoire de l’album appartient en propre au leader. On retrouve des références culturelles à l’Argentine avec une interprétation très personnelle de Last Tango in Paris de Gato Barbieri et à Cuba avec une version très lyrique de La comparsa d’Ernesto Lecuona. Il paie son tribut au jazz en reprenant à sa manière les deux standards que sont Caravan de Duke Ellington et St.Thomas de Sonny Rollins.

Composé en hommage à son professeur Osvaldo Fattoruso, Osvaldo por Nueve ouvre l’album. Diego Pinera reprend Yakarito Terere une composition de son père Ramon PInera dont les arrangements très riches laissent toute latitude au piano et aux flûtes. La version de la berceuse Duerme Negrito est empreinte d’une nostalgie très douce qui renouvelle cette chanson si souvent jouée.

Sur « Despertando » Diego PInera s’affranchit de toute norme et fusionne avec subtilité et élasticité les pulsations du jazz et celles des rythmes latins. Candombe, murga et milonga s’assouplissent, jazz et rythmes cubains ondulent avec une élégance raffinée.

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Gogo Penguin annonce « A Humdrum Star »

Gogo Penguin annonce « A Humdrum Star »

Tension contrôlée entre acoustique et électro

Après « Man Made Object » sorti en 2016 chez Blue Note, le trio de Manchester, Gogo Penguin annonce la sortie de son prochain album, « A Humdrum Star » sous le légendaire label Blue Note. Mélodies hypnotiques, groove viscéral et rythmique obsédante. Corps et esprit entrent en vibration.

Couverture de l'album "Humdrum Star" de Gogo PenguinAnnoncé pour le 09 février 2018, « A Humdrum Star » (Blue Note/Decca Records), le nouvel album de Gogo Penguin s’inscrit dans l’esthétique de « V2.0 » (2014) et « Man Made Object » (premier CD signé chez Blue Note Records en 2016). Le bassiste Nick Blacka, le pianiste Chris Illingworth et le batteur Rob Turner poussent plus loin l’aventure et continuent à explorer le filon de belle manière sans pourtant le renouveler vraiment.

Né de la confrontation entre des univers très différents, le son de Gogo Penguin se distingue par la richesse de ses atmosphères. Étiquetée electronica acoustique la musique du trio de Manchester est redevable autant de la formation classique des musiciens que des années qu’ils ont passées à jouer dans des ensembles de jazz et des groupes de rock indé. Elle regarde aussi du côté de de la musique minimaliste et intègre à l’occasion des sons issus de jeux vidéo. Cet allègre mélange leur vaut d’être suivis par différents publics.

Tous les titres de l’album « A Humdrum Star », qu’ils aient été composés collectivement à partir d’une simple ligne de piano, de basse ou d’une maquette sommaire, trouvent leur origine dans un amour sans borne des trois musiciens pour la musique électronique.

Le piano se charge de tracer les mélodies hypnotiques sur lesquelles la basse apporte une dimension viscérale alors que la batterie pourvoit à la déferlante rythmique. Gogo Penguin exerce une maîtrise absolue sur le tempo et la dynamique musicale.

L’album a été enregistré alors que le groupe était en tournée et les nouveaux morceaux ont été rodés lors d’une série de concerts donnés dans l’Est de Londres. Pour la première fois, les membres du groupe ont enregistré l’intégralité de l’album à Manchester, aux studios Low Four situés dans les légendaires locaux des studios de télévision d’Old Granada.

Nick Blacka, Chris Illingworth et Rob Turner ont travaillé en grande proximité avec le producteur et ingénieur du son Joe Reiser, véritable « quatrième membre » du groupe et avec le coproducteur Brendan Williams.

Le titre de l’album a été choisi une fois l’enregistrement terminé. L’expression « A Humdrum Star » empruntée à l’astrophysicien américain Carl Sagan, restitue l’esprit de l’album : « Qui sommes nous ? Nous vivons sur une planète insignifiante gravitant autour d’une étoile banale perdue au sein d’une galaxie abandonnée dans un coin d’un univers comptant plus de galaxies que d’êtres humains ».

Une tension très bien maîtrisée entre sonorités acoustiques et électroniques traverse « A Humdrum Star » de bout en bout. On craque sur l’échange élastique piano/batterie de Strid et sur le bourdon de Prayer qui mêle mélodie et dissonances. Basse et batterie pilotent Reactor alors que le piano modèle le titre Return To Text. Sur A Hundred Moon la combinaison du rythme et d’un riff réitératif hypnotisent.

D’abord méditatif puis énergisant, Transient State ouvre les portes d’un sanctuaire shintô où est vénéré un kami (esprit). Sur Bardo, le piano ménage un espace de respiration entre ses riffs réverbérés alors que la pulsation tendue de la batterie induit le mouvement.

« A Humdrum Star », une immersion dans le cosmos de Gogo Penguin où corps et esprit entrent en vibration pour le meilleur.

Dans le bouddhisme, le bardo désigne un état intermédiaire. Se suivent le bardo entre la naissance et la mort, celui de la mort, celui de la nature et celui de la renaissance. Sur la vidéo de Bardo, de l’obscurité à la lumière, un homme âgé semble changer d’état de conscience.

 

Gogo Penguin est en tournée en France du 12 au 25 mars 2018. Premier-rendez-vous avec Nick Blacka, Chris Illingworth et Rob Turner le 12 mars 2018 au Café de la Danse à Paris. Les autres dates sont à retrouver sur le site de Gogo Penguin.

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

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Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

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Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Julian Lage sort « Modern Lore »

Julian Lage sort « Modern Lore »

Musicalité, décontraction et sensibilité

Après « Arclight », le guitariste Julian Lage fait de nouveau entendre sa voix originale sur « Modern Lore » sorti le 02 février 2018. Il revient avec le contrebassiste Scott Colley et le batteur Kenny Wollesen. Entre tradition et modernisme le guitariste propose un album dynamique, sensible et ludique.

Le 02 février 2018, Julian Lage sort l’album « Modern Lore » (Mack Avenue/PIAS), son deuxième enregistrement studio en trio. Soutenu par la prodigieuse section rythmique composée du contrebassiste Scott Colley et du batteur Kenny Wollesen, le guitariste californien propose un répertoire de compositions originales où il visite et renouvelle avec sensibilité et souplesse les traditions de la guitare. Dans le rock du milieu du XXème siècle il puise puissance et dynamisme mais fait des incursions dans les mondes de Neil Young, B.B. King, McLaughlin ou d’Abercrombie.

Couverture de l'album "Modern Lore" de Julian LageRéalisé aux Studios Reservoir dans le centre de Manhattan, l’album « Modern Lore » a été mixé à Chicago par l’ingénieur du son Tom Schick. Très proche du guitariste, le producteur Jesse Harris (chanteur et compositeur) apporte sa contribution à la guitare acoustique sur Whatever You Say, Henry. Le claviériste Tyler Chester ajoute quelques textures subtiles à l’ouvrage.

Prodigieusement doué dès son plus jeune âge, le guitariste Julian Lage est influencé par Jim Hall. D’ailleurs il a rencontré Scott Colley et Kenny Wollesen alors qu’ils accompagnaient Jim Hall au célèbre jazz club Bay Area ou au Yoshi à Oakland en Californie. Fin technicien Julian Lage est très vite devenu virtuose et a collaboré avec divers artistes parmi lesquels Gary Burton, Bela Fleck, David Grisman, Yoko Ono, Nels Cline, Chris Eldridge, Steve Swallow et Gyan Riley.

Très dynamique « Modern Lore » restitue un climat sensible et lumineux qui ne se prive pourtant pas d’exubérance rythmique. En fait, sur les onze plages du répertoire ambiances, couleurs, rythmes et sensations varient. L’opus se profile comme un savant kaléidoscope musical qui permet de saisir toutes les nuances de l’expression lumineuse et dynamique de la guitare de Julian Lage.

Les onze plages de « Modern Lore » baignent dans une musicalité sensible et un groove dynamique. Sa technique à toute épreuve permet au guitariste de s’affranchir de tous les obstacles. Avec une fraîcheur inouïe et une souplesse décontractée, il propose des mélodies sensibles. Dans ses accompagnements et ses solos affleurent des réminiscences rockabilly, des effluves de jazz, des échos de folk et de country, des sensations de blues.

L’exubérance de Ramble le thème d’ouverture, la touffeur moite du jazz bluesy d’Atlantic Limited, le tempo folk et solide de General Thunder, la parenthèse funky de Roger The Dodger, l’incursion rock’n’roll du nostalgique Wordsmith, le riff perçant du thème Eastern Science qui agace autant qu’il enchante, le songeur Pantheon, le lyrisme hypnotique de Splendeur Riot.7.

Sur Modern Lore, la guitare virtuose de Julian Lage dévoile ses plus beaux atours. Elle délivre un astucieux mélange de brillantes mélodies, d’ambiances songeuses, de climats tempétueux, de sonorités acidulées, saturées ou tendres et sensibles. Avec aisance et décontraction, Julian Lage sort le grand jeu et joue comme il respire.

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Le trio Pericopes+1 publie « Legacy »

Le trio Pericopes+1 publie « Legacy »

Une modernité dynamique et sensible

Deux ans après son premier opus, le trio Pericopes+1 publie « Legacy », son tout nouvel album captivant et inventif. Une construction musicale équilibrée qui fait coexister groove vitaminé et précision sensible. A découvrir absolument !

Couverture de l'album "Legacy" du groupe "Periscopes+1"Déjà remarqué à l’occasion de la publication de son premier CD « The Human Beings » en 2015, le trio Pericopes+1 revient avec son nouvel album « Legacy » (Auand Records) annoncé pour le 02 février 2018

Le deuxième album de Pericopes+1, ce trio international conçu à Paris en 2012, est soutenu par le saxophoniste Dave Liebman et le trompettiste Enrico Rava.

A l’origine, Pericopes est un duo saxophone-piano fondé en Italie en 2007 par Emi Vernizzi et Alessandro Sgobbio. Après trois albums et des récompenses glanées en Italie, le duo commence une collaboration fructueuse avec le batteur américain Nick Wight. Le trio ainsi constitué prend le nom de Pericopes+1.

"Pericopes+1" avec E. Vernizzi, A Sgobbio & N WightLes trois compères sillonnent l’Europe, les États-Unis et se produisent sur les scènes des festivals et celles des clubs où ils côtoient à l’occasion Stefano Battaglia, Nils Peter Molvaer et bien d’autres encore. C’est durant les tournées de présentation du CD « The Human Beings » que le trio a conçu le travail préliminaire de l’album à venir et a défini sa direction musicale que restitue son titre, « Legacy ». Un projet inspiré par un héritage aux origines variées.

Le groupe transatlantique répète pendant un mois en Pennsylvanie puis s’engage dans une résidence artistique auprès de l’Université d’Aberdeen en Écosse après quoi le trio teste le répertoire sur scène et rejoint le studio Artesuono à Udine en Italie et enregistre « Legacy ».

En décembre 2017, l’album est présenté au Festival Parma Jazz Frontier et dans d’importants autres clubs italiens. Après la sortie en France de l’album « Legacy » prévue le 02 février 2018, "Pericopes+1" avec E. Vernizzi, A Sgobbio & N Wightle trio Pericopes+1 va s’engager dans une tournée européenne entre mars et mai 2018.

Sur les dix compositions du répertoire de « Legacy », sept sont à porter au crédit du pianiste Alessandro Sgobbio. Intro et le titre éponyme ont été composés par le saxophoniste. Emiliano Vernizzi et le splendide Reverences par le batteur Nick Wight.

Une très forte prégnance rythmique règne tant sur l’expression groupale que sur celle de chaque instrumentiste. La saisissante modernité de l’album plonge ses racines au plus profond d’un héritage qui honore autant le jazz que les musiques contemporaines et populaires.

« Legacy », une musique construite comme une peinture cubiste où les couches rythmiques jaillissent, se superposent, se croisent, se brisent pour mieux renouer, se retrouver et dessiner un paysage sonore avant-gardiste. Les entrelacs rythmiques complexes octroient une liberté extrême aux solistes qui s’entendent à merveille et se stimulent mutuellement. Saxophone et piano projettent leurs traces sur la toile de la musique dont ils parachèvent la physionomie.

Sur certaines compositions comme Novembers Tears, Reverences ou Major’s 10, piano et du saxophone incrustent leurs lignes de chant sur un fond adouci. Ils évoquent des collages mélodico-harmoniques inventifs posés à dessein sur la toile musicale

Par ses découpages rythmiques impeccables, ses schémas mélodiques épurés et ses trames harmoniques complexes, la musique du trio Pericope+1 affiche sa modernité. Précise et exigeante elle ménage des trouées sensibles et poétiques qui incrustent le groove dynamique et vitaminé des dix titres de « Legacy ».

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

Edward Perraud signe « Hors Temps »

Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Henri Texier revient avec « Sand Woman »

Henri Texier revient avec « Sand Woman »

Alchimie radieuse des alliages sonores

Le contrebassiste et compositeur Henri Texier revient le 02 février 2018 avec son dernier projet « Sand Woman ». Un nouveau chapitre de son passionnant récit musical. Des titres récents côtoient des compositions anciennes qui se dotent de nouvelles couleurs. Un hommage à la femme et aux sables pillés par les hommes.

Couverture de l'album du contrebassiste Henri Texier, "Sand Woman" Henri Texier revient avec son tout récent projet « Sand Woman » (Label Bleu/L’Autre Distribution). Avec cet album annoncé pour le 02 février 2018, le contrebassiste aborde une nouvelle étape du chemin musical qu’il a entrepris depuis 1967.

Toujours soucieux d’inventer, de renouveler son art et son inspiration il demeure aux avant-postes du jazz. Chez lui coexistent avec un équilibre qui lui appartient en propre, la dimension rythmique de son jeu, la recherche mélodique de ses thèmes et la richesse harmonique de son écriture.

Sur le livret de l’album, Henri Texier affiche avec une flamme débordante sa manière de concevoir son nouveau projet. « Explorer ! Toujours explorer ! Du nouveau ! Toujours du nouveau ! Les musiciens de Jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration. Aller plus loin, toujours plus loin mais pas forcément « au‐delà » ! Découvrir ! Toujours découvrir !…Certainement, mais pas indispensablement en des territoires nouveaux… Là, tout près, il y a toujours et encore de la musique à embrasser, pour rejouer son destin, remettre ses pas en de lointaines traces, faire apparaître des  nouvelles sensations,  vibrations différentes, redonner une âme à des compositions anciennes, oubliées, estompées… »

Le leader conçoit le répertoire à partir d’anciennes compositions choisies dans ses disques JMS enregistrées en solo absolu et jamais jouées par ses propres  groupes. Ainsi, Amir, Les Làs-Bas, Quand Tout s’Arrête et Indians imaginées dans les années 90 côtoient deux compositions récentes Hungry Man et Sand Woman.Le contrebassiste Henri Teixier

Il propose ce matériau aux musiciens pour qu’ensemble ils improvisent, créent et élaborent un nouvel univers. Grâce à son enthousiasme, au substrat des compositions et à la combinaison des cinq talents réunis, le « Sand Quintet » parvient avec à « faire du neuf avec du vieux ».

Pour cette nouvelle aventure Henri Texier embarque avec une nouvelle équipe composée d’anciens et de nouveaux compagnons réunis à l’origine pour un concert proposé pour célébrer l’anniversaire du Festival Europa Djaz du Mans et celui du label JMS avec lequel il a enregistré ses premiers albums en solo. Après la prestation Henri Texier conçoit de prolonger le concert qui devient ainsi la première étape du projet « Sand Woman ».

Sur « Sand Woman » aux côtés d’Henri Texier des musiciens de talent qu’il a choisis à dessein. Sébastien Texier (saxophone alto, clarinettes) compagnon de « bientôt toujours »Manu Codjia (guitare) qu’il  retrouve après bientôt cinq ans, Vincent Lê Quang (saxophones ténor et soprano) avec lequel il a déjà échangé dans des contextes d’improvisation totale et Gautier Garrigue (batterie) dont il a suivi la carrière avec attention.

Le jeu puissant du contrebassiste conserve sa richesse harmonique, sa puissance rythmique, sa modernité et son inventivité. Porteuse de respiration, la pulsation qu’insuffle Henri Texier est relayée avec swing et légèreté par le jeune Gautier Garrigue qui danse avec le tempo. Le phrasé unique et la palette sonore sans pareille de Manu Codjia propulse la musique dans ces sphères vibrantes et sidérales qu’il maîtrise à la perfection. Les timbres des saxophones de Vincent Lê Quang s’unissent avec bonheur avec les souples textures qui coulent des anches de Sébastien Texier. Tous deux font alterner flots de lave déchirée et de sages lianes caressantes.

La vie imprègne les six plages de « Sand Woman ». Des alliages sonores se dégage une alchimie radieuse. Couleurs chatoyantes, contrastes exacerbés, douce sérénité, tension paroxystique. Le blues pointe son nez, le rock affleure. Les émotions se télescopent, nostalgie, colère, espoir, désir, tendresse, étonnement. De main de maître Henri Texier conduit son bateau sur de nouveaux territoires où l’on a envie d’aborder et de demeurer.

À l’occasion de la sortie de l’album « Sand Woman », le contrebassiste et compositeur Henri Texier présente son nouveau groupe au Café de la Danse le samedi 10 mars 2018 à 20h00 à Paris. Belle occasion d’écouter live, Henri Texier Sand Quintet avec Vincent Lê Quang (saxophones soprano et ténor), Sébastien Texier (saxophone alto et clarinettes), Manu Codjia (guitare) et Gautier Garrigue (batterie).

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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Edward Perraud signe « Hors Temps »

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Trois ans après « Espaces », le batteur, percussionniste et compositeur Edward Perraud revient avec le captivant « Hors Temps » (Label Bleu /L’Autre Distribution). En trio avec le pianiste Bruno Angelini et le contrebassiste Arnault Cuisinier, il projette sa musique vers demain, loin des contraintes du temps. Un album comme une évasion poétique qui s’élève avec fluidité jusqu’au firmament.

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Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Stefano Di Battista crée l’évènement avec « Morricone Stories »

Le saxophoniste Stefano Di Battista revient sur le devant de la scène avec « Morricone Stories », un projet dédié à son compatriote Ennio Morricone. En quartet, il rend hommage à l’un des plus grands auteurs de musiques de film. L’opus propose quelques thèmes devenus légendaires et d’autres plus confidentiels, avec, en prime, une composition inédite que le Maestro Morricone a offert à Stefano di Battista. Avec talent, l’altiste s’empare des) thèmes du compositeur et les restitue avec lyrisme, flamboyance et virtuosité.

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Marseille Jazz des Cinq Continents 2018-Premières dates

Marseille Jazz des Cinq Continents 2018-Premières dates

4 dates, 8 artistes

Marseille Jazz des Cinq Continents 2018 dévoile les premières escales de sa 19ème édition. 4 dates et 8 artistes donnent le ton de la nouvelle expédition. Une fois encore à Marseille… le jazz sort de sa case.

loga Marseille Jazz Des Cinq ContinentsLe voyage Marseille Jazz des Cinq Continents 2018 garde un format identique aux années précédentes, 9 soirs du 18 juillet au 27 juillet et 4 lieux, l’esplanade du Stade Vélodrome, le Théâtre Silvain, le Mucem et les Jardins du Palais Longchamp.

Premières escales annoncées…

La chanteuse Selah Sue

Selah Sue®Alexander Brown

la chanteuse Kandace Springs

Kandace Springs©Blue Note

Le 20 juillet 2018 à 21h, la jeune artiste belge Selah Sue se produit sur un mode acoustique dans l’écrin du Théâtre Silvain.  Elle revient à la source de sa musique.

Le 23 juillet 2018 à 21h la chanteuse Kandace Springs vient pour la première fois à Marseille. Dans les Jardins du Palais Longchamp, elle assure la première partie de la soirée avec son chant soul et jazzy.

Cette même soirée accueille la chanteuse Youn Sun Nah. Ancrée dans les musiques de ses racines, la Corée, la chanteuse a d’abord conquis l’Europe puis a transporté son jazz sur le territoire new-yorkais. Son parcours témoigne d’un grand esprit d’ouverture.

En 2018, le festival lui propose donc une « Carte Blanche ». A cette occasion elle vient en quintet pour une date unique accompagnée de Frank Woeste (piano, fender rhodes, orgue hammond), Brad Christopher Jones (contrebasse), Tomek Miernowski (guitares) et Dan Rieser (batterie) et invite l’oudiste Dhafer Youssef & le trompettiste Erik Truffaz.

A 21h le 26 juillet 2018, le pianiste Chick Corea vient avec son Akoustic Band dans les Jardins du Palais Longchamp accompagné de John Patitucci à la contrebasse et Dave Weckl à la batterie.

La soirée propose un double plateau avec la venue du Roy Hargrove Quintet. Le trompettiste/bugliste aura à ses côté, Justin Robinson (flute, saxophone), Ameen Saleem (basse), Quincy Phillips (batterie) et Tadataka Unno (piano).

Thomas de Pourquery & Supersonic

Thomas de Pourquery-Supersonic©E. Perraud et T. de Pourquery

Le 18 juillet 2018 à 20h, la soirée d’ouverture du Marseille Jazz des Cinq Continents présente Thomas de Pourquery, victoire du Jazz en 2015 et artiste Jazz de l’année en 2017. Sur le Parvis de l’Orange Vélodrome, le saxophoniste rend hommage à Roger Luccioni, un des fondateurs du festival disparu il y a dix ans.

Sur scène, pour cette soirée gratuite, Thomas de Pourquery et « Supersonic » avec Arnaud Roulin, Fabrice Martinez, Laurent Bardainne, Edward Perraud et Frederick Galiay, présentent leur « Sons of Love » qui devient à l’occasion « Sons of Love XXL » puisque sont réunis sur scène 50 musiciens de Brass Band et 50 choristes Gospel soit plus de 100 musiciens. Cette soirée s’inscrit dans le cadre de MP 2018, Quel Amour !

On se prépare pour embarquer sur le pont de la 19ème édition de Marseille Jazz des Cinq Continents 2018 avec une Carte Blanche à Youn Sun Nah qui invite Erik Truffzs & Dhafer Youssef, avec Selah Sue, avec Kandace Springs, avec Chick Corea Akoustic Band, avec Roy Hargrove Quintet et en ouverture le « Sons of Love XXL » de Thomas de Pourquery et « Supersonic ».

Marseille Jazz des Cinq Continents c’est aussi…

Un autre rendez-vous MP 2018, avec Jam sur la Ville une initiative de l’association Jazz sur la Ville et de plusieurs opérateurs du jazz sur le territoire, Le Cri du Port à Marseille, l’IMFP à Salon de Provence, Charlie Free à Vitrolles et Marseille Jazz des Cinq Continents 2018. Pour entretenir la flamme de la forme originelle de la Jam Session, véritable musique de fête.

Avec Jazz Club du Beau Monde, revit à Marseille la mythique tradition du club de jazz. Un Club Jazz éphémère avec musique et restauration. Marseille Jazz des Cinq Continents 2018 et la Friche la Belle de Mai, en partenariat avec Les Grandes Tables proposent une intense programmation jazz, bâtie autour de la présence du trompettiste Stéphane Belmondo avec un ensemble de jazzmen régionaux partis faire carrière dans le monde, mais aussi avec les élèves de la classe Jazz du Conservatoire et ceux de l’IMFP de Salon de Provence.

Rendez-vous pour la première étape du Jazz Club du Beau Monde lors du week-end d’ouverture, le 18 février 2018 de 18h à 22h dans le cadre des Grandes Tables de la Friche. Entrée libre.

On s’apprête à vivre l’ouverture du Jazz Club du Beau Monde, ses jams et ses improvisations enchaînées au rythme de la trompette de Stéphane Belmondo.

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Clin d’œil à Ismail Sentissi Trio & « Genoma »

Premier album d’Ismail Sentissi, « Genoma » invite à suivre le pianiste et son trio au fil d’un voyage instrumental en douze étapes. Harmonies jazz et polyrythmies croisent blues et musiques traditionnelles marocaines. Il en ressort un album attachant où les mélodies balisent une escapade musicale onirique.

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