Jazz à l’Opéra de Lyon – Daniel Humair

Jazz à l’Opéra de Lyon – Daniel Humair

Daniel Humair dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon

Le Jazz bat encore son plein sous le Péristyle de l’Opéra que déjà se profile la rentrée du Jazz à l’Opéra de Lyon. Le 20 octobre 2017, Daniel Humair est invité dans la Grande Salle de l’Opéra. Le prodigieux batteur fera découvrir ses « Panoramas » sur la scène de la grande maison. Belle soirée en perspective.

C’est à l’invitation de François Postaire que Daniel Humair revient à l’Opéra de Lyon pour un concert exceptionnel programmé dans la Grande Salle de l’Opéra le 20 octobre 2017 après avoir avoir si souvent comblé les spectateurs de l’Amphi Jazz. C’est l’occasion où jamais de découvrir les plus belles facettes de son univers artistique. On ne doute pas que sa venue mobilise un large public.

Daniel Humair est devenu un des musiciens apprécié de l’Amphi Jazz de l’Opéra de Lyon grâce à son immense talent mais aussi grâce à celui de François Postaire qui a su le programmer au fil des ans, tout comme nombre d’autres excellents musiciens du jazz actuel.

Depuis 2005, Daniel Humair est revenu souvent jouer pour le plus grand plaisir des spectateurs de l’Amphi Jazz. La liste n’est pas exhaustive mais l’on se souvient de sa venue en 2007 avec Benjamin Moussay et Jean-Philippe Viret, en 2013 avec Nicolas Folmer, en 2015 avec Emil Spanyi et plus récemment en 2017 avec Antonio Farao.

Batteur exceptionnel et inventif s’il en est, Daniel Humair a depuis longtemps oublié la position d’accompagnateur du batteur. Il fait en effet partie de ceux qui ont participé à faire de la batterie un instrument à part entière. Derrière ses fûts et ses peaux il sculpte le tempo tout comme il peint ses tableaux. Inventif et attentif au jeu de ses compagnons il prodigue un jeu où finesse et énergie alternent.

Daniel Humair c’est plus de quatre décennies de jazz. Pas question d’évoquer dans le détail sa longue et fructueuse carrière, ce serait trop long. En fait il serait plus simple de citer les musiciens avec lesquels il n’a pas joué car de fait il a côtoyé durant toutes ces années passées les plus grands mais a aussi contribué à l’émergence de nouveaux talents qui sont aujourd’hui des valeurs sûres et reconnues.

Le Club Saint-Germain a vu ses débuts avec Martial Solal, René Urtreger, Pierre Michelot, Barney Wilen, Stéphane Grapelli. A cette époque il a aussi eu l’occasion de jouer avec la plupart des grands jazzmen de passage à Paris. Les années 60 le voient en trio avec le violoniste Jean-Luc Ponty et l’organiste Eddie Louiss. Il accompagne ensuite les Swinggle Singers pendant deux ans puis intègre l’European Rythm Machine de Phil Woods avant de jouer en free-lance dans les années 70 auprès de Dexter Gordon, Johnny Griffin, Joe Henderson, Art Farmer, Anthony Braxton et bien d’autres.

Vient ensuite la grande époque où il forme un trio avec Henri Texier et François Jeanneau. Avec eux il va participer à la grande aventure du jazz improvisé européen. C’est ensuite avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark qu’il constitue un autre trio marquant de sa carrière au sein duquel il va développer son activité de compositeur et concevoir le rôle de la batterie moderne. Il convient aussi de citer les collaborations nombreuses et fructueuses qu’il a eues avec Michel Portal, Dave Liebman, Richard Galliano.

En 1997 il a gravé un album qui a réuni autour de lui quatre trios différents (Chevillon/Ducret, Kühn/Portal, Jenny-Clark/Liebman, Garzone/Crook). C’est ensuite la création du Baby Boom Quintet qui réunit autour de lui Christophe Monniot, Manu Codjia, Matthieu Donarier et Sébastien Boisseau avec lesquels il enregistre deux albums en 2003 et 2008. C’est avec Émile Parisien, Viencent Peirani et Jerôme Regard qu’il a enregistré en 2011 son dernier album « Sweet and Sour » chez Laborie Jazz.

On se réjouit par avance de cette soirée prometteuse en émotions musicales puisque le 20 octobre 2017 sur la Grande Scène de l’Opéra de Lyon, Daniel Humair propose plusieurs « Panoramas » de son univers artistique. Au programme de la soirée deux Trios et un Quartet.

C’est Bruno Chevillon qui tient la contrebasse aux côtés de Daniel Humair dans les deux trios qui accueillent pour l’un le clarinettiste Michel Portal, pour l’autre le saxophoniste Stefano Di Battista. Le quartet réunit autour de Daniel Humair, le contrebassiste Stéphane Kerecki, le saxophoniste Vincent Lê Quang et le tromboniste Samuel Blaser.

Il est aussi donné de découvrir une autre facette artistique de Daniel Humair. En effet une exposition de quelques toiles et papiers est proposée à l’Amphi en entrée libre du 21 octobre au 25 novembre 2017, les vendredis et samedis de 12h à 19h.

Michel Portal présente « MP85 »

Michel Portal présente « MP85 »

Après un silence discographique de 10 ans, Michel Portal revient avec un nouvel album aux accents joyeux, « MP85 ». Si les initiales du titre reprennent celles de son identité, le nombre associé évoque les 85 bougies soufflées le 27 novembre 2020 par le leader. Avec son nouveau groupe, le clarinettiste restitue la vision qu’il a du monde. Il invite à le suivre dans un voyage musical radieux qui commence en Afrique et se termine au pays basque. Dix paysages sonores sublimes.

lire plus
Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Le 05 mars 2021, le saxophoniste altiste Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions ». Premier volume d’un duo d’albums, cet opus acoustique a été enregistré en 2020 à New York avec trois maîtres du jazz américain. Une musique jubilatoire où règnent tour à tour virtuosité flamboyante et lyrisme sensible. A découvrir absolument !

lire plus
Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Avec « Love leaves traces », son deuxième album, la chanteuse, auteure et compositrice, Stéphanie Lemoine navigue entre nu-jazz, pop, folk et soul. Son univers éclectique explore des espaces poétiques où son chant aérien alterne entre français et anglais. Un voyage musical sans frontières entre les genres.

lire plus
Sortie de l’album « African Salsa Orchestra »

Sortie de l’album « African Salsa Orchestra »

L’Afro-Salsa, un pont entre l’Afrique et Cuba

Pour fêter ses trois ans, l’African Salsa Orchestra sort son premier album éponyme avec une formation élargie. Cuivres, cordes, percussions et voix animent un voyage musical et dansant parmi les tambours de l’Afrique de l’Ouest et la salsa de Cuba.

« African Salsa Orchestra » (L’Oreille en Friche/Inouïe Distribution) est annoncé pour le 01 septembre 2017. Dix plages rutilantes pour prolonger les ambiances estivales bien au-delà de la fin de l’été. Le répertoire de l’album a été créé à l’occasion des concerts de l’été 2016 que l’African Salsa Orchestra a donnés durant l’été 2016  lors du festival « Tempo Latino » et du « Paris Jazz Festival ».

C’est en 2014 que le disciple du grand Mamadou Doumbia et ex-chef d’orchestre du rasta ivoirien Tiken Jah Fakoly, le tromboniste, chanteur et compositeur béninois Michel Pinheiro crée l’African Salsa Orchestra avec le trompettiste et arrangeur français Florent Briqué.

Cet orchestre singulier établit un pont entre les musiques d’Afrique et celles de Cuba. Les deux musiciens à l’origine de l’orchestre ont déjà travaillé ensemble au sein des « Mercenaires de l’Ambiance », l’orchestre survolté du bal de l’Afrique enchantée (version scénique de l’émission de France Inter).

L’African Salsa Orchestra réunit huit musiciens d’origines béninoise, camerounaise, congolaise et française. Les fondateurs de l’orchestre, Michel Pinheiro (voix, trombone) et Florent Briqué (trompette) avec autour d’eux Elvis Ponce Ramos (voix, percussions), Kelly Ketto (contrebasse), Patrick Bebey (piano), Jean-Richard Codjia (percussions), Florent Cardon (trompette) et Stéphane Montigny (trombone). Pourtant, l’album « African Salsa Orchestra » est enregistré avec une formation élargie à quinze musiciens.

Widad Abdessemed (violon), Luce Goffi (violon), Anne Berry (alto)  et Chloé Girodon (violoncelle), membres du « Well Quartet » rejoignent l’African Salsa Orchestra. Le pianiste Christophe Renard est invité sur Agoh, Benjamin Leherissey intervient au très sur Si Pudiera et le Grand Chœur African Salsa joint sa voix sur le chant traditionnel Iba Agbo.

Michel Pinheiro a composé les musiques et les textes de l’album « African Salsa Orchestra » excepté Iba Agbo. Florent Briqué a assuré la direction artistique de l’album et les arrangements des cordes du « Well Quartet ». Sur la pochette dont le design graphique revient à Julien Loizeau, on retrouve le trombone et la trompette mais aussi la silhouette d’un violon, d’une guitare, des touches de piano sans oublier une percussion et des silhouettes de plantes et d’animaux débonnaires.

Sous la chaleur de la musique, les textes des compositions originales de Michel Pinheiro évoquent les problèmes de la vie quotidienne des béninois et plus largement des peuples de l’Afrique. Dommage que l’on ne saisisse pas la teneur des textes chantés pour la plupart en yoruba ou en dioula hormis Femme je t’adore et Bénin interprétés en Français.

Porté par les percussions et les rythmes traditionnels africains qui ont donné naissance aux musiques cubaines, on a vibré à l’écoute de Minsi Gbo au rythme chaloupé et aux précieuses orchestrations. On est aussi tombé sous le charme cuivré du mambo Atchegbe Magnon.

« African Salsa Orchestra ». Un album joyeux et enchanteur d’Afro-Salsa  De la salsa endiablée aux arrangements peaufinés qui fait le pont entre les musiques de l’Afrique et celles de Cuba. A écouter avec délectation. Pour danser sans modération.

 
A Paris, sur la Rive Gauche de la Saine, le Flow accueillera le concert de sortie de l’album le 22 septembre 2017 mais l’été permet d’écouter l’African Salsa Orchestra en concert. Rendez-vous le 23 juillet 2017 à Cajac, le 28 juillet 2017 dans le cadre du Festival de Radio France Occitanie à Montpellier, le 26 août 2017 à Blois durant le Festival des lyres d’été et le 10 novembre 2017 à Chalon-sur-Saône à l’Espace des Arts.
Michel Portal présente « MP85 »

Michel Portal présente « MP85 »

Après un silence discographique de 10 ans, Michel Portal revient avec un nouvel album aux accents joyeux, « MP85 ». Si les initiales du titre reprennent celles de son identité, le nombre associé évoque les 85 bougies soufflées le 27 novembre 2020 par le leader. Avec son nouveau groupe, le clarinettiste restitue la vision qu’il a du monde. Il invite à le suivre dans un voyage musical radieux qui commence en Afrique et se termine au pays basque. Dix paysages sonores sublimes.

lire plus
Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Le 05 mars 2021, le saxophoniste altiste Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions ». Premier volume d’un duo d’albums, cet opus acoustique a été enregistré en 2020 à New York avec trois maîtres du jazz américain. Une musique jubilatoire où règnent tour à tour virtuosité flamboyante et lyrisme sensible. A découvrir absolument !

lire plus
Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Avec « Love leaves traces », son deuxième album, la chanteuse, auteure et compositrice, Stéphanie Lemoine navigue entre nu-jazz, pop, folk et soul. Son univers éclectique explore des espaces poétiques où son chant aérien alterne entre français et anglais. Un voyage musical sans frontières entre les genres.

lire plus
Rhino Jazz(s) Festival 2017 – La programmation

Rhino Jazz(s) Festival 2017 – La programmation

39ème édition - Du 05 au 24 octobre 2017

La 39ème édition du Rhino Jazz(s) Festival se déroule du 05 au 24 octobre 2017. Il ouvre avec la chanteuse Youn Sun Nah et rend un hommage unique à David Bowie et à ses musiques. Toujours attaché à la diversité des Jazz(s), le festival programme des artistes de renom et des découvertes.

Depuis sa création le Rhino Jazz(s) Festival propose des musiques qui balayent un très large spectre des musiques du jazz, en passant entre autres courants par le blues, la soul, le rock et bien d’autres sensibilités encore. C’est ainsi qu’en 2017, de Lyon à Roanne, en passant par Vienne et Saint-Étienne, le festival offre des concerts qui devraient rallier les suffrages des publics les plus divers et surtout plaire à tous les spectateurs avides de découvertes.

Les éditions d’octobre 2017 & 2018 du Rhino Jazz(s) Festival sont marquées par « We could be heroes », un projet unique présenté autour des musiques de David Bowie, ce musicien créateur/visionnaire, cet artiste aux multiples visages qui fut, est et sera encore longtemps sans doute une source d’inspiration pour de nombreux musiciens. 53 évènements sont programmés tout au long de l’édition 2017, projections, expositions, concerts, conférences en direction de tous les publics avec 3 créations uniques.

Le point fort de cet hommage 2017 est ancré à travers trois formations qui s’engagent avec le Rhino Jazz(s) Festival pour revisiter les thèmes majeurs du répertoire de David Bowie. Trois créations mondiales exclusives qui se dérouleront sous la direction artistique avisée d’une figure majeure du jazz, de la pop et du rock, Daniel Yvinec, connu pour ses talents et ses réussites de producteur, musicien, réalisateur et ancien directeur de l’ONJ (orchestre national de jazz).

Le samedi 14 octobre 2017 à 20h30 la Salle Aristide Briand de Saint Chamond accueille successivement deux groupes sur le même plateau pour un programme d’une vingtaine de titres de Bowie en forme de quasi best-of. Le Possible(s) Quartet avec Rémi Gaudillat (trompette, bugle), Fred Roudet (trompette, bugle), Loïc Bachevillier (trombone) et Laurent Vichard (clarinettes) puis l’Impérial Quartet avec Gérald Chevillon (saxophones), Damien Sabatier (saxophones), Antonin Leymarie (batterie, objets, percussions) et Joachim Florent (basse électrique).

             Donny McCaslin

Le 21 octobre 2017 à 21h sur la scène du Fil à Saint-Étienne se produit « The Band From David Bowie’s Blackstar », le groupe qui a enregistré avec David Bowie la musique de son 36ème et ultime opus « Blackstar ». Il s’agit du saxophoniste Donny McCaslin entouré du batteur Mark Guiliana, du bassiste Tim Lefebvre et du pianiste Jason Lindner.

Outre ce fil rouge qui parcourt la programmation du festival du 04 octobre au 24 octobre 2017, le Rhino Jazz(s) Festival offre de nombreuses propositions musicales qui mettent l’eau à la bouche. 

      Youn Sun Nah

De grandes voix. En ouverture du festival à l’Opéra de Saint-Etienne le 05 octobre 2017 à 20h, le retour de la chanteuse Youn Sun Nah qu’on a découverte en 2003 dans l’église de Pavesin. Elle revient avec le nouveau répertoire de son album « She Moves On ». La diva Dianne Reeves, programmée en partenariat avec « Jazz à Vienne » et l’Auditorium de Lyon le 24 octobre 2017 à 20h sur la scène de l’Auditorium de Lyon. Une jeune chanteuse soul-funk, Martha Ren.

Des duos : Antoine Boyer (guitare) et Samuelito (guitare), Ray Lema (piano) et Laurent de Wilde (piano), Airelle Besson (trompette) et Vincent Segal (violoncelle). Des solos, Élodie Pasquier (clarinettes). Des trios : Pipon Garcia Trio, Renaud Garcia-Fons Trio, Zacharie trio. Et de nombreuses autres formations à écouter.

Pour découvrir la programmation exhaustive et organiser les agendas d’octobre 2017, Rendez-Vous sur le site du Rhino Jazz(s) Festival.

Michel Portal présente « MP85 »

Michel Portal présente « MP85 »

Après un silence discographique de 10 ans, Michel Portal revient avec un nouvel album aux accents joyeux, « MP85 ». Si les initiales du titre reprennent celles de son identité, le nombre associé évoque les 85 bougies soufflées le 27 novembre 2020 par le leader. Avec son nouveau groupe, le clarinettiste restitue la vision qu’il a du monde. Il invite à le suivre dans un voyage musical radieux qui commence en Afrique et se termine au pays basque. Dix paysages sonores sublimes.

lire plus
Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Le 05 mars 2021, le saxophoniste altiste Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions ». Premier volume d’un duo d’albums, cet opus acoustique a été enregistré en 2020 à New York avec trois maîtres du jazz américain. Une musique jubilatoire où règnent tour à tour virtuosité flamboyante et lyrisme sensible. A découvrir absolument !

lire plus
Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Avec « Love leaves traces », son deuxième album, la chanteuse, auteure et compositrice, Stéphanie Lemoine navigue entre nu-jazz, pop, folk et soul. Son univers éclectique explore des espaces poétiques où son chant aérien alterne entre français et anglais. Un voyage musical sans frontières entre les genres.

lire plus
Périscope-3ème édition de Résonance au Périscope en 2017

Périscope-3ème édition de Résonance au Périscope en 2017

Du 4 au 7 juillet 2017 : 4 soirées - 6 concerts gratuits

Du 4 au 7 juillet 2017 le Périscope de Lyon organise en résonance au festival « Jazz à Vienne », quatre soirées au Périscope et un concert exceptionnel à l’Église Sainte Blandine de Lyon. 6 concerts gratuits pour découvrir une face originale et singulière du jazz actuel.

Pour la troisième année cet évènement est organisé par le Périscope dans le cadre des Résonances Métropolitaines, en partenariat avec la Métropole de Lyon. Il fait écho au festival « Jazz à Vienne ». A cette occasion le Périscope donne « carte blanche » à la jeune scène française dont le travail actuel représente une face originale et singulière du jazz.

Cette scène de musiques innovantes qu’est le Périscope est en effet devenue un lieu incontournable du paysage jazz lyonnais. On prétend d’ailleurs que cette scène lyonnaise constitue une référence qui dépasse le strict cadre de la Métropole et même celui  de la Région.

Du 4 au 7 juillet 2017, Résonance au Périscope, c’est 4 soirées et 6 concerts gratuits.

Le 04 juillet 2017 à 19h à l’Église Sainte Blandine de Lyon se profile un concert acoustique exceptionnel proposé dans le cadre de Jazz Migration, un dispositif d’accompagnement de jeunes musiciens de jazz auquel participe activement le Périscope. On salue la venue du quatuor de saxophones MachautQuentin Biardeau. Les quatre saxophonistes Quentin Biardeau, Simon Couratier, Francis Lecointe et Gabriel Lemaire interprètent leur adaptation pour quatre saxophones de la « Messe de Notre Dame » de Guillaume de Machaut (XIVème siècle).

Pour rappel si impossible d’être présent(e)s à ce concert ou s’il vient l’envie de les réécouter… rendez-vous le 23 août 2017 au Festival Jazz Campus en Clunisois 2017 où se produit le groupe.

Ce même 04 juillet 2017 à 21h, le Périscope accueille le trio Schnellertollermeier. C’est une musique sans compromis que proposent Andi Schnellmann (basse), Manuel Troller (guitare) et David Meier (batterie). De l’impro entre modernité et rock.

La soirée du 05 juillet 2017 ouvre à 21h avec un solo du contrebassiste Joachim Florent, ce virtuose énergique impliqué au sein du collectif Coax. Place ensuite au trio Mèmaké qui réunit le saxophoniste Lionel Martin, le contrebassiste Benoit Keller et le batteur François Merville. Improvisations et échanges font battre le cœur de leur musique construite entre transe et apaisement.

A partir de 21h, le 06 juillet 2017, le Périscope accueille le quartet What If ? Avec Hugues Mayot (saxophone ténor), Jozef Dumoulin (claviers), Joachim Florent (basse électrique) et Franck Vaillant (batterie) dont le répertoire entièrement composé par le saxophoniste réserve bien des surprises.

Le 07 juillet 2017 dès 21h va résonner la musique du quintet Awake constitué du saxophoniste Romain Cuoq, du guitariste Anthony Jambon, du pianiste Leo Montana, du contrebassiste Florent Nisse et du batteur Nicolas Charlier. Le son de leur récent album enchante. De nombreuses nuances et de belles couleurs mélodiques.

Les 04, 05, 06 et 07 juillet 2017, il est vraiment tentant d’écouter, découvrir, partager et flâner sur la terrasse du Périscope en ce début d’été… sans oublier de faire un crochet du côté de l’Église Sainte Blandine le 04 juillet.

Michel Portal présente « MP85 »

Michel Portal présente « MP85 »

Après un silence discographique de 10 ans, Michel Portal revient avec un nouvel album aux accents joyeux, « MP85 ». Si les initiales du titre reprennent celles de son identité, le nombre associé évoque les 85 bougies soufflées le 27 novembre 2020 par le leader. Avec son nouveau groupe, le clarinettiste restitue la vision qu’il a du monde. Il invite à le suivre dans un voyage musical radieux qui commence en Afrique et se termine au pays basque. Dix paysages sonores sublimes.

lire plus
Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Le 05 mars 2021, le saxophoniste altiste Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions ». Premier volume d’un duo d’albums, cet opus acoustique a été enregistré en 2020 à New York avec trois maîtres du jazz américain. Une musique jubilatoire où règnent tour à tour virtuosité flamboyante et lyrisme sensible. A découvrir absolument !

lire plus
Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Avec « Love leaves traces », son deuxième album, la chanteuse, auteure et compositrice, Stéphanie Lemoine navigue entre nu-jazz, pop, folk et soul. Son univers éclectique explore des espaces poétiques où son chant aérien alterne entre français et anglais. Un voyage musical sans frontières entre les genres.

lire plus
« Cissy Street »… du groove à revendre

« Cissy Street »… du groove à revendre

Cissy Street, mélodies et rythmes pour fêter la musique

« Cissy Street », un premier album bien ficelé et plein d’énergie. Cinq musiciens réunis pour honorer les rythmes. « Cissy Street », une invitation à la danse et à la fête.

Puisque la canicule règne en maître sur l’hexagone, on choisit « Cissy Street » (Inouï Distribution) pour fêter la Musique en ce 21 juin 2017. En effet, annoncé pour le 23 juin 2017, l’album  fait la fête aux rythmes de très belle manière. Du jazz qui trempe ses instruments dans le rock, le funk, le jazz et dans d’autres cultures où le rythme est roi… d’ailleurs comme l’annonce le cinquième titre, le groupe est Groovement malade !

En créant « Cissy Street » le guitariste et compositeur Francis Larue imagine une rue chaude et nocturne d’un quartier populaire bordée de clubs de jazz, de funk et de rock, d’où toutes sortes de gens entrent et sortent au rythme de leurs envies. A l’écoute des dix titres de l’album, le résultat est à l’aulne de son rêve et l’on se projette sans peine dans ce lieu qui ressemble à s’y méprendre aux rues festives de la Nouvelle-Orléans à moins que ce ne soit une place enfiévrée d’une ville latine.

Francis Larue réunit autour de lui quatre musiciens aguerris aux musiques qu’il aime. Vincent Périer embouche le saxophone et Yacha Berdah la trompette. Hugo Crost à la batterie et Etienne Kermarc à la basse sont aux manettes de la solide section rythmique.

Après avoir enregistré l’album dans le Studio Les Tontons Flingueurs, les musiciens ont eu recours à la plateforme de financement participatif Ulele pour financer une partie de la réalisation graphique de la pochette et du pressage des disques. La création graphique est à porter au crédit de David Fangaia. L’album est produit par Francis Larue avec le soutien du collectif Lilananda. L’énergie de tous les participants a contribué à faire vivre ce projet tonique et inspiré.

L’album ouvre avec A3, un titre électrique qui d’emblée annonce la couleur, le rock glisse vers le funk et ça continue de plus belle. L’Afrique préside aux chaudes couleurs de Yemanja où le guitariste se fait lyrique et convoque l’influence de Pat Metheny. Sur Jiajia’s Funk on imagine sans peine une bande d’humanoïdes déchaînés qui dansent avec entrain.

On craque à l’écoute de Groovement Malade au rythme totalement débridé. La trompette et le saxophone croisent le fer avec brio et donnent du fil à retordre à la guitare qui parvient sans peine à donner le change. On aime L’Hérétique où le jazz flirte avec la musique d’Irakere tout en faisant du pied au rock.

On se laisse emballer par les riffs entêtants d’Educ Pop et ses accents cuivrés suivis des lyriques envolées électriques de la guitare. L’énergie circule et les interactions démontrent le professionnalisme et l’écoute réciproque de ces jeunes musiciens.

Rythmes métissés venus d’Afrique ou des contrées latines, énergie du rock et du funk, lyrisme du jazz… « Cissy Street » c’est tout cela et bien plus encore. Une musique qui peut en découdre avec bien d’autres sans aucun complexe. Une explosion de rythmes et de couleurs joyeuses, une incitation à la danse et à la fête.

Rendez-vous avec « Cissy Street » le 22 juin 2017 à 21h au Périscope de Lyon pour se régaler d’un concentré de musique caniculaire boostée par un groove terrible.
Michel Portal présente « MP85 »

Michel Portal présente « MP85 »

Après un silence discographique de 10 ans, Michel Portal revient avec un nouvel album aux accents joyeux, « MP85 ». Si les initiales du titre reprennent celles de son identité, le nombre associé évoque les 85 bougies soufflées le 27 novembre 2020 par le leader. Avec son nouveau groupe, le clarinettiste restitue la vision qu’il a du monde. Il invite à le suivre dans un voyage musical radieux qui commence en Afrique et se termine au pays basque. Dix paysages sonores sublimes.

lire plus
Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Le 05 mars 2021, le saxophoniste altiste Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions ». Premier volume d’un duo d’albums, cet opus acoustique a été enregistré en 2020 à New York avec trois maîtres du jazz américain. Une musique jubilatoire où règnent tour à tour virtuosité flamboyante et lyrisme sensible. A découvrir absolument !

lire plus
Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Avec « Love leaves traces », son deuxième album, la chanteuse, auteure et compositrice, Stéphanie Lemoine navigue entre nu-jazz, pop, folk et soul. Son univers éclectique explore des espaces poétiques où son chant aérien alterne entre français et anglais. Un voyage musical sans frontières entre les genres.

lire plus
Clin d’œil à Bruno Schorp et « Into The World »

Clin d’œil à Bruno Schorp et « Into The World »

Voyage dans un univers métissé et introspectif

Le contrebassiste Bruno Schorp projette son univers sur les neuf plages de l’album « Into The World ». Très attachée à la mélodie, sa musique navigue entre introspection et dépaysements coloristes. Un voyage intérieur très personnel.

Après un premier album « Eveil » sorti en 2013 avec le Bruno Schorp Sextet, le contrebassiste propose « Into The World » (Shed/Music/Absilone) dont la sortie est prévue pour le 16 juin 2017.

Autour de lui, Bruno Schorp réunit une équipe de musiciens, compagnons de longue date, qui unissent leurs talents au service de la musique du leader. On retrouve le lumineux saxophoniste Christophe Panzani, le pianiste coloriste Leonardo Montana et le batteur toujours inventif Gautier Garrigue. Le contrebassiste a aussi invité trois artistes auxquels il est très attaché. La voix sensible de la chanteuse Charlotte Wassy. Tony Paeleman qui pose les couleurs de ses claviers sur trois plages de l’album. Le guitariste Nelson Veras dont on connait le goût pour la mélodie et les harmonisations subtiles.

« Into The World ». Neuf plages d’une musique généreuse et métissée dont les thèmes font alterner des ambiances intimes, comme des confidences, et des paysages plus colorés rapportés de ses voyages.

Bruno Schorp a composé sept pièces de l’album « Into The World ». Le compositeur évoque, la tendresse, la force et la fragilité des relations sur Louise, I Heard About A Thing Of You, A Nos parents et Mister K.

L’horizon se colore et s’élargit vers des paysages plus métissés sur Katmandou et Into The World qui ouvre l’album.

L’univers de Milton Nascimento lévite comme en suspension sur la trame des improvisations légères et inspirées du pianiste et du saxophoniste. Sur A Noite composé par Leonardo Montana se pose la voix caressante de la chanteuse qui tisse des textures évanescentes et nocturnes.

« Into The World » témoigne d’un vrai son de groupe. Bruno Schorp a aussi convié sur les neuf plages de l’album, un allié essentiel qui contribue de belle manière à la respiration de cet album intimiste et mélodique, le silence. Il habite chacune des interventions des musiciens indéniablement au service de l’univers du contrebassiste.

 

Pour la sortie de l’album « Into The World » le 16 juin 2017 le contrebassiste Bruno Schorp se produit en quartet avec Christophe Panzani (saxophone), Leonardo Montana (piano) et Gautier Garrigue (batterie) à 21h30 au Sunset à Paris. En invités à leurs côtés, la chanteuse Charlotte Wassy et le claviériste Tony Paeleman. Le rendez-vous devrait permettre de retrouver les ambiances intimistes de l’album.
Michel Portal présente « MP85 »

Michel Portal présente « MP85 »

Après un silence discographique de 10 ans, Michel Portal revient avec un nouvel album aux accents joyeux, « MP85 ». Si les initiales du titre reprennent celles de son identité, le nombre associé évoque les 85 bougies soufflées le 27 novembre 2020 par le leader. Avec son nouveau groupe, le clarinettiste restitue la vision qu’il a du monde. Il invite à le suivre dans un voyage musical radieux qui commence en Afrique et se termine au pays basque. Dix paysages sonores sublimes.

lire plus
Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions »

Le 05 mars 2021, le saxophoniste altiste Pierrick Pedron sort « Fifty/Fifty (1) New York Sessions ». Premier volume d’un duo d’albums, cet opus acoustique a été enregistré en 2020 à New York avec trois maîtres du jazz américain. Une musique jubilatoire où règnent tour à tour virtuosité flamboyante et lyrisme sensible. A découvrir absolument !

lire plus
Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Stéphanie Lemoine signe « Love leaves traces »

Avec « Love leaves traces », son deuxième album, la chanteuse, auteure et compositrice, Stéphanie Lemoine navigue entre nu-jazz, pop, folk et soul. Son univers éclectique explore des espaces poétiques où son chant aérien alterne entre français et anglais. Un voyage musical sans frontières entre les genres.

lire plus