Yves Rousseau signe « murmures »

Yves Rousseau signe « murmures »

 Une « poémusique » intime et délicate

A la tête d’un quintet inédit, Yves Rousseau présente « murmures ». Inspiré par les textes de François Cheng, le contrebassiste signe les musiques de ce projet singulier. Une délicate mais intense intimité relie poésie et musique.

Contrebassiste et compositeur engagé depuis longtemps dans la création de projets forts diversifiés, Yves Rousseau a déjà manifesté de l’intérêt pour la poésie. On se souvient du projet « Poète, vos papiers » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) gravé en 2007. A la tête de son quartet le leader confiait alors les mots de Léo Ferré à Claudia Solal et Jeanne Added. Un certain 26 août 2010, le fantôme du poète a plané au-dessus de la scène du Théâtre de Cluny.

couverture de l'album "murmures" par Yves Rousseau 5tetEn 2016, Yves Rousseau crée un nouveau quintet et se penche cette fois sur les mots du poète, romancier et essayiste François Cheng. Avec quatre artistes venus d’univers différents, il conçoit « murmures », un projet original et acoustique autour de textes poétiques de l’académicien.

Présenté en mai 2016 sur la scène du Triton, le projet « murmures » réunit Anne Le Goff (chant), Pierrick Hardy (guitare), Thomas Savy (clarinette basse), Keyvan Chemirani (percussions) et Yves Rousseau (contrebasse) sur des poèmes de François Cheng et des musiques originales du leader.

Enregistré aux studios La Buissonne à Pernes les Fontaines en juillet 2017 par le talentueux Gérard de Haro et mixé et mastérisé par le non moins valeureux Philippe Teissier du Cros, l’album « murmures » (Abalone/L’Autre Distribution) est attendu le 30 mars 2018.

Le mystère s’insinue entre les lignes musicales… les mots flottent en écho au silence

L’univers de « murmures » surprend et enchante. On perçoit les battements imperceptibles du temps qui s’écoule au fil d’éphémères instants poétiques et musicaux. Instruments et voix tissent une trame où s’inscrivent les mots de la poésie. Souffles mêlés de la voix et de la clarinette, chants entrelacés de la guitare et de la contrebasse, ponctuations des percussions sur la ligne du temps.

« murmures », douze plages comme autant de fragiles instants ponctués par le battement précis des doigts sur les percussions, les envols de la clarinette basse lyrique ou déchirante, le chant délicat de la guitare, la force pulsatile et harmonique de la contrebasse et les mots et sons portés par la voix. Une poémusique sensible et inspirée où s’entrelacent mots et musique.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Sebastien Joulie Group à l’affiche en mars 2018

Sebastien Joulie Group à l’affiche en mars 2018

Une énergie rayonnante

Avec quatre concerts à venir, le guitariste Sébastien Joulie propose aux amateurs de jazz moderne de s’immerger dans la musique de son quintet, le Sebastien Joulie Group. L’occasion d’écouter le répertoire de « Resilience » (Fresh Sound New Talent). Du jazz rayonnant de liberté et d’énergie.

Quatre dates du Sebastien Joulie Group à l’affiche en mars 2018… belle opportunité pour (re-)découvrir la musique de l’album « Resilience » sorti  en 2017 chez « Fresh Sound New Talent », avec Pierre de Bethmann au piano.

Quatre concerts du Sebastien Joulie Group

Au Bémol 5, les 21 & 22 mars 2018

Le club lyonnais propose deux soirées. Le 21 mars 2018, à 21h, place au Sebastien Joulie Group avec Sébastien Joulie (guitare), Stéphane Moutot (saxophones), Étienne Deconfin (piano), François-Régis Gallix (contrebasse) et Charles Clayette (batterie). Le 22 mars 2018 à partir de 20h30, Sebastien Joulie Group anime la Jam-Session du jeudi « Autour de Monk ».

Au Domaine du Trouillet à Alboussière (07) le 23 mars 2018

Le 23 mars à 20h30, les cinq musiciens du Sebastien Joulie Group se produisent au Domaine du Trouillet à Alboussière en Ardèche. Le jazz tisse des liens avec la nature.

Au Voiron Jazz Festival, le 30 mars 2018 

Pour sa huitième édition, le festival isérois programme Sebastien Joulie Group le 30 mars 2018 à 20h avec au piano, Pierre de Bethmann. Le pianiste parisien retrouve Sébastien Joulie et ses complices quelques mois après la sortie de l’album « Resilience » (Fresh Sound New Talent) et les concerts qui l’ont suivi. Au programme, le répertoire de l’album enrichi de nouvelles compositions de François Gallix et Sébastien Joulie.

Sébastien Joulie

Imprégné par la scène jazz new-yorkaise dans laquelle il s’est immergé entre 2002 et 2003, le guitariste Sébastien Joulie est très investi dans la scène lyonnaise et plus largement régionale dont il est un acteur remarqué. Impliqué dans feu le Collectif Polycarpe, il a récemment intégré Les Permutants, le groupe créé en droite ligne du Collectif Mu par François Gallix et a participé en 2016 au superbe album » Alive ! ».

Après « The Lighthouse » enregistré en 2010 en trio avec le contrebassiste Florent Nisse et le batteur Charles Clayette. Sébastien Joulie invite le saxophoniste ténor américain Walter Smith III à rejoindre le « Seb Joulie Group » avec Brice Berrerd (contrebasse) et Charles Clayette. Après une tournée française, ils enregistrent l’album « Green Waves » sorti en 2014 chez FreshSound Records/New Talents, le label barcelonais de Jordi Pujol.

En 2015 le saxophoniste Stéphane Moutot et le contrebassiste François Gallix rejoignent le Sebastien Joulie Group.

Marqué par le be-bop et le hard-bop mais influencé aussi par le jazz d’avant-garde, le guitariste s’investit dans la composition d’un répertoire pour quintet saxophone/guitare,/piano,/contrebasse/batterie. Il se rapproche de Pierre de Bethmann qu’il a déjà eu l’occasion de rencontrer.

Il lui propose de participer au projet en intégrant le quintet. Le pianiste accepte, le label s’engage, les musiciens travaillent et enregistrent « Resilence » (Fresh Sound New Talent) sorti le 17 novembre 2017.

« Resilience » (Fresh Sound New Talent)

Enregistré par Sébastien Joulie (guitare), Stéphane Moutot (saxophones tenor & soprano), Pierre de Bethmann (piano), François-Régis Gallix (contrebasse) et Charles Clayette (batterie), l’album est essentiellement constitué de compositions et d’arrangements du leader. Souvent exposés à l’unisson guitare/saxophone, les thèmes complexes laissent émerger leur richesse au fil des échanges.Sebastien Joulie Group au Voiron Jazz Festival

On est saisi par l’atmosphère flottante de la composition de Stéphane Moutot, Time Tabloïd, qui ouvre l’album et par les arrangements du titre de Brooks Bowman, East of the sun, devenu East, où le saxophone soprano et le guitariste perdent le nord pour s’évader à l’est et retrouver le piano qui vient de l’ouest pour les retrouver.

Dans un climat étrange instauré par les accords du piano, le saxophone ténor gorgé de tendresse pleure sur Old Matters alors que la guitare lumineuse développe des phrases bluesy soutenues par une section rythmique fusionnelle.

Sur Resilience, en très grande proximité, les musiciens suscitent des perturbations mélodiques et des ruptures rythmiques, puis réorganisent la structure et redonnent une forme symbiotique à leur univers musical. L’énergie et la lumière circulent entre les artistes et la musique rayonne. Les interprètes projettent la résilience sur les portées et dans leurs improvisations.

Massive boozer revendique son appartenance au hard-bop. La solide section rythmique exaspère les accents shorteriens du saxophone et poussent la guitare dans une improvisation dont la fluidité ravit. Sur les savantes Shells et Abel’s dilemna éclate la virtuosité des solistes toujours attentifs à laisser respirer la musique.  

Les arrangements singuliers de Green Chimneys de Thelonious Monk impressionnent. Totalement libérés la guitare et le piano improvisent avec bonheur. Les ruptures rythmiques de la batterie et le soutien sans faille de la contrebasse autorisent le solo incandescent du saxophone. Le bluesy B’ n’ C déborde en même temps d’énergie et de précision.

« Resilience », le jazz de Sebastien Joulie Group est ancré dans une modernité qui laisse entendre des influences avant-gardistes tout autant que d’autres plus traditionnelles. Propulsés par une section rythmique énergique, guitare, saxophone et piano rivalisent d’inspiration. La musique jazz rayonne de liberté.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Clin d’œil à Roberto Tarenzi

Clin d’œil à Roberto Tarenzi

Love and Other Simple Matters… jazz de haut vol !

Étoile montante du jazz italien, le pianiste Roberto Tarenzi a sorti en janvier 2018, son nouvel album « Love and Other Simple Matters ». Enregistré en trio avec le contrebassiste James Cammack et le batteur Jorge Rossy, l’album surprend par son approche innovante autant qu’il enchante par la richesse de ses textures.

Couverture de l'album "Love and Other Simple Matters" de Roberto TarenziPour enregistrer « Love and Other Simple Matters » (Via Veneto Jazz-Jando Music/Socadisc), le pianiste Roberto Tarenzi a rassemblé une section rythmique internationale de poids. Elle est en effet composée de James Cammack, bassiste du pianiste Ahmad Jamal et de Jorge Rossy qui fut batteur du pianiste Brad Mehldau.

Natif de Milan et aujourd’hui installé à Rome, le pianiste Roberto Tarenzi a multiplié au fil des ans les collaborations avec les artistes de la scène jazz italienne (Stefano Di Battista, Rosario Giuliani, Roberto Gatto, Dario Deidda, Roberto Pistolesi) avec lesquels il a enregistré de nombreux albums parmi lesquels on peut citer « Trio Live » en 2015, « Other Digressions » en 2013 et « Involving, evolving, revolving » en 2010.

Le pianiste italien entretient aussi une grande proximité avec les musiciens américains. Il n’en est d’ailleurs pas à sa première collaboration avec James Cammack qu’il a rencontré pour la première fois en 2003 et avec lequel il avait déjà enregistré en 2008 sur « Rather Odd ».

Dave Liebman considère Roberto Tarenzi comme « l’un des pianistes les plus talentueux [qu’il ait] rencontré au cours des dernières années. Dans cet album, il joue avec deux brillants professionnels et la profondeur de sa grande personnalité musicale se dégage entièrement ».

Derrière le titre railleur de l’album se cache un répertoire qui mêle ballades et morceaux au tempo plus senti, reprises et compositions originales. Le tout interpelle par son éclat et sa modernité. Le jeu très fluide et nuancé de Roberto Tarenzi s’inscrit dans une approche contemporaine innovante même si elle demeure ancrée dans Sauvegarder et quitter la tradition.

Son expression se rapproche plus de celle des pianistes d’outre-atlantique que de celle des transalpins. Les climats et les rythmes varient autant que son langage sans cesse renouvelé.

Sur le clavier Robert Tarenzi fait alterner des traits d’énergie déferlante, de tendres confidences tout en suspension, des interrogations flottantes, des affirmations fulgurantes et percussives, des lignes brisées ou chaloupées. On perçoit très bien l’écoute qu’il manifeste vis à vis de ses deux complices d’ailleurs tout aussi réactifs que lui.

Quatre reprises, quatre réussites.

Sur Autum Leaves le pianiste suggère la délicate chute des feuilles qui tombe entraînées au gré de bourrasques rythmiques surprenantes que souffle la section rythmique. Five restitue tout à fait les atmosphères evansiennes mais prend malgré tout une distance respectueuse vis à vis de la version originale.

Inútil Paisagem respecte à la lettre l’esprit de la composition de Jobim. Les notes du piano flottent en suspension soutenues par la rondeur de la contrebasse et le souple balancement des cymbales. Sur Vincent de Don McLean, le pianiste dessine avec souplesse un paysage contrasté par de complexes ruptures rythmiques.

Du côté des compositions originales de Roberto Tarenzi

On retrouve la même diversité de couleurs et de variations. Dès l’ouverture on vibre avec le complexe Ab I.D.K tout autant que l’on se laisse charmer ensuite par Love And... qui conte doutes et espoirs. Sur Golden Face le piano s’amuse, les notes sautillent et l’on s’essouffle presque à suivre le trio joueur.

A l’écoute de Love and Other Simple Matters on prend toute la mesure de la densité et de la richesse de la musique du pianiste. Par bonheur le trio joue avec la construction complexe qu’il noue et dénoue à l’envi. Un peu comme dans la vie en quelque sorte où même les choses les plus complexes se simplifient alors que les plus simples se compliquent.

Blues X est renversant, par la dextérité dont le pianiste fait preuve mais aussi par l’interactivité étonnante qui relie les trois musiciens. De Liquid Velvet se dégage un climat éthéré et rêveur où les trois instrumentistes caressent la musique plus qu’ils ne jouent. Du piano s’écoule un élégant et délicat ruban de confidences musicales.

« Love and Other Simple Matters », un album au climat enjoué et subtil. Avec souplesse et aisance le pianiste se joue des climats harmoniques complexes dont il déjoue les pièges avec subtilité. Il jongle et muse avec les rythmiques et transforme le répertoire en une promenade musicale captivante qu’on se plait à réécouter pour en profiter plus encore.

Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young », son cinquième album en tant que leader. Le guitariste interprète des standards en duo avec le pianiste Vincent Bourgeyx ou en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Antoine Paganotti. Inscrit dans la grande tradition du jazz, le propos n’en est pas moins empreint de modernité. Un opus irradié de légèreté et de lumière.

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

Sur « Happy Hours », le batteur Vincent Touchard et le pianiste Stephen Binet prolongent leur collaboration initiée au Piano-bar du Théâtre le Prisme à Elancourt lors de jam sessions qui donnent leur nom à l’opus. C’est dans l’esprit de ces moments conviviaux qu’ils ont invité au studio Libretto les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées. Trois jours d’enregistrement, quelques éléments d’arrangement et treize standards après, l’album restitue un jazz intemporel dont la magie opère sans faillir.

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Kurt Elling revient avec « The Questions »

Kurt Elling revient avec « The Questions »

Philosophie musicale et poétique

Le chanteur Kurt Elling revient avec « The Questions », son nouvel album. Il dépasse son statut de vocaliste de jazz reconnu et récompensé et mobilise ses talents au service d’un projet artistique. En 10 chansons il exprime ses espoirs, ses aspirations comme une réponse musicale aux questions qui se posent dans le monde.

« The Question » (Okeh/Sony), le nouvel album studio de Kurt Elling à paraître le 23 mars 2018 est la deuxième étape du partenariat musical initié en 2016 sur « Upward Spiral » (OKeh Records) entre Kurt Elling et Brandford Marsalis. Le saxophoniste Brandford Marsalis avait alors invité le chanteur Kurt Elling. Aujourd’hui leur collaboration continue avec la co-production de « The Questions » où le saxophoniste intervient sur trois titres.

Certes sur ce nouvel opus Kurt Elling revient avec sa superbe voix de baryton et ses quatre octaves. Il développe toujours son impressionnante maîtrise technique au service de climats émotionnels intenses et s’engage à travers les choix des titres, des paroles et des orchestrations. Lors du travail sur le mixage et l’ordre des morceaux, Kurt Elling a réalisé que toutes les chansons étaient reliées entre elles et faisaient écho, sous des angles d’approche différents, à des questions essentielles…

Qu’est-ce que cette vie ? Quel est le sens de la vie ? Pourquoi tant de souffrance et de douleur ? Où se trouve la source de la sagesse ?

Vis à vis de ces grandes questions existentielles qu’il perçoit dans le monde actuel et face aux défis multiples (individuel, spirituel, politique, environnemental), Kurt Elling envisage les textes et musiques des dix titres comme des pistes possibles pour ré-humaniser l’avenir et faire ainsi face à l’univers anxiogène. Le chanteur évoque ses aspirations sans asséner de réponses, il engage à se questionner pour continuer à espérer. N’est-ce pas la démarche d’un artiste-philosophe ?

Très attaché à la force des textes Kurt Elling inscrit aussi dans son projet la dimension créative de la musique, intérêt qu’il partage d’ailleurs avec Brandford Marsalis et les musiciens associés au projet, Marquis Hill (trompettes, bugle), John McLean (guitare), Stu Mindeman (piano, orgue Hammond B-3), Joey Calderazzo (piano), Clark Sommers (basse) et Jeff “Tain” Watts (batterie).

Le chanteur investit très largement l’héritage musical de ceux qu’il nomme ses « héros » pour « jouer de magnifiques mélodies et exprimer des émotions fortes ».  Ainsi, l’album emprunte des titres certes au monde du jazz, à celui du Great American Songbook, puise aussi dans le répertoire des légendaires Bob Dylan, Paul Simon et Peter Gabriel et inclue deux morceaux originaux.

D’une chanson à l’autre on se laisse guider dans le va et vient construit entre questions, demandes et propositions stimulantes des auteurs.

Héritage des grands chanteurs américains

Les questions insistantes et les réponses perturbantes du titre A Hard Rain’s A-Gonna Fall de Bob Dylan ouvrent l’album avec un chorus déchirant du saxophone soprano de Brandford Marsalis. On entend la perte et la rédemption dans Washing of the Water de Peter Gabriele et l’on perçoit la résignation qu’exprime Paul Simon dans An American Tune.

Broadway et Great Americain Songboook

Lonely Town tiré de la comédie musicale américaine « On the Town » créée à Broadway par Leonard Bernstein, Betty Comden et Adolph Green, évoque le vide d’un monde intérieur dénué d’amour. Le solo lyrique et enlevé de Joey Calderazzo apporte pourtant une lueur d’espoir qui tranche avec le souffle un peu triste du flugehorn de Marquis Hill.

I Have Dreamed, tiré de la comédie musicale américaine » Le Roi et moi (The King and I) » créée à Broadway par Oscar Hammerstein II et Richard Rodgers évoque les limites qui existent entre imagination, rêve et réalité. Sur un tempo étiré le soprano de Brandford Marsalis répond avec élégance et lyrisme à la voix de Kurt Elling.

L’album « The Questions » se termine avec Skylark, la mélancolique ballade de Hoagy Carmichael/Johnny Mercer à laquelle le piano de Stu Minderman apporte une délicate touche de romantisme.

Du côté du Jazz

« Lawns » de Carla Bley devient Endless Lawns avec de nouvelles paroles conçues par Kurt Elling à partir d’un poème de Sara Teasdale. Il évoque la souffrance affective et la recherche de de la liberté. Le flugelhorn de Marquis Hill ajoute une touche supplémentaire de sensibilité.

La superbe pièce intrumentale de Jaco Pastorius, « Three Views of a Secret » se transforme en une célébration ré-intitulée A Secret in Three Views avec des paroles de Kurt Elling inspiré par Rumi (Djalâl ad-Dîn Rûmî), un poète mystique du XIIIème siècle. A travers les paroles Kurt Elling concède que la quête ne permet pas de comprendre sûrement le sens des choses et n’est pas toujours suivie de réponse mais il encourage à mobiliser la force de l’amour pour transformer les choses. Sans doute un des moments les plus modernes de l’album avec de superbes interventions de John McLean à la guitare et de Stu Mindemann à l’orgue Hammond B-3.

Chansons originales

Kurt Elling dédie sa nouvelle chanson, The Enchantress, à la mère de Branford Marsalis récemment décédée et à la sienne très âgée. Il a adapté un poème de Wallace Stevens sur une musique composée par le pianiste Joey Calderazzo dont le chorus mélancolique est soutenu avec nuance sur un tendre rythme de mambo ralenti par le batteur Jeff Tain Waits.

Enfin, le pianiste et arrangeur Stu Mindeman met en musique A Happy Thought, un poème plein d’assurance du poète américain Franz Wright.

Avec « The Questions » Kurt Elling entreprend un voyage sensible et inspiré. Avec pour seules armes la poésie, la musique, la force résiliente de l’amour et la souplesse sans pareille de sa voix, on chemine avec le chanteur du doute à la quête de sens, des inquiétudes à l’espoir. Convaincu par son art, on se laisse embarquer dans son monde auquel on adhère sans retenue aucune.

Kurt Elling présente « The Questions » en France au printemps lors de six dates. Les festivals de l’été ne sont pas cités. Il faut donc bouger pour être au rendez-vous : 10 avril 2018 à 20h30 au Brassin à Schiltigheim, 11 avril 2018 à 20h30 au théâtre Saint-Louis à Cholet, 13 avril 2018 à 20h au théâtre de Caen dans le cadre de « La Nuit Du Jazz », 14 avril 2018 à 20h30 au théâtre de Saint-Nazaire, 16 avril 2018 à 20h30 à l’Opéra de Nice Côte d’Azur à Nice dans le cadre des  » Nice Jazz Festival Sessions » & 17 avril 2018 à 20h30 à l’auditorium de la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt.
Airelle Besson dévoile « Try ! »

Airelle Besson dévoile « Try ! »

La trompettiste Airelle Besson signe « Try ! », son deuxième album en tant que leader. A la tête de son quartet qui réunit la chanteuse Isabel Sörling au chant, le pianiste Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau, elle propose un opus envoûtant. Entre rêverie aérienne et lumineux contrejour, l’oreille flotte et échappe à l’attraction terrestre.

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

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Thierry Balin 4tet gagnant du Tremplin Jazz à Sète 2018

Thierry Balin 4tet gagnant du Tremplin Jazz à Sète 2018

2018, belle année pour Thierry Balin quartet

Thierry Balin Quartet collectionne les bonnes nouvelles en 2018. Gagnant du Tremplin « Jazz à Sète » 2018 et programmé le 19 juillet, au Théâtre de la Mer, pour la 23ème édition du festival, en première partie de Chick Corea & The Akoustic Band. Sortie le 09 mars d’un superbe deuxième album, « Résilience ».

Après le succès de son premier album « Anna-Danse » publié en 2014, Thierry Balin Quartet, récidive et le 09 mars 2018 sort un deuxième opus, « Résilience ». Autour du bassiste leader, Thierry Balin Quartet réunit des musiciens expérimentés, Thierry Serra à l’accordéon et au bandonéon, Clément Griffault au piano et clavier et Pierre Costes à la batterie.

Le quartet originaire d’Albi et de Toulouse se porte candidat au « Tremplin Jazz à Sète 2018 » organisé par le festival et son directeur artistique Louis Martinez qui favorisent la création émergente et proposent au groupe lauréat de jouer en première partie d’une tête d’affiche, sur la scène du Théâtre de la Mer.

Le 03 mars 2018, le comité se réunit et désigne le gagnant… Thierry Balin Quartet 

Le groupe est donc programmé dans la 23ème édition du Festival « Jazz à Sète » le 19 juillet 2018, à 21h, en première partie de Chick Corea & The Akoustic Band avec Chick Corea (piano), John Patitucci (contrebasse) et Dave Weckel (batterie).

Composés et arrangés par Thierry Balin les neuf titres de « Résilience » explorent le jazz et les musiques du monde où le compositeur puise son inspiration (tango, boléro, biguine, samba, baião, …). Le groupe présente une musique aux couleurs à la fois festives et mélancoliques.

Tout au long des plages la mélodie triomphe. Une rigoureuse mise en place valorise les arrangements soignés servis par le talent de musiciens en totale interaction. Avec ses atmosphères porteuses de dépaysement l’album insuffle une certaine joie de vivre.

« Résilience »… vous avez-dit résilience ? Ce titre sied à l’album de Thierry Balin Quartet. En effet, les mélodies prégnantes de sa musique insufflent un climat chaleureux propice au ressourcement et à la douceur de vivre.

Rendez-vous à « Jazz à Sète », le 19 juillet 2018 à 21h au Théâtre de la Mer pour écouter Thierry Balin Quartet, le groupe gagnant du Tremplin Jazz à Sète 2018, en première partie de Chick Corea & The Akoustic Band.

 

Airelle Besson dévoile « Try ! »

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Sandro Zerafa signe « Last Night When We Were Young »

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« Happy Hours » de Vincent Touchard & Stephen Binet

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Le trompettiste Fabien Mary signe « Left Arm Blues »

Le trompettiste Fabien Mary signe « Left Arm Blues »

Écrit de la main gauche… et joué par des boppers !

A la tête d’un octet, Fabien Mary présente « Left Arm Blues (and Others New York Stories) ». Suite à une immobilisation forcée, le trompettiste a écrit de la main gauche huit des neuf titres de l’album aux arrangements peaufinés. Le disque séduit par son élégance et sa fluidité, son swing et sa richesse harmonique.

Incontournable dans l’univers du jazz hexagonal, le trompettiste Fabien Mary fréquente New-York depuis 2001 et y a résidé de 2008 à 2011. Lors de son dernier séjour dans la Grosse Pomme, il chute et se casse la clavicule droite. Contraint à l’immobilisation il n’est pas en état de jouer.

Il met donc à profit ce répit imposé et les expériences acquises sur les scènes new-yorkaises pour écrire… de la main gauche, huit titres originaux pour lesquels il conçoit de somptueux arrangements. Ainsi se profile l’album « Left Arm Blues (and Other New York Stories) » (jazz&people/PIAS) à paraître le 16 mars 2018.

Le répertoire

Fabien Mary ajoute le standard, All The Things You Are. Il possède alors la matière nécessaire pour le répertoire d’un album dont le titre évoque son aventure… « Left Arm Blues (and Other New York Stories) ». Il conçoit ensuite de travailler avec ceux qui ont gravé avec lui, le disque « Four and Four » sorti en 2008.

L’orchestre

Fabien Mary réunit donc autour de sa trompette huit des meilleurs musiciens français. Quatre émérites soufflants boppers, Pierrick Pedron au saxophone alto, David Sauzay au saxophone ténor, Thomas Savy au saxophone baryton et Jerry Edwards au trombone. A cette brillante section de cuivres le leader adjoint la percutante section rythmique de son quartet avec Hugo Lippi à la guitare, Fabien Marcoz à la contrebasse et Mourad Benhammou à la batterie. L’orchestre est en place.

Fabien Mary, trompettiste, compositeur et arrangeur

Fin trompettiste, Fabien Mary ne s’est enfermé dans aucune filiation et a intégré dans son jeu les influences de trompettistes majeurs de l’histoire du jazz comme Miles Davis, Chet Baker, Kenny Dorham, Clifford Brown ou Art Farmer. Devenu un artiste accompli, il développe un jeu aérien et lyrique.

Membre de grandes formations jazz, Paris Jazz Big Band de Nicolas Folmer et Pierre Bertrand, Big Band de Michel Pastre et cofondateur du Vintage Orchestra, il a aussi partagé la scène ou enregistré avec des légendes du jazz, René Urtreger, André Ceccarelli, Benny Golson, Johnny Griffin, Archie Shepp, Wynton Marsalis. Il a ainsi enrichi sa syntaxe de trompettiste, de compositeur et d’arrangeur.

Après une quarantaine de disques gravés en sideman et six albums en leader, dont « Conception » (2012) et « Three Horns, Two Rythm » (2014) enregistrés à New-York avec des musiciens américains, le trompettiste peut alors enregistrer un septième opus sous son nom, « Left Arm Blues« .

L’album

A la tête d’un orchestre de huit musiciens il entre donc au Studio de Meudon le 21 mars 2017. Julien Bassères assure l’enregistrement, le mixage et la mastérisation de l’album. Après une campagne de financement participatif réussi et le soutien du label pépinière jazz&people créé par Vincent Bessières (journaliste et commissaire d’exposition), l’album « Left Arm Blues (and Other New York Stories) » (jazz&people/PIAS) est pressé et sa sortie annoncée pour le 16 mars 2018.

Dans la pure veine des orchestrations jazz des années 50/60, « Left Arm Blues » séduit par sa fluidité et sa richesse harmonique. Inscrit dans l’histoire du jazz et servi par de brillants et solides musiciens, le disque de Fabien Mary fait souffler un vent de fraîcheur et de modernité sur ces musiques inspirées par le bop, le cool et le post-bop. De « Left Arm Blues » se dégage une musicalité absolue. L’album se distingue par son élégance, sa richesse harmonique et une mise en place rigoureuse qui n’oublie pas de swinguer.

Pour écouter live la musique de Fabien Mary à la tête de son Octet, rendez-vous à 21h, les  23 et 24 mars 2018 à Paris au Sunset pour les concerts de sortie de l’album « Left Arm Blues ».  Aux côtés de  Fabien Mary (trompette) le club annonce la présence sur scène de Pierrick Pedron (saxophone alto) le 23/03, Olivier Zanot (saxophone alto) le 24/03, David Sauzay (saxophone ténor, flûte), Jerry Edwards (trombone), Thomas Savy (saxophone baryton, clarinette), Hugo Lippi (guitare), Fabien Marcoz (contrebasse) et Stéphane Chandelier (batterie).
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