Une « poémusique » intime et délicate
A la tête d’un quintet inédit, Yves Rousseau présente « murmures ». Inspiré par les textes de François Cheng, le contrebassiste signe les musiques de ce projet singulier. Une délicate mais intense intimité relie poésie et musique.
Contrebassiste et compositeur engagé depuis longtemps dans la création de projets forts diversifiés, Yves Rousseau a déjà manifesté de l’intérêt pour la poésie. On se souvient du projet « Poète, vos papiers » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) gravé en 2007. A la tête de son quartet le leader confiait alors les mots de Léo Ferré à Claudia Solal et Jeanne Added. Un certain 26 août 2010, le fantôme du poète a plané au-dessus de la scène du Théâtre de Cluny.
En 2016, Yves Rousseau crée un nouveau quintet et se penche cette fois sur les mots du poète, romancier et essayiste François Cheng. Avec quatre artistes venus d’univers différents, il conçoit « murmures », un projet original et acoustique autour de textes poétiques de l’académicien.
Présenté en mai 2016 sur la scène du Triton, le projet « murmures » réunit Anne Le Goff (chant), Pierrick Hardy (guitare), Thomas Savy (clarinette basse), Keyvan Chemirani (percussions) et Yves Rousseau (contrebasse) sur des poèmes de François Cheng et des musiques originales du leader.
Enregistré aux studios La Buissonne à Pernes les Fontaines en juillet 2017 par le talentueux Gérard de Haro et mixé et mastérisé par le non moins valeureux Philippe Teissier du Cros, l’album « murmures » (Abalone/L’Autre Distribution) est attendu le 30 mars 2018.
Le mystère s’insinue entre les lignes musicales… les mots flottent en écho au silence
L’univers de « murmures » surprend et enchante. On perçoit les battements imperceptibles du temps qui s’écoule au fil d’éphémères instants poétiques et musicaux. Instruments et voix tissent une trame où s’inscrivent les mots de la poésie. Souffles mêlés de la voix et de la clarinette, chants entrelacés de la guitare et de la contrebasse, ponctuations des percussions sur la ligne du temps.
« murmures », douze plages comme autant de fragiles instants ponctués par le battement précis des doigts sur les percussions, les envols de la clarinette basse lyrique ou déchirante, le chant délicat de la guitare, la force pulsatile et harmonique de la contrebasse et les mots et sons portés par la voix. Une poémusique sensible et inspirée où s’entrelacent mots et musique.
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