Coup de cœur pour… « Quest of the Invisible »

Coup de cœur pour… « Quest of the Invisible »

Un album empreint de spiritualité

Après avoir porté la force de la résistance, le souffle incandescent de la flutiste Naïssam Jalal explore l’impalpable. La musique introspective et contemplative du double album « Quest of the Invisible » incarne tour à tour la transe mystique et le silence hypnotique. De l’ombre à la lumière le souffle devient musique et s’imprègne de spiritualité. Un album essentiel.

Loin des combatifs « Osloob Hayati » (2015) et « Almot Wala Almazala » (2016) gravés avec « Rhythms Of Resistance », la flutiste franco-syrienne Naïssam Jalal poursuit sa quête spirituelle sur « Quest of the Invisible ». A la croisée des musiques mystiques extra occidentales et traditionnelles et du jazz modal, la musicienne adopte une posture plus introspective.

Le contrebassiste Claude Tchamitchian, le pianiste Leonardo Montana et le batteur-percussionniste Hamid Drake l’accompagnent dans son exploration de l’invisible.

« Quest of the Invisible »

couverture de l'album Quest of the Invisible de Naissam JalalSorti le 01 mars 2019 le double album « Quest of the Invisible » (Les Couleurs du Son/L’Autre Distribution) propose un répertoire empreint d’une spiritualité profonde. Porté par ses instruments (flûte et nay) ou sa voix, le souffle de Naïssam Jalal habite les huit plages envoûtantes de l’album.

Illustrée par le graphiste Hassan Massoudy, la pochette reflète par sa calligraphique l’élévation de la musique vers cet infini, source d’inspiration.

Deux CD, quatre musiciens, huit pièces

Le projet « Quest of the Invisible » développe les compositions de la musicienne sur deux CD de quatre pièces chacun.

Sur le premier Naïssam Jalal s’exprime en trio, entourée du pianiste Leonardo Montana et du contrebassiste Claude Tchamitchian. Le piano aérien et la contrebasse profonde entrent en communion avec le souffle de la flûte, du nay ou de la voix.  Sur le second, le trio est rejoint par le batteur et percussionniste américain Hamid Drake au daf. La percussion embarque le trio dans des rêveries plus contrastées où le rythme prend plus de place sans pourtant jamais casser le fil des mélodies introspectives.

« La musique est le seul art invisible par nature »

« Ce répertoire n’appartient à aucune tradition mystique et pourtant s’inspire de toutes les musiques spirituelles ou rituelles qui m’ont touchée et nourrie dans mon voyage musical. » Naïssam Jalal

Imprégnée de différentes traditions de l’Inde et du monde arabe (soufisme, gnawa), la musique profane de « Quest of the Invisible » navigue entre contemplation, méditation, et transe. Elle emprunte aussi au jazz modal et mystique de John Coltrane. Une spiritualité profonde imprègne chacune des pistes.

Naïssam Jalal explore l’invisible et lui donne corps sur « Quest of the Invisible ». Avec ses trois compagnons, son souffle impalpable et pur chemine sur les rives introspectives de huit méditations, comme huit songes où la technique des instrumentistes s’efface au profit de l’expression. Par-delà la forme advient le sens.

« Quest of The Invisible », quatre musiciens explorent les tréfonds de l’invisible, accèdent au silence et suspendent leurs notes aux branches du temps. Répétitives ou hypnotiques, les mélodies combinées au rythme incarnent tour à tour la force de la transe ou l’extase né de la contemplation. Au terme du voyage l’invisible devient musique.

RV avec Naïssam Jalal pour écouter live son projet « Quest of the Invisible ». Elle sera en trio avec Claude Tchamitchian et Leonardo Montana le 12 mars 2019 à 20h à la Chapelle Corneille de Rouen et à Paris, le 28 mars 2019 à 20h au Café de la Danse. Consulter ICI l’intégralité des dates des concerts de la flutiste.

Dal Sasso Big Band – « John Coltrane’s Africa/Brass Revisited »

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Clin d’œil à Grazzia Giu & « Life Is »

Clin d’œil à Grazzia Giu & « Life Is »

Climat intimiste pour chansons sensibles

Accompagnée par des musiciens de jazz au service de son art vocal, la chanteuse Grazzia Giu sort « Life Is ». Un album de onze chansons de format court. Improvisations des musiciens et interventions des invités teintent de jazz un univers qui évoque la passion sur le mode de la délicatesse. Un opus nostalgique où les émotions affleurent avec souplesse.

Le 08 mars 2019, sort « Life Is » (Inouïe Distribution), le cinquième album de Grazzia Giu. Avec sensibilité elle pratique un jazz chanté où elle narre des fragments de vie. De courtes chansons où les musiciens improvisent sans débordement et prodiguent un écrin à la voix singulière de la chanteuse. Hormis deux reprises, Space Oddity de David Bowie et Perfect Day de Lou Reed, toutes les autres chansons sont écrites et composées par Grazzia Giu.

couverture de l'album Life Is de Grazzia GiuEn trio, la chanteuse interprète six titres. A ses côtés, le pianiste et co-arrangeur Lionel Melot avec lequel elle a déjà enregistré les albums « Change Air » (2009) et « Pretend » (2015), le contrebassiste Paul Cuttat aussi présent à ses côtés sur « Change Air » et le percussionniste Richard Martinez au cajon.

Sur cinq autres morceaux, chanteuse et trio accueillent des invités. Les envolées de cordes de Gérard Tempia enrichissent l’univers musical de trois chansons auxquelles elles donnent un aspect quelque peu cinématographique qui sied aux solides improvisations du pianiste. Méderic Collignon et son bugle interviennent sur une autre pièce et la voix de Loïc le Van chemine auprès de celle de Grazzia Giu sur un autre chant.

Grazzia Giu

Biberonnée de culture anglo-saxonne, Grazzia Giu a été formée à l’école du classique au conservatoire d’Anvers mais c’est finalement dans un jazz bien tempéré qu’elle creuse son sillon d’auteure, compositeure et interprète. Après avoir pratiqué le piano classique au conservatoire de Grenoble, elle étudie le jazz avec Danmuller à Grenoble, le chant lyrique avec Antonio Placer et Magali Lozano et participe à des masterclass jazz avec David Linx, Thierry Péala, Michele Hendrix, Méderic Collignon, Norma Winstone.

Après un parcours de vie dans lequel la musique à toujours tenu une très grande place, c’est à 40 ans que Grazzia Giu s’assume pleinement en tant qu’artiste. En 2008 elle sort « Lost » et son jazz intimiste. En 2010, la musique de « Change Air » se fait plus pop. Plus sobre mais toujours dynamique, « Pretend » paraît en 2015.

Aujourd’hui, Grazzia Giu continue à écrire et à composer des morceaux sincères et de plus en plus émouvants qu’elle définit elle-même…« Ma musique est l’expression d’un parcours de vie, l’écho d’une aventurière romantique, en dehors du système, peut-être, étonnée chaque jour, oui. C’est un voyage dans les songes et les tourments d’un univers construit avec tant de passion. »

« Life Is »… de plage en plage

My Dear Sons propose une déambulation qui incite à la rêverie. Avec sentiment, la voix conte une romance poétique accompagnée par un trio à l’expression subtile et élégante. Le bugle de de Médéric Collignon s’invite sur Try Again et pose ses arabesques virevoltantes sur cette chanson où la voix chaleureuse laisse affleurer de tendres émotions. Les arrangements pour cordes de Gérard Tempia dotent Afraid For d’une ambiance nostalgique. Le chant intimiste laisse percevoir une certaine fêlure qui n’est pas sans évoquer certains accents de Patricia Barber.

Les riffs répétitifs du piano et du cajon soutiennent la voix souple qui pose de manière singulière les mots sur la chanson courte et ciselée intitulée In Space. La voix chaude sublimée par les arrangements de cordes projette alors Space Oddity dans un univers de douceur. Servi par un solo de contrebasse aérien et un chorus de piano crescendo, Show Me rayonne quant à lui d’une force indéniable.

Le fond sonore des cordes et la sensibilité tout en retenue du chant posent ensuite sur Sorry un climat de paix intérieure et de sérénité. Softly Whisper fait entendre la voix de Loïc Le Van dont la tonalité mystérieuse contraste avec le chant de Grazzia Giu stimulée par le chorus d’un piano enthousiaste. Dans un climat minimaliste, le trio et la chanteuse proposent par la suite une version sobre mais profonde de Perfect Day.

Sur un rythme léger et sautillant, Life Is loue les différents aspects de la vie, le temps venu de se poser des questions puis celui des choix, la vie telle qu’en elle-même.

L’album se termine dans un climat pastoral avec la mélodie de When I was Young qui résonne comme un folk-song nostalgique coloré de sépia. 

« Life Is », un album équilibré où les nuances de la musique se font le miroir d’émotions intimes. Songes, regrets, espoir, amour, … échos de fragments de vie exprimés avec délicatesse dans des teintes introspectives jamais plaintives. Même si les souvenirs sont parfois imprégnés d’une infinie mélancolie, la force de vie affleure à chaque instant.

Dal Sasso Big Band – « John Coltrane’s Africa/Brass Revisited »

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Youn Sun Nah en « Immersion »

Youn Sun Nah en « Immersion »

Plongée dans une bulle zen

Avec son dixième album « Immersion », la chanteuse Youn Sun Nah s’émancipe du label ACT. Elle propose un opus qui met en lumière sa pure profonde voix de soprano. Entre reprises et compositions inspirées, elle délaisse les prouesses vocales de ses débuts et privilégie le minimalisme. Un album de transition où popitude et jazzitude coexistent.

Après « Voyage » (2009), « Same Girl » (2010), « Lento » (2013) et She Moves On (2017), la chanteuse Youn Sun Nah quitte le label allemand ACT et signe chez Arts Music, une division de Warner Music Group, ce qui correspond à la nouvelle orientation de sa carrière vers l’international.

Quatre ans après une première collaboration avec Clément Ducol, Youn Sun Nah sollicite de nouveau l’arrangeur de Camille et Melody Gardot pour son album « Immersion » à sortir la 08 mars 2019.

« Immersion », un album sensible aux arrangements ciselés. Une plongée dans le monde musical de Youn Sun Nah. Une ode sensible à la lenteur ponctuée par quelques éclats énergiques. La diva coréenne au sommet de son art démontre une fois de plus l’étendue de son talent.

Un album conçu en studio

« Immersion » se démarque des précédents albums enregistrés dans des conditions live car il s’est pour ainsi dire « écrit » en studio. En effet, Youn Sun Nah a réuni autour d’elle une nouvelle équipe aux talents multiples. Le multi instrumentiste (piano guitare marimba percussions) Clément Ducol a certes joué de nombreuses parties instrumentales mais a aussi réalisé l’album et écrit la plupart des arrangements. Le violoncelliste et batteur Pierre-François « Titi » Dufour s’exprime avec grande aisance dans les registres jazz, classique que pop. Le superbe mixage de l’album est à porter au crédit de l’ingénieur du son, Maxime Le Guil.

La voix prodigieuse de la chanteuse développe son propos dans un écrin habillé de sonorités acoustique, électrique, électro et de subtils arrangements de cordes.

« Immersion »…. une plongée en treize paliers

Depuis ses débuts, Youn Sun Nah a fait le choix d’intégrer des reprises pop ou folk dans ses répertoires. « Immersion » ne déroge donc pas à la règle puisqu’elle propose cette fois sept reprises pour six compositions originales.

Sans doute les reprises séduiront un large public qui trouvera ainsi des repères alors que les compositions plus innovantes, même si elles sonnent pop combleront une audience plus tentée par le versus jazz.

Reprises

Chanté très sobrement avec le violoncelle, Isn’t It A Pity de George Harrison incite au recueillement. Sur un rythme de ballade nostalgique Mercy Mercy Me fait entendre le message d’alerte de Marvin Gay quant à la détérioration de la planète. Pas sûr que cette version soul et délicate n’interpelle les puissants pour y remédier.

couverture de l'album Immersion de Youn Sun NahAprès La Chanson d’Hélène gravée en 2010 sur « Same Girl », la chanteuse regarde de nouveau vers le monde du cinéma avec cette fois Sans Toi écrit par Michel Legrand pour « Cléo de 5 à 7 » réalisé par Agnès Varda et sorti en 1962. Parée d’une mélancolie à donner le cafard, la chanson tombe à propos après le récent décès du compositeur français.

Escapade du côté du classique et de la musique d’Albénitz avec Asturias qui permet de réécouter ce titre déjà interprété sur scène avec le guitariste suédois Ulf Wakenius. Le cristal de sa voix explose entre violoncelle et percussions.  Un petit tour du côté du folk-rock avec une reprise du traditionnel God’s Gonna Cut You Down popularisé par Johnny Cash. La chanteuse laisse éclater sa colère et lâche toute la puissance de sa voix.

Youn Sun Nah se saisit de son piano à pouces pour interpréter une version plaintive de You Can’t Hurry Love créé par les Suprems puis repris par Claude François et Phil Collins. L’album se termine par une version gospellisante et consensuelle du célèbre Hallelujah de Leonard Cohen. On se demande si le vibrato un peu forcé et l’emphase vont déclencher des frissons d’émotions ou des soupirs déçus.

Compositions originales

L’album ouvre avec le splendide In My Heart sur des poèmes de Rûmî. Un souffle mystique et aérien qui enchante. The Wonder dessine une féérie dont les inflexions électroniques tendent un voile gothique en arrière du chant prodigieux. Here Today résonne comme une complainte porteuse d’espérance que soutient le chant du violoncelle.

Le très court I’m Allright résonne comme un gospel aux échos électroniques bidouillés. Invincible met ensuite l’oreille en flottaison et permet de savourer la pureté du chant. Mystic River porte en lui suffisamment d’originalité et de groove pour devenir l’incontournable hit du répertoire de l’album. La chanteuse transforme cette marche musicale en un véritable tube pop qui déclenche une irrésistible envie de bouger. On visualise sans peine les mouvements de bras de la foule et les hourras !

Plusieurs RV se profilent pour écouter live la chanteuse Youn Sun Nah. Le 12 mars 2019 à Paris au Trianon et le 13 mai 2019 à l’Auditorium de Lyon. Toutes les dates de la tournée française de la chanteuse à retrouver ICI sur le site de l’artiste.

Dal Sasso Big Band – « John Coltrane’s Africa/Brass Revisited »

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Coup de cœur pour… « Montevago »

Coup de cœur pour… « Montevago »

Opus audacieux et envoutant

Le violoniste Théo Ceccaldi et le pianiste Roberto Negro reviennent en duo avec le singulier « Montevago ». Sur cet opus ils réinventent l’art du duo. Musique chambriste audacieuse que seule limite l’inspiration, or celle de ces deux dandies du jazz est infinie, c’est peu dire ! L’oreille chamboulée demeure captivée par les échanges fusionnels envoûtants des deux virtuoses.

Théo Ceccaldi et Roberto Negro n’en sont pas à leur première collaboration. Paru le 01 mars 2019, « Montevago » (Brouhaha/L’Autre Distribution) advient après le superbe programme intitulé « Danse de Salon » où le duo avaient revisité à leur manière et avec brio des petites pièces, gavottes, menuets, gigues, quadrilles et mazurkas.

Le charme surprenant de « Montevago »

De Montavago, le somptueux palais situé sur les hauteurs de Palerme, l’album n’a pas emprunté que le nom. Il en a capté toute la poésie et restitue son atmosphère surannée et nostalgique. De l’album « Montevago » se dégage un charme indicible.

Le duo Ceccaldi-Negro produit une musique chambriste qui surprend de bout en bout. Sans repères, l’oreille se laisse captiver par l’enchainement des échanges entre violon et piano. La virtuosité des musiciens n’est qu’un prétexte à leur liberté d’expression. Leur dialogue évoque un ping-pong musical fusionnel où les notes circulent de l’un à l’autre sans faux rebonds, où toutes les reprises font mouche et où aucune passe ne ressemble ni à la précédente ni à la suivante.

Outre la qualité des échanges et l’inventivité sans cesse renouvelée de pièce en pièce, le soin accordé au son participe aussi pour beaucoup à la beauté de l’opus. L’oreille discerne frottements, grincements, contraintes et caresses sur les cordes du violon et du piano. Alliances étranges de timbres soyeux ou triturés qui tour à tour fascinent et interrogent.

Dix plages entre calme et tempête

D’emblée surprise, l’oreille se laisse ensuite porter au gré des dix pièces musicales aux couleurs changeantes. Calme et excitation alternent sans crier gare. Avec bonheur se succèdent mouvements détonants ou délicats, ambiances introspectives ou extraverties, espaces de calme ou de tempête.

couverture de l'album Montevago de Theo Ceccaldi et Roberto NegroOn pénètre dans l’album comme on franchit les grilles du château sicilien et l’on met les pieds dans un conte où le duo transforme le rituel il était une fois en un surprenant « Il était une fois, deux fois trois fois ».  Ainsi on est prévenu, ce n’est point l’esprit de conformité qui sert de guide aux deux créateurs mais celui d’une recherche dont eux seul déterminent les limites.

En prise avec la réalité et l’actualité, Zodiac Poisson se fait l’écho des dérives des migrants vers les côtes de l’Italie plus vraiment terre d’accueil. L’atmosphère se fait pesante et les musiciens ajoutent à leur musique des mots lourds de sens.

Réminiscences de habanera, Nera, nera, et de tarentelle adoucie, Tarentella. Bolées chaudes ou glacées venues d’un univers qui salue Stravinsky, C’est chaud c’est glacé, mais aussi clin d’oeil à Reich, tant dans le titre que dans la musique dont les répétitions provoquent l’envoutement sur Mai juin juinjuillet juin janvier

Aiutamicristo, prière fusionnelle comme une transe musicale pour convoquer l’aide du tout puissant. Romeao Rodeo, invitation à garder l’équilibre entre les cordes frappées du piano et celle vigoureusement pincées et frottées du violon… on perd presque l’équilibre mais on se rétablit de justesse. A l’écoute de Comète on accède le calme d’un vol sidéral où l’on dérive en apesanteur. Pinball Cantabile remplace la console pour le meilleur, on gagne au change car les musiciens jouent et on passe le niveau sans effort.

Accéder à la plénitude de « Montevago » est aisé. Il suffit de se mettre dans les conditions d’un concert, tous sens en éveil, oreilles ouvertes et esprit libéré de toute influence. Se laisser porter et lâcher prise permettent alors de pénétrer dans l’univers audacieux et envoutant de Théo Ceccarelli et Roberto Negro.

Dal Sasso Big Band – « John Coltrane’s Africa/Brass Revisited »

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Rendez-vous avec Irina Gonzalez et son groove latin…

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Au Baiser salé le 08 mars 2019 à 19h

La chanteuse, guitariste et compositrice cubaine Irina Gonzalez fait vibrer de sa voix chaleureuse et souple les murs du « Baiser Salé » le 08 mars 2019 à 19h. En quartet elle propose les musiques issues de son album du même nom. La promesse d’un voyage musical groovy irradié de résonances latines.

Sur « Emigrar » (Ma Case prod/Agorila) sorti le 16 novembre 2018, la chanteuse, multi instrumentiste et compositrice Irina Gonzalez se joue des rythmes qu’elle colore de couleurs variées. C’est en quartet qu’elle propose de la retrouver le 08 mars 2019 à 19h sur la scène du Baiser Salé à Paris.

Irina Gonzalez

Il est vrai qu’après une trajectoire musicale très riche, Irina Gonzalez s’y entend pour croiser les cultures du monde. A Cuba, elle a appris le chant choral, la direction de chœur, a accompagné de nombreux artistes et a ensuite intégré le mouvement cubain novísima Trova qui a mêlé la musique traditionnelle cubaine à multiples influences musicales venues d’Amérique du Sud, au rock et à la pop.

Au fil de ses expériences, la musicienne a fait sien le principe de mélanger et partager les cultures du monde ce qu’elle a d’ailleurs déjà tenté et réussi sur « Mestiza », son premier EP enregistré en 2016 sous le nom « La Gitana Tropical ». En 2018, elle endosse son nom pour élaborer et enregistrer son premier album, « Emigrar ».

« Emigrar »

Sur les treize plages de l’album, Irina Gonzalez promène la chaleur de sa voix claire et souple qu’elle accompagne de sa guitare. Elle navigue avec aisance et souplesse d’un style à un autre et propose des musiques séduisantes. Certaines portent l’empreinte du Brésil avec des rythmes de samba et des effluves de bossa alors que d’autres sont plutôt estampillées du sceau Cuba. couverture de l'album Emigrar de la chanteuse Irina GonzalezOn perçoit aussi des influences de différents folklores sud-américains et des Caraïbes sans oublier des réminiscences de flamenco, des couleurs aux teintes afro et des échos d’une soul enjazzée.

Certes « Emigrar » incite au mouvement et à la joie de vivre mais le cœur du répertoire du premier album de la chanteuse cible un sujet sérieux auquel elle est très attachée, celui des migrants.

Après avoir quitté son île natale, Cuba, la musicienne s’est installée en France depuis 2012. Six années après ce déracinement, elle conçoit l’album « Emigrar » qu’elle dédie à « tous les migrants du monde, à tous ceux qui ont dû émigrer par nécessité ou qui ont simplement suivi un rêve, un souhait ». Dans son chant elle convoque même  la déesse de la mer, Yemaya à laquelle elle demande d’aider les migrants partis de chez eux.

Sur « Emigrar », composé et arrangé par Irina Gonzalez elle-même, la musicienne réunit plusieurs nationalités pour former un cocktail multiculturel, Cuba, Île de la Réunion, Guadeloupe, Guinée, Mexique et France.

Au tournant de chaque plage de l’album « Emigrar » on découvre un nouveau paysage musical. Il en résulte un dépaysement continu auquel participent les rythmes, les mélodies et les instrumentations. La musique groovy demeure raffinée.

Impressions musicales

A l’écoute de l’album « Emigrar » on se laisse cueillir aux détours de Cubana Soy aux fragrances cubaines modernes. Sur Emigrar qui ouvre l’album on est touché par les orchestrations précises et rutilantes. On vibre aussi sur Na Lua qui fleure bon la Caraïbe et le Brésil.

La basse et la rythmique efficace font groover Desde Que Te Vi. Sur El Rio de tu Amor on apprécie avec la musicalité du quatuor de saxophones (Gael Pautric, David Pautric, David Haudrechy et Alexandre Galinié) puis on est séduit sur Isla par le sitar indien de Fermin « Mohan » Zarape. Tus Ojos émarge du côté d’une soul romantique alors que Cuba se fait nostalgique sur Un Bolero puis brille de mille syncopes sur Guajira.

On ne peut que craquer sur Ilusión qui mène son groove d’enfer entre influences afro-cubaines, jazz, musiques du Brésil et où la guitare à la fois virtuose et sensible de Ralph Lavital brille de tous ses feux.

Au retour d’Urugay, du Mexique et de Cuba, Irina Gonzalez est de retour en France. Pour vibrer avec sa musique et apprécier les nuances de son projet « Emigrar », RV à 19h30 le 08 mars 2019 à Paris au Baiser Salé. En quartet, la chanteuse et guitariste est entourée de Sunny Adroit (basse), Andy Berald Catelo (batterie) et du guitariste Ralph Lavital … lequel se produit ensuite à 21h30 sur la même scène en sextet autour du projet « Yusan ». Que du bonheur !

Dal Sasso Big Band – « John Coltrane’s Africa/Brass Revisited »

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

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Omer Klein Trio sort « Radio Mediteran »

Omer Klein Trio sort « Radio Mediteran »

Ode élégante aux musiques méditerranéennes

Omer Klein Trio présente « Radio Mediteran », une création inspirée par les cultures des peuples de la Méditerranée. Une alliance musicale réussie entre tradition et modernité du jazz. Cet hommage met l’accent sur les points communs qu’ont toutes les musiques méditerranéennes. Comme un symbole audacieux des ententes possibles, dans les arts … et pourquoi pas au-delà ?

Après cinq années de travail et deux albums, « Fearless Friday » (2015) et « Sleepwalkers » (2017), le trio lauréat de l’ECHO Jazz Award 2018 a enregistré « Radio Mediteran » à sortir le 03 mars 2019 chez Warner.

« Radio Mediteran » résonne comme un chant d’amour original et porteur de joie propulsé par trois musiciens qui ont grandi sur la côte israélienne et pour qui la Mer Méditerranée a constitué le décor de fond de leur jeunesse. Le trio constitué du pianiste Omer Klein, du bassiste Haggai Cohen-Milo  et du batteur Amir Bresler a conçu un album dédié tout entier à la Mer Méditerranée et aux styles musicaux riches et variés qui coexistent dans cette région.

« Radio Mediteran »

Omer Klein s’est passionné pour la Méditerranée, a étudié son histoire, s’est plongé dans son passé, a exploré ses ramifications culturelles et a approfondi la musique de cette région. Il s’est imprégné de toutes les substances constitutives de ces mondes si différents et pourtant si proches.

“Petit à petit, la Méditerranée m’est apparue comme un continent secret, une zone culturelle dont les pays partagent plus de choses qu’ils ne l’imaginent.” Omer Klein

couverture de l'album Radio Mediteran par le Omer Klein TrioLe pianiste a donc élaboré neuf compositions originales qui constituent le répertoire de « Radio Mediteran ». Certes il est inspiré par les sonorités de la Tunisie, de la Bulgarie, de la Turquie, du Moyen-Orient, de la Libye, du Maroc et d’autres pays Méditerranéens mais il ne s’agit en rien de musique folklorique. En effet, les titres réunissent de manière originale des sonorités évocatrices de paysages sonores d’ici ou d’ailleurs en Méditerranée mais chaque morceau crée un univers unique différent du précédent et du suivant mais tous unis pas des points communs.

Piano, basse et batterie côtoient les synthétiseurs qui ajoutent quelques touches électriques aux sonorités acoustiques et ainsi en écoutant les neuf pistes de l’album on se promène dans les différentes ambiances d’un jazz moderne imprégné d’influences balkaniques ou parcouru d’échos issus du folklore arabe avec quelques clins d’oeil un peu pop.

Voyage trans-mediteran

L’album ouvre avec Our Sea qui porte en lui l’essence même du projet. Une mélodie gorgée de sonorités moyen-orientales construite sur un léger motif en boucle. Jouée au piano d’une manière syncopée elle est accompagnée d’une rythmique groovy. Les synthés analogiques contribuent au crescendo final du morceau.

Basé sur un chant traditionnel libyen, Tripoli combine les contre-chants des synthés avec la simple mélodie du piano. Chanson euphorisante inspirée par les cadences rythmiques libyennes.

Sur Radio Mediteran on se laisse entraîner dans une musique ensoleillée évocatrice du folklore arabe. Après le chorus fulminant piano/synthé le court solo de contrebasse apporte une respiration et calme le jeu avant que le trio ne se retrouve dans une jubilation collective qui propulse très haut la musique.

Sofia Baby résonne comme un blues modal bulgare pris sur un tempo de ballade. Le piano acoustique est rejoint par le synthé qui apporte une connotation pop au morceau. Desert Trip évoque ensuite une méditation lumineuse. Accompagné par les percussions, le piano cisèle ses phrases tantôt chatoyantes tantôt rayonnantes. Un bain de jouvence dans l’univers de la Méditerranée.

Inspiré par la grande chanteuse turque Selda Bagcan, Protest permet de saisir les points communs qui existent entre les motifs musicaux des différentes communautés qui jouxtent le bassin méditerranéen. La rythmique enflammée soutient les envolées lyriques du piano enflammé et audacieux.

Aux dires du leader, même si sa musique - malgré la présence du titre Protest - n’est pas ouvertement engagée, « Radio Mediteran » contient un sous-texte politique.“Je voudrais faire comprendre qu’il existe davantage de choses qui nous relient que de choses qui nous séparent. C’est mon message politique. Notre histoire démontre que les multiples cultures méditerranéennes nous ont influencé de façon positive et nous ont enrichis ».

Sur Arak, le jeu enivrant du piano dialogue avec la contrebasse et incite entrer dans une danse qui évoque une douce joie de vivre. Dès les premières notes de piano sur Solois on perçoit dans le jeu du soliste une exaltation qui pousse le trio jusqu’à la transe.

Les deux mouvements de Last Day of School permettent de saisir deux versants de l’expression du trio. Le premier phosphore de vitalité et met en exergue le jeu créatif du piano alors qu’ensuite le piano effleure la musique et joue sur un temps suspendu par une contrebasse et des cymbales caressées. Le contraste est saisissant et vient l’envie de se retremper dans Our Sea et de se laisser porter par ses eaux vivifiantes.

En trio, le pianiste Omer Klein entame dès avril 2019 une grande tournée en Allemagne où il est installé. Pour l’heure, deux concerts se profilent en France. Pour apprécier en concert les couleurs de la musique élégante et très actuelle du Omer Klein Trio, RV le 27 mai 2019 à 21h au Studio de l’Ermitage à Paris et le 28 mai 2019 à 20h30 Salle Nougaro à ToulouseICI pour tout savoir sur les dates de concert du groupe.

Dal Sasso Big Band – « John Coltrane’s Africa/Brass Revisited »

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Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

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