Laurent Coulondre présente Meva Festa

Laurent Coulondre présente Meva Festa

Sous le signe du soleil et de l’exotisme

Le 15 avril 2022, le pianiste Laurent Coulondre invite à écouter Meva Festa, le premier extrait de son nouvel album au titre éponyme dont la sortie est annoncée pour septembre 2022. Une superbe promesse d’évasion sous le signe du soleil et de l’exotisme !

visuel de l'album Meva Festa de Laurent CoulondreDepuis deux ans, Laurent Coulondre s’est entouré d’une équipe de choc avec laquelle il a réalisé « Meva Festa », l’album de ses rêves. « Meva Festa »…. un mélange de catalan et de brésilien qui se traduit par « Ma Fête »,

A travers ce projet aux sonorités latino-américaines, l’artiste communique sa joie de vivre mais aussi sa vision de la musique, de la vie et du partage. La musique explose… que la fête commence !

« Meva Festa », du jazz latin, festif, chaleureux qui rend hommage aux origines espagnoles de Laurent Coulondre et à l’Amérique du sud qu’il affectionne tant.

Pendant le confinement, le lauréat de deux Victoires du Jazz, Révélation de l’année/Prix Frank Ténot en 2016 et Artiste instrumental en 2020, Laurent Coulondre a fait des sessions avec le percussionniste brésilien Adriano DD Tenorio.

« C’est à Adriano DD Tenorio, véritable magicien de la percussion, que je dois l’essence même de ce projet ainsi que son nom. » Laurent Coulondre

Laurent Coulondre a réalisé « Meva Festa » avec Laura Dausse, chanteuse, flûtiste et percussionniste. Le leader a vu les choses en grand, percussions, trompettes, saxophones, trombone, flûtes, basses, batteries, contrebasse, voix…

Ainsi, aux côtés de Laurent Coulondre (piano, claviers), on retrouve Adriano Dos Santos Tenorio (percussions), Jérémy Bruyère (basse, contrebasse), Robinson Khoury (trombone), Alexis Bourguignon (trompette), Nicolas Folmer (trompette), Lucas Saint Cricq (saxophones et baryton), Stéphane Guillaume (saxophone ténor, flutes), Laura Dausse (voix), Martin Wangermée (batterie), André Ceccarelli (batterie).

Pour écouter live Laurent Coulondre et son projet « Meva Festa », rendez-vous le 11 juin 2022 à 20h30 à l’Alhambra de Genève (Suisse), le 29 juillet 2022 à 21h30 dans le cadre du festival Jazz à Foix 2022 et aussi le 12 octobre 2022 au New Morning (Paris).

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

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En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« Back to heaven – Led Zeppelin/Chapter Two »

« Back to heaven – Led Zeppelin/Chapter Two »

L’Orchestre Franck Tortiller sur les traces de Led Zep’

« Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two » (MCO/Socadisc - Believe) marque le retour de Franck Tortiller et de son Orchestre dans l’univers de Led Zeppelin. L’album ré-explore la musique de ce groupe mythique qui a fasciné le vibraphoniste, chef d’orchestre, compositeur et arrangeur. Les transpositions jazz du répertoire rock de Led Zep’ magnifient l’œuvre originale dont elle sait se démarquer. Accents orchestraux explosifs, cuivres énergiques, solos fougueux. Un opus brillant et captivant, moderne et élégant.

A la tête de son octet, Franck Tortiller donne avec « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two » une suite à « Close to Heaven » (2006), album enregistré lorsqu’il était à la tête de l’Orchestre National de Jazz (ONJ).

Couverture de l'album Back to Heaven - Led Zeppelin-chapter Two par l'Orchestre de Franck TorttillerA la tête de l’Orchestre Franck Tortiller, il explore de nouveau le legs de Led Zeppelin. Rien d’académique et la fraîcheur du neuf ! Ça joue, ça souffle, ça frappe, ça sonne, ça chante, ça bouscule, ça invente, ça crée !

Du Led Zep’ Jazz qui pourrait devenir un répertoire de référence dans l’histoire du jazz orchestral. Les sons débordent d’énergie et colorent de nouvelles nuances la musique de Led Zeppelin tout en respectant l’esprit des compositions originales. Rien d’académique, pas de conservatisme, juste (peut-être) un peu de nostalgie et surtout, surtout… de l’innovation.

Ainsi sur « Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two » (MCO/Socadisc-Believe) sorti le 11 mars 2022, Franck Tortiller propose neuf relectures, véritables déconstructions et recréations de titres de Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham. Aux thèmes issus de sept des neuf albums studio publiés entre 1969 et 1979 par Led Zeppelin, il ajoute sa composition Moby and Moby, inspirée par un titre du deuxième album du célèbre groupe.

Les superbes arrangements accordent une place essentielle à l’expression des cuivres. L’Orchestre Franck Tortiller transforme les hits rock en standards de jazz orchestral. Accents hip-hop et syncopes énergiques modernisent les hymnes du groupe légendaire sans les trahir. Groove et énergie cohabitent avec nostalgie et liberté sur « Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two ».

Franck Tortiller

De ses débuts à l’ONJ

Après des études de percussions classiques au Conservatoire de Dijon, puis au Conservatoire National Supérieur de Paris couronnées avec succès par l’obtention du Premier Prix de Percussion à l’unanimité, du Premier Prix d’Analyse musicale et du Certificat d’Aptitude en percussions, le natif de Bourgogne se dirige vers le jazz et remporte en 1989 le Premier Prix de soliste et le Premier Prix d’Orchestre à l’occasion du Concours National de Jazz de La Défense (Paris).

Il joue avec de nombreux musiciens internationaux de jazz de premier plan (Mike Manieri, Dave Samuels, Steve Swallow…) puis, dans les années 90, intègre le « Vienna Art Orchestra » de Mathias Rüegg avec qui il tourne et enregistre.

En 2005, Franck Tortiller est nommé Directeur de l’ONJ. Il compose, dirige et joue dans cet orchestre qui reçoit le Django d’Or du meilleur spectacle. Avec sa formation jazz, il donne plis de 200 concerts dont le programme est consacré à « Close to Heaven » et à la musique de Led Zeppelin dont il respecte l’esprit pop-rock des années 70.

Après l’ONJ

En 2008, à sa sortie de l’ONJ, son orchestre est conventionné par le Ministère de la Culture. Depuis, il partage sa carrière entre des activités de soliste, de compositeur et de leader de formations.

Soliste

Comme soliste, il est amené à se produire dans les plus grandes salles de concert comme soliste invité par de prestigieux orchestre tels le Basel Sinfonietta, l’Orchestre symphonique de Ulm, l’orchestre de Mannheim, l’orchestre PasdeLoup, l’Orchestre Provence Alpes Côtes d’Azur (à Cannes), l’Orchestre des Pays de Savoie (Annecy), l’Orchestre de Chambre d’Auvergne ou encore le Quatuor Debussy.

Compositeur

En tant que compositeur, il est sollicité et reçoit commandes d’écriture pour les percussions de Strasbourg, le quatuor Debussy, les big band de Luzern, de la Denver university, et du WAYJO de Perth en Australie. Durant trois années, Franck Tortiller est « artiste résident » du festival Jazz sous les Pommiers à Coutances. S’ensuivront d’autres résidences dont celle de quatre ans à la Scène Nationale de Sceaux, Les Gémeaux.

Leader de formations Jazz

Franck Tortiller®Didier Ferry

Franck Tortiller®Didier Ferry

Chaque année (ou presque) voit la sortie d’un album avec son Orchestre ou en petite formation.

En 2012, paraît « Janis the pearl », un album consacré à la relecture du répertoire pop de la chanteuse. En 2014, il enregistre un album solo, « La leçon des Jours » et en 2015 sort le lyrique « Singing Fellows » avec le saxophoniste François Corneloup. En 2016, est publié l’album « Rhapsody in Paris », une œuvre orchestrale enregistrée en trio avec l’Orchestre Pasdeloup et crée à la Philharmonie de Paris.

Avec la jeune génération de musiciens de jazz, Franck Tortiller remonte son Orchestre avec lequel ils sort en 2018 un premier album « Collectiv » suivi en 2019 de « Shut up’n sing yer Zappa » dans lequel il renoue avec l’adaptation du répertoire des années 70. En parallèle, il consacre une création ambitieuse au poète Mahmoud Darwich, en collaboration avec Elias Sanbar qui sera créée à la Scène Nationale du Havre et reprise à la Philharmonie de Paris.

En 2020, retour à un album plus intimiste gravé en duo avec le guitariste Misja Fitzgerald-Michel, « Les heures propices » alors que 2021 marque la naissance de « Jazztronics X-Perience » une formation qui regroupe jeunes musicien.ne.s et musiciens expérimentés dans un programme qui allie le jazz à l’électronique.

2022 marque le retour de Franck Tortiller dans le monde musical de Led Zeppelin avec l’album « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two » (MCO/Socadisc - Believe).

« Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two »

En neuf albums seulement, Led Zeppelin a bouleversé le monde du rock. Cette période a fasciné Franck Tortiller, « tant par son énergie créatrice que sa propension a renverser les certitudes des sociétés d’après-guerre ».

« Inventer, créer, bousculer, penser la vie autrement et surtout l’écouter autrement, voici ce que Led Zeppelin nous a légué. Et nous revoilà, 15 ans après, a ré explorer cet univers fascinant, à se replonger dans ces sons, ces riffs, ces grooves, et surtout cette idée que la musique peut être libre, sans préjugé et sans dogme. Cet hommage à l’univers de Led Zeppelin ne se résume pas aux clins d’œil épars ou aux citations convenues. Nous allons nous immerger dans un son, une idée de musique qui peut être jouée aussi par des claviers, des cuivres, par des musiciens de jazz. Quoique jazz mais pas que… » Franck Tortiller

Tous signés par le leader, les arrangements magnifient les neufs titres originaux de Led Zep’ et la composition de Franck Tortiller, Moby and Moby. « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two » a été enregistré par Ludovic Lanen au studio Soult et mixé par Mohammad Sadeghin au studio Ludo.

Orchestre Franck Tortiller©Jacques Tamee

Orchestre Franck Tortiller©Jacques Tamee

Avec ses fidèles compagnons de route, Patrice Héral à la batterie, percussions, voix et électronic et Joël Chausse à la trompette, buggle, cornet à pistons et trompette piccolo, Franck Tortiller accueille dans son Orchestre des musicien.ne.s de la nouvelle génération, Maxime Berton aux saxophones ténor et soprano, Jérôme Arrighi à la basse et Matthieu Vial-Collet à la guitare et voix, avec laquelle il est associé depuis quelques années, Olga Amelchenko saxophones alto et soprano et Gabrielle Rachel Barbier-Hayward au trombone. Seul Patrice Héral a participé à l’enregistrement des deux albums « Close to Heaven » et de « Back to heaven - Led Zeppelin/Chapter Two ».

De bout en bout des plages, l’alchimie entre les membres du groupe est parfaite.

Au fil des pistes

En ouverture de l’album, l’orchestre revisite Achilles Last Stand, la chanson de Jimmy Page et Robert Plan gravée sur l’album « Presence » (1976). Exposé par un orchestre aux sonorités rutilantes, le thème est développé sur un tempo rapide. Le solo aux allures funk du saxophone ténor est suivi d’un chorus incisif de l’alto auquel répond la trompette plus feutrée. Les onomatopées du scat de Patrice Héral déchirent la masse orchestrale et ouvrent l’espace à une envolée sauvage de la guitare saturée.

Après une introduction aérienne du vibraphone puis une exposition en fugue des soufflants sur Going to California, le chant sensible de Matthieu Vial-Collet expose le thème de la chanson parue sur « Led Zeppelin IV » (1971). Une pièce aux allures folk imprégnée d’une douce mélancolie qui flirte avec un romantisme un rien nostalgique. Citations et changements harmoniques bousculent et épicent le morceau.

Plus loin, au-dessus de la ligne de basse, l’alto déverses des glissandos et des sonorité atonales sur le début de Dazed And Confused, composition revendiquée par Jake Holmes puis repris par Jimmy Page. Après le solo rugissant de la basse, l’ambiance du morceau se fait psychédélique avec un deuxième mouvement où intervient la guitare incendiaire sur un battement presque hard rock. Un dialogue soprano/vibraphone boucle le titre avec délicatesse.

Sur The Battle of Evermore, paru en 1971 sur « Led Zeppelin IV », le soprano voltige sur un riff tenu par les percussions, la basse et le vibraphone. Le morceau plutôt folk dans sa version originale évolue ici vers une atmosphère aux accents orientaux. C’est ensuite le vibraphone qui expose avec délicatesse et limpidité le thème de All My Love enregistré sur l’album « In Through the Out Door » de Led Zeppelin sorti en 1979. Après un solo sans esbroufe du vibraphone, la trompette fait retentir une sonorité proche de celle des orchestres classiques. Cet hymne qui a bercé la jeunesse des années 80 déroule ensuite un déchaînement collectif de sonorités colorées pour se terminer en douceur.

Changement d’ambiance avec The Crunge paru à l’origine sur l’album « Houses of the Holy » (1973). L’orchestre adopte un style funk que James Brown n’aurait pas renié. Le solo de trombone varie entre douceur et force puis la guitare fougueuse enflamme l’atmosphère qui devient urbaine avec l’intervention de la voix aux accents hip-hop très syncopés de Patrice Héral.

Après 30 secondes d’introduction, le saxophone ténor livre un solo décoiffant d’énergie sur Nobody’s Fault but Mine enregistré par Led Zep’ sur « Presence » (1976). Le jeu hard-bop du saxophoniste fait entendre déflagrations et sonorités extravagantes sur une séquence jazz que développe la section rythmique menée avec brio par la batterie et la basse. Le vibraphone apaise le mouvement et le morceau termine dans une douce quiétude. La même sérénité habite Ten Years Gone sur lequel le vibraphone étincelle de notes étoilées soutenues par une basse attentive et une batterie assagie. Cette chanson parue en 1975 sur « Physical Graffiti » se pare de sonorités où alternent obscurité et clarté, ombre et lumière.

Après l’introduction incantatoire et orientale de Immigrant Song, l’Orchestre déconstruit avec superbe ce titre publié en 1970 sur le troisième album de Led Zeppelin. En résonance avec le temps présent, le titre permet d’apprécier de nouveau le scat de Patrice Héral. La richesse des arrangements propulse l’Orchestre vers de vertigineuses ascensions où le chant de la guitare évoque l’univers de Franck Zappa.

L’album se conclut avec Moby and Moby sur lequel vibraphone et soufflants swinguent de manière magistrale. Inspiré de Moby Dick enregistré sur l’album « Led Zeppelin II » (1969), ce titre vibre d’un punch musical magistral et décoiffant.

Pour écouter live l’Orchestre Franck Tortiller et le répertoire de « Back to heaven - Led Zeppelin/chapter Two », rendez-vous le 28 mai 2022 à Fort Barraux dans le cadre de Jazz à Barraux et aussi le 08 juillet 2022 à Couches dans le cadre de Jazz à Couches. Toutes les dates des concerts et plus encore sur le site de Franck Tortiller.

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Anne Paceo revient avec « S.H.A.M.A.N.E.S »

Anne Paceo revient avec « S.H.A.M.A.N.E.S »

Un voile musical lumineux et apaisant

Au fil des douze pistes de « S.H.A.M.A.N.E.S », la batteuse, chanteuse, autrice et compositrice Anne Paceo invite à un voyage à la fois introspectif et ouvert sur le monde, celui d’un chamanisme intemporel. Elle réinvente sa musique et la projette sur les ailes d’un oiseau, de l’aube à la nuit, des astres à la terre. Au centre de l’album, percussions et voix tissent un voile lumineux et apaisant.

couverture de l'album S.H.A.M.A.N.E.S de Anne PaceoAnne Paceo poursuit sa quête musicale avec sa nouvelle création « S.H.A.M.A.N.E.S », sorti le 25 mars 2022 sous son propre label « Jusqu’à la Nuit ».

Après « Fables of Shwedagon » (2017), « Bright Shadows » (2018) et « Samâ » (2020), cet album acoustique renouvelle une fois encore l’univers de la musicienne. Un répertoire vibrant inspiré par les tambours et les pratiques vocales chamaniques du monde entier (en Sibérie, Mongolie, Louisiane, Bali, Haiti, Afrique, chez les Amérindiens) où l’être humain s’inscrit entre le vivant et l’invisible, Dans sa musique, voix, percussions et instruments dialoguent en parfaite alchimie.

Entre aurore et crépuscule, entre chimère et transe, entre mystère et magie « S.H.A.M.A.N.E.S » dépayse et enchante à la fois. Avec ce septième opus, Anne Paceo signe un album singulier où percussions et voix occupent une place essentielle.

L’album « S.H.A.M.A.N.E.S »

Comme dans ses albums précédents, Anne Paceo se joue des frontières de style et les textures musicales de sa musique vibrante empruntent autant au jazz qu’à la pop ou rock. En cela, « S.H.A.M.A.N.E.S » possède une dimension universelle.

L’équipe

Toujours entourée des fidèles Tony Paeleman (piano, Fender Rhodes) et Christophe Panzani (saxophones, clarinettes) à ses côtés depuis l’album « Circles » (2016), Anne Paceo fait appel pour ce nouveau projet aux chanteuses Isabel Sörling et Marion Rampal et mêle sa voix aux leurs. « Pour enrichir le spectre rythmique », elle a aussi invité un deuxième batteur à la rejoindre, Benjamin Flament, inventeur d’un instrument unique composé d’éléments de batterie et de plusieurs métallophones.

Si Anne Paceo a composé l’ensemble des morceaux de « S.H.A.M.A.N.E.S », elle a co-écrit avec Marion Rampal les paroles de Wide Awake, Here and Everywhere et Wishes. Les paroles de L’aube sont redevables à Isabel Sörling et c’est Diana Trujillo qui a écrit celles de Piel, chanté en Espagnol.

Musique et spiritualité

Le septième album de la batteuse Anne Paceo plonge l’oreille dans un univers où fusionnent musique et spiritualité. Les mélodies lumineuses de ses compositions possèdent des vertus apaisantes. Rien d’étonnant car depuis longtemps, la musicienne s’intéresse aux pratiques chamaniques, dont les propriétés thérapeutiques et les pouvoirs guérisseurs bénéficient toujours de la présence de la voix et de la percussion. Les titres de l’opus questionnent aussi la réincarnation, les mirages, l’évolution de l ‘âme et de la pensée au delà de la mort.

Douze titres inspirés

L’album ouvre avec Wide Awake et la voix de la chanteuse suédoise Isabel Sörling. Son chant émotionnel semble venir du plus profond d’elle-même et coule comme une eau claire. On est transporté par cette mélodie lumineuse aux accents d’une fusion pop-électro sublimé par le solo vertigineux du Fender Rhodes de Tony Paeleman qui surfe au-dessus des battements pulsatiles des tambours enrockés.

Composé par Anne Paceo après le décès de son grand-père en 2019, Here And Everywhere s’élève dans une atmosphère qui demeure joyeuse. Les voix et le chant du soprano de Christophe Panzani se croisent au-dessus des pulsations rythmiques et développent une dimension poétique indéniable. Le répertoire se poursuit avec Reste un Oiseau. A partir d’un motif répétitif joué sur un jeu de lames du métallophone, la clarinette basse et les voix plongent l’oreille dans un monde imaginaire imprégné de spiritualité et évocateur de la réincarnation de l’oiseau-totem.

Sur Piel, Marion Rampal et Isabel Sörling racontent en Espagnol l’histoire de la sorcière Meia Meia. Leurs voix ensorcelantes évoquent les pouvoirs magiques des sorcières alors que les arabesques du soprano voltigent alors allégresse.

Avec From the Stars, on déambule dans un monde chimérique dans lequel le jeu des tambours renforce l’incantation des voix. On est comme hypnotisé, voire ensorcelé par le tournoiement du flot musical. Plus loin Mirages débute par des arpèges joués sur le clavier du piano. Voix et saxophone ténor le rejoignent, suspendus au-dessus des cymbales et l’on se laisse alors envahir par leur chant mélancolique.

Chantée par les voix, la mélodie de Wishes se déploie ensuite avec grâce et légèreté en même temps que le piano égrène quelques notes répétitives au-dessus du souffle grave du ténor et des battements vigoureux des baguettes sur les peaux. Le piano développe ensuite une improvisation ciselée puis laisse place à un solo fougueux et tourbillonnant du soprano.

Le répertoire se poursuit avec Healing. Les voix diaphanes et les instruments génèrent une atmosphère apaisante. Convoquée par les accords du Fender Rhodes, se lève L’aube. Sur ce titre, l’espace se remplit d’un chant qui prend les allures d’une incantation sacrée. Les spirales tourmentées du saxophone ténor renforcent le climat onirique. Plus loin, les voix chamaniques et le tambour dessinent les contours d’une cérémonie de caractère mystique et ornent Travellers de couleurs amérindiennes inondées de soleil.

Dive Into the Unknown porte bien son nom. On plonge dans l’inconnu à l’écoute du chant envoûtant porté par le piano, le ténor aux notes percussives et les battements de la batterie. Après cette musique imprégnée de sagesse et évocatrice de la dimension spirituelle du soufisme, l’oreille est prête à Marcher jusqu’à la Nuit. Avec les superbes harmonies vocales de ce morceau au climat pop, l’album se termine dans un moment sensible nimbé de magie.

Pour écouter Anne Paceo en concert, rendez-vous le 05 avril 2022 à Schiltigheim (La Briqueterie), le 06 avril 2022 à Metz (Arsenal ), le 21 avril 2022 à Sceaux (Scène Nationale Les Gémeaux), le 22 avril 2022 à Toulouse (Salle Nougaro), le 13 mai 2022 à Lannion (Carré magique), le 23 juin 2022 à La Cigale à Paris et le 19 juillet 2022 au Festival des 5 continents de Marseille.

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Romain Pilon signe « Falling Grace »

Romain Pilon signe « Falling Grace »

Respiration musicale élégante

Improvisateur inspiré et figure incontournable du jazz européen, Romain Pilon revient avec « Falling Grace », son 5ème disque en tant que leader. Avec un répertoire consacré à des standards de jazz qui l’ont marqué, le guitariste propose un opus à la fois aérien et limpide, subtil et dense. Avec élégance et sans étalage de virtuosité, la musique respire.

Couverture de l'album Falling Grace du guitariste Romain PilonExhumant des perles rares du « Great American Songbook » et des pépites signées par Herbie Hancock, Steve Swallow, Thelonious Monk ou Miles Davis, le guitariste Romain Pilon fait preuve d’une grande maturité expressive et d’une rare sensibilité sur les onze plages de son album « Falling Grace » (Jazz People/PIAS) sorti le 04 mars 2022.

Formé aux États-Unis, le musicien concilie tradition et modernité. Alliée à son toucher délicat et une aisance inouïe, son imagination contribue à transformer les standards que l’on a l’impression de découvrir de nouveau.

Sur « Falling Grace », en trio avec le contrebassiste Yoni Zelnik et le batteur Jeff Ballard, Romain Pilon rafraîchit ces morceaux intemporels que sont les standards. Nouvelles harmonisation, tempo différent, arrangements originaux, tout contribue à transformer les thèmes qui en ressortent renouvelés.

Romain Pilon, musicien et pédagogue

Né à Grenoble, Romain Pilon commence la guitare à l’age de 10 ans. Il étudie avec différents professeurs de la région, étudie au conservatoire de Chambéry et obtient une bourse d’étude pour la « Berklee College of Music » de Boston. Il étudie là-bas où il rencontre notamment Pat Metheny, dont il fait la première partie. Il a aussi l’occasion de jouer avec de nombreux musiciens, parmi lesquels Christian Scott, Esperanza Spalding, Warren Wolf, Lionel Loueke. Après quatre ans à Boston, puis un an à New York, Romain décide de s’installer à Paris où commence à jouer dans divers projets. Il forme un groupe avec le saxophoniste David Prez avec lequel il enregistre deux albums.

Sideman très demandé, Romain Pilon multiplie les collaborations avec Perico Sambeat, le Keystone Big Band, Charlier/Sourisse, Frank Woeste, Raphaele Atlan, Paris Jazz Underground, Anne Paceo, Keyon Harrold, Linda May Han Oh, Sam Yahel et bien d’autres. en 2019, il est appelé pour vingt dates de concerts dans les clubs les plus réputés des États-Unis, par le contrebassiste américain Jeff Denson avec lequel il a gravé en 2018, en tant que co-leader, l’album « Between Two Worlds » (Ridgeway /Orchestra) où la batterie est tenue par le légendaire Brian Blade.

En tant que leader, Romain Pilon a enregistré « NY3 » à New York en 2010, avec Colin Stranahan (batterie) et Matt Brewer (contrebasse), « Colorfield » (Whirlwind Recordings/Bertus) en 2013 en trio, avec Michael Janisch (basse), Jamire Williams (batteur) et le saxophoniste américain Walter Smith III, et en 2015, « The Magic Eye » (jazz&people) avec son trio régulier (Fred Pasqua et Yoni Zelnik) rejoint par deux saxophonistes ténors renommés, Ben Wendel et Walter Smith III.

En 2018, le guitariste sort « Copper » (jazz&people) enregistré en 2017 autour d’une instrumentation électrique avec Tony Paeleman (synth-bass, Fender Rhodes), Fred Pasqua (batterie) et deux invités, le pianiste français Pierre de Bethmann et le saxophoniste new yorkais Seamus Blake.

En juin 2021, Romain Pilon enregistre son premier album de standards, « Falling Grace », avec Yoni Zelnik à la contrebasse et en invité, le batteur américain Jeff Ballard.

A côté de sa carrière de guitariste, Romain Pilon s’avère par ailleurs un pédagogue reconnu. Il enseigne en effet au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Douai, à l’IMEP· Paris College of Music, école de jazz et de musiques actuelles à Paris et intervient aussi au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL) et au California Jazz Conservatory (Berkeley, Usa). En 2016 il a commencé une série de mini-vidéos pour YouTube. Avec plus de 350000 vues sur la playlist et prés de 8000 téléchargements des pdf, l’expérience a été un grand succès.

« Falling Grace »

L’album ouvre avec Falling Grace, la composition du contrebassiste Steve Swallow. C’est avec sensibilité et sans étalage ostentatoire de virtuosité que le guitariste revitalise ce thème assez rare et plutôt méconnu. Avec talent il a d’aborder cette composition sur un tempo original, ce qui confère une nouvelle fraicheur au morceau. Son jeu élégant et le choix précis de ses notes évoque quelque peu l’influence de Pat Metheny. La musique coule avec un débit chantant.

Romain Pilon, Yoni Zelnik, Jeff Ballard ré-harmonisent le thème Textures de Herbie Hancock enregistré à l’origine sur l’album « Mr Hands » (1980) à l’ambiance funky. Le guitariste s’exprime sans urgence avec subtilité, légèreté et une grande limpidité. Pour interpréter Side Car, Romain Pilon semble s’inspirer de la version de Miles Davis gravée sur l’album « From Circle in the Round » (1968). Il adopte un jeu de guitare incisif et bluesy. Il fait usage d’un savant dosage des effets de saturation et de réverbération. En tirant les cordes de la main gauche, il produit des inflexions évocatrices de celles de John Scofield.

Sur Lament, la ballade composée par le tromboniste J.J. Johnson, le toucher de la guitare flirte avec le silence et étire la mélodie avec sérénité. Il la fait respirer avec une fraicheur délicate alors que le swing impulsé par les balais ne faiblit pas.

Après l’exposition fidèle du thème de Bye Ya par la guitare, la contrebasse improvise avec assurance sur le thème de Thelonious Monk. Dotée d’une sonorité chaleureuse et captivante la guitare au phrasé très fluide navigue ensuite dans la sphère Monkienne alors que la batterie lui répond par un solo très musical. Sur un tempo funky, le trio propose Interlude dont le climat soul à la James brown tranche avec les titres précédents. On en vient à se déhancher durant le court moment que dure le morceau.

Plus loin, sur Sweet and Lovely, chanson populaire américaine de 1931, la guitare swingue sans faille et entame une déambulation musicale à l’issue de laquelle, avec la contrebasse, elle fait un clin d’œil au style néo-orléannais. Le trio revisite ensuite Golden Earrings  de Victor Young, pris sur un léger tempo de rumba. Guitare et contrebasse croisent leurs propos ciselés. Le répertoire continue avec By Myself d’Arthur Schwarz et Howard Dietz que le trio interprète sur un mouvement rapide. Grâce à une maîtrise parfaite de sa technique instrumentale, Romain Pilon joue avec fluidité et déroule de séduisantes lignes mélodiques. Tout à fait enivrant !

Sur Horace-Scope, titre éponyme de l’album sorti par Horace Silver chez Blue Note en 1960, la guitare pare son jeu de phrasés hard-bop. Au fil de son improvisation élaborée avec subtilité, on peut apprécier une fois encore le swing et le drive irrésistibles du musicien. Avec Nicolette, l’album se termine dans un climat de douce quiétude. Sur cette composition du trompettiste Kenny Wheeler, la contrebasse développe un solo d’une souplesse inouïe. Toujours en recherche du timbre le plus adapté, la guitare pare son expression d’envolées lyriques parsemées d’étoiles rêveuses.

Pour écouter le « Standards trio » de Romain Pilon (guitare) avec Yoni Zelnik (contrebasse) et Adam Arruda (batterie), rendez-vous le 26 mars 2022 à Lyon au Hot Club, le 27 mars 2022 à Marseille au JAM Hors les Murs, le 29 mars 2022 à Salon de Provence, le 31 mars 2022 à Bruxelles  à Jazz Station, le 01 avril 2022 à Paris au Sunset, le 02 avril 2022 à Nice à l’Atelier Frega.

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Pianiste et compositeur récompensé neuf fois aux Grammy Awards, Kenny Barron a collaboré avec les plus grands noms du jazz. Au sommet de son art, revient à la tête d’un quintet multigénérationnel avec « Beyond this Place » (Artwork Records/Pias). Neuf plages où swing et délicatesse se croisent avec bonheur. Un opus raffiné, irisé de grâce et d’élégance.

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Saison 2024/25 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

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En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« Indigo » par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva

« Indigo » par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva

Un portrait sensible de Duke Ellington

Pour le vingtième anniversaire de leur duo, Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva se retrouvent sur l’album « Indigo ». En douze pistes, clarinette et piano dressent un portrait musical ciselé de l’univers de Duke Ellington. Un jazz chambriste dont les tendres nuances trament une musique aux délicates couleurs. Un opus somptueux et poétique, comme un portrait sensible de Duke Ellington.

L’album « Indigo » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) marque une nouvelle étape dans la collaboration du clarinettiste Jean-Marc Foltz et du pianiste Stephan Oliva. Après avoir revisité le monde du compositeur américain George Gershwin sur l’opus « Gershwin » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) sorti en 2017, le duo se retrouve autour de la grande figure du jazz qu’est Duke Ellington.

Sur « Indigo », Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva concentrent l’essence même de la musique conçue à l’origine par le maître pour de grands orchestres. Clarinettes et piano interprètent avec délicatesse les pièces dont ils restituent la quintessence. Au centre de leur propos, la mélodie flirte avec le silence. Les standards en ressortent épurés et magnifiés.

L’album

visuel de l'album Indigo de J.M Foltz et S Oliva« Indigo » paraît sous le label indépendant Vision Fugitive né de la complicité du guitariste Philippe Mouratoglou et du clarinettiste Jean-Marc Foltz rejoints par Philippe Ghielmetti. La pochette originale dessinée par Emmanuel Guibert présente le portrait des deux musiciens campés dans l’univers de Caravan sous les traits de Lawrence d’Arabie et Ali ibn el Kharish.

Illustré de douze photographies de Duke Ellington, le livret donne à lire « Duke, duo: le jazz et son double », de Gilles Tordjman dont le texte éclaire quant aux propos du disque.

La qualité du son des douze titres de l’album sont redevables à Gérard de Haro qui les a enregistrés et mixés en juillet 2021 aux Studios La Buissonne. Avec dix compositions de Duke Ellington, un medley de six autres titres du Duke et Lotus Blossom, composé par Billy Strayhorn, le répertoire rend hommage à Duke Ellington.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A Sentimental Mood dont le duo propose une réinterprétation sobre et méditative, fidèle à l’esprit du compositeur. Au plus près de la mélodie, les deux interprètes restituent la quintessence du morceau. Leur version épurée confine au murmure. Sur Solitude, clarinette et piano suspendent le temps et jouent avec le silence. Le duo propose ensuite une interprétation de Black and Tan Fantasy qui résonne comme un chant funèbre et suggère une atmosphère aux accents tragiques. Le son velouté de la clarinette répond aux notes graves du piano.

Le répertoire se poursuit avec The Single Petal of A Rose, une ballade issue de la « Queens Suite » de Duke, dont le duo offre une mouture à la fois majestueuse et onirique. En exposant avec une grande simplicité African Flower, piano et clarinette font ressortir la poésie, la pureté et le mystère de ce thème.

Après le très court prélude de Come Sunday esquissé sur les touches du piano, la clarinette basse à la sonorité moelleuse esquisse le thème de Mood Indigo écrit par le Duke en 1939. Elle drape de mélancolie la mélodie tandis que le piano colore l’espace musical de superbes harmonies. C’est ensuite avec subtilité que piano et clarinette basse habillent Reflections in D d’un arrangement somptueux. On se laisse alors gagner par une douce rêverie.

Sur Sunset And The Mocking Bird, la clarinette en si virevolte au soleil couchant tel un oiseau moqueur. Les harmonies bluesy du piano accompagnent ce morceau co-écrit par Duke Ellington et Billy Strayhorn, enregistré en 1959 puis gravé sur l’album The Ellington Suites sorti en 1976 chez Pablo.

Les deux musiciens jouent ensuite en parfaite communion sur les six thèmes que compte le Medley. Les élégants échanges du duo métamorphosent ensuite Caravan et le parent de délicates dissonances. C’est avec une version vaporeuse et absolument exquise de la composition Lotus Blossom de Billy Strayhorn que se termine l’album.

« Indigo »…. une immersion délicate dans l’univers ellingtonien

Kenny Barron revient avec « Beyond this Place »

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Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Sensibilité, élégance et swing

Nouvelle voix du violon jazz, Èlia Bastida vient de sortir « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio », un nouvel album enregistré avec le saxophoniste Scott Hamilton et le trio de Joan Chamorro. Dialogues lyriques, arrangements splendides. Un opus sensible et inspiré où swing et musicalité flirtent avec élégance.

visuel de l'album Elia Bastitada meets Scott Hamilton & Joan Chamorro TrioAprès « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » et « The magic sound of the violin », la violoniste barcelonaise Èlia Bastida retrouve le contrebassiste Joan Chamorro et le saxophoniste ténor Scott Hamilton sur l’album « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » (Jazz to Jazz/DISCMEDI S.A.).

Au fil d’un répertoire choisi et d’arrangements écrits sur mesure, la violoniste, saxophoniste et chanteuse joue en parfaite osmose avec le saxophoniste.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » réunit deux générations autour du jazz et du swing. La violoniste Èlia Bastida & le saxophoniste Scott Hamilton rivalisent d’inspiration au sein d’une formation atypique et à géométrie variable.

Èlia Bastida

Èlia Bastida débute le violon classique à l’âge de 5 ans. À 12 ans elle intègre l’école Oriol Martorell de Barcelone qui allie enseignement général, musique et danse. Elle y rencontre Andrea Motis et Joan Mar Sauqué, qu’elle retrouvera au sein du Sant Andeu Jazz Band (SAJB).

A l’âge de 16 ans, elle découvre le jazz et intègre le Sant Andreu Jazz Band sous la direction de Joan Chamorro. Son sérieux dans la musique et sa passion pour le jazz l’ont amenée à devenir une soliste majeure, particulièrement au violon. Elle s’inscrit dans la lignée de violonistes comme Stéphane Grappelli, Joe Venuti, Jean-Claude Ponty, Didier Lockwood, pour n’en citer que quelques-uns. Tout en combinant la musicalité et l’intensité de Grappelli, son influence première, l’apport du bebop et la richesse d’autres musiques, Èlia Bastida trace son chemin loin de toute étiquette et dans une dynamique pleine de nuances.

Elle participe aux enregistrements que SAJB fait tous les ans et fait aussi partie de l’ensemble féminin sublime du CD « La Màgia de la Veu » (2014). Èlia Bastida a déjà enregistré une trentaine d’albums (que ce soit au violon, au chant ou au saxophone ténor) dont trois albums en leader. Elle a collaboré avec des musiciens tels que Dick Oatts, Joe Magnarelli, Perico Sambeat, Jon-Erik Kellso, John Allred, Joel Frahm et Scott Hamilton.

La violoniste a aussi enregistré deux albums sous son nom, « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » (2017) et « The magic sound of the violin » (2019). C’est sur leur troisième album, « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » qu’Èlia Bastida retrouve Scott Hamilton, ce grand maître du saxophone avec lequel elle va jouter sur son ténor, comme le firent Ammons-Stitt, Cohn-Sims, Griffin-Davis et bien d’autres, dans les anciennes battles de saxophones ténors.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio »

Enregistré à The House, le 09 septembre 2019 et les 17, 18 & 19 octobre 2021, l’album propose un répertoire de quatorze titres. Èlia Bastida intervient au violon sur onze titres, chante sur deux morceaux et embouche son saxophone ténor sur une pièce.

La jeune barcelonaise, Scott Hamilton et Joan Chamorro mêlent leurs notes au sein de formations à géométrie variable, du quintet à l’octet dans lesquels se croisent les pianistes Joan Monné et Marc Martin, les batteurs Arnau Julià et David Xirgu à la batterie, les guitaristes Joseph Traver et Jurandir Santana ainsi que Seidu Joan Diallo (violon) et Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle).

Au fil des plages et des formations

  • C’est en quintet avec Joan Monné (piano) et Arnau Julià ( batterie) que la violoniste, le saxophoniste et le contrebassiste interprètent trois titres.

Sur Awful Lonely, thème de George Handy, la violoniste dialogue en parfaite harmonie avec le son feutré du ténor. À 68 ans, ancré dans la tradition lestérienne, Scott Hamilton perpétue la tradition du swing et du style Cool des années 50 en évoquant quelques-uns de ses maitres Coleman Hawkins, Don Bays et Zoot Sims. Èlia Bastida et Scott Hamilton changent de registre avec le standard Tin Tin Deo de Walter Gil Fuller qui fut beaucoup joué par Dizzy Gillespie et les boppers. Ils lui insufflent une dynamique groovy tout en souplesse. En cristallisant l’héritage du passé et les tendances modernes, le saxophoniste fait du neuf avec de l’ancien. C’est ensuite en contrepoint que violon et ténor donnent une version très mélancolique de Samba em preludio, ce thème brésilien de Vinicius de Moraes & Baden Powell. Sur le solo, le violon s’exprime avec fluidité et privilégie le lyrisme à l’effervescence.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro rejoignent Joan Monné (piano) et David Xirgu (batterie) sur deux morceaux.

A l’écoute de I’ll never be the same de Frank Signorelli et Matty Malneck, vient le désir irrésistible de claquer des doigts sur les deuxième et quatrième temps de cette mélodie au tempo médium que violon et ténor interprètent avec une grande élégance. Sur le dernier titre de l’album, The Nearness of You de Hoagy Carmichael, le violon chante avec une douce sensualité. Le jeu ciselé et cristallin du piano laisse tout l’espace au saxophoniste, véritable orfèvre de la ballade qui truffe son solo de citations.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro retrouvent Marc Martin (piano) et Arnau Julià (batterie) sur trois pièces.

C’est une superbe version de la la chanson de Sacha Distel, The Good Life, que livre le quintet. On est séduit par le souffle velouté du ténor qui avec délice joue à saute-mouton au-dessus des barres de mesures. Le temps semble n’avoir pas de prise sur la douceur de son swing et sur les harmonies de ce standard qui s’en trouve magnifié

Sur Moon River, la ballade de Henry Mancini, le ténor s’exprime avec langueur et déploie des bouquets de charme auquel la violoniste au toucher d’une légèreté exceptionnelle répond avec un lyrisme vibrant. Èlia Bastida délaisse les cordes pour emboucher son ténor sur For Sentimental Reasons. De sa sonorité suave et avec un léger vibrato elle dialogue avec Scott Hamilton alors que le piano délivre un solo d’une élégance délicatesse.

  • Toujours accompagnée de Joan Chamorro et Scott Hamilton, Èlia Bastida chante deux samba-canção soutenue par la guitare de Jurandir Santana et batterie d’Arnau Julià.

De sa voix un peu nasale et sur un rythme chaloupé qui incite au déhanchement, elle s’exprime en brésilien sur Não vou pra casa (Antonio Almeida, Roberto Roberti) et sur Lobo Bobo (Carlos Lyra, Ronaldo Boscol). A ses côtés, les improvisations du ténor souple et décontracté convoquent le fantôme de Stan Getz.

  • Le trio violon/contrebasse/saxophone ténor et la batterie d’Arnau Julià accueillent la guitare de Joseph Traver sur la composition de Bob Carleton, Ja-Da.

Sur un tempo swing à quatre temps, le violon s’exprime avec beaucoup de sensibilité mais ne manque pas de charisme dans son échange avec le ténor et la guitare. Ça pulse avec bonheur.

  • Le piano de Jean Monné rejoint le trio violon/contrebasse/saxophone ténor, la guitare de Joseph Traver et la batterie d’Arnau Julià proposent une version revitalisée de la chanson de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amour ?

On se laisse enivrer par leur jeu lumineux et limpide alors que les coulées d’air moelleux du saxophone soutenu par une rythmique irréprochable galvanisent cette mélodie quelque peu nostalgique.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton, Joan Chamorro, Joan Monné (piano) et Arnaud Julià (batterie) invitent Seidu Joan Diallo (violon), Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle) sur deux thèmes.

Les musiciens rendent hommage à Antonio Carlos Jobim avec une version revitalisée de la superbe bossa nova, O grande amor. Le ténor s’exprime avec lyrisme, nonchalance et une grande intelligence harmonique et son improvisation raffinée est mise en valeur par le jeu tout en retenue du pianiste et des cordes.

Absolue réussite, la version de Pure Imagination permet d’apprécier l’art de la ballade que développe avec élégance Scott Hamilton tout au long de cette romance suave. On tombe sous le charme de son gros son voluptueux à la Ben Webster et de son phrasé étiré en suspension au sein de l’écrin tissé par les cordes caressantes.

Rendez-Vous avec Èlia Bastida, Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio le 21 mai 2022 au « Printemps de l’Aspre » (St Jean Lasseille 66), le 06 août 2022 au Gouvy Jazz Festival (Belgique), le 13 septembre 2022 au festival « Jazz en Tourraine » et le 08 novembre 2022 à l’Adagio de Thionville. ICI pour retrouver l’ensemble des dates de concerts de la violoniste Èlia Bastida.

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