Leïla Olivesi signe « Astral »

Leïla Olivesi signe « Astral »

Vers les étoiles… loin de la gravité terrestre

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

Après la « Suite Andamane » (2019), coup de cœur de l’Académie Charles Cros, Leïla Olivesi revient avec « Astral » son deuxième album en grande formation. Il s’inscrit dans la lignée de la musique de Mary Lou Williams et de Duke Ellington.visuel de l'album Astral de Leïla Olivesi

Sur « Astral » (Attention Fragile & ACEL/L’Autre Distribution), sorti le 18 novembre 2022, la cheffe d’orchestre, pianiste et compositrice franco-mauritanienne présente dix œuvres instrumentales ainsi que deux chansons envoûtantes sur des textes de la poétesse contemporaine Lucie Taïeb. Elle accueille deux invitées.

A la tête du Leïla Olivesi Octet, ensemble membre de Grands Formats, Leïla Olivesi rend hommage avec Missing CC Suite, à Claude Carrière, grand amateur d’Ellington.

Leïla Olivesi

Pianiste et compositrice

Leïla Olivesi a commencé la scène au sein de la troupe des P’tits Loups du jazz à l’âge de treize ans. Née au Moulin d’Andé en Normandie, d’un père mauritanien et d’une mère corse, elle a grandi à Paris dans l’effervescence artistique et cosmopolite de son milieu familial, entre le bandonéon d’Astor Piazzola, Nina Simone et la musique de Miles Davis et John Coltrane.

Diplômée en philosophie et en musicologie à la Sorbonne (piano jazz, formation musicale, écriture et orchestration), diplômée en piano jazz, formation musicale, écriture et orchestration au conservatoire et à l’IACP, elle a étudié la musique avec Mulgrew Miller, Stéphane Belmondo, Manuel Rocheman, Bernard Maury, Héri Paredes, Christophe Dal Sasso, Carine Bonnefoy, Jean-Michel Bardez, Jacques Schneck, Lionel Belmondo.

Elle a reçu de nombreux prix et distinctions, lauréate du concours de composition pour Big Band « Ellington composers » en 2013 avec sa composition Summer Wing, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros en 2019 pour « Suite Andamane », Académie du Jazz, Tremplin jazz à Montmartre (2002), Trophées du Sunside (2003), Tremplin Jazz Île de France, La Défense, Jazz primeur de Culture France, Prix Sacem en 2004 pour « Frida » et Prix Défi Jeunes en 2007 pour « L’Étrange Fleur ».

Leïla Olivesi

Leïla Olivesi©Solène Person

Elle a collaboré avec de nombreux artistes parmi lesquels entre autres, Jean-Charles Richard, Alex Terrier, Elisabeth Kontomanou, Manu Codjia, Emile Parisien, Jeanne Added, Magic Malik, Rick Margitza, Sébastien Llado, Glenn Ferris, Stéphane Belmondo, Anne Paceo, David Binney, John Betsch, Julie Saury, le groupe de salsa cubaine Metiswing, African Salsa Orchestra de Michel Pinheiro, Leon Parker, Laurent Mignard, Baptiste Herbin… et bien d’autres encore.

Leïla Olivesi a reçu plusieurs commandes de composition pour grands ensembles, orchestre symphonique et big band : trio jazz + orchestre symphonique à Villejuif, Big Band + orchestre symphonique + chœur au CMA10 et elle a composé des musiques de films comme Musulmans de France (France 5) et Un choix pour la vie (France 2) de Karim Miské, Les Demoiselles du ring (France 3) d’Ilana Navaro. Elle donne aussi des conférences sur Duke Ellington pour la Maison du Duke.

De 2004 à 2019

Avec à son crédit comme leader, cinq albums sortis entre 2004 et 2015, Leïla Olivesi n’a plus à prouver ses talents d’interprète et de compositrice.

Après « Frida » (Attention Fragile) sorti en 2004 et enregistré avec le « Brahma sextet » qui réunissait autour d’elle, Jeanne Added (voix), Julien Alour (trompette), Jean-Philippe Scali (saxophones), Benjamin Body (bassiste) et Donald Kontomanou (batterie), Leïla Olivei présente en 2007 « L’Étrange Fleur » (Nocturne) avec le « Leïla Olivesi quartet » composé d’Élisabeth Kontomanou (voix), Boris Pokora (saxophone), Chris Jennings (contrebasse) et Manu Codjia (guitare). En 2012, elle revient avec « Tiy » (Attention Fragile) gravé avec le Leïla Olivesi trio qui fédère à ses côtés Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou et invite Manu Codjia, Niko Coyez (flûte, percussions) et Émile Parisien (saxophone soprano).

En 2015 sort l’album « Utopia » (Jazz&people) qui rend hommage au philosophe et essayiste du XVIIème siècle, Cyrano de Bergerac. Sur cet opus placé sous le signe de la libre pensée, de l’utopie et du voyage, la pianiste se produit en quartet avec Manu Codjia, Yoni Zelnik, Donald Kontomanou et invite le saxophoniste américain David Binney.

C’est en nonet que Leïla Olivesi enregistre « La Suite Andamane » (ACEL Attention Fragile), album sorti en 2019 et récompensé en 2020 par un « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros. Inspirées d’un voyage dans la mer Andaman (entre l’Inde et la Thaïlande), les compositions célèbrent le monde imaginaire et poétique de la pianiste. Sur cet opus, elle rassemble autour d’elle, Quentin Ghomari (trompette), Baptiste Herbin (saxophone alto, flûte), Adrien Sanchez (saxophone ténor) Jean-Charles Richard (saxophone baryton), Glenn Ferris (trombone), Chloé Cailleton (chant), Manu Codjia, Yoni Zelnik et Donald Kontomanou. Une suite en quatre mouvements avec plusieurs poèmes mis en musique (deux de Karine Leno Ancellin et un de sa mère Djamila Olivesi) et une reprise du fameux Satin Doll de Duke Ellington.

« Astral »

Leïla Olivesi et les musicens

Leïla Olivesi et son groupe©Jade Brunet

Enregistré les 28, 29 et 30 juin 2022 au studio Sextan la Fonderie à Malakoff, l’album « Astral » (Attention Fragile & ACEL/L’Autre Distribution) possède un réel son de de groupe. Il réunit en effet autour de la pianiste leader les musiciens déjà présents à ses côtés sur « La Suite Andamane » : Adrien Sanchez (saxophone ténor), Baptiste Herbin (saxophone alto et flûte traversière), Jean-Charles Richard (saxophone baryton et soprano), Quentin Ghomari (trompette), Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou (batterie).

Deux invitées rejoignent le groupe : la saxophoniste Géraldine Laurent sur les instrumentaux Constellation Draconis, Constellation Ellipsis et sur la chanson Soustraire à la Lumière et la chanteuse Chloé Cailleton sur Soustraire à la Lumière, Au feu des Rêves et sur Missing CC le deuxième titre de Missing CC Suite, hommage que Leïla Olivesi rend à Claude Carrière.

Les improvisations émaillent le discours collectif sans que jamais le son de groupe ne soit altéré. Les timbres des instruments et les voix se marient avec bonheur. Un album inventif et plein de swing !

Au fil des titres

Sur Astral, dès les premiers accords du piano, Ellington se profile. Les envolées lyriques de la guitare et le jeu du ténor entraînent l’oreille dans un espace qui navigue entre galaxie et rêves. Une musique stimulante riche en couleurs et en contrastes. Après le titre d’ouverture qui donne son nom à l’album, le second morceau annonce clairement par son titre, Mary Lou, l’hommage que Leila Olivesi rend à la pianiste Mary Lou Williams. Alors que l’orchestre déploie ses couleurs chatoyantes, on est ébloui par le solo jubilatoire de la guitare et l’on se prend à rêver à l’écoute du piano qui improvise avec élégance et fait scintiller ses arpèges.

Black Widow place en orbite dans le ciel d’Astral, le soprano voltigeur et le fulgurant alto alors que l’harmonieuse palette orchestrale harmonieuse évoque l’univers de Billy Strayhorn. Avec Interstellaire, le groupe invite à voyager vers les étoiles et à communier avec l’espace.

Leïla Olivesi revisite ensuite Scorpio, un extrait de la « Zodiac Suite » (1946) de Mary Lou Williams (1910-1981) à qui le groupe rend hommage. Sur une orchestration aux dimensions quasi symphoniques, la sonorité veloutée et les inflexions bluesy du baryton magnifient le thème. Sur Constellation Draconis, c’est la trompette qui est mise en valeur, avec sa brillante sonorité et ses prouesses de style que stimulent les accords planants de la guitare. Une musique qui stimule l’imagination et enchante l’oreille.

Sur Galactica, la contrebasse de Yoni Zelnik soutient la profondeur des paroles du poème « Au feu des Rêves », lu par son auteure, Lucie Taïeb. Le répertoire se poursuit avec Constellation Ellipsis. Avec le groupe, on explore une constellation où la musique respire à pleins poumons. On est littéralement décoiffé par le swing du ténor d’Adrien Sanchez et par la frénésie de l’alto de Géraldine Laurent qui se lancent dans un dialogue ébouriffant.

Le chant de Chloé Cailleton insuffle une dimension céleste à la poésie de Soustraire à la Lumière de Lucie Taïeb. Sauvage et expressif, le brillant solo du bugle fait écho au texte et génère une atmosphère onirique. Sur Au feu des Rêves, Chloé Cailleton chante le poème de Lucie Taïeb au-dessus des arpèges lumineux du piano. Le discours très fluide de la guitare s’envole à en donner le vertige puis un échange fougueux s’engage entre ténor et guitare.

L’album se termine avec Missing CC Suite, en souvenir de Claude Carrière, un hommage en deux parties à l’univers musical de Duke Ellington. Portrait séduit dès son introduction. Au fil des minutes, l’orchestration se fait somptueuse et le climat harmonique se pare d’alliages sonores délicats pour soutenir l’improvisation émouvante du baryton. Missing CC ouvre avec le piano qui mêle avec raffinement dans son introduction, l’esprit du blues et l’âme du classique. Les modulations exquises du piano ouvrent l’espace musical dans lequel s’engouffre l’alto. Il souffle des braises enflammées qu’il propulse vers les cieux et est rejoint par la trompette au phrasé acrobatique. Après un espace de respiration où le silence triomphe, à la toute fin du morceau, le piano invite à une rêverie apaisante et… astrale.

Pour retrouver Leilia Oliveisi, rendez-vous le 01 février 2023 à 20h au Bal Blomet, dans le cadre des Concerts Jazz Magazine (ouverture des portes à 19h). A ses côtés sur scène sont annoncés, Adrien Sanchez (saxophone ténor), Baptiste Herbin (saxophone alto, flûte traversière), Jean-Charles Richard (saxophone baryton et soprano), Quentin Ghomari (trompette, bugle), Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie) et en invitée, Chloé Cailleton (chant).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Poésie, sobriété et raffinement

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

Inscrit entre jazz et musique classique, « On Shoulders We Stand - Transcriptions » lie intimement poésie et musique qui se magnifient et fondent un univers raffiné et subtil. David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino s’associent pour revisiter neuf pièces de musique classique écrites pour piano par huit compositeurs classiques, Bach, Chopin, Chostakovitch, Mompou, Rachmaninov, Ravel, Schubert et Scriabine.visuel de l'album "On Shoulders We Stand" de D. Linx, G. de Chassy et M.Pastorino

Le pianiste Guillaume de Chassy a retranscrit les thèmes de compositeurs pour la voix du chanteur David Linx qui a greffé sa poésie sur la musique. Piano et voix sont rejoints par les clarinettes de Matteo Pastorino.

Au final, le trio propose « On Shoulders We Stand - Transcriptions » (Enja/Yellowbird Records/L’Autre Distribution), un album éminemment poétique dont la sortie est annoncée pour le 18 novembre 2022.

Sur les épaules des grands créateurs….

Initiateurs du projet « On Shoulders We Stand », David Linx et Guillaume de Chassy définissent ainsi leur démarche commune :

« Nous n’inventons rien totalement ; nous nous tenons sur les épaules des grands créateurs qui nous ont précédés ou de ceux que nous côtoyons aujourd’hui : musiciens, peintres, écrivains… Ces géants nous soutiennent et nous inspirent chaque jour. Certains compositeurs classiques nous paraissent comme des amis fidèles. Dans leurs pièces pour piano, l’évidence de la mélodie appelle souvent le chant. Nous avons donc réalisé des transcriptions pour la voix, que David a revêtues de ses propres mots. Il y évoque la quête de soi et son rapport au monde actuel. Les musiques que nous traversons sont parfois écrites, parfois improvisées : nous enjambons les frontières avec jubilation. Nous nous sommes efforcés de ne pas simplifier ce qui est compliqué et de ne pas compliquer ce qui est simple. De même que les rivières changent de lit, des mondes se rencontrent et des horizons se déplacent. « 

Loin de tout conformisme, David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino projettent les pièces pianistiques des auteurs classiques dans l’époque actuelle… entre jazz et musique classique, entre poésie et réalisme.

Au fil des titres

Sur Drown Out The Noise adapté de Sergueï Rachmaninov, musique et texte évoquent le bruit perpétuel de notre quotidien et la quête d’une vie plus paisible. Entre romantisme et modernisme, la voix légèrement voilée de David Linx valorise ses talents de parolier sur les arpèges répétitifs de Guillaume de Chassy alors que gémit la clarinette basse.

Introduction pleine de grâce du piano, clarinette tel un papillon aérien au plus haut de l’azur, timbre chatoyant de la voix et maîtrise absolue du chant… tout concourt à faire de Souls Astray un moment magistral. Plus loin, le trio transporte l’oreille dans l’univers du prélude en si mineur du Clavier bien tempéré-1 de Jean-Sébastien Bach et l’on retrouve sur Of Mankind, Sun and Flames l’essence de l’art de la fugue avec tout à la fois la rigueur incarnée par le piano et la fantaisie par le chant et la clarinette.

D. Linx, G. de Chassy et M.Pastorino©Jeff Ludovicus

David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino©Jeff Ludovicus

C’est ensuite avec une délicatesse infinie que le trio restitue le climat du concerto en sol majeur de Maurice Ravel sur Daunting The Task où piano, clarinette et voix s’expriment en un parfait équilibre. On est saisi par la maîtrise absolue du chant et l’étendue de la tessiture de la voix.

Lors d’une première écoute, le Prélude Op87 N°10 composé par Dmitri Chostakovitch en hommage à Bach, ressemble à s’y méprendre à un exercice de style. Pourtant, l’interprétation du trio contribue à transformer le titre en un moment musical d’une légèreté et d’une luminosité sans pareilles. S’inscrivant dans la tradition du Clavier bien tempéré, le trio propose ensuite A Dragon’s Might, une lancinante variation du prélude Opus 87 N°18 du même Chostakovitch. Le climat se fait étrange voire envoûtant. Douceur divine de la voix, notes telluriques de la clarinette basse et accords mystérieux du piano font vibrer tout à la fois le cœur et l’âme.

Après une courte introduction de clarinette, débute The Very Concept of You. Le chant limpide de David Linx, le piano coloriste de Guillaume de Chassy et la bucolique sonorité de la clarinette de Matteo Pastorino font onduler de plaisir les portées de la Mazurka en Fa mineur de Frédéric Chopin. Le comble du raffinement et de l’esthétique que cette pièce tout en délicatesse et en subtilité !

Sur The Riptide, le trio plonge l’oreille dans une atmosphère inspirée par la Musica Callada du compositeur catalan Federico Mompou. Les musiciens s’expriment en totale communion. Tel un cantique spirituel, la musique paraît incarner la voix-même du silence… chant tout en retenue et en pudeur, clarinette basse tellurique, piano en suspension, musique calme et secrète, celle du cœur, de l’âme, de la vie… poésie musicale et silencieuse.

L’album se termine avec le mélancolique New Life’s At Hand interprété en duo par David Linx et Guillaume de Chassy. Le morceau restitue le lyrisme et la poésie de l’Etude Op2 N°1 de Scriabine, lui-même inspiré de Chopin. On est bouleversé par la profondeur et la beauté du son, par la sobriété de l’expression, par la délicatesse du chant.

Pour s’immerger live dans le répertoire du superbe « On Shoulders We Stand » et retrouver David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino, rendez-vous le 10 novembre 2022 à 21h30 au Sunside, à Paris et le 11 novembre 2022 à 20h30 sur la scène de la Jazz Station, à Bruxelles, dans le cadre du festival « Bruxelles sur scènes ».

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

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Ellinoa & Wanderlust Orchestra – « Ville Totale »

Ellinoa & Wanderlust Orchestra – « Ville Totale »

Voyage orchestral incantatoire

« Ville Totale » marque le retour discographique de la compositrice vocaliste et cheffe d’orchestre Ellinoa et son Wanderlust Orchestra. Un voyage musical incantatoire qui imagine les retrouvailles entre l’Homme et la Nature. Une exploration musicale où poésie et narration, jazz, pop et musique contemporaine allient leurs textures au sein d’une riche palette sonore. Une fable écologique et dystopique qui évolue entre énergie et délicatesse.

Visuel de l'album "Ville Totale" par Ellinoa & Wanderlust Orchestra -Après « Wanderlust » (Les P’tits Cailloux du Chemin/Music Box Publishin /inOuïe distribution) publié en 2018 avec le Wanderlust Orchestra et « The Ballad of Ophelia » (Les P’tits Cailloux du Chemin Music Box Publishing/Absilone-Socadisc) enregistré en quartet avec Arthur Henn (voix, contrebasse), Paul Jarret (guitare) associés au quatuor Les Enfants d’Icare, Ellinoa est de retour le 21 octobre 2022 à la tête du Wanderlust Orchestra.

Elle présente « Ville Totale » (Les p’tits cailloux du chemin/L’autre Distribution), une toute nouvelle création, conçue et réalisée en 3D sonore.

« Ville Totale » - Ellinoa & Wanderlust Orchestra

Wanderlust orchestra

Wanderlust orchestra©Sylvain Golvet

Le projet « Ville Totale » réunit quinze musicien.ne.s au sein du Wanderlust Orchestra, mini big band qui sonne comme un orchestre symphonique réduit.

A la fois compositrice, vocaliste, improvisatrice et cheffe d’orchestre, Camille Durand alias Ellinoa (chant et narration) intègre sa voix pure et cristalline comme un instrument aux côtés du piano de Thibault Gomez, de la guitare de Matthis Pascaud, de la flûte de Sophie Rodriguez, de la clarinette basse et du cor anglais de Balthazar Naturel, du saxophone alto d’Illyes Ferfera et du saxophone ténor de Pierre Bernier, du trombone de Paco Andreo, des violons d’Héloïse Lefebvre et Widad Abdessemed, de l’alto de Séverine Morfin, du violoncelle de Juliette Serrad, de la contrebasse de Arthur Henn et des deux batteries de Gabriel Westphal et de Léo Danais.

Ellinoa a co-écrit les textes de « Ville Totale » avec Christelle Bakhache, impliquée au sein du Conservatoire d’Espaces Naturels en Haute-Savoie dans la conservation des espaces naturels et des espèces.

« Ville Totale »… une ville qui inquiète autant qu’elle rassure, une ville entre foule et isolement, entre richesse et pauvreté, entre abondance et stérilité, une ville dont l’album narre la métamorphose… « Ville totale », un conte imaginaire où se côtoient écologie et philosophie… « Ville Totale » un voyage orchestral chatoyant en onze étapes.

Au fil des titres

Ellinoa

Ellinoa

Après l’introduction instrumentale de Ville Totale et son bouillonnement sonore chaotique, la musique se libère à travers le chant qui incarne la renaissance de la Nature. L’improvisation du ténor laisse ensuite échapper un flot de notes tumultueuses, support d’un élan vital palpable. La plage suivante, Urbs Maxima, résonne comme un manifeste. La voix d’Ellinoa dénonce avec force la survenue de cet espace urbain contrôlé. Plus loin, Air Conditionné donne la parole au saxophone alto et à la flûte qui soufflent des bribes de notes éparses parmi les traits et pincements des cordes. De l’orchestre émerge par la suite une ligne mélodique lumineuse puis le solo bouillonnant du saxophone alto décoiffe de nouveau le paysage sonore.

Accompagnée par le piano, le chant puissant et poétique d’Ellinoa évoque La Mémoire du Monde. L’orchestre les rejoint, le violon s’envole dans un solo acrobatique au-dessus de « la ville inféconde » suivi du hautbois qui s’exprime d’abord seul puis avec l’orchestre, faisant entendre des sonorités déchirantes aux accents orientaux. La voix scintillante de la chanteuse reprend le récit et conclut le titre, propulsée en avant par un orchestre vigoureux.

Le répertoire continue avec Lianes dont l’atmosphère sonore s’inscrit dans l’univers de la musique contemporaine. Piano et orchestre restituent un climat mystérieux puis la voix limpide d’Ellinoa revient et charme par son expressivité. Sur Ascenceur émotionnel, Ellinoa parle de la Nature et de la vie qui reprennent leurs droits et fissurent le béton de la ville. L’orchestre traduit les métamorphoses de cette mégapole et avec force, porte la musique de cette plage au paroxysme.

Le début de Parkour est morcelé par les scansions du chant d’Ellinoa et les arrangements subtils et singuliers de l’orchestre. Le développement du solo de trombone ensorcelle tout autant d’ailleurs que les timbres de l’orchestre qui suggèrent la transformation de la Ville à l’aube de son effondrement. L’oreille est immergée dans une dense matière sonore.

Avec Effleurvescence, complet changement de climat. Après la chute… une autre Ville advient ! La voix parlée d’Ellinoa tient en suspension tout au long de la renaissance qu’elle évoque, soutenue par la guitare et la contrebasse puis elle vocalise seule. Survient ensuite Après la pluie sur lequel son chant se joint à l’orchestre somptueux dans un puissant crescendo et sa voix enflammée chante la résurrection de la Nature, soutenue par la puissance orchestrale du Wanderlust Orchestra qui improvise à qui mieux mieux.

Plant Bombing surprend par son climat incantatoire, le chant répétitif et la flûte aux sonorités perçantes. L’orchestre submerge l’oreille autant qu’elle l’étonne par sa force percussive et sa vigueur.

L’album se termine avec La Canopée. Ellinoa parle depuis la canopée alors qu’elle regarde « la nouvelle vie » qui émerge. Les sons graves des vents fusionnent avec les aigus des instruments à cordes. La voix et l’orchestre s’unissent dans un crescendo et leur expression confine à la transe. Symphonique et intense la musique clôt l’album « Ville Totale » et vient alors l’envie de réécouter le projet de bout en bout.

Rendez-vous le 09 novembre 2022 à 20h au Café de la Danse (Paris) pour écouter Ellinoa & Wanderlust Orchestra.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Focus sur Manu Le Prince et « Children of The Night »

Focus sur Manu Le Prince et « Children of The Night »

Hommage à Wayne Shorter

Avec « Children of The Night », Manu Le Prince rend hommage à Wayne Shorter, saxophoniste et compositeur essentiel de l’histoire du jazz. Entourée d’un aréopage de musiciens français, cubains et brésiliens, elle met en parole quelques-uns des grands standards du mythique jazzman dont les qualités de mélodiste font l’unanimité.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, Manu Le Prince se partage entre Paris et Rio. Brésilienne de cœur, la chanteuse, autrice et compositrice aux origines anglo-argentines mêle avec réussite le jazz qui a bercé son enfance à la musique ethnique ou brésilienne.

Après deux albums hommages à Cole Porter et à Johnny Alf, après l’élégant « In a Latin Mood » (Plaza Mayor Company Ltd/Sergent Majot Company Ltd) sorti en 2017 et coréalisé avec Minino Garay, Manu Le Prince revient avec « Children of The Night » (Frémeaux & Associés/Frémeaux & Associes, Socadisc, Believe) sorti le 26 août 2022.

Sur le lumineux « Children of The Night » Manu Le Prince reste fidèle à l’esprit de l’œuvre de Wayne Shorter. Tout en prenant ses distances avec l’écriture originale, elle pose ses paroles sur les instrumentaux. Avec délicatesse et souplesse, elle s’approprie les morceaux qu’elle projette dans ses propres territoires, entre musique brésilienne et jazz.

« Children of The Night »

Focus sur Manu Le Prince et "Children of the Night"Manu Le Prince livre cet opus en hommage au grand saxophoniste et compositeur Wayne Shorter, avec les encouragements du maître qui a lui-même validé ses paroles sur quatre de ses musiques. L’opus retrace plusieurs périodes du parcours musical de Wayne Shorter dont celle avec le chanteur brésilien Milton Nascimento. Le disque porte le nom du titre composé par Wayne Shorter en 1961 pour l’album « Mosaic » des Jazz Messengers d’Art Blakey dont il faisait alors partie.

Manu Le Prince s’est entourée d’une solide équipe au sein de laquelle est perceptible une belle osmose : Irving Acao aux saxophones et arrangements, Leo Montana au piano, Felipe Cabrera à la contrebasse, Lukmil Perez à la batterie et d’autres invités parmi lesquels le saxophoniste Baptiste Herbin, les comparses de Milton Nascimento, le pianiste Kiko Continentino et le percussionniste Robertinho Silva, le percussionniste Minino Garay, le batteur Zaza Desiderio, le bassiste Acelino de Paula et ses fils Julian Le Prince Caetano (piano) et Gael Le Prince Caetano (percussions).

De titre en titre

D’emblée, la voix chaude et sensuelle de la chanteuse installe un climat chargé d’émotion sur Eleanora, le titre d’ouverture. La chanteuse reprend et étire la mélodie de Lady Day écrit par Wayne Shorter en hommage à Billie Holiday et enregistré en 1965 chez Blue Note sur l’album « The Soothsayer ». Au fil de son solo, l’alto lyrique de Baptiste Herbin déroule ensuite des spirales sinueuses puis fait alterner délicats frémissements et accélérations foudroyantes.

Le répertoire se poursuit avec Speak No Evil, une autre composition de Wayne Shorter qui a donné son nom à l’album du saxophoniste sorti en 1966 chez Blue Note. Après avoir exposé le thème, la voix puissante au timbre légèrement voilé cède la parole au ténor musclé d’Irving Acao puis Leo Montana virevolte sur les touches blanches et noires. Break après break, le morceau se déroule sur un tempo aux accents latins. C’est ensuite avec un brin de romantisme que résonne le piano de Julian Le Prince Caetano sur Introduction My Children of The Night. Par la suite, la voix de la chanteuse brille de tous ses éclats sur Children of The Night écrit par Wayne Shorter et enregistré en 1961 sur l’album « Mosaic », alors qu’il jouait avec Art Blakey & The Jazz Messengers. Une fois de plus, l’alto aérien de Baptiste Herbin fait preuve d’une étonnante volubilité et d’une maîtrise inouïe.

Accompagnée du bassiste Acelino de Paula, du pianiste Kiko Continentino et du batteur Zaza Desiderio, Manu Le Prince propose une version magistrale de Tarde, la composition de Milton Nascimento enregistrée en 1974 par Wayne Shorter sur son album « Native Dancer » sorti en 1975. De sa voix grave et voilée, la chanteuse étire le tempo au-dessus des envolées gracieuses du soprano de Baptiste Herbin avant que le piano ne fasse entendre ses interventions inspirées et lumineuses.

Avec Caminho Solar, Manu le Prince transpose en portugais le célèbre Footprints composé par Wayne Shorter. A ses côtés, le saxophone soprano d’Irving Acao s’enflamme et invite l’oreille à le rejoindre dans son univers coloré. Plus loin, Manu Le Prince parvient à restituer le climat sonore unique de Milton Nascimento à travers sa composition Vera Cruz. Sur un tempo bossa un peu rapide qui flirte avec samba et jazz, s’expriment tour à tour, la voix puissante de la chanteuse et le piano de Kiko Continentino qui n’hésite pas à emprunter des chemins escarpés.

Le répertoire se poursuit avec la célèbre composition de Wayne Shorter, Infant Eyes, enregistrée en 1964 sur l’album « Speak No Evil » sorti chez Blue Note en 1966. Avec grâce et conviction, Manu le Prince chante en anglais sur un tempo médium alors que le soprano vagabonde et projette avec bonheur ses volutes ascensionnelles dans l’espace musical. Avec le court Bass Prelude, la basse tellurique de Felipe Cabrera introduit la composition de Manu Le Prince, Hugs and Roses, sur laquelle les musiciens développent une musique intimiste empreinte de romantisme.

C’est ensuite sur un tempo funky et groovy que la chanteuse interprète la fameuse compositon de Wayne Shorter, Beauty & the Best, qu’elle a renommée From Soul To Soul et sur laquelle elle a posé des paroles en anglais. Sur cette version singulière du titre, les envolées du soprano d’Irving Acao sont du meilleur effet et participent pour beaucoup à la musicalité du morceau. L’album se termine avec Blue Cat que la chanteuse interprète avec le pianiste Kiko Continentino, compositeur de ce thème que le duo interprète avec élégance et sobriété.

Rendez-vous le 22 octobre 2022 dans le cadre du Festival Jazz Sur Seine pour retrouver Manu Le Prince sur la scène de l’établissement « Les 2 pianos » (Paris 15ème). Manu Le Prince se produira le 16 décembre 2022 à 21h30 au Sunside (Paris) où elle sera entourée de Irving Acao, Leo Montana, Felipe Cabrera et Lukmil Perez.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

A l’occasion de sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre les Arts de Cluny et accueille Elina Duni & Rob Luft Band. Accompagnée de son orchestre cosmopolite, la chanteuse vient présenter un répertoire multilingue qui mêle chansons traditionnelles albanaises et kosovares, chansons françaises, standards de jazz et compositions personnelles écrites avec le guitariste Rob Luft. Musique envoutante entre évanescence et effervescence.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Adèle Viret 4tet & Les jours rallongent

La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.La quatrième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 investit de nouveau la scène du Théâtre Les Arts. Au programme de la soirée, le quartet d’Adèle Viret puis « Les Jours rallongent ». Les atmosphères contrastées et les propos singuliers proposés par les deux groupes interpellent et ravissent l’auditoire.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Hirsute

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 le public retrouve le chemin du Théâtre les Arts. Au programme, le projet Hirsute proposé par la pianiste et compositrice et cheffe d’orchestre Anne Quillier. Un moment intense et libre. Véritable concentré d’énergie, la musique acoustique à l’écriture ébouriffée génère un univers farouche.

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Obradović-Tixier Duo – « A Piece of Yesterday »

Obradović-Tixier Duo – « A Piece of Yesterday »

Une relique d’hier pour de nouveaux lendemains

Après le silence musical imposé par la pandémie, la batteuse Lada Obradović et le pianiste David Tixier présentent leur quatrième album, « A Piece of Yesterday ». Avec neuf compositions originales, le Obradović-Tixier Duo met un conte en musique pour se souvenir d’hier, pour vivre au temps présent et se projeter afin de construire de nouveaux lendemains.

A travers le titre de l’album « A Piece of Yesterday » éponyme de l’un des titres de l’opus, le Obradović-Tixier Duo met en avant le rôle essentiel du passé pour construire le présent et l’avenir. En neuf titres, le duo narre une histoire et dessine des paysages musicaux cinématographiques où se croisent moments vécus, imaginaires et extraordinaires. Entre énergie et délicatesse, l’univers musical singulier du duo mêle électronique, acoustique, jazz, électro, pop, classique et trip-hop.

Au fil d’un dialogue dynamique et élégant, le Obradović-Tixier Duo propose climats apaisés et ambiances bouillonnantes. Les neuf titres de l’album « A Piece of Yesterday » se parent alternativement d’énergie incisive et de sensibilité contemplative.

Obradović-Tixier Duo

De 2016…

En 2016, la batteuse croate Lada Obradović et le pianiste français David Tixier fondent le Obradović-Tixier Duo.Obradović-Tixier Duo - A Piece of Yesterday

Récompensé de nombreuses fois par des prix nationaux 1er prix « Jazz À Vienne » 2018, 1er prix « Jazz Au Phare » 2018, 1er prix « Colmar Jazz Festival » 2018 et 1er prix « La Défense Jazz Festival » 2019, le talentueux tandem a aussi été primé aux USA en 2018.

Après « Professor Seek & Mister Hyde », un EP 5 titres sorti en 2017, « Forty Breaths », un vinyle 2 titres enregistré en 2018, produit par Cristal Records & « Jazz Au Phare Revelations 2018 » et « The Boiling Stories of A Smoking Kettle (Naim Records/Modulor) produit par RéZZo Focal & Jazz A Vienne, le Obradović-Tixier Duo présente « A Piece of Yesterday ».

… à 2022, « A Piece of Yesterday »

Sorti le 30 septembre 2022, « A Piece of Yesterday » (Cristal/Quaartz/Believe) rend hommage aux souvenirs du passé, les meilleurs comme les pires, qui permettent de construire le présent et de futurs lendemains … une « relique d’hier » pour se projeter dans l’avenir.

Obradović-Tixier Duo - A Piece of YesterdayBel objet, l’album séduit par sa pochette au design soigné et délicat en noir et blanc. Il propose par ailleurs un livret étoffé avec le texte intégral du conte ce qui permet d’appréhender la sérénité ou l’inquiétude des différents moments de l’aventure d’Ehrmo et de saisir les émotions qui s’en dégagent.

Enregistré et mixé par Mathieu Nappez à l’Alhambra Studios, Rochefort (17) et masterisé par Benjamin Joubert, le disque compte cinq compositions originales du pianiste et quatre de la batteuse. Avec cet album, Lada Obradović hommage à sa grand-mère Veronika Bašić décédée des suites du COVID 19.

Polyrythmies complexes, mélodies sensibles, nuances subtiles et trames harmoniques sophistiquées constituent l’essence de la musique du duo. Inventivité et musicalité coexistent. Très expressifs, les deux instrumentistes jouent en parfaite complémentarité. Batterie pulsatile ou caressante et piano lyrique ou délicat font alterner paysages sonores organiques et climats apaisés, turbulences déchaînées et évasions oniriques.

Une Relique d’Hier, le conte d’Ehrmo

Au fil des neuf titres de l’album, se déroule le voyage d’Ehrmo. A quatre mains le duo entame un conte qui narre l’odyssée d’un personnage fictif, Ehrmo

… « il était une fois, une étrange forme d’énergie qui vit le jour sous la forme d’un homme, appelé Ehrmo. Assez rapidement, Ehrmo découvrit sa propre ombre. Elle était toujours devant lui, s’imposant comme une invitation à découvrir quelque chose de nouveau. Un jour, son ombre devint plus forte, et sa forme plus claire. Elle semblait flotter au-dessus de lui. Un passage s’était alors ouvert devant Ehrmo. Il décida de découvrir ce qui se cachait derrière ce portail d’ombres »…

Étrange et sombre, l’introduction de Next Time, You Think of Me avec les claviers et la basse sourde annonce la venue de Ehrmo, ce personnage atterri par une nuit froide sur une route dans un coin perdu au milieu de la campagne. Le piano s’exprime par de longues phrases répétitives et rapides qui restituent l’étonnement et l’inquiètude du héros, ce que renforce encore le jeu percussif de la batterie. Le morceau se termine avec la découverte d’un cerf blessé par une voiture roulant trop vite. Avant de mourir l’animal lui demande de raconter son histoire. Ehrmo se retrouve seul dans le silence et décide de continuer son voyage pour alerter le Monde.

Obradović-Tixier Duo - "A Piece of Yesterday"Alors que règne un rude froid d’hiver, Ehrmo se retrouve enfermé dans une cage dorée et s’endort. Sur A Golden Cage in a Cold Winter, le morceau qui évoque cette situation, le piano décline une mélodie onirique puis la musique du duo gagne en puissance par l’intensité du débit du piano et la fougue de la batterie. Sur Eternal Thoughts, Ehrmo se réveille dans une sorte de navette spatiale conduite par un robot. Le synthétiseur met en valeur l’atmosphère sidérale et la voix du robot qui raconte un extrait de « Richard 3 » de Shakespeare et évoque les menaces climatiques, technologiques et les profits qui pèsent sur l’humanité et l’avenir de la Terre. Le piano s’emballe dans un flot musical supersonique alors que gronde la batterie. Ehrmo perd connaissance.

En introduction de 12:19, la ligne de basse assourdit le climat, la cloche sonne…. le piano joue une mélodie à la fois mélancolique et lumineuse qui se déroule tel un film. Ehrmo qui reprend ses esprits après la chute du vaisseau. Il se retrouve dans la region de Petrinja en Croatie et rencontre un vieux paysan avec qui il converse jusqu’au tremblement de terre. Le répertoire se poursuit alors avec It’s Not About Now. Au piano, la trame musicale de ce titre alterne entre une délicate poésie musicale et le développement d’un solo gorgé d’un swing qu’accentuent des accords percussifs. La batterie bouillonnante se saisit de l’espace musical et s’exprime avec inspiration. Ehrmo admire la force d’esprit du vieil homme qui garde le sourire malgré la perte de sa maison après le tremblement de terre.

Obradović-Tixier Duo - "A Piece of Yesterday"Sur Here Comes Nothing, le glockenspiel entame une petite ritournelle sur laquelle le piano dessine une mélodie bucolique qui pare la musique de douces inflexions aux accents orientaux. Les battements de cymbale transportent l’oreille dans les airs. Le climat sonore se fait évanescent. Ehrmo et le vieil homme conversent devant le désastre causé par le tremblement de terre. Le vieillard lui rappelle que dire « tout ira bien » et positiver devant les difficultés de la vie équivaut à refuser la réalité et les défis à relever. Ehrmo chemine et se retrouve dans une décharge en Bosnie où les chiens sont chassés ou maltraités. Il rompt la chaîne de la chienne Espoir, la délivre et la ramène en France à une famille qui prendra soin d’elle. Tout au long du titre Unchained Hope, la musique du duo résonne avec étrangeté.

Après le tempo enlevé du début de As If It Weren’t Enough, le piano tisse une douce ligne mélodique sur laquelle s’exprime la voix de Lada. Après un solo enflammé du piano, la batterie s’engage dans une improvisation polytyhmique impétueuse. De retour en Croatie, Ehrmo constate qu’un autre tremblement de terre sévit sur le pays. En lisant un journal trouvé par terre, il réalise qu’il se trouve devant la maternité de Zagreb en 2020 et que ce tremblement de terre est le premier à toucher la Croatie après un siècle de non-activité sismique. Tout le monde porte des masques… il comprend qu’il a voyagé dans le passé.

L’album se termine avec A Piece of Yesterday. Sur un fond d’orage où gronde le tonnerre, kalimba et piano installent d’abord un décor musical d’emblée pessimiste et empreint de désolation. Alors qu’avec vigueur le piano lyrique et insolent devise avec la flamboyante la batterie, l’espoir refait peu à peu surface. Ehrmo remet la pierre conservée avec lui depuis le début de son périple à une femme qui pleure après que les « militaires sauveteurs » lui aient pris son bébé. En s’éloignant, Ehrmo « réalise que plus aucune ombre ne l’entoure… Son voyage est terminé. Et tout en marchant, ses pas deviennent de plus en plus légers et les énergies qui composaient son enveloppe se séparent et se dispersent vers le ciel. »

Pour écouter le Obradović-Tixier Duo, rendez-vous le 01 octobre à 19h30 au Duc des Lombards à Paris, le 11 octobre 2022 à 19h30 à La Rochelle Jazz Festival et le 03 décembre 2022 dans la Cour Du Chateau de la Bastide D’eymet à Eymet (24).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Elina Duni & Rob Luft Band

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Laurent Coulondre propulse « Meva Festa »

Laurent Coulondre propulse « Meva Festa »

Evasion, exotisme et jazz font bon ménage

Avec « Meva Festa », Laurent Coulondre livre un album explosif. Au fil des pistes, le pianiste communique sa vision de la musique, de la vie et du partage. Chaque titre constitue une promesse d’évasion. L’album respire la joie de vivre et communique l’envie d’exulter. Placé sous le signe du soleil et de l’exotisme, « Meva Festa » porte bien son nom, un mélange de catalan et de brésilien qui se traduit par « Ma Fête »…. tout un programme !

Après la présentation de Meva Festa, premier extrait du nouvel album au titre éponyme de Laurent Coulondre, il a fallu patienter jusqu’au 23 septembre 2022 pour s’immerger dans la musique du nouveau projet du pianiste, l’album « Meva Festa ». Sur cet opus, entouré de ses amis et musiciens préférés, le pianiste propose un jazz latin, festif et chaleureux qui rend hommage à ses origines espagnoles et à l’Amérique du sud qu’il affectionne tant.

Une carrière jalonnée de récompense

Depuis le début de sa carrière, Laurent Coulondre ne dort pas sur ses lauriers et glane de nombreux titres et récompenses prestigieux.

En effet, après avoir été vainqueur avec son trio au Concours National de Jazz à la Défense 2015 et nommé la même année Talent Jazz Adami puis élu Génération Spedidam (2014-2017), il est lauréat Jazz et Musique Classique de la Fondation Lagardère en 2016 puis est récompensé du titre de « Révélation de l’Année » aux Victoires du Jazz 2017. Son album « Michel on My Mind » reçoit le « Prix du disque français 2019 » décerné par l’Académie du Jazz. Pour finir, en 2020, Laurent Coulondre est élu « Musicien français de l’année 2019 » par Jazz Magazine et reçoit une Victoire du Jazz dans la catégorie « Artiste instrumental ».

Outre ses activités de scène, Laurent Coulondre enseigne aussi avec passion le piano et le jazz depuis 2017 à l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté (formation supérieure pour les musiques actuelles) et au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL) après être intervenu à l’Université de Toulouse le Miraïl en Licence de Musicologie et avoir été directeur et responsable pédagogique du Centre de Formation Professionnelle de Musique de Toulouse.

« Meva Festa »

Laurent Coulondre propulse Meva FestaNé de la rencontre avec le percussionniste brésilien Adriano Tenorio, l’album « Meva Festa » réunit autour du pianiste dix musiciens issus de générations diverses parmi lesquels l’iconique batteur André Ceccarelli (75 ans), le tout jeune tromboniste Robinson Khoury (25 ans) et aussi le percussionniste Adriano Dos Santos Tenorio, le bassiste Jérémy Bruyère, les trompettistes Alexis Bourguignon et Nicolas Folmer, le saxophoniste (alto et baryton) Lucas Saint Cricq, le saxophoniste ténor et flutiste Stéphane Guillaume et la chanteuse Laura Dausse.

La brillante section de cuivre se joint à la solide section rythmique pour soutenir les envolées lyriques des solistes. Il en résulte un groove de chaque instant qui donne une furieuse envie de danser.

« Meva Festa » restitue des ambiances festives et chaleureuses aux sonorités latino-américaines épicées de couleurs musicales cuivrées. Un album solaire où musique et plaisir entrent en résonance à chaque instant.

Au fil des titres

Dès la première plage, Meva Festa, qui donne son nom à l’album, on est immergé dans un mélange de rumba catalane et de samba brésilienne. La fulgurance mélodique du piano se joint à la rutilance des cuivres pour donner le ton de l’album, celui de la FÊTE. Dès l’introduction du second thème El Jonito, les arrangements colorés et somptueux abreuvent l’oreille d’un groove funky. Les riffs mettent en avant les percussions alors que les échanges entre les solistes brillent par leur précision et explosent d’une fougue inouïe.

C’est avec une allégresse contagieuse que l’ensemble des musiciens expose le thème d’Agua Bon puis le saxophone alto furieux et les cuivres rugissants émergent des rythmiques éclatantes. Dans la première partie de Memoria, la mélodie est placée en orbite sur un tempo de jazz latin et l’on se laisse ensorceler par le jeu lumineux de la flûte. Sur la deuxième partie du morceau, le piano s’emballe et déclenche un véritable feu d’artifice sur un rythme effréné de batucada.

Après la mélodie onirique de Isla Perdida que déroule le piano avec lyrisme, la voix angélique de Laura Dausse prend le relai. Sur un écrin de percussions, le piano entonne ensuite la mélodie latine de Piment Doux. Un parfum d’exotisme s’installe alors que la section de cuivre rejoint la rythmique avec panache. Après un court et efficace solo de contrebasse, le trombone rugit et développe une improvisation décoiffante qui boucle le titre. Accompagné par le piano volubile et stimulé par la cuica, les onomatopées inspirées de la chanteuse et les délires enchanteurs de la flûte illuminent la samba Bahia.

Une conversation entre la contrebasse véhémente et les accords hispanisants du piano ouvre Gato Furioso. Au-dessus des percussions volubiles, Laurent Coulondre déroule ensuite la mélodie d’une rumba catalane entrecoupée des fulgurances lumineuses du piano. Un sommet de l’album.

Sans délai, les musiciens enchaînent avec Laura dont la version scintille des traits virtuoses du piano exubérant. En bonus, Laurent Coulondre termine l’album avec une deuxième version de Meva Festa. Après un début très percussif évoquant le maracatu brésilien, le piano s’exprime solo ajoutant à l’album une dimension lyrique somptueuse.

Pour écouter live Laurent Coulondre et son projet « Meva Festa », rendez-vous à Paris le 12 octobre 2022 au New Morning.

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