L’accordéoniste Christophe Lampidecchia présente son nouvel album « French Colors » inspiré de différentes cultures musicales. Entouré de ses amis, il offre un véritable tour du monde émotionnel, explore de nouvelles sonorités et fait vibrer son instrument de ses mélodies chantantes. Il invite à le suivre dans un voyage aux riches couleurs où se côtoient musette, jazz, et bien d’autres influences. Neuf titres qui vibrent d’un groove coloré et joyeux.
Tamara Lukasheva Quartet présente « Homebridge »
Fantaisie coloriste pour voix agile et inventive
Proposé par le quartet de la chanteuse Tamara Lukasheva, l’album « Homebridge » constitue une des meilleures surprises de ce début 2019. Onze pistes sidérantes de maîtrise, de vivacité, d’expressivité et d’invention. La voix agile et le trio complice n’ont cesse de renouveler leur propos. Impossible de résister à cette fantaisie coloriste et ludique !
Considérée comme l’une des voix émergentes du jazz allemand de sa génération, Tamara Lukasheva signe en quartet l’album « Homebridge » (Traumton Records) sorti le 25 janvier 2019. Le propos vivifiant de l’opus étonne et ravit. Tout entier au service de l’écriture et de la voix, le trio complice développe avec la chanteuse un jeu interactif et dynamique.
Le jazz européen va devoir compter avec la voix exceptionnelle de Tamara Lukasheva !
Tamara Lukasheva

Tamara Lukasheva©Taisija Chernishova
Née en 1988 dans une famille de musiciens professionnels (mère pianiste classique et père saxophoniste de jazz), Tamara Lukasheva a commencé sa carrière en Ukraine à l’âge de 16 ans. A l’origine pianiste de formation classique puis chanteuse de jazz, elle a travaillé sa technique vocale pendant plus de quinze ans avec de nombreux artistes.
Avant de quitter Odessa pour rejoindre Cologne en 2010, elle a déjà connu le succès sur les scènes de sa patrie natale.
De 2010 à 2018…
Dès son arrivée à Cologne, Tamara Lukasheva a commencé à jouer en quartet avec Sebastian Scobel (piano), Jakob Kühnemann (contrebasse) et Dominik Mahnig (batterie). Dans le même temps elle développe son talent de compositrice via une écriture complexe qui lui permet de développer son tempérament vocal fougueux.
Récompensé du Young German Jazz Prize Osnabrück en 2014 le quartet sort en 2016 « Patchwork Of Time » (Next Generation/Double Moon Records), un premier album remarqué. Sa musique singulière laisse percevoir de nombreuses influences parmi lesquelles celles des musiques de l’Europe de l’Est mais aussi du folk, du classique, sans oublier le jazz. Ancré dans son histoire personnelle, le chant vivace de la chanteuse n’en est pas moins plein de nuances et de subtilités. Il se caractérise par une expressivité hors pair et une improvisation particulièrement dynamique.
Depuis son arrivée à Cologne, outre le quartet, Tamara Lukasheva engage d’autres collaborations. Elle participe aux ensembles East Drive et Eurasians Unity et joint son chant expressif au WDR Big Band. On note son duo avec le trompettiste Matthias Schriefl déjà remarqué chez ACT et d’autre part le duo Lit avec le batteur Dominik Mahnig avec lequel elle a sorti en 2018 l’album ”Das ist Deine Zeit…und die läuft” (Fuhrwerk) où voix et batterie conversent sans limites.
Le 25 janvier 2019 sort « Homebridge »
Pour Tamara Lukasheva, le titre de ce nouvel album, « Homebridge » ne fait pas allusion à la nostalgie. En effet la chanteuse vit entre ses deux cultures et retourne régulièrement dans le pays de ses origines rendre visite à sa famille et donner des concerts. Elle considère le terme Homebridge comme un pont entre l’endroit où l’on est et l’endroit d’où l’on vient et ainsi, pour elle, la maison ne se situe pas au début ou à la fin du pont mais c’est le pont lui-même qui incarne la maison.
Sur « Homebridge » (Traumton Records) la chanteuse Tamara Lukasheva revient en quartet avec les mêmes musiciens, Sebastian Scobel, Jakob Kühnemann et Dominik Mahnig (batterie).
On est frappé d’emblée par l’aspect ludique et les couleurs musicales sans cesse renouvelées de l’album. Tout au long des onze plages de l’opus on perçoit aussi la grande complicité qui relie les quatre membres de ce groupe inchangé depuis 2010. Grâce à cette connexion étroite, la chanteuse a toute latitude pour libérer son expression.
La voix dynamique de Tamara Lukasheva brille autant par sa puissance que par sa précision et sa justesse. De l’exubérance débridée au murmure délicat, le chant se déploie avec souplesse et maîtrise les nombreuses nuances de son expression. C’est bien là de prouesse vocale dont il s’agit mais au-delà de la virtuosité, Tamara Lukasheva possède cette capacité à émouvoir sans laquelle l’art n’existerait pas.
Homebridge »… de plage en plage
Entre haute voltige et poésie recueillie, l’album propose un répertoire de onze titres aux ambiances musicales variées.
Cinq titres signés Tamara Lukasheva

Tamara Lukasheva©Taisija Chernishova
L’album ouvre avec le très contrasté Night and the Moon. Les énergiques turbulences vocales rebondissent au-dessus de la dynamique section rythmique.
La voix mélancolique et les accords étranges du piano entament ensuite la mélodie de Homebridge, la superbe ballade qui donne son nom à l’album. Le chant chargé de spleen et un solo singulier du piano instaurent un climat évanescent auquel contribue une rythmique d’une légèreté peu commune.
Odna Doma s’étire entre des influences venues de l’Europe de l’Est et d’autres qui balancent entre jazz et rumba. Empreint de délicatesse le chant alterne entre un murmure qui confine au souffle et des aigus précis et déliés. Après un solo ciselé du piano lyrique, la contrebasse lumineuse et inspirée improvise portée par le tempo tout en souplesse de la batterie.
Sur Awake au phrasé entraînant, la voix mène la danse. Les prouesses vocales gagnent en intensité et stimulent les instrumentistes qui échangent en totale interaction. La voix se lâche ensuite sans filet avec un scat trapéziste éblouissant.
Libérée de la pesanteur des portées, Tamara Lukasheva s’envole sur Vogel Fly qui porte vraiment bien son nom. Après un court chorus du piano groovy, la voix enchaîne et fait exploser un scat effervescent et vitaminé.
Trois poésies de Asja Klimanova mises en musique par Tamara Lukasheva
Dès les premières notes de Alte Häuser, la voix acrobatique et radieuse chante le thème avec insolence. Sur un rythme entraînant, voix et piano échangent puis contrebasse et batterie croisent les notes avant que la voix fluide ne reprenne le thème.
Pris sur un tempo syncopé, Where are you going, Yanichku, permet à la voix de se faire incisive et mordante alors que le piano développe un chorus profond. Comme sur un tremplin, les scats agiles rebondissent sur le tapis rythmique.
La ballade Ich werde aufhören, zu verschwinden se distingue par un climat raffiné où la voix recueillie rejoint le piano délicat et chante avec une sensibilité extrême avant le solo ténébreux de la contrebasse qui termine le morceau à l’archet.
Arrangements de Tamara Lukasheva
Piano et voix suffisent à donner sa force à la ballade The moon is clear, une composition de Yuriy Kuznetcov sur des paroles de Aleksandra Ignatenko. La voix céleste au timbre clair de la chanteuse élève une poétique louange à la lune. L’émotion affleure sous les aigus précis et maîtrisés.
L’atmosphère change sur In as moll, un premier traditionnel ukrainien aux contrastes étonnants. Sans paroles, la voix libère son chant qui se fait intense avant de s’apaiser. L’émotion affleure sous chaque note. Sept minutes d’émotion soutenue qui font frissonner.
L’album se termine avec Marisija, un autre traditionnel ukrainien arrangé par la chanteuse. Elle débute la mélodie au mélodica puis son chant se teinte d’accents folkloriques avant d’exploser en un scat funambule qui déclenche une improvisation explosive suivie d’un solo foudroyant du pianiste.
« Homebridge » hypnotise et enchante par le large éventail des musiques proposées, par l’expressivité dynamique et nuancée de la voix flexible et par la complicité du quartet. On reste saisi par la diversité des écritures et la qualité de l’interprétation. Ça explose d’idées tout au long des soixante minutes de cet album intense et inventif qui captive de bout en bout.
« French Colors » de Christophe Lampidecchia
Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées
Le Festival Jazz à Vienne lève le voile sur trois nouvelles soirées 2022 au Théâtre Antique. Le 29 juin 2022 avec MC Solaar accompagné d’un big band jazz et le pianiste Alfa Mist. Le 02 juillet 2022, Bachar Mar-Khalifé et son père Marcel Khalifé rendent hommage au poète Mahmoud Darwich et Dhafer Youssef présente son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko et Eivind Aarset. Le 06 juillet 2022, Marc Rebillet et Louis Cole avec cinq de ses compagnons de musique. Nouvelles dates, nouvelles promesses de réjouissances musicales.
Youn Sun Nah signe « Waking World »
Pour « Waking World », son onzième album, la chanteuse Youn Sun Nah propose un répertoire inédit. Onze titres aux climats fort différents dont elle signe paroles, musiques et arrangements. Sa voix de soprano invite à plonger dans son intimité. Un autoportrait introspectif où la noirceur des mots contraste avec la luminosité de la musique.
Daniele di Bonaventura
Les RV de février 2019 de l’Opera Underground proposent de découvrir des musiques iconoclastes. Du rai cosmique, du rock polymorphe et deux soirées présentées en collaboration par Le Marché Gare et l’Opera Underground.
En 2018, Jim Yamouridis revient seul aux commandes de « The Other Side » (Microcultures/Differ-ant) sorti le 28 septembre 2018. Pour cet album il a trouvé son inspiration à la source de ses origines grecques, dans le rebetiko grec qui lui est cher.
Dans le même temps il était orchestrateur au sein de la compagnie Philips qui le charge de réaliser un disque d’ambiance aux USA. C’est ainsi qu’en 1954 il enregistre seize titres consacrés à Paris avec un grand orchestre sur un album intitulé « I Love Paris » dont la pochette avec sa photo plutôt caricaturale, ne reflète en rien la fluidité et la musicalité de la musique proposée sur les seize morceaux parmi lesquels I Love Paris, Les Feuilles Mortes, April in Paris, Paris Canaille, A Paris, La vie en Rose, Sous les Ponts de Paris.
et enregistré en trois séances à New-York avec quelques-unes des plus grandes sommités du jazz de l’époque. Michel Legrand a arrangé l’ensemble des compositions et dirigé l’orchestre.


un des orchestres les plus en vue et novateur de l’île où officient trois percussionnistes érudits des rythmes sacrés et créateurs de la néo-rumba, Adonis Panter Calderon, Barbaro Crespo Richard et Ramon Tamayo Martinez.
Rien de pouvait mieux convenir à la musique non formatée de ¿Que Vola? que le label indépendant No Format! qui réfute les musiques standardisées et soutient les musiciens opposés au prêt à écouter.