Affiche Jazz à Vienne 2024 & Premiers Noms

Affiche Jazz à Vienne 2024 & Premiers Noms

43ème édition du 27 juin au 12 juillet 2024

Pour sa 43ème édition, le Festival « Jazz à Vienne » continue le partenariat initié en 2018 avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Dans ce cadre, les deux festivals s’associent cette année encore et c’est le dessinateur Alexandre Clérisse qui est chargé du visuel de l’affiche du Festival Jazz à Vienne 2024. Rendez-vous du 27 juin au 12 juillet 2024 pour une prometteuse édition de « Jazz à Vienne »… sans oublier la Special Night du 16 juillet 2024 !

Après avoir dévoilé le visuel de Jazz à Vienne 2024, le festival a annoncé les premiers noms de six soirées de la programmation de sa 43ème édition… Ibrahim Maalouf présente « T.O.M.A » & Friends et Louis Matute Large Ensemble, Caravan Palace et David Krakauer - Mazel Tov Cocktail Party, Asaf Avidan Solo et Lizz Wright, Rhoda Scott - Ladies & Gentlemen et Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra, Mulatu Astatke, Yuri Buenaventura, Kutu, La Delio Valdez, Lefto Early Bird et Verb, Vulfpeck et Léon Phal.

Après Brüno, Jacques de Loustal, Juanjo Guarnido, Audrey Spiry, et Pénélope Bagieu, c’est au tour d’Alexandre Clérisse de se prêter au jeu et de proposer le visuel de l’affiche Jazz à Vienne 2024.

Visuel 2023 de Jazz à Vienne

Auteur et dessinateur, Alexandre Clérisse est connu pour ses diverses collaborations dans la presse, le graphisme et l’édition, mais également pour avoir participé à de nombreuses expositions collectives et pour avoir contribué à la création des décors du film de Wes Anderson The French Dispatch. Il réalise avec Thierry Smolderen (au scénario) une pluralité de projets qui obtiennent de nombreux prix et traductions (Souvenirs de l’empire de l’atome, L’Été Diabolik et Une année sans Cthulhu). En 2020, la traduction américaine de son album L’Été Diabolik est doublement nominée aux Eisner Awards de San Diego.

« Pour moi qui dessine avec du jazz dans les oreilles depuis toujours, ce fut un immense honneur d’imaginer le visuel de l’édition 2024. J’ai commencé par poser une gamme de quatre couleurs, qui, lorsqu’elles se superposent en transparence, en font huit. Puis j’ai joué avec des formes simples (ronds, triangles, carrés…) pour modéliser le trio de personnages. Un groupe c’était important, car pour moi le jazz c’est aussi la coopération entre les musiciens. Ayant joué du saxophone il y a longtemps, j’ai voulu retrouver cette harmonie unique que l’on ressent au sein d’une section de cuivres, comment les sonorités s’entremêlent et vibrent à l’unisson, chacun apportant sa nuance et faisant partie d’un tout. » Alexande Clérisse

Six soirées de concerts annoncés

Bonne nouvelle pour les aficionados du jazz, les organisateurs de Jazz à Vienne ont révélé la programmation de six soirées de l’édition 2024 du festival.

27 juin 2024 - Soirée d’ouverture

Dès 20h30, la première partie de soirée est assurée par Louis Matute Large Ensemble, une formation où les cuivres se mêlent au oud, la trompette au piano et où la guitare du leader est le seul instrument électrique du groupe.

Ibrahim Maalouf présente ensuite « T.O.M.A » & Friends ». L’occasion pour le trompettiste de se produire avec son nouveau projet, « T.O.M.A », comme « Trumpets Of Michel-Ange »… « T.O.M.A », le nom d’une trompette créée pour lui sur mesure, « T.O.M.A », un album métissé, mélange d’influences où le jazz se mêle aux musiques classique, pop, orientale ou urbaine, « T.O.M.A », une grande fête pour une soirée d’ouverture qui réunit une variété de générations et d’expériences avec à ses côtés François Delporte (guitare électrique), Mohamed Derouich (guitare acoustique), Mihaï Pirvan (saxophone), Yacha Berdah (trompette), Manel Girard (trompette), Yvan Djaouti (trompette), Nizar Ali (trompette) et Julian Tekeyan (batterie).

05 juillet 2024

A 20h30, pour sa première prestation sur la scène du Théâtre Antique, le grand clarinettiste klezmer David Krakauer invite le public à une « Mazel Tov Cocktail Party » qui s’annonce plus que festive. Le leader annonce en effet une « explosion de bonnes vibrations ». Une aventure musicale présentée sous le signe de la joie et de la paix.

La deuxième partie de soirée est confiée au groupe Caravan Palace qui s’apprête à publier un nouvel opus. L’occasion de (re)découvrir l’electro vintage d’un sextet qui promet de faire du Théâtre Antique le plus grand dancefloor de France.

08 juillet 2024

A 20h30, la scène du Théâtre Antique accueille l’auteur, compositeur et chanteur israélien Asaf Avidan qui se produit solo.

En seconde partie de soirée, place à la chanteuse Lizz Wright. Son nouvel album, « Shadow » se profile comme l’une des grandes sorties de 2024 et il y a fort à parier que le concert permettra de le découvrir. Un concert entre gospel et blues, entre sacré et profane, par une grande voix qui participe à la magie des Grandes Musiques Noires dont Lizz Wright porte en elle l’héritage.

11 juillet 2024 - Soirée Rhythm & Blues

A 20h30, ouverture de la soirée avec le projet Ladies & Gentlemen de Rhoda Scott. L’organiste et chanteuse convie quelques « gentlemen chanteurs » à retrouver les musiciennes de son orchestre. Ainsi Lisa Cat-Berro (saxophone alto), Géraldine Laurent (saxophone alto), Sophie Alour (saxophone ténor), Jeanne Michard (saxophone ténor), Céline Bonacina (saxophone baryton), Airelle Besson (trompette) et Anne Paceo (batterie)
Julie Saury (batterie) sont rejointes par David Linx, Hugh Coltman et Emmanuel Pi Djob.

La soirée continue avec le rhythm & blues… mais aussi le jazz et la soul music de Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra avec Gilson Lavis et les vocalistes Ruby Turner, Louise Marshall & Sumudu Jayatilaka.

12 juillet 2024 - All Night

La soirée commence avec Verb, le trio lauréat du tremplin ReZZo 2023 formé de Noam Duboille (piano), Charles Thuillier (contrebasse) et Garcia Etoa Ottou (batterie) et se poursuit avec le père de l’éthio-jazz, Mulatu Astatke à la tête de son groupe. A coup sûr, le public va tomber sous le charme de ses mélodies et de son groove irrésistible.

Le spectacle se poursuit avec le chanteur Yuri Buenaventura qui revient en France après des années d’absence entouré des cuivres et des percussionnistes de son orchestre. Salsa et énergie au programme !

Place ensuite à Théo Ceccaldi (violon) et Kutu, le groupe qu’il a formé avec la chanteuse Hewan Gebrewold, Akemi Fujimori-Poivre (claviers) Valentin Ceccaldi (basse) et Cyril Atef (batterie). Leur univers sonore croise jazz et musique traditionnelle éthiopienne, emprunte à la trance music et à de multiples autres formes d’electro. Pas question là encore de rester assis !

Avec La Delio Valdez et la cumbia, la dynamique musicale continue. Fête musicale garantie sur la scène du Théâtre Antique avec ce collectif de musiciens, né à Buenos Aires, qui revisite le répertoire populaire de l’Argentine.

La All Night se termine avec Lefto Early Bird et son nouveau projet où les samples du DJ croisent l’Ethio jazz.

16 juillet 2024 - Special Night

Deux groupes au programme de cette « Special Night ».

D’une part le quintet du saxophoniste Léon Phal dont la musique énergique et élégante mêle de multiples influences, du bop à la soul, en passant par l’afrobeat et d’autre part Vulfpeck dont la musique conjugue la force de la soul, du rock, de la pop et du funk.

Après avoir calé ces six premières dates sur l’agenda 2024, rendez-vous le 14 mars 2024, pour découvrir l’exhaustivité de la programmation de la 43ème édition du festival « Jazz à Vienne ». En attendant… on n’hésite pas… on écoute du jazz… à fond !

Monty Alexander présente « D-Day »

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Swing virtuose et éloquence sensible Le 06 juin 2024, le débarquement de Normandie et Monty Alexander célèbreront leurs 80 ans. Le pianiste dont le prénom Montgomery, est un hommage au fameux général libérateur, présente son nouvel album « D-Day ». Il propose un...

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

​Festival international de la Métropole de Lyon, Les Nuits de Fourvière 2024 font dialoguer musique, cirque, danse et théâtre. En invitant des têtes d’affiche mais aussi la nouvelle génération, le festival s’engage pour que la création rencontre tous les publics du 30 mai au 25 juillet 2024. Deux mois de fête pour toutes et tous !

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Bonne nouvelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes que l’ouverture à Saint-Romain-en-Gal d’un nouveau club de jazz … le « »Quartier Latin, Jazz Club du Rhône », inauguré le lundi 04 février 2024 lors d’un hommage à Mario Stanchev. Porté par l’association « Jazz Club du Rhône » présidée par Jean-Paul Boutellier – Fondateur du Festival Jazz à Vienne, le projet est soutenu par le département du Rhône.

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Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

« Sodade »… entre mélancolie et joie

Après sept années d’immersion sur l’île de São Vicente, au Cap-Vert, en Afrique de l’Ouest, la chanteuse et compositrice Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues » sur le nouveau label de musique du monde Folkalist Records.

En douze chansons Kavita Shah rend un superbe hommage à la chanteuse capverdienne Cesária Évora. « Cape Verdean Blues »… une véritable lettre d’amour à la musique du Cap Vert et à la « Reine de la Morna ».visuel de l'album Cape Verdean Blues de Kavita Shah

Première société créole au monde, le Cap-Vert se trouve à la croisée du Brésil, de l’Afrique, du Portugal et des Caraïbes. Issue des mélanges culturels liés aux migrations de ses populations, sa musique est le reflet de ce métissage.

Citoyenne du monde, Kavita Shah est elle-même une fille de la diaspora. C’est à l’âge de 20 ans qu’elle a entendu la voix de Cesária Évora pour la première fois, lorsqu’elle était étudiante à l’université. Touchée par sa musique, elle la voit plusieurs mois plus tard dans un festival au Brésil, non loin de Salvador da Bahia tandis qu’elle faisait des recherches sur la musique afro-brésilienne.

C’est seulement en 2016 que Kavita Shah se rend au au Cap-Vert en 2016, après la mort de Cesária Evora. Elle se lie alors d’amitié avec Bau, le directeur musical et guitariste de Cesária Evora. Entre eux s’installe une complicité musicale qui les a conduits à se produire ensemble sur scène. En 2018, après l’obtention d’une bourse de la Jerome Foundation, Kavita Shah est retournée au Cap-Vert pour effectuer des recherches sur la musique, la culture et la langue du pays.

« J’ai passé des heures à chanter et à discuter avec tous les gens que je croisais - des musiciens dans les bars locaux, aux artistes les plus célèbres du pays, en passant par des personnes que je rencontrais dans la rue, jusqu’aux aux membres de la famille de Cesária. … Personne ne peut imiter Cesária ; sa voix était unique et liée à sa propre expérience. Mais je me suis sentie inspirée par son parcours et bien accueillie par ceux que je j’ai rencontrés en chemin, au point de comprendre cette musique en profondeur et de trouver ma propre voix. »

Ses projets

Après son premier album « Visions » (2014) co-produit par Lionel Loueke, « Folk Songs Of Naboréa » (2017), présenté au Park Avenue Armory, la musicienne a enregistré « Interplay » (2018) en duo avec François Moutin. L’album a été nommé aux Victoires de la Musique en France, dans la catégorie « Album Jazz de l’année ». Elle a aussi participé au chant sur l’opus de Miho Hazama « Dancer In Nowhere » (2020) qui a été nominé pour le Grammy du meilleur album dans la catégorie « Grand Ensemble de Jazz ».

Kavita Shah se produit régulièrement dans les plus grandes salles de concert, les festivals et les clubs des scènes internationales.

Sur l’album « Cape Verdean Blues » (Folkalist Records/Inouie Distribution) sorti le 10 novembre 2023, elle s’est associée aux membres de longue date du groupe de Césaria Évora, dont le maître guitariste acoustique et multi-instrumentiste virtuose Rufino Almeida, plus connu sous le nom de Bau, maître des mornas et des coladeiras qui a été directeur musical de feu Cesária Évora. L’album advient après sept années d’immersion de la chanteuse sur l’île de São Vicente, au Cap-Vert.

« Dans ce paradis au milieu de l’océan Atlantique, j’ai trouvé un sentiment de « chez moi » que je n’avais pas connu dans ma vie… Avec le recul, j’ai l’impression que la voix de Cesária m’a suggéré d’emprunter un chemin à la recherche de la « sodade », un chemin qui me mènerait où je me trouve près de deux décennies plus tard. »

« Cape Verdean Blues » émerge de sessions de studios prévues à l’origine pour élaborer le répertoire. Outre Bau, d’autres membres de l’entourage de Cesária Evora figurent parmi les musiciens, comme le percussionniste Miroca Paris et la chanteuse Fantcha. Enregistré du 29 au 31 juillet 2018 par Jorje Nunes au Studio Mindelo à Mindelo (Cap-Vert), du 15 au 17 octobre 2018 par Pedro Serraninho aux Studios Atlantico Blue Studios de Lisbonne (Portugal), par Jorje Nunes et les 05 septembre 2019 à Mindelo et les 25 août 2019, 28 septembre 2021 et 20 septembre 2022 par Jeremy Loucas au Studio Sear sound de New-York où l’album a été mixé et mastérisé.

Accompagnée de Bau (guitares cavaquinho, ukelele), de Miroca Paris (percussions et percussions vocales), de Fantcha (voix), de Maalem Hassan Benjaafar (guembri, qraqeb, voix), de Zé Paris (basse), Alune Wade (basse), Fernando Saci(percussions) et Rogerio Boccato (percussions), Kavita Shah propose un répertoire de 12 titres.

Au fil des titres

Les sonorités percussives et les riffs de guitare du titre d’ouverture Angola, font vibrer l’oreille et l’on est tenté de danser au rythme de la coladeira. Sur Joia, la douceur des voix et des accords de guitares associée aux percussions délicates rendent hommage aux femmes du Cap-Vert et l’on imagine sans peine les paysages verdoyants et les eaux cristallines de l’île.

On prend un plaisir infini à écouter Flor di nha esperança, un traditionnel en créole capverdien, Um abraço Di Morabeza, une morna composée par Kavita Shah avec des paroles écrites pour elle par Morgadinho, Flor de lis du chanteur, guitariste et compositeur brésilien Djavan, Um Porta Aberte et Situações Triangulares du compositeur classique capverdien Vasco Martins avec qui la chanteuse s’est liée d’amitié.

Telle une bossa nova capverdienne, le poétique Amor di mundo de Teofilo Chantre invite à rêver alors qu’une lumineuse tendresse imprègne la composition de Morgadinho, Cize, que Cesária Évora avait adopté comme surnom.

C’est en gujarati que la chanteuse interprète Chaki Ben, une chanson folklorique indienne (langue maternelle de Kavita Shah) qu’elle chantait avec ses parents quand elle était bébé. Sur l’album, le titre est cadencé au rythme capverdien de la cola sanjon et met en avant le maître gnawa marocain Maalem Hassan Benjaafar au guembri et aux qraqeb.

Kavita Shah revisite Sodade, la chanson la plus célèbre de de Cesária Evora, et du Cap-Vert. Elle rend un véritable hommage à la version d’origine avec de superbes arrangements de guitare. Le morceau met en évidence la maturité, les nuances et la souplesse de la voix que la chanteuse maîtrise à la perfection, évoluant entre douceur et impétuosité. Une interprétation très personnelle et inspirée de ce grand classique qu’elle avait déjà enregistré sur son premier album « Visions ».

L’album se referme avec une version très courte de Cape Verdean Blues. La chanteuse propose un arrangement voix-percussions très épuré de ce titre du compositeur et pianiste Horace Silver dont le père était natif du Cap-Vert.

Porté avec le talent sensible de la voix de Kavita Shah dont le prénom signifie poésie, « Cape Verdean Blues » navigue entre mélancolie et joie. Son écoute fait naître à la fois l’envie de danser et celle de rêver.

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Promenade dans « Le Jardin des Rêves » du quintet Oni Giri

Promenade dans « Le Jardin des Rêves » du quintet Oni Giri

Invitation dans un univers où riment mélodie et poésie

​Avec « Le Jardin des Rêves », deuxième album du quintet Oni Giri, le pianiste Rémi Denis signe un répertoire inspiré et exigeant. Il invite à le suivre dans son monde singulier où l’excellence musicale rencontre l’exigence poétique. Un jazz contemporain où subtilité et énergie cheminent en bonne entente, un univers musical où mélodie rime avec poésie.

En 2019, Oni Giri réunit autour du pianiste Rémi Denis le contrebassiste Damien Boutonnet, le batteur David Carniel, le saxophoniste franco-japonais Sai Nagoya, tous issus de la classe de jazz du Conservatoire de Marseille. Après « Vertige » un premier album enregistré en studio chez Lionel Dandine, en juin 2021, avec le trompettiste Cleveland Donald, le groupe est rejoint à l’automne 2022 par le trompettiste Christophe Leloil intéressé par la proposition artistique originale. Le nouveau quintet ainsi constitué propose un univers ancré dans le paysage du jazz contemporain.

Le 13 octobre 2023, Oni Giri revient avec « Le Jardin des Rêves », un deuxième album autoproduit dont le titre évoque tout à fait ce qu’il promet… un espace musical propice à la rêverie.

Le pianiste Rémi Denis signe un répertoire de huit compositions inspirées tantôt par son quotidien, tantôt pas ses voyages à pied à travers les montagnes du globe.

visuel de l'album Le Jardin des Rêves de Oni GiriChanson pour 5 Doigts ouvre le répertoire. Sur le clavier du piano, la main droite seule improvise avec la trompette sur une ébauche de mélodie qui prend forme ensuite avec le reste du groupe. Le ténor à la sonorité moelleuse dialogue avec le jeu du piano fougueux. En conclusion, les soufflants reprennent la mélodie aérienne et poétique.

Joué d’abord en contrepoint par le saxophone et la trompette, Nilgiris laisse l’expression à la contrebasse. De sa sonorité boisée, elle distille une improvisation délicate à laquelle le piano répond par un jeu lyrique.

Le piano seul entame ensuite Le Cri du Chewbiemouth des Forêts par une mélodie au climat alangui et quelque peu « impressionniste ». La trompette et le saxophone ténor dialoguent ensuite avec verve puis après un changement de tempo, le style du pianiste devient exubérant.

Changement d’ambiance avec 7, une ballade à l’atmosphère onirique. Les spirales veloutées du solo de bugle planent au-dessus du tapis musical que déroule avec souplesse batterie et contrebasse.

Le répertoire se poursuit avec Swing the Swiffer à la mélodie sautillante. Dans son improvisation le jeu du bugle virevolte de manière impétueuse. Le piano vient apaiser le climat en trio avec contrebasse et batterie puis le groupe termine le morceau par un finish énergique. Seul au piano, Rémi Denis invite à le rejoindre dans l’univers musical sensible de Tale of the Golden Donkey. Après son introduction élégante et poétique, trompette et saxophone ténor exposent la mélodie avec raffinement et sobriété. Les notes aiguës du soprano émaillent ensuite son improvisation puis la trompette répond par un jeu à l’expression plus acrobatique et véhémente.

Un réel souffle hard bop habite la partition de Premières Neiges. Piano éloquent, soufflants enflammés, section rythmique tonique et sans faille. Tout concourt à faire de ce titre un moment musical ardent chargé d’un dynamique enthousiasme.

Sur le dernier titre de l’album, Minuit dans le Jardin des Rêves, le quintet installe un univers onirique et nocturne. Au fil de ses descentes chromatiques, le bugle étire la mélodie qui flotte comme en apesanteur. Le ténor au souffle vaporeux brode le ciel de la nuit que la section rythmique dessine.

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »

Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »

Un album à savourer sans retenue

Trompettiste mélodiste à la sonorité unique, Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare », un projet musical très personnel avec piano et cordes. Au fil des plages règne une atmosphère sonore riche, sensible et intime qui émerveille l’oreille. Un album unique, sensible et riche en sensations. A découvrir et à savourer sans retenue.

Dans son acception courante, le terme « oiseau rare » évoque une personne aux qualités exceptionnelles, un individu étonnant et difficile à trouver, quelqu’un qu’il est impossible de remplacer. Ce terme définit tout à fait le compositeur et trompettiste qui a conçu le projet du même nom… Yoann Loustalot.Visuel de l'album "Oiseau rare" de Yoann Loustalot

Après « Slow » (2019), véritable ode à la lenteur et « Yeti » (2022), parenthèse féérique et poétique, Yoann Loustalot revient avec un nouvel album, « Oiseau Rare » à paraître le 13 octobre 2023 sur Bruit Chic, le label que le musicien a lui-même fondé.

Riche de nombreuses collaborations et d’une dizaine d’albums en leader ou co-leader, le parcours du trompettiste est aujourd’hui marqué par ce projet avec cordes, très personnel et ambitieux. Pour « Oiseau Rare » (Bruit Chic/L’Autre Distribution), le musicien a composé un répertoire inspiré au fil duquel l’oreille flotte dans un monde imaginaire où se croisent sensations, émotions, impressions, rêveries.

Yoann Loustalot a enregistré ses compositions entouré du piano de Julien Touéry, de la contrebasse Ivan Gélugne ou Matyas Szandai sur trois titres (Perdesi e Perdere, Tango de Fuga et À la dérive) et d’un trio de cordes avec au violon Marie-Violaine Cadoret, à l’alto Cécile Grenier, au violoncelle Atsushi Sakai. L’album a été mixé et mastérisé du 28 au 31 octobre 2022 dans les Studios de La Buissonne par Nicolas Baillard.

A l’écoute de l’album « Oiseau Rare », l’oreille n’est pas loin de l’envol… envol pour un monde intime où coexistent mélodies minimalistes, rêveries flottantes, interrogations murmurées, réflexions suggérées. Rien de démonstratif, point de superflu ni de superlatif… douceur, rage, mélancolie, tendresse, espérance, regret… la vie… tout simplement.

Après les premières notes de Nom de Plume jouées par le trio à cordes, le bugle de Yoann Loustalot invite à le suivre dans son jardin intime. Bercé par la sonorité veloutée de son instrument, on se recueille avec lui et on s’immerge dans une méditation lumineuse. La trompette du leader se fait plus incisive sur Oiseau Rare et sur un accompagnement rythmique segmenté aux harmonies modernes, elle s’envole au fil de brillantes fulgurances.

Trick in a Dream souligne le style minimaliste du pianiste qui expose une mélodie sensible et onirique, rejoint ensuite par les cordes et la trompette à la sonorité éthérée. Après l’introduction aux accents étranges et paisibles du violoncelle et du piano de Peaceful Wood, le bugle s’exprime avec une grande justesse harmonique et mélodique. Tel un funambule paisible et assuré, il teinte de pastel les couleurs de son monde musical.

C’est dans un style plus contemporain que cordes et piano ouvrent Perdesi e perdere puis dialoguent sereinement avec le bugle avant que le soufflant ne s’échappe et s’envole dans une improvisation vertigineuse. Plus loin, le contraste est grand avec le très court Tango de Fuga. Sur un rythme de tango que scandent et découpent les cordes, trompette et piano déroulent une ligne mélodique stacatto. Telle une prière aérienne, Balcon de Malte s’élève ensuite et permet d’apprécier la sonorité éthérée de la trompette. Sur When We Say Goodbye, les cordes installent ensuite une atmosphère singulière à laquelle participe le bugle par son chant à la douceur étrange et mélancolique à la fois.

Yoann Loustalot invite ensuite à partir avec lui À la dérive. Au fil de cette ballade, la trompette joue comme en suspension au-dessus des cordes et entraîne l’oreille dans des paysages sonores riches et variés. Moment musical fascinant où piano et trompette croisent les notes tour à tour avec délicatesse ou énergie. Le voyage musical se poursuit sur Baïkal Blue Ice où les cordes s’expriment en contrepoint et développent une trame musicale qui semble flotter dans les airs… au-dessus de la surface du lac glacé.

Véritable musique de chambre, Velvet Voice imagine et dévoile deux atmosphères. Au sein de la première partie du morceau, le bugle tente d’exprimer l’indicible via une ambiance sonore chargée de climats émotionnels délicats. Dans la seconde partie du morceau, l’atmosphère gagne en intensité. Le bugle délivre une mélodie aux accents dramatiques au-dessus des sonorités orageuses des cordes et des arpèges tempétueux du piano.

De bout en bout, l’étrangeté habite Last Bird joué par les cordes seules. Tempo Parado propose ensuite un climat plus radieux sur un motif réitératif des cordes et du piano. Jouée par le trompettiste, la mélodie se déroule et résonne comme un murmure dénué de toute démonstration. On oublie le temps pour une évasion dans le monde des rêves… Reexvadere. Au long de ce dernier titre la trompette au timbre chaud et velouté échange avec le piano et fait régner un climat dont la douceur mélancolique résonne comme un au-revoir.

Rendez-vous le 18 octobre 2023 au Studio de l’Ermitage de Paris pour le concert de sortie de « Oiseau Rare » de Yoann Loustalot avec Julien Touéry (piano), Marie-Violaine Cadoret (violon), Cécile Grenier (alto), Atsushi Sakai (violoncelle) et Ivan Gélugne (contrebasse).

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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Rhino Jazz(s) Festival 2023 – La programmation

Rhino Jazz(s) Festival 2023 – La programmation

41 concerts, 23 jours de musique, 29 villes

​Du 01 au 22 octobre 2023, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 reste fidèle à la recette qui a fait son succès… exigence, coexistence de nouveaux artistes et de talents déjà reconnus, propositions musicales variées, lieux d’accueil multiples. Cette 45ème édition mêle tous les genres musicaux constitutifs du jazz… un soupçon de blues, une pincée de rock, un brin de soul, une larme de pop, une pointe d’émotion… sans oublier du groove à gogo !

Le 13 septembre 2023 au Périscope, Ludovic Chazalon a présenté la programmation de la 45ème édition du Rhino Jazz(s) Festival 2023. Du 01 au 22 octobre 2023, le festival propose 41 concerts dans 29 villes

… de Rive-de-Gier à Saint-Étienne, de Saint-Chamond à Lyon en passant entre autres par Génilac, Dargoire, Feurs, Villars, Oullins, Villeurbanne, Caluire-et-Cuire.

Sur le bout de sa corne, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 jongle avec une programmation alléchante où alternent les styles musicaux et les formats des groupes, du solo au big band sans oublier une Nuit du Blues qui s’annonce explosive.

Solos

Le 08 octobre 2023, rendez-vous à 17h à l’Église de Cellieu pour écouter Harold Charre dont la musicalité devrait séduire les plus exigeants.

Le 10 octobre 2023 à 20h30, c’est à la Galerie Ceysson et Bénétière de Saint-Étienne que la pianiste Marie Krüttli se produit alors que l’accordéoniste virtuose Joao Pedro Teixeira est programmé le 14 octobre 2023 à 20h30 dans l’Église Saint-Paul-en-Cornillon.Affiche Rhino Jazz(ss) Festival 2023 - La programmation

Les deux derniers solos de l’édition du Rhino Jazz(s) Festival 2023 sont à écouter au Périscope le 17 octobre 2023 à 20h30. La soirée s’annonce enfiévrée avec successivement programmées sur la scène de la salle lyonnaise, la bassiste belge Farida Hamadou, entre free jazz et rock expérimental, et la guitariste Ava Mendoza, toute en énergie et expressivité.

Duos

Deux rendez-vous le 1er octobre 2023.

Le premier à 17h à l’Espace du Châtelard de Tartaras, avec le duo violoncelle/voix et guitare de Phyllipa & Rémi qui va swinguer entre bop et manouche, entre blues et chanson jazz. Un concert dont le répertoire se balade entre Django à Brassens en passant par Bireli Lagrène ou Coltrane. Le second à l’Église de la Terrasse-sur-Dorlay à 17h30 avec le guitariste Marc Loy et l’harmoniciste Diabolo dont les musiques voyagent entre blues et folk.

A ne manquer sous aucun prétexte, « Hymnes à l’Amour », le concert de Christophe Monniot & Didier Ithursarry, le 15 octobre 2023 à 17h00 dans l’Église de Génilac. Promesse d’un moment musical virtuose et lyrique par deux complices attachés aux musiques populaires.

En partenariat avec le festival « Un Doua de Jazz », le Rhino Jazz(s) Festival 2023 programme le 17 octobre 2023 à l’Astrée de Villeurbanne, le duo sensible de la trompettiste Airelle Besson et de l’accordéoniste Lionel Suarez. Entre audace et inventivité.

Le 19 octobre 2023 à 20h30 dans la salle Aristide-Briand de Saint-Chamond, le trompettiste Ibrahim Maalouf et le guitariste François Delporte proposent « Quelques mélodies ». Entre épure et envoûtement.

C’est par un duo que se termine la 45ème édition du Rhino Jazz(s) Festival, celui des Enhco Brothers. Les échos de la trompette de David Enhco et du piano de Thomas Enhco vont résonner le 22 octobre 2023 à 18h dans l’Église de Villars. Un régal de notes aériennes et de swing.

Trios

Le pianiste d’origine arménienne Yessaï Karapétian est annoncé en trio le 03 octobre 2023 à 20h à la Maison de la Culture Le Corbusier de Firminy. Un répertoire entre pop, rock, jazz et rock où le piano du leader est accompagné par la basse de Marc Karapétian et la batterie de Miguel Russell.

C’est le 06 octobre 2023 à 20h30 au Château du Roziers de Feurs qu’est programmé le trio du guitariste Gabriel Gosse. Musique élégante et fougueuse à découvrir absolument.

Avec son « Resilience Trio », la violoniste et chanteuse Yilian Cañizares se produit le 07 octobre 2023 à 20h30 dans la salle de la Société Barbier à Monistrol-sur-Loire avec Childo Tomàs à la basse et Ernesttico aux percussions. Un hommage dynamique et sensible à la musique cubaine.

Le 08 octobre 2023 à 18h, à l’Auberge Laffont de Dargoire est programmé le Junkyard Crew, un trio détonnant qui réunit la guitare de Manouche Fournier, le tuba de Quentin Duthu et la batterie de Guillaume Bertrand. Le trio du guitariste Jim Bauer va faire vibrer la Gare de Saint-Martin-la-Plaine le 13 octobre 2023 à 20h30.

En partenariat avec l’Opéra Underground, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 annonce la venue en trio de Sophie Alour le 13 octobre 2023 à 20h00 à l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Loin des codes du genre et libérée de toute idée de performance, la saxophoniste mêle les sources de son inspiration, jazz, rock, classique ou encore musique malienne. A ses côtés le guitariste Pierre Perchaud et le violoncelliste Guillaume Latil.

Sensations fortes à prévoir le 17 octobre 2023 à 20h30 à L’Opsis de Roche-la-Molière avec la venue du violoncelliste Mario Forte annoncé avec Adriano « DD » Tenorio (percussions) et Andy Nivalle (voix).

Du quartet au big band

Outre TOTO ST 4tet programmé le 04 octobre 2023 à L’Échappé à Sorbiers, Crimi le 20 octobre 2023 à 20h30 au Château du Roziers de Feurs et Swing Gambler le 20 octobre à 20h30 au Cercle de Saint-Joseph, trois autres quartets sont annoncés…

  • celui du géant du jazz afro-cubain moderne, Chucho Valdès le 05 octobre 2023 à 20h à l’Opéra de Saint-Étienne,

  • celui de Stefano Di Battista avec Daniele Sorrentino (contrebasse), André Ceccarelli (batterie) et Andrea Rea (piano) qui présentent le projet « Morricone Stories » le 11 octobre 2023 à 20h30 au Radiant à Caluire-et-Cuire.
  • celui de Daniel Zimmermann qui invite Pierrick Pedron et revisite Gainsbourg avec son projet « L’Homme à tête de chou in Urugay » le 12 octobre 2023 à 20h au Théâtre de la Renaissance à Oullins.

Le festival propose de nombreux autres rendez-vous dont il est possible de retrouver la liste exhaustive sur le site du Rhino Jazz(s) Festival 2023.

… à ne rater sous aucun prétexte…

  • Le Skokiaan BrassBand, joyeuse fanfare attendue le 04 octobre 2023 à 20h00 aux Domaines qui Montent à La Fouillouse. Au programme, jazz-funk et groove caribéen,

  • La Nuit du Blues avec Manu Lanvin and The Devil Blues et Neal Black & The Healers annoncés le 21 octobre 2023 à 20h à la Salle Aristide Briand de Saint-Chamond.

Pour découvrir la programmation exhaustive et organiser l’agenda d’octobre 2023, rendez-vous sur le site du Rhino Jazz(s) Festival.

Monty Alexander présente « D-Day »

Monty Alexander présente « D-Day »

Swing virtuose et éloquence sensible Le 06 juin 2024, le débarquement de Normandie et Monty Alexander célèbreront leurs 80 ans. Le pianiste dont le prénom Montgomery, est un hommage au fameux général libérateur, présente son nouvel album « D-Day ». Il propose un...

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

​Festival international de la Métropole de Lyon, Les Nuits de Fourvière 2024 font dialoguer musique, cirque, danse et théâtre. En invitant des têtes d’affiche mais aussi la nouvelle génération, le festival s’engage pour que la création rencontre tous les publics du 30 mai au 25 juillet 2024. Deux mois de fête pour toutes et tous !

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Bonne nouvelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes que l’ouverture à Saint-Romain-en-Gal d’un nouveau club de jazz … le « »Quartier Latin, Jazz Club du Rhône », inauguré le lundi 04 février 2024 lors d’un hommage à Mario Stanchev. Porté par l’association « Jazz Club du Rhône » présidée par Jean-Paul Boutellier – Fondateur du Festival Jazz à Vienne, le projet est soutenu par le département du Rhône.

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Jazz Campus en Clunisois 2023 – Shabda

Jazz Campus en Clunisois 2023 – Shabda

Une soirée vibrante de musicalité et d’émotion

Pour la dernière soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2023, Didier Levallet accueille « Shabda », le sextet du contrebassiste et compositeur Yves Rousseau. Trois saxophones, un violon, une batterie et la contrebasse du leader. Une soirée vibrante de musicalité et d’émotions.

La programmation de Jazz Campus en Clunisois 2023 se termine en apothéose avec la venue de « Shabda », le sextet du contrebassiste Yves Rousseau.

Yves Rousseau - Jazz Campus en Clunisois 2023 - ShabdaSur le devant de la scène, « Shabda » réunit la front-line des soufflants avec trois saxophones, l’alto de Géraldine Laurent, le soprano de Jean-Marc Larché et les soprano et baryton de Jean-Charles Richard. En arrière, Yves Rousseau (contrebasse) entouré de Johan Renard (violon) et de Christophe Marguet (batterie).

Après Ouverture, morceau d’introduction interrogatif où le saxophone serein de Jean-Marc Larché dialogue avec le drumming fourni de la batterie, les trois saxophonistes entament Shabda, titre éponyme du nom de l’ensemble qui signifie « son » en sanscrit. L’orchestre déroule ensuite Poetic Touch dont les couleurs sonores évoquent de larges espaces ouverts comme des trouées de liberté dans le ciel.

Complexe et lyrique la musique enfle et prend possession de la scène. De nuances en contrastes, elle apostrophe les oreilles. Les paysages sonores se succèdent, intenses ou tendres, volcaniques ou intimes, incandescents ou délicats.

Après avoir remercié Didier Levallet et son festival « indispensable », Yves Rousseau précise que le répertoire du concert n’a jamais été enregistré puis annonce le morceau suivant, Yarin, un thème composé il y a une douzaine d’années pour l’année de la Turquie. Il signifie demain et le musicien le dédie à sa chère et tendre« demain sera forcément mieux qu’aujourd’hui ».

Les mailloches s’agitent avec force sur peaux, fûts et cymbales alors que le violon gémit dans les aigus. Les trois soufflants embouchent et très lentement le sextet entame une marche musicale. Après une envolée poétique et exaltée de Jean-Marc Larché, Géraldine Laurent élabore un solo poignant chargé d’émotion. Le groupe revient à un tempo plus soutenu jusqu’à la fin du morceau qui explose en une fin impétueuse.

Du fond de la scène, la contrebasse s’exprime seule. Notes graves, détachées, arpèges, accords, on croit entendre une voix qui s’échappe ensuite brièvement dans les aigus avant de terminer son chant mélancolique et profond. Saxophones alto et soprano enchaînent avec une tendre mélodie vite rejoints par le grave baryton et le violon plaintif. Au rythme des roulements de tambour se tisse alors une étoffe musicale qui semble évoquer le début d’un drame. Le rythme du récit s’accélère puis ralentit et se dessine ensuite une tréchappée lumineuse dans laquelle s’immisce la contrebasse. Le sextet entame une procession pensive au fil de laquelle violon et batterie ébauchent une escarmouche épique. La contrebasse vient arbitrer l’échange et la sarabande dantesque se calme. La section des saxophones revient sur le devant de la scène. Tandis que le violon égrène inlassablement la même note hyper aigüe, contrebasse et batterie invitent le groupe à reprendre sa marche tranquille.

Shabda -Jazz Campus en Clunisois 2023Façonnée par l’ingénieur du son Julien Reyboz, la musique de « Shabda » évoque des paysages cinématographiques. Captivé par la puissance évocatrice de la musique, le public applaudit à tout rompre.

Le concert continue avec un morceau dont le titre signifie le vent en langue turque, Rüzgar… celui qui secoue ou caresse, se fâche et soulève des poussières de notes. Après le souffle du refrain sautillant, l’alto souffle avec force, soutenu par la frappe tellurique des balais qui convoquent la tempête avant un dernier morceau enchaîné qui pousse la musique à son paroxysme. Les musiciens sont salués par une ovation dont la frénésie approche celle de la musique. En rappel, le sextet esquisse une courte valse tout en légèreté et en douceur.

Elaboré par Didier Levallet, le cru 2023 de « Jazz Campus en Clunisois » se termine après huit jours d’une programmation superbe dont la teneur reflète la pluralité et la richesse du jazz hexagonal actuel.

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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Jazz Campus en Clunisois 2023 – Shabda

Jazz Campus en Clunisois 2023 – Simon Goubert – Sylvain Rifflet

« Le Matin des Ombres » & « Aux Anges »

Le 25 août 2023, Jazz Campus en Clunisois 2023 propose un double plateau sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny. En ouverture et en solo, le batteur Simon Goubert fait chanter « Le Matin des Ombres » puis, à la tête de son quartet, le saxophoniste Sylvain Rifflet s’adresse « Aux Anges » et invite le public à les rejoindre dans un monde électroacoustique tourmenté. Contrastée, cette surprenante soirée fait alterner et grondements et tourbillons sonores.

En première partie de soirée, tel un maître des orages, le batteur Simon Goubert offre au public un set audacieux et inventif où le silence trouve sa place entre roulements furieux et grondements turbulents.

Le musicien présente les origines de son projet « Le Matin des Ombres ». Il révèle avoir a été marqué en 1978 par la musique de Ivan Wyschnegradsky. En 2022, plus de quarante ans après, avec l’accord des ayants droits, il réalise son projet et publie l’album « Le Matin des Ombres » (Pee Wee!), librement inspiré de la musique du compositeur.

Sur sa Gretch, Simon Goubert sculpte les textures sonores et produit une musique aux frontières du jazz et de la musique contemporaine. Son ordinateur projette dans l’espace des répétitions de notes et des sons électroniques alors qu’il frappe vigoureusement toms et cymbales de ses balais et maillets. Entre coups et silences, entre battements et roulements, Simon Goubert dissèque le tempo qu’il accélère ou ralentit au fil de son inspiration.

Entre mystère et lumière, « Le Matin des Ombres » de Simon Goubert libère un feu d’artifice de sons.

A la tête de son quartet, le saxophoniste Sylvain Rifflet présente son projet « Aux Anges » dont il ambitionne d’investir les cieux. Entouré de Yoann Loustalot (trompette), Csaba Palotai (guitare) et Benjamin Flament (percussions) le musicien développe une musique colorée et céleste. Des arabesques de notes émergent de son saxophone ténor et de sa clarinette. Elles murmurent, planent, tourbillonnent et s’envolent en direction des… Anges.

Après La Valse du Viking, Abbey, un morceau écrit pour Costa Gavras puis Le Murmure, le quartet développe la musique dynamique de l’album « Aux Anges » (Label Magriff/L’Autre Distribution).

Entre accélérations et suspensions, entre riffs et breaks, les lignes mélodiques inspirées du quartet de Sylvain Rifflet flottent et installent un climat éthéré.

Monty Alexander présente « D-Day »

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Jazz Campus en Clunisois 2023 – Shabda

Jazz Campus en Clunisois 2023 – L’homme À Tête de chou in Uruguay

Innovant, exaltant et volcanique

Le 24 août 2023, Didier Levallet accueille le quartet de Daniel Zimmermann sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Le tromboniste vient présenter son projet « L’homme À Tête de chou in Uruguay ». Un spectacle exaltant et volcanique qui propose une relecture innovante de chansons issues du répertoire de Serge Gainsbourg. Des variations inventives sur lesquelles souffle l’esprit d’un jazz teinté de rock, de funk et de reggae.

Le tromboniste et compositeur Daniel Zimmermann entre en scène entouré de Pierre Durand (guitare), Stéphane Decolly (basse) et Julien Charlet (batterie) Le leader précise que le quartet ne présente pas des reprises mais des « re-compositions » de mélodies de Serge Gainsbourg transposées dans l’univers du groupe.

Jazz Campus en Clunisois 2023 – L'homme À Tête de chou in UruguayLe set ouvre avec S.S. in Uruguay que le leader présente comme mashup retravaillé de deux chansons de Gainsbourg, L’Homme à la tête de chou pour les harmonies et S.S. in Uruguay pour la mélodie et pense qu’il devrait s’intituler « L’Homme à la tête de chou in Uruguay ». Après ce premier morceau très énergique, le groupe interprète une relecture de New York - U.S.A. morceau qui a été créé par un musicien nigérian puis « emprunté » par Gainsbourg. Propulsé par une rythmique au groove implacable, le tromboniste expose le thème puis après un chorus très mélodique confie l’espace musical à la basse de Stéphane Decolly. Morceau court mais intense.

Daniel Zimmermann prend alors le micro pour évoquer la suite du programme avec Les amours perdues, une chanson d’amour qui évoque les amoureux transis. Après l’intervention très mélodique du trombone, la guitare étire les sons au fil d’un très court chorus développé au ralenti et soutenu par la basse chantante.

Le répertoire se poursuit avec Comic Strip que le leader dit avoir « atomisé ». Sur un rythme assez soutenu la basse se fait groovy et ronfle, le trombone enchaîne les effets puis entame un véritable combat musical avec la guitare. La fièvre gagne la scène… breaks, accords dissonants, improvisations époustouflantes se succèdent alors que la rythmique inoxydable génère un climat volcanique. Un retour à la mélodie esquissée par le trombone scelle la fin du morceau.

Le répertoire continue avec Bonnie and Clyde, morceau conçu pour être un enchaînement de questions/réponses. Avec ou sans sourdine, le tromboniste semble chanter dans son embouchure. Très mobile, la guitare réagit aux stimulations de la basse par des envolées lyriques alors que la batterie explose littéralement le tempo.

Le groupe intercale ensuite Babel, une composition enregistrée en 2016 sur son disque « Montagnes Russes » qui célèbre un retour aux premières amours musicales du leader ancrées dans le blues, le funk et l’humour. Le titre débute en force propulsé par une énergique pulsation binaire. Après une improvisation funk et débridée de la guitare, le quartet se retrouve pour une fin abrupte.

Micro en main, Daniel Zimmermann interpelle la salle : « Est-ce que vous aimez l’amour » ?… je vous cite les premières phrases du morceau pour poser l’ambiance… Avec machine, moi machin, on s’dit des choses, des machins… un morceau de 63 ou 64, un slow pour les danseurs qui ont des ambitions ! ». Le tromboniste embouche son instrument, souffle, balbutie, enchaîne les trémolos, pleure et murmure une déclaration d’amour à laquelle répond la basse avec tendresse avant que le quartet ne se retrouve sur un tempo alangui pour terminer cette version langoureuse fort réussie de Machins choses.

Après le titre de Gainsbourg, le groupe revient à une composition de Daniel Zimmermann écrite alors qu’il baignait dans les lectures de Jean Hatzfeld à propos du génocide des Tutsis au Rwanda. Elle porte d’ailleurs le titre d’un livre de l’écrivain, Dans le nu de la vie. Accords de guitare, notes aiguës du trombone, rythme martial et binaire de la batterie pulsatile, frappe sèche des baguettes sur le métal des toms et les cymbales. Empreinte de tristesse, la musique monte en puissance, se déchaîne puis explose… on croit percevoir les échos de coups de feu meurtriers. Le trombone relance avant une brève rupture suivie d’une reprise effrénée et d’une fin délicate. Au propre comme au figuré, les musiciens « ont mouillé la chemise ».

Retour à Gainsbourg avec un titre devenu un morceau culte de la pop mondiale, la Ballade de Melody Nelson. Le quartet en donne une version groovy poignante d’émotion. Le trombone esquisse le thème que ponctuent les pointillés de la batterie puis improvise, poussé par une note pulsatile que répète inlassablement la guitare avant que la batterie n’engage un tempo binaire appuyé sur les cymbales charleston. La guitare prend la suite avec un chorus nostalgique suivi de la reprise du thème par le trombone qui esquisse une fin nonchalante.

Jazz Campus en Clunisois 2023 – L'homme À Tête de chou in UruguayFin de la soirée avec un morceau mashup qui mixe la mélodie de Chez les yé-yé avec la ligne de basse du titre Les Locataires. Entre reggae et funk, le jazz se faufile et trouve sa place. La guitare flirte avec le rock et prend le relai du trombone puis les deux instruments dialoguent sur un tempo échevelé.

Après une courte sortie de scène, le quartet revient pour deux rappels, Intoxicated Man, le titre de Gainsbourg sur lequel le tromboniste chante, puis Montagne Russes, une des compositions du leader qui évoque les vicissitudes de la vie et qu’il dédie à ses enfants. Après un début plutôt mélancolique, la musique s’accélère, les boucles d’accords se succèdent pendant que la batterie s’enrocke avant que le morceau n’expire en douceur.

L’homme À Tête de chou in Uruguay, un concert contrasté, entre effervescence et confidence.

Monty Alexander présente « D-Day »

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Jazz Campus en Clunisois 2023 – Shabda

Jazz Campus en Clunisois 2023 – Deep Rivers

Subtilité, élégance et sensibilité

Pour la troisième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2023 au Théâtre des Arts de Cluny, Paul Lay vient présenter son projet « Deep Rivers » en trio. Avec la chanteuse suédoise Isabel Sörling et le contrebassiste Simon Tailleu, le pianiste et compositeur rend hommage à 100 ans de chansons américaines, de la guerre de sécession à Nina Simone. Une soirée placée sous le signe de la subtilité, de l’élégance et de la sensibilité.

Paul Lay - Jazz Campus en Clunisois 2023 – Deep Rivers - 23-08-2023Avant de commencer le concert, Paul Lay précise brièvement le contexte dans lequel s’inscrit le répertoire. L’enregistrement de l’album « Deep Rivers » (Laborie Jazz/Socadisc/IDOL) sorti le 10 janvier 2020 a fait suite à une demande que le pianiste a reçu de Matthieu Jouhan alors qu’il préparait les évènements liés au centenaire de l’arrivée du jazz en Europe, en 1918 et particulièrement le centième anniversaire du premier concert de jazz, le 12 février 1918 à Nantes.

A la tête de son trio, Paul Lay célèbre les musiques populaires (folksongs et spirituals) des USA de la fin du 19ème et du 20ème siècle dont il propose des versions sensibles, puissantes et très personnelles.

Fin mélodiste, le pianiste orthézien Paul Lay met son imagination débordante au service de sa virtuosité tout en prenant de la distance avec la technique (qu’il maîtrise pourtant ô combien). Au fil du concert, le public découvre avec bonheur son identité singulière où se mêlent force et finesse, élégance et sensibilité, humour et contrastes.

Après avoir interprété I’m always chasing rainbows, un morceau de 1865, le trio enchaîne Southern Soldier Boy et deux chants traditionnels Rebel Soldier et Follow the drinking gourd, un tryptique de titres évoquant les soldats, leur combat, leur rébellion contre la guerre de sécession fratricide et la fuite des populations afro-américaines.

De sa voix claire et puissante Isabel Sôrling élève son chant qui résonne comme un gémissement, comme une plainte. Vêtue d’une longue et sobre robe noire, elle frappe le sol avec force et agite percussions et tambourin. Très vite le pianiste tombe la veste et son jeu se fait furieux alors que celui du contrebassiste affirme avec force le tempo.

Le concert se poursuit avec un morceau plus lent qu’introduit le piano. Avec poésie et tendresse, il égrène les notes et développe les arpèges avant d’être rejoint par la voix enchanteresse de la chanteuse.

Changement de tempo et de style. La contrebasse slappe alors que le jeu stride du pianiste adopte un rythme endiablé qu’il porte au paroxysme. Sur Mapple leaf rag de Scott Joplin, le jeu du pianiste se fait de plus en plus énergique et Simon Tailleu frappe cordes et caisse de sa contrebasse avant que la musique ne revienne au calme avant de se terminer abruptement après un épisode furieux. A quoi répondent avec enthousiasme les applaudissements nourris d’un public conquis.

Dans une démarche très pédagogique, Paul Lay présente Germany, le poème écrit en 1917 par le jeune américain Charles Hamilton Sorley contraint de se battre dans les tranchées contre les Allemands qui l’avaient accueilli avant la guerre. Il mourra sous les balles. Alors que le contrebassiste effleure les cordes, le pianiste martèle le clavier et la voix de la chanteuse s’élève dans les aigus puis monte en puissance et sa plainte déchire l’espace musical avant que de revenir à la sérénité.

Le set se termine avec une version jubilatoire de Battle of the republic. Après les notes détachées et mélancoliques de la contrebasse, la voix propulse son chant clair puis en frappant son tambourin entonne le refrain « Glory, glory, hallelujah! » auquel se rallie le piano. Le rythme s’accélère au fil de son chorus.

Après avoir quitté la scène, le trio revient pour deux rappels, Go to the hell de Nina Simone puis un blues poignant. De bout en bout du set une complicité fusionnelle a circulé entre les membres du trio. Ils ont transcendé les morceaux originaux qu’ils ont paré de couleurs enchanteresses. Contrastée, leur musique chargée d’émotion n’a rien perdu rien de sa subtilité ni de son élégance, même dans ses moments les plus jubilatoires.

Monty Alexander présente « D-Day »

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Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

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Jazz Campus en Clunisois 2023 – Shabda

Jazz Campus en Clunisois 2023 – L’Arbre Rouge

Univers onirique et atypique

Le 22 août 2023, la scène du Théâtre des Arts de Cluny accueille L’Arbre Rouge, un quintet à l’instrumentation atypique à la lisière de la musique de chambre et du jazz. Porté par des musicien.ne.s à la technique instrumentale redoutable, le groupe transcende les styles et crée un univers onirique et atypique.

Présentés avec chaleur par Didier Levallet, les cinq musiciens de l’Arbre Rouge gagnent la scène… Clément Janinet (violon), Bruno Ducret (violoncelle), Joachim Florent (contrebasse), Sophie Bernado (basson) et Hugues Mayot (saxophone ténor, clarinette).

Dès le premier morceau, Apparition, l’arbre prend racine puis Refuge laisse entrevoir le tronc. La clarinette monte aux branches et se balance aux côtés du basson.

Sur Rêverie, on est frappé par la dimension cinématographique de la musique. Après un passage évoquant une marche cérémonielle, les instruments semblent gravir une pente qu’ils escaladent dans le fracas avant de quitter la procession en sautillant.

Accents mystiques, dissonances interrogatives, tonalités baroques, groove africano-caribéen et polyrythmies émaillent le concert.

D’architecture complexe, la musique bourgeonne. Elle navigue entre accents exaltés, mélodies expressives, dimension symphonique insufflée par les cordes, subtiles couleurs, complexes textures et riches chorus des improvisateurs. Dimension et collective et apartés individuels alternent.

Les voix se mêlent aux instruments. Les improvisations véhémentes du ténor répondent au chant lyrique du basson. Au fil du répertoire, les rythmes varient, de la sarabande effrénée à la comptine sautillante sans oublier les parenthèses poétiques et calmes, les silences suspendus et les accélérations fiévreuses. Le vertige nous gagne.

En raison de la chaleur qui règne dans le théâtre les musiciens doivent régulièrement ré-accorder leurs instruments et prient le public de les en excuser tout en les remerciant de sa présence au concert. Sur Vulcanos joué en hommage à un gardien de volcan en Indonésie, le ténor se fait éruptif puis le chant du basson adoucit et calme le fil musical.

Le concert se termine avec My sweet Lullaby, berceuse que Hugues Maillot chantait pour sa fille.

Sous les applaudissements fournis du public, les musiciens quittent la scène et malgré le climat étouffant de la salle reviennent pour un rappel. Rythmique soutenue, thème sautillant, ambiance tendue puis adoucie… la sarabande continue jusqu’à la fin pour le plus grand plaisir de toutes et tous.

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