David Bressat signe « Constellation »

David Bressat signe « Constellation »

Un album énergique et vivifiant

Avec « Constellation », le pianiste et compositeur David Bressat signe son troisième album live. Enregistré en février 2022 dans six clubs emblématiques, entre région Auvergne-Rhône-Alpes et région Bourgogne-Franche-Comté, l’opus présente neuf compositions originales. Une musique colorée, un album énergique et vivifiant !

A la tête de son quintet fondé en 2014, David Bressat livre « Constellation » un album riche d’une énergie créative et régénérative. Il a été enregistré live entre le 08 et le 13 février 2022, après la sinistrose culturelle post-pandémie. Par son titre, Renaissance, le premier morceau du répertoire témoigne d’ailleurs du plaisir des musiciens à rejouer ensemble en public, après la longue période de silence musical collectif imposé par le confinement.

Dans la Galaxie du Jazz, les cinq étoiles du David Bressat Quintet propulsent « Constellation », un album doté d’une énergie créative et régénérative.

Un voyage musical tonique

David Bressat signe l'album ConstelationSur « Constellation », sorti le 04 novembre 2022, le pianiste David Bressat revient entouré de l’équipe déjà présente sur « Alive » (2017) et « True Colors » (2019), le saxophoniste Eric Prost, le trompettiste Aurélien Joly, le contrebassiste Florent Nisse et le batteur Charles Clayette.

Enregistré sous le label Obstinato, « Constellation » a été capté en direct dans cinq clubs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, La ferme à Jazz à Bourg en Bresse (Ain), Jazz en Bièvre à Primarette (Isère), le Solar à Saint-Etienne (Loire), le Studio des Tonton Flingueurs à Renaison (Loire), le Périscope à Lyon (Rhône) et un club la région Bourgogne-Franche-Comté, le Crescent à Mâcon (Saône et Loire). Tous ces lieux œuvrent depuis des années pour le jazz et ont permis à David Bressat et son quintet de construire ce projet d’envergure,

Intenses vibrations rythmiques, tempo sans faille, harmonieuses nuances, cohésion de groupe… un voyage musical tonique qui restitue l’ambiance des clubs.

Au fil des pistes

L’opus propose sept compositions du leader et deux du contrebassiste Florent Nisse.

Sur le titre d’ouverture, Renaissance, à partir d’un motif de basse en ostinato sur un rythme en 3/4, les cuivres insufflent en contrepoint une mélodie langoureuse et méditative. Après un solo concis du bugle aventureux, le piano prend le relai avec une improvisation inspirée, volubile et gorgée d’optimisme. Le répertoire se poursuit avec Bembé. Une mélopée circulaire, enivrante voire incantatoire. La sonorité chatoyante du ténor et ses circonvolutions exaltantes ravissent l’écoute.

En intro de Rayons de Feu, le piano est rejoint par la contrebasse et la batterie et avec lesquelles caresse le thème, avec délicatesse et poésie. Avec la légèreté d’un papillon, les doigts du contrebassiste flirtent avec les cordes puis les vents superposent plusieurs lignes mélodiques alors que le piano pointilliste entame un solo empreint d’une douce nostalgie. Au-dessus des riffs du piano, trompette et saxophone présentent ensuite le thème de Pit Stop, la première composition de Florent Nisse. La trompette s’envole dans les aigus et projette son discours impétueux. Le ténor intervient soutenu par contrebasse et batterie. Son souffle expressif et ses ponctuations convoquent l’esprit du grand Wayne Shorter.

Avec Dawn, le climat soufflé d’emblée par trompette et ténor se fait énigmatique. Pourtant, très vite, le piano lumineux estompe puis dissipe les couleurs sombres de la nuit en déroulant ses arabesques sur les changements de tempo de la section rythmique. Il finit seul et enchaîne avec La Traversée qui se profile telle une caravane aux couleurs ondulantes. Le bugle dont la sonorité hésite entre ombre et éclat se lance dans un solo incisif et inspiré. Il sculpte chaque note avec raffinement et fait se télescoper les growls. Les couleurs musicales évoluent avec l’improvisation de la contrebasse volumineuse et boisée.

Plus loin, le piano introduit la lumineuse mélodie de Leit-Motive que reprennent les soufflants. L’improvisation du ténor séduit par sa fluidité. La sonorité mince et tendre de l’instrument devient tendue alors que le tempo se fait pressant. De son toucher précis, le piano égrène ensuite avec légèreté des grappes de notes comme des tresses cristallines teintées à la fois de délicatesse et d’énergie.

Dès l’introduction de Hide and Sick, la deuxième composition du contrebassiste, trompette et saxophone font flotter un climat poétique empreint de mélancolie avec les envolées lyriques et aériennes de la trompette qui parsème son discours de glissandos et de riches inflexions, soutenue par une rythmique sans faille, au-dessus des arpèges du piano aux accents romantiques.

L’album se termine avec Turn on the stars. En introduction le ténor loquace converse seul avec la batterie. L’oreille est accrochée par sa sonorité lisse, son phrasé incisif, son attaque chaleureuse et maîtrisée. De son phrasé souple, le piano lui répond et après un chorus limpide cède l’espace musical à la batterie dont le solo interpelle par sa sonorité mate, son drumming rapide sur la caisse claire et la variété de son jeu sur les cymbales. Le groupe se retrouve pour le final du morceau autour d’une ligne mélodique dont les accents fleurent bon le bebop. Un vrai régal !

Pour retrouver David Bressat Quintet, rendez-vous, le 27 janvier 2023 au Chorus, à Lausanne (Suisse) et le 24 février 2023 au Jazz Club de Savoie de Chambery (73).

PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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Leïla Olivesi signe « Astral »

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Vers les étoiles… loin de la gravité terrestre

Avec « Astral », la pianiste et compositrice Leïla Olivesi signe son sixième album. Entourée des meilleurs musiciens de sa génération, elle propose un jazz acoustique lumineux et poétique. Entre tradition et modernité, cet opus regarde vers les étoiles et projette la musique loin de la gravité terrestre.

Après la « Suite Andamane » (2019), coup de cœur de l’Académie Charles Cros, Leïla Olivesi revient avec « Astral » son deuxième album en grande formation. Il s’inscrit dans la lignée de la musique de Mary Lou Williams et de Duke Ellington.visuel de l'album Astral de Leïla Olivesi

Sur « Astral » (Attention Fragile & ACEL/L’Autre Distribution), sorti le 18 novembre 2022, la cheffe d’orchestre, pianiste et compositrice franco-mauritanienne présente dix œuvres instrumentales ainsi que deux chansons envoûtantes sur des textes de la poétesse contemporaine Lucie Taïeb. Elle accueille deux invitées.

A la tête du Leïla Olivesi Octet, ensemble membre de Grands Formats, Leïla Olivesi rend hommage avec Missing CC Suite, à Claude Carrière, grand amateur d’Ellington.

Leïla Olivesi

Pianiste et compositrice

Leïla Olivesi a commencé la scène au sein de la troupe des P’tits Loups du jazz à l’âge de treize ans. Née au Moulin d’Andé en Normandie, d’un père mauritanien et d’une mère corse, elle a grandi à Paris dans l’effervescence artistique et cosmopolite de son milieu familial, entre le bandonéon d’Astor Piazzola, Nina Simone et la musique de Miles Davis et John Coltrane.

Diplômée en philosophie et en musicologie à la Sorbonne (piano jazz, formation musicale, écriture et orchestration), diplômée en piano jazz, formation musicale, écriture et orchestration au conservatoire et à l’IACP, elle a étudié la musique avec Mulgrew Miller, Stéphane Belmondo, Manuel Rocheman, Bernard Maury, Héri Paredes, Christophe Dal Sasso, Carine Bonnefoy, Jean-Michel Bardez, Jacques Schneck, Lionel Belmondo.

Elle a reçu de nombreux prix et distinctions, lauréate du concours de composition pour Big Band « Ellington composers » en 2013 avec sa composition Summer Wing, Coup de cœur de l’Académie Charles Cros en 2019 pour « Suite Andamane », Académie du Jazz, Tremplin jazz à Montmartre (2002), Trophées du Sunside (2003), Tremplin Jazz Île de France, La Défense, Jazz primeur de Culture France, Prix Sacem en 2004 pour « Frida » et Prix Défi Jeunes en 2007 pour « L’Étrange Fleur ».

Leïla Olivesi

Leïla Olivesi©Solène Person

Elle a collaboré avec de nombreux artistes parmi lesquels entre autres, Jean-Charles Richard, Alex Terrier, Elisabeth Kontomanou, Manu Codjia, Emile Parisien, Jeanne Added, Magic Malik, Rick Margitza, Sébastien Llado, Glenn Ferris, Stéphane Belmondo, Anne Paceo, David Binney, John Betsch, Julie Saury, le groupe de salsa cubaine Metiswing, African Salsa Orchestra de Michel Pinheiro, Leon Parker, Laurent Mignard, Baptiste Herbin… et bien d’autres encore.

Leïla Olivesi a reçu plusieurs commandes de composition pour grands ensembles, orchestre symphonique et big band : trio jazz + orchestre symphonique à Villejuif, Big Band + orchestre symphonique + chœur au CMA10 et elle a composé des musiques de films comme Musulmans de France (France 5) et Un choix pour la vie (France 2) de Karim Miské, Les Demoiselles du ring (France 3) d’Ilana Navaro. Elle donne aussi des conférences sur Duke Ellington pour la Maison du Duke.

De 2004 à 2019

Avec à son crédit comme leader, cinq albums sortis entre 2004 et 2015, Leïla Olivesi n’a plus à prouver ses talents d’interprète et de compositrice.

Après « Frida » (Attention Fragile) sorti en 2004 et enregistré avec le « Brahma sextet » qui réunissait autour d’elle, Jeanne Added (voix), Julien Alour (trompette), Jean-Philippe Scali (saxophones), Benjamin Body (bassiste) et Donald Kontomanou (batterie), Leïla Olivei présente en 2007 « L’Étrange Fleur » (Nocturne) avec le « Leïla Olivesi quartet » composé d’Élisabeth Kontomanou (voix), Boris Pokora (saxophone), Chris Jennings (contrebasse) et Manu Codjia (guitare). En 2012, elle revient avec « Tiy » (Attention Fragile) gravé avec le Leïla Olivesi trio qui fédère à ses côtés Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou et invite Manu Codjia, Niko Coyez (flûte, percussions) et Émile Parisien (saxophone soprano).

En 2015 sort l’album « Utopia » (Jazz&people) qui rend hommage au philosophe et essayiste du XVIIème siècle, Cyrano de Bergerac. Sur cet opus placé sous le signe de la libre pensée, de l’utopie et du voyage, la pianiste se produit en quartet avec Manu Codjia, Yoni Zelnik, Donald Kontomanou et invite le saxophoniste américain David Binney.

C’est en nonet que Leïla Olivesi enregistre « La Suite Andamane » (ACEL Attention Fragile), album sorti en 2019 et récompensé en 2020 par un « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros. Inspirées d’un voyage dans la mer Andaman (entre l’Inde et la Thaïlande), les compositions célèbrent le monde imaginaire et poétique de la pianiste. Sur cet opus, elle rassemble autour d’elle, Quentin Ghomari (trompette), Baptiste Herbin (saxophone alto, flûte), Adrien Sanchez (saxophone ténor) Jean-Charles Richard (saxophone baryton), Glenn Ferris (trombone), Chloé Cailleton (chant), Manu Codjia, Yoni Zelnik et Donald Kontomanou. Une suite en quatre mouvements avec plusieurs poèmes mis en musique (deux de Karine Leno Ancellin et un de sa mère Djamila Olivesi) et une reprise du fameux Satin Doll de Duke Ellington.

« Astral »

Leïla Olivesi et les musicens

Leïla Olivesi et son groupe©Jade Brunet

Enregistré les 28, 29 et 30 juin 2022 au studio Sextan la Fonderie à Malakoff, l’album « Astral » (Attention Fragile & ACEL/L’Autre Distribution) possède un réel son de de groupe. Il réunit en effet autour de la pianiste leader les musiciens déjà présents à ses côtés sur « La Suite Andamane » : Adrien Sanchez (saxophone ténor), Baptiste Herbin (saxophone alto et flûte traversière), Jean-Charles Richard (saxophone baryton et soprano), Quentin Ghomari (trompette), Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse) et Donald Kontomanou (batterie).

Deux invitées rejoignent le groupe : la saxophoniste Géraldine Laurent sur les instrumentaux Constellation Draconis, Constellation Ellipsis et sur la chanson Soustraire à la Lumière et la chanteuse Chloé Cailleton sur Soustraire à la Lumière, Au feu des Rêves et sur Missing CC le deuxième titre de Missing CC Suite, hommage que Leïla Olivesi rend à Claude Carrière.

Les improvisations émaillent le discours collectif sans que jamais le son de groupe ne soit altéré. Les timbres des instruments et les voix se marient avec bonheur. Un album inventif et plein de swing !

Au fil des titres

Sur Astral, dès les premiers accords du piano, Ellington se profile. Les envolées lyriques de la guitare et le jeu du ténor entraînent l’oreille dans un espace qui navigue entre galaxie et rêves. Une musique stimulante riche en couleurs et en contrastes. Après le titre d’ouverture qui donne son nom à l’album, le second morceau annonce clairement par son titre, Mary Lou, l’hommage que Leila Olivesi rend à la pianiste Mary Lou Williams. Alors que l’orchestre déploie ses couleurs chatoyantes, on est ébloui par le solo jubilatoire de la guitare et l’on se prend à rêver à l’écoute du piano qui improvise avec élégance et fait scintiller ses arpèges.

Black Widow place en orbite dans le ciel d’Astral, le soprano voltigeur et le fulgurant alto alors que l’harmonieuse palette orchestrale harmonieuse évoque l’univers de Billy Strayhorn. Avec Interstellaire, le groupe invite à voyager vers les étoiles et à communier avec l’espace.

Leïla Olivesi revisite ensuite Scorpio, un extrait de la « Zodiac Suite » (1946) de Mary Lou Williams (1910-1981) à qui le groupe rend hommage. Sur une orchestration aux dimensions quasi symphoniques, la sonorité veloutée et les inflexions bluesy du baryton magnifient le thème. Sur Constellation Draconis, c’est la trompette qui est mise en valeur, avec sa brillante sonorité et ses prouesses de style que stimulent les accords planants de la guitare. Une musique qui stimule l’imagination et enchante l’oreille.

Sur Galactica, la contrebasse de Yoni Zelnik soutient la profondeur des paroles du poème « Au feu des Rêves », lu par son auteure, Lucie Taïeb. Le répertoire se poursuit avec Constellation Ellipsis. Avec le groupe, on explore une constellation où la musique respire à pleins poumons. On est littéralement décoiffé par le swing du ténor d’Adrien Sanchez et par la frénésie de l’alto de Géraldine Laurent qui se lancent dans un dialogue ébouriffant.

Le chant de Chloé Cailleton insuffle une dimension céleste à la poésie de Soustraire à la Lumière de Lucie Taïeb. Sauvage et expressif, le brillant solo du bugle fait écho au texte et génère une atmosphère onirique. Sur Au feu des Rêves, Chloé Cailleton chante le poème de Lucie Taïeb au-dessus des arpèges lumineux du piano. Le discours très fluide de la guitare s’envole à en donner le vertige puis un échange fougueux s’engage entre ténor et guitare.

L’album se termine avec Missing CC Suite, en souvenir de Claude Carrière, un hommage en deux parties à l’univers musical de Duke Ellington. Portrait séduit dès son introduction. Au fil des minutes, l’orchestration se fait somptueuse et le climat harmonique se pare d’alliages sonores délicats pour soutenir l’improvisation émouvante du baryton. Missing CC ouvre avec le piano qui mêle avec raffinement dans son introduction, l’esprit du blues et l’âme du classique. Les modulations exquises du piano ouvrent l’espace musical dans lequel s’engouffre l’alto. Il souffle des braises enflammées qu’il propulse vers les cieux et est rejoint par la trompette au phrasé acrobatique. Après un espace de respiration où le silence triomphe, à la toute fin du morceau, le piano invite à une rêverie apaisante et… astrale.

Pour retrouver Leilia Oliveisi, rendez-vous le 01 février 2023 à 20h au Bal Blomet, dans le cadre des Concerts Jazz Magazine (ouverture des portes à 19h). A ses côtés sur scène sont annoncés, Adrien Sanchez (saxophone ténor), Baptiste Herbin (saxophone alto, flûte traversière), Jean-Charles Richard (saxophone baryton et soprano), Quentin Ghomari (trompette, bugle), Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie) et en invitée, Chloé Cailleton (chant).

PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2023 – Affiche & Premiers noms

42ème édition du 28 juin au 13 juillet 2023

​Le 16 novembre 2022, les organisateurs du Festival « Jazz à Vienne » ont dévoilé l’affiche de l’édition 2023 proposée par la dessinatrice Pénélope Bagieu. Ils ont aussi annoncé la Création Jeune Public qui se déroulera les 26 et 27 juin 2023 avec Marion Rampal. En attendant le 16 mars 2023, date d’annonce officielle de la programmation de « Jazz à Vienne 2023 », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. De sérieuses promesses de réjouissances musicales en perspective !

Affiche de Jazz à Vienne 2023 – La programmationPour sa 42ème édition qui se déroulera du 28 juin au 13 juillet 2023, « Jazz à Vienne » continue le partenariat initié en 2018 avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Dans ce cadre, les deux festivals s’associent cette année encore et c’est la dessinatrice Pénélope Bagieu qui est chargée du visuel de l’affiche du Festival Jazz à Vienne 2023.

 

Visuel 2023 de Jazz à Vienne

Après Brüno (2018), Jacques de Loustal (2019), Juanjo Guarnido (2021) et Audrey Spiry (2022) c’est la dessinatrice Pénélope Bagieu qui propose le visuel du Festival Jazz à Vienne 2023.

Une affiche punchy captée d’un seul regard … trois couleurs…. une femme-orchestre, chanteuse et pianiste… musicalité et dynamisme.

Pénélope Bagieu auteure du visuel du Festival Jazz à Vienne 2023En 2007, Pénélope Bagieu crée  « Ma vie est tout à fait fascinante », un blog dessiné où elle expose la vie quotidienne d’une jeune Parisienne avec un humour et une grâce qui font mouche. Le succès se prolonge rapidement en librairie. Elle imagine les aventures de Joséphine, dessine pour la presse et la publicité. Elle signe un premier long récit avec Cadavre exquis, en 2010, puis une première biographie avec California Dreamin’ (Harvey Award 2018). En 2016, la dimension féministe de son travail prend une nouvelle ampleur avec la publication de portraits de femmes sous le titre Culottées. Le succès est retentissant. Traduits en vingt langues et couronnés d’un Eisner Award en 2019, les deux volumes de Culottées sont aussi adaptés en version animée par France TV. En 2020, l’autrice s’adresse aux enfants en revisitant avec brio le roman de Roald Dahl Sacrées Sorcières.

« « Jusqu’à il y a peu, j’étais intimidée par le jazz car je pensais à tort que c’était une musique de connaisseurs. J’ai changé d’avis en découvrant les concerts dessinés et en partageant notamment la scène avec China Moses en 2017. Je connaissais alors déjà Jazz à Vienne de par son lien fort avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Quand on est un régulier d’Angoulême, on entend toujours parler de Jazz à Vienne. J’avais également été marquée par les affiches du festival qui sont chaque année réalisées par des dessinateurs ou des dessinatrices de bande dessinée. Il y a deux ans, j’ai mis un pied au festival en participant à l’exposition 40 Bulles de Jazz pour laquelle j’ai présenté une femme piano que je m’étais régalée à faire ! Cette année, j’ai l’honneur de réaliser l’affiche de l’édition 2023 de Jazz à Vienne. Pour ce visuel, j’ai eu envie de proposer une femme-orchestre. J’avais envie de travailler sur des instruments et ce qu’ils m’inspirent comme éléments de vêtement ou de costume. Je suis partie sur ce disque vinyle comme grosse masse de cheveux et un piano pour faire un collier tout en gardant un aspect très crayonné et très charbonneux. »

Spectacle Jeune Public

Marion Rampal - Spectacle Jeune Public Jazz à Vienne 2023Deux dates sont proposées aux des enfants du Pôle métropolitain. Ainsi, les 26 & 27 juin 2023 à 9h45, les 8 000 enfants des classes des écoles de Vienne Condrieu Agglomération rejoindront les gradins du Théâtre Antique de Vienne pour assister au « Spectacle Jeune Public » confié en 2023 à la chanteuse et compositrice Marion Rampal.

Elle présentera un programme qui articule avec finesse le répertoire de son dernier album « Tissé » (2022) avec la trame de son spectacle pour enfant « L’île aux chants mêlés ». Une sorte de voyage imaginaire et musicologique dans un monde « en chanté »

Cinq soirées de concerts annoncés

Bonne nouvelle pour les amoureux du jazz, les organisateurs de Jazz à Vienne ont révélé la programmation de cinq soirées de l’édition 2023 du festival.

festival Jazz à Vienne 2023, soirée du 03 juillet 2023 03 juillet 2023

La première partie de soirée sera assurée par le groupe londonien Ezra Collective.

La scène du Théâtre Antique vibrera ensuit de la musique du célèbre bassiste Marcus Miller qui se produira avec ses invités.

Nul doute que le public sera au rendez-vous pour retrouver ce musicien charismatique absent de Vienne depuis quelques années.

festival Jazz à Vienne 2023, soirée du 08 juillet 2023 08 juillet 2023

Les onze musiciens de la formation hambourgeoise MEUTE ouvriront le bal avec leur musique qui associe fanfare et musique électronique.

Le “techno marching band” cèdera ensuite la place à Electro Deluxe et ses trois invitées.

Avec les chanteuses Tanya Michelle, Indy Eka et Cynthia Abrahampour le groupe français revisite le répertoire de son dernier album, « Apollo ».

festival Jazz à Vienne 2023, soirée du 10 juillet 2023 10 juillet 2023

Entre hard-rock, soul orientalisante et, bien sûr, blues 2.0., le guitariste Joe Bonamassa ouvrira la soirée Blues.

Après lui, place au chanteur et guitariste Joe Louis Walker reconnu comme l’un des grands promoteurs du “blues contemporain”.

Soirée incandescente en perspective !

festival Jazz à Vienne 2023, soirée du 11 juillet 2023 11 juillet 2023

Ce soir-là, deux chanteuses se succèderont sur scène.

En première partie se produira, Mavis Staples, grande voix de la musique afro-américaine qui a su qui a réunifié Gospel, Rhythm’n’Blues et Soul.

La soirée se terminera avec Norah Jones dont la musique associe jazz, country, pop et folk. Entre morceaux cultes et pépites à (re)découvrir, son concert se profile déjà comme un évènement.

festival Jazz à Vienne 2023, soirée du 12 juillet 2023 12 juillet 2023

Le guitariste Pat Metheny présentera le répertoire de son dernier album « Side-Eye NYC » aux spectateurs du Théâtre Antique. Toujours à la pointe de la modernité le musicien devrait ravir les plus exigeants.

La deuxième partie de soirée permettra au public de découvrir les titres de « Unixsity », le nouvel opus du groupe français Sixun qui revient avec son jazz joyeux et métissé.

Après avoir calé ces cinq premières dates sur l’agenda 2023 des soirées au Théâtre Antique de Jazz à Vienne 2023, rendez-vous le 16 mars 2023, pour découvrir l’exhaustivité de la programmation du Festival Jazz à Vienne 2023. En attendant… on n’hésite pas… on écoute du jazz… à fond !

PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

D. Linx, G. de Chassy et M. Pastorino – « On Shoulders We Stand »

Poésie, sobriété et raffinement

Sur l’album « On Shoulders We Stand », le chanteur David Linx, le pianiste Guillaume de Chassy et le clarinettiste Matteo Pastorino proposent un voyage musical entre jazz et classique. Guillaume de Chassy a retranscrit des thèmes de pièces classiques sur lesquelles David Linx a écrit des paroles. Un album enchanteur où poésie, sobriété et raffinement s’entrelacent avec bonheur. Une réussite absolue !

Inscrit entre jazz et musique classique, « On Shoulders We Stand - Transcriptions » lie intimement poésie et musique qui se magnifient et fondent un univers raffiné et subtil. David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino s’associent pour revisiter neuf pièces de musique classique écrites pour piano par huit compositeurs classiques, Bach, Chopin, Chostakovitch, Mompou, Rachmaninov, Ravel, Schubert et Scriabine.visuel de l'album "On Shoulders We Stand" de D. Linx, G. de Chassy et M.Pastorino

Le pianiste Guillaume de Chassy a retranscrit les thèmes de compositeurs pour la voix du chanteur David Linx qui a greffé sa poésie sur la musique. Piano et voix sont rejoints par les clarinettes de Matteo Pastorino.

Au final, le trio propose « On Shoulders We Stand - Transcriptions » (Enja/Yellowbird Records/L’Autre Distribution), un album éminemment poétique dont la sortie est annoncée pour le 18 novembre 2022.

Sur les épaules des grands créateurs….

Initiateurs du projet « On Shoulders We Stand », David Linx et Guillaume de Chassy définissent ainsi leur démarche commune :

« Nous n’inventons rien totalement ; nous nous tenons sur les épaules des grands créateurs qui nous ont précédés ou de ceux que nous côtoyons aujourd’hui : musiciens, peintres, écrivains… Ces géants nous soutiennent et nous inspirent chaque jour. Certains compositeurs classiques nous paraissent comme des amis fidèles. Dans leurs pièces pour piano, l’évidence de la mélodie appelle souvent le chant. Nous avons donc réalisé des transcriptions pour la voix, que David a revêtues de ses propres mots. Il y évoque la quête de soi et son rapport au monde actuel. Les musiques que nous traversons sont parfois écrites, parfois improvisées : nous enjambons les frontières avec jubilation. Nous nous sommes efforcés de ne pas simplifier ce qui est compliqué et de ne pas compliquer ce qui est simple. De même que les rivières changent de lit, des mondes se rencontrent et des horizons se déplacent. « 

Loin de tout conformisme, David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino projettent les pièces pianistiques des auteurs classiques dans l’époque actuelle… entre jazz et musique classique, entre poésie et réalisme.

Au fil des titres

Sur Drown Out The Noise adapté de Sergueï Rachmaninov, musique et texte évoquent le bruit perpétuel de notre quotidien et la quête d’une vie plus paisible. Entre romantisme et modernisme, la voix légèrement voilée de David Linx valorise ses talents de parolier sur les arpèges répétitifs de Guillaume de Chassy alors que gémit la clarinette basse.

Introduction pleine de grâce du piano, clarinette tel un papillon aérien au plus haut de l’azur, timbre chatoyant de la voix et maîtrise absolue du chant… tout concourt à faire de Souls Astray un moment magistral. Plus loin, le trio transporte l’oreille dans l’univers du prélude en si mineur du Clavier bien tempéré-1 de Jean-Sébastien Bach et l’on retrouve sur Of Mankind, Sun and Flames l’essence de l’art de la fugue avec tout à la fois la rigueur incarnée par le piano et la fantaisie par le chant et la clarinette.

D. Linx, G. de Chassy et M.Pastorino©Jeff Ludovicus

David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino©Jeff Ludovicus

C’est ensuite avec une délicatesse infinie que le trio restitue le climat du concerto en sol majeur de Maurice Ravel sur Daunting The Task où piano, clarinette et voix s’expriment en un parfait équilibre. On est saisi par la maîtrise absolue du chant et l’étendue de la tessiture de la voix.

Lors d’une première écoute, le Prélude Op87 N°10 composé par Dmitri Chostakovitch en hommage à Bach, ressemble à s’y méprendre à un exercice de style. Pourtant, l’interprétation du trio contribue à transformer le titre en un moment musical d’une légèreté et d’une luminosité sans pareilles. S’inscrivant dans la tradition du Clavier bien tempéré, le trio propose ensuite A Dragon’s Might, une lancinante variation du prélude Opus 87 N°18 du même Chostakovitch. Le climat se fait étrange voire envoûtant. Douceur divine de la voix, notes telluriques de la clarinette basse et accords mystérieux du piano font vibrer tout à la fois le cœur et l’âme.

Après une courte introduction de clarinette, débute The Very Concept of You. Le chant limpide de David Linx, le piano coloriste de Guillaume de Chassy et la bucolique sonorité de la clarinette de Matteo Pastorino font onduler de plaisir les portées de la Mazurka en Fa mineur de Frédéric Chopin. Le comble du raffinement et de l’esthétique que cette pièce tout en délicatesse et en subtilité !

Sur The Riptide, le trio plonge l’oreille dans une atmosphère inspirée par la Musica Callada du compositeur catalan Federico Mompou. Les musiciens s’expriment en totale communion. Tel un cantique spirituel, la musique paraît incarner la voix-même du silence… chant tout en retenue et en pudeur, clarinette basse tellurique, piano en suspension, musique calme et secrète, celle du cœur, de l’âme, de la vie… poésie musicale et silencieuse.

L’album se termine avec le mélancolique New Life’s At Hand interprété en duo par David Linx et Guillaume de Chassy. Le morceau restitue le lyrisme et la poésie de l’Etude Op2 N°1 de Scriabine, lui-même inspiré de Chopin. On est bouleversé par la profondeur et la beauté du son, par la sobriété de l’expression, par la délicatesse du chant.

Pour s’immerger live dans le répertoire du superbe « On Shoulders We Stand » et retrouver David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino, rendez-vous le 10 novembre 2022 à 21h30 au Sunside, à Paris et le 11 novembre 2022 à 20h30 sur la scène de la Jazz Station, à Bruxelles, dans le cadre du festival « Bruxelles sur scènes ».

PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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Ellinoa & Wanderlust Orchestra – « Ville Totale »

Ellinoa & Wanderlust Orchestra – « Ville Totale »

Voyage orchestral incantatoire

« Ville Totale » marque le retour discographique de la compositrice vocaliste et cheffe d’orchestre Ellinoa et son Wanderlust Orchestra. Un voyage musical incantatoire qui imagine les retrouvailles entre l’Homme et la Nature. Une exploration musicale où poésie et narration, jazz, pop et musique contemporaine allient leurs textures au sein d’une riche palette sonore. Une fable écologique et dystopique qui évolue entre énergie et délicatesse.

Visuel de l'album "Ville Totale" par Ellinoa & Wanderlust Orchestra -Après « Wanderlust » (Les P’tits Cailloux du Chemin/Music Box Publishin /inOuïe distribution) publié en 2018 avec le Wanderlust Orchestra et « The Ballad of Ophelia » (Les P’tits Cailloux du Chemin Music Box Publishing/Absilone-Socadisc) enregistré en quartet avec Arthur Henn (voix, contrebasse), Paul Jarret (guitare) associés au quatuor Les Enfants d’Icare, Ellinoa est de retour le 21 octobre 2022 à la tête du Wanderlust Orchestra.

Elle présente « Ville Totale » (Les p’tits cailloux du chemin/L’autre Distribution), une toute nouvelle création, conçue et réalisée en 3D sonore.

« Ville Totale » - Ellinoa & Wanderlust Orchestra

Wanderlust orchestra

Wanderlust orchestra©Sylvain Golvet

Le projet « Ville Totale » réunit quinze musicien.ne.s au sein du Wanderlust Orchestra, mini big band qui sonne comme un orchestre symphonique réduit.

A la fois compositrice, vocaliste, improvisatrice et cheffe d’orchestre, Camille Durand alias Ellinoa (chant et narration) intègre sa voix pure et cristalline comme un instrument aux côtés du piano de Thibault Gomez, de la guitare de Matthis Pascaud, de la flûte de Sophie Rodriguez, de la clarinette basse et du cor anglais de Balthazar Naturel, du saxophone alto d’Illyes Ferfera et du saxophone ténor de Pierre Bernier, du trombone de Paco Andreo, des violons d’Héloïse Lefebvre et Widad Abdessemed, de l’alto de Séverine Morfin, du violoncelle de Juliette Serrad, de la contrebasse de Arthur Henn et des deux batteries de Gabriel Westphal et de Léo Danais.

Ellinoa a co-écrit les textes de « Ville Totale » avec Christelle Bakhache, impliquée au sein du Conservatoire d’Espaces Naturels en Haute-Savoie dans la conservation des espaces naturels et des espèces.

« Ville Totale »… une ville qui inquiète autant qu’elle rassure, une ville entre foule et isolement, entre richesse et pauvreté, entre abondance et stérilité, une ville dont l’album narre la métamorphose… « Ville totale », un conte imaginaire où se côtoient écologie et philosophie… « Ville Totale » un voyage orchestral chatoyant en onze étapes.

Au fil des titres

Ellinoa

Ellinoa

Après l’introduction instrumentale de Ville Totale et son bouillonnement sonore chaotique, la musique se libère à travers le chant qui incarne la renaissance de la Nature. L’improvisation du ténor laisse ensuite échapper un flot de notes tumultueuses, support d’un élan vital palpable. La plage suivante, Urbs Maxima, résonne comme un manifeste. La voix d’Ellinoa dénonce avec force la survenue de cet espace urbain contrôlé. Plus loin, Air Conditionné donne la parole au saxophone alto et à la flûte qui soufflent des bribes de notes éparses parmi les traits et pincements des cordes. De l’orchestre émerge par la suite une ligne mélodique lumineuse puis le solo bouillonnant du saxophone alto décoiffe de nouveau le paysage sonore.

Accompagnée par le piano, le chant puissant et poétique d’Ellinoa évoque La Mémoire du Monde. L’orchestre les rejoint, le violon s’envole dans un solo acrobatique au-dessus de « la ville inféconde » suivi du hautbois qui s’exprime d’abord seul puis avec l’orchestre, faisant entendre des sonorités déchirantes aux accents orientaux. La voix scintillante de la chanteuse reprend le récit et conclut le titre, propulsée en avant par un orchestre vigoureux.

Le répertoire continue avec Lianes dont l’atmosphère sonore s’inscrit dans l’univers de la musique contemporaine. Piano et orchestre restituent un climat mystérieux puis la voix limpide d’Ellinoa revient et charme par son expressivité. Sur Ascenceur émotionnel, Ellinoa parle de la Nature et de la vie qui reprennent leurs droits et fissurent le béton de la ville. L’orchestre traduit les métamorphoses de cette mégapole et avec force, porte la musique de cette plage au paroxysme.

Le début de Parkour est morcelé par les scansions du chant d’Ellinoa et les arrangements subtils et singuliers de l’orchestre. Le développement du solo de trombone ensorcelle tout autant d’ailleurs que les timbres de l’orchestre qui suggèrent la transformation de la Ville à l’aube de son effondrement. L’oreille est immergée dans une dense matière sonore.

Avec Effleurvescence, complet changement de climat. Après la chute… une autre Ville advient ! La voix parlée d’Ellinoa tient en suspension tout au long de la renaissance qu’elle évoque, soutenue par la guitare et la contrebasse puis elle vocalise seule. Survient ensuite Après la pluie sur lequel son chant se joint à l’orchestre somptueux dans un puissant crescendo et sa voix enflammée chante la résurrection de la Nature, soutenue par la puissance orchestrale du Wanderlust Orchestra qui improvise à qui mieux mieux.

Plant Bombing surprend par son climat incantatoire, le chant répétitif et la flûte aux sonorités perçantes. L’orchestre submerge l’oreille autant qu’elle l’étonne par sa force percussive et sa vigueur.

L’album se termine avec La Canopée. Ellinoa parle depuis la canopée alors qu’elle regarde « la nouvelle vie » qui émerge. Les sons graves des vents fusionnent avec les aigus des instruments à cordes. La voix et l’orchestre s’unissent dans un crescendo et leur expression confine à la transe. Symphonique et intense la musique clôt l’album « Ville Totale » et vient alors l’envie de réécouter le projet de bout en bout.

Rendez-vous le 09 novembre 2022 à 20h au Café de la Danse (Paris) pour écouter Ellinoa & Wanderlust Orchestra.

PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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Focus sur Manu Le Prince et « Children of The Night »

Focus sur Manu Le Prince et « Children of The Night »

Hommage à Wayne Shorter

Avec « Children of The Night », Manu Le Prince rend hommage à Wayne Shorter, saxophoniste et compositeur essentiel de l’histoire du jazz. Entourée d’un aréopage de musiciens français, cubains et brésiliens, elle met en parole quelques-uns des grands standards du mythique jazzman dont les qualités de mélodiste font l’unanimité.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, Manu Le Prince se partage entre Paris et Rio. Brésilienne de cœur, la chanteuse, autrice et compositrice aux origines anglo-argentines mêle avec réussite le jazz qui a bercé son enfance à la musique ethnique ou brésilienne.

Après deux albums hommages à Cole Porter et à Johnny Alf, après l’élégant « In a Latin Mood » (Plaza Mayor Company Ltd/Sergent Majot Company Ltd) sorti en 2017 et coréalisé avec Minino Garay, Manu Le Prince revient avec « Children of The Night » (Frémeaux & Associés/Frémeaux & Associes, Socadisc, Believe) sorti le 26 août 2022.

Sur le lumineux « Children of The Night » Manu Le Prince reste fidèle à l’esprit de l’œuvre de Wayne Shorter. Tout en prenant ses distances avec l’écriture originale, elle pose ses paroles sur les instrumentaux. Avec délicatesse et souplesse, elle s’approprie les morceaux qu’elle projette dans ses propres territoires, entre musique brésilienne et jazz.

« Children of The Night »

Focus sur Manu Le Prince et "Children of the Night"Manu Le Prince livre cet opus en hommage au grand saxophoniste et compositeur Wayne Shorter, avec les encouragements du maître qui a lui-même validé ses paroles sur quatre de ses musiques. L’opus retrace plusieurs périodes du parcours musical de Wayne Shorter dont celle avec le chanteur brésilien Milton Nascimento. Le disque porte le nom du titre composé par Wayne Shorter en 1961 pour l’album « Mosaic » des Jazz Messengers d’Art Blakey dont il faisait alors partie.

Manu Le Prince s’est entourée d’une solide équipe au sein de laquelle est perceptible une belle osmose : Irving Acao aux saxophones et arrangements, Leo Montana au piano, Felipe Cabrera à la contrebasse, Lukmil Perez à la batterie et d’autres invités parmi lesquels le saxophoniste Baptiste Herbin, les comparses de Milton Nascimento, le pianiste Kiko Continentino et le percussionniste Robertinho Silva, le percussionniste Minino Garay, le batteur Zaza Desiderio, le bassiste Acelino de Paula et ses fils Julian Le Prince Caetano (piano) et Gael Le Prince Caetano (percussions).

De titre en titre

D’emblée, la voix chaude et sensuelle de la chanteuse installe un climat chargé d’émotion sur Eleanora, le titre d’ouverture. La chanteuse reprend et étire la mélodie de Lady Day écrit par Wayne Shorter en hommage à Billie Holiday et enregistré en 1965 chez Blue Note sur l’album « The Soothsayer ». Au fil de son solo, l’alto lyrique de Baptiste Herbin déroule ensuite des spirales sinueuses puis fait alterner délicats frémissements et accélérations foudroyantes.

Le répertoire se poursuit avec Speak No Evil, une autre composition de Wayne Shorter qui a donné son nom à l’album du saxophoniste sorti en 1966 chez Blue Note. Après avoir exposé le thème, la voix puissante au timbre légèrement voilé cède la parole au ténor musclé d’Irving Acao puis Leo Montana virevolte sur les touches blanches et noires. Break après break, le morceau se déroule sur un tempo aux accents latins. C’est ensuite avec un brin de romantisme que résonne le piano de Julian Le Prince Caetano sur Introduction My Children of The Night. Par la suite, la voix de la chanteuse brille de tous ses éclats sur Children of The Night écrit par Wayne Shorter et enregistré en 1961 sur l’album « Mosaic », alors qu’il jouait avec Art Blakey & The Jazz Messengers. Une fois de plus, l’alto aérien de Baptiste Herbin fait preuve d’une étonnante volubilité et d’une maîtrise inouïe.

Accompagnée du bassiste Acelino de Paula, du pianiste Kiko Continentino et du batteur Zaza Desiderio, Manu Le Prince propose une version magistrale de Tarde, la composition de Milton Nascimento enregistrée en 1974 par Wayne Shorter sur son album « Native Dancer » sorti en 1975. De sa voix grave et voilée, la chanteuse étire le tempo au-dessus des envolées gracieuses du soprano de Baptiste Herbin avant que le piano ne fasse entendre ses interventions inspirées et lumineuses.

Avec Caminho Solar, Manu le Prince transpose en portugais le célèbre Footprints composé par Wayne Shorter. A ses côtés, le saxophone soprano d’Irving Acao s’enflamme et invite l’oreille à le rejoindre dans son univers coloré. Plus loin, Manu Le Prince parvient à restituer le climat sonore unique de Milton Nascimento à travers sa composition Vera Cruz. Sur un tempo bossa un peu rapide qui flirte avec samba et jazz, s’expriment tour à tour, la voix puissante de la chanteuse et le piano de Kiko Continentino qui n’hésite pas à emprunter des chemins escarpés.

Le répertoire se poursuit avec la célèbre composition de Wayne Shorter, Infant Eyes, enregistrée en 1964 sur l’album « Speak No Evil » sorti chez Blue Note en 1966. Avec grâce et conviction, Manu le Prince chante en anglais sur un tempo médium alors que le soprano vagabonde et projette avec bonheur ses volutes ascensionnelles dans l’espace musical. Avec le court Bass Prelude, la basse tellurique de Felipe Cabrera introduit la composition de Manu Le Prince, Hugs and Roses, sur laquelle les musiciens développent une musique intimiste empreinte de romantisme.

C’est ensuite sur un tempo funky et groovy que la chanteuse interprète la fameuse compositon de Wayne Shorter, Beauty & the Best, qu’elle a renommée From Soul To Soul et sur laquelle elle a posé des paroles en anglais. Sur cette version singulière du titre, les envolées du soprano d’Irving Acao sont du meilleur effet et participent pour beaucoup à la musicalité du morceau. L’album se termine avec Blue Cat que la chanteuse interprète avec le pianiste Kiko Continentino, compositeur de ce thème que le duo interprète avec élégance et sobriété.

Rendez-vous le 22 octobre 2022 dans le cadre du Festival Jazz Sur Seine pour retrouver Manu Le Prince sur la scène de l’établissement « Les 2 pianos » (Paris 15ème). Manu Le Prince se produira le 16 décembre 2022 à 21h30 au Sunside (Paris) où elle sera entourée de Irving Acao, Leo Montana, Felipe Cabrera et Lukmil Perez.

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