Lucky Peterson rend hommage à Jimmy Smith

Lucky Peterson rend hommage à Jimmy Smith

Un concentré de pulsion, de groove & d’énergie

Le 13 octobre 2017, Lucky Peterson sort « Tribute to Jimmy Smith ». Sur l’orgue Hammond B-3, le bluesman célèbre son mentor, l’organiste Jimmy Smith. Pulsation du jazz, groove du rhythm’n blues, énergie du rock. Un hommage enflammé et chaleureux.

Sur « Tribute to Jimmy Smith » (Jazz Village/Pias) Lucky Peterson rend hommage à Jimmy Smith. Le bluesman américain joue exclusivement de l’orgue Hammond B-3 et privilégie des morceaux instrumentaux, même si l’album compte malgré tout deux titres vocaux. Le disque a été enregistré à Paris en février 2016 et mixé en juin 2016 par Vincent Mahey au studio Sextan de Malakoff.

Lucky Peterson se produit en trio orgue/guitare/batterie et délaisse la guitare qu’il confie sur cet opus au remarquable Kelyn Crapp. La batterie est tenue par Herlin Riley, musicien de La Nouvelle-Orléans qui a joué avec Wynton Marsalis et que l’on a récemment écouté aux côtés du pianiste Ahmad Jamal.

Le casting de l’album ne s’arrête pas là puisque Lucky Peterson invite aussi le saxophoniste Archie Shepp qui intervient sur deux titres, au ténor et à la voix, le trompettiste français Nicolas Folmer sur le premier titre de l’album et le guitariste français Philippe Petrucciani, frère de Michel Petrucciani, sur le dernier morceau du disque.

Lucky Peterson rend hommage à Jimmy Smith qui fut un de ses professeurs d’orgue (avec Bill Doggett et Dr Lonnie Smith). Le bluesman de Buffalo à même eu l’occasion de jouer en duo sur scène avec Jimmy Smith, tous deux à l’orgue Hammond. On n’ose imaginer la teneur des jams ! C’est après avoir appris l’orgue que Lucky Peterson se met à la guitare.

Aujourd’hui son talent de guitariste et de chanteur sont largement reconnus mais à l’écoute de ce « Tribute to Jimmy Smith », on ne doute pas que cet album où il joue de l’orgue figure en bonne place dans la discographie du bluesman américain.

Douze ans après la disparition de Jimmy Smith, cet hommage à  tombe à pic. On se rappelle l’élégance et le swing inouï de ce musicien qui avait les faveurs du public et a fait les beaux jours du label Blue Note. On se souvient aussi de son plaisir évident à faire groover son instrument. Influencé par le gospel, le maître de l’orgue Hammond qu’était Jimmy Smith a régné avec brio sur le jazz imposant son swing, sa fougue mais aussi son propos sensible et profond. Le challenge n’est pas mince de reprendre le flambeau et c’est vraiment réussi.

« Tribute to Jimmy Smith », une belle réussite à l’énergie communicative. Un album teinté de blues. Du « jazz’n blues » comme on l’écoutait dans les années 60. L’orgue de Lucky Peterson swingue, groove et pulse. Une musique teintée de soul et de gospel. Un jazz mâtiné de rhythm’ blues.

L’album démarre avec l’énergique composition de Jimmy Forrest, Night Train dont se dégage une bel entrain. Jimmy Smith l’avait enregistré chez Verve en 1966 avec le guitariste Wes Montgomery. Dans la lignée du grand Wes, le guitariste Kelyn Crapp fait sonner ses cordes en rajoutant un petit soupçon de funk en plus. Le trompettiste Nicolas Folmer apporte une touche de brillance bienvenue et assure le contrat avec brio. Sur Blues for Wes, le dernier titre de l’album, Philippe Petrucciani honore aussi le guitariste Wes Montgomery.

L’interprétation que fait Lucky Peterson du grand standard de jazz, Misty, constitue un des moments les plus réussis de l’album. Son toucher bluesy est suivi d’un chorus de Kelyn Crapp qui laisse pantois. Sur les cordes la virtuosité du guitariste est mise au service de l’émotion. L’orgue répond avec délicatesse. Un moment de jazz où affleure la sensibilité.

Si l’album est à dominante instrumentale, Lucky  Peterson donne pourtant de la voix sur Singin’ this song 4 you, une relecture étonnante du A Song for You de Leon Russel. Pulsation soul, ambiance churchy et effluves funk tout à la fois.

La composition de Lucky Peterson, Jimmy Wants to Groove, résonne des feulements bluesy du saxophone d’Archie Shepp qu’encourage la voix de l’organiste. Le saxophoniste sort le grand jeu et de sa manière inimitable crie le blues tel un shouter inspiré. Les deux bluesmen dialoguent et l’émotion émerge.

« Tribute to Jimmy Smith », un concentré d’énergie et de bonne humeur. Lucky Peterson perpétue la mémoire d’un style et d’un homme. On se laisse gagner par la joie indéniable et le groove puissant qui se dégagent de la musique. Neuf titres à écouter sans modération.

 

Lucky Peterson présente son projet « Tribute to Jimmy Smith » au Duc des Lombards à Paris les 15 & 16 octobre 2017. C’est l’occasion où jamais d’écouter le bluesman à l’orgue. Il sera entouré de Kelyn Crapp (guitare), Nicolas Folmer (trompette) et Ahmad Compaoré (batterie).
Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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En 2021, le contrebassiste et compositeur Mauro Gargano propose « Feed », un nouvel album enregistré en trio avec le pianiste italien Alessandro Scobbio et le batteur français Christophe Marguet. Huit plages d’un jazz moderne et exigeant dont les vibrations poétiques nourrissent l’âme et irriguent l’imaginaire de rêveries singulières.

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Nuits de Fourvière 2021 – La programmation

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Malgré le contexte sanitaire particulier, les Nuits de Fourvière 2021 donnent rendez-vous à leur public du 1er juin au 30 juillet. Pour le 75ème anniversaire du festival international de la Métropole de Lyon, l’affiche promet 60 jours, 9 créations, 8 coproductions, 2 premières françaises.

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Retour de Sébastien Texier & Christophe Marguet 4tet

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Trois ans après « For Travellers Only », Sébastien Texier & Christophe Marguet reviennent leur deuxième album, « We Celebrate Freedom Fighters ! ». Avec Manu Codjia et François Thuillier, ils célèbrent des combattants qui ont lutté pour la liberté. Un hommage musical rendu à ces femmes et hommes engagés contre toute forme d’obscurantisme, de discrimination, d’exclusion et d’injustice. En cette période perturbée, cet hymne à la liberté résonne avec une grande force.

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Octobre 2017, le Bémol 5 accueille Michel Fernandez

Octobre 2017, le Bémol 5 accueille Michel Fernandez

Deux concerts du Michel Fernandez 4tet

Les 18 et 19 octobre 2017, le Bémol 5 accueille Michel Fernandez en quartet. Après la sortie de l’album « Brazza Cry », c’est l’occasion ou jamais de découvrir sur scène le nouveau projet du saxophoniste. Du jazz libre et énergique.

En automne, les feuilles tombent mais les concerts continuent de fleurir au Bémol 5. Après septembre marqué par les deux concerts du pianiste René Urtreger qui ont comblé le public présent, la programmation d’octobre 2017 réserve son lot de surprises et de réjouissances. Les propositions se diversifient et les styles musicaux variés devraient plaire à des publics tout aussi divers.

Ibra Galissa (kora) et Marc Liebeskind (guitare) avec leur quartet « Talking Strings » (11 octobre), le batteur Bernard Doussin qui se produit en quartet avec Jean-Louis Almosnino, Alexis Requet et Stéphane Rivero (13 & 14 octobre), le chanteur Rafa Caballero et son projet « Trafalgar en acoustique » (20 & 21 octobre), le « Bounce Trio » de Matthieu Marthouret (25 & 26 octobre), le quartet de la saxophoniste Nora Kamm (27 & 28 octobre). On note avec intérêt que la « jam session friends and neighbors » du 20 octobre est animée par le batteur Stéphane Foucher, le contrebassiste Christophe Lincontang et le pianiste Ludovic Yapoudjian.

Les 18 & 19 octobre 2017 le Bémol 5 accueille Michel Fernandez en quartet. Ces deux concerts s’inscrivent dans le cadre de la tournée de lancement de l’album « Brazza Cry » (Disques Futura et Marges). Sur les sept plages de l’opus, lamentation et allégresse se côtoient pour le meilleur. Cet opus enthousiasmant dégage une énergie communicative qui sied aux prestations live.

Le saxophoniste (ténor & soprano) Michel Fernandez se produit avec son nouveau groupe constitué du pianiste Joël Sicard, du contrebassiste François Gallix et du batteur Nicolas Serret. Pour précision la soirée du jeudi 19 octobre 2017 est suivie de la fameuse jam session du jeudi institutionnalisée par le Bémol 5.

Attaché à ses racines, les musiques libertaires des années 60/70, free-jazz et Afro-Beat, le saxophoniste Michel Fernandez propose son nouveau projet qui navigue entre jazz modal et musiques du Sud. Les quatre compères livrent une musique ancrée dans le free-jazz et l’Afro-Beat qui se projette dans un avenir prometteur et plein d’allégresse. Au répertoire, compositions originales et reprises de thèmes. Que du bonheur à la clef, avec ou sans bémols !

Sans aucun doute le live sied à la musique du Michel Fernandez Quartet. Rendez-vous donc les 18 ou 19 octobre 2017 au Bémol 5.  C’est l’occasion ou jamais d’écouter (ou ré-écouter) un jazz libre et énergique qui navigue entre lamentation et spiritualité, entre incandescence et incantation. A ne rater sous aucun prétexte !

Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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Retour de Sébastien Texier & Christophe Marguet 4tet

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Musicas Hibridas à Lyon du 19 au 24 octobre 2017

Musicas Hibridas à Lyon du 19 au 24 octobre 2017

Création « Kaixu by Pixvae »

Dans le cadre de l’année France-Colombie 2017, le projet « Músicas Híbridas » vient à Lyon du 19 au 24 octobre 2017. Une trentaine de musiciens, chercheurs, professionnels de la culture et pédagogues colombiens poursuivent ainsi échanges et réflexions autour des musiques hybrides. Au cœur de l’évènement lyonnais… Le Périscope.

L’année France-Colombie a été décidée en 2015 par les présidents des deux pays pour renforcer les relations entre eux, après 52 ans de guerre en Colombie. Il s’agit d’un programme de coopération ambitieux qui compte plus de 700 évènements répartis entre la Saison de la France en Colombie qui s’est déroulée entre le 16/12/2016 et le 14/07/2017 et la Saison de la Colombie en France qui s’étale du 23/06/2017 au 17/12/2017.

Comme déjà annoncé lors de la présentation du premier trimestre de programmation du Périscope, le volet lyonnais des « Músicas Híbridas » du 19 au 24 octobre 2017 fait suite au volet colombien qui s’est déroulé à Bogotá du 12 au 22 avril 2017. C’est l’association entre Le Périscope et IDARTES (Institut Culturel de la ville de Bogotá) qui donne vie à ce projet bilatéral. Cette action résulte de la volonté des deux métropoles de créer un pont entre les deux scènes artistiques, leur mode de fonctionnement et leurs évolutions.

Pour le public de la métropole lyonnaise « Músicas Híbridas » représente une opportunité unique de découvrir la scène bouillonnante et indépendante de la capitale colombienne avec cinq jours de concerts qui se dérouleront dans de nombreux lieux de l’agglomération lyonnaise.

Du 16 au 24/10/2017, les échanges professionnels s’intéressent aux politiques culturelles, aux dispositifs d’aide publique dans le secteur des musiques actuelles et dans les lieux de diffusion des métropoles. Visites, études de cas, présentation et observations permettent à la délégation colombienne de découvrir les spécificités de la métropole de Lyon. Tables rondes, conférences et rencontre-débats sont l’occasion pour les participants de questionner l’évolution des métiers, les organisations et tout ce qui caractérise le secteur des musiques actuelles.

« Músicas Híbridas » investit l’agglomération lyonnaise pour  2 après-midis « jeune public », 2 journées « découverte » et 6 concerts. Trois des quatre scènes de la nouvelle SMAC S2M (Scène de Musiques Métropolitaines) accueillent des concerts, Le Périscope, le Marché Gare et Bizarre!  La soirée de clôture se tient au Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin.

  • Rendez-vous le 19 octobre 2017 à 21h au Périscope avec Santiago Botero (contrebassiste, compositeur, arrangeur et chercheur colombien) et le groupe El Ombligo.

Aux côtés du leader Santiago Botero, le batteur et percussionniste Pedro Ojeda, le pianiste Ricardo Gallo et le guitariste Enrique Mendoza lancent des ponts entre cumbia, free jazz, vallenato sabanero et improvisation.

Entre avant-garde et musiques tropicales.

  • Rendez-vous le 20 octobre 2017 à 20h30 au Marché Gare avec Direction Survet et le groupe Curupira. L’orchestre réunit cinq musiciens sous la sous la direction du compositeur, producteur et bassiste Juan Sebastían Monsalve.

Autour du bassiste Juan Sebastián Monsalve on trouve Urián Sarmiento, Jorge SepúlvedaAndrés Felipe Salazar, María José Salgado aux percussions et le guitariste Camilo Velásquez.

Fusion des musiques traditionnelles colombiennes avec les musiques urbaines.

  • Rendez-vous le 21 octobre 2017 à 21h à Bizarre! avec le groupe Redil Cuarteto et l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp.

Depuis 2010, le Redil Cuarteto réunit Santiago Botero (contrebasse), Urián Sarmiento (batterie et balafon), Juan Ignacio Arbaiza (saxophone ténor et flûte traversière), Adrian Sabogal (guitare et marimba de chonta) et Juan Carlos Arrechea (marimba de chonta).

Fusion entre jazz, cumbia et marimba.

  • Rendez-vous le 22 octobre 2017 à 14h au Périscope pour découvrir l’Ensamble Triptico. Ce même jour de 11h à 18h se déroule une journée découverte « Sur les ondes colombiennes » avec écoutes, débats, échanges, vente de disques et rencontres. Entrée libre pour les deux évènements.

Le groupe est dirigé par le pianiste et compositeur Diego Sanchez. Autour de lui sont réunis Paulo Triviño (bandola), Manuel Hernández (batterie) et Carlos Andrés Cetina (basse électrique). Les instruments de traditions musicales différentes permettent au groupe de mélanger des airs traditionnels, du jazz et les musiques urbaines.

Dialogue fructueux entre racines colombiennes et musiques contemporaines.

  • L‘Ensamble Triptico donne rendez-vous au Jeune Public le 23 octobre 2017 à 14h30 au Périscope. Le même jour à partir de 21h une jam session est ouverte aux musiciens.
  • Dernier rendez-vous pour la soirée de clôture le 24 octobre 2017 à 20h30 au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin pour un concert de l’Ensamble Triptico et la présentation de la création « Kaixu by Pixvae ».

Après une première résidence de création qui s’est déroulée à l’université ASAB de Bogotá du 12 au 17 avril 2017, le groupe de musiciens franco-colombiens profite de cette seconde période pour peaufiner sa musique et présenter au final le résultat de leur travail.

Créé en 2015 par le saxophoniste et compositeur Romain Dugelay et le chanteur, percussionniste et anthropologue Jaime Salazar, le  groupe franco-colombien Pixvae fait coexister les chants et percussions de la Côte Pacifique colombienne et le jazz européen. Pixvae réunit Damien Cluzel (guitare), Alejandra Charry (chant, guasa), Romain Dugelay (saxophone baryton), Jaime Salazar (chant, percussions), Léo Dumont (batterie) et Margaux Delatour (chant, guasa).

Lors de la première résidence à  Bogotá en avril 2017, Pixvae a accueilli le percussionniste colombien Juan Carlos Arrechea (marimba de chonta) et le compositeur et luthier colombien Elber Álvarez (gaïta, chant, percussions) ainsi que le Français Clément Edouard (dispositif électronique et traitement sonore). Tous les musiciens ont confronté les musiques traditionnelles colombiennes au jazz pris dans son acception la plus moderne. Ainsi de Pixvae émerge Kaixu (le cœur en langue Awa).

Ainsi est né un nouvel idiome, avec une syntaxe musicale singulière et de nouveaux paysages sonores dont témoigne la vidéo enregistrée à Bogotá  à l’issue de la première résidence.

Résultat d’un défi enthousiasmant, la création « Kaixu by Pixvae » est présentée le 24 octobre 2017 sur la scène du Centre Charlie Chaplin à l’issue de la seconde semaine de résidence des « Músicas Híbridas » et après les premiers concerts d’une tournée française.

Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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« Brazza Cry » par le quartet de Michel Fernandez

« Brazza Cry » par le quartet de Michel Fernandez

Escales mémorielles et transe spirituelle

« Brazza Cry », résonne de la musique du nouveau quartet de Michel Fernandez. Le dernier album du saxophoniste témoigne de son attachement à ses racines musicales ancrées dans les années 60/70. Un pamphlet musical brûlant d’énergie où lamentation et allégresse se côtoient pour le meilleur.

En intitulant son l’album « Brazza Cry », le saxophoniste Michel Fernandez annonce très clairement la couleur. Un clin d’œil à la musique congolaise et plus généralement aux musiques africaines dont l’Afrobeat de Fela. L’opus s’inscrit aussi en droite ligne avec les propos de ceux qui inspirent depuis toujours Michel Fernandez, John Tchicai, son mentor et Don Cherry, deux représentants du free-jazz, ce courant libertaire vivace durant les années 60/70 et dont Michel Fernandez se revendique.

Formé en 2016, le Michel Fernandez Quartet réunit le saxophoniste Michel Fernandez aux saxophones (soprano et ténor), Joël Sicard au piano, François Gallix à la contrebasse et Nicolas Serret à la batterie. Ainsi entouré d’un solide trio, le leader a toute latitude pour faire vibrer de son jazz les sept plages de l’album.

« Brazza Cry » navigue entre jazz modal et musiques du sud. Abreuvé de l’énergie des rythmes et des improvisations on voyage d’Afrique en Andalousie, du Maghreb aux territoires d’un jazz libéré. Le propos du quartet de Michel Fernandez actualise avec bonheur les musiques libertaires des années 60/70 dans lesquelles il s’enracine. Le plaisir de l’écoute est proportionnel à l’intensité de la musique qui irradie d’énergie les sept titres du disque.

Enregistré en janvier 2017 au Domaine Le Trouillet à Alboussière, l’album « Brazza Cry » (Disques Futura et Marges) est la dernière production du regretté Gérard Terronès. On connait l’engagement qui fut le sien en direction des musiques issues du courant du free-jazz. On apprécie par ailleurs la qualité de l’enregistrement, le soin apporté à la prise de son et au mixage par Pierre Baudinat qui permet de percevoir la spontanéité des échanges entre musiciens et leur plaisir de jouer.

L’album compte de nouvelles compositions et trois reprises de titres déjà enregistrés par Michel Fernandez comme Bird Boy de Don Cherry où la sonorité déchirée du saxophoniste au ténor fait bon ménage avec la virtuosité du pianiste. Le saxophone élève sa prière après un solo de piano aux accents hard-bop. La solide section rythmique porte les solistes et le climat devient incandescent.

C’est aussi au saxophone ténor que Michel Fernandez rend hommage à John Tchicai sur Seven for Tchicai où le vigoureux Nicolas Serret laisse libre cours à son inspiration sur toms et cymbales. Sur Jamaâ El-Fna de Tawfik Ouldammar l’Afrique s’invite sur la superbe introduction de contrebasse de François Gallix qui explore le registre des graves évoquant ainsi le gembri des Gnawas. On est ensuite convié à une cérémonie gnaouie par la batterie qui utilise les cymbales pour rappeler les qraqeb. Le saxophone soprano virevolte. Sa psalmodie est soutenue par un piano entraînant… la transe n’est pas loin.

On aime l’ambiance de Colo-Mentality où le jazz emprunte les rythmiques africaines. Jazz colonisateur ou Afrique courtisée ? En tout cas, il s’agit d’une union heureuse. La batterie a l’honneur de mener l’échange jusqu’à sa fin qui surprend un peu. Sur Lea, le feu se fait braise et le ténor fait entendre une douce prière comme une bénédiction sereine.

C’est un ténor à la sonorité plus écorchée qui ouvre Brazza Cry. Un leitmotiv pulsatile introduit la prière exaltée du saxophone. Porté par le trio piano-basse-batterie, le saxophone élève sa voix jusqu’au cri. Le jeu modal de Joël Sicard et son solo volubile ne sont pas sans évoquer Don Pullen. On est immergé dans un sanctuaire où la musique tient lieu de lumière.

De « Brazza Cry » se dégage une mélancolie teintée d’allégresse. Mélancolie d’un hier révolu, allégresse d’un avenir possible. D’une plage à l’autre les rythmes venus d’Afrique enrichissent le propos hérité du free-jazz. Le quartet de Michel Fernandez crée un jazz libre et énergique qui navigue entre lamentation et spiritualité, entre incandescence et incantation.

 

Dans le cadre de la tournée de lancement de l’album « Brazza Cry » plusieurs dates se profilent pour découvrir le groupe en live. Pour retrouver le Michel Fernandez Quartet, rendez-vous à Lyon au Bémol 5 les 18 & 19 octobre 2017 à 20h30, à Paris le 24 octobre 2017 à 21h30 au Sunside dans le cadre de la 6ème édition de « Jazz sur Seine » et à Dijon le 25 octobre 2017 au Crusoé à 20h30.
Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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Auditorium de Lyon – Dianne Reeves

Auditorium de Lyon – Dianne Reeves

Une force émotionnelle intense servie par une voix d’exception

Le 24 octobre 2017 à 20h, l’Auditorium de Lyon accueille Dianne Reeves avec le quartet de son dernier opus. Avec cinq Grammy Awards à son palmarès, la chanteuse mérite vraiment le titre de « diva » et son statut d’icône du jazz vocal.

Présentée en coproduction par l’Auditorium de Lyon, le « Rhino Jazz(s) Festival » et « Jazz à Vienne », Dianne Reeves revient le 24 octobre 2017 à 20h dans la salle de l’Auditorium de Lyon qui l’avait accueillie en 2004 avec l’Orchestre National de Lyon. Écouter Dianne Reeves en concert constitue un évènement dont on se réjouit d’avance. En effet, c’est sur scène que la chanteuse donne le meilleur d’elle-même. Il suffit de se rappeler les prestations passées et les albums enregistrés live à l’écoute desquels on prend la mesure de son art.

Tout en Dianne Reeves captive. Sa voix, pure et puissante à la fois, son charisme scénique, sa sensibilité et sa force émotionnelle, sa générosité et son expression sans cesse questionnée et renouvelé. Les projets se succèdent, les répertoires varient mais toujours Dianne Reeves fascine et convainc.

Inscrite dans la grande tradition du jazz, Dianne Reeves aborde l’art vocal avec aisance. Sa virtuosité, sa puissance et une tessiture étendue alliées à un brin de modernité font d’elle ce que l’on peut nommer sans se tromper « une diva ». Capable de scats échevelés et inventifs sa voix peut tout autant se faire caressante et sensible sur les ballades qu’elle interprète avec une maîtrise et un sens harmonique absolus.

Elle interprète des musiques brésiliennes, ses propres compositions, de grands thèmes de jazz ou les standards de Broadway.  Elle excelle dans les styles et sur tous les rythmesi. Avec aisance elle teinte son chant d’influences africaines ou latines, de blues ou de gospel.

Le 24 octobre 2017 à 20h, Dianne Reeves se présente à l’Auditorium de Lyon avec le quartet qui est à ses côtés sur son dernier opus « Light up the Night-Live in Marciac » (Concord/Universal) sorti le 15 septembre 2017. Comme le titre l’indique, l’album a été enregistré live le 09 août 2016 lors de son concert sous le chapiteau de Jazz in Marciac.

Autour de Dianne Reeves, un quartet à sa mesure avec au piano Peter Martin au toucher raffiné, à la guitare le fidèle Romero Lubambo, à la contrebasse Reginald Veal et son swing implacable et à la batterie Terreon Gully capable de maîtriser tous les rythmes.

Pour mieux s’immerger dans le concert, l’Auditorium propose le « Propos d’avant-concert » animé par Jean-Paul Boutellier. Proposé en entrée libre dans le bas-atrium à 19h, ce court moment (30 minutes) permet de contextualiser la musique et de mieux profiter de la soirée.

Grâce et virtuosité peuvent qualifier l’art de Dianne Reeves qui mobilise en même temps une grande technique vocale et une sensibilité hors du commun. Son chant inventif dépasse de loin la simple performance vocale. Son expression élégante emporte dans son monde celles et ceux qui l’écoutent.

Le contrebassiste Mauro Gargano signe « Feed »

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Le Duo Intermezzo présente « Invitación »

Le Duo Intermezzo présente « Invitación »

Escapade latine délicieuse

Le Duo Intermezzo présente « Invitación », son nouveau projet discographique. L’album invite à une échappée musicale au cœur de la culture de l’Amérique latine. Irradiée de lumière la musique honore autant la mélodie que le rythme. Un voyage teinté de douces émotions.

Le Duo Intermezzo rassemble Sébastien Authemayou  au bandonéon et Marielle Gars au piano. En 2016, le duo fêtait ses dix ans et l’on évoquait alors le travail de ces deux artistes animés du même souffle de créativité et de liberté.

Après « Balada para un loco - Hommage à Astor Piazzola » et « Bach & Piazzola - Tête-à-tête », deux enregistrements récompensés « Choix de France Musique », le Duo Intermezzo revient avec l’album « Invitación » (Klarthe Records/Pias/Harmonia Mundi) dont la sortie est annoncée pour le 06 octobre 2017. Cet opus propose un voyage musical en Amérique latine via 15 pièces musicales.

Sur ce troisième album le Duo Intermezzo développe cette fois son répertoire au-delà de l’Argentine et explore d’autres musiques de l’Amérique du Sud. Leur regard musical se déplace à travers quatre pays de l’Amérique latine, le Brésil, Cuba, le Mexique et aussi l’Argentine. Leur inspiration et leurs instruments rendent hommage à dix auteurs.

Cette fois encore, la complémentarité de Sébastien Authemayou et Marielle Gars profite à la musique. Remarquables virtuoses et fins techniciens sur leur instrument respectif, les deux artistes offrent sur l’album une interprétation qui privilégie la sobriété. Cela sert leur propos et met en valeur la dimension mélodique des musiques à laquelle le public est sensible. Bien sûr cela n’oblitère en rien l’aspect harmonique et rythmique qui sont les fondements de ces musiques et auxquels les arrangements accordent la primauté.

                Duo Intermezzo                 Photo Jean-Baptiste-Millot

Tous les compositeurs vers lesquels le Duo Intermezzo a porté son attention se sont nourris de la musique folklorique de leur pays d’origine à laquelle ils ont ensuite donné un tour plus savant, plus sophistiqué, plus complexe en apportant des variations esthétiques. C’est grâce à leur profonde connaissance de la musique que Sébastien Authemayou et Marielle Gars ont pu élaborer leur ambitieux projet discographique. Après avoir déterminé le choix des musiques, Sébastien Authemayou a travaillé pendant plus d’un an pour arranger le programme de l’album et élaborer avec Marielle Gars la teneur globale de l’album « Invitación ». Il en résulte une musique très personnelle où l’improvisation trouve place.

« Invitación », un écho musical contrasté d’une Amérique latine empreinte de chaleur et de mélancolie. La lenteur de certaines pièces engage à une rêverie nostalgique et méditative. D’autres thèmes rayonnent du soleil latin et incitent à une danse presque lascive. La sérénité imprègne toutes les plages de cet album lumineux.

Du côté du Brésil le duo rend hommage à quatre compositeurs Cesar Mariano, Antonio Carlos Jobim, Hermeto Pascoal et Heitor Villa-Lobos. On a vibré à l’écoute de Cristal dont le Duo Intermezzo donne une version tonique au découpage rythmique très proche de la version originelle de Cesar Camargo Mariano (1943), ce grand compositeur, arrangeur brésilien On cherché le balançao de la bossa nova lors de leur interprétation du thème Insensatez composé par Antonio Carlos Jobim (1927-1994) mais on très vite perçu leur choix d’inscrire cette version dans sa filiation originelle. En effet Jobim avait été largement inspiré par le quatrième prélude de Chopin dont le Duo Intermezzo restitue tout à fait l’esprit.

       Duo Intermezzo              Photo J-B Millot

Bebê restitue les couleurs et le sens de la fête qui caractérise la musique du grand Hermeto Pascoal (1936). Le duo y apporte d’ailleurs de nouvelles nuances tout en délicatesse. Le compositeur Heitor Villa-Lobos (1887-1959) est une véritable icône au Brésil où la musique classique ne représente pourtant qu’une infime niche. Le Duo Intermezzo habite avec un grand bonheur la Bachiana N°5 où ils trouvent des familiarités avec l’œuvre de Bach qui leur est très chère. Bandonéon et piano proposent ainsi un hommage tendre et fidèle à l’esprit de Villa-Lobos.

A Cuba, le piano et l’accordéon visitent les univers d’Ignacio Cervantes (1847-1905) et Ernesto Lecuona (1895-1963). Les versions des deux Danzas Cubanas d’Ignacio Cervantes, Invitación et La Encantadora sont très proches de l’esthétique originelle de ces musiques nées de la Contradanza. Joli clin à Cuba, cette île où la danse est reine.

Au cours de leur crochet du côté du Mexique, les deux musiciens portent leur attention vers la musique vers Manuel Ponce (1882-1948). La habanera A pesar de Todo a été écrite par Manuel Maria Ponce en hommage au sculpteur Mexicain Contreras qui fut privé de son bras droit. Le Duo Intermezzo livre une interprétation empreinte de tristesse.

De retour en Argentine, le Duo Intermezzo regarde du côté de trois compositeurs, Osvaldo Tarantino (1927-1991), Saül Cosentino (1935) sans omettre Astor Piazzolla auquel le duo est très attaché. Les deux musiciens se penchent sur le monde nostalgique du tango et  interprètent Callao y Santa Fe d’Osvaldo Tarantino et Saül Cosentino puis deux pièces de Saül Cosentino dont une intitulée A la memoria de Astor. L’album fait ensuite découvrir deux compositions du maître Piazzola (1921-1992), Café 1930 écrit par le Maître en 1970 et le poignant Biyuya datant de la fin des années 70.

On note que les possesseurs de l’album physique ont la possibilité via un casque, de découvrir l’écoute de trois titres en son binaural 3D grâce à un procédé d’enregistrement qui reproduit le plus fidèlement possible la perception sonore naturelle humaine. On constate plus de relief à l’écoute et une impression de plus grande proximité avec un relatif lissage des sons annexes comme par exemple le toucher des doigts sur les touches de l’accordéon. Un plus sans doute pour ces trois titres que pourront diffuser les antennes de Radio France impliquées dans ce nouveau standard de son auquel se consacre la chaîne nouvOson de Radio France.

« Invitación », un chant d’amour sensible dédié à la musique latine. Une incitation à la modération et à la bienveillance. Une invitation à l’écouter encore et encore pour gommer les excès du tumulte et adoucir l’agitation du monde actuel.

Pour la sortie de l’album, « Invitación, rendez-vous le 18 octobre 2017 à Paris au Sunside où se produit le Duo Intermezzo composé de Sébastien Authemayou au bandonéon et Marielle Gars au piano.
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