Festival Django Reinhardt 2018

Festival Django Reinhardt 2018

Un 50ème anniversaire d’exception

Le Festival Django Reinhardt fête le 50ème anniversaire de sa création dans le parc du Château de Fontainebleau. Du 05 au 08 juillet 2018, des stars du jazz… George Benson, Biréli Lagrène, Marcus Miller, Hugh Coltman, Shabaka Hutchings… les Snarky Puppy. Avec une ouverture le 30 juin 2018 à Samois-sur-Seine avec des représentants du jazz manouche.

Festival Django Reinhardt 2018En 2018, le Festival Django Reinhardt célèbre son 50ème anniversaire, 65 ans après la disparition du célèbre guitariste.

Il parait loin le temps du premier hommage rendu le 19 mai 1968 par l’Association des Amis de Samois à l’occasion du 15ème anniversaire de la disparition de Django Reinhardt, le 13 mai 1953 à l’âge de 43 ans.

L’île du Berceau à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne) a alors accueilli une première édition qui ne portait pas encore le nom de festival. Présentée par Claude Nougaro elle a réuni quelques-uns des grands noms du jazz, Joseph Reinhardt, Babik, Stéphane Grappelli, Eddy Louiss, Martial Solal, Art Taylor, Claude Nougaro, Kenny Clarke, Claude Luter, Marcel Azzola, les frères Ferré…

Les rendez-vous se sont ensuite poursuivis tous les 5 ans jusqu’à devenir annuels à dater du 18 septembre 1983, année du trentième anniversaire de la mort de Django Reinhardt. Illustres ou débutants les musiciens se sont succédé… Art Blakey, Chet Baker, Barney Kessel, John McLaughlin, Paco De Lucia, Stochelo Rosenberg, Biréli Lagrène, Ibrahim Maalouf…

Au fil des ans le festival a grandi et même si depuis les inondations de 2016, il se déroule dans la prairie du Bois-d’Hyver, dans le parc du château de Fontainebleau, il conserve une journée de programmation à Samois-sur-Seine où repose Django Reinhard, dans l’écrin de verdure de l’Ile du Berceau, au milieu de la Seine.

Qu’on se le dise, le Festival Django Reinhardt honore la mémoire du légendaire guitariste dont il porte le nom mais il n’est pas un festival de jazz manouche, même si cette musique demeure au cœur de ce grand rassemblement annuel.

Samois-sur-Seine, place du village

Le 30 juin 2018 le Festival Django Reinhardt 2018 ouvre avec des concerts gratuits dédiés à la mémoire de Django Reinhardt et à sa musique, sur la place du village de Samois-sur-Seine, lieu historique du festival.

De 13h à la nuit, c’est l’occasion d’écouter quelques-uns des meilleurs représentants actuels du jazz manouche. Romane et Eric Bouvelle Quintet, Pierre Bertrand avec « Caja Negra », Samson Schmitt, Mayo Hubert, Claudius Dupont, invitent Dorado Schmitt mais aussi le Lollo Meier Group.

Fontainebleau, prairie du Bois-d’Hyver

En hommage à Django Reinhardt, le Festival Django Reinhardt 2018, c’est 4 jours de fête musicale, 2 scènes, 25 groupes, 120 musiciens et un village de luthiers.

Du 05 au 08 juillet 2018, le festival Django Reinhardt investit la prairie du Bois-d’Hyver dans le parc du Château de Fontainebleau où il croise et décroise les générations et les influences. L’affiche réunit le meilleur du jazz actuel, avec des découvertes et quelques stars renommées

05 juillet 2018

La soirée ouvre à 19h avec Sanseverino et se termine avec George Benson après avoir proposé Cory Henry and the Funk Apostles.

06 juillet 2018

A 19h30 Mathias Lévy ouvre la soirée suivi à 20h45 de Biréli Lagrène, Stochelo Rosenberg et William Brunard. La soirée se termine avec Gary Clark Jr.

07 juillet 2018

Lauréat du Tremplin du Village des Luthiers 2017, le Romain Vuillemin Quartet ouvre à 16h30. Place ensuite à 17h30 à Hugh Coltman et son nouveau projet « Who’s happy now ? » puis Fapy Lafertin & Evan Christopher Quartet à 19h.

A 20h45 la soirée accueille Shabaka Hutchings & Sons of Kemet qui présentent Your Queen is a Reptile . Après 23h, la soirée continue avec Seun Kuti & Egypt 80.

08 juillet 2018

A 16h la scène des Luthiers accueille Dan Gharibian Trio avec Benoit Convert et Antoine Girard.

La dernière journée du festival se poursuit à 17H00 avec Gismo Graf, Amati Schmitt, Brady Winterstein Quintet suivis à 19h du grand Marcus Miller. Cerise sur le gâteau, le Festival Django Reinhardt 2018 se termine à 20h45 avec les Snarky Puppy qui donnent à Fontainebleau leur unique concert français. Ce serait dommage de bouder son plaisir.

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Rendez-vous du 05 au 08 juillet 2018, dans le parc du château de Fontainebleau pour fêter les 50 ans du festival Django Reinhardt. Au programme mélanges et métissages. Du jazz au croisement des générations et des influences.

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

David Linx revient avec « Be My Guest, The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !

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Simone Prattico présente « Oriundo »

Simone Prattico présente « Oriundo »

Au fil des huit pistes de l’album « Oriundo », le batteur italien Simone Prattico pratique un art qui navigue entre dynamisme et romantisme. Métissage réussi entre sa culture méditerranéenne et la musique afro-américaine, son jazz moderne cultive tout à la fois intensité, souplesse et élégance. Une musique qui génère de tendres émotions.

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Clin d’œil à Sofie Sörman & « Vindarna »

Clin d’œil à Sofie Sörman & « Vindarna »

Rêverie singulière et enchanteuse

Après « Ripples », Sofie Sörman dévoile « Vindarna », son deuxième album chanté en suédois. Servie par un trio jazz du meilleur cru, la voix limpide et claire de la chanteuse semble enracinée dans les traditions populaires de son pays d’origine. Porteuse à la fois de fragilité et de force, la musique respire la fraîcheur et creuse un sillon singulier et enchanteur.

Couverture de l'album "Vindarna" de Sofie SormanLe 27 avril 2018, la chanteuse Sofie Sörman sort « Vindarna » (21Lab - Socadisc) son deuxième album. Dans son pays de naissance le chant fait partie intégrante de la vie. Sa condition d’artiste expatriée loin de sa terre native ajoutée à la naissance de sa fille, a sans doute contribué au choix que fait Sofie Sörman de s’exprimer uniquement dans sa langue d’origine.

La dimension acoustique de la musique et l’articulation propre au Suédois participent à la singularité de cet album de jazz dont on est tenté de dire qu’il s’agit de jazz suédois estampillé français.

Servie par un trio acoustique de musiciens attentifs et réactifs Sofie Sörman promène son chant entre les frontières des musiques traditionnelles de son pays, la pop musique et le jazz sensible et poétique que tissent Armel Dupas au piano, Joan Eche-Puig contrebasse et Karl Jannuska à la batterie. La pureté de la voix tisse de délicates lignes de chant qui explorent toutes les dimensions de l’univers ouvert par le trio.

Sur Vindarna souffle un léger vent chargé d’allégresse et de poésie qui fait respirer la musique. La voix lumineuse et sereine fait vibrer Visa fran jarna, dalarna d’une souple mélancolie.

On tournoie sur Horgalaten, ritournelle swinguante et poignante dont le motif répétitif tourne sans fin comme un diable joueur. Sur Din angels sang, la chanteuse incarne la voix des anges qui inspirent une improvisation délicate et poétique au pianiste. Visa i molom invite à la rêverie alors que I skogens djupa stilla ro incite au recueillement et à l’émotion.

La pulsation binaire et métronomique de la batterie sur Leva nu permet à la chanteuse de se promener sur les accords suspendus du pianiste. De sa douce voix la chanteuse caresse la mélodie de Tystare an natten accompagnée par le jeu dépouillé du piano et de la contrebasse. Le sautillant Under ronn och syren célèbre les éléments naturels.

Après une note répétée par le piano et la contrebasse, la voix pure et sans artifice cède l’espace au jeu spirituel du piano qui transforme Grimasch om morgonen en méditation. Vals till Sia, la tendre mélodie écrite par Armel Dupas, se transforme en une berceuse romantique qui célèbre la naissance de la fille de Sofie Sörman. Fragile et pure, la voix vibre d’une tendre émotion.

Loin des standards habituels, « Vindarna » interpelle par sa singularité. La voix vibrante de Sofie Sörman. expose sa fragilité mais affirme sa force soutenue par le jazz délicat d’un trio minimaliste.

 

Rendez-vous à Paris le 22 mai 2018 à 21h au Sunside dans le cadre du Festival Vocal 21ème édition pour écouter live Sofie Sörman (chant), Armel Dupas (piano), Joan Eche-Puig (basse) et Karl Jannuska (batterie).
Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

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David Linx revient avec « Be My Guest, The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !

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Simone Prattico présente « Oriundo »

Simone Prattico présente « Oriundo »

Au fil des huit pistes de l’album « Oriundo », le batteur italien Simone Prattico pratique un art qui navigue entre dynamisme et romantisme. Métissage réussi entre sa culture méditerranéenne et la musique afro-américaine, son jazz moderne cultive tout à la fois intensité, souplesse et élégance. Une musique qui génère de tendres émotions.

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Avec Olivier Conan, de l’Amphi à l’Opéra Underground

Avec Olivier Conan, de l’Amphi à l’Opéra Underground

Ouverture & « Hybridization » d’un projet Iconoclaste

Avec le sourire et une certaine pudeur, Olivier Conan, le nouveau patron de l’Amphi livre quelques pistes de compréhension sur son projet « Opéra Underground ». Influences croisées, mélanges de codes artistiques, ouverture de l’institution à la ville. Des promesses de découvertes alléchantes où le jazz a sa part.

C’est à Olivier Conan que le Directeur de l’Opéra de Lyon, Serge Dorny, a confié les clefs de l’Amphithéâtre en septembre 2017. Après avoir pris ses marques de septembre 2017 à avril 2018, Olivier Conan lève le voile, avec pudeur et sans forfanterie, sur son projet « Opéra Underground ».

Même s’il ménage un brin de mystère et entretient un suspens alléchant, Olivier Conan délivre aux lecteurs des « Latins de Jazz » des informations précieuses et éclairantes de cet « Opéra Underground » qui laisse augurer de belles découvertes.

Depuis de nombreuses années, avec François Postaire, l’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon a ouvert ses gradins à des musiques aux esthétiques éloignées de celles que propose l’honorable institution. Ainsi le lieu a quitté son statut confidentiel et gagné en attractivité…Amphi-Midi en libre accès, concerts de l’Amphi-Monde, résidences de l’Amphi-Jazz et de nombreux autres rendez-vous diversifiés.

Dans le même temps, il a aussi développé le versant estival de l’Amphi-Jazz avec 15 éditions d’un presque Jazz (F)estival du Péristyle. Enfin, jazz et musiques du monde sont entrés avec lui sur la pointe des pieds dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon. David Linx & Maria João (2008), Martial Solal (2016), Katia Guerreiro (2016), Daniel Humair (2017), Chemirani & Rhythm Alchemy (2017) et les frères Moutin (2018).

« Opéra Underground » …en trois mots. Un projet Iconoclaste caractérisé par son Ouverture et son Hybridization. Cet emploi du terme anglais synonyme d’hybridation témoigne de l’attache d’Olivier Conan aux cultures dans lesquelles il s’est immergé bien avant sa venue à Lyon.

De New-York à Lyon … le club « Barbès »

Avant de donner des clés explicites concernant son projet, Olivier Conan évoque brièvement sa trajectoire professionnelle entre la France et les États-Unis. Il quitte la France à 20 ans en 1984 pour aller vivre et entreprendre une carrière à New-York où il évolue entre deux pôles. La programmation de concerts et la vie de musicien. Ainsi, il a l’opportunité de rencontrer des « musiciens de différents mondes musicaux, jazz, musiques du monde, musiques hybrides, rock et musiques latines ».

le "Barbès" club créé et tenu par Olivier ConanIl y a 16 ans, à Brooklyn, il crée le « Barbès » un club avec un bar et une petite salle de concert pouvant accueillir environ 60 personnes. Pendant 16 ans, à raison de 2 à 3 concerts par soir, soit 200 concerts par an, Olivier Conan propose une « programmation foisonnante et éclectique mêlant jazz, musique colombienne et musique classique » avec de nombreux musiciens de la scène down-town.

Matt Moran, le vibraphoniste du Claudia Quintet qui depuis 15 ans mélange jazz et musique des Balkans dans une fanfare devenue la préférée de Boban Marković, la Slavic Soul Party. La violoniste Jenny Scheinman écoutée aux côtés de Bill Frisel a été en résidence toutes les semaines pendant 8 à 9 ans au « Barbès » où elle a mélangé jazz, musiques roots et america avant de rejoindre la côté Ouest.

Au fil des ans, le Barbès draine de nombreux musiciens et devient un club connu et reconnu. Aujourd’hui, Olivier Conan en assure toujours la programmation avec près de 1000 concerts par an. Grâce à ce réseau artistique qu’il entretient, il souhaite « insuffler à Lyon le brassage » qui existe à NY et présenter « des gens qui viennent de la tradition et d’autres qui s’en éloignent plus ».

Quelles musiques pour l’Opéra Underground de Lyon ?

Questionné quant aux musiques qu’il souhaite faire découvrir au public de Lyon, Olivier Conan  alimente d’abord un certain suspens avant de préciser ce qu’il souhaite programmer : « des musiques un peu pensées mais organiques en même temps ».

En effet, beaucoup des musiques qu’il dit aimer sont « ancrées dans une certaine tradition quel que soit le genre (classique, jazz, musique du monde) mais [elles sont] repensées, retravaillées puis déconstruites avec des transgressions et des emprunts ».

Interrogé relativement au terme de « Musiques Actuelles » dont le jazz fait partie, Oliver Conan sourit et botte en touche avec humour.

Dans la foulée, il précise qu’il n’est non plus « pas fou du mot fusion » car pour il lui recouvre le fait « d’apporte[r] dans son monde des éléments d’un autre monde sans réelle digestion artistique ». Il apprécie « les musiciens passionnés par la musique de leurs voisins, par des choses qu’ils ont découvertes, qui essaient de créer des nouveaux idiomes, qui inventent … leurs codes » avec des « emprunts et des inventions ». Il cite en exemple le groupe BCUC programmé par ses soins et qui a récemment fait un triomphe à l’Amphi.

Olivier Conan se loue du soutien dont il bénéficie sur le plan artistique au niveau de la direction de l’Opéra qui soutient l’idée de « décloisonnement et d’ouverture » de sa programmation et lui laisse « les mains très libres » pour « faire ce qu’il sait faire ».

« Opéra Underground » - Grande Salle et à Amphithéâtre

Certes, Olivier Conan concède que l’expression « Opéra Underground » utilisée pour caractériser le projet est sans doute un « mot valise… très lâche et très large » mais il a pour lui le mérite de recouvrir en même temps les « dimensions géographique et esthétique ».

En effet l’Amphi est une salle « littéralement souterraine » au sens géographique du terme. Mais c’est au cœur du projet « Opéra Underground » que réside le critère essentiel, celui de l’esthétique qualifiée par le nouveau boss de « plus underground que ce qui se fait sur la scène du 3ème étage ». Pour lui, plusieurs aspects essentiels président au projet.

« Ouvrir la maison au reste du monde »

Olivier Conan souhaite aller au-delà du genre bien établi que sert avec réussite cette grande institution culturelle qu’est l’Opéra de Lyon. Sa volonté est de « passer à tous les étages… du monde musical actuel » pour créer un « réseau des nouvelles cultures musicales ». Il va proposer « des choses [qui] apparemment viennent d’univers complètement différents, qui ne vont pas ensemble mais qui sont faites par des artistes… [dont les}… processus artistiques et les démarches… [sont]… assez semblables et qui pourraient tout à fait s’entendre et jouer ensemble sans problème ».

« Essayer d’être plus encore le miroir de la ville »

Le fait est avéré, une ville est une mosaïque de gens de cultures différentes. Olivier Conan souhaite « intégrer les musiques dans les schémas sociaux existants ». Il aspire à « faire sortir Lyon de sa vision intra-muros » et veut « représenter la ville dans toutes ses dimensions sans faire de démagogie ».

Ainsi, le 22 septembre 2018, la « célébration de l’album « Diwan » de Rachid Taha incarne cet aspect du projet. En effet, à l’occasion des vingt ans de « Diwan », le chanteur rock’ raï sera présent sur le grand plateau de la Grande Salle avec les cordes de l’Orchestre de l’Opéra pour lequel le producteur anglais Steve Hillage écrit des arrangements.

Une reconnaissance méritée pour Rachid Taha, qui a commencé à Lyon il y a 30 ans avec « Carte de Séjour » dans son club des pentes de la Croix-Rousse, « Les refoulés » et qui n’a pas alors été soutenu par les institutions culturelles de Lyon comme il l’espérait.

« Décloisonner les musiques »

Le principe de la résidence n’est pas reconduit d’emblée sur l’année à venir. Olivier Conan envisage plutôt des « cartes blanches » qui croisent les musiques et contribuent au « décloisonnement des musiques entre elles et aussi à l’intérieur même de chaque musique ».

Ainsi cette année le Quatuor à cordes Wassili (musiciens du master du CNSD) va dans un premier temps participer au programme de Melingo programmé dans la Grande Salle le 18 octobre 2018 pour la soirée « Partenos ». Outre les ambiances de Buenos-Aires évoquées par le chanteur argentin Daniel Melingo, Olivier Conan propose de découvrir la « musique à pleurer » du groupe Bloque Depressivo (boleros, valses) issu de Valparaiso.

Pour la saison 2018/2019, outre les partenariats avec les conservatoires, des spectacles jeune public, des rencontres et peut-être une série de documentaires ciblés l’Opéra Underground inclut du jazz international, français, américain, éthiopien ….

Loin de tout académisme, Olivier Conan souhaite faire découvrir au public le jazz tel qu’il le conçoit, une musique qui « comprend son passé, se construit et se repense tous les jours ». Dans la programmation, des pointures d’ici et d’ailleurs, Teddy Riley en duo, Marc Ribot avec le trio Ceramic Dog, Hailu Mergia, Louis Sclavis, Sarah Murcia et Kamilya Jubran et bien d’autres encore.

Sans doute une telle programmation « un peu plus éclectique [tant] sur le plan générationnel [qu’] esthétique » va-t-elle contribuer à « décloisonner les musiques », « ouvrir la maison au reste du monde » et « attirer un public représentatif de la ville ».

« Opéra Underground » - F’estival du Péristyle

Nul doute n’est permis, cet été encore, le Péristyle de l’Opéra va résonner d’échos musicaux. Olivier Conan prévoit « un mode un peu plus festival [tout en] conservant le caractère festif et communautaire » qu’a développé ce lieu.

La scène va changer d’orientation, prendre plus d’importance et bénéficier d’une sono plus puissante. Après un espace ouvert sur le devant de la scène, pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent d’écouter avec attention et de vibrer en proximité avec les musiciens, le café estival de Péristyle conserve ses tables habituelles avec des relais sonores pour favoriser l’écoute à distance.

Conçu par Olivier Conan comme un « mélange de musique d’écoute et de musique festive », le F’estival du Péristyle conserve « le format mis en place par François Postaire avec 3 sets par jour et 3 soirées successives proposées à un musicien » (sauf exception calendaire). Vont se produire des musiciens régionaux mais aussi des « gens du monde entier avec lesquels [Olivier Conan] a déjà travaillé », ce qui devrait permettre de faire « découvrir des projets pas forcément encore connus du grand public ».

Concevant de travailler « autant que possible en interaction avec [s]es voisins » des autres salles/institutions/festivals du paysage lyonnais, Olivier Conan a rencontré la plupart des interlocuteurs lyonnais qui soutiennent des scènes souvent très définies (Périscope, Marché Gare, Clef de Voûte, Nuits de Fourvière…).

Pour l’été des partenariats se profilent entre le péristyle le CMTRA, JAZZ(s)RA et Jazz à Vienne. Ainsi le trio new-yorkais de guitares « Big Lazy » avec Steven Ulrich, qu’Olivier Conan « suit depuis plus de 20 ans » sera au Péristyle avec une exposition à Vienne sur Cybèle. Le Trio Corrente programmé au Club de Minuit dans le cadre de Jazz à Vienne est aussi présent au Péristyle.

Ainsi durant l’été 2018, le Péristyle de l’Opéra de Lyon promet la chaleureuse musique du bullerengue (musique afro-colombienne), de l’afrobeat, un bal italien, du jazz éthiopien, du jazz régional avec entre autres Watchdog, mais nul ne s’en plaindra, Olivier Conan propose du jazz new-yorkais comme celui du groupe « Endangered blood » avec Jim Black, Chris Speed, Oscar Noriega et Trevor Dunn, bassiste de John Zorn ancré dans une tradition jazz post bop classique mais qui joue avec Mike Patton et « a aussi « un pied aussi dans le monde du metal ».

Opéra Underground & Jazz

Avec celui qui se profile comme un importateur de talents, le jazz a de beaux jours devant lui sur les scènes de l’Opéra Underground. International, français, américain, éthiopien…

Propos recueillis auprès d’Olivier Conan à l’Opéra de Lyon le 12 avril 2018.

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

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Simone Prattico présente « Oriundo »

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Sclavis-Pifarély-Courtois au Périscope

Sclavis-Pifarély-Courtois au Périscope

Improvisation et créativité au programme

Le 09 mai 2018 à 21h  le trio Sclavis-Pifarely-Courtois est programmé à Lyon, au Périscope. Un rendez-vous à saisir pour apprécier « live » la musique de l’album « Asian Fields Variations » sorti chez ECM en 2017.

Le clarinettiste/saxophoniste Louis Sclavis, le violoniste Dominique Pifarély et le violoncelliste Vincent Courtois sont de fervents et émérites adeptes de l’improvisation qui incarne le noyau dur et le cœur vibrant de leur musique.

Trajectoires croisées des musiciens

Sclavis-Pifarely-Courtois au Festival A Vaulx Jazz le 19 mars 2015Au fil des années et de leur carrières respectives, les musiciens se sont croisés, ont cheminé, ont collaboré. Louis Sclavis et Dominique Pifarély depuis plus de 35 ans. Louis Sclavis et Vincent Courtois depuis 20 ans.

Sclavis-Pifarely-Courtois se sont retrouvés en 2000 avec Jean-Louis Matinier et François Merville pour enregistrer la BO du film muet de Charles Vanel, « Dans la nuit » (ECM).

Leur collaboration a été relancée par le festival A Vaulx Jazz un certain 19 mars 2015.

« Asian Fields Variations »

Couverture de l'album "Asian Fields VAriations" de Sclavis-Pifarely-CourtoisEn décembre 2015 advint une séance d’enregistrement réalisée dans les Studios La Buissonne pour le label ECM de Manfred Eicher avec les trois artistes collaborent.

Il aura fallu attendre le 17 mars 2017 pour que le label allemand sorte l’album « Asian Fields Variations » dont on a apprécié le 20 mars 2017 sur « Les Latins de Jazz« , l’équilibre délicat opéré entre composition et improvisation.

On a vanté la virtuosité de ces trois artistes totalement investis au service de la créativité.

Le 09 mai 2018 à 21h au Périscope de Lyon

Plus de deux ans après l’enregistrement de l’album « Asian Fields Variations », l’occasion se présente d’écouter live le trio Sclavis-Pifarely-Courtois rassemblé. Rendez-vous le 09 mai 2018 au Périscope de Lyon pour un concert prévu à 21h.

On peut compter sur Sclavis-Pifarely-Courtois pour renouveler leur inspiration et enrichir leur projet.  Des promesses de surprises, de fraîcheur et de vivacité en perspective !

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

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Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

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David Linx revient avec « Be My Guest, The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !

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Simone Prattico présente « Oriundo »

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ONJ… à l’aube d’une nouvelle mandature

ONJ… à l’aube d’une nouvelle mandature

Concerts et Albums à venir

2018, dernière année du mandat d’Olivier Benoit à la tête de l’ONJ. Outre son ambitieux projet Europa, il a œuvré pour le Label ONJ Records et soutenu les projets de musiciens via l’ONJ Fabric. En attendant le nom de la première/du prochain chef(fe) d’orchestre, on se réjouit de l’actualité chargée de l’ONJ.

ONJ, le logoLe mandat du guitariste et compositeur Olivier Benoit nommé en janvier 2014 à la tête de l’Orchestre National de Jazz (ONJ) se termine en décembre 2018. Inspiré par une énergie créatrice ouverte,

Avec les musiciens de son orchestre, il a mené et réussi l’ambitieux projet EUROPA immortalisé sur quatre albums :  « Europa Paris » (février 2014), « Europa Berlin » (novembre 2014), « Europa Rome » (juin 2015) et pour finir en 2017, « Europa Oslo » (2017), projet passionnant et magnétique.

Avant fin de 2018, l’ONJ et ses musiciens réservent encore de belles surprises. Des concerts et plusieurs albums du Label ONJ Records dont le coffret CD/DVD « ONJ-Concert Anniversaire des 30 ans »… et d’autres encore !

Concerts à venir

Après les concerts du début d’année, l’ONJ ne baisse pas la garde, mobilise toute son énergie et se produit jusqu’à la fin de l’année.

« Europa Oslo + Création Vidéo Romain Al’l

Le 21 juin 2018, dans le cadre de la Fête de la Musique et le 22 juin 2018 à 19h30, l’ONJ retrouve la scène du Carreau du Temple le temps de deux soirées au cours desquelles l’ONJ invite le vidéaste et performer Romain Al’l pour une création autour du programme « Europa Oslo ».

La performance live de l’artiste va se déployer en écho et au fil des neuf pièces du répertoire composé par Olivier Benoit. Une dimension scénique inédite à prévoir avec la complicité de la chanteuse Maria Laura Baccarini qui porte les textes du poète osloïte Hans Petter Blad.

A 18h le 21 juin 2018 on peut aussi écouter la Fanfare au Carreau dirigée par le tromboniste Fidel Fourneyron.

L’ONJ « Europa Oslo »

L’ONJ prévoit d’autres concerts pour la fin d’année, le 06 août 2018 au festival UnoJazz de San Remo (Italie), à Brême (Allemagne) pour la MusikFest le 07 septembre 2018 et le 08 novembre 2018 à Tours dans le cadre du Festival Emergences.

« Le Jour juste avant l’Océan » (Création)

Le vendredi 29 juin à 20h en l’Église Sainte Marie-Madeleine de Genevilliers, l’ONJ propose « Le Jour juste avant l’Océan », une création avec l’Ensemble Multilatérale. Le compositeur français établi à Berlin, Raphaël Cendo, est le maître d’œuvre de cette ambitieuse rencontre. Le chœur Les Métaboles, porte la parole de différents textes tirés de l’œuvre de l’auteur et metteur en scène Rodrigo Garcia.

La création rapproche les musiciens de l’Ensemble Multilatérale tenants de l’écrit musical et les musiciens de l’ONJ représentants de l’improvisation. Entre eux, six chanteurs de l’Ensemble Les Métaboles oscillent entre les deux langages. Ce concert recèle la promesse d’une catharsis radicale qui abolit les frontières des arts. 

Et encore…

Le 28 mai 2018, à la Dynamo de Banlieues Bleues de Pantin se profile la soirée ONJ Records avec les concerts de sortie des albums, « Rebirth Reverse » de Fabrice Martinez-Chut ! et « Animal » de Fidel Fourneyron.

ONJ Records annonce

Coffret CD/DVD « ONJ - Concert Anniversaire 30 ans »

ONJ, Concert Anniversaire 30 ans, la couverture de l'albumONJ Records invite à revivre le Concert anniversaire des 30 ans de l’ONJ donné le 02 septembre 2016 à la Cité de la musique de Paris, dans le cadre de Jazz à La Villette. Les musiciens de l’ONJ d’Olivier Benoit conduits par les onze directeurs de l’ONJ ont interprété sur scène un morceau emblématique du répertoire de chacun des orchestres.

Aux côtés des musiciens de l’ONJ, des élèves du CNSM de Paris, l’Académie norvégienne de musique où a résidé l’ONJ pour créer son programme « Europa Oslo » et les chanteuse Elise Caron et Yaël Naim.

Avec le concours de Radio France et Oléo Films, ces musiques sont publiées le 27 avril 2018 dans le coffret CD/DVD  « ONJ - Concert Anniversaire des 30 ans » (ONJ Records/L’autre Distribution) qui permet de saisir la diversité des musiques des onze formations de l’ONJ,  de1986 à aujourd’hui

Onze pistes reprennent les musiques sur le CD. Le livret informe avec précision sur la dimension historique de l’ONJ. Le DVD présente le concert  et de courts interviews des différents directeurs de l’ONJ.

De François Jeanneau (1986)…

en passant par Antoine Hervé (1987-1989), Claude Barthélemy (1989-1991), Denis Badault ((1991-1994), Laurent Cugny (1995-1997), Didier Levallet (1997-2000), Paolo Damiani (2000-2002), Claude Barthélemy (2002-2005), Franck Tortiller (2005-2008), Daniel Yvinec (2008-2013) jusqu’à Olivier Benoit (2014-2018)…

On constate que la rétrospective musicale en forme de suite chronologique met en évidence en même temps la continuité historique des langages développés par les ONJ successifs mais aussi la richesse de leurs différences. L’occasion où jamais de saisir l’identité plurielle du jazz hexagonal de l’ONJ qui n’en finit pas de se renouveler !

En mai 2018…

Après la force saisissante de « Palimpseste » de Sylvain Daniel, deux albums de musiciens de l’ONJ sont annoncés pour le 25 mai 2018, « Rebirth Reverse », le nouvel opus du trompettiste/bugliste Fabrice Martinez Chut! et « Animal » du tromboniste Fidel Fourneyron.

Heureux les privilégiés qui, depuis 2014, ont pu voir sur scène les musiciens de l’ONJ d’Olivier Benoit. De nombreux amateurs de jazz déplorent de n’avoir pu profiter de leur musique live durant ces quatre années. On se questionne à l’occasion sur le peu d’appétence des programmateurs français pour faire découvrir la musique de cet orchestre, fleuron du jazz français. Par bonheur demeurent les albums, même si rien ne remplace la musique vivante.

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

David Linx revient avec « Be My Guest, The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !

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Simone Prattico présente « Oriundo »

Simone Prattico présente « Oriundo »

Au fil des huit pistes de l’album « Oriundo », le batteur italien Simone Prattico pratique un art qui navigue entre dynamisme et romantisme. Métissage réussi entre sa culture méditerranéenne et la musique afro-américaine, son jazz moderne cultive tout à la fois intensité, souplesse et élégance. Une musique qui génère de tendres émotions.

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Concert de sortie de l’album « Theorem of Joy »

Concert de sortie de l’album « Theorem of Joy »

Entre sauvagerie maîtrisée et éthers poétiques

Au croisement de nombreuses esthétiques musicales la musique de « Theorem of Joy » parvient à façonner un univers qui surprend et charme à la fois. Le 02 mai 2018 à Paris au Studio de l’Ermitagees musiciens fêtent la sortie de leur album. C’est l’occasion de s’immerger dans leur monde singulier.

Après plus de deux années d’existence et de nombreux concerts à leur actif, avec le soutien de plusieurs structures et deux résidences au Baiser Salé puis au Rocher de Palmer, le contrebassiste Thomas Julienne a sorti « Theorem of Joy », le premier album de son groupe, le 06 avril 2018 chez Inouïe Distribution.

« Theorem of Joy » surprend et charme

Couverture de l'album "Theorem of Joy" du contrebassiste Thomas JuliennePar ses contrastes entre sauvagerie maîtrisée et rêverie éthérée, l’album surprend et charme à la fois. C’est le moins qu’on puisse attendre au regard de la promesse de son titre, « Theorem of Joy ». De fait, le disque tient ses engagements. Ambiances orientales et atmosphères zen s’intercalent entre climat post-rock paroxystique et lignes incantatoires tendues.

A la tête de son arbre à cinq branches, Thomas Julienne a composé l’ensemble des titres de l’opus et a confié l’écriture des textes à Camille Durand aka Ellinoa. Impliquée dans ce projet, la chanteuse fait exploser le palette sonore de sa voix plus encore que sur le jazz ébouriffant de son Wanderlust Orchestra.

L’instrumentation du groupe joue à fond sur les cordes. Cordes vocales, cordes de la contrebasse mais aussi celles des violons de Boris Lamérand et de la guitare de Thomas St Laurent. Les percussions, peaux et cymbales du batteur Tom Peyron assurent le socle essentiel sur lequel se croisent les cordes.

Les ambiances de titres essentiels de l’album doivent aussi beaucoup aux invités qui joignent leurs instruments et prêtent leurs talents à la musique. Le saxophone soprano de Maxime Berton, les flûtes d’Émilie Calmé, la clarinette de Mohamed Najem. On note aussi la participation du quatuor à cordes « Les enfants d’Icare » auquel participe Boris Lamérand.

Impressions musicales.

Entre les envolées de la voix et du saxophone soprano du titre d’ouverture, To forgive, et le calme du poétique et serein Forest cafe qui termine l’album, « Theorem of Joy » navigue entre plages oniriques et falaises enrockées.

Après le climat incantatoire de la flûte, les effets de distorsion de la guitare tendent jusqu’à la transe le climat de Hope to sea you qui capte l’attention de bout en bout. On est secoué par l’ambiance orientale et la puissance de la voix qui enfourche son tapis volant pour rejoindre les contrées imaginaires merveilleuses d’Impostor.

On vibre au climat contemporain de Two lines où violon et voix croisent leurs lignes de chant et on capte avec bonheur la respiration zen de Relax if you can. Sur Feuilles jaunes on se laisse caresser par la douce poésie et le souffle du chant, vent imprévisible que tente de dompter la contrebasse.

Instaurée par la voix diaphane et la stridence des cordes, l’ambiance fantomatique de Ghost précède le climat étrange et cauchemardesque de Ghost part 2 qui malaxe les expressions bruitistes de la voix et bidouille les sons dans un cadre rythmique mené rondement par la batterie et les riffs réitératifs guitare.

Sur Sablier, la voix ensorcelante de la chanteuse et le chorus lyrique de la guitare devenue onirique suggèrent à merveille l’écoulement du temps ponctué par les mailloches sur les cymbales et les peaux.

Après avoir savouré la musique de « Theorem of Joy », on se réjouit de retrouver Thomas Julienne, Ellinoa, Boris Malérand, Thomas St Laurent, Tom Peyron et tous les invités du disque, au Studio de l’Ermitage le 02 mai 2018 à 21h pour le concert de sortie de l’album dont « Les enfants d’Icare » assurent la première partie.

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

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Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

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David Linx revient avec « Be My Guest, The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !

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