Victoires du Jazz 2020

Victoire d’Honneur pour l’ONJ

Comme l’année précédente, le palmarès des Victoires du jazz 2020 a été dévoilé sur la page Facebook des Victoires du Jazz… 6 catégories, 11 lauréats avec nombreux ex æquo et une Victoire d’Honneur pour L’Orchestre National de Jazz dirigé par Frédéric Maurin. Cette année, en raison de l’épidémie de Covid, pas de cérémonie mais un documentaire de présentation des lauréats à venir le 24 octobre 2020 dans Passage des Arts, sur France 5 à 22h30.

Le 07 octobre 2020, l’Académie des Victoires du Jazz a récompensé 11 lauréats dans 6 catégories… « Artiste instrumental » , « Artiste vocal », « Groupe », « Album », « Révélation » et « Album de Musiques du Monde » et, cerise sur le gâteau, le retour cette année, de la catégorie « Victoire d’Honneur ».

Le Palmarès des Victoires du Jazz

« Artiste Instrumental »

Deux pianistes sont récompensés ex aequo dans cette catégorie, Paul Lay & Laurent Coulondre.

  • Pianiste, organiste et claviériste, le Nîmois Laurent Coulondre diversifie les projets. Son dernier album, « Michel On My Mind », paru en 2019 rend hommage à Michel Petrucciani.

« Artiste vocal »

Cette récompense revient à Leïla Martial dont l’univers sans limite ne cesse de surprendre et de ravir. Le 12 avril 2019 la chanteuse a sorti le surprenant « Warm Canto » chez Laborie Jazz. En octobre 2020, elle ne cesse de se renouveler.

« Groupe »

Trois groupes sont proclamés ex æquo dans cette catégorie : Trio Viret, Dal Sasso Big Band & Magma.

  • En 2019, Jean-Philippe Viret a célébré ses 60 ans, ses 40 ans de carrière, les 20 ans de son Trio Viret et un 10ème album sous son nom, “Ivresse” paru chez Mélisse/Outhere.

  • A la tête du Dal Sasso Big Band, le compositeur et arrangeur Christophe Dal Sasso a sorti en 2019 « The Palmer Suite », un disque qui retrace en musique deux siècles d’histoire d’un de plus prestigieux vignobles de Bordeaux sur le label jazz&people.

  • Le groupe culte Magma a fêté ses 50 ans avec faste en 2019, avec la sortie de l’album « Zëss », le Jour du Néant (SeventhRecords/Bertus France).

« Album »

C’est le très hot « Cooking » (Gazebo/L’autre Distribution) de Géraldine Laurent qui est déclaré « Album » de l’année. Un opus effervescent qui comble les sens. On l’écoute Géraldine Laurent sans se lasser, et on en redemande !

« Révélation »

Une pianiste et un saxophoniste sont déclarés lauréats ex æquo : Macha Gharibian & Christophe Panzani.

« Album de Musiques du Monde »

La récompense revient à l’album « Visto en el Jueves » de la chanteuse espagnole de flamenco Rocío Márquez.

« Victoire d’Honneur »

Cette récompense revient à l’Orchestre National de Jazz de Frédéric Maurin. Directeur artistique de l’ONJ depuis janvier 2019, le compositeur et guitariste Frédéric Maurin fait coup double le 21 août 2020 avec une double sortie d’albums. Deux répertoires, deux esthétiques, un album live et un autre studio. Deux réussites absolues ! Une Victoire d’Honneur méritée à double titre pour…

Un documentaire de présentation des lauréats réalisé par Thierry Teston, sera diffusé le 24 octobre 2020 dans Passage des Arts, sur France 5 à 22h30… pour ne rien changer, dans les médias généralistes nationaux, le jazz demeure quasi confidentiel.

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

Le pianiste Murat Öztürk revient au trio piano-contrebasse-batterie, sur l’album « Aïna ». Enregistré avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Franck Agulhon, l’opus propose dix compositions originales du leader. Avec élégance et lyrisme son jeu ne manque pas d’énergie et les mélodies captivent l’oreille.

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2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

Riche en surprises, l’année 2021 a permis de se régaler de la musique d’artistes déjà reconnus et d’autres plus récemment révélés. « Jazz sous le sapin#2 » met en avant deux albums qui interpellent par leur singularité. « Split Feelings » du Sébastien Joulie Group et « Explorers » d’Alexis Valet. Ils allient modernité et tradition et contribuent à diversifier les couleurs du jazz. A découvrir sans tarder et à partager largement.

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2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

« Jazz sous le sapin#1 » présente deux albums qui invitent au voyage. « Zyriab 6.7 » de Juan Carmona retrace celui du musicien et poète Zyriab alors que « Le Souffle des Cordes » de Renaud Garcia-Fons navigue entre Orient et Occident. Retour à la tradition pour le guitariste et escapade au cœur de traditions différentes pour le contrebassiste. L’occasion pour l’oreille de découvrir de superbes paysages musicaux.

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Diana Krall revient avec « This Dream of You »

Diana Krall revient avec « This Dream of You »

Un enchantement au swing pastel

C’est un morceau de Bob Dylan qui donne son titre à cet album où Diana Krall revisite avec élégance onze grands standards du jazz. Trois ans après « Turn up the quiet », la diva revient avec « This Dream of You » (Verve Records/Universal). Un album pastel riche d’un swing intime que la pianiste et chanteuse canadienne offre en hommage à son producteur Tommy Lipuma, disparu en 2017. Un opus enchanteur qui fait rêver et oublier la sinistrose ambiante.

Diana Krall revient l'album This Dream of YouDeux ans après “Love Is Here To Stay”, enregistré avec Tony Bennett, Diana Krall revient avec l’élégant et intime, « This Dream of You » (Verve Records/Universal) sorti le 25 septembre 2020.

La pianiste et chanteuse canadienne a conçu cet opus comme un hommage à son producteur, mentor et ami Tommy LiPuma, disparu en 2017, à 80 ans, après avoir été présent à ses côtés depuis son deuxième disque « Only Trust Your Heart » (1995) jusqu’à son quinzième album « Turn Up The Quiet » (Verve/Universal).

Les morceaux de « This Dream of You » sont issus des mêmes sessions de 2016 et 2017 que les titres gravés sur « Turn Up The Quiet » sorti il y a trois ans. En mai 2020, Diana Krall a elle-même produit cet album, lequel a été mixé par Al Schmitt, en grande proximité avec la pianiste. Leur collaboration fort réussie ménage tout au long des 12 titres, un climat intime et minimaliste au swing pastel.

Du duo au sextet… et une pincée de cordes

Sur « This Dream of You », Diana Krall se produit en duo, trio, quartet, quintet et même sextet. Quelques orchestrations de cordes émaillent l’album.

En duo, elle dialogue avec le bassiste John Clayton sur I Wished On The Moon et est accompagnée par le piano d’Alan Broadbent sur deux titres, More Than You Know et Don’t Smoke In Bed. C’est ce même Alan Broadbent qui a conçu les arrangements de cordes de But Beautiful et Autumn In New York.

On retrouve la chanteuse et pianiste en trio avec le contrebassiste Christian McBride et le guitariste Russell Malone sur There’s No You et Autumn in New York où Alan Broadbent dirige la section de cordes et elle se produit en quartet avec ses complices John Clayton (contrebasse), Jeff Hamilton (batterie) et Anthony Wilson (guitare) sur Almost Like Being In Love et That’s All.

C’est en quintet avec le guitariste Marc Ribot, le violoniste Stuart Duncan et une section rythmique composée de Tony Garnier à la basse et de Karriem Riggins à la batterie que Diana Krall interprète Just You, Just Me, et How Deep Is The Ocean d’Iving Berling. Sur la chanson titre de l’album, This Dream Of You de Bob Dylan, Randall Krall les rejoint à l’accordéon et le quintet devient sextet.

Au fil des titres

L’album ouvre avec But Beautiful, la dernière chanson que Diana Krall avait travaillé avec Tommy LiPuma et qu’il aimait particulièrement. Accompagnée par un arrangement subtil et satiné de cordes, sa voix sensuelle caresse la superbe romance de Johnny Burke et Jimmy Van Heusen.

L’album se poursuit avec le swing tranquille de That’s All. La voix légèrement brumeuse de la chanteuse se déroule avec souplesse au-dessus de son jeu de piano articulé et expressif. C’est en trio que Diana Krall distille ensuite une version intime et raffinée de Autum in New York, la ballade de Vernon Duke dont elle étire le tempo. La voix soyeuse de la chanteuse, le somptueux contrechant de la guitare de Russel Malone et la délicate intervention des cordes font merveille.

Plus loin, le piano de Diana Krall impulse un swing exquis à Almost Like Being in Love avec ses compères John Clayton, Jeff Hamilton et Anthony Wilson. Le groove du morceau agit tel un véritable bain de jouvence. C’est ensuite un climat de romantisme avéré qui s’installe sur More Than You Know. La voix suave de la chanteuse est juste accompagnée par le piano de Alan Broadbent dont le jeu illumine le morceau de Vincent Youmans Rose and Eliscu.

Contraste rythmique marqué avec la version gorgée de swing de Just You, Just Me où le violon énergique de Stuart Duncan installe un climat musical bluegrass. Nouveau retour à la tranquillité avec l’enchanteur There’s No You sur lequel le chant sobre et voluptueux de Diana Krall est soutenu par la contrebasse de Christian McBride et mis en valeur par la guitare aérienne de Russell. Le climat serein persiste avec Don’t Smoke in Bed. La voix suave aux accents érotiques de Diana Krall dialogue avec le jeu parfait du pianiste Alan Broadbent. Musique en suspension… !

C’est ensuite la voix chargée d’émotion que Diana Krall conte This Dream of You, le titre de Bob Dylan. On se laisse transporter sans effort par le climat sonore de ce folk song où violon et accordéon contribuent à accentuer la dimension nostalgique du morceau. Nouveau changement de dynamique avec I Wished On The Moon. Porté par la pulsation complice et joyeuse de John Clayton, on ne doute pas que le swing inaltérable du piano alerte parvienne même à décrocher la lune…

Diana Krall métamorphose ensuite How Deep is the Ocean, le grand classique d’Irving Berlin. Comme voilée, sa voix semble surgir d’un univers enfumé d’où s’élève un court mais intense solo de la guitare de Marc Ribot. On plonge dans l’univers du blues avec bonheur. L’album se termine avec une version empreinte d’une légèreté peu commune de Singing in The Rain. Portée par les balais délicats de la batterie et en appui sur la solide contrebasse, la voix se joue du tempo alors que le piano danse avec swing au-dessus des flaques d’eau.

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

Le pianiste Murat Öztürk revient au trio piano-contrebasse-batterie, sur l’album « Aïna ». Enregistré avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Franck Agulhon, l’opus propose dix compositions originales du leader. Avec élégance et lyrisme son jeu ne manque pas d’énergie et les mélodies captivent l’oreille.

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2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

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Riche en surprises, l’année 2021 a permis de se régaler de la musique d’artistes déjà reconnus et d’autres plus récemment révélés. « Jazz sous le sapin#2 » met en avant deux albums qui interpellent par leur singularité. « Split Feelings » du Sébastien Joulie Group et « Explorers » d’Alexis Valet. Ils allient modernité et tradition et contribuent à diversifier les couleurs du jazz. A découvrir sans tarder et à partager largement.

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2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

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« L’Heure espagnole » à l’Opéra de Lyon

« L’Heure espagnole » à l’Opéra de Lyon

Quand Opéra rime avec Cartoon

En ouverture de saison, l’Opéra de Lyon propose « L’Heure Espagnole » de Maurice Ravel, une œuvre aux allures de fantaisie musicale, une facétie licencieuse. Ce premier opéra du compositeur français écrit sur un livret de Franc-Nohain brille d’audacieuses orchestrations. Conçues par Gregoire Pont, les images d’animation s’intègrent dans la mise en scène de James Bonas. Un cartoon coquin qui risque de cartonner !

L’Opéra de Lyon ouvre sa saison lyrique 2020/2021 par sept représentations de « L’Heure Espagnole » de Maurice Ravel. Servie par les animations vidéos et la superbe mise en scène de Grégoire Pont accompagné par James Bonas et valorisée par les décors et costumes de Thibault Vancraenenbroeck, cette œuvre immerge le public dans un univers dont l’ambiance évoque un cartoon des années 30.

Cet opéra en un acte, achevé en 1907 et créée le 19 mai 1911, fut alors mal accueillie par le public et la critique en raison du livret de Franc-Nohain dont les propos coquins voire scabreux et les hardiesses orchestrales fort modernes choquèrent quelque peu à l’époque.

En 2020, sur la grande scène de l’Opéra de Lyon, les sept représentations de L’Heure espagnole proposent du rêve et de l’illusion. Transformés en animaux, les personnages suscitent le rire et transforment cet opéra en fable espiègle.

Maurice Ravel

La production musicale de Maurice Ravel s’enracine dans un riche héritage qui s’étend de Rameau et Couperin jusuqu’au jazz et compte aussi bien d’autres influences, dont celle de l’Espagne.

Figure influente de la musique française, Maurice Ravel a fait référence au jazz à propos de sa musique. En effet, en 1928, au cours de son voyage aux États-Unis, le compositeur français enjoignait ses contemporains, dans la revue Musical Digest, à prendre le jazz au sérieux en lançant son fameux « Take Jazz Seriously ! ». Quelques mois plus tôt, le deuxième mouvement de sa Sonate pour violon et piano, sous-titrée « Blues », se présentait selon ses propres dires comme « du jazz stylisé, plus français qu’américain de caractère, peut-être ». Dans son « Concerto en sol majeur » composé entre 1929 et 1931, la blue note joue par ailleurs un rôle apparent ou sous-jacent.

Dans « L’Heure espagnole », point de référence au jazz mais un superbe travail sur les rythmiques. En son temps, Maurice Ravel qualifiait lui-même « L’Heure Espagnole » de comédie musicale et parlait plutôt de textes déclamés plus que chantés mais les effets vocaux des cinq personnages lors du final contribuent à donner à « L’Heure espagnole » les couleurs d’une comédie musicale moderne.

A Tolède….

Onze scènes se succèdent en Espagne à Tolède. Pour faire réparer sa montre, le muletier Ramiro entre dans la boutique de l’horloger Torquemada. Concepcion, la femme de ce dernier lui rappelle sa mission hebdomadaire, régler les horloges de la ville. Le stratagème lui permet de recevoir son amant, le poète Gonzalve dans la boutique, mais leur rencontre se complique en raison de la présence du poète intrus. Plusieurs situations cocasses se succèdent où les horloges portées par Ramiro servent de cachette au poète mais aussi à Don Inigo Gomez, l’autre prétendant de Concepcion.

Pour retrouver, l’horloger Torquemada, époux de Concepcion, le poète Gonzalve, le muletier Ramiro et le financier, Don Inigo Gomez, sept dates se profilent en octobre 2020 sur la Grande Scène de l’Opéra de Lyon : rendez-vous les samedi 10 à 20h, dimanche 11 à 16h, mardi 13, mercredi 14, vendredi 16 et samedi 17 à 20h et dimanche 18 à 16h.

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

Le pianiste Murat Öztürk revient au trio piano-contrebasse-batterie, sur l’album « Aïna ». Enregistré avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Franck Agulhon, l’opus propose dix compositions originales du leader. Avec élégance et lyrisme son jeu ne manque pas d’énergie et les mélodies captivent l’oreille.

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2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

Riche en surprises, l’année 2021 a permis de se régaler de la musique d’artistes déjà reconnus et d’autres plus récemment révélés. « Jazz sous le sapin#2 » met en avant deux albums qui interpellent par leur singularité. « Split Feelings » du Sébastien Joulie Group et « Explorers » d’Alexis Valet. Ils allient modernité et tradition et contribuent à diversifier les couleurs du jazz. A découvrir sans tarder et à partager largement.

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2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

« Jazz sous le sapin#1 » présente deux albums qui invitent au voyage. « Zyriab 6.7 » de Juan Carmona retrace celui du musicien et poète Zyriab alors que « Le Souffle des Cordes » de Renaud Garcia-Fons navigue entre Orient et Occident. Retour à la tradition pour le guitariste et escapade au cœur de traditions différentes pour le contrebassiste. L’occasion pour l’oreille de découvrir de superbes paysages musicaux.

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Clin d’œil à Yves Rousseau Septet & « Fragments »

Clin d’œil à Yves Rousseau Septet & « Fragments »

Ecriture inventive & improvisations décapantes

Pour son nouvel album, « Fragments », le contrebassiste Yves Rousseau réunit autour de lui un groupe transgénérationnel de musiciens talentueux. Ancrée dans les souvenirs de son écoute des groupes pop rock entre 1976 et 1979, la musique laisse une grande place aux solistes. L’écriture inventive et exaltante du leader inspire aux instrumentistes des improvisations décapantes.

Sur « Fragments » (JazzRecords/L’Autre Distribution) sorti le 18 septembre 2020, le contrebassiste Yves Rousseau propose un répertoire influencé par son écoute de quelques-uns des plus fameux des groupes pop rock des années 70, King Crimson, Pink Floyd, Soft machine, Yes, Supertramp, Caravan, Emerson, Lake & Palmer, Led Zeppelin, The Who ou Genesis.

« Fragments »

« J’ai conçu ces « Fragments » dans le souvenir des années « lycée », au milieu des 70’s, lorsque les grands groupes pop/rock alors à leur apogée créatrice marquaient pour toujours l’histoire de la musique. Pas de relectures, pas d’arrangements mais uniquement de nouvelles pièces originales, fruits de mon parcours d’improvisateur et de compositeur aux multiples influences, écrites dans le souvenir de ces exaltantes découvertes et de ces fulgurances… » Yves Rousseau, avril 2020.couverture de l'album Fragments de Yves Rousseau septet

De fait, hormis, deux extraits, Ending with « Orleans » emprunté à David Crosby et Winding Pathway/Part III à « In The Court of The Crimson King » de Robert Fripp, toutes les compositions sont à créditer à Yves Rousseau.

Dénuée de nostalgie, la musique émerge des souvenirs et des émotions du jeune Yves Rousseau lycéen qui découvrait les groupes pop rock des années 70. Elle restitue l’esprit de ces musiques, leur exaltation et leurs fulgurances. Au fil des huit compositions originales du leader se croisent réminiscences de rock progressif, esprit de musique chambriste et puissance d’un jazz explosif.

Le septet

Yves Rousseau Septet

Yves Rousseau Septet©Jeff Humbert

Pour restituer l’âme de ces musiques qui l’ont marqué, Yves Rousseau s’est entouré de Géraldine Laurent (saxophone alto), Étienne Manchon (claviers), Csaba Palotaï (guitare), Jean-Louis Pommier (trombone), Thomas Savy (clarinette basse) et Vincent Tortiller ( batterie).

Autour de la contrebasse, le trio de soufflants, saxophone, trombone et clarinette, rivalise avec le trio rythmique, claviers, guitare électrique et batterie. Il en ressort une dynamique sonore alimentée par les improvisations audacieuses et fougueuses des solistes et stimulée par l’énergique pulsatile de la rythmique.

Le septet sonne comme si les musiciens jouaient ensemble depuis toujours. 

Au fil des titres

Avec les deux parties de Reminiscence, l’oreille est immergée dans la dynamique rock-prog du groupe anglais Soft Machine. Après une première partie qu’on croirait insufflée par Robert Wyatt, le morceau se poursuit dans une atmosphère de jazz fusion avec le thème exposé à l’unisson par les soufflants qui dialoguent sur un fond rythmique frénétique avant que le clavier n’installe une ambiance spatiale quasi psychédélique.

Par la suite, Personal Computer fait référence à l’univers de Frank Zappa. Après l’expression exaltée du trombone, la clarinette basse se métamorphose en computer, propulsée par une batterie frénétique. Place ensuite à Abyssal Ecosystem dont l’orchestration met d’abord en lumière le phrasé délirant et fulgurant du saxophone alto puis valorise les échanges tout en rupture de la guitare et du clavier soutenus par la masse du trio de soufflants. Avec les deux mouvements de Darkness Desire, l’ambiance change. D’emblée austère et explosive, au gré des ébats de la batterie, sur un motif répétitif des cuivres, elle devient ensuite plus intense avec un chorus de clavier qui invite à la transe.

Advient alors Crying Shame. L’alto débute seul puis est rejoint par la batterie et la guitare. Les circonvolutions du saxophone se déploient au sein d’une orchestration puissante et fragmentée rythmiquement. Oat Beggars ouvre ensuite par un duo trombone/clarinette basse mais la masse sonore se densifie, soutenue par l’énergie collective du groupe qui développe un gros son rock.

Les quatre pièces de Winding Pathway révèlent une écriture rigoureuse et exigeante où chaque musicien trouve son espace d’expression et son épanouissement au sein du collectif. On entend de belles interactions entre trombone et clarinette basse. Le troisième mouvement valorise la contrebasse, lumineuse et irradiée de sérénité. Sur la dernière plage, l’alto fulgurant s’envole vers les cieux, poussé par le souffle de la rythmique.

Avec Efficient Nostalgie se termine le répertoire. Le morceau se développe en deux parties. D’abord, les soufflants déambulent et tissent une ambiance colorée avec la clarinette basse qui s’évade sur des sentiers buissonniers. Pour finir, la guitare prend la main et l’opus hurle à la manière de Robert Fripp. Le son sature, ça grince sur un mode rock-prog, avant que le trombone ne vienne apaiser le climat.

Le septet d’Yves Rousseau fête la sortie de l’album « Fragments » le 23 octobre 2020 à 20h au Pan Piper à Paris. D’autres RV se profilent pour écouter le septet en concert. On le retrouve le 03 octobre 2020 au Festival Au sud du nord à Cerny (91), le 08 octobre 2020 au Rocher de Palmer à Cenon (33), le 09 octobre 2020 à Jazz MDA à Tarbes (65) et le 12 novembre 2020 au D’jazz festival de Nevers (58).

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

2021 Jazz sous le sapin#3… Murat Öztürk & « Aïna »

Le pianiste Murat Öztürk revient au trio piano-contrebasse-batterie, sur l’album « Aïna ». Enregistré avec le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Franck Agulhon, l’opus propose dix compositions originales du leader. Avec élégance et lyrisme son jeu ne manque pas d’énergie et les mélodies captivent l’oreille.

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2021 Jazz sous le sapin#2… Sébastien Joulie Group, Alexis Valet

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2021 Jazz sous le sapin#1… Juan Carmona, Renaud Garcia-Fons

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David Linx signe « Skin in The Game »

David Linx signe « Skin in The Game »

Energique, sensible & poétique

Avec « Skin In The Game », le chanteur, auteur, compositeur et producteur David Linx signe un album à la fois énergique et sensible. Celui qui est devenu une référence en matière de jazz vocal, propose un opus poétique où il se met à nu. Autour de lui, il réunit une équipe de premier plan avec Grégory Privat au piano, Chris Jennings à la contrebasse, Arnaud Dolmen à la batterie et en invités, le guitariste Manu Codjia et le slameur Marlon Moore. Entre force et délicatesse, un opus à fleur de peau qui témoigne de ses convictions, de son implication dans le monde actuel et rend hommage à des figures qui lui sont chères. Au sommet de son art, David Linx performe plus que jamais au-dessus de la mêlée.

David Linx signe l'album Skin In The GamePour ses 55 ans et après 40 ans de carrière, David Linx présente « Skin in The Game » (Cristal Records/Sony Music Entertainment) annoncé pour le 18 septembre 2020.

Un album abouti et équilibré où musique et poésie captivent l’oreille à part égale. Quel que soit le tempo, le leader déploie un chant tout à fait maîtrisé. Tessiture étendue, aisance rythmique, souplesse de l’articulation, scat éblouissant et force de conviction prégnante. Comme en osmose parfaite, les talentueux musiciens qui l’entourent font preuve d’une écoute et d’une réactivité de chaque instant. Chaque titre fait mouche.

« Skin In The Game », David Linx délivre toutes les nuances de son art. Son « cri » porte avec force ses convictions. Plus caressante sur les ballades, sa voix parle d’amour et fait l’éloge du beau. Son scat éclatant rivalise avec les instruments. En ces temps moroses, l’album de David Linx fait figure d’un bain de jouvence porteur de vitalité et d’espoir.

Un art singulier

David Linx a construit son parcours artistique sur une valeur essentielle qu’il a toujours cultivée, la liberté. Liberté d’être lui-même, liberté aussi de faire ses propres choix. En 2008, il nous confiait « la constance qu'[il a] eue à faire ce qu'[il] voulai[t] » et précisait que pour lui, « la liberté ça se travaille, ça s’apprend, ça se cultive, ça se conquiert et ça se décide »*.

Ainsi, depuis les années 80, David Linx pratique l’art vocal bien loin des normes et des sentiers battus qu’il n’a d’ailleurs jamais fréquentés ni affectionnés. Il a débuté sa carrière comme batteur après avoir eu comme professeur rien moins que Kenny Clarke. Sans doute conserve -t-il de cette période ce sens aigu du rythme qu’il a cultivé après s’être converti au chant. Au fil des ans, il a forgé son propre alphabet, a élaboré un vocabulaire et une syntaxe tout à fait personnels. Il a ainsi développé un art vocal singulier devenu sa signature et identifiable dès la première note, dès le premier mot.

De projet en projet

Tout au long de sa carrière, David Linx n’a eu cesse de diversifier les rencontres et les projets dont on évoque ci-dessous quelques-uns des plus marquants, sans pour cela se prévaloir d’être exhaustif.

En 1982, il quitte sa ville native, Bruxelles, pour Saint-Paul-de-Vence où il rejoint James Baldwin, son mentor qui devient son « père adoptif ». Il le convainc d’enregistrer avec lui en 1986 et en 1990 il sort un album avant-gardiste, « A Lover’s Question » avec Pierre Van Dormael, Deborah Brown, Toots Thielmans et Steve Coleman. Ce projet sur lequel James Baldwin récite ses poèmes, a été réédité en septembre 2000 chez Label Bleu/Harmonia Mundi. En 1988, David Linx abandonne la batterie pour le chant et en 1989 publie “Hungry Voices”.

Advient ensuite une longue période où il s’associe en duo avec le pianiste belge Diederik Wissels. En 1996 ils enregistrent « Up Close » chez Label Bleu. David Linx tourne régulièrement en duo mais aussi en quartet. En 1998, il sort « Bandarkâh » sous le même label et en 2003 « This time » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi). Le duo Linx-Wissels rencontre de nombreux artistes et enregistre différents projets. « Heartland » (Emarcy/Universal) en 2001 avec Paolo Fresu, « One Heart, Three Voices » (e-motive/ avec les chanteuses Fay Claassen et Maria Pia de Vito en 2005

2007 voit la sortie de l’album « Changing Faces » qui marque la première collaboration du chanteur avec le « Brussels Jazz Orchestra ». Il conçoit ensuite « Follow The Song Lines », un projet qui réunit Diederik Wissels, Maria Joao, et Mario Laginha avec un orchestre symphonique. Il le crée à Bruxelles et à Porto puis le tourne à Genève, à l’Opéra de Lyon et à Paris, avant d’enregistrer, avec l’orchestre national de Porto, l’album du même nom qui paraît en 2010 chez Naïve. Le 30 juin 2006, David Linx participe à la création de l’opéra-jazz composé par Laurent Cugny « La Tectonique des nuages » créé au festival « Jazz à Vienne » et à l’enregistrement de l’album éponyme publié en 2010 par Radio France-Harmonia Mundi-Signature.

En octobre 2011, sort « Rock my Boat » (Naïve) enregistré avec entre autres Rhoda Scott et André Ceccarelli. En 2013 « Winds Of Change » (Just Looking records/Harmonia Mundi) témoigne de la poursuite de collaboration artistique du duo David Linx-Diederik Wissels. Sur « À NOUsGARO » (2013) David Linx rend hommage au chanteur toulousain avec André Ceccarelli, Diego Imbert et Pierre-Alain Goualch. Cette collaboration se poursuit avec la parution en 2018 de “7000 Miles”.

C’est à un autre chanteur, de son pays natal cette fois, qu’il rend hommage avec le superbe « Brel », sorti en 2016 et enregistré avec le Brussels Jazz Orchestra. En 2019, c’est en duo avec Michel Hatzigeorgiou qu’il publie « The Wordsmith ».

Le 18 septembre 2020, est annoncée la sortie de « Skin In The Game » (Cristal Records/Sony Music Entertainment) qui, à n’en pas douter, se profile comme un album majeur de la discographie de celui qui reçu une Victoire du Jazz en 2019, dans la catégorie « Voix de l’année »

« Skin In The Game »

David Linx signe Skin In The Game

David Linx et les musiciens de « Skin In The Game »©Shelomo Sadak

Pour cet album, David Linx réunit autour de lui quatre excellents musiciens, tous leaders par ailleurs, le pianiste Grégory Privat, le contrebassiste Chris Jennings et le batteur Arnaud Dolmen. Sur cinq titres, il invite le guitariste Manu Codjia. Une autre voix se joint à la sienne, celle de Marlon Moore, son ami de Philadelphie qui pose ses mots sur Skin In The Game, le titre qui donne son nom à l’album et slamme sur Night Wind dont la musique est composée par Thierry Lang.

Tous les musiques sont de David Linx sauf Here I Can See dont la partition est à créditer à Grégory Privat, A Fool’s Paradise à Sylvain Beuf, To The End Of An Idea à Mario Laginha et Night Wind à Thierry Lang.

Si dans Troublemakers, David Linx en prise avec le monde actuel, évoque un certain fauteur de troubles que l’on reconnait à demi-mot, de nombreux autres titres peuvent s’entendre comme autobiographiques, Ainsi, trois autres morceaux de l’album sont assortis de dédicaces en hommage à des femmes qui ont compté dans la vie du chanteur. Ainsi Azadi est dédié à Aisha Karefa-Smart la nièce de l’écrivain James Baldwin, Prophet Birds à l’écrivaine Toni Morrison (1931 - 2019) et On The Other Side Of Time à Marcia de Labbey, ancienne compagne de Baden Powell puis mariée à Claude Nougaro.

Dans Skin in the Game où il évoque ses 55 ans, David Linx cite les noms de Toni Morrison, James Baldwin, Aisha Karefa-Smart, Kenny « Kook » Clarke, le poète et romancier Ben Okri, Carmen, Mother G (sans doute Gloria, la sœur de James Baldwin) et d’autres noms encore.

Enregistré en avril 2019 par François Gaucher à l’Alhambra Studios à Rochefort-sur-Mer et Julien Reyboz à Studio Om Sweet Om à Paris, « Skin In The Game » a été et mixé et masterisé par Stefano Amerio à Artesuono à Udine en Italie. Sa sortie prévue le 18 septembre 2020 devrait constituer un évènement musical majeur de cet automne 2020.

Au fil des titres

Azadi (liberté en kurde) met en relief la large tessiture et la puissance de la voix de David Linx. On est subjugué par la liberté qu’il prend avec le rythme, porté par une section rythme éblouissante. Son chant enflammé et le piano charmeur déclenchent de voluptueux frissons.

Here I can See délivre ensuite une belle mélodie aux contours nuancés. Sur un tempo médium, le scat acrobatique et peu conventionnel du chanteur est en parfaite osmose avec le solo énergique du piano à l’efficacité désarmante. Le morceau souriant et joyeux mérite son sous-titre, Le Bonheur. Advient ensuite Changed in Every Way, une ballade stratosphérique sur laquelle la guitare de Manu Codjia met en orbite la voix chatoyante de David Linx. Son chant sensible s’élève en suspension et génère une douce étrangeté.

A partir des spoken words de Marlon Moore émerge Skin In The Game, un poème poignant et chargé de groove. Sur la corde raide, le leader se joue du rythme et des harmonies et sa voix explose dans toute sa puissance. L’échange entre le piano et la batterie est fusionnel. Sur Prophet Birds, le propos vocal David Linx se fait plus serein et l’ambiance musicale évoque celle de l’album « Up Close ». Le chant à la justesse confondante résonne avec le propos mélancolique du piano. Le titre prend l’allure d’une véritable songe musical poétique et sensible.

Changement d’ambiance avec Walkaway Dreams d’où se dégage une grande vitalité. Forme originale avec piano et voix en totale osmose et des décalages rythmiques inouïs. Sur On The Other Side Of Time, le chant du leader irradie de jouvence et sensibilité, les volutes de la guitare invitent à s’immerger dans un rêve. David Linx étire à merveille cette ballade ponctuée par le court solo solaire de la contrebasse et soutenue par le frémissement des balais.

Sur Night Wind, le chant déclamé avec conviction par le leader croise le slam de Marlon Moore dont le poème Nights Winds se mêle aux paroles de David Linx. Avec les effets bruitistes de la guitare nuageuse et de la batterie pointilliste, s’installe une tempête sonore en arrière-plan. Un morceau bouleversant et percutant à la fois. Le contraste est fort avec To The End of An Ideae. En effet, ce titre épuré, presque minimaliste, s’élève telle une prière soutenue par un piano dont le jeu distille des réminiscences de musique Baroque.

Après l’intro de Chris Jennings sur sa contrebasse au son tellurique, la voix de David Linx s’envole sur Troublemakers en direction de la sphère des anges. On est subjugué par l’énergie vitale du piano et par le superbe accompagnement du vigoureux batteur qui joue à mains nues sur la peau des fûts. L’album se termine avec le poétique A Fool’s Paradise, un duo chant-piano porteur d’espérance qui transporte l’oreille dans un rêve idyllique.

Après avoir savouré le superbe « Skin In The Game », s’impose l’envie d’aller écouter David Linx au sommet de son art et entouré de Grégory Privat (piano), Chris Jennings (basse), Arnaud Dolmen (batterie) avec en invité, Manu Codjia (guitare) à Paris, le 12 octobre 2020 à 21h au New Morning pour le concert de sortie de l’album. Quelques autres dates se profillent pour retrouver le projet sur scène, le 16 octobre 2020 au La Rochelle Jazz Festival, le 18 novembre 2020 au Théâtre Le Jardin de Verre de Cholet, le 11 décembre 2020 au Silex à Auxerre. Les amateurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes sauront attendre le 19 mars 2021 pour rejoindre le Centre Culturel d’Ecully à 20h30.

*  entretien accordé le 31 mai 2008 par David Linx à Nicole & Bernard Videmann, publié sur www.culturejazz.net le 23 juin 2008 mai 2008.

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