Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Le jazz inventif d’un explorateur musical

Du 09 au 11 mars 2017, l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon accueille le saxophoniste Christophe Monniot en résidence. Duos, trio, quintet, septet… Des concerts prometteurs avec la famille musicale de ce musicien prolifique toujours en effervescence créative.

Après la résidence somptueuse du saxophoniste Emile Parisien dont les cinq concert ont été des réussites absolues, en mars, François Postaire convie un combinateur inspiré de musiques, le saxophoniste Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz.

En recherche perpétuelle, Christophe Monniot crée une musique accessible et sans cesse renouvelée. Cet infatigable explorateur musical prodigue un jazz singulier qui n’exclut aucune musique. De la Musette à Ligetti en passant par Bach et Satie, Parker, Monk, Ellington, Ayler, Dolphy, Weather Report, Zappa, sans oublier la musique populaire.

Né dans une famille musicienne, Christophe Monniot est venu à la musique par la voix, celle de son père (ténor). Après avoir commencé par la trompette il s’oriente vers le saxophone (alto, soprano, sopranino, baryton). Il a longtemps joué dans les orchestres de bal, ce qui explique son amour pour la musique populaire et les valses musettes. Dans le milieu du jazz, il a appris auprès de ceux qu’il appelle ses mentors, le saxophoniste Laurent Dehors (au sein du fameux orchestre « Tous Dehors ») et le batteur Daniel Humair (dans le non moins fameux « Baby Boom »).

En 1995, Christophe Monniot se décide à créer avec le batteur percussionniste Denis Charolles et certains de ses anciens compagnons du Conservatoire de Rouen, la « Campagnie des Musiques à Ouïr » où il élabore son propre idiome, un jazz libre et iconoclaste avec de nombreux enregistrements de la « Campagnie des musiques à OuÏr » entre 1999 et 2006 et les albums de « Moniot Mania » (2002 , 2007).

Même si Christophe Monniot ne se prétend pas un inventeur, il possède un réel talent d’écriture. En effet, on se souvient de sa relecture des « Quatre Saisons » de Vivaldi à qui il a fait croiser le changement climatique. L’œuvre est inspirée et monumentale. Après la création du projet au Rhino Jazz Festival le 07 octobre 2006, l’album « Vivaldi Universel (saison 5) sort en 2009 et reçoit un accueil unanime de la critique et du public.

Christophe Monniot a aussi joué comme sideman au sein de nombreux orchestres, comme « Le Sacre du Tympan » de Fred Pallem, l’ONJ de Paolo Damiani, le Big Band du pianiste Antoine Hervé sans oublier le « Mégaoctet » du pianiste Andy Emler. Le saxophoniste est aussi membre du Moutin Factory Quintet dont le groove irrésistible est très bien restitué sur le dernier album « Deep » sorti en 2016. Christophe Monniot collabore par ailleurs avec de nombreux autres musiciens. Avec l’altiste Guillaume Roy et l’accordéoniste Didier Ithursarry avec qui il a enregistré l’album « Station Mir » en 2012. Avec le pianiste Roberto Negro et son groupe » Kimono » qui l’invite et avec qui il a enregistré en 2015.

En 2006, Christophe Monniot et le pianiste/claviériste d’origine hongroise Emil Spányi créent le groupe « Ozone » et sortent la même année un premier album au titre éponyme. En 2010 le duo « Ozone » s’étoffe rejoint par le batteur Joe Quitzke et ils enregistrent l’album « This is c’est la vie » avec Lukács Miklós, joueur de cymbalum (cithare de table à cordes frappées). Le résultat est inouï, lyrique et détonnant, dense et impétueux. En 2016 « Ozone » devient « Ozone Acoustyle Quartet » avec l’arrivée du contrebassiste Mátyás Szandai et la sortie de  l’album « Organic Food » (BMC). Le disque séduit par son équilibre absolu entre lyrisme et liberté.

En 2016, grâce à une « Quarte Blanche » proposée par le célèbre club parisien des Lilas, « Le Triton »Christophe Monniot a travaillé avec ceux qu’il côtoie depuis des décennies. Le guitariste Marc Ducret et le contrebassiste Bruno Chevillon avec qui il a enregistré le furieux et organique album « Métatonal » en 2015. Le batteur Franck Vaillant avec qui Monniot et Chevillon ont gravé l’album « Freestyles » en 2016. L’organiste Rhoda Scott et le batteur Jeff Boudreaux pour un « Soul Trio » et une musique qui navigue entre énergie et swing.

Défenseur d’une musique décloisonnée, Christophe Monniot diversifie les rencontres et les productions musicales. Esprit ouvert, curieux et inventif, il alimente son discours et son écriture de la richesse des expressions musicales les plus diverses. La résidence de Christophe Monniot à l’AmphiJazz de Lyon du 09 au 11 mars 2017 sera une occasion supplémentaire pour lui de continuer à alimenter son processus continu de recherche et de création. Le réjouissant programme des concerts en témoigne.

Le jeudi 09 mars à 20h30, Christophe Monniot présente le « Soul Trio » avec la légendaire Rhoda Scott à l’orgue Hammond et Jeff Boudreaux, le batteur de la Nouvelle-Orléans. Swing, soul et ambiance chaleureuse prévus

Le vendredi 10 mars à 20h30, place au quintet « Une Nouvelle terre ». Christophe Monniot se produit avec le guitariste Marc Ducret, le pianiste Stéphan Oliva, le contrebassiste Bruno Chevillon et le batteur Franck Vaillant. Pour précision, le titre « Une nouvelle Terre » fait référence à une action culturelle menée aux Lilas (commune de Seine-Saint-Denis) où les élèves de l’école Paul Langevin avec leur professeur David Nolan ont réalisé des travaux plastiques illustrant des « maximes » écrites par ces mêmes élèves lors d’ateliers de philosophie à l’école Paul Langevin. La liberté musicale préside à la soirée avec en perspective de prometteuses improvisations. Du jazz inventif et incisif.

Le samedi 11 mars à 20h30, le plateau s’étoffe encore avec un septet, réunion du quartet « Ozone Acoustyle Quartet » avec Christophe Monniot, le pianiste Emil Spányi, le contrebassiste Mátyás Szandai et le batteur Joe Quitzke et du trio « Kimono » avec le pianiste Roberto Negro, le bassiste Stéphane Decolly et le batteur Adrien Chennebault. Entre rythmes furieux et ambiances apaisées, entre explosion et tranquillité, les contrastes se profilent pour une sonate inédite. L’intention est créative, le propos promet d’être vivifiant.

Outre ces trois concerts présentés en soirée, il convient de repérer aussi les deux Amphi-Midi proposés à 12h30 le mercredi 08 et le vendredi 10 mars. Lors de la première séance Christophe Monniot invite son compère de « Station Mir », l’accordéoniste Didier Ithursarry. Pour le second concert il appelle Frédéric Gastard, le saxophoniste basse du trio « Journal Intime » qui a participé au dernier album de Marc Ducret, « Paysages avec bruits » sorti en 2016. De nouvelles pépites créatives à ne rater sous aucun prétexte.

Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz, c’est la promesse de vivre un jazz où improvisation et écriture s’équilibrent, la certitude de découvrir la création d’une musique construite en temps réel dans le plus pur esprit de la grande tradition du jazz. Un tel évènement ne se rate pas. Qu’on se le dise !

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

La voix embrumée de Giorgio Alessani swingue avec aisance sur les dix pistes de « Kissed by the Mist ». Une section rythmique et une section de cuivres issues de la scène jazz française actuelle, un orchestre symphonique… et le tour est joué, un nouveau crooner est né. Sans s’aventurer ni dans les aigus ni dans les graves, le chanteur façonne le registre médium avec souplesse et sans jamais forcer. Textes, mélodies et arrangements tissent la trame d’un délicieux album où vibrent les émotions.

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Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Le 06 novembre 2020, le Label Storyville Records propose « Montmartre 1964 », un album inédit de Dexter Gordon capté en direct en juillet 1964 au Jazzhus Montmartre. Le saxophoniste joue avec le trio composé du contrebassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen, du batteur Alex Riel et du pianiste Tete Montoliu. Ce merveilleux opus témoigne de la maîtrise du jeu de ce géant du ténor au lyrisme confondant et à l’expression audacieuse. Un souffle de félicité venu de de l’âge d’or du jazz danois

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Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Le label Storyville Records annonce pour octobre 2020, la sortie de l’album « Standards » enregistré par Fonnesbæk & Kauflin. Le contrebassiste et le pianiste s’expriment dans un langage qui leur est commun et dialoguent de manière fusionnelle. Le répertoire compte neuf standards issus de l’héritage des grands compositeurs de jazz du XXème siècle. De l’album se dégage un swing irrésistible, une virtuosité absolue et une musicalité inouïe.

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Auditorium Lyon – « Le Carnaval Jazz des Animaux »

Auditorium Lyon – « Le Carnaval Jazz des Animaux »

Avec « The Amazing Keystone Big Band »

Dans le cadre des concerts « Jeune Public », l’Auditorium propose « Le Carnaval Jazz des Animaux » crée par « The Amazing Keystone Big Band ». Dix-sept musiciens de jazz réinterprètent l’œuvre de Camille Saint Saëns. Ça swingue et c’est drôle !  A voir et à écouter en famille.

En complicité avec « Jazz à Vienne » et avec le soutien de l’Adami et de la Spedidam, « The Amazing Keystone Big Band » donne trois représentations du « Carnaval Jazz des Animaux ». 75 minutes de concert sur la scène de l’Auditorium, le vendredi 24 février à 20h, le samedi 25 février à 15h et le même samedi 25 février à 18h. Il reste donc au public à choisir la séance et les horaires qui conviennent le mieux aux âges des spectateurs.

Quoi qu’il en soit, petits et grands devraient prendre plaisir au spectacle. En effet, si le propos est ludique et pédagogique le jazz occupe le centre du spectacle. Le spectacle est l’occasion pour tous de survoler toutes les expressions du jazz, de parcourir l’histoire de cette musique qui a déjà 100 ans, de découvrir les instruments d’un big band. Une promenade musicale du blues au be-bop en passant par le swing et le free-jazz avec des détours du côté des fanfares de la Nouvelle-Orléans, de la bossa-nova, du funk ou du rock.

Après le très grand succès du spectacle « Pierre et le Loup… et le jazz », réécriture du célèbre conte musical de Serge Prokofiev, « The Amazing Keystone Big Band » et ses dix-sept musiciens poursuivent leurs aventures pour sensibiliser les publics, jeunes et adultes, au jazz et aux musiques improvisées.

« The Amazing Keystone Jazz Big Band » s’est ensuite attaqué à une adaptation jazz d’un chef-d’œuvre du répertoire classique, « Le Carnaval des Animaux » de Camille Saint-Saëns. Après la création du spectacle à Vienne devant plus de 6000 enfants en juin 2015, un album intitulé « Le Carnaval Jazz des Animaux » est sorti le 14 octobre 2015. Il s’agit d’un conte inédit écrit par Taï-Marc Le Thanh avec la voix d’Édouard Baer comme récitant sur une adaptation jazz tout spécialement composée et interprétée par « The Amazing Keystone Jazz Big Band » d’après la célèbre musique de Camille Saint-Saëns.

« Le Carnaval Jazz des Animaux » est donc un conte musical joyeux et ludique pour petits et grands. Pour les spectacles donnés à l’Auditorium le récitant sera Sébastien Denigues. De la même façon que Saint-Saëns présentait l’orchestre classique en associant un instrument de musique à un animal, le spectacle fait découvrir au public les instruments du big band.

Le lion est représenté par le trombone, le cygne par le saxophone, la basse-cour par la trompette, l’éléphant par le tuba, la tortue par un saxophone ténor, le piano stride évoque les bonds du kangourou, les poissons de l’aquarium nagent avec les bugles et les flûtes traversières font pépier toute la volière sans oublier le coucou incarné par la clarinette. Tous les instruments-animaux forment un orchestre qui swingue.

Tonique et virtuose, « The Amazing Keystone Big Band » incarne avec brio l’esprit des grandes formations de l’ère du swing. L’orchestre propose un jazz contemporain, inventif et ouvert. Le tromboniste Bastien Ballaz, le saxophoniste Jonathan Boutellier, le pianiste Frédéric Nardin et le trompettiste David Enhco assurent une codirection artistique et conçoivent les arrangements de l’orchestre.

Constitué de Pierre Dessasis, Kenny Jeanney, Jon Boutellier, Éric Prost et Ghislain Regard (saxophones/flûte), Vincent Labarre, Thierry Seneau, Félicien Bouchot et David Enhco (trompette), Bastien Ballaz, Alois Benoit, Loic Bachevillier et Sylvain Thomas (trombone), Frédéric Nardin (piano), Thibaut François (guitare) , Patrick Maradan (contrebasse) et Romain Sarron (batterie), « The Amazing Keystone Big Band » a aussi eu l’occasion de collaborer et d’écrire de la musique pour des artistes de renommée internationale, Quincy Jones, James Carter, Rhoda Scott, Stochelo Rosenberg, Liz McComb, Michel Hausser, Cécile McLorin Salvant, et bien d’autres.

Ce spectacle musical divertissant et pédagogique est présenté par Claire Laplace dans les propos d’avant concert. D’une durée de 30 minutes, ils se déroulent  dans le Bas-Atrium, le vendredi 24 février à 19h et le samedi 25 février à 14h et 17h (entrée libre). Rien de mieux pour se mettre en oreille pour assister au joyeux et swinguant « Carnaval Jazz des Animaux ».

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

La voix embrumée de Giorgio Alessani swingue avec aisance sur les dix pistes de « Kissed by the Mist ». Une section rythmique et une section de cuivres issues de la scène jazz française actuelle, un orchestre symphonique… et le tour est joué, un nouveau crooner est né. Sans s’aventurer ni dans les aigus ni dans les graves, le chanteur façonne le registre médium avec souplesse et sans jamais forcer. Textes, mélodies et arrangements tissent la trame d’un délicieux album où vibrent les émotions.

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Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Le 06 novembre 2020, le Label Storyville Records propose « Montmartre 1964 », un album inédit de Dexter Gordon capté en direct en juillet 1964 au Jazzhus Montmartre. Le saxophoniste joue avec le trio composé du contrebassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen, du batteur Alex Riel et du pianiste Tete Montoliu. Ce merveilleux opus témoigne de la maîtrise du jeu de ce géant du ténor au lyrisme confondant et à l’expression audacieuse. Un souffle de félicité venu de de l’âge d’or du jazz danois

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Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Le label Storyville Records annonce pour octobre 2020, la sortie de l’album « Standards » enregistré par Fonnesbæk & Kauflin. Le contrebassiste et le pianiste s’expriment dans un langage qui leur est commun et dialoguent de manière fusionnelle. Le répertoire compte neuf standards issus de l’héritage des grands compositeurs de jazz du XXème siècle. De l’album se dégage un swing irrésistible, une virtuosité absolue et une musicalité inouïe.

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Rhoda Scott Lady Quartet présente « We free queens »

Rhoda Scott Lady Quartet présente « We free queens »

Le groove du jazz féminin « made in France »

Entourée de la génération montante des french jazzwomen, Rhoda Scott, la grande Dame de l’orgue Hammond sort son nouvel album « We free Queens » chez Sunset Records. Une musique généreuse au groove dopé par cuivres endiablés.

Après « Live at the Sunset » sorti en 2008, voici venir « We Free Queens » avec le Lady Quartet de Rhoda Scott. Il s’agit de la première production discographique du Sunset/Sunside, dirigé par Stéphane Portet. Sorti le 03 février sous le label Sunset Records, l’album est distribué par L’Autre Distribution.

Depuis 2007, année où le « Lady Quartet » est né au Sunset, Rhoda Scott aime à se produire avec trois représentantes de la nouvelle génération des musiciennes de jazz français, Sophie Alour (saxophone ténor), Lisa Cat-Berro (saxophone alto) et Julie Saury (batterie). Pour cet enregistrement, les quatre jazzwomen invitent Géraldine Laurent (saxophone alto), Anne Paceo (batterie) et Julien Alour (trompette).

On se rappelle le succès du groupe féminin lors de leur passage le 30 juin 2011 sur la scène du Théâtre Antique lors du  festival « Jazz à Vienne ». Sans sexisme, l’ensemble avait alors invité Alex Tassel (bugle, trompette). De la même manière, sur l’album « We free Queens », on observe que le groupe invite aussi un représentant masculin à les rejoindre, le trompettiste Julien Alour. Comme le dit Rhoda Scott elle-même, le groupe n’est « pas sextaire » !

Véritable légende vivante du jazz Rhoda Scott est l’ambassadrice de l’orgue Hammond depuis près de 40 ans. A chacun de ses passages sur scène, elle déclenche l’enthousiasme du public. Au-delà de ses talents de musicienne, sa simplicité et sa générosité lui attirent la sympathie de tous. A 78 ans elle a tout joué, le blues, le gospel, le jazz et aujourd’hui encore elle semble se faire plaisir avec le « Lady Quartet ».

Née le 4 juillet 1938, à Dorothy, dans l’État du New Jersey, l’américaine Rhoda Scott est organiste et chanteuse de jazz. Enfant, elle se mettait pieds nus sur l’orgue du presbytère où son père était pasteur pour ne pas abîmer le bois du pédalier. Elle a conservé cette habitude qui lui a valu le surnom de « Barefoot lady ».

On connait le souffle énergique de la saxophoniste ténor Sophie Alour qui sait aussi faire vibrer la corde de la sensibilité. On apprécie le sens de l’improvisation de la saxophoniste alto Lisa Cat-Berro qui accompagne aussi Rhoda Scott hors quartet. Julie Saury  fait preuve de finesse sur sa batterie mais soutient le swing, il est vrai que la fille de Maxims Saury a très tôt goûté à cet art.

Le répertoire de « We Free Queens » propose la tendre Valse à Charlotte écrite par Rhoda Scott, deux compositions originales de Sophie Alour, I wanna move et Joke et deux autres de Lisa Cat-Berro, Rhoda’s delight et We Free Queens tout à fait représentatif de la tonalité globale de l’album.

Du côté des reprises on n’est pas surpris de retrouver le légendaire titre de Ray Charles, What I’d say, qui termine l’album en groovant de belle manière L’alto incisif de Géraldine Laurent met le feu aux poudres et entraîne les cuivres dans une joute tonique où Julien Alour tente de sortir de la mêlée féminine envers et contre le ténor plein de rage de Sophie Alour.

Porté par l’orgue, le groupe livre une interprétation tout en souplesse du titre de Wayne Shorter, One by One. Comme on savoure les éclaircies après l’orage, on prend aussi beaucoup de plaisir à écouter le thème légendaire de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amours ? Langueur et nuances teintent cette ballade savoureuse. Les échanges entre l’orgue de Rhoda Scott et le souffle de velours du ténor de Sophie Alour ponctuent l’album d’un bienfaisant climat de douceur.

« We free Queens ». Un groove bien tempéré et équilibré qui n’oublie pas la musicalité et la finesse. Du jazz généreux à destination de tous les publics. Stimulé par les échanges des cuivres, l’orgue Hammond impulse un groove intemporel dopé aux vitamines. Derrière la musique on devine le grand sourire de Rhoda Scott qui joute avec bonheur avec la nouvelle génération du jazz féminin français.

A ne pas rater le concert de sortie de l’album « We free Queen » le 16 mars 2017 à 20h30 au New Morning. Ambiance groovy garantie.
« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

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Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

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Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

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« A Vaulx Jazz#30 » annonce sa programmation

« A Vaulx Jazz#30 » annonce sa programmation

30 ans de Jazz, ça se fête du 06 au 25 mars 2017 !

Trente ans, c’est l’âge de la maturité pour un festival de jazz. « A Vaulx Jazz#30 » fête cet anniversaire avec une programmation tonique, actuelle et ouverte. Le « Hors les Murs » fait résonner les accents du jazz sur tout le territoire vaudais. Le Centre Culturel Communal Charlie Chaplin propose des concerts avec des artistes de niveau international. L’esprit du Jazz demeure entier.

Le 31 janvier 2017, le Maire de Vaulx-en-Velin, Pierre Dussurgey et l’adjointe au maire déléguée à la Culture, Nadia Lakehal ouvrent la séance de présentation à la presse du trentième festival « A Vaulx Jazz », avec un hommage à Gilbert Chambouvet, le fondateur du festival et à son successeur Thierry Serrano qui a poursuivi le projet. L’équipe municipale affirme son attachement au festival qui décline ses offres en direction des amateurs férus de jazz mais aussi sur tout le territoire vaudais pour sensibiliser au jazz les citoyens de la commune de Vaulx-en-Velin.

En effet, avec le « Hors les Murs » et la programmation des concerts au « Centre Culturel Communal Charlie Chaplin » (CCCCC), « A Vaulx Jazz#30 » touche largement les amateurs de jazz mais aussi les habitants de Vaulx-en-Velin . Il est vrai que depuis l’origine, c’est le credo des organisateurs du festival que d’implanter « A Vaulx Jazz » sur tout le territoire vaudais et de s’adresser à une très large public de non-initiés, exerçant ainsi une mission pédagogique d’initiation à cette musique qui s’appelle Jazz, musique qui est loin d’être réservée à des initiés en déplaise à ceux qui le penseraient encore.

Charlène Mercier, responsable pour le deuxième année de la programmation du festival annonce avec force que pour cette trentième édition, elle souhaite avec son équipe donner un nouveau souffle au festival qui est supposé devenir biennal. Vis à vis de cette hypothèse, les élus municipaux ne se sont pas prononcé, au prétexte du contexte électoral à venir et des réductions redoutées des subventions.

Charlène Mercier rappelle que le festival « A Vaulx Jazz#30 » reste fidèle à ses fondements tels que Gilbert Chambouvet les définissait à l’origine.

Le jazz comme musique fédératrice qui permet des croisements, des rencontres et tend des passerelles vers d’autres esthétiques loin des frontières strictes du jazz. Passerelles en direction des musiques traditionnelles, électro, rock, rap, pop. C’est bien ce que fait le « Hors les Murs » mais aussi les concerts du CCCCC qui cultivent aussi cette dynamique.

Le jazz comme soutien à la création et soutien à l’émergence artistique avec de nouveaux projets et des créations qui seront proposés au CCCCC et dans le « Hors les Murs ».

Le jazz comme musique engagée en direction des minorités, comme musique de résistance contre l’exploitation humaine sous toutes ses formes.

Le jazz pour présenter aussi les grands noms du jazz connus et aimés du public. Le jazz qui demeure fidèle aux histoires engagées avec des musiciens depuis le début de l’aventure.

Si la nouvelle équipe du festival demeure impliquée dans les valeurs des origines, elle affiche la volonté de créer une nouvelle identité qui passe par un changement d’esthétique. En effet, éloignée de celle de Bruno Théry, la nouvelle ligne graphique créée par Vincent Delpeux et Pierre Raine, marque explicitement la volonté de « casser les codes ». Les oscillations, les fréquences des affiches et du logo évoquent la dimension musicale du festival. La main se tend et s’ouvre et annonce encore plus fort la volonté d’ouvrir « A Vaulx Jazz » à d’autres publics.

En 2017, le « Hors du les « Murs » assume encore sa vocation d’ouverture vers un large public et investit différents lieux. Le 09 mars sur l’Esplanade J. Duclos, le désormais incontournable « Jazz au coin du feu » avec cette année la Fanfare Fenlair et Sopaloca. Le 18 mars à bibliothèque Pérec avec le projet « Perce Plafond » les spectateurs vont vivre allongés la création du pianiste Antoine Berland et de la plasticienne Lison De Ridder. Le 23 mars au Planétarium un solo de « Bouche Amplifiée » est proposé par Antoine Mermet. Le 14 mars à la MJC de Vaulx-en-Velin le duo Watch Dog réunit Anne Quillier et Pierre Horckmans, lauréats du Tremplin Jazz Migration organisé par l’AJC.

Le « Hors les Murs » continue aussi ses partenariats en direction de La Métropole. Au Périscope et ses afters les vendredis à 00h avec le Lyonnais « Ar Ker » puis l’Allemand Lucas Koenig le 17 mars et avec le joyeux « Bo Bun for Ever » le 24 mars. A l’Épicerie Moderne le 08 mars avec un co-plateau hip-hop-soul-jazz qui réunit Charles X et Black Milk. A l’ENM de Villeurbanne le 07 mars avec « Amaury Faye Trio », lauréat du RéZZo FOCAL Jazz à Vienne 2016.

Sans oublier bien d’autres manifestations. Les master-class. Les expositions. Celle de la MJC avec des rétrospectives proposées par les photographes amateurs du festival. Celle de la bibliothèque Chassine centrée sur la Nouvelle-Orléans qui entre en résonance avec le « Carnaval Nouvelle Orléans » du 10 mars. L’exposition « Be Jazz! » qui présente les dessins de Lydiane Ferreri et les photos de Christophe Charpenel.

Sans oublier bien sûr le cycle Jazz et Cinéma du 03 au 13 mars au Cinéma Pathé Carré de Soie. Un biopic consacré à Ray Clarles, « Ray ». Un dessin animé avec comme prétexte un lapin pianiste, « Qui veut la peau de Roger Rabbit ». L’histoire de deux chanteuses dans le Chicago des années 20, « Chicago » et enfin la comédie musicale de Damien Chazelle « La La Land » où Ryan Gosling et Emma Stone chantent et dansent.

Les spectacles au CCCCC ouvrent le 14 mars avec le traditionnel Concert Jeune Public où l’époustouflant big-band « le Sacre du Tympan » propose un répertoire ludique centré sur les musiques de dessins animés.

Le 16 mars avec la « Soirée « Nola Spirit », le CCCCC fait un focus sur la Nouvelle-Orléans, un des berceaux du jazz. En première partie le « Zozophonic Orchestra » d’Emmanuel « Manouche » Fournier et en seconde partie de soirée le « Dirty Dozen Brass Band » qui fête ses 40 ans. La venue de cet orchestre mythique de la Nouvelle-Orléans résonne par ailleurs avec des évènements du « Hors les Murs ». L’exposition de la bibliothèque Chassine autour de cette ville phare du jazz et surtout le « Carnaval de la Nouvelle-Orléans » du 10 mars au square Casanova avec « Mardi Gro Brass Band », « Marcel Frontale » et « La Fanfare Funk ».

Pour le reste, la programmation au CCCCC se réfère aussi aux valeurs rappelées par Charlène Mercier en ouverture de sa présentation.

Le 17 mars la « Soirée Combat » présente le projet de la flutiste syrienne Naïssam Jalal avec son « Rhythms of Resistance » qui évoque la résistance du peuple syrien. Le même soir est présenté le projet « Ceramic Dog » aux sonorités rock-punk avec le trio du guitariste américain Marc Ribot qui s’insurge en musique contre le téléchargement illégal.

Le 18 mars la « Soirée Grrrlz Power » programme le groupe cosmopolite composé de « Derya Yildirim et Grup Simsek » et ses sonorités du Bosphore. C’est ensuite la force de résistance des femmes du Mali qui nourrit le spectacle des « Amazones d’Afrique » avec entre autres musiciennes, les chanteuses Mamani Keita, Kandia Kouyaté et Rokia Koné.

Le 21 mars, la « Soirée Triple salto avant » est organisée en partenariat avec le Conservatoire de Musique et de Danse de Vaulx-en-Velin. Il s’agit d’une émeute philarmonique de SEC (en grosse formation) et un groupe de cuivres et chanteurs recrutés pour jouer avec eux. Le public vivra le concert entre les deux groupes de musiciens. Durant cette même soirée on écoute le « Saint Sadrill live band » « Le Cabaret Contemporain ». La création est décidément à l’honneur.

Le 22 mars c’est la « Soirée Jazz Front ». Pour les 40 ans de l’ARFI, le Workshop de Lyon invite Jean-Luc Cappozzo. » A Vaulx Jazz » perpétue ainsi la collaboration qu’il mène depuis longtemps avec ce collectif lyonnais. La seconde partie de soirée propose une création pas encore connue du contrebassiste Avishai Cohen qui vient avec un nouveau quartet, le « Avishai Cohen’s Jazz Free ». Le festival demeure fidèle à cette star du jazz qui a déjà enflammé le CCCCC.

Le 23 mars, « A Vaulx Jazz#30 » voit grand avec la « Soirée Future Sax ». En ouverture Shabaka Hutchings qui présente le projet introspectif  « Winsdom Of Elders » avec la fine fleur des jazzmen sud-africains. Après eux, se produit la star du saxophone Steve Coleman qui vient en trio. Refusant toutes les étiquettes, ce prodigieux musicien devrait faire un tabac.

Le 24 mars, c’est la traditionnelle « Soirée Blues - De Chicago à Orlando ». Boney Fields  et Bone’s Project et Selwyn Birchwood.

« A Vaulx Jazz#30 » se termine le 25  mars avec la « Soirée - Le Verbe Haut ». D’une part le nouveau projet du rappeur et beatboxer Napoleon Maddox qui conte l’histoire de l’émancipation de ses arrière-grands-tantes sœurs siamoises et nées esclaves en 1851. Une métaphore de la vie noire aux USA. D’autre part Anthony Joseph de retour à Vaulx-en-Velin 10 ans après sa première venue. Le poète slammeur londonnien originaire de Trinidad présente son récent projet le « Caribbean Roots ».

Pour plus de détails sur le « A Vaulx Jazz#30 » qui se déroule du 06 au 25 mars 2017, rendez-vous sur le site A VaulxJazz.

Fidèle à ses valeurs, « A Vaulx Jazz#30 » présente une programmation digne d’un trentième anniversaire. Le jazz dans toutes ses dimensions, les musiques d’hier qui engendrent celles d’aujourd’hui avec le respect de cet ancrage dans la résistance aux oppressions, avec cette liberté qui lui est propre et cette ouverture vers toutes les musiques sans distinction de genre. Bref l’esprit du JAZZ dans son entièreté.

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

La voix embrumée de Giorgio Alessani swingue avec aisance sur les dix pistes de « Kissed by the Mist ». Une section rythmique et une section de cuivres issues de la scène jazz française actuelle, un orchestre symphonique… et le tour est joué, un nouveau crooner est né. Sans s’aventurer ni dans les aigus ni dans les graves, le chanteur façonne le registre médium avec souplesse et sans jamais forcer. Textes, mélodies et arrangements tissent la trame d’un délicieux album où vibrent les émotions.

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Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Le 06 novembre 2020, le Label Storyville Records propose « Montmartre 1964 », un album inédit de Dexter Gordon capté en direct en juillet 1964 au Jazzhus Montmartre. Le saxophoniste joue avec le trio composé du contrebassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen, du batteur Alex Riel et du pianiste Tete Montoliu. Ce merveilleux opus témoigne de la maîtrise du jeu de ce géant du ténor au lyrisme confondant et à l’expression audacieuse. Un souffle de félicité venu de de l’âge d’or du jazz danois

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Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Le label Storyville Records annonce pour octobre 2020, la sortie de l’album « Standards » enregistré par Fonnesbæk & Kauflin. Le contrebassiste et le pianiste s’expriment dans un langage qui leur est commun et dialoguent de manière fusionnelle. Le répertoire compte neuf standards issus de l’héritage des grands compositeurs de jazz du XXème siècle. De l’album se dégage un swing irrésistible, une virtuosité absolue et une musicalité inouïe.

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« A tribute to Fela Kuti & his Shining Fearlessness » au Musée des Confluences

« A tribute to Fela Kuti & his Shining Fearlessness » au Musée des Confluences

Fela Kuti, le roi de l’Afrobeat, inspirateur des arts

Il y a 20 ans Fela Kuti rejoint le firmament des stars. Le 11 février 2017 à 20h30, le Musée des Confluences l’honore avec « A tribute to Fela Kuti & his Shining Fearlessness », un concert-hommage à Fela mené par le batteur Sangoma Everett… et d’autres évènements à découvrir.

L’Afrique et ses fils n’ont pas fini d’inspirer les arts. Peinture, écriture, musique, danse, cinéma. Le Musée des Confluences explore ces trois derniers axes et ouvre son cycle des « Vibrations du Monde » en célébrant la mémoire de Fela Kuti.

Né en 1938 au Nigéria, Fela Anikulapo Kuti, plus connu sous le nom de Fela Kuti, est devenu dans les années 70 un véritable héros du peuple africain. Nourri de la pensée des Black Panthers, Fela, tel un fils spirituel de Malcolm X a dénoncé le système politique, le capitalisme, la dictature et la corruption régnant dans son pays. Tel un guerrier, le « Black President » a été humilié, torturé, battu, emprisonné mais sa musique a enflammé le cœur de son pays et fait battre celui de l’Afrique tout entière.

Fela a résisté et a mené son combat avec comme seule arme, sa musique, l’Afrobeat. Ce style, il l’a forgé avec à ses côtés, le batteur Tony Allen. L’afrobeat, c’est un cocktail musical incandescent qui mêle les musiques traditionnelles d’Afrique de l’ouest avec le jazz, la soul et la funk music. Fela dénonce et conduit sa lutte avec rage dans des chansons d’abord écrites en yoruba puis en pidgin, le créole anglais des faubourgs de Lagos.

Ses fils, Femi et Seun, ont repris le flambeau et partout dans le monde Fela n’en finit pas d’inspirer d’autres artistes.

Au Musée des Confluences, trois temps pour cet hommage à la star de Lagos. La résidence et le concert de Sangoma Everett, « A tribute to Fela Kuti & his Shining Fearlessness », la projection de « Finding Fela », un documentaire de 2015 autour de la vie de Fela et la résidence du danseur Serge Aimé Coulibaly avec la création du spectacle « Kalakuta Republic ».

  • Relecture de l’œuvre de Fela, le concert « A tribute to Fela Kuti & his Shining Fearlessness » se déroule le 11 février à 20h30 dans le Grand Auditorium du Musée des Confluences. Présenté avec le soutien de Jazz à Vienne, il est la résultante de la résidence menée par la batteur Sangoma Everett dès le 06 février au Musée des Confluences.

Pour ce « Tribute to Fela Kuti & His Shining Fearlessness », Sangoma Everett dont le prénom en zoulou signifie devin et guérisseur, s’est entouré d’un tentet de dix musiciens talentueux. Le chanteur Sahr Ngaujah, interprète émérite du rôle de Fela Kuti dans « Fela! », la comédie produite à Broadway en 2008. Représentant de premier plan de la scène de l’afrobeat, le claviériste Dele Sosimi a  joué dans le groupe Egypt ’80 fondé par Fela et collabore avec les fils de ce dernier.

Le saxophoniste Ganesh Geymeier au discours riche et mature. Le trompettiste Alain Vankenhove connu pour ses collaborations avec les plus grands du jazz. Le bassiste sénégalais Mamadou Ba aujourd’hui directeur de l’Orchestre Harry Bellafonte à New-York. Le percussionniste Edmundo Carneiro. L’harmoniciste Olivier Ker Ourio. Le jeune pianiste Bastien Brison membre du « Sangoma Everett Trio ». Sangoma Everett a par ailleurs choisi de collaborer avec le jeune et talentueux arrangeur Philippe Maniez.

  • Dans ce même Grand Auditorium est projeté « Finding Fela » le jeudi 09 février à 19h30 (entrée libre). Ce film documentaire d’Alex Gibney rend un bel hommage à Fela Kuti à travers des archives historiques, politiques et culturelles, de nombreux témoignages et des extraits de la comédie musicale « Fela! ».

La projection sera suivie d’une discussion avec Sangoma Everett, le chanteur Sahr Ngaujah et Robert Lapassade que l’on sait fin connaisseur de l’Afrobeat.

  • Du 31 janvier au 05 février, le Musée des Confluences accueille le danseur chorégraphe Serge Aimé Coulibaly pour la création de son spectacle « Kalakuta Republic » inspiré de la vie de Fela Kuti.

Du 31 janvier au 05 février, les visiteurs du musée peuvent assister, de 14h à 18h,  au processus de création de cette pièce haute en couleur dans le studio de l’exposition « Corps rebelles ». Cette création est présentée ensuite les 10 et 11 mars à la Maison de la Danse.

Pour en savoir plus sur l’ensemble de ces spectacles, rien de mieux qu’une visite sur le site du Musée des Confluences.

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

La voix embrumée de Giorgio Alessani swingue avec aisance sur les dix pistes de « Kissed by the Mist ». Une section rythmique et une section de cuivres issues de la scène jazz française actuelle, un orchestre symphonique… et le tour est joué, un nouveau crooner est né. Sans s’aventurer ni dans les aigus ni dans les graves, le chanteur façonne le registre médium avec souplesse et sans jamais forcer. Textes, mélodies et arrangements tissent la trame d’un délicieux album où vibrent les émotions.

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Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Le 06 novembre 2020, le Label Storyville Records propose « Montmartre 1964 », un album inédit de Dexter Gordon capté en direct en juillet 1964 au Jazzhus Montmartre. Le saxophoniste joue avec le trio composé du contrebassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen, du batteur Alex Riel et du pianiste Tete Montoliu. Ce merveilleux opus témoigne de la maîtrise du jeu de ce géant du ténor au lyrisme confondant et à l’expression audacieuse. Un souffle de félicité venu de de l’âge d’or du jazz danois

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Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Le label Storyville Records annonce pour octobre 2020, la sortie de l’album « Standards » enregistré par Fonnesbæk & Kauflin. Le contrebassiste et le pianiste s’expriment dans un langage qui leur est commun et dialoguent de manière fusionnelle. Le répertoire compte neuf standards issus de l’héritage des grands compositeurs de jazz du XXème siècle. De l’album se dégage un swing irrésistible, une virtuosité absolue et une musicalité inouïe.

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Théâtre de Vienne – Basel Rajoub

Théâtre de Vienne – Basel Rajoub

La musique hypnotique et lumineuse de Basel Rajoub

Le saxophoniste Basel Rajoub est programmé le 16 février au Théâtre de Vienne dans le cadre de la « Saison 2016/17 Jazz à Vienne ». Irrigué de la tradition moyen-orientale le propos du saxophoniste emprunte au jazz la liberté des improvisations. Une musique bouleversante à découvrir absolument.

Le 13 mai 2016, le troisième album de Basel Rajoub, « The Queen of Turquoise » (Jazz Village/Harmonia Mundi) a reçu un accueil unanime et chaleureux. Ce projet s’inscrit dans le Soriana Project, un corpus d’œuvres musicales que le saxophoniste compose. Basel Rajoub conçoit ce projet en hommage à sa Syrie natale. (Soriana signifie notre Syrie). « The Queen of Turquoise » est la traduction littérale du nom de l’épouse du compositeur, Malika, la reine, Fairouz, la turquoise.

Né à Alep, Basel Rajoub vit aujourd’hui en Suisse. Il met à profit la parfaite connaissance de son héritage culturel pour intégrer les rythmes et les modes des traditions moyen-orientales et intègre la modernité du jazz dans son discours.

Les saxophones côtoient les instruments orientaux. Il en ressort une musique lumineuse et aérienne qui convoque le silence mais le rompt avec magie pour développer des échappées rythmiques absolument captivantes. S’il s’agit de musique de monde, il ne s’agit pas de fusion entre la musique moyen-orientale et le jazz. L’écriture sobre, lyrique et intelligente ménage un équilibre remarquable entre les idiomes traditionnels et la modernité du jazz.

Le 16 février 2017 à 20h30 Basel Rajoub est annoncé en quartet sur la scène du Théâtre de Vienne. Si le leader embouche saxophones ténor et soprano, on espère aussi l’écouter au duclar, cet instrument traditionnel en bois qui ne possède qu’une octave. Il est accompagné de la chanteuse Lynn Adib, du joueur de qânun Feras Charestan soliste virtuose du Qatar Philharmonic Orchestra et du Syrian National Symphony Orchestra, du percussionniste Andrea Piccioni habitué à jouer avec les plus grands musiciens de par le monde (Bobby Mc Ferrin, Paul McCandless, Gianluigi Trovesi, Luciano Biondin, …).

Lumineuse et mélancolique, la musique de Basel Rajoub devrait combler les amateurs de musiques ouvertes sur les altérités et sur la modernité.

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

« Kissed by the mist » par Giorgio Alessani

La voix embrumée de Giorgio Alessani swingue avec aisance sur les dix pistes de « Kissed by the Mist ». Une section rythmique et une section de cuivres issues de la scène jazz française actuelle, un orchestre symphonique… et le tour est joué, un nouveau crooner est né. Sans s’aventurer ni dans les aigus ni dans les graves, le chanteur façonne le registre médium avec souplesse et sans jamais forcer. Textes, mélodies et arrangements tissent la trame d’un délicieux album où vibrent les émotions.

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Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Dexter Gordon – « Montmartre 1964 » (Storyville Records)

Le 06 novembre 2020, le Label Storyville Records propose « Montmartre 1964 », un album inédit de Dexter Gordon capté en direct en juillet 1964 au Jazzhus Montmartre. Le saxophoniste joue avec le trio composé du contrebassiste Niels-Henning Ørsted Pedersen, du batteur Alex Riel et du pianiste Tete Montoliu. Ce merveilleux opus témoigne de la maîtrise du jeu de ce géant du ténor au lyrisme confondant et à l’expression audacieuse. Un souffle de félicité venu de de l’âge d’or du jazz danois

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Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Fonnesbæk & Kauflin – « Standards » (Storyville Records)

Le label Storyville Records annonce pour octobre 2020, la sortie de l’album « Standards » enregistré par Fonnesbæk & Kauflin. Le contrebassiste et le pianiste s’expriment dans un langage qui leur est commun et dialoguent de manière fusionnelle. Le répertoire compte neuf standards issus de l’héritage des grands compositeurs de jazz du XXème siècle. De l’album se dégage un swing irrésistible, une virtuosité absolue et une musicalité inouïe.

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