Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio

Sensibilité, élégance et swing

Nouvelle voix du violon jazz, Èlia Bastida vient de sortir « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio », un nouvel album enregistré avec le saxophoniste Scott Hamilton et le trio de Joan Chamorro. Dialogues lyriques, arrangements splendides. Un opus sensible et inspiré où swing et musicalité flirtent avec élégance.

visuel de l'album Elia Bastitada meets Scott Hamilton & Joan Chamorro TrioAprès « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » et « The magic sound of the violin », la violoniste barcelonaise Èlia Bastida retrouve le contrebassiste Joan Chamorro et le saxophoniste ténor Scott Hamilton sur l’album « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » (Jazz to Jazz/DISCMEDI S.A.).

Au fil d’un répertoire choisi et d’arrangements écrits sur mesure, la violoniste, saxophoniste et chanteuse joue en parfaite osmose avec le saxophoniste.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » réunit deux générations autour du jazz et du swing. La violoniste Èlia Bastida & le saxophoniste Scott Hamilton rivalisent d’inspiration au sein d’une formation atypique et à géométrie variable.

Èlia Bastida

Èlia Bastida débute le violon classique à l’âge de 5 ans. À 12 ans elle intègre l’école Oriol Martorell de Barcelone qui allie enseignement général, musique et danse. Elle y rencontre Andrea Motis et Joan Mar Sauqué, qu’elle retrouvera au sein du Sant Andeu Jazz Band (SAJB).

A l’âge de 16 ans, elle découvre le jazz et intègre le Sant Andreu Jazz Band sous la direction de Joan Chamorro. Son sérieux dans la musique et sa passion pour le jazz l’ont amenée à devenir une soliste majeure, particulièrement au violon. Elle s’inscrit dans la lignée de violonistes comme Stéphane Grappelli, Joe Venuti, Jean-Claude Ponty, Didier Lockwood, pour n’en citer que quelques-uns. Tout en combinant la musicalité et l’intensité de Grappelli, son influence première, l’apport du bebop et la richesse d’autres musiques, Èlia Bastida trace son chemin loin de toute étiquette et dans une dynamique pleine de nuances.

Elle participe aux enregistrements que SAJB fait tous les ans et fait aussi partie de l’ensemble féminin sublime du CD « La Màgia de la Veu » (2014). Èlia Bastida a déjà enregistré une trentaine d’albums (que ce soit au violon, au chant ou au saxophone ténor) dont trois albums en leader. Elle a collaboré avec des musiciens tels que Dick Oatts, Joe Magnarelli, Perico Sambeat, Jon-Erik Kellso, John Allred, Joel Frahm et Scott Hamilton.

La violoniste a aussi enregistré deux albums sous son nom, « Joan Chamorro présenta Alia Bastida » (2017) et « The magic sound of the violin » (2019). C’est sur leur troisième album, « Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio » qu’Èlia Bastida retrouve Scott Hamilton, ce grand maître du saxophone avec lequel elle va jouter sur son ténor, comme le firent Ammons-Stitt, Cohn-Sims, Griffin-Davis et bien d’autres, dans les anciennes battles de saxophones ténors.

« Èlia Bastida meets Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio »

Enregistré à The House, le 09 septembre 2019 et les 17, 18 & 19 octobre 2021, l’album propose un répertoire de quatorze titres. Èlia Bastida intervient au violon sur onze titres, chante sur deux morceaux et embouche son saxophone ténor sur une pièce.

La jeune barcelonaise, Scott Hamilton et Joan Chamorro mêlent leurs notes au sein de formations à géométrie variable, du quintet à l’octet dans lesquels se croisent les pianistes Joan Monné et Marc Martin, les batteurs Arnau Julià et David Xirgu à la batterie, les guitaristes Joseph Traver et Jurandir Santana ainsi que Seidu Joan Diallo (violon) et Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle).

Au fil des plages et des formations

  • C’est en quintet avec Joan Monné (piano) et Arnau Julià ( batterie) que la violoniste, le saxophoniste et le contrebassiste interprètent trois titres.

Sur Awful Lonely, thème de George Handy, la violoniste dialogue en parfaite harmonie avec le son feutré du ténor. À 68 ans, ancré dans la tradition lestérienne, Scott Hamilton perpétue la tradition du swing et du style Cool des années 50 en évoquant quelques-uns de ses maitres Coleman Hawkins, Don Bays et Zoot Sims. Èlia Bastida et Scott Hamilton changent de registre avec le standard Tin Tin Deo de Walter Gil Fuller qui fut beaucoup joué par Dizzy Gillespie et les boppers. Ils lui insufflent une dynamique groovy tout en souplesse. En cristallisant l’héritage du passé et les tendances modernes, le saxophoniste fait du neuf avec de l’ancien. C’est ensuite en contrepoint que violon et ténor donnent une version très mélancolique de Samba em preludio, ce thème brésilien de Vinicius de Moraes & Baden Powell. Sur le solo, le violon s’exprime avec fluidité et privilégie le lyrisme à l’effervescence.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro rejoignent Joan Monné (piano) et David Xirgu (batterie) sur deux morceaux.

A l’écoute de I’ll never be the same de Frank Signorelli et Matty Malneck, vient le désir irrésistible de claquer des doigts sur les deuxième et quatrième temps de cette mélodie au tempo médium que violon et ténor interprètent avec une grande élégance. Sur le dernier titre de l’album, The Nearness of You de Hoagy Carmichael, le violon chante avec une douce sensualité. Le jeu ciselé et cristallin du piano laisse tout l’espace au saxophoniste, véritable orfèvre de la ballade qui truffe son solo de citations.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton et Joan Chamorro retrouvent Marc Martin (piano) et Arnau Julià (batterie) sur trois pièces.

C’est une superbe version de la la chanson de Sacha Distel, The Good Life, que livre le quintet. On est séduit par le souffle velouté du ténor qui avec délice joue à saute-mouton au-dessus des barres de mesures. Le temps semble n’avoir pas de prise sur la douceur de son swing et sur les harmonies de ce standard qui s’en trouve magnifié

Sur Moon River, la ballade de Henry Mancini, le ténor s’exprime avec langueur et déploie des bouquets de charme auquel la violoniste au toucher d’une légèreté exceptionnelle répond avec un lyrisme vibrant. Èlia Bastida délaisse les cordes pour emboucher son ténor sur For Sentimental Reasons. De sa sonorité suave et avec un léger vibrato elle dialogue avec Scott Hamilton alors que le piano délivre un solo d’une élégance délicatesse.

  • Toujours accompagnée de Joan Chamorro et Scott Hamilton, Èlia Bastida chante deux samba-canção soutenue par la guitare de Jurandir Santana et batterie d’Arnau Julià.

De sa voix un peu nasale et sur un rythme chaloupé qui incite au déhanchement, elle s’exprime en brésilien sur Não vou pra casa (Antonio Almeida, Roberto Roberti) et sur Lobo Bobo (Carlos Lyra, Ronaldo Boscol). A ses côtés, les improvisations du ténor souple et décontracté convoquent le fantôme de Stan Getz.

  • Le trio violon/contrebasse/saxophone ténor et la batterie d’Arnau Julià accueillent la guitare de Joseph Traver sur la composition de Bob Carleton, Ja-Da.

Sur un tempo swing à quatre temps, le violon s’exprime avec beaucoup de sensibilité mais ne manque pas de charisme dans son échange avec le ténor et la guitare. Ça pulse avec bonheur.

  • Le piano de Jean Monné rejoint le trio violon/contrebasse/saxophone ténor, la guitare de Joseph Traver et la batterie d’Arnau Julià proposent une version revitalisée de la chanson de Charles Trenet, Que reste-t-il de nos amour ?

On se laisse enivrer par leur jeu lumineux et limpide alors que les coulées d’air moelleux du saxophone soutenu par une rythmique irréprochable galvanisent cette mélodie quelque peu nostalgique.

  • Èlia Bastida, Scott Hamilton, Joan Chamorro, Joan Monné (piano) et Arnaud Julià (batterie) invitent Seidu Joan Diallo (violon), Christoph Mallinger (violon) et Marta Roma (violoncelle) sur deux thèmes.

Les musiciens rendent hommage à Antonio Carlos Jobim avec une version revitalisée de la superbe bossa nova, O grande amor. Le ténor s’exprime avec lyrisme, nonchalance et une grande intelligence harmonique et son improvisation raffinée est mise en valeur par le jeu tout en retenue du pianiste et des cordes.

Absolue réussite, la version de Pure Imagination permet d’apprécier l’art de la ballade que développe avec élégance Scott Hamilton tout au long de cette romance suave. On tombe sous le charme de son gros son voluptueux à la Ben Webster et de son phrasé étiré en suspension au sein de l’écrin tissé par les cordes caressantes.

Rendez-Vous avec Èlia Bastida, Scott Hamilton & Joan Chamorro Trio le 21 mai 2022 au « Printemps de l’Aspre » (St Jean Lasseille 66), le 06 août 2022 au Gouvy Jazz Festival (Belgique), le 13 septembre 2022 au festival « Jazz en Tourraine » et le 08 novembre 2022 à l’Adagio de Thionville. ICI pour retrouver l’ensemble des dates de concerts de la violoniste Èlia Bastida.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

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Pour sa septième et dernière soirée au Théâtre les Arts, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 affiche complet. Le compositeur, saxophoniste et clarinettiste Louis Sclavis vient en quintet présenter son projet « India ». Fusion entre son jazz toujours inventif et des réminiscences mélodiques issues en droite ligne de l’Inde. De Madras à Cluny en passant par Calcutta… les notes vagabondent.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Néon & Unfolding

Pour sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 accueille deux quartets sur la scène du Théâtres Les Arts de Cluny. Au programme, « Néon » puis « Unfolding – Baccarini/Melville ». Leurs univers différents déclenchent l’enthousiasme du public. Les contraintes formelles sont oubliées au profit d’une expression musicale libre et inventive.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Lines for lions

Le 22 août 2024, la scène du Théâtre les Arts de Cluny accueille un groupe déjà venu en 2015, le trio qui réunit le violoncelliste Vincent Courtois et les deux saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker. Le trio présente son nouveau projet Line for lions, une musique fluide et complexe à la fois.

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« Tissé », le nouvel album de Marion Rampal

« Tissé », le nouvel album de Marion Rampal

Rêverie sensible et poétique

Avec « Tissé », annoncé pour le 25 février 2022, la chanteuse et compositrice Marion Rampal propose un album qui rayonne d’une énergie sereine. Sa voix claire invite à la suivre dans un vagabondage intime où se croisent les multiples facettes de son inspiration. Elle invite Archie Shepp, Anne Pacéo et Piers Faccini à rejoindre son collectif de musiciens complices. Notes et mots vibrent en harmonie et tressent une rêverie sensible et poétique.

Sur les onze titres de l’album « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution), Marion Rampal n’a pas choisi entre les multiples facettes de son inspiration, jazz, blues, folk et musiques populaires. Portées par ses mélodies lumineuses, les émotions frémissent avec grâce au fil de sa poésie subtile.

« Tissé », un rêve où coexistent simplicité et élégance, naturel et grâce, tendresse et nostalgie.

Marion Rampal

Outre des collaborations fertiles avec Archie Shepp avec qui elle collabore depuis 2012 en France et aux USA (« I Hear the Sound » en 2013), avec Raphaël Imbert (« Heavens » en 2013 puis « Music Is My Home » en 2018) ou avec le Quatuor Manfred (« Bye Bye Berlin » en 2018), Marion Rampal a publié trois albums sous son nom qui l’ont conduit de « Own Virago » (2009) aux brumes électriques de « Main Blue »(E-motive records/l’Autre Distribution) en 2016 avec Anne Paceo et Pierre-François Blanchard puis aux plages épurées du « Secret » (MusicOvations/ L’Autre Distribution), en 2019 en duo avec le pianiste Pierre-François Blanchard.

En 2022, Marion Rampal reprend la route avec ses chansons tissées maison qu’elle propose sur « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution), un album élégant et solaire.

« Tissé »

visuel de l'album Tissé de Marion RampalLa musique de cet album est issue d’un compagnonnage étroit avec le guitariste, et réalisateur Matthis Pascaud sauf pour le titre Calling to the Forest crédité à la seule plume de Marion Rampal. La musicienne à écrit toutes les paroles de l’album sauf celles du titre Où sont passées les roses co-écrit avec Piers Faccini.

Sur les onze plages de « Tissé », Marion Rampal s’est entourée du multi-instrumentiste Matthis Pascaud (guitares, basse, claviers, percussions), de Sebastien Llado (trombone, tuba, soubasophone), Pierre-François Blanchard (piano, rhodes), de Tony Paeleman (claviers) et de Raphaël Chassin (batterie, percussions) sauf sur le titre D’Autres Soleils où la batterie est tenue par Anne Pacéo. Archie Shepp chante sur Calling to the Forest, titre sur lequel Marion Rampal joue des verres en cristal. Piers Faccini joint son chant à celui de Marion Rampal sur Où sont passées les roses. Sur l’album, Marion Rampal s’exprime en français mais aussi en anglais sur Blossom et Reminder et sur Calling to the Forest où les deux langues se croisent.

Au cœur du répertoire de « Tissé », mélodies et poésie résonnent au diapason et cartographient un espace singulier et troublant où coulent rêves et chants et où se mêlent bonheur et douleur. Entre ombre et soleil, entre rêve et réalité, Marion Rampal convoque folk, musique cajun, blues, soul et maloya et tresse son propre langage. Elle invente son « île aux chants mêlés » où elle s’exprime dans “la langue des cœurs coulés”. Sa voix limpide élabore un folklore unique qu’elle invente, un monde limpide et rayonnant, fragile et chaleureux.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A volé, une ballade dont le rythme chaloupé évoque celui d’une danse cadienne (cajun). Sur l’atmosphère chargée de sensibilité de cette « chanson à faire couler » qui évoque un amour sans lendemain, vient soudain l’envie d’esquisser des pas glissés et de tourner sans fin au rythme de la musique.

Le répertoire se poursuit avec Où sont passées les roses, une chanson ritournelle qui prend l’allure d’un rêve poétique éveillé. Marion Rampal et Piers Faccini font danser les mots d’une poésie à la fois douce et riche d’espoir. La rythmique entraînante évoque tout à la fois le maloya de la Réunion et le folk canadien. La chanson se termine avec la voix de la jeune Alma Sarrazac qui rejoint les deux interprètes.

Plus loin, à l’écoute de Tisser, on se sent comme transporté en Louisiane. Le chant de Marion Rampal touche par sa mélancolie que le trombone tempère par des interventions d’une fantaisie caressante. De la mélodie intimiste de Reminder se dégage une lumière apaisante. Le registre très folk du morceau incite à l’introspection. Tel un troubadour inspiré par les métissages musicaux, la chanteuse invite ensuite à la suivre sur L’île aux chants mêlés où l’amour calme les peines.

Sur D’autres Soleils, la voix limpide de la chanteuse plane au-dessus des balais tenus avec légèreté par Anne Pacéo. Les intonations vibrantes du chant instillent chaleur et couleur à ce titre sensible. Plus tard, les inflexions bluesy de la voix et une rythmique plus appuyée accentuent le côté mystique de Maudire. Chanté en anglais, Blossom comble ensuite l’oreille de douces sensations. Chantée par Marion Rampal et son invité Archie Shepp, Calling to the Forest résonne comme une berceuse poétique et dispense un moment d’apaisement porteur de lumière.

Accompagnée par la guitare à la sonorité chatoyante, la voix de la chanteuse conte Passe-Montagne dont la mélodie aux allures médiévales est renforcée par les sonorités graves du trombone. L’album se termine avec Still a Bird, une ballade folk rêveuse aux inflexions louisianaises. En duo avec la guitare, la chanteuse fait rayonner sa voix frémissante porteuse d’une mélancolie intemporelle.

Rendez-vous le 18 mai 2022 à 20h30 dans le cadre du Festival Jazz à Saint-Germain-des-Près (Paris) pour le concert de sortie de l’album « Tissé » de Marion Rampal. Accompagnée par Pierre-Francois Blanchard (piano, claviers), Sebastien Llado (trombone, conques), Matthis Pascaud (guitare), Simon Tailleu (contrebasse) et Raphaël Chassin (batterie), la chanteuse invite Naïssam Jalal (flûte) et Piers Faccini (voix).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

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Pour sa septième et dernière soirée au Théâtre les Arts, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 affiche complet. Le compositeur, saxophoniste et clarinettiste Louis Sclavis vient en quintet présenter son projet « India ». Fusion entre son jazz toujours inventif et des réminiscences mélodiques issues en droite ligne de l’Inde. De Madras à Cluny en passant par Calcutta… les notes vagabondent.

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Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

MC Solar, Alfa Mist, Bachar Mar-Khalifé & Marcel Khalifé, Marc Rebillet, Louis Cole

Le Festival Jazz à Vienne lève le voile sur trois nouvelles soirées 2022 au Théâtre Antique. Le 29 juin 2022 avec MC Solaar accompagné d’un big band jazz et le pianiste Alfa Mist. Le 02 juillet 2022, Bachar Mar-Khalifé et son père Marcel Khalifé rendent hommage au poète Mahmoud Darwich et Dhafer Youssef présente son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko et Eivind Aarset. Le 06 juillet 2022, Marc Rebillet et Louis Cole avec cinq de ses compagnons de musique. Nouvelles dates, nouvelles promesses de réjouissances musicales.

Après les premiers noms dévoilés en novembre dernier, Jamie Cullum, Nate Smith, Michael Kiwanuka, Black Pumas, George Benson, Cory Wong, Herbie Hancock, Thomas de Pourquery, Maceo Parker, Flavia Coelho, Nubiyan Twist et le concert dessiné avec Thomas de Pourquery (Drôles de Dames) & Fanny Michaëlis, le festival « Jazz à Vienne » révèle la programmation de trois nouvelles soirées de sa 41ème édition qui se déroulera du 29 juin au 13 juillet 2022.

Trois nouvelles soirées au Théâtre Antique de Vienne à caler dans l’agenda… le 29 juin avec MC Solar et Alfa Miste, le 02 juillet avec Bachar & Marcel Mar-Khalifé et Dhafer Youssef et le 06 juillet avec Marc Rebillet et Louis Cole.

29 juin 2022

Pour la soirée Hip-hop, MC Solaar, accompagné d’un big-band jazz, vient défendre « Qui sème le vent récolte le tempo » (1991), « Prose Combat » (1994) et « Paradisiaque » (1997), ses trois albums enfin réédités.

Le pianiste-producteur londonien Alfa Mist, qui nourrit son jazz de hip-hop dans une fusion virtuose, ouvre la soirée.

L’énergie Solaar va irradier Vienne et ses alentours.

02 juillet 2022

Sur la scène du Théâtre Antique, sont réunis le pianiste et multi-instrumentiste Bachar Mar-Khalifé et son père, le oudiste, chanteur et compositeur Marcel Khalifé pour un hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich.

Le oudiste, compositeur et chanteur Dhafer Youssef présente ce soir-là, pour l’une des toutes premières fois, son projet « Digital Africa » avec Ballaké Sissoko (kora), Eivind Aarset (guitares, electronics), Adriano Dos Santos (percussions).

Des territoires sonores aux reliefs encore inexplorés, par-delà les frontières musicales et géographiques

06 juillet 2022

Le Franco-Américain Marc Rebillet, devenu un vrai phénomène avec ses streams et ses vidéos virales sur les réseaux sociaux, propose un show hors normes et explosif !

Le même soir, Louis Cole, moitié de Knower et fer de lance de la bouillonnante scène californienne, convie spécialement pour Jazz à Vienne cinq de ses compagnons de musique : la chanteuse Genevieve Artadi, le bassiste Sam Wilkes, le saxophoniste David Binney, le pianiste Rai Thistlethwayte et le guitariste Pedro Martins.

Une soirée sous le signe de l’énergie !

Rendez-vous le 15 mars 2022, pour la suite et l’ensemble du programme de la 41e édition du festival Jazz à Vienne

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

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Pour sa septième et dernière soirée au Théâtre les Arts, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 affiche complet. Le compositeur, saxophoniste et clarinettiste Louis Sclavis vient en quintet présenter son projet « India ». Fusion entre son jazz toujours inventif et des réminiscences mélodiques issues en droite ligne de l’Inde. De Madras à Cluny en passant par Calcutta… les notes vagabondent.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Néon & Unfolding

Pour sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 accueille deux quartets sur la scène du Théâtres Les Arts de Cluny. Au programme, « Néon » puis « Unfolding – Baccarini/Melville ». Leurs univers différents déclenchent l’enthousiasme du public. Les contraintes formelles sont oubliées au profit d’une expression musicale libre et inventive.

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Le 22 août 2024, la scène du Théâtre les Arts de Cluny accueille un groupe déjà venu en 2015, le trio qui réunit le violoncelliste Vincent Courtois et les deux saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker. Le trio présente son nouveau projet Line for lions, une musique fluide et complexe à la fois.

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Benoît Moreau Trio présente « Rêve Party »

Benoît Moreau Trio présente « Rêve Party »

Onirique et festif

A la tête du Benoît Moreau Trio, le guitariste Benoît Moreau publie son premier album, « Rêve Party ». Avec huit compositions personnelles, il propose un album qui navigue entre jazz et rock, entre rêve et fête. Un projet original et très personnel.

Dans son premier opus « Rêve Party » annoncé pour le 21 janvier 2022, le guitariste Benoît Moreau ouvre les portes de son univers en compagnie du batteur Raphaël Sonntag et du contrebassiste Olivier Pinto.

Issus du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille, ces trois musiciens très actifs sur la scène Marseillaise, proposent des sonorités et des harmonies qui sortent des sentiers battus.

Au-dessus d’une solide assise rythmique, la guitare à la sonorité cristalline s’exprime avec fluidité. Paré d’une délicatesse aérienne, son jeu propose des contrastes surprenants qui oscillent entre subtilité et violence. La contrebasse subtile se glisse avec finesse entre les arpèges et le jeu léger de la batterie.

Benoît Moreau

Né en 1994 de parents musiciens amateurs, il commence l’apprentissage de la guitare dès l’âge de 7 ans au sein du Conservatoire de Passy (78). Deux ans plus tard, il est lauréat d’un concours de composition au sein du même établissement. Cet évènement affirme chez lui une passion pour la composition qu’il ne cessera de pratiquer en grandissant. Il suit ensuite l’enseignement de Nicolas Romann et étudie la batterie.

En 2013 il intègre l’IMEP (American School), étudie auprès de Peter Giron, François Fichu, Bernard Vidal, Dominique Assié, et joue au sein de plusieurs formations (jazz, funk, expérimental/math-rock). Entre ces murs il forme un premier trio avec Kévin Séba à la basse et Alexis Leonardon à la batterie. Quatre ans plus tard, certificat de fin de cycle en poche, il stoppe ses études et s’installe à Marseille afin de se consacrer pleinement à la composition d’un projet de musiques actuelles : « Recreation ! ». Il reprend ses études l’année suivante en section jazz au conservatoire de Marseille et étudie auprès de Jean-Luc Lafuente.

En 2020, à l’aube de la crise sanitaire, Benoît Moreau se lance dans la composition de morceaux destinés à une nouvelle formation trio. C’est avec ce projet qu’il obtient l’année suivante son D.E.M. Jazz et le 1er prix de la classe de jazz du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille avec la mention très bien à l’unanimité et les félicitations du jury en présentant exclusivement des compositions personnelles issues de ce nouveau répertoire. Après un an et demi de travail, d’écriture et de concerts avec le contrebassiste Olivier Pinto et le batteur Raphaël Sonntag, le Benoit Moreau Trio lance une campagne Ulule pour financer son projet et peaufine son premier album « Rêve Party ».

« Rêve Party »

Composé de huit titres originaux du leader, l’album a été enregistré en février, avril et juillet 2021, à Marseille au studio On Mars Sound Design avec Paul Chamillard et François Chave. Sa sortie est annoncée pour le 21 janvier 2022. Il sera distribué par Inouïe Distribution.

Sobre et flexible, le trio explore largement les possibilités expressives du triangle guitare/contrebasse/batterie, format retrouvé dans toutes les musiques où la six cordes s’est illustrée, rock, folk et jazz. Inspiré à la fois par l’approche sonore et spatiale de Bill Frisell, la spontanéité de Julian Lage et le son de John Scofield, le guitariste use d’échos, de résonances et de nappes harmonieuses.

Visuel de l'album Rêve Party de Benoît Moreau TrioAvec Stellar on décolle vers l’espace, propulsé par la batterie. Les notes de la guitare se mettent en orbite autour des lignes de basse pour un voyage sidéral en apesanteur. Après un riff d’introduction, Encore permet de saisir la forte complicité qui unit le trio. Sur Day Fever, on se laisse porter par la souplesse et la légèreté de la guitare que la section rythmique enfiévrée dynamise. C’est la fête !

Bluesy et plein de mélancolie, le tempo lent d’Aurinko porte à la rêverie. Plus loin, 5321 chemine avec souplesse dans des paysages contrastés alors que le très court SDF adopte un tempo plus rapide et un propos plein de gravité.

Avec Blues Bopper, clin d’œil à Scofield et retour à la fête. La musique s’enjazze et le trio s’en donne à cœur joie ! Un superbe moment qui permet d’apprécier un solo de batterie volubile et la solidité sans faille de la basse.

L’album se termine avec She says I talk too much about my music, une ballade au propos un rien nostalgique mais un peu bavard… ce dont le titre se fait d’ailleurs l’écho.

Rendez-Vous à Marseille, le 07 janvier 2022 à La Voie Maltée, le 21/01/22 à La Caverne Jazz et le 29 janvier 2022 au Théâtre le Phare, pour écouter la musique du Benoit Moreau Trio.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

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Jazz à Vienne 2022 – Trois nouvelles soirées dévoilées

Jazz à Vienne 2022 – Affiche & Premiers noms

41ème édition du 29 juin au 13 juillet 2022

Le mardi 23 novembre 2021, les organisateurs du Festival Jazz à Vienne ont dévoilé l’affiche de l’édition 2022 proposée par la dessinatrice Audrey Spiry. Ils ont aussi annoncé la création jeune public avec Raphaël Imbert à destination de 6 000 enfants, le concert dessiné avec Thomas de Pourquery & Fanny Michaëlis. En attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne », les concerts de cinq soirées sont déjà annoncés. Une édition prometteuse !

Pour sa 41ème édition qui se déroulera du 29 juin au 13 juillet 2022, le festival « Jazz à Vienne » continue le partenariat initié en 2018 avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Dans ce cadre, le festival « Jazz à Vienne » confie le visuel du festival 2022 à la dessinatrice Audrey Spiry et programme le 08 juillet 2022, un concert dessiné de création mêlant musique et bande dessinée qui réunit le saxophoniste Thomas de Pourquery et la dessinatrice Fanny Michaëlis.

Visuel 2022 de Jazz à Vienne

Audrey Spiry dessinatrice affiche Jazz à Vienne 2022En 2022, le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et « Jazz à Vienne » poursuivent leur partenariat. Après Brüno (2018), Jacques de Loustal (2019) et Juanjo Guarnido (2021), c’est la dessinatrice Audrey Spiry qui se voit confier le visuel du festival 2022.

Elle a étudié à l’École des Métiers du Cinéma d’Animation puis aux Beaux-arts d’Angoulême. Motivée par l’écriture du corps en mouvement et les histoires qui en découlent, sa pratique de la peinture est animée par le désir de redéfinir les contours du corps et de déployer des formes fidèles à une intériorité changeante. En 2010, elle a réalisé « En Silence », son premier roman graphique où elle développe un travail pictural et narratif dont les « états du corps » du personnage principal deviennent la partition qui structure l’histoire et la transforme de l’intérieur. Un dialogue organique qui brouille les limites entre homme/animal/nature/matière, est au cœur de son travail. Elle a aussi porté ses couleurs en littérature jeunesse et travaille sur la préparation d’un spectacle musicale sur le thème des îles.Affiche Jazz à Vienne 2022

« Pour réaliser une image, en premier lieu il y a la recherche d’un mouvement et d’une lumière. C’est un sas nécessaire pour laisser décanter et permettre au sujet figuratif d’arriver et de se poser avec justesse. C’est du moins ce dont j’ai besoin pour réaliser une image. Pour l’affiche de Jazz à Vienne, ce sont les vibrations et tout ce qui raisonne qui a pris la place du sujet. Rendre visible la propagation de cet instant bref de la cymbale, lui donner la place pour s’étirer sans la figer totalement, tout ça pour tenter de rendre l’image la plus sonore possible. » Audrey Spiry

A travers les traits du dessin, on perçoit la force du vent et celle de l’eau des rivières et cascades, le souffle du trompettiste, la voix de la chanteuse, la chaleur du soleil et la puissance du cheval. Il en résulte une superbe affiche où la couleur tourbillonne en résonance aux sons de la cymbale que frappent les baguettes.

Concert dessiné de création

Outre leur collaboration autour de l’identité graphique de « Jazz à Vienne », le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême et Jazz à Vienne continuent de proposer un concert dessiné de création qui mêle musique et bande dessinée.

Jazz à Vienne 2022 concert dessinéEn 2022, cette rencontre live entre dessin et musique est proposée le 20 janvier à Angoulême et est reprise à Vienne le 08 juillet à 18h30 au Manège de Vienne. Cette année, le dialogue entre les arts réunit, le saxophoniste Thomas de Pourquery et la dessinatrice Fanny Michaëlis. Pour l’occasion, le leader du fascinant Supersonic, se présente avec son trio de choc « Drôles de Dames » qui réunit à ses côtés les deux autres soufflants de son groupe Supersonic, le saxophoniste Laurent Bardainne et le trompettiste Fabrice Martinez.

Quant à Fanny Michaëlis, elle aime dessiner des créatures étranges, échappées du monde des rêves, un univers magique et inquiétant. Autrice de bande dessinée, illustratrice pour la presse et l’édition jeunesse, elle est également musicienne.

Le moment risque d’en décoiffer plus d’un.e !

Spectacle Jeune Public

Jazz à Vienne 2022, Spectacle Jeune Public par Raphaël ImbertDeux dates de création sont proposées à destination du jeune public à des classes du Pôle métropolitain pour le Spectacle Jeune Public proposé en 2022 par le saxophoniste Raphaël Imbert, les 27 & 28 juin 2022 à 9h45.

Avec ses complices Marion Rampal (voix), Laure Sanchez (contrebasse, voix), Pierre-François Blanchard (keyboards), Thomas Weirich (guitare), Pierre Durand (guitare), Jean-Luc Di Fraya (batterie, voix), le saxophoniste altiste va proposer « Music is my Space » aux 6 000 écoliers des classes primaires du Pôle Métropolitain. Un concert conçu comme une traversée cosmique irriguée des musiques de Sun Ra, Albert Ayler, John Coltrane ou encore David Bowie.

Une belle aventure musicale qui va sans nul doute déclencher l’enthousiasme des enfants.

Cinq soirées de concerts annoncés

Bonne nouvelle pour les aficionados de « Jazz à Vienne », les organisateurs du festival ont révélé la programmation de cinq soirées de l’édition 2022 du festival.

30 juin 2022Jazz à Vienne 2022 Jamie Cullum

Après le batteur Nate Smith qui fusionne jazz, pop et de hip-hop le compositeur, pianiste et chanteur Jamie Cullum revient sur la scène du Théâtre Antique après sa prestation de 2017 qui avait soulevé le public de « Jazz à Vienne ».

05 juillet 2022

C’est Black Pumas qui ouvre la Soirée Soul. Formé par le compositeur, auteur et interprète Eric Burton et du guitariste et producteur Adrian Quesada, le duo mêle dans ses influences pop, funk et soul.

Il précède le britannique Michael Kiwanuka. Le chanteur et guitariste d’origine ougandaise fera entendre sa musique où folk et soul se télescopent. A ne pas rater !

11 juillet 2022

Flavia Coelho Geroge BensonCory Wong et sa guitare funky installent le groove s’installe dès le début de la soirée.

La venue de George Benson pour la deuxième partie de soirée s’annonce quant à elle comme un des grands moments du festival. A n’en pas douter les spectateurs du Théâtre Antique de Vienne vont vibrer au son de Give Me The Night et de bien d’autres tubes du compositeur, chanteur et guitariste américain, grand habitué du festival où il est venu à au moins dix occasions.

12 juillet 202

Jazz à Vienne 2022 Herbie HancockLa soirée ouvre avec les six aventuriers cosmiques du Supersonic de Thomas de Pourquery avec aux côtés de l’altiste/chanteur Thomas de Pourquery, le trompettiste Fabrice Martinez, le saxophoniste ténor Laurent Bardainne, le pianiste Arnaud Roulin, le bassiste Frederick Galiay et le batteur Edward Perraud. Un jazz cosmique irrésistible, libre, et ascensionnel qui transforme l’air en musique.

La second partie de soirée est assurée par Herbie Hancock. Il s’agit de la quinzième venue à « Jazz à Vienne » de ce maître des claviers dont le jazz a croisé hip-hop, funk, le rock, le disco, la pop et l’électro.

A n’en pas douter, une soirée essentielle.

13 juillet 2022

Pour cette All Night Jazz, qui boucle le festival sont annoncés la venue du saxophoniste Maceo Parker, maître du groove funk, de la chanteuse brésilienne Flavia Coelho pour une création avec l’Ensemble Instrumental de Mayenne dirigé par Chloé Meyzie, et du collectif britannique Nubiyan Twist dont la musique accueille afrobeat, highlife, ethiojazz et hip-hop.

Quelques dates à caler dans l’agenda 2022 en attendant le 15 mars 2022, date d’annonce officielle de la programmation de la 41ème édition du festival « Jazz à Vienne ».

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

Pour sa septième et dernière soirée au Théâtre les Arts, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 affiche complet. Le compositeur, saxophoniste et clarinettiste Louis Sclavis vient en quintet présenter son projet « India ». Fusion entre son jazz toujours inventif et des réminiscences mélodiques issues en droite ligne de l’Inde. De Madras à Cluny en passant par Calcutta… les notes vagabondent.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Néon & Unfolding

Pour sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 accueille deux quartets sur la scène du Théâtres Les Arts de Cluny. Au programme, « Néon » puis « Unfolding – Baccarini/Melville ». Leurs univers différents déclenchent l’enthousiasme du public. Les contraintes formelles sont oubliées au profit d’une expression musicale libre et inventive.

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Jazz Campus en Clunisois 2024 – Lines for lions

Le 22 août 2024, la scène du Théâtre les Arts de Cluny accueille un groupe déjà venu en 2015, le trio qui réunit le violoncelliste Vincent Courtois et les deux saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker. Le trio présente son nouveau projet Line for lions, une musique fluide et complexe à la fois.

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« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

« Be My Guest : The Duos Project » par David Linx

15 duos, 15 climats, 15 états d’art… un album

David Linx revient avec « Be My Guest : The Duos Project ». Sur cet album, le chanteur, compositeur et parolier poursuit son exploration de l’art du chant. Il dialogue avec quinze invités talentueux croisés dans le monde au fil des ans. Ces duos inédits dessinent les états d’âme de quinze contrées musicales aux climats fort différents. Une œuvre à découvrir absolument !

Visuel de l'album Be My Guest : The Duos Project de David LinxSorti le 12 novembre 2021, un an après « Skin in the Game », l’album « Be My Guest : The Duos Project » (Cristal Records/L’Autre Distribution) étonne autant qu’il enchante. Sans s’embarrasser de frontières de styles, David Linx transcende tous les genres et révèle l’étendue des facettes de son art vocal. En anglais, en français, en portugais ou en espagnol, il dialogue avec quinze invités prestigieux, instrumentistes ou chanteurs : Trevor Baldwin, Gustavo Beytelmann, Ran Blake, Theo Bleckmann, Eric-Maria Couturier, Hamilton De Holanda, Marc Ducret, Tigran Hamasyan, Peter Hertmans, Nguyên Lê, Magic Malik, Bart Quartier, Or Solomon, Rani Weatherby et Diederik Wissels.

« Be My Guest : The Duos Project »… quinze duos, quinze climats, quinze états d’âme… quinze états d’art. Dans ces tableaux la poésie et la narration se croisent, l’overdubbing multiplie les effets de voix, le parlé-chanté flirte avec le scat. Les quinze duos restituent des paysages musicaux dont les frontières débordent celles du jazz… à moins qu’elles ne contribuent à mieux cerner cet art qui vit de rencontres et sublime la diversité en l’unifiant.

De 1990 à 2021

Depuis la fin des années 80, David Linx a imposé son chant qui fait aujourd’hui référence dans le monde du jazz vocal où il collectionne les récompenses : Chevalier des Arts et des Lettres (2005), Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros pour le meilleur album Jazz de l’année avec « One Heart, Three Voices » (2005), Prix Bobby Jaspar du Musicien Européen de l’Académie du jazz (2005), Grand Prix de l’Académie du Jazz pour le projet dirigé par Laurent Cugny, « La Tectonique des Nuages » (2010), Victoire de Jazz au titre de l’artiste vocal de production française partagée avec Maria João (2011), Lauréat 2014 des Octaves de la musique catégorie Jazz avec Diederick Wissels, Octave d’honneur en Belgique pour l’ensemble de sa carrière (2017), Edison Jazz/World Awards (2017) pour l’album « Brel » avec le Brussels Jazz Orchestra, Victoire du jazz du meilleur artiste vocal (2019), Prix du Jazz vocal décerné par l’Académie du jazz (2021).

Originaire de Belgique, David Linx est aujourd’hui installé à Paris. Il parcourt le monde entier pour chanter et enseigner le jazz vocal, lors de master classe, ainsi qu’au conservatoire de Bruxelles et d’Amsterdam où il est professeur de chant. Tout au long de sa carrière, il n’a cessé de diversifier rencontres et projets et d’enregistrer de nombreux albums en tant que leader ou co-leader. En effet, en une trentaine d’année il a enregistré plus d’une vingtaine d’albums en leader ou co-leader et tout autant de participations sur les albums d’autres artistes.

C’est donc un long chemin musical qui a mené David Linx de ses débuts discographiques enregistrés sur l’album « A Lover’s Question » (1987) où il s’exprime aux côtés James Baldwin et Pierre Van Dormael (lequel album fut réédité chez label Bleu en 2000), puis de « Where Rivers Join » (1990) jusqu’à son dernier opus, « Be My Guest : The Duos Project » sorti le 12 novembre 2021. Après les superbes « Upclose » (1996) et « This time » (2003) gravés avec Diederick Wissels, le duo Linx-Wissels a croisé les notes avec de nombreux artistes et enregistré différents projets. « Heartland » (2001) avec Paolo Fresu, « One Heart, Three Voices » (2005) avec les chanteuses Fay Claassen et Maria Pia de Vito. « Changing Faces » (2007) marque la première collaboration du chanteur avec le « Brussels Jazz Orchestra ». 2010 voit la sortie de « Follow The Song Lines » qui réunit autour de David Linx, Diederik Wissels, Maria Joao, Mario Laginha et un orchestre symphonique. La même année il enregistre « La Tectonique des nuages », l’opéra-jazz composé par Laurent Cugny et créé au festival « Jazz à Vienne ».

Après « Rock my Boat » (2011) enregistré avec entre autres Rhoda Scott et André Ceccarelli, il sort « Winds Of Change » (2013) qui témoigne de la poursuite de l’association artistique du duo David Linx-Diederik Wissels. Sur « À NOUsGARO » (2013), David Linx rend hommage au chanteur toulousain avec André Ceccarelli, Diego Imbert et Pierre-Alain Goualch et poursuit sa collaboration avec le trio sur « 7000 Miles » (2018). En 2016, le chanteur retrouve le Brussels Jazz Orchestra sur l’album « Brel » qui rend hommage avec brio au chanteur dont il porte le nom.

Avant le sensible et énergique « Skin In The Game » (2020) enregistré avec Grégory Privat (piano), Chris Jennings (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie) et en invités, Manu Codjia (guitare) et Marlon Moore (slam), c’est dans la formule intimiste du duo que David Linx a enregistré « The Wordsmith » (2019) avec le bassiste (d’Aka Moon) Michel Hatzigeorgiou. En 2021, David Linx revient à la formule du duo avec « Be My Guest : The Duos Project », un album de quinze duos que David Linx a gravé avec quinze artistes différents rencontrés au cours de ses aventures musicales autour du monde.

« Be My Guest : The Duos Project »

« Ce projet est venu à moi très naturellement tel un inventaire qui se réclame, un peu comme si je retournais à l’école. Il est un hommage à la transmission, à l’esprit de curiosité indissociable et indispensable à cet apprentissage par soi-même. Ces duos sont une façon de continuer à évoluer encore et toujours et me rappellent ma jeunesse lorsque je me ruais sur tout ce que je ne connaissais pas, avec une curiosité qui est toujours intacte. » David Linx

David-Linx©Guillaume Saix

C’est en grande partie en raison de sa technique de chant unique que David Linx a pu s’adapter et personnaliser ses interventions à chacun des artistes avec lesquels il a gravé ses duos sur « Be My Guest : The Duos Project » (Cristal Recrods/L’Autre Distribution). Il y a ausi fort à parier que ce challenge d’enregistrer quinze duos avec quinze musiciens différents soit en lien avec la curiosité et le questionnement perpétuels qui habitent cet artiste soucieux de rester lui-même tout en étant à l’écoute du monde qui l’entoure.

Sur cet album, David Linx diversifie son expression artistique dans des paysages musicaux variés. Au-delà de la virtuosité et de la dextérité technique qui sont les siennes, il utilise les trois octaves de sa voix et son sens incomparable du rythme pour explorer tous les possibles. Véritable festival de duos, l’album est une réussite absolue et devrait dévoiler à ceux qui l’ignoreraient (mais cela est-il encore possible ?) le talent incontestable de cet artiste.

Quinze duos… un album

Chaque titre constitue une surprise bienheureuse. David Linx n’en finit pas de surprendre et d’enchanter les oreilles, en anglais, en brésilien, en français, en espagnol… avec des vocalistes, des guitaristes, des pianistes et d’autres instrumentistes.

C’est avec Letter to Trevor qu’ouvre l’album. Accompagné par le piano que tient David Linx, Trevor Baldwin lit la lettre que son oncle, James Baldwin, lui a adressée. Après avoir offert un écrin de délicatesse à la voix narrative, celle du leader s’élève et donne à la fin du morceau une esthétique gospel gorgée d’espérance. Plus loin, dans une parfaite osmose, le chanteur Theo Bleckmann et David Linx installent sur Waves, une composition de Bleckmann, un climat musical « baroque » et « éthéré » interprété dans un style de contrepoint qui n’est pas sans rappeler les chants des partitions baroques. A la fin du morceau, on se promène sur un bord d’océan où les voix des deux chanteurs évoquent les vagues qui s’échouent sur le rivage. La chanteuse Rani Weatherby et son ukulélé rejoignent plus tard le leader sur Tonight You Belong to Me qui baigne l’oreille dans une atmosphère un rien country.

S’il invite trois vocalistes, David Linx convie aussi trois guitaristes. Sur My Bee, règne un équilibre exquis entre la sonorité immatérielle et planante de la guitare de Nguyên Lê et la profondeur de la voix du chanteur. Quelques titres plus loin, David Linx invite le guitariste belge Peter Hertmans. Ensemble ils instaurent une plénitude musicale absolue sur l’élégante I Think It’s Going to Rain Today. On est saisi autant par le lyrisme de la voix. Sur le titre suivant de l’album, c’est le guitariste français Marc Ducret qui se joint à David Linx. Chanté en français sur les distorsions et variations de la guitare, le poème de Henri Michaux prend les allures d’un voyage imaginaire halluciné. Les deux musiciens parviennent tout à fait à restituer l’univers mystérieux et inquiétant du texte.

Cinq pianistes rejoignent le chanteur. Sur Hunter, les motifs réitératifs du piano de Or Solomon propulsent la voix gorgée d’énergie du chanteur dans une course où il est ensuite rejoint par les spoken words du pianiste. Le morceau impressionne par sa puissance. Avec le pianiste arménien Tigran Hamasyan, David Linx offre une version originale du fameux thème de Monk, Round Midnight. Le scat du chanteur et la voix du pianiste se croisent puis le leader chante le thème sur un tempo étiré. Ce titre permet d’apprécier la sensibilité à fleur de peau du  dont le chant raffiné navigue en étroite connivence avec les lignes sculptées par le piano. Ce sont mille facettes de jazz à fleur de peau qu’offre cette reprise. Sur The Bystander Effect, le chanteur retrouve Diederik Wissels qui délaisse le piano pour les claviers. Les effets électroniques multiplient la voix qui tourne en boucle. Bien loin de l’esthétique de leurs précédentes collaborations, ce morceau captive par son climat tendu et insécurisant. Sur Vanguard, c’est le pianiste Ran Blake que retrouve David Linx. La voix explore l’étendue de sa tessiture et joue avec le piano dont les notes résonnent comme suspendues au-dessus du temps. Un superbe moment musical irradié d’un mystère profond. Accompagné magistralement par le pianiste argentin, maître du tango, Gustavo Beytelman, David Linx combine technique et lyrisme sur la ballade Como la Cigarra dont les deux interprètes donnent une version élégiaque.

Sur Pagina De Dor, le chanteur invite un maître du choro et du bandolim, Hamilton De Holanda. Le musicien brésilien joue ici du cavaquinho et le chant mélancolique de David Linx résonne avec les pleurs des cordes de l’instrument. Dès les premières mesures de Close to You, la flûte de Magic Malik instaure un climat étrange d’où émerge la voix du chanteur. Une version singulière à mille lieux des climats sirupeux et sentimentalistes souvent projetés sur de morceau de Burt Bacharach et Hal David. Plus loin, David Linx convie le violoncelliste Eric-Maria Couturier (soliste à l’Ensemble Intercontemporain). Il en résulte une musique chambriste chargée de frissons que la voix habite avec une élégance inouïe. Au-dessus des arabesques du vibraphone de Bart Quartier, le chant de David Linx se déploie en toute liberté sur le titre By The Seine. Il atteint un sommet de souplesse et d’aisance.

Au fil des quinze duos de « Be My Guest : The Duos Project », David Linx donne à écouter toute l’étendue de son art vocal. Ces QUINZE duos reflétent autant d’esthétiques musicales. Cette diversité restitue la multiplicité des styles auxquels David Linx s’est confronté et transmet la perception qu’il a du monde dans lequel il évolue. Mis bout à bout, ces duos opèrent une synthèse de l’ensemble de sa carrière. C’est bien là que réside la force de l’artiste, unifier différences expériences pour qu’elles deviennent UN projet cohérent, conforme à sa vision du monde.

Rendez-vous à Paris, le vendredi 19 novembre 2021 à 21h30 au Sunside pour la présentation du projet « Be My Guest : The Duos Project » avec David Linx (voix) en duo avec Gregory Privat (piano).

Jazz Campus en Clunisois 2024 – Louis Sclavis Quintet

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Pour sa cinquième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2024 accueille deux quartets sur la scène du Théâtres Les Arts de Cluny. Au programme, « Néon » puis « Unfolding – Baccarini/Melville ». Leurs univers différents déclenchent l’enthousiasme du public. Les contraintes formelles sont oubliées au profit d’une expression musicale libre et inventive.

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Le 22 août 2024, la scène du Théâtre les Arts de Cluny accueille un groupe déjà venu en 2015, le trio qui réunit le violoncelliste Vincent Courtois et les deux saxophonistes Daniel Erdmann et Robin Fincker. Le trio présente son nouveau projet Line for lions, une musique fluide et complexe à la fois.

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