Clin d’œil à Hubert Dupont & Smart Grid

Clin d’œil à Hubert Dupont & Smart Grid

Echanges incisifs aux accents fougueux

Après son projet « Golan-Al Joulan », le contrebassiste Hubert Dupont revient à la tête d’un quartet saxophone alto-piano-contrebasse-batterie. Via le titre de son album, « Smart Grid », le leader confirme une évidence, le jazz serait affaire de réseau intelligent. La nouvelle est bonne même si elle n’est pas vraiment neuve. Hubert Dupont replonge dans les flux de la musique improvisée pour le meilleur.

Attendu pour le 25 octobre 2018, l’album « Smart Grid » (Ultrabolic/Musea) marque le retour du contrebassiste Hubert Dupont au quartet saxophone alto-piano- contrebasse-batterie après les deux albums « Golan-Al Joulan Vol 1 » (2016) et « Golan-Al Joulan Vol 2 » (2017).

Déjà présent onze ans plus tôt aux côtés d’Hubert Dupont, sur « Spider’s Dance » (2007), le pianiste Yvan Rebillard est de nouveau de l’aventure. Le saxophoniste alto Denis Guivarc’h et le batteur Pierre Mangeard les rejoignent.

Le jazz vit d’interactions intelligentes

Tout organisme vivant, système ou société évolue via un réseau par lequel transite ce qui permet le développement de la vie végétale, animale, systémique ou sociétale. En intitulant l’album « Smart Grid », Hubert Dupont reprend la métaphore et la transpose au groupe de jazz. Il renforce même le propos en ajoutant le maillage symbolique d’un réseau sur toutes les pages de l’album et sur le disque lui-même…

… un groupe de jazz vit à travers ses interactions et c’est encore mieux si les échanges se font de manière intelligente !

« Smart Grid »

couverture de l'album Smart Grid du contrebassiste Hubert DupontSur « Smart Grid » circule un jazz fougueux et tranchant.

De fait, l’écoute de l’album confirme ce que le titre annonce, l’énergie et la créativité musicale circulent sans obstacle entre les quatre points du réseau/quartet et cela fonctionne même plutôt bien. Entre Dupont, Guivarc’h, Robilliard et Mangeard, les interactions sont productives. Les compositions se développent et prennent belle tournure au fil d’ardents échanges et d’improvisations fougueuses qui jaillissent et rebondissent de l’un à l’autre.

Hubert Dupont assume la totalité des compostions qu’il dirige par ailleurs avec une grande autorité. Six titres sur lesquels le quartet pratique une musique stimulante aux accents véhéments.

Capté live salle Jacques Brel à Fontenay-sous-Bois en 2017, l’enregistrement restitue une musique stimulante et incisive interprétée par des solistes virtuoses. Leur propos musical interactif témoigne d’une connivence très contrôlée.

Impressions musicales

On savoure avec un délice infini l’improvisation vigoureuse que développe l’avide alto sur Greed et l’on apprécie le chorus chantant de la contrebasse qui chante l’allégresse sur Eoliane. On frémit aux interpellations toniques et sportives qu’échangent saxophone et piano sur Helliptic.

La contrebasse bruitiste, les phrases éthérées du piano et les notes vaporeuses de l’alto font régner un climat d’apesanteur sur le mystérieux Recondition. La pulsation impaire qu’impulse la batterie de sa frappe sèche et crépitante sur Pendulair déclenche un solo nerveux du piano suivi de l’emballement débridé de l’alto. La tension règne et fascine.

La magie de Wonder réside en son climat particulier. Contrebasse, piano et batterie jette les fondations d’une construction incertaine. On en saisit mieux les formes lorsque l’alto ordonne les lignes et noue son discours avec le piano avant de se lancer dans d’étourdissantes et fulgurantes acrobaties jubilatoires…

 

Pour écouter live Hubert Dupont (contrebasse), Denis Guivarc’h (saxophone alto), Yvan Robilliard (piano) et Pierre Mangeard (batterie), RV à 20H30 le 25 octobre 2018 au Studio de l’Ermitage à Paris pour le concert de sortie de l’album « Smart Grid ».

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

En place de Shéhérazade, le saxophoniste Raphaël Imbert et le pianiste Johan Farjot se font les conteurs d’une autre histoire du jazz sur l’album « Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet ». L’opus restitue huit enregistrements captés lors de six Nuits du Jazz organisées par Le Bal Blomet. Entourés à chaque séance de nouveaux invités, les deux musiciens mènent deux fois par mois une « concérence » à travers les grandes et petites histoires du jazz. Enregistré live, l’album incite à aller vivre une, voire plusieurs de ces Nuits magiques et récréatives.

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

La flûtiste Rotraut Jäger annonce la sortie de l’album « Sonafari » de son groupe Sonambique. Avec le quartet, elle sillonne la Suisse et fait escale à Lyon, le 28 mars 2020 au Jazz Club Lyon Saint-Georges. La belle aubaine que de découvrir l’album puis d’aller vivre live les musiques de Sonambique. Au programme, des promesses de jazz aux influences latines, des rythmes des Caraïbes et des mesures impaires à profusion.

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Le Musée des Confluences de Lyon donne Carte Blanche à Rita Marcotulli le 08 mars 2020 à 16h. Pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, « Women in Jazz » met les femmes à l’honneur sur la scène du Grand Auditorium avec un double plateau ». La pianiste et compositrice italienne vient à la tête d’un quartet inédit composé de Lisa Wulff, Benita Hastrup et Andy Sheppard. La première partie est assurée par le quartet Freya. Les compositrices de jazz devraient aussi être à l’honneur.

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Crossover#5… Plucked’N Dance – Violaine Cochard-Edouard Ferlet

Crossover#5… Plucked’N Dance – Violaine Cochard-Edouard Ferlet

Pérégrinations dansantes

Après « Bach Plucked-unplucked », la claveciniste Violaine Cochard et le pianiste Édouard Ferlet proposent « Plucked’N Dance ». Le duo clavecin-piano développe un programme instrumental sur le thème de la danse, à travers pays, époques et styles variés. Pérégrinations dansantes dans des univers dépaysants.

L’album « Plucked’N Dance » (Alpha Classics/Outhere Music) dont la sortie est annoncée pour le 12 octobre 2018, marque les retrouvailles discographiques de Violaine Cochard et Edouard Ferlet.

La claveciniste baroque et le pianiste de jazz s’aventurent cette fois hors des chemins dévolus à Bach autour duquel ils s’étaient réunis sur leur précédent opus, « Bach Plucked-unplucked » (2015).

Croiser les univers musicaux

Si Violaine Cochard et Edouard Ferlet excellent chacun dans son propre domaine d’expression, tous deux s’aventurent hors des frontières de leur univers musical pour découvrir, investir et lancer des ponts en direction d’autres mondes.

Sur « Inspiration Baroque » Violaine Cochard et l’Ensemble Amarillis ont croisé leurs notes avec celles du trio jazz de Louis Sclavis. Édouard Ferlet quant à lui continue à converser avec Jean-Sébastien Bach. En effet, après « Think Bach » (2011) il a enregistré en 2017 le splendide « Think Bach Op.2 ».

« Plucked’N Dance »

Sur ce nouvel album, les deux complices s’éloignent de Bach pour plonger leur inspiration sur le thème de la danse. Le répertoire de « Plucked’N Dance » parcourt les époques, les styles et les pays, de l’Espagne à la Russie en passant par l’Angleterre, la Hongrie, la France la Turquie et l’Italie.

Ainsi, entre 13ème et 20ème siècle, ils empruntent des thèmes, des mélodies et des couleurs à De Nebra, Moussorgski, Purcell, Bartók, Rameau, Satie ou à des compositeurs anonymes de danses populaires. Ils élaborent ainsi de nouvelles pièces pour piano et clavecin. Édouard Ferlet y ajoute trois compositions originales d’une modernité confondante, ajoutant ainsi la contribution du 21ème siècle au répertoire de l’album.

De thème en thème les cordes du piano et du clavecin croisent leurs improvisations. Au fil des plages s’articulent des danses aux pulsations variées et aux couleurs contrastées. La dimension rythmique est prégnante mais les mélodies surgissent des riches textures musicales que les deux instrumentistes élaborent avec inventivité. Tonique ou délicate, la musique respire.

Impressions musicales

On ressort stimulé de l’écoute du très rythmique Bartok’n Roll inspiré d’un Duo pour 2 violons de Béla Bartók. C’est ensuite sur le baroco-poétique Les Cinq Sauvages irrigué de la Danse des Sauvages de Rameau que piano et clavecin font des pointes et pratiquent l’art du contrepoint. Le climat se fait sombre mais une trouée lumineuse et sereine advient sur Entre Ciel où de tendres accents hispaniques tirent leur révérence à une seguidilla de Jose De Nebra.

Après une pirouette mutine, clavecin et piano explorent Envoutés, pièce dérivée d’une danse populaire italienne du 18ème siècle. Après avoir développé un rythme tourbillonnant, ils se glissent dans le cœur des danseurs pour explorer les structures profondes de la mélodie avant de revenir à la danse. Danse de Profil tisse un voile de lumineux d’arpèges qui saluent La Danse de Travers de Satie.

Couverture de l'album  Plucked'N Dance de Violaine Cochard et Edouard FerletOn s’achemine ensuite sur les pas hésitants du clavecin qui avance au rythme des hoquets du piano. Le Bal Ethylic tangue sévère mais les deux instruments parviennent à avancer bras-dessus bras-dessous pour mieux affronter une gigue anglaise qui fait tourner les têtes de fantomatiques danseurs qui auraient croisé Purcell.

Les trois compositions originales du pianiste offrent un espace d’expression très libre aux deux instrumentistes. Trames rythmiques ébouriffantes et denses d’Ombre D’Or, mélodies évanescentes de la Valse Blanche empreinte d’une douce émotion, pulsation répétitive de Qui-Vive qui bouscule le tempo et égare les sens.

Le clavecin aventure ensuite ses ornementations sur le fil rythmique tendu par le piano et sculpte Reverence, inspirée par une danse turque du 13ème siècle. Les deux instruments tour à tour fusionnent ou s’éloignent sur les ailes d’une délicate spirale musicale.

Oppidum, le dernier titre, sonne martial voire même guerrier. La composante rythmique du morceau exacerbe la musique qui résonne de sonorités métalliques ou telluriques. La promenade se poursuit ensuite sur des sentiers dont les paysages évoquent Les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski qui inspirent cette ultime pièce.

Au fil des onze plages de « Plucked’N Dance », piano et clavecin invitent à un voyage musical contrasté. Leurs pérégrinations dansantes traversent les siècles qu’ils caressent ou secouent. Le duo dépayse la musique qu’il projette dans leur univers singulier où le rythme occupe une place essentielle. Tour à tour sensible ou tempétueux, le piano attache ses pas dans ceux du clavecin qui déambule avec légèreté ou martèle avec force des lignes mélodiques imprévisibles. Les cordes des deux instruments tissent des trames pulsatiles variées et brodent des mélodies lyriques ou mélancoliques. Chaque morceau possède une texture particulière. Modernité et tradition se côtoient avec bonheur.

 
RV avec Violaine Cochard et Édouard Ferlet le 09 novembre 2018 à 20h au Café de la Danse à Paris pour découvrir live le répertoire de « Plucked’N Dance »;
« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

En place de Shéhérazade, le saxophoniste Raphaël Imbert et le pianiste Johan Farjot se font les conteurs d’une autre histoire du jazz sur l’album « Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet ». L’opus restitue huit enregistrements captés lors de six Nuits du Jazz organisées par Le Bal Blomet. Entourés à chaque séance de nouveaux invités, les deux musiciens mènent deux fois par mois une « concérence » à travers les grandes et petites histoires du jazz. Enregistré live, l’album incite à aller vivre une, voire plusieurs de ces Nuits magiques et récréatives.

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

La flûtiste Rotraut Jäger annonce la sortie de l’album « Sonafari » de son groupe Sonambique. Avec le quartet, elle sillonne la Suisse et fait escale à Lyon, le 28 mars 2020 au Jazz Club Lyon Saint-Georges. La belle aubaine que de découvrir l’album puis d’aller vivre live les musiques de Sonambique. Au programme, des promesses de jazz aux influences latines, des rythmes des Caraïbes et des mesures impaires à profusion.

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Le Musée des Confluences de Lyon donne Carte Blanche à Rita Marcotulli le 08 mars 2020 à 16h. Pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, « Women in Jazz » met les femmes à l’honneur sur la scène du Grand Auditorium avec un double plateau ». La pianiste et compositrice italienne vient à la tête d’un quartet inédit composé de Lisa Wulff, Benita Hastrup et Andy Sheppard. La première partie est assurée par le quartet Freya. Les compositrices de jazz devraient aussi être à l’honneur.

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Clin d’œil à Thomas Naïm & Desert Highway

Clin d’œil à Thomas Naïm & Desert Highway

Échappée onirique au climat vintage

Le guitariste Thomas Naïm annonce la sortie prochaine de « Desert Highway », son deuxième album. Enregistré en trio le disque propose une musique épurée qui projette des climats oniriques aux couleurs vintage. La guitare au son réverbéré occupe l’espace avec une grande liberté.

Pour son deuxième album, « Desert Highway » (Rootless Blues-Promise Land/Socadisc) annoncé pour le 02 novembre 2018, le guitariste Thomas Naïm a choisi de s’exprimer en trio avec Raphaël Chassin à la batterie et Marcello Giuliani à la contrebasse, tous deux déjà présents sur sa première aventure discographique, « Dust » enregistré en quintet.

Thomas Naïm

Le guitariste Thomas Naïm est venu au jazz après s’être intéressé à différents courants musicaux comme le funk, la musique brésilienne, le reggae ou les musiques électroniques.

le guitariste Thomas NaïmC’est en qualité de co-compositeur et arrangeur qu’il a participé à plusieurs titres de « Handmade », l’album d’Hindi Zahra récompensé en 2010 par une Victoire de la Musique pour le meilleur album de musique du monde. Il co-arrange avec Jonathan Quarmby et Kevin Bacon à la plupart des chansons du chanteur Tiken Jah Fakoly.

En 2011 c’est en quintet qu’il enregistre « Dust », un album instrumental aux inspirations partagées entre rock bluesy et jazz moderne. Entouré du bassiste Marcello Giuliani, du pianiste François Faure, du batteur Raphaël Chassin et du tromboniste Daniel Zimmermann, il compose la musique de l’ensemble des plages.

Il accompagne ensuite sur les scènes ou en studio de nombreux artistes d’horizons très différents parmi lesquels on note Hindi Zara, Idrissa Diop, Blick Bassi, Ala ni, Mayra Andrade, Bernard Lavilliers, Albin de la Simone, Sébastien Tellier et Hugh Coltman.

C’est d’ailleurs au cours de la dernière tournée avec Hugh Coltman, que Thomas Naïm a goûté à quelques occasions au fait de jouer sans piano. Il a pu apprécier l’espace sonore, le son et la liberté générés, ce qui lui a permis de prendre plus d’initiative en termes d’harmonie. Ainsi il en est venu à concevoir d’enregistrer son deuxième album en trio guitare-basse-batterie.

« Desert Highway »

La formule du trio qui fait écho aux power trios rock des sixties laisse une grande place à l’expression de la guitare au son réverbéré. Cette formation procure un espace d’expression très ouvert à la guitare de Thomas Naïm que l’on entend presque respirer avant de lancer ses improvisations. Il investit totalement son rôle de mélodiste coloriste et celui de rythmicien tout en assumant avec une grande liberté sa position d‘improvisateur.couverture de l'album Desert Highway de Thomas Naim

Au long des pistes on perçoit aussi le dialogue permanent qui règne entre Thomas Naïm, Marcello Giuliani et Raphaël Chassin. Ensemble ils ont d’ailleurs arrangés tous les morceaux de l’album.

Le répertoire propose dix titres originaux et une reprise de John Coltrane enregistrés par Fred Carrayol au Studio Mercredi 9, mixés par Pascal Garnon et masterisés par Brian Lucey (Magic Garden Mastering). Instrumental sur dix pistes, le disque accueille pourtant à sa toute fin un spoken word vocalisé en arabe sur un blues touareg qui termine et dépayse le voyage vers d’autres contrées.

Entre jazz, blues et rock, « Desert Highway » possède une dimension visuelle très forte. L’album génère des climats qui ne sont pas sans évoquer ceux des B.O. des films de David Lynch ou l’atmosphère musicale de Ry Coder.

Impressions musicales

Dès l’introduction de California, s’instaure un climat onirique. Le jeu langoureux de la guitare dont les inflexions flirtent avec le blues évoquent des volutes légères comme des brumes de mer qui colorent le morceau d’une atmosphère éthérée propice à la rêverie.

Vinicius déroule un lent tempo de blues sur lequel la guitare à la sonorité chaude groove, éructe, fait claquer ses notes à travers la mélodie qui se déroule et gagne en intensité. Plus rock que les autres morceaux Tijuana développe une belle énergie. Entre les riffs qui exposent le thème de manière réitérative, la guitare électrise le paysage par un chorus intense. On se laisse envahir par l’ambiance tonique qui confine à la transe.

Sur Camminare on suit le trio dans sa marche dont on ignore qu’elle sera l’issue. Sur le tempo infaillible qu’impulsent la basse et la batterie on pose les pas dans les traces de la guitare au rythme d’une mélodie planante suivie d’un solo qui arrache et termine l’épopée.

Mélancolique au possible The Last One évoque les ambiances des B.O. de David Lynch. La contrebasse établit un climat étrange et mystérieux au sein duquel la guitare entreprend une virée qui fleure bon le jazz.

Avec la voix de Martin Luther King en fond, le trio adresse avec The Promised Land, un message musical d’espérance. Sur un tempo médium la guitare dessine une une petite mélodie qui tourbillonne et enchante Valle de la Luna. Le trio transfigure ensuite la composition de John Coltrane, Lonnie’s Lament en un blues apaisant et fluide.

La guitare se fait plus incisive et plus expressive sur The wire, au climat funky. Le trio continue ensuite sa pérégrination musicale à travers les grands espaces de Desert Highway  où le son de la guitare flotte d’écho en écho jusqu’à presque se fondre aux confins du paysage.

Un spoken word orientalisant déroute la caravan’trio sur Arabic Blues. Fin du voyage … ou début d’une autre épopée à venir ?

« Desert Highway », un album dont la tonalité vintage brosse un univers oniriqus. Le son réverbéré de la guitare et les interactions permanentes du trio nimbent les plages d’ambiances mystérieuses où l’on se plait à voyager. Le jazz flirte avec de chaleureuses atmosphères bluesy et un rock éthéré aux effets planants.

 

Pour découvrir « Desert Highway » live, RV à 20h le 30 octobre 2018 aux Disquaires, à Paris. Avec Thomas Naïm (guitare) et Raphaël Chassin (batterie) et Laurent Vernerey (contrebasse).
« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

La flûtiste Rotraut Jäger annonce la sortie de l’album « Sonafari » de son groupe Sonambique. Avec le quartet, elle sillonne la Suisse et fait escale à Lyon, le 28 mars 2020 au Jazz Club Lyon Saint-Georges. La belle aubaine que de découvrir l’album puis d’aller vivre live les musiques de Sonambique. Au programme, des promesses de jazz aux influences latines, des rythmes des Caraïbes et des mesures impaires à profusion.

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Le Musée des Confluences de Lyon donne Carte Blanche à Rita Marcotulli le 08 mars 2020 à 16h. Pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, « Women in Jazz » met les femmes à l’honneur sur la scène du Grand Auditorium avec un double plateau ». La pianiste et compositrice italienne vient à la tête d’un quartet inédit composé de Lisa Wulff, Benita Hastrup et Andy Sheppard. La première partie est assurée par le quartet Freya. Les compositrices de jazz devraient aussi être à l’honneur.

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Ambronay 2018 – Estrellas Argentinas

Ambronay 2018 – Estrellas Argentinas

Un duo harmonieux, sensible et fusionnel

Le 06 octobre 2018, le Chapiteau du festival d’Ambronay accueille Mariana Flores et Quito Gato. Le duo présente un répertoire éloigné de l’idiome de la Cappella Mediterranea qui les réunit aux côtés de Leonardo García Alarcón. Avec « Estrellas Argentinas », des chansons populaires argentines dédiées aux femmes d’Amérique latine, les deux artistes enchantent le public.

Pour l’édition « Vibrations : Cosmos » du festival d’Ambronay,  la « Journée Cosmique » du 06 octobre 2018 se profile comme  un point d’orgue. Quatre concerts entre abbatiale et chapiteau et une conférence d’Hubert Reeves, parrain de cette journée. Le public a manifesté attention et intérêt pour cette nouvelle expérience et la constellation d’activités proposées.

Conférence d’Hubert Reeves

A 17h, l’affluence est grande sous le Chapiteau pour assister à la conférence d’Hubert Reeves. L’astrophysicien engage l’assemblée à réfléchir à la crise contemporaine et à réagir pour éviter le saccage de la planète avec à la clé, le risque d’une possible sixième extinction. Il évoque la nécessité de combattre la force de détérioration mise en route par l’intelligence de l’homme en mobilisant les forces de restauration pour éviter ainsi la disparition de l’art et de la culture, de la science et de la compassion.

Réceptif, le public plébiscite avec chaleur les propos du scientifique.

« Estrellas Argentinas »

Estrellas Argentinas à Ambronay, Mariana Flores & Quito GatoA 21h, Mariana Flores et Quito Gato succèdent à Hubert Reeves sous le Chapiteau du festival d’Ambronay où les spectateurs sont venus nombreux écouter ces deux artistes s’exprimer dans un répertoire tout autre que celui qu’ils pratiquent habituellement avec la Cappella Mediterranea à l’Abbatiale et sur les scènes internationales de musique baroque.

La chanteuse le confie d’ailleurs en fin de soirée, « Estrellas Argentinas » c’est « la musique [qu’elle] chante à la maison » et c’est un plaisir pour elle d’« accueillir le public chez elle ».

Après une brève pièce d’introduction interprétée solo par le pianiste, la chanteuse entre en scène. Sa tenue sobre et élégante s’accorde au répertoire de la soirée. Trois tableaux dont les riches nuanciers proposent des couleurs et des climats contrastés.

Tout au  long du concert l’attention du public est captivée par le chant expressif de Mariana Flores, l’accompagnement fluide et les superbes harmonies que Quito Gato prodigue sur le piano ou la guitare.

Premier tableau

Il est consacré à des chansons populaires de la province de Mendoza d’où la chanteuse est originaire.

De tonada en cueca les ambiances varient. La chanteuse expressive offre ses chants au public comme des confidences. A la douce tendresse du premier morceau pris sur un tempo médium succède l’allégresse d’une cueca festive dont la guitare soutient le rythme enlevé. D’une voix chargée d’émotion, Mariana Flores partage avec le public un morceau qu’elle chante depuis ses huit ans. Elle projette un miroir d’images, de couleurs, de sensations que la guitare accompagne avec délicatesse et beaucoup de sensibilité. La belle complicité qui règne entre les deux interprètes est palpable.

Sur le morceau suivant, la chanteuse mutine colore sa voix d’une énergie qui contraste avec la douceur du morceau précédent où la voix évoquait solitude et nostalgie. Le premier tableau se termine avec une valse lente que le guitariste exécute avec précision, nuance et légèreté

Deuxième tableau

Le duo conduit ensuite le répertoire au nord de l’Argentine.

Le set ouvre avec une zamba mélancolique où la douce voix pose une lumière caressante sur le fil des lamentations de la guitare. Le duo interprète ensuite trois pièces du compositeur Ariel Ramírez sur des paroles de Felix Luna.

Dorotea la Cautiva s’élève telle une supplication poignante que la voix porte avec puissance alors que le piano égrène un chapelet de larmes. Le duo complice propose ensuite une version superbe du morceau Alfonsina y el mar dédié à la poétesse Alfonsina Storniu. Avec délicatesse la guitare soutient le chant émouvant de tristesse. Sur Juana Azurduy le rythme se fait presque martial et la voix donne toute sa puissance pour évoquer l’âme de la révolutionnaire et porter le flambeau de sa résistance sous le chapiteau.

Troisième tableau

Ce dernier temps de la soirée est consacré au tango dont Quito Gato dit qu’il « fut un cadeau pour l’Argentine ». Le duo évoque la richesse du style et ses mélanges de rythmes.

Après Malena joué solo à la guitare, le duo présente une version très expressive du Chiquilín de Bachín d’Astor Piazzola. Avec une maîtrise inouïe, la voix toujours très claire passe d’une douce tristesse à une puissante colère pour évoquer l’histoire tragique de ce gosse qui hante un restaurant de Bachin et lutte pour survivre. Le piano développe de superbes harmonies et accompagne le récit poignant que conte la chanteuse de sa diction précise.

Le registre se fait plus confidentiel sur Et dia que me quieras que chantait Carlos Gardel. La voix se pare d’une tendre sensualité pour évoquer l’amour. L’accompagnement subtil et sobre de Quito Gato contribue à teinter de mystère ce moment sensible et nostalgique. Le set se termine avec un superbe Yo Soy Maria tiré de l’opéra tango de Piazzola, Maria de Buenos Aires. Campée sur scène avec aplomb, la chanteuse incarne la passion avec brio.

Ovationnés par un public enthousiaste, Mariana Flores et Quito Gato reviennent généreusement pour deux rappels. Une valse tendre et mutine puis Zamba Para No Morir. La soirée se termine sur le fil de l’émotion. Le public repart les yeux remplis d’étoiles après une soirée enchanteresse.

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

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Giovanny Jumeau présente « Bozindisi »

Giovanny Jumeau présente « Bozindisi »

Un lumineux EP à découvrir

Ecouter « Bozindisi », le premier EP du bassiste Giovanny Jumeau constitue une réelle source de plaisir. Une musique sensible et légère où affleurent entre autres influences les traditions caribéennes. Pour la production de cet opus inaugural, le jeune bassiste est accompagné par le pianiste Laurent Coq. Le guitariste Ralph Lavital a rejoint l’aventure. Une surprise savoureuse à écouter toutes oreilles ouvertes.

« Bozindisi » signifie « immersion » en lingala, langue bantoue parlée en République Démocratique du Congo, en République du Congo et en Angola. De fait, l’écoute des six plages de « Bozindisi » permet vraiment de plonger dans le monde musical très personnel de Giovanny Jumeau.

Autour du jeune bassiste Giovanny Jumeau une équipe constituée d’amis, Olivier Joseph-Louisa (claviers), Joël Feugarol (batterie) et de talentueux aînés, Laurent Coq (piano, composition), Ralph Lavital (guitare électrique) et Zacharie Abraham (contrebasse).

Découvrir de nouveaux musiciens, de nouvelles expressions, de nouveaux talents reste un fait précieux dans l’univers plutôt formaté du jazz et des musiques improvisées. Les enseignements encadrés par les conservatoires et les centres de formation garantissent certes l’émergence de musiciens techniquement aptes à interpréter, écrire et à se confronter au système de production. Ainsi, dans le monde du jazz coexistent de talentueux professionnels.

La créativité demeure cependant contrainte par d’autres critères que les seuls éléments techniques requis pour écrire, orchestrer et arranger. C’est donc en dehors des essentielles règles que l’art s’alimente. C’est du côté de l’impalpable et du sensible que l’inspiration trouve sa source. Ce peut être lié aux traditions et cultures vécues ou découvertes, aux rencontres, aux déplacements, aux rêves, aux aspirations et même aux contraintes que l’on veut dépasser. C’est sans doute un tel processus créatif qui préside à l’inspiration de Giovanny Jumeau.

L’univers du jeune bassiste plonge certes dans les rythmes et mélodies traditionnels des Antilles (mazurka, biguine) mais aussi dans le gospel moderne sans oublier le tonique et très riche jazz ultra-marin.  Ainsi, à distance des schémas anglo-saxons prégnants dans le jazz, Giovanny Jumeau, explore de nouvelles pistes, à partir de l’héritage et de la tradition dont il est issu. Il est accompagné de belle manière par le talentueux Laurent Coq qui assure la direction artistique du projet.

Giovanny Jumeau

Le bassiste Giovanny Jumeau

Giovanny Jumeau

Ce jeune bassiste d’origine martiniquaise n’a pas voulu choisir entre les deux passions qui l’animent depuis qu’il a onze ans, la musique et la mécanique. Adolescent il part étudier la musique au conservatoire de La Havane, à Cuba. Au retour de cette expérience fondatrice, il se met à jouer régulièrement au sein de groupes martiniquais de Gospel.

En 2012, il part s’installer en région parisienne pour parfaire ses études dans le domaine de la mécanique. Il y retrouve Didier Nemorin et ses amis d’enfance Joël Feugarol et Olivier Joseph-Louisa qui participent d’ailleurs tous trois à l’album « Bozindisi ».

Aujourd’hui, Giovanny Jumeau exerce comme mécanicien au sein du groupe Safran, groupe international de haute technologie opérant dans les domaines de la propulsion et des équipements aéronautiques, de l’espace et de la défense. Ainsi, il met ses compéteces au service du bon fonctionnement des réacteurs des compagnies internationales.

Dans le même temps Giovanny Jumeau continue à jouer de la basse électrique dans différents contextes, souvent avec les musiciens qui ont participé à ses premières aventures musicales.

Le projet « Bozindisi »

En 2017, à la faveur d’un concert du guitariste Ralph Lavital dont on a apprécié le chatoyant album « Carnaval », Bozindisi de Giovanny Jumeau, un nouvel EP à découvrirGiovanny Jumeau se rapproche de Laurent Coq, pianiste et collaborateur du guitariste. Il le sollicite pour l’accompagner dans la réalisation d’un premier disque.

Après de longs mois consacrés à l’écriture de la musique, Giovanny Jumeau et Laurent Coq rassemblent une équipe autour des amis du bassiste, Joël Feugarol (batterie), Olivier Joseph-Louisa. Le guitariste Ralph Lavital s’engage aussi dans le projet et le contrebassiste Zacharie Abraham les rejoint sur deux titres.

Sous la direction artistique de Laurent Coq, les six pistes de l’EP « Bozindisi » sont enregistrées le 9 mars 2018 et mixées en juin 2018 au Studio Quadrature par Auguste Manly.

Impressions musicales

L’album ouvre avec Rêve En Nou qui juxtapose durant une minute vingt-cinq des fonds sonores, accordage des instruments d’un orchestre symphonique, vrombissement d’un réacteur d’avion, marche nuptiale, concerto ancien, volée de cloches, rires, pépiements d’oiseaux et souffle de la nature et de la basse… des morceaux de la vie et des rêves du bassiste.

Comme un clin d’oeil offert à celle qui l’a toujours soutenu, Maman débute avec le piano, la guitare et la basse qui chantent une charmante mélodie inspirée des musiques traditionnelles caribéennes. Le solo de basse empreint de souplesse et de légèreté précède l’improvisation lumineuse et impétueuse du piano suivie d’un chorus agile de la guitare.

Bozindisi débute avec un court mais efficace solo de batterie et se poursuit avec un riff piano-basse qui sert de thème. Le piano s’enflamme avec fougue suivi par la guitare, éloquente et exubérante.

Sur Audrey, on est embarqué par le jeu délicat et pudique du bassiste qui dédie le morceau à celle qui « occupe une place toute particulière dans sa vie ». Une douce promenade musicale sur un tempo de ballade accompagné avec simplicté par le jeu en contrepoint du piano.

L’évanescent climat de Friendship transporte dans un univers éthéré aux subtils contours. Le toucher vaporeux et onirique de la guitare, la légèreté de la batterie, le jeu souple et délicat du piano et les caresses de la basse s’unissent pour créer une atmosphère qui évoque l’esthétique du label ECM et certaines ambiances methenyennes.

Ti Mazouk conclut l’album et invite à la la danse. L’ambiance festive de ce morceau est teintée de séquences colorées. On regarde vers le ciel lumineux porté par l’envol des claviers, le jeu volubile de la guitare et le chant aérien et envoûtant des chœurs.

« Bozindisi » possède une vitalité sereine alliée à une légèreté sensible. Ses lumineuses couleurs aux douces nuances évoquent la nature, les plaisirs de la vie et de douces échappées oniriques.

Les six titres de « Bozindisi », le premier EP de Giovanny Jumeau sont accessibles sur toutes les plateformes de téléchargement.

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

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