Jazz à Vienne 2020 – Swing XXL le 09 juillet

Jazz à Vienne 2020 – Swing XXL le 09 juillet

Wynton Marsalis & Jazz At Lincoln Center-Count Basie Orchestra

Le festival « Jazz à Vienne » lève le voile sur la programmation de la soirée du 09 juillet 2020. Elle s’annonce « Swing » avec Wynton Marsalis & Jazz at Lincoln Center et The Legendary Count Basie Orchestra avec Patti Austin pour un hommage à Ella Fitzgerald. Du Swing XXL avec deux big bands sur la scène du Théâtre Antique !

Après avoir dévoilé son affiche et annoncé les quatre premiers noms de la programmation de sa 40ème édition en décembre 2019, le festival Jazz à Vienne met l’eau à la bouche aux amateurs de big bands en révélant l’intitulé et la teneur de la soirée du 09 juillet 2020.

Cette « Soirée Swing » XXL va rassembler deux big bands mythiques du jazz, Jazz at Lincoln Center avec Wynton Marsalis et The Legendary Count Basie Orchestra avec Patti Austin.

Jazz At Lincoln Center avec Wynton Marsalis

Wynton Marsalis Soirée Swing XXL l 09 juillet 2020 à Jazz à Vienne

Wynton-Marsalis©Frank Stewart

Natif de la Nouvelle Orléans et membre illustre de la famille Marsalis du pianiste Ellis Marsalis, le trompettiste Wynton Marsalis a été révélé dans les années 80 alors qu’il tournait avec les Jazz Messengers d’Art Blakey.

Aujourd’hui il inscrit son travail dans la tradition du jazz originel et dans ce cadre assure la direction musicale du Lincoln Center Jazz Orchestra, big band. Cet orchestre figure au sommet de la hiérarchie mondiale des plus célèbres big bands.

La dernière venue du Lincoln Center Jazz Orchestra dont Wynton Marsalis remonte à 2009 et son retour sur la scène du Théâtre Antique de Vienne est un évènement réjouissant.

Count Basie Orchestra dirigé par S. Barnhart avec Patti Austin

 Dirigé par le trompettiste Scotty Barnhart, le légendaire Count Basie Orchestra renoue lui-aussi avec le Théâtre Antique de Vienne.

Count Basie Orchestra Soirée Swing XXL le 09 juillet 2020 à Jazz à ViennePatti Austin avec Count Basie Orchestra Soirée Swing XXL le 09 juillet 2020 à Jazz à VienneSa dernière prestation à Vienne remonte en effet à 1997 et nul ne se plaindra du retour de ses 18 musiciens. Pour l’occasion le mythique big band va interpréter des morceaux de son tout dernier album « Ella 100 », annoncé pour le 02 août 2020 sur le label Concord Jazz. L’orchestre accueille la chanteuse Patti Austin qui interprète d’ailleurs plusieurs morceaux sur l’opus que le big band a enregistré en hommage à Ellla Fitzgerald.

Avec la chanteuse, le Count Basie Orchestra fera la part belle à l’album phare « Ella and Basie », sorti en 1963 et à n’en pas douter, interprètera Baby Come to Me, How Do You Keep the Music Playing, Satin Doll, Honeysuckle Rose ou encore Ain’t Misbehavin et aussi quelques pièces du trio de Patti Austin

RV avec « Jazz à Vienne » le 09 juillet 2020 pour vivre une Soirée Swing XXL avec deux des plus prestigieux Big Bands sur la Scène du Théâtre Antique de Vienne

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Dans le contexte sanitaire actuel, le festival Jazz à Vienne maintient sa 40ème édition du 23 juin au 10 juillet 2021. Dévoilée le 06 avril 2021, la programmation laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique de la ville iséroise. Outre les noms déjà dévoilés parmi lesquels Jamie Cullum, Keziah Jones, Ibrahim Maalouf, Erik Truffaz, Avishai Cohen et Vincent Peirani, d’autres têtes d’affiche se profilent comme autant de rendez-vous prometteurs : Marcus Miller, Brad Mehldau, Roberto Fonseca, Kyle Eastwood, Thomas Dutronc et bien d’autres encore. De quoi satisfaire les festivaliers de toutes sensibilités.

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Xavier Desandre Navarre signe « In-Pulse 2 »

Xavier Desandre Navarre signe « In-Pulse 2 »

Groove subtil et pulsation vitale

Six ans après l’album « In-Pulse », le percussionniste-batteur Xavier Desandre Navarre signe « In-Pulse-2 ». Sur ce deuxième opus, il grave avec In Pulse Quartet, une musique où une pulsation vitale abreuve mélodies et improvisations. Une musique ouverte et lumineuse pourvoyeuse d’images et de sensations

Couverture de l'album In-Pulse 2 de Xavier Desandre NavarreSurnommé « Le Sorcier » par ses pairs, Xavier Desandre Navarre donne une suite à l’album « In-Pulse » sorti en 2014. A l’image de la pochette joyeuse et colorée, la musique de l’album « In-Pulse 2 » (Cristal Records/Sony Music Entertainment) se pare de contrastes.

Annoncé pour le 31 janvier 2020, l’opus réunit autour du batteur-percussionniste l’équipe déjà présente sur le disque précédent, Stéphane Guillaume (saxophones ténor & soprano, clarinette basse), Emil Spanyi (piano) et Stéphane Kerecki (contrebasse).

« In-Pulse 2 » délivre une musique généreuse dont les couleurs et les climats ne manquent ni d’énergie ni de nuances. Les pulsations rythmiques font circuler une force vitale qui irrigue les mélodies et stimule les improvisateurs. Lumineuse, souple et nuancée, la musique génère images et sensations dont la teneur évolue au fil du répertoire.

Xavier Desandre Navarre

Percussionniste et batteur français, Xavier Desandre Navarre associe instruments traditionnels et effets électroniques. Il utilise une multitude de sonorités différentes qui colorent son langage musical et nourrissent son inventivité. Pour lui, « Le jazz est un creuset où toutes les influences musicales et impressions peuvent se donner rendez-vous ».

Imprégné de jazz et de musiques du monde, ce rythmicien émérite a collaboré avec des artistes issus de courants différents, musiques actuelles avec les Rita Mitsouko, world music avec Manu Dibango, électro avec Laurent Garnier, jazz aux côtés de Michel Portal, de Laurent Cugny, de l’ONJ de Denis Badault, Youn Sun Nah (sur les albums « Lento », « Voyage » et « Same Girl »). Très apprécié des musiciens nordiques, Xavier Desandre Navarre a l’occasion de se produire et d’enregistrer avec Lars Danielsson, Ulf Wakenius, Caecilie Norby et Nils Peter Molvaer.

Sideman apprécié, il est aussi compositeur et leader. Ainsi il joue ses propres compositions en solo (Beat Body Soul solo concert) ou avec In Pulse Quartet, le quartet de jazz acoustique avec lequel il a enregistré « In-Pulse » (2014) et « In-Pulse-2 » à sortir le 31 janvier 2020 chez Cristal Records.

« In-Pulse 2 »

Le répertoire de quinze titres compte un morceau de Don Cherry, Guinea, neuf compositions de Xavier Desandre Navarre et autres cinq plages signées des quatre musiciens.

Pourvoyeur d’images et de sensations, l’album coloré propose une alternance de morceaux aux climats oniriques et d’autres plus exultants. Ce contraste se retrouve même quelquefois au sein d’un même morceau comme Grass Valley qui débute par un climat pastoral qu’enflamme ensuite le solo lumineux du piano et le chorus flamboyant du saxophone ténor.

Dialogue entre la contrebasse chantante et le steel drum, What a Cool Day prolonge son atmosphère chimérique dans Cool B où le soprano dessine des arabesques shortériennes. Les couleurs rythmiques de Mandingo dépaysent la musique du côté de l’Afrique et inspirent le ténor impétueux et la contrebasse organique. La même africanité rythmique parcourt Guinea qui met en lumière la clarinette basse et évoque l’univers d’Henri Texier.

Plus loin, Raoul entraîne la musique au-delà des genres et des frontières musicales en créant une tension collective qui donne à percevoir l’entente du quartet. Au jeu enthousiaste du piano se rallient palmas, castagnettes, chants et batterie bouillonnante. Entre souples phrasés et fulgurances, le ténor chante le blues sur Coquelicot puis devient coloriste, volubile et flamboyant pour déployer avec allégresse une tempête de notes In The Garden. Sur l’éloquent Belly Button et le musclé Smoking Tree, le quartet s’aventure sur les sentiers d’un jazz véhément et moderne où la trame rythmique confine à la transe.

Co-signées par les quatre musiciens, cinq autres plages réservent de beaux moments d’improvisation. Seeds of Memories, courte déambulation onirique à l’atmosphère nébuleuse, le méditatif In a Water Drop, le bucolique Clear Lake, le délicat Talking in the Moon illuminé par le jeu rayonnant du piano et la marche mystérieuse de Procession in The Mist où la caravan’quartet s’achemine sur un rythme lancinant.

Porté par la pulsation vitale et le groove subtil de Xavier Desandre Navarre, « In-Pulse-2 » invite à un voyage onirique et coloré.

Pour retrouver In pulse Quartet avec Stéphane Guillaume (saxophones, clarinette basse), Stéphane Kerecki (contrebasse) et Emil Spanyi (piano), RV à Paris le 04 mars 2020 à 21h au Studio de l’Ermitage.

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Dans le contexte sanitaire actuel, le festival Jazz à Vienne maintient sa 40ème édition du 23 juin au 10 juillet 2021. Dévoilée le 06 avril 2021, la programmation laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique de la ville iséroise. Outre les noms déjà dévoilés parmi lesquels Jamie Cullum, Keziah Jones, Ibrahim Maalouf, Erik Truffaz, Avishai Cohen et Vincent Peirani, d’autres têtes d’affiche se profilent comme autant de rendez-vous prometteurs : Marcus Miller, Brad Mehldau, Roberto Fonseca, Kyle Eastwood, Thomas Dutronc et bien d’autres encore. De quoi satisfaire les festivaliers de toutes sensibilités.

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Carmen Souza célèbre Horace Silver – « The Silver Messengers »

Carmen Souza célèbre Horace Silver – « The Silver Messengers »

Du jazz pimenté de résonances cap-verdiennes

Dans son neuvième album « The Silver Messengers », Carmen Souza célèbre le pianiste Horace Silver disparu il y a cinq ans. Avec son indéfectible complice, le bassiste Theo Pascal, la chanteuse aux origines cap-verdiennes rend hommage au pionner du hard-bop. Elle reprend des titres du répertoire de son aîné auxquels s’ajoutent deux morceaux originaux. Le jazz pimenté de résonances créoles du Cap-Vert envoûte et séduit. Une belle réussite !

Pianiste emblématique et pionnier du hard bop, Horace Silver (1928-2014), a été une grande influence dans la carrière et le parcours musical de l’auteure-compositrice-interprète Carmen Souza.Carmen Souza célèbre Horace Silver

Tous deux partagent le même héritage capverdien transmis par leurs familles. Aujourd’hui, la chanteuse célèbre la musique du pianiste Horace Silver sur « The Silver Messengers » (Galileo/MDC/Pias) à paraître le 24 janvier 2020.

Entourée de Theo Pascal (basse/basse électrique), Elias Kacomanolis (batterie/Percussions) et Benjamin Burrell (piano), Carmen Souza (chant et guitare) a enregistré les onze plages de l’album, entre Londres et Lisbonne.

« The Silver Messengers »

« En grandissant, j’écoutais beaucoup les disques de mon père, qui étaient principalement de la musique instrumentale du Cap-Vert… Quand j’ai écouté Horace Silver pour la première fois, j’entendais la même vibration, le même swing, la même intention, la même harmonie et mélodie, des mouvements familiers, des cadences, des changements d’accords, je pouvais entendre le son de mon enfance, mais avec une texture et un parfum différents, c’est-à-dire du jazz ». Carmen Souza

Le titre de l’album, « The Silver Messengers », résonne par ailleurs comme un clin d’œil à la vie d’Horace Silver dont il reprend le nom, Silver, auquel est accolé Messengers, en référence au légendaire groupe de « Jazz Messengers », d’Art Blakey auquel le pianiste a participé et où il a élaboré hard-bop et jazz funky.

Indéniablement, « The Silver Messengers » célèbre Horace Silver avec un répertoire de onze titres parmi lesquels figurent neuf compositions du pianiste. La filiation revendiquée par la chanteuse Carmen Souza est donc très explicite. En effet, Carmen Souza et Theo Pascal ont retravaillé six morceaux auxquels ils ont ajouté de nouvelles paroles créoles. Trois autres pièces du pianiste déjà reprises par la chanteuse les côtoient, Song for My Father, Cape Verdean Blues et Pretty Eyes. Lady Musica et Silver Blues, deux chansons originales composées par Carmen Souza et Theo Pascal sont dédiées à Horace Silver, complètent le line-up.

Ainsi, en disciple convaincue, Carmen Souza continue à porter le message de la musique d’Horace Silver à laquelle elle croit et qu’elle honore avec brio. Elle parvient à demeurer fidèle à l’esprit de l’art d’Horace Silver tout en insufflant sa propre singularité dans l’œuvre du pianiste.

La voix singulière de Carmen Souza

Au fil des années, Carmen Souza a développé un chant singulier reconnaissable entre tous. Dès les premières notes on identifie sans aucune hésitation sa voix pétillante aux accents malicieux, ses vocalises périlleuses et son timbre tout à tour acidulé ou rugueux mais toujours chaleureux.

Après un premier album « Ess ê nha Cabo Verde » (2005) sans aspérité, la chanteuse développe petit à petit son chant si particulier dont on saisit déjà les accents en 2008 sur « Verdade ». « Protegid » marque une nouvelle étape, en proposant une World Musique originale où le jazz affleure avec une première version de Song for my Father d’Horace Silver.

En 2012, sur « Kachupada », le jazz s’invite de nouveau avec une version espiègle de Donna Lee et une autre de My Favorite Things. En 2015, dès la première écoute de l’album « Epistola », on identifie la voix de Carmen Souza sans aucun risque de se tromper. Sur l’album, elle reprend aussi Cape Verdean Blues d’Horace Silver et offre une version épique de Moonlight Serenade. Sur l’album « Creology » sorti en 2017, la chanteuse lance avec brio un pont entre musique créole capverdienne et jazz. Elle libère sa voix malicieuse et donne libre cours à son chant singulier.

Aujourd’hui, avec un contrôle inouï, le chant de Carmen Souza virevolte entre aigus et graves, caresse les notes avec langueur, crie avec espièglerie, chuchote ou se blottit entre les lacis rythmiques. Elle ponctue ses scats périlleux d’onomatopées pétillantes durant lesquelles la voix acidulée se perche très haut dans les aigus, se lâche et plonge dans les graves rugueux où elle se love avec une sensualité caressante. Au final, au grain unique de sa voix d’alto, la chanteuse allie une virtuosité vocale totalement maîtrisée.

Au fil des pistes

Pièces déjà au répertoire de la chanteuse

Hormis Song for my Father sur lequel on observe le même tempo que le titre original enregistré sur l’album au titre éponyme sorti en 1964 chez Blue Note et une grande proximité entre le chorus vocal de la chanteuse et celui du pianiste, Carmen Souza prend ses distances avec les tempi des versions d’origine qu’elle accélère ou ralentit à l’envi.

Sur Cape Verdean Blues, la chanteuse prend le parti d’insuffler un nouvel éclat à l’univers du pianiste. Sa voix singulière et envoutante impulse la joie de vivre en adoptant un tempo plus rapide que celui la version enregistrée en 1965 par Horace Silver. Par contre, le chant facétieux de la chanteuse ré-enchante un rythme composé, le titre Pretty Eyes enregistré par le pianiste en 1964. Elle en propose une version empreinte de délicatesse.

Nouvelles reprises

Carmen Souza métamorphose avec bonheur le célèbre Señor Blues (1957) dont elle étire la mélodie et… le blues devient psalmodie. Sur un rythme très ralenti par rapport à la version originelle de 1972 et habillée de paroles en créole capverdien, la mélodie de Kathy dégage une saudade où se mêlent joie et tendresse. De sa voix voilée, sensuelle et quelque peu espiègle, la chanteuse imprime un tempo de calypso à Soul Searching une composition de 1971. Avec souplesse, Benjamin Burrell s’envole dans un chorus funky salsa.

Pris sur un tempo moins rapide que l’original de 1966, Nutville propose des cadences rythmiques complexes sur lesquelles la voix mélancolique et sensuelle caresse. Le quartet s’amuse par contre à détricoter The Jody Grind auquel il impulse un tempo beaucoup plus enlevé que l’original de 1966. Le titre laisse percevoir la complicité extrême qui règne entre la chanteuse et le bassiste. En effet, soutenue par la solide ligne de basse et la batterie efficace, la voix agile impulse une énergie funky à la mélodie tout en conservant une incroyable légèreté.

On demeure pantois à l’écoute de la version que Carmen Souza propose de la composition d’Horace Silver, St Vitus Danse (1959). Durant quatre minutes, le morceau sert de tremplin à la voix qui exécute un scat acrobatique dont les écarts et les onomatopées bopisantes débordent d’enthousiasme. La section rythmique s’amuse et jongle avec le rythme sans aucun faux pas.

Compositions originales

Lady Musika permet à la chanteuse d’exprimer avec allégresse et légèreté son identité en créole cap-verdien, sans départir son expression de nostalgiques intonations. Silver Blues termine l’album sur une rythmique subtile qui permet à la voix de gagner en profondeur et en nuances et de poser l’empreinte d’un groove organique mais soyeux.

Dans « The Silver Messengers », Carmen Souza célèbre Horace Silver auquel elle rend un hommage brillant et singulier. Avec allégresse et espièglerie, la chanteuse épice un jazz riche en influences soul,latines et funky. Un album solaire, vibrant et pimenté.

Pour s’immerger dans l’album « The Silver Messengers » et ses superbes ambiances, RV avec Carmen Souza (chant et guitare), Theo Pascal (basse et c.basse), Elias Kacomanolis (batterie) et Ben Burrell (piano) à Paris le 26 février 2020 à 21h30 au Sunside.

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

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Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Jazz à Vienne 2021 – La programmation

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Retour de Gregory Porter avec « Revival »

Retour de Gregory Porter avec « Revival »

Bientôt… la sortie de l’album « All Rise »

Le 17 janvier 2020 marque le retour de Gregory Porter avec « Revival », son nouveau single paru chez Decca/Blue Note. Cette bonne nouvelle en cache une autre et pas des moindres, puisque ce single annonce la sortie du sixième album studio du chanteur, « All Rise », attendu pour le 17 avril 2020.

retour de gregory Porter avec RevivalChanteur de jazz lauréat de deux Grammy Awards, Gregory Porter possède une des plus belles voix de sa génération. Le 17 janvier 2020 le baryton revient avec « Revival ».

Ce nouveau single est annonciateur de la sortie prochaine de son sixième album studio, « All Rise » à venir le 17 avril 2020 chez Decca Records/Blue Note.

De réjouissantes perspectives musicales !

Bientôt… « All Rise »

Gregory Porter avec Revival annonce la sortie de All Rise“All Rise” ponctue le retour de Gregory Porter en 2020 à son écriture originale avec des paroles imprégnées de détails de la vie réelle et pour le chant, un mélange de jazz, de soul, de blues et de gospel.

Produit par Troy Miller avec des crédits à Laura Mvula, Jamie Cullum et Emili Sande, l’album « All Rise » témoigne de l’évolution de l’art de Gregory Porter vers quelque chose de plus intime, plus universel mais toujours chargé d’émotion.

De 2010 à 2020

« All Rise » s’inscrit dans la continuation d’une histoire commencée en 2010 avec « Water » lequel album a été suivi de « Be Good » en 2012.

En 2013 le succès du chanteur se confirme avec l’album « Liquid Spirit » (Blue Note/Universal) qui a remporté le Grammy du meilleur album vocal. En 2016, « Take Me to the Alley », lui aussi récompensé d’un Grammy Award, met en évidence le talent inné du baryton pour transcender les genres, blues, soul, gospel, jazz. Sur cet album il se fait le porte-voix de son époque.

En octobre 2017, avec « Nat King Cole & Me » (Blue Note/Universal) le crooner rend un vibrant hommage à la figure mythique qui a influencé sa musique et sa vie, Nat King Cole.

La belle énergie de « Revival »

Pour patienter et attendre la sortie de l’album « All Rise » annoncé pour le 17 avril 2020, on se réjouit du retour de Gregory Porter avec « Revival » que l’on se propose d’écouter. La vidéo donne un aperçu de la tonalité joyeuse et optimiste de l’album à venir.

Porteur l’ADN de Gregory Porter, entre jazz et pop mais surtout profondément enraciné dans la soul et le gospel, « Revival » constitue une belle manière de commencer 2020 !

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

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Jazz à Vienne 2021 – La programmation

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Grégory Privat revient avec « Soley »

Grégory Privat revient avec « Soley »

« Spirituality, Optimism, Light and Energy for You »

Trois ans après « Family Tree », le pianiste Grégory Privat revient en trio avec Chris Jennings et Tilo Bertholo. Son album « Soley » est comme irradié de la lumière de l’étoile solaire. Chargé d’énergie, l’album navigue sans frontières entre jazz, musiques caribéennes, électroniques et chant. La musique invite à l’optimisme et à l’espérance.

Après l’envoutant et vibrant « Family Tree » (ACT/PIAS) paru en 2016, le pianiste Grégory Privat annonce la sortie de son album « Soley » (Buddham Jazz/L’Autre Distribution) attendu pour le 31 janvier 2020. Comme le promet son titre,l’opus propose une musique lumineuse et généreuse.

« Soley »… un concentré de lumière

C’est sur son propre label, Buddham Jazz, que Grégory Privat présente son cinquième album enregistré en février 2019 au Studio La Buissonne par Nicolas Baillard.

Grégory Privat revient avec SoleyLe pianiste a conçu son cinquième album comme un concept sous-tendu par son titre, « Soley », soleil en créole. Grégory Privat a en effet profilé son album comme un symbole, celui d’une « lumière porteuse d’espoir »« Spirituality, Optimism, Light and Energy for You« … et de fait, il ne s’agit pas de vaines promesses car une luminosité joyeuse et colorée se dégage des quinze titres de « Soley », tous composés par le leader.

Autour du pianiste sont réunis deux musiciens qui pour lui possèdent les qualités idéales. Le batteur Tilo Bertholo, déjà présent à ses côtés sur le précédent opus, possède les codes du jazz, mais aussi ceux de la musique martiniquaise et de la pop. Imprégné de musique classique et de jazz, le contrebassiste Chris Jennings est quant à lui « ouvert à toutes les expérimentations ».

Élégance, frénésie et poésie

Avec une liberté peu commune, le trio explore l’espace musical. Au-dessus des spirales polyrythmiques de la batterie et du solide soutien harmonique de la contrebasse, le piano comme libéré de la gravité, construit et déconstruit les mélodies. Les élans de la batterie stimulent les boucles entêtantes du piano et les vagues électroniques du clavier croisent les échos vibrants des nappes vocales éthérées.

« Soley » dispense une musique enveloppante, tour à tour élégante, frénétique ou poétique.

Au fil du répertoire

Après Intro et son atmosphère planante, le répertoire s’achemine dans un dynamisme ascensionnel vers le lumineux Soley où piano et voix s’élèvent avec légèreté au-dessus d’une rythmique solide et tonique. L’album se termine sur un titre au tempo ternaire et à la résonance très jazz, Waltz for M. P., un hommage sensible à Michel Petrucciani.

Le voyage musical proposé par le trio est ponctué par deux morceaux joués en duo. Le mélancolique Prélude où dialoguent piano et la contrebasse dont le jeu à l’archet laisse pantois. L’énergique Interlude riche des échanges de la batterie avec le piano et le clavier.

Sur Las, le pianiste chante ses difficultés à se lever chaque jour mais le titre résonne comme une incitation à se réveiller à la vie et à tout ce qu’elle offre. Ouvert par un riff lancinant de contrebasse, Le Pardon se développe entre nappes électroniques, mélodies mélancoliques aux accents orientaux et battements énergiques sur fûts et cymbales. A la toute fin, le piano largue les amarres. Comme libéré de la pesanteur, il s’élève au- dessus de la mêlée rythmique, comme pour atteindre le soleil.

Sur Sergueï, le piano se fait royal. Poussée par une main énergique gauche pulsatile, soutenue par la batterie explosive et la contrebasse tellurique, la main droite aérienne explore le clavier. Seducing The Rain advient ensuite comme un répit lumineux et salvateur. Une ballade en suspension dont la mélodie poétique jouée avec délicatesse par le piano, charme l’oreille. Les cymbales frissonnantes et la contrebasse terrienne contribuent pour beaucoup au climat rassérénant du morceau.

La complicité qui unit les trois musiciens génère de riches échanges comme dans Manmay où le vibrant chorus de contrebasse propulse le piano dans un superbe solo. Comme dopé par l’énergie de l’astre, le trio illumine Transfiguration, autre morceau phare de l’album où Grégory Privat confirme sa place parmi l’élite des pianistes de jazz.

Tout concourt à faire de « Soley » un album singulier qui cabote entre tradition et avant-garde sans vraiment se déterminer. Le trio complice offre un arc-en-ciel d’émotions où se mêlent joie et mélancolie.

Pour retrouver la musique de « Soley » et Grégory Privat (piano) en trio avec Chris Jennings (contrebasse) et Tilo Bertholo (batterie),  RV à Paris les 27 et 28 janvier 2020 à 19h30 et 21h45 au Duc des Lombards et au New Morning, le 21 avril 2020.

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Jazz à Vienne 2021 – La programmation

Dans le contexte sanitaire actuel, le festival Jazz à Vienne maintient sa 40ème édition du 23 juin au 10 juillet 2021. Dévoilée le 06 avril 2021, la programmation laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique de la ville iséroise. Outre les noms déjà dévoilés parmi lesquels Jamie Cullum, Keziah Jones, Ibrahim Maalouf, Erik Truffaz, Avishai Cohen et Vincent Peirani, d’autres têtes d’affiche se profilent comme autant de rendez-vous prometteurs : Marcus Miller, Brad Mehldau, Roberto Fonseca, Kyle Eastwood, Thomas Dutronc et bien d’autres encore. De quoi satisfaire les festivaliers de toutes sensibilités.

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