Duo Desiderio-Oliveira au Péristyle

Duo Desiderio-Oliveira au Péristyle

Le Jazz brésilien du Duo Desiderio-Oliveira

Après le concert de sortie de l’album « Rencontre » sur la scène de Cybèle du festival de Vienne, le Duo Desiderio-Oliveira revient au Péristyle. Avec 3 sets par soirée, c’est l’occasion rêvée pour écouter et savourer en direct le répertoire du disque. Mélodies chatoyantes et rythmes brésiliens tressent une musique colorée.

300-300_Zaza-Desideiro_CoulOriginaire300-300_Ewerton-Oliveira-coul de Rio de Janeiro, le batteur-percussionniste Zaza Desiderio, a grandi en vrai carioca avec le Choro et la Samba. Dans le Nordeste, à Recife, c’est le Frevo et le Macaratú qui ont bercé le pianiste Ewerton Oliveira. Ces deux Brésiliens ont donc baigné dans la tradition musicale de deux villes différentes et éloignées. De la même génération, les deux artistes ont pourtant en commun d’avoir grandi en écoutant les musiques traditionnelles de leurs régions respectives, les musiques instrumentales brésiliennes, les classiques de la Bossa-Nova, la Música Popular Brasileira (Musique Populaire Brésilienne) et aussi le jazz. Rien ne favorisait la rencontre de Zaza Desideiro et Ewerton Oliveira sur le territoire de ce vaste Brésil.

La vie les a conduits séparément en France en 2010 et le hasard a fait se rejoindre leurs routes à Lyon, ville où ils se sont installés et qu’ils ont adoptée. Pratiquer et écouter la musique à Lyon les a conduit à se côtoyer lors de soirées musicales puis à croiser leurs notes. Au fil du temps, les deux musiciens devenus plus proches envisagent de jouer ensemble et de composer quelques thèmes. Au gré des rencontres humaines, de belles personnes les encouragent à persévérer et à aller plus loin.

300-300_Couv_CD-RencontreAinsi, né en France du hasard de leur rencontre et de leur culture respective, le Duo Desiderio-Oliveira murit un projet musical dont l’album « Rencontre »… « encontro » est le résultat.

Les deux compères engagent une démarche de financement participatif et la collecte de fonds leur permet d’enregistrer l’album au TooTee Studio les 03, 04, 05 et 06 mars 2016. Mixage et mastering ont été réalisés par Pierre Baudinat. « Rencontre » sort chez Diapason et est distribué par Socadisc (distributeur de musique indépendant).

« Rencontre », l’album porte bien son nom. Il a pu voir le jour grâce à la force des relations nouées par ces deux musiciens depuis leur arrivée à Lyon. Si les deux complices savent nouer les relations humaines, leur créativité leur permet aussi de tisser une musique alimentée par les nombreuses influences musicales qui ont nourri leur inspiration. Entre joie et nostalgie l’opus palpite au rythme du jazz et des musiques du Brésil. Un disque coloré qui fait écho aux harmonies chatoyantes des chemises des deux complices.

Rythmes variées et mélodies ciselées irriguent un répertoire de 19 titres dont 17 compositions originales écrites à part quasi égale par les deux musiciens ou résultant d’une co-écriture. Les deux Lyonnais d’adoption reprennent aussi avec bonheur le thème Capivara d’Hermeto Pascoal, compositeur si cher à Ewerton et le duo interprète aussi le populaire Eu Vi Mamãe Oxum na Cachoeira um.

Certes réussir un album n’est pas chose aisée et l’avoir fait est déjà un challenge mais parvenir à transformer un répertoire léché en une musique de concert est encore un pari plus risqué. Ce d’autant plus que l’exercice du duo est exigeant et requiert en temps réel une maîtrise technique infaillible sur les instruments mais aussi une connivence sans faille entre les deux protagonistes. 

320-72_ZazaDesiderio-EwertonOliveira_02-16082016_Peristyle_nvLe Duo Desiderio-Oliveira a gagné aussi sur ce tableau de la musique live. En effet, chaque set de la soirée du 16 août au Péristyle apporte sa part de surprises et se teinte d’une couleur différente. Les climats se suivent et les textures ne se ressemblent pas. Un set pugnace et tendu précède un autre plus introverti et ciselé. Pour finir, l’ambiance se fait plus ludique et la prise de confiance aidant, l’espace de liberté augmente et les improvisations s’étoffent avec réussite. De bout en bout la musique vibre de sincérité et de complicité, de précision et de folie à la fois, de maîtrise et de d’imagination. Les regards des deux musiciens ne se quittent pas, les sourires irradient leur visage, leur attention demeure de bout en bout. La salle du Péristyle témoigne d’une écoute attentive et d’une réactivité extrême. Toutes les chaises sont tournées vers la scène.400-72_ZazaDesiderio-1_16082016_Peristyle_NV

Le « batteriste »- percussionniste Zaza Desideiro démultiplie son talent. Son énergie est tout entière consacrée aux rythmes complexes qui se succèdent et balaient quasiment l’entièreté des musiques du Brésil. Sa frappe précise et musicale alterne entre pandeiro, triangle et batterie. Entre les claviers du piano et ceux des synthétiseurs « Korg » et « Yamaha », le pianiste Ewerton Oliveira jongle de belle manière au gré des climats et sait utiliser à bon escient les sonorités du « Moog » aux ambiances un peu cosmiques.EwertonOliveira_16082016_Peristyle_NV

Lors de la soirée du 16 août, on a aimé l’atmosphère des rues avec Passeanda Nas Ruas et l’immersion dans le climat plus tragique de Caminho Mysterioso. La belle se peigne joue d’insolence. Au gré des rythmes variés, les mélodies brodent de nouveaux univers, la pression monte, la belle nous provoque et pour terminer est applaudie à tout rompre. Acorda e Vai fait un clin d’oeil à la génération funky des Brésiliens et les spectateurs balancent en rythme. Raiz de Mandeioca déclenche son lot d’applaudissements et Zaki no Frevo nous transporte dans les rythmes du Nordeste. Rencontre_mainsZazaEwertonAvec délice on découvre la saudade sautillante et bleue de Tereza no blues. Sur Aline si belle, les deux musiciens se partagent le piano pour interpréter ce titre qui est un lando, rythme afro-péruvien pour lequel le percussionniste utilise coquillages et bois du piano pour remplacer le cajon.

On a particulièrement apprécié l’interprétation nuancée du thème Capivara d’Hermeto Pascoal aux ruptures rythmiques foisonnantes et on retient aussi l’interprétation du titre Estrada de São Saru320_EwertonOliveira-OlivierTruchot_16082016_Peristyle_NVê qui évoque un lieu imaginaire, véritable paradis où coule le miel et les fruits à foison. « Moog » et triangle y font monter la tension musicale qui éclate en un feu d’artifice. La suave comptine Linda Flor de Manhã est interprétée en hommage à la fille d’un ami pour laquelle elle a été composée. Les musiciens ont aussi fait un clin d’oeil à Antonio Carlos Jobim à deux reprises. D’abord, Samba da Una Nota So prise sur un rythme rapide et se termine par un 4/4 piano-batterie. Ensuite, O morro não tem vez interprété en rappel du dernier set avec un invité surprise, le pianiste Olivier Truchot qui a partagé les claviers avec Ewerton et s’en est donné à cœur joie.

Les concerts donnés au Péristyle par le Duo Desiderio-Oliveira prouvent l’équilibre symbiotique qui existe entre les deux instrumentistes. Face au public, le répertoire gagne en épaisseur, les morceaux sont densifiées et magnifiés. La mise en place est soignée et rigoureuse. Les dimensions rythmique, mélodique et harmonique sont explorées sous toutes leurs facettes et la grande place laissée à l’expression personnelle via l’improvisation comble d’aise le public venu écouter les deux musiciens.

On reste immergé dans la dynamique colorée des musiques du Duo Desiderio-Oliveira avec une écoutedu titre Estrada De São Saruê  issu de l’album « Rencontre ».

« Currents, Constellations » par le Nels Cline 4

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Jazz à l’Opéra de Lyon – Martial Solal

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Martial Solal en trio dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon

La saison de l’Amphi Jazz débute par un coup d’éclat. Le pianiste Martial Solal se produira en trio le 14 octobre 2016 pour un concert exceptionnel dans la Grande Salle de l’Opéra. On salue avec bonheur la venue de cet improvisateur talentueux.

A peine la programmation du Jazz Estival au Péristyle se termine-t-elle que se profile celle de l’Amphi-Jazz. Avec en ouverture, le 14 octobre à 20h30, un concert de Martial Solal en trio dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon, François Postaire entame donc la saison Amphi-Jazz 2016/17 par un évènement prestigieux à plusieurs titres.

D’abord, il est vrai que les musiques du Mondes et le Jazz ne sont pas légion à pénétrer dans la Grande salle de L’opéra de Lyon, temple de la musique lyrique. On garde en mémoire deux moments magiques. Le 30 janvier 2016, lorsque la voix de la fadiste Kátia Guerreiro a résonné dans la Grande Salle et a comblé de bonheur les spectateurs venus écouter son répertoire « Até ao fim ». Le 31 mai 2008 quand fut accueilli dans cette même salle, le projet jazz « Follow The Song Lines » dirigé par Dirk Brossé avec David Linx & Maria João au chant et Mario Laginha & Diederik Wissels au piano. Ce soir-là les musiciens ont partagé ensemble le bonheur de la création instantanée et celui d’interpréter une écriture peaufinée et inventive que le public avait apprécié. Le Jazz via Martial Solal est donc de nouveau invité dans la Grande Salle le 14 octobre 2016.

Par ailleurs la présence de Martial Solal se fait rare sur les scènes françaises, enfin et surtout (!) Martial Solal n’est pas un pianiste lambda. Respecté par ses pairs, il est reconnu bien au-delà de la France (Europe, USA, …) comme une référence parmi les plus prestigieux pianistes de jazz.

Pour tous ces motifs, la venue de Martial Solal est vraiment exceptionnelle. La lecture rapide de « Martial Solal - libr’explorateur du piano » permet de prendre la mesure de l’ampleur de sa carrière. Par son talent prodigieux et sa singularité, cet artiste a marqué l’histoire du jazz européen. Il est sans aucun doute aujourd’hui l’un des plus grands pianistes improvisateurs.

Il convient donc absolument de ne pas rater ce rendez-vous du 14 octobre dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon. Pour l’occasion, Martial Solal est accompagné à la contrebasse par le Danois Mads Vinding avec lequel il avait enregistré entre autre opus, le disque » Contraste » en 1999. La collaboration de Bernard Lubat sera cette fois à la batterie (et non au piano comme en 2014 où lui et Solal dialoguaient sur deux pianos). On retrouve aussi en invitée, la chanteuse et improvisatrice Claudia Solal, fille émérite du pianiste.

Le répertoire du concert n’est pas connu mais on fait confiance au pianiste pour proposer un déluge d’idées et pour dérouler sur son clavier des inventions mélodiques hors pairs, des trouvailles harmoniques étonnantes et des improvisations renversantes, le tout avec le soutien des complices réunis autour de lui.

« Currents, Constellations » par le Nels Cline 4

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Martial Solal – « Mini Mémo »

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Martial Solal, libr’explorateur du piano

Martial Solal

Né le 23/08/1927 à Alger

Considéré comme une personnalité importante du jazz moderne,  Martial Solal est reconnu bien au-delà du jazz comme un des plus grands pianistes contemporains. Technicien virtuose il s’est imposé comme improvisateur hors pair et possède un style singulier qui demeure ancré dans les racines du jazz.

Né à Alger, il étudie le piano classique puis découvre le jazz à travers les enregistrements que le saxophoniste « Lucky Starway » (Lucien Seror) lui faisait écouter (Benny Goodman, Coleman Hawkins, …). Il devient ensuite musicien professionnel en 1945 et s’installe à Paris en 1950 où il accompagne de nombreux solistes de passage dans les Clubs de jazz de la capitale comme le Club Saint-Germain (Kenny Clarke, Eric Dolphy, Dizzy Gillespie, Django Reinhardt,…). En 1956 il forme son premier bigband avec lequel il enregistre ses propres compositions.

Il compose aussi des bandes originales pour le cinéma comme par exemple celle du film de Godard « A bout de souffle » en 1959 et celle de « Léon Morin prêtre » pour Melville en 1961. Parallèlement Il s’intéresse déjà à la musique orchestrale et enregistre aussi en solo dès 1956. Il se produit aussi en quartet et en trio. En l’occurrence, dans les années 60 il s’associe avec Guy Pedersen et Daniel Humair avant de partir jouer aux Etats-Unis. En effet, dès 1963, il est accueilli et acclamé aux États-Unis (Festival de Newport) où Il se produit ensuite régulièrement en duo avec le saxophoniste alto Lee Konitz.

Au fil des années Martial Solal a éprouvé son art pianistique au sein de différents trios. D’abord avec Gilbert Rovère et Charles Bergonzi puis au sein de son fameux trio « piano - 2 contrebasses » (1969/70) qui fut une réussite musicale mais essuya à l’époque un échec commercial. Il a ensuite joué en trio avec différentes associations contrebasse-batterie des musiciens suivants : les contrebassistes Gary Peacok et Marc Johnson et les batteurs  Max Roach, Peter Erksine et Paul Motian. Son trio avec les frères Moutin a aussi connu une grande gloire.

Le pianiste a aussi beaucoup exploré la musique en duo, exercice qui l’a toujours passionné. Il a confronté son discours musical à de nombreux musiciens : Lee Konitz, NHOP, Eric Watson, Enrico Rava, Stéphane Grapelli, Eric Le Lann, Jean-Louis Chautemps, Toots Thielemans, Didier Lockwood, Daniel Humais, Johnny Griffin et bien d’autres, la liste est loin d’être exhaustive.

Martial Solal affectionne aussi la direction d’orchestre. Dans les années 80 il travailla avec un bigband dont la forme évolua au fil des années au profit d’un medium band, orchestre de taille assez réduite. Plus précisément l’orchestre devint le Dodecaband avec lequel il explore entre autre répertoire la matière musicale de Duke Ellington puis le New Decaband avec une instrumentation originale qui compte alors un cor et une voix (celle de sa fille Claudia Solal). En matière d’orchestration, les références de Martial Solal sont diverses, de Duke Ellington et Count Basie à Debussy, Ravel, Stravinsky et Bartók.

C’est enfin en solo que Martial Solal s’est souvent produit. Son art est alors tel qu’il emplit l’espace et comble d’aise ceux qui ont le bonheur de l’écouter.

Martial Solal ne se cantonne pas au jazz. Il a approché la Musique Contemporaine auprès de Marius Constant qui dirigeait l’ensemble Ars Nova. C’est avec lui qu’en 1977 Martial Solal composa Stress pour trio de jazz, piano, quintette de cuivres et percussion. C’est après une rencontre avec Pierre Sancan qu’il étudie dans les années 70 la technique classique du piano  dans la perspective d’une meilleure maîtrise du clavier. En effet, pour lui « la technique conditionne l’imagination … […] … conditionne (le) style »(1) et « le contrôle de l’instrument donne à l’improvisateur des possibilités illimitées »(2). Sa liberté tonale jointe à sa technique pianistique lui a permis de développer son talent pour l’improvisation.

Martial Solal pratique un jazz moderne. Lorsqu’il improvise, il conte des histoires. Sa musique inventive et impalpable s’envole et ménage des moments de suspension qui laissent pantois les auditeurs. Mélodiste hors pair, Martial Solal affectionne les ruptures rythmiques et les digressions harmoniques. Sa virtuosité dépourvue de tout cliché explose les conventions habituelles.

Il n’est pas possible d’oublier de mentionner son humour proverbial qui se manifeste entre autre forme à travers de nombreux titres de ses compositions comme « Jazz Frit », « L’allée Thiers et le poteau laid », « Averty c’est moi ».

C’est en reconnaissance à son talent que la Ville de Paris a créé en  en 1998 le Concours International de Piano Jazz qui porte son nom et consacre de nouveaux talents. Il a influencé toute une génération de pianistes et ses qualités d’instrumentiste, compositeur et orchestrateur sont reconnues bien au-delà des frontières de la France.

Martial Solal a reçu en 1993 le Grand Prix National de Musique qui est attribué en France une fois par an à un musicien (tous styles de musiques confondues). Enfin, il a été récompensé en 1999 par le Jazzpar Prize, véritable « prix Nobel » du jazz attribué pour la première fois à un Français.

 

Une sélection de nos disques préférés

  • En Solo
    • « Solitude » (2007) CamJazz
    • « Live at The Village Vanguard » (2008) CamJazz
  • En Duo
    • « Martial Solal - Didier Lockwood » (1993) JMS avec Didier Lockwood (violon)
    • « Portrait in Black and White » (1999) H&L puis (2000) Nocturne avec Eric Le Lann (trompette)
    • « Rue de Seine » (2005) CamJazz - avec Dave Douglas (trompette)
    • « In and Out » (200) Dreyfus Jazz avec Johnny Griffin (saxophone ténor)
  • En trio
    • « Just Friends » (1997) Dreyfus Jazz avec Gary Peacock (contrebasse) et Paul Motian (batterie)
    • « NY-1 » Live at The Village Vanguard (2003) Blue Note avec François Moutin (contrebasse) et Bill Stewart (batterie)
    • « Longitude » (2008) CamJazz avec François Moutin (contrebasse) et Louis Moutin (batterie)
  • Orchestre
    • « Martial Solal Dodecaband plays Ellington«  (2000) Dreyfus Jazz
    • « Martial Solal New Decaband Exposition sans tableau«  (2006) Nocturne

DVD

  • « In and Out - Martial Solal - Bernard Lubat » (2014), Film documentaire de Thierry Augé, Producteur/Distributeur : La Huit Production - Teaser

Références de lecture

  • « Martial Solal, Compositeur de l’Instant » - Entretien avec Xavier Prévost, Michel de Maule INA, 2005, 264 p.
  • « Ma vie sur un tabouret » - Autobiographie de Martial Solal (en collaboration avec Francl médioni), Actes Sud, 2008, 167 p.
_____________________________________________________
1 - Entretien avec Xavier Prévost, Martial Solal, Compositeur de l'Instant, Michel de Maule INA, 2005, p.129-130

2 - Martial Solal, Ma vie sur un tabouret, Actes Sud, 2008, p.117
« Currents, Constellations » par le Nels Cline 4

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Robin McKelle présente « Melodic Canvas »

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Norah Jones annonce « Day Breaks »

Norah Jones annonce « Day Breaks »

Avec « Day Breaks », Norah Jones revient à ses racines Jazz

Norah Jones annonce la sortie de son prochain album, « Day Breaks », à paraître le 07 octobre. Avec ce nouvel opus splendide, la pianiste chanteuse revient à ses racines jazz. La boucle est bouclée.

250-250_couv-day-breaksDans son 7ème album en solo, elle revient à ses racines et au piano. Sur « Day Breaks » (Blue Note/Universal), Norah Jones entremêle avec une rare subtilité country, folk, rock, soul et jazz. Elle est cette fois accompagnée par de véritables légendes du jazz comme le saxophoniste Wayne Shorter, l’organiste Dr Lonnie Smith et le batteur Brian Blade déjà présent sur son premier disque et dont le jeu constitue l’épine dorsale de ce nouvel album.

Cet album à découvrir le 07 octobre compte douze titres. Neuf compositions originales. toutes écrites ou co-écrites par Norah Jones300-72Norah-Jones-v2 et des reprises d’Horace Silver (Peace), Duke Ellington (Fleurette Africaine) et Neil Young (Don’t be denied).

Norah Jones exprime la richesse et la diversité de la musique américaine et en attendant la sortie de l’album le 07 octobre, on écoute le titre Carry On dont la tonalité apaisante rappelle un peu l’ambiance de son premier album « Come Way with me ».

Outre l’écoute de ce premier single, il convient de noter sur l’agenda des concerts de cette fin d’année, celui de Norah Jones qui sera à Lyon le 11 novembre à 20h, à l’Amphithéâtre 3000 de la Cité Internationale.

« Currents, Constellations » par le Nels Cline 4

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Robin McKelle présente « Melodic Canvas »

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Susanne Abbuehl en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

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Le Jazz de Robert Lapassade

Le Jazz de Robert Lapassade

Robert Lapassade, un Jazz « Body and Soul » plein de « Brio »

Homme de Radio, musicien et journaliste, Robert Lapassade est inscrit depuis longtemps dans le paysage du Jazz Rhône-Alpin. Son humour et son professionnalisme font de lui un personnage authentique, attachant et singulier.

Nous le remercions d’avoir accepté de répondre à quelques questions après un des « points-presse » qu’il anime pour le « festival Jazz à Vienne » depuis de nombreuses années. De ses réponses émerge le portrait sensible d’un amateur de musique groovy.

Nicole Videmann : Avant de commencer, peux-tu nous donner quelques éléments qui précisent ton rapport au jazz ?

Robert Lapassade : Robert-Lapassade_09072016_NVNatif de Léopoldville (devenu Brazzaville) au Congo Belge, j’ai vécu dans ce pays juste avant l’Indépendance jusqu’à l’âge de 7 ans. Même si j’en ai des souvenirs très flous, j’y ai emmagasiné des tas de choses. Des ambiances, des odeurs, des façons de vivre, un rythme de vie et les musiques. Tout ceci peut contribuer à expliquer que j’ai toujours aimé la musique qui puise ses racines dans le groove d’une manière générale, qu’il s’agisse d’une musique ethnique traditionnelle ou de la funk soul américaine. Ces premières influences sont sans doute déterminantes car j’aime un type de jazz qui a quelques unes de ses racines du côté de l’Afrique. De fait, ma façon de voir le jazz et de l’apprécier dépendent de ce terme groove. Je suis donc plus africain et afro-américain dans mon appréciation de la musique. C’est à dire que les formes de jazz puisées aux sources de la musique européenne me touchent moins spontanément.

NV : Quel est le premier souvenir qui a marqué ta relation au jazz ?

Robert Lapassade : Mes premiers souvenirs remontent à l’époque de mes 8 ou 9 ans. Ils se situent du côté du blues car le premier disque que j’ai entendu après l’avoir piqué dans la discothèque de  mon père c’est l’American Folk Blues Festival un 45 tours avec Willie Dixon, John Lee Hooker, Champion Jack Dupree et T-Bone Walker. Ça a été ma première « grosse baffe ». J’ai surtout focalisé au début sur John Lee Hooker et ensuite j’ai appréhendé Ella-Fitzgellard-Louis-Armstrong_couvle jazz traditionnel de la Nouvelle-Orléans dont mon père était fan. Chez moi à  l’époque on écoutait le duo Louis Armstrong-Ella Fitzgerald tous les dimanches matin et cela a imprégné ma façon d’écouter la musique.

Cela rejoint ce que j’ai dit précédemment. J’affectionne les choses positives dans la musique. Évidemment quand quelque chose est profondément sombre et sincère je peux vibrer mais j’aime surtout la joie, le soleil qu’amène la musique. Par exemple, si on prend  On the sunny side of the street, c’est un morceau que j’ai apprécié autant par sa musique que par ce que le titre évoque lui-mêm. C’est à dire que pour moi la musique est synonyme de bonheur et de mouvement.

J’ai ensuite acheté mon premier 45 touts à 13 ans et c’était Jimmy Hendricks. Il y a donc comme une continuité. Ainsi mes racines sont donc plus du côté du blues, de la pop et du rock que du  côté du jazz que j’ai commencé à apprécier seulement ensuite.

En effet, dans les années 70 s dans le rock j’ai apprécié les artistes qui faisaient des ponts avec la pop musique, des gens comme Miles Davis, Weather Report, ceux du Jazz-Rock mais j’ai aussi été fou d’Ornette Coleman, de Coltrane, de Gato Barbieri (époque « Bolivia ») qui m’a amené vers les musiques du Monde car j’ai beaucoup aimé ce que le jazz a fait des musiques traditionnelles, comme le fit Gato Barbieri.

J’aiRoland-Kirk aussi un gros souvenir de Roland Kirk, cet ovni qui m’a marqué. Je précise par ailleurs que dans les années 70, j’appréciais aussi les « minets » avec les pulls shetland jaune-citron au-dessus du nombril. On écoutait alors la Soul et les séries « Formidable Rythm & Blues » de cette époque produites par les états sudistes (Georgie, Texas, Louisiane, Alabama) en particulier, Otis ReddingWilson Pickett était mon idole et James Brown aussi. En fait, en 71, tout était bon.

NV : Quel est ton mode d’écoute préféré pour apprécier le jazz ?

Robert Lapassade : Cela a évolué avec le temps mais aujourd’hui j’écoute finalement plus la musique à travers les vidéos qu’à travers les disques. Il y a une quinzaine d’années lors de l’essor de l’Internet j’ai découvert U Tube et une myriade de documents, d’extraits de concerts, des émissions de télé, des artistes dont on n’avait jamais rien vu en Europe. Cela vaut autant pour le jazz que pour la pop musique dont on avait vu Woodstocks, Tommy (la Comédie musicale des Who). Les premiers films qui sont sortis à propos du rock étaient rarissimes et la distribution était aléatoire. On avait peu d’images et notre imaginaire se construisait à travers les pochettes de disques, les photos, les commentaires intérieurs que l’on dévorait. D’un seul coup à partir des années 2000 je me suis mis à dévorer tous ces clips dont on ne connaissait aucune image et j’ai gardé aujourd’hui ce tic de continuer à apprécier la musique en images, y compris les nouveautés. Je me moque du format. Je suis parti du vinyle au CD et aujourd’hui la musique dématérialisée sur mon ordi me convient même si je regrette la perte de l’objet vinyle et de ses pochettes. Avec la vidéo j’ai la perception du son mais aussi celle de l’image du musicien, de ce que le personnage dégage musicalement. Cela me convient et m’aide à mieux le percevoir. C’est peut-être ce qui explique que j’aime moins la musique électronique où les personnalités s’éclipsent au profit de la musique.

NV : Quelle est dans l’absolu la forme de jazz que tu écoutes avec le plus de plaisir ?

Robert Lapassade : …. Je suis embarrassé pour répondre car je suis éclectique et de plus je m’ennuie vite. En une heure il me faut écouter plusieurs types de musique.Ornette-Coleman_JAV-03072008_NV

En fait, j’ai beaucoup aimé quand le jazz a essayé de trouver l’esprit de la fusion, comme Miles Davis l’avait fait. Là j’ai retrouvé mon goût pour le groove, les improvisations, les instrumentistes, la compétencs et la créativité des musiciens de jazz. J’ai bien aimé ce jazz là mais je reviens facilement au jazz plus classique. En effet, même s’il se fait aujourd’hui des formes merveilleuses de musiques avec de supers musiciens et de supers enregistrements. je préfère tout de même écouter les modèles originaux, c’est à dire Ornette Coleman qui reste un maître, Thelonious-MonkMiles Davis période cool et aussi par exemple Randy Weston pour le rapport qu’il a eu avec les musiques ethniques.

…. En fait et je le dis rarement mais mon musicien préféré dans le jazz c’est Thelonious Monk car il est à la fois un personnage et une musique et j’adore sa musique. C’est implacable rythmiquement, en quelque sorte, je dirais que ça groove. ….En fait j’aime les allumés dans le jazz, Sun Ra, Pharoah Sanders.

NV : Quel est l’instrument de musique auquel tu es le plus attaché ?

Robert Lapassade : Dans le jazz, c’est le saxophone que je préfère. En fait j’aime la voix humaine, le chant et du coup pour moi, le saxophone s’en rapproche beaucoup et c’est pour cela qu’il est mon instrument préféré. Je préfère le ténor et surtout le baryton et dont  les sons graves qui me touchent vraiment.

NV : Quand tu es en pleine forme, quels musiciens, quels styles de musique, disques ou titres écoutes-tu volontiers ?

Robert Lapassade : … Il m’est difficile de répondre car ceci va à l’encontre de ce que je fais. Je ne le réécoute un disque que dix ans après, juste  pour le redécouvrir. Bien sûr quand j’étais gamincela je faisais cela, écouter un album jusqu’à l’user mais plus aujourd’hui.

NV : Pour le formuler autrement, quelle musique associerais-tu au terme « bonheur » ?

Robert Lapassade : Sitting on the Dock of the Bay d’Otis Redding, cela me bluffe même 45 ans après, cela re-déclenche des bonnes émotions.

J’aime aussi tous les morceaux de James Brown (jusque dans les années 80), cela me « file la patate » quoi qu’il arrive. Bob Dylan me permet de me poser et de faire un peu d’introspection, j’en suis un fan depuis toujours. Enfin apprécie au dessus-de tout David Crosby, If I could only remermber my name, un album avec un coucher de soleil. La pureté à l’état brut. C’est mon disque de chevet !Couv ifIcouldonly remerber my name

Certes tout cela est certes un peu éloigné du jazz mais j’y suis venu après 25 ans voire 30 ans d’écoute de musique rock et soul. En fat le jazz est pour moi significatif de « confort ». Je m’explique, j’aime le côté feutré du jazz. C’est ce que j’écoute quand j’ai envie de me sentir « confortable » mais je ne l’associe pas forcément au « plaisir » et à la « profondeur ».

En fait ce serait plutôt des râgas qui me rendraient le plus heureux et m’apporteraient la sérénité.

NV : Quelle serais ta démarche pour sensibiliser au jazz une de tes connaissances  ?

Robert Lapassade : Par facilité je lui ferai écouter un disque jazz manouche qui a pour qualité principale d’apporter la joie de vivre par son swing et ses mélodies. A moins que je ne lui propose de visionner par exemple le film « Latcho drom ». Je lui ferai ensuite écouter les grands saxophonistes en commençant par Coleman Hawkins puis la musique de Duke Ellington et pour finir Thelonlious Monk.

NV : Pour quel musicien serais-tu capable de faire des milliers de kilomètres ?

Robert Lapassade : Cela aurait pu être Prince CharlesLloyd_JAV-09072013_NV… en prenant une comète même si, par bonheur j’ai pu le voir trois fois à Paris.

En fait je me déplacerais volontiers pour écouter Charles Lloyd. Pour dire vrai, aujourd’hui quand j’écoute un concert, trois titres suffisent à me combler. Je préfère continuer ensuite à l’apprécier en solitaire chez moi (quand il existe des témoignages de cette musique bien sûr).

NV : Quelle musique de jazz écoutes-tu rarement ?

Robert Lapassade : Le Dixieland et le style New-Orleans, même s’il a été ma première tendresse et si bien sûr j’aime encore  la voix de Louis Armstrong mais en dehors de lui ….

NV : Quels sont les trois albums fétiches dont tu ne te séparerais-pas ?

Robert Lapassade : Pour répondre en biaisant un peu, je garderais trois albums de compilations. une compilation de jazz, une compilation de soul-funk et une compilation de rock avec du folk et du rock progressif. Bien sûr je m’occuperais moi-même de faire ces compilations pour être sûr d’y trouver uniquement ce que j’apprécie !

NV : Quels seraient les trois artistes que tu souhaiterais réunir pour une affiche de concert inédite ?

Robert Lapassade : … ce n’est pas simple. Je pense au saxophoniste ténor américain David Murray associé à Félix Wazekwa, chanteur de rumba zaïrois qui s’exprime en lingala et pour finir Selwyn Birchwood (celui qui ouvre la soirée blues de « Jazz à Vienne »)

NV : Quels sont les trois mots qui définissent « ton » jazz ?

Robert Lapassade : Pour moi j’associe le jazz au mot « Brio » et à une dimension qui regrouperait les termes » viscéral » et « spirituel ».

NV : Est-ce que l’expression « Body and Soul » pourrait convenir ?

Robert Lapassade : C’est tout à fait cela. En effet, le jazz que j’aime c’est lorsque le musicien exprime avec toute l’énergie de son corps ce qui habite son âme au plus profond et cela bien sûr, avec brio.

Propos recueillis le 09 juillet 2016 au Festival "Jazz à Vienne"
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