Alexis Avakian présente l’album « Hi Dream »

Alexis Avakian présente l’album « Hi Dream »

Un jazz de rêve (mé)tissé avec lyrisme et élégance

Le saxophoniste Alexis Avakian revient avec « Hi Dream ». Cet album très personnel gravé en quintet restitue les influences musicales du leader. Un jazz solide et lyrique métissé de subtiles influences arméniennes. Un répertoire sensible à l’esthétique élégante.

Pour l’album « Hi Dream » (Paris Jazz Underground/Absilone/Socadisc) sorti le 06 janvier 2017, Alexis Avakian a réuni l’équipe de son premier disque « Digging Chami ». Autour de lui on retrouve le pianiste Ludovic Allainmat, le contrebassiste Mauro Gargano, le batteur Fabrice Moreau et le doudoukiste Artyom Minasyan dont les accents timbrent de nostalgie les ambiances de quatre titres. On découvre ici le leader à la flûte et à la guitare. Fidèle au label du collectif Paris Jazz Underground, Alexis Avakian affirme une identité perceptible dans l’écriture et dans le son propre au groupe.

On pourrait traduire le titre du disque « Hi Dream » par Salut, Rêve … le rêve d’un enfant qui souhaite depuis toujours devenir musicien. Par ailleurs puisque « Hay » signifie arménien en arménien, ne pourrait-on pas aussi entendre qu’il s’agit d’un… Rêve Arménien. Il est vrai que ces deux sens conviennent autant l’un que l’autre. Libre à chacun de choisir mais en tout cas, la trame narrative et la substance musicale de l’album incitent vraiment au rêve. Hi Dream…!

« Hi Dream ». Onze titres pour un projet à l’esthétique raffinée. L’album fait alterner des ballades très fluides et lyriques, des morceaux plus tempétueux aux rythmiques toniques, des atmosphères très jazz et des ambiances plus influencées par la tradition musicale arménienne.

Pour « Hi Dream » le saxophoniste a peaufiné dix compositions originales et arrangé un thème traditionnel. La mère d’Alexis Avakian, joueuse de qanûn, lui a transmis la richesse culturelle arménienne. D’ailleurs certains titres de l’album témoignent avec sensibilité de cet héritage et l’on ressent en même temps la nostalgie et l’espérance de l’âme arménienne

On a rêvé sur Noubar, thème traditionnel arménien où Alexis Avakian embouche flûte et saxophone pour dialoguer avec le doudouk. On a vibré à l’écoute Boulevard des grands pins, dédié à la grand-mère du saxophoniste. Le titre évoque l’histoire de ce quartier de Marseille devenu une vraie « Petite Arménie ». De la même manière, Alexis Avakian fait un clin d’oeil à Glendale, la cité californienne qui compte une des plus grandes communautés arméniennes des USA mais le découpage rythmique très particulier sonne là plus franchement jazz, avec quelques sons de guitare que le saxophoniste pose à dessein.

Mais « Hi Dream » baigne aussi sa trame dans le jazz, un jazz plein de nuances où les musiciens peuvent laisser libre cours à leur inventivité et explorer des territoires variés. Per Gonzo rend compte de l’influence que, Jerry Bergonzi, le grand saxophoniste a exercée sur Alexis Avakian.

D’autres compositions rendent hommage à des personnes chères au saxophoniste. Ainsi l’album ouvre avec Adieu mon Drôle dédié à un peintre amoureux du jazz. On est ému par les chants du saxophone et du doudouk qui s’enroulent et dessinent un paysage mélancolique mais serein. Agnès, morceau délicat et pointilliste est dédié à celle qui soutient les projets du saxophoniste depuis 16 ans. Chalût Calvi fait aussi un clin d’oeil au directeur du Festival de Calvi, René Caumer très impliqué dans les projets du saxophoniste.

On frisonne à l’écoute de Minor Mood et son climat onirique et recueilli. On apprécie la délicatesse de Lullaby, murmurée uniquement par les souffles des saxophones, doudouk et flûtes qui mêlent leurs timbres avec élégance. Une berceuse dont la poésie éthérée met un point final à l’album.

En fait, on laisse tourner l’album en boucle et à chaque nouvelle écoute on découvrir de nouvelles nuances, de nouveaux accents, ….

Loin des étalages techniques exubérants, les musiciens mettent leur virtuosité et leur lyrisme au service d’une écriture moderne et subtile. Servi par des interprètes sensibles, « Hi Dream », un jazz métissé qui coule avec légèreté et dessine les contours d’un univers onirique et raffiné.

Pour apprécier en live la musique de l’album « Hi Dream »… Rendez-Vous à Paris, au Sunset, le 02 février pour écouter Alexis Avakian et son quintet. Sans oublier de visiter le site d’Alexis Avakian pour en savoir encore plus sur l’artiste et ses projets.
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Emile Parisien en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

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Un jazz libre et créatif irrigué d’énergie et de sensibilité

Du 09 au 11 février 2017, l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon accueille le saxophoniste Émile Parisien en résidence. Duo, trio, quartet et quintet. Le jeune saxophoniste propose un éventail de concerts qui présentent l’étendue prodigieuse de son art.

A 35 ans, Émile Parisien est aujourd’hui considéré comme un représentant de ce que l’on nomme communément le Jazz Européen. Rien d’étonnant à cela car dès ses 11 ans, ce natif du Lot a biberonné le jazz à Marciac, terre française où le jazz est sacré.

Au Collège Jazz de Marciac le saxophoniste a appris l’art du jazz auprès de maitres émérites (Pierre Boussaguet, Guy Lafitte) puis a rencontré quelques-unes des plus grandes figures de cet art, Wynton Marsalis (parrain de « Jazz in Marciac »), mais aussi Christian McBride, Johnny Griffin ou Bobby Hutcherson. Doté ainsi d’une large approche musicale, Émile Parisien gagne la capitale en 2000 et poursuit sa trajectoire qui le conduit à jouer avec Daniel Humair, Michel Portal, Jacky Terrasson, Claude Tchamitchian, Jean-Paul Celea, Yaron Herman, Manu Codjia, Christophe Wallemme…

Si aujourd’hui Émile Parisien peut offrir une telle variété de réjouissances au cours de sa résidence à l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon, c’est bien parce que le saxophoniste compte parmi les musiciens les plus expérimentés et les plus prisés de la scène française. En effet, depuis 2007 il a  accumulé les récompenses.

Son talent de musicien créateur et innovateur est authentifié dans les sphères professionnelles au regard des récompenses attribuées par les organismes nationaux officiels, SACEM et SPEDIDAM mais aussi par Culture France et l’AFIJMA (Association des Festivals Innovants en Jazz et Musiques Actuelles). Par ailleurs, d’autres prix témoignent de sa reconnaissance auprès d’un large public car Émile Parisien a aussi reçu le prix Django Rheinhardt en 2012 et le titre d’Artiste de l’année aux Victoires du Jazz 2014.

S’il participe à de nombreux enregistrements comme sideman auprès de Daniel Humair, Jean-Paul Celea, Gueorgui Kornazov, Yaron Herman, Hugo Carvalhais, Stephane Kerecki, Vincent Peirani et Anne Paceo, Émile Parisien compte aujourd’hui six albums à son actif. Le dernier en date, « Sfumato », est sorti le 07 octobre chez ACT. Du jazz libre et créatif entre écriture et improvisation.

Ainsi, enrichi de ces riches expériences, Émile Parisien met à profit sa résidence à l’Amphijazz de l’Opéra de Lyon pour présenter des concerts représentatifs de son art. Celui d’un musicien inventif ancré dans ce courant du jazz européen où l’improvisation a la part belle mais où la dimension sensible de la musique est essentielle. Entre furie et élégance, son expression fait coexister énergie et liberté.

Ainsi, le jeudi 9 février à 20h30, Émile Parisien produit le Quintet Sfumato avec Joachim Kühn en écho à son dernier album « Sfumato ». Joachim Kühn au piano, Manu Codjia à la guitare, Simon Tailleu à la contrebasse et Mario Costa à la batterie. Belle occasion pour savourer le lyrisme de ce célèbre pianiste qui a grandement contribué à l’identité du jazz européen.

Le vendredi 10 février à 20h30, le saxophoniste propose son projet « Yes Ornette ! » (enregistré en 2012 chez Out Note Records) avec le contrebassiste Jean-Paul Céléa et le batteur Wolfgang Reisinger. Ces quelques extraits engagent à ne pas rater non plus la soirée du vendredi qui promet d’être essentielle car elle permet d’écouter deux grands musiciens qui ont eux-aussi marqué de leur empreinte le courant du jazz européen.

Le samedi 11 février à 20h30, Émile Parisien présente son quartet actuel qui réunit autour de lui Julien Touery (piano), Ivan Gélugne (contrebasse) et Julien Loutellier (batterie). On gage que ces jeunes musiciens raviront le public.

On est tenté de dire aux spectateurs qui n’ont jamais vu ni écouté Émile Parisien sur scène, que le saxophoniste vit autant la musique avec son corps qu’avec son âme. Son agitation et ses grimaces scéniques peuvent surprendre voire déranger mais il suffit de se concentrer sur le cœur de la musique pour en saisir l’essence.

Doté d’un swing indubitable, le discours musical jaillit comme une lave fluide de son saxophone volcanique. Non dénué de sensibilité, le saxophoniste Émile Parisien surprend autant qu’il enchante.

Enfin il convient de ne pas rater une des deux séances proposées à 12h30 le mercredi 08 et le vendredi 10 février. Émile Parisien invite son compère pianiste Roberto Negro apprécié pour sa créativité. Un duo de choc pour des variations musicales poétiques. A découvrir avec curiosité.

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« More Light », le jazz lumineux de Sandro Zerafa

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 Un propos musical tout en finesse

Avec « More Light », le guitariste Sandro Zerafa propose un album lumineux aux compositions inspirées. Les musiciens élaborent une musique qui se promène entre modernité et tradition. La souplesse et la sensibilité de la musique vont droit à l’âme.

couverture de l'album More Light de Sandro ZerafaAnnoncé pour le 27 janvier, l’album « More Light » (Jazz&People/Harmonia Mundi) est le quatrième opus de Sandro Zerafa, ce guitariste maltais basé à Paris. Entouré par quelques-uns des artistes les plus prisés du moment, le musicien fait mouche avec neuf compositions originales inspirées. Sandro Zerafa, Yonathan Avishai (piano), Yoni Zelnik (contrebasse) et Lukmil Perez Herrera (batterie) sont rejoints sur trois titres par le saxophoniste David Prez.

Ancré dans la tradition, « More Light » propose un jazz moderne où les solistes échappent à la gravité. Leurs propos aériens se densifient au fil des mesures pour mieux surprendre et enchanter l’auditeur. Sandro Zerafa articule ses phrases avec précision et souplesse. Les musiciens rivalisent d’inventivité et de finesse tout au long des plages. Un album rafraîchissant et inspiré.

On ne se lasse pas d’écouter les neufs titres de « More Light » qui séduisent d’abord par leur fraîcheur et leur légèreté puis révèlent leur profondeur et leur densité. Les solistes rivalisent de créativité. Leur propos musical se tient loin du bavardage et la musique respire. On se laisse particulièrement emporter par Nowness et Blurred Vision IV dont on apprécie le flou tout à fait artistique.

Né à Pietà, Malte, Sandro Zerafa étudie la musique à l’Université de Malte et au Conservatoire de Lyon dont il sort avec le 3ème prix d’orchestre. Il obtient, par ailleurs, la Mention Spéciale du Jury au Concours de La Défense en Composition.

Avant « More Light », le guitariste a enregistré trois disques sous son nom qui ont tous été largement supportés par la critique. Son premier disque en tant que leader « White Russian 5tet » s’est vu récompensé par JazzMagazine ainsi que son deuxième opus, « Urban Poetics ». Son troisième album « The Bigger Picture » loué par JazzMagazine a aussi été repéré par JazzNews.

Sandro Zerafa a aussi enregistré quinze disques en tant que sideman et joué dans le monde entier avec de grands noms du Jazz tels que Francesco Bearzatti, Youn Sun Nah, Sergio Krakowsli, Hugo Lippi, Chico Buarque, Manu Katché, Laurent Coq et bien d’autres. Membre fondateur du collectif/label Paris Jazz Underground, le guitariste est aussi directeur artistique, depuis 2009, du « Malta Jazz Festival », qui se déroule chaque année en juillet sur l’île de Malte.

« More Light » illumine ce début d’année 2017. Un album à écouter et à partager sans modération pour faire connaître encore plus largement le talent de Sandro Zerafa.

Jazz Campus en Clunisois 2018 – La Programmation

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Sarah McKenzie sort « Paris In the Rain »

Sarah McKenzie sort « Paris In the Rain »

Un élégant voyage dans les contrées d’un jazz traditionnel

La jeune pianiste et chanteuse australienne Sarah McKenzie revient sur le devant de l’actualité jazz avec un nouvel album chez Impulse! Records, « Paris In The Rain ». Avec des standards et des compositions originales, l’album brille par la musicalité de ses arrangements et par son élégance.

Un an après « We could be lovers » (Impulse! records/Universal), Sarah McKenzie est de retour avec « Rain In The Rain ». Installée à Paris depuis peu, elle offre une sorte de déclaration d’amour à la capitale de la France dont elle tente de restituer la beauté à travers la composition qu’elle lui dédie et qui donne son nom à l’album, Paris In Rain.

« Paris In The Rain », un album aux ambiances précieuses. Avec soin, Sarah McKenzie murmure son amour pour un jazz élégant voire précieux. La chanteuse pianiste sait aussi faire preuve d’énergie sur ses propres compositions pour surprendre et dépayser un propos plutôt pastel.

Sarah McKenzie assume à la fois la position de pianiste, chanteuse, compositrice et arrangeuse. En effet sur son nouvel opus elle propose cinq compositions originales. Elle a par ailleurs élaboré la totalité des arrangements des treize titres de l’album. Influencée par George Shearing elle parvient à créer des climats d’une musicalité palpable.

Pour ce faire Sarah McKenzie s’est entourée d’un groupe de musiciens qui créent des textures peaufinées frisant parfois la perfection au détriment d’une spontanéité que l’on cherche un peu. Au vibraphone on retrouve Warren Wolf déjà présent sur « We could be lovers ». Les autres instruments sont tenus par des musiciens aux qualités avérées, le guitariste Mark Whitfield, le bassiste Reuben Rodgers, le batteur Gregory Hutchinson, le trompettiste Dominick Farinacci, le flutiste Jamie Baum, les saxophonistes Scott Robinson (alto) et Ralph Moore (ténor).

On a particulièrement apprécié les interventions de Romero Lumambo à la guitare sur deux thèmes aux ambiances latines, Triste de Jobim et une version du thème In The Name of Love qui fleure bon le Brésil. Légèreté et douceur de chaque instant..

Le toucher de piano de Sarah McKenzie apporte une fraîcheur incontestable aux standards tant de fois interprétés comme Day in Day out de Johny Mercer et Rube Bloom, Embraceable you de George et Ira Gerschwin; Triste d’Antonio Carlos Jobim, Little Girl Blue de Richard Rodgers et Lorenz Hart ainsi que Tea for Two de Vincent Youmans et Irving Caesar. Par contre c’est vraiment sur ses propres compositions qu’on peut prendre la mesure du talent de pianiste de la jeune-femme comme par exemple sur Road Chops, qu’elle fait choix d’interpréter en version instrumentale. La dynamique exubérante de ce morceau final tranche avec le reste des thèmes qui émargent plutôt dans des atmosphères délicates.

On a apprécié la belle énergie et la teneur poétique des compositions de la pianiste qui ne déparent pas loin de là avec les morceaux du Great American Songbook repris par la chanteuse. Sur ces morceaux, des échanges féconds s’engagent entre Sarah McKenzie et les musiciens.

Sur One Jealous Moon, le saxophoniste Ralph Moore accentue le côté bluesy du morceau alors que la voix se fait poétique. Sur Onward and Upward, Sarah McKenzie rend un hommage appuyé à Nat King Cole dans un morceau très joyeux au tempo soutenu. Son brillant solo de piano ouvre la voie à une intervention inspirée de Jamie Baum à la flute qui passe ensuite la main à Dominick Farinacci dont la trompette chante le blues.

Empreinte d’une profonde mélancolie, Don’be a fool flotte en quasi apesanteur. Le solo de vibraphone de Warren Wolf contribue à accentuer le climat de tristesse de ce morceau où la voix de la chanteuse évoque les affres de la passion amoureuse.

Si l’album « Paris In The Rain » ouvre brillamment avec la composition éponyme de Sarah McKenzie, c’est avec ce morceau que se termine cette chronique consacrée à un album qui sait concilier esthétique et musicalité. Un brin de soleil pour réchauffer un hiver rigoureux

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Yilian Cañizares, « Invocacion » deluxe

Yilian Cañizares, « Invocacion » deluxe

Son violon chante… elle aussi !

A l’occasion du concert parisien prévu le 21 janvier à 19h au Trianon, en première partie du Jazz Magazine Festival, Yilian Cañizares ressort le 20 janvier chez Naïve son album « Invocacion » en version digitale deluxe. Beau début d’année 2017 pour la violoniste et chanteuse cubaine.

On se rappelle le 09 mars 2015 chez Naïve la sortie de l’album « Invocacion ». A l’époque on a découvert avec surprise la prodigieuse chanteuse et violoniste Yilian Cañizares. Cette native de La Havane a vraiment le rythme dans la peau et propose un langage singulier et séduisant. Sur l’album Yilian Cañizares est accompagnée de Daniel Stawinski au piano, David Brito à la contrebasse et Cyril Regamey à la batterie et aux percussions.

En ce début 2017, Naïve ressort l’album « Invocacion » en version deluxe avec 2 remixes inédits par BLVK SAMURAI, excellent Producteur et Beatmaker de la Nouvelle Orléans, Beroni Abebe Osun (BLVK SAMURAI remix) et Toi Mon Amour (BLVK SAMURAI remix).

Nourrie de jazz, de musique cubaine et de musique classique, Yilian Cañizares navigue entre douceur langoureuse et exubérance incandescente. La jeune violoniste et chanteuse plonge l’auditeur dans une musique éclectique et hybride, entre tradition et modernité, entre lyrisme et rythmes ensorcelants. « Invocacion », une musique énergique et puissante qui enchante les oreilles et dynamise le cœur.

A l’exception de Beroni Abebe Osun (chant tradiitonnel) et de Non, je ne regrette rien (Vaucaire/Dumont), Yilian Cañizares a composé les huit autres titres de l’album. On est emballé par les contrastes de la musique où les rythmes cubains complexes alternent avec de douces compositions. Au violon, ses interventions instrumentales sont renversantes de vélocité, de nuances et de précision. Le chant séduit par sa fluidité sur les ballades et sur les rythmes médium mieux que sur les tempi rapides où la chanteuse a une légère tendance à forcer sur sa voix.

De La Havane à Caracas en passant par la Suisse, la violoniste a élaboré un langage très personnel qui balance entre des rythmes effrénés et de douces invocations à ses ancêtres. On aime Donde Hay Amor l’hommage qu’elle fait à son grand-père, et aussi celui qu’elle adresse Luis Carbonnell avec Canción de Cuna para dormi a un negrito. Yilian Cañizares révèle la tendresse de son amour pour sa mère dans Iya Mi où elle mêle sa voix au flow de Akua Naru. Sa version de Non, je ne regrette rien, la chanson d’Edith Piaf, renouvelle le titre même s’il ne l’enchante pas.

Sur la version d’origine de Toi Mon amour la voix dialogue vraiment avec le violon alors que la version remixée met plus l’accent sur la dimension rythmique. La version remixée de Beroni Abebe Osun introduit une étrangeté qui sied fort à ce titre dédié à la déesse yoruba Orisha. Le titre éponyme de celui de l’album demeure un moment clé de cet album « Invocacion » qui convoque les esprits de la vie.

Nul doute que la prestation d’Yilian Cañizares va ouvrir avec brio à 19h la deuxième édition du Jazz Magazine Festival le samedi 21 janvier 2017 au Trianon. Avec la jeune chanteuse et violoniste, jazz et musique cubaine font mettre la salle en forme. A 20h10, se produira la chanteuse Malou Beauvoir; Qui sait, chantera-t-elle La vie en Rose en écho au titre de Piaf que reprend Yilian Cañizares. La soirée se termine avec à 21h30 la venue sur scène de l’exceptionnelle Cecil McLorin Salvant dont le dernier album, “For One To Love”, vient d’être récompensé d’un Grammy Award. Veinards celles et ceux qui assisteront à ce triple concert riche en promesses.

Pour plus d’actualité sur Yilian Cañizares, une visite sur son site s’impose.

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