Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

Nuits de Fourvière 2024 – La programmation

Deux mois de fête pour toutes et tous

​Festival international de la Métropole de Lyon, Les Nuits de Fourvière 2024 font dialoguer musique, cirque, danse et théâtre. En invitant des têtes d’affiche mais aussi la nouvelle génération, le festival s’engage pour que la création rencontre tous les publics du 30 mai au 25 juillet 2024. Deux mois de fête pour toutes et tous !

E- Durand & V. AngladeLes Nuits de Fourvière 2024 invitent à se laisser surprendre par la diversité des regards artistiques que portent Vincent Anglade et Emmanuelle Durand, les nouveaux codirecteurs du festival.

Ainsi, leur première édition des Nuits de Fourvière propose deux mois de fête, du 30 mai au 25 juillet 2024 sur 13 lieux de spectacles, sur le site des Théâtres romains de Fourvière, Grand Théâtre et Odéon, mais également hors les murs dans la métropole de Lyon, au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, au Théâtre des Célestins, à l’Opéra de Lyon, au Musée des Confluences, à Vaulx-en-Velin, place de la Nation et au Planétarium, aux SUBS, à l’ENSATT, au Lycée Saint-Just, sans oublier le Domaine de Lacroix-Laval à Marcy l’Etoile et le Pôle Pixel -Studio 24 à Villeurbanne.

Le festival poursuit et amplifie le projet d’Académie des Nuits. Cette année 30 collégiens de Vaulx-en-Velin et Vénissieux sont accueillis pour une immersion d’une semaine, leur permettant notamment de découvrir l’univers et les différents métiers du spectacle. Par ailleurs, en partenariat avec la Zone d’Expression Prioritaire (ZEP), Les Nuits de Fourvière 2024 initient un cycle d’ateliers d’écriture et de rencontres en lien avec la programmation du festival. Ce projet à long terme sur l’écriture de soi réunit près d’une centaine de participants de tous âges et horizons autour du thème « Faire corps ».

Des nouveautés émaillent le programme des Nuits de Fourvière 2024. D’une part la création des « Petites Nuits », un festival destiné aux plus petits, à découvrir en famille avec une programmation de spectacles et d’ateliers mêlant danse, musique, cirque et théâtre et d’autre part les « Samedis des Nuits », six soirées aux ambiances variées, du Battle Hip-Hop à l’afrogroove de Cimafunk, en passant par le rap de Dinos et Lala &ce, ou la pop de l’Impératrice et Kiddy Smile, où le Théâtre de l’Odéon se transforme en terrasse conviviale pour que le public profite des soirées thématiques au Grand Théâtre.

Du 30 mai au 25 juillet 2024, le festival international de la Métropole de Lyon propose plus de 120 spectacles de musique, cirque, danse et théâtre. 60 spectacles dont 14 créations originales, co-productions ou premières françaises. Des promesses de surprises et de découvertes pour deux mois de vibrations festives pour toutes et tous.

Musique

La scène musicale française

Des artistes déjà consacrés et de nouveaux noms à découvrir dans les Nuits de Fourvière 2024.

Nuits de Fourvière 2024 – Alain, Ours & Pierre SouchonDes noms très connus parmi lesquels Alain Souchon (24 et 25 juin), Véronique Sanson (14 juin), Louise Attaque (05 juin), Mathieu Chedid et Thibault Cauvin (12 juillet), IAM (09 juillet) ou MC Solaar (06 juin) seront au Grand Théâtre, tout comme le duo électrique Justice (17 juin).    

Présente il y a 2 ans en première partie de Juliette Armanet, Zaho de Sagazan (26 juin) revient les bras chargés de quatre Victoires de la Musique. On retrouve Grand Corps Malade (20 juin), Air (18 juin) qui vient jouer son album culte « Moon Safari » et aussi, Arthur Teboul et Baptiste Trotignon (18 juillet) qui reprennent les répertoires de S. Gainsbourg, G. Brassens, D. Higelin, B. Fontaine, Barbara et H. Salvador.

Musique en scène

Musique et spectacle vivant se mêlent au fil des Nuits de Fourvière 2024 pour ne faire qu’un.

Nuits de Fourvière 2024 – Katia & Maria LabèqueJoey Starr et le metteur en scène David Bobée présentent « Black Label » (02 juin), un spectacle littéraire, chorégraphique et mis en musique par Sélène Saint-Aimé. « Protest Song » (10 juin) réunit Jeanne Added, Camélia Jordana, L et Sandra Nkaké dans un mouvement de résistance et d’espoir mis en scène par Phia Ménard.

Dans la « Trilogie Cocteau » (28 juin), les sœurs Katia et Marielle Labèque reprennent les suites pour deux pianos adaptées des opéras de Philip Glass autour des films de Cocteau, le tout dirigé par Cyril Teste.

Enfin, « Piano piano » (16 juin) permet de retrouver Babx et Adrien Mondot dans une pièce musicale où les deux artistes flânent entre abstraction et impressionnisme.

Les grands classiques

Les Nuits de Fourvière 2024 proposent de retrouver les grands classiques en version orchestrale ou revisitée.

ONLAinsi, au Grand Théâtre, L’Orchestre National de Lyon va interpréter la « Symphonie Fantastique » de Berlioz (13 juin), avec en ouverture, les 150 enfants de l’Orchestre Démos Lyon Métropole. Plaisir d’un Ciné-concert au Grand Théâtre (15 juillet) avec la projection du film « Whiplash » de Damien Chazelle accompagné en live par le Multiquarium Big Band de Benoit Sourisse et André Charlier.

A l’Odéon, le danseur de flamenco Israel Galván s’approprie « Le Sacre du Printemps » de Stravinsky dans une version transcrite pour deux pianos. A l’Odéon le pianiste Brad Mehldau se produit en solo (23 juin) autour du répertoire des Beatles et au Grand Théâtre, la musique de la « Trilogie Cocteau/Philip Glass » est interprétée par Katia et Marielle Labèque, dans une mise en scène de Cyril Teste.

Les invités internationaux

Les invités internationaux invitent à venir danser sur l’électro-funk de Nile Rodgers (27 juin), l’électro-pop du quintet australien Parcels (04 juillet) ou la dance-punk de LCD Soundsystem (08 juillet).
Côté rock, le Grand Théâtre accueille cette année les guitares explosives de King Gizzard & The Lizard Wizard (03 juin), l’énergique quintet anglais Idles (05 juillet), PJ Harvey (04 juin) et Patti Smith (16 juillet) et le lieu se transforme en un écrin étoilé pour les voix solaires d’Angus & Julia Stone (07 juin), lunaire de James Blake (17 juillet) ou envoûtante de Cat Power (11 juillet).

Sans oublier deux autre rendez-vous au Grand Théâtre : avec la « Symphonie Africaine » de Angélique Kidjo & l’Orchestre National de Lyon (19 juin) et avec Simple Minds (10 juillet) qui joue le répertoire de leur album culte New Gold Dream.

Cirque

En Piste !… avec le Cirque présent une année de plus aux Nuits de Fourvière.

Vibrations assurées en ouverture du festival au Grand Théâtre, avec « The Pulse » de la Cie Gravity & Other Myths (30 et 31 mai, 01 juin), un spectacle à couper le souffle qui regroupe une vingtaine d’acrobates et un chœur de trente choristes. Pour la première fois en Europe, Brigitte Poupart invite dans une déambulation au Studio 24 à Villeurbanne où elle présente « Jusqu’à ce qu’on meure » (du 25 juin au 02 juillet), un spectacle hors norme qui mêle danse, théâtre, cirque et musique avec un set de Romane Santarelli.

Rendez-vous comme chaque année au village de cirque des Nuits, au Domaine de Lacroix-Laval, avec « Swing » du Circus Ronaldo (du 27 juin au 07 juillet) et « Décrochez-moi-ça » de Bêtes de Foire (du 27 juin au 07 juillet).

Danse

Plusieurs propositions célèbrent la danse qui sort le grand jeu pour les Nuits de Fourvière 2024.

Möbius Morphosis » de Rachid Ouramdane réunit le Ballet de l’Opéra de Lyon, la maîtrise de Radio France et les circassiens de la Cie XY (02 et 03 juillet) soit près de 100 personnes sur scène pour la première au Grand Théâtre.

Dans sa nouvelle création « Beauséjour » (23, 24 et 25 juillet), Mourad Merzouki explore l’art de vieillir à travers l’électro-tango de Müller et Makaroff (Gotan Project) et le breakdance, discipline qui devient olympique en 2024. Le skate entre lui aussi aux JO… et à l’Opéra de Lyon, avec « Skatepark » (04, 05 et 06 juillet) de la chorégraphe danoise Mette Ingvartsen. Nul doute que l’on soit séduit.e par « Le Sacre du printemps » (14 juillet) avec le danseur de flamenco Israel Galván et qu’on se laisse emporter dans « Le Grand Bal de l’amour » (06 juin) au Musée des Confluences, en écho à l’exposition « A nos amours ».

Théâtre

Aux Nuits de Fourvière 2024, le théâtre bouscule les codes… le classique devient contemporain, les mots d’aujourd’hui éclairent ceux d’hier.

Deux pièces classiques deviennent contemporaines sous l’œil de metteuses en scène. Ainsi on retrouve « Hamlet » de Christiane Jatahy (11, 12 et 13 juin) au Théâtre National Populaire de Villeurbanne et « Carmen » de Jeanne Desoubeaux (du 08 au 13 juillet) dans une version hors-les-murs au Lycée Saint-Just.

Après « Là » présenté en 2023, Baro d’Evel revient en 2024 à l’Odéon, avec sa dernière créations « Qui Som ? » (19 et 20 juillet) qui entame une réflexion autour de l’identité. Au Théâtre des Célestins de Lyon on retrouve la Cie 14:20 (du 06 au 14 juin) avec la danseuse Leïla KA dans le spectacle « On m’a trouvée grandie ». Le corps sera questionné avec « Black Label » de Joey Starr et David Bobée (02 juin) à l’Odéon.

Edouard BaerAu Grand Théâtre, Edouard Baer invite le public à participer au « Journal de Fourvière » (12 juin). La nouvelle génération théâtrale est accueillie aux SUBS avec « En une nuit – Notes pour un spectacle » (27 et 28 juin), une création collective lauréate du prix Impatience et à l’ENSATT et avec « Les forêts intérieures » (du 15 au 26 juin) mis en scène par Benjamin Lazar avec les étudiants de la 83ème promotion de l’ENSATT et ceux du CNSMD.

Les Petites Nuits

En 2024, les Nuits de Fourvière proposent Les Petites Nuits, à vivre en famille.

Quatre spectacles au croisement de la danse, de la musique, du cirque et du théâtre spécialement destinés au jeune public.

  •  « La poétique de l’instable » de la compagnie Arcosm (09 juin) au Grand Théâtre
  • « OctOpus » par la fanfare cirque du collectif Cheptel Aleïkoum (18 juin) à l’Odéon
  • « Loin de Garbo » (Epopée de swing et d’exil) par le Collectif de l’Autre Moitié (09 juillet) à l’Odéon
  • « Voyage Cosmopop » du musicien lyonnais Arandel (17 juillet) au Planétarium de Vaulx-en-Velin

Les Samedis des Nuits

Six Samedis, six soirées, six ambiances et la promesse d’une expérience festive et inédite au Grand Théâtre et sur le site de l’Odéon spécialement aménagé en terrasse.

Au programme de ces Samedis des Nuits :

  • Battle Hip-Hop avec Get Down ! (07 juin)
  • Funk & Soul avec Dabeull, Mahalia et Vaudou Game (15 juin)
  • la pop déjantée de l’Impératrice, Kiddy Smile et Clara Ysé avec le spectacle Let’s Dance (22 juin)
  • un dialogue culturel et musical inédit avec « De Kaboul à Bamako » interprété par la joueuse de oud Sulaf Elyas et le groupe d’éthio-jazz Arat Kilo avec Mamani Keita, Aïda Nosrat , Rusan Filiztek et Siar Hashimi (29 juin)
  • Nuit du Rap avec Dinos, Lala &ce et Marguerite Thiam (06 juillet)
  • Afrogroove avec Cimafunk, Femi Kuti & The Positive Force et Nana Benz du Togo (13 juillet).

Du 30 mai au 25 juillet 2024, le festival international de la Métropole de Lyon va encore une fois réunir les générations au cœur de l’été. La billetterie des Nuits de Fourvière 2024 ouvre le mercredi 13 mars à midi sur : https://www.nuitsdefourviere.com/bill... . Le programme exhaustif des Nuits de Fourvière 2024 est à consulter sur le site internet des Nuits de Fourvière, ICI.

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

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Le label Storyville Records prévoit la sortie d’un double-album inédit de Michel Petrucciani, « Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988 ». Annoncé pour le 15 novembre 2024, cet opus inédit permet d’écouter le pianiste entouré de Gary Peacock et de Roy Haynes. Du jazz intemporel qui allie lyrisme, sensibilité et virtuosité.

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« Django! »… Baptiste Herbin en trio sans guitare

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C’est un véritable défi que réussit le saxophoniste Baptiste Herbin avec « Django! » sur lequel il revisite l’univers de Django Reinhardt, en trio trio saxophone, contrebasse, batterie. Sans guitare, l’album restitue l’essence de la musique du fameux guitariste manouche. Échanges énergiques, fulgurances virtuoses, valses enivrantes, exubérances et silences, tout concourt à faire de cet album absolue une réussite qui allie innovation et tradition. 

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PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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Composé de Pierre de Bethmann, Éric Legnini, Baptiste Trotignon et Bojan Z, le groupe « PianoForte » propose son premier album. Au piano et sur les claviers électriques, les quarante doigts des pianistes interprètent onze titres composés par de grands noms du jazz et arrangés avec grand talent par les interprètes. Paru le 11 octobre 2024 chez Artwork/PIAS, l’opus met en évidence la complicité qui réunit ces quatre virtuoses du clavier. Du jazz vibrant et joyeux, fluide et énergique.

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« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

« Quartier Latin, Jazz Club du Rhône »

Un nouveau club de jazz à Saint-Romain-en-Gal

Bonne nouvelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes que l’ouverture à Saint-Romain-en-Gal d’un nouveau club de jazz … le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône », inauguré le lundi 04 février 2024 lors d’un hommage à Mario Stanchev. Porté par l’association « Jazz Club du Rhône » présidée par Jean-Paul Boutellier - Fondateur du Festival Jazz à Vienne, le projet est soutenu par le département du Rhône.

C’est dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal et plus précisément dans un espace de 130 places assises sur deux niveaux, avec une superbe terrasse sur le Rhône et la ville de Vienne que se situe le « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône ». La séance inaugurale du 04 février 2024 propose un « Hommage à Mario Stanchev » avec la participation de certains de ses anciens élèves, Olivier Truchot, Thibault Saby, Camille Thouvenot, Philippe Khoury, Wilhelm Coppey.

« Quartier Latin »

logo Quartier Latin, Jazz Club du RhôneAprès la présentation de Martine Publié (Vice-Présidente du Département du Rhône, en charge de la culture du tourisme, de l’attractivité et de la vie associative), Jean-Paul Boutellier (président de l’association Jazz Club du Rhône) précise le contexte historique et territorial qui a généré le nom de l’association « Quartier Latin », lié à l’activité principale du musée par rapport à la civilisation latine. Il insiste par ailleurs sur le fait que le jazz s’est constitué dans les clubs où les musiciens se rencontrent, les clubs qui sont des lieux de transmission comme le furent ceux du Quartier Latin de Paris à la fin de la seconde guerre mondiale. Parmi les dix membres du Conseil d’Administration du Jazz Club du Rhône figurent deux artistes, le contrebassiste Pascal Berne et le trompettiste Hervé Salamone.

Jean-Paul Boutellier & Pascal BuensozAprès avoir révélé le logo de l’association créé par Pierre Marfour, Pascal Buensoz qui présente l’association et ses objectifs :

  • Accueillir à la fois des musiciens de Jazz locaux ou régionaux comme des musiciens de Jazz dont la carrière est nationale ou internationale.
  • Participer au dynamisme éducatif et culturel de ce territoire de Vienne Condrieu en pleine expansion démographique.
  • Fédérer un nouveau public à travers la mise en place d’une dynamique associative nouvelle et inclusive.

La programmation

Dans un premier temps, « Quartier Latin » propose une programmation bimensuelle, à raison d’un concert par mois avec des musiciens locaux ou régionaux et un concert par mois avec des groupes nationaux ou internationaux, le dimanche à 18h, pour permettre au public de profiter des activités du musée en journée, dans une logique de partenariats avec d’autres clubs favorisant ainsi la mobilité des artistes internationaux dans un cadre écologiquement responsable.

De mars à juin 2024, huit concerts vont jalonner la première saison du « Quartier Latin », Jazz Club du Rhône.

En mars, deux saxophonistes de grande renommée sont invités, Steve Coleman annoncé en quintet le 17 mars 2024 et Dmitry Baevsky avec Clovis Nicolas (contrebasse) et Jason Brown (batterie) le 24 mars 2024.

En avril, le club accueille deux projets. « Black is the Colour » une création de Pascal Berne avec le pianiste François Raulin et la chanteuse Laura Tejeda, le dimanche 07 avril, et le dimanche 28 avril, la chanteuse Estelle Perrault avec le pianiste Alain Jean Marie annoncé en trio avec Gilles Naturel (contrebasse) et Philipe Soirat (batterie).

Deux autres projets sont programmés en mai. Le dimanche 12 mai se produit le Jeb Patton trio avec Giorgos Antoniou (contrebasse), Lucas Santaniello (batterie) et le dimanche 28 mai est annoncée « Ghost Jazz Project », une création du trompettiste Hervé Salamone avec Pierre Baldy-Moulinier (trombone), Pierre Dessasis (saxophone, flûte, clarinette), Vincent Périer (saxophone), Wilhelm Coppey (piano), Christophe Lincontang (contrebasse) et Charles Clayette (batterie)

En juin, les grandes formations font vibrer le « Quartier Latin ». Dimanche 02 juin, place au « Alain Dumont Jubilé » avec de nombreux musiciens de la scène régionale de jazz parmi lesquels entre autres, Alain Dumont (batterie), Michel Perez (guitare), Jean-Charles Demichel (piano), Jérome Regard (contrebasse), Rodolfe Guillard (saxophone), Armand Reynaud (piano), Christophe Gauvert (contrebasse), Hervé Salamone (trompette), Thierry Seneau (trompette). La dernière date de la saison est animée par le « Patrick Bacqueville - Bacos Hot 7 Cruisers », orchestre habitué aux croisières jazz, qui fait revivre la musique des années 40 avec Patrick Bacqueville (trombone, voix), Malo Mazurié (trompette), Essaie Cid (saxophone alto), César Pastre (piano), Nicolas Peslier (guitare), Sébastien Girardot (contrebasse) et Stéphane Roger (batterie).

Rendez-vous le 15 février 2024 pour l’ouverture de la billetterie des huit concerts programmés entre mars et juin 2024 au « Quartier Latin, Jazz Club du Rhône » (mettre lien), nouveau lieu de vie du jazz situé dans l’enceinte du Musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal.

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

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Le label Storyville Records prévoit la sortie d’un double-album inédit de Michel Petrucciani, « Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988 ». Annoncé pour le 15 novembre 2024, cet opus inédit permet d’écouter le pianiste entouré de Gary Peacock et de Roy Haynes. Du jazz intemporel qui allie lyrisme, sensibilité et virtuosité.

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PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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Composé de Pierre de Bethmann, Éric Legnini, Baptiste Trotignon et Bojan Z, le groupe « PianoForte » propose son premier album. Au piano et sur les claviers électriques, les quarante doigts des pianistes interprètent onze titres composés par de grands noms du jazz et arrangés avec grand talent par les interprètes. Paru le 11 octobre 2024 chez Artwork/PIAS, l’opus met en évidence la complicité qui réunit ces quatre virtuoses du clavier. Du jazz vibrant et joyeux, fluide et énergique.

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Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Groove… énergie… respiration

En 2024, Pierre de Bethmann revient avec « Credo ». En quartet, le pianiste présente la musique à laquelle il croit. Avec un répertoire constitué exclusivement de nouvelles compositions, la musique groove de bout en bout, elle respire et restitue l’énergie du groupe. Un jazz intemporel inscrit dans le passé et ouvert sur l’avenir.

Au fil des années et des albums, le pianiste et compositeur Pierre de Bethmann a varié formes musicales et formats des groupes avec lesquels il s’est produit sur les scènes françaises, européennes et internationales, solo, quartet, trio, projet « PianoForte », « Medium Ensemble », « Ilium », « Prysm », « Shifters » …

DE 1995 à 2023

Depuis 1995, il a enregistré plus de 20 albums en leader et co-leader. Il a remporté le Grand Prix Jazz de l’Académie Charles Cros 2016, les Victoires du Jazz 2008 (« Oui, » album de l’année), le Prix Django Reinhardt 2004 (Musicien Français de l’Année), le Django d’Or 1998 (« Prysm », formation de l’année) et le Premier prix du Concours de La Défense 1994.

En 2003, Pierre de Bethmann a lancé sa structure de production ALEA, devenue label en 2015 suite à son partenariat avec les distributeurs IDOL et Socadisc.

Enseignant au Département Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) depuis 2008, il est par ailleurs « Artiste Steinway » depuis 2023.

« Credo » (ALEA/Socadisc) en 2024

En 2024, Pierre de Bethmann fait le choix du quartet pour enregistrer « Credo » (ALEA/Socadisc) sorti le 12 janvier 2024. Sur cet album de cinq titres, tous de sa plume, il s’entoure de David El-Malek (saxophone ténor), Simon Tailleu (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie).

Sur « Credo », Pierre de Bethmann célèbre la musique à laquelle il croit, avec les gens auxquels il croit.

Au fil des titres

Un groove puissant se dégage de Greens dont le thème est exposé à l’unisson par le pianiste et le saxophoniste. L’énergie circule entre eux puis Pierre de Bethmann entame un solo véloce, développe de courts motifs et des phrasés fort inventifs. David El-Malek lui répond avec une élégance souveraine et une sonorité somptueuse.

La mélodie de PFH est présentée par les deux solistes ancrés dans un jeu collectif et et d’une manière qui se rapproche du style funky. Très présent, le saxophone ténor fait preuve d’une énergie quasi « frénétique » proche de la transe puis le piano entraîne l’oreille dans des circonvolutions imprégnées d’une grâce avérée.

Pierre de Bethmann quartet présente "Credo"Dès l’introduction de Credo ergo sum on est saisi par l’originalité et l’audace des formes d’expression du quartet. Un dialogue musical très libre s’installe entre le ténor et le piano soutenu par la rythmique solide, dynamique et effervescente. Tout au long du titre, le quartet fort fusionnel propose plus qu’un credo face à l’existence, comme s’il affirmait que tout est possible, sous réserve d’y croire… je crois donc je suis.

Sur Éternel détour, Pierre de Berthmann combine piano et synthétiseur avec un sens de l’espace inouï. Son jeu énergique génère un entrain collectif. Il laisse ensuite la place au ténor de David El-Malek dont les envolées tourbillonnantes et le jeu tempétueux captivent et font chavirer l’oreille (et l’âme).

Le répertoire se termine avec Choral, une superbe méditation musicale. Le synthétiseur et le ténor proposent un voyage spirituel. Ils adressent une prière chargée d’espérance face à un monde fait d’incertitudes et de violences. Puisse l’avenir leur répondre à leur attente. Belle perspective que la musique comme gage d’espoir !

Pour écouter live le quartet de Pierre de Bethmann, rendez-vous à Paris au Sunside les vendredi 09 & samedi 10 février 2024 à 20h30.

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

Le label Storyville Records prévoit la sortie d’un double-album inédit de Michel Petrucciani, « Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988 ». Annoncé pour le 15 novembre 2024, cet opus inédit permet d’écouter le pianiste entouré de Gary Peacock et de Roy Haynes. Du jazz intemporel qui allie lyrisme, sensibilité et virtuosité.

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« Django! »… Baptiste Herbin en trio sans guitare

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C’est un véritable défi que réussit le saxophoniste Baptiste Herbin avec « Django! » sur lequel il revisite l’univers de Django Reinhardt, en trio trio saxophone, contrebasse, batterie. Sans guitare, l’album restitue l’essence de la musique du fameux guitariste manouche. Échanges énergiques, fulgurances virtuoses, valses enivrantes, exubérances et silences, tout concourt à faire de cet album absolue une réussite qui allie innovation et tradition. 

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PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

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« Vestido de amor » de Chico César

« Vestido de amor » de Chico César

Un message de paix, d’amour et d’espoir

Figure majeure de la scène musicale brésilienne actuelle, Chico César revient avec « Vestido de amor ». Chanteur, producteur et homme de scène, il célèbre l’amour, le métissage et tous les rythmes du monde, forro, reggae, calypso, rock. Sa musique en fusion délivre un message de paix, de fraternité, d’amour, d’espoir et aussi de lutte.

visuel de l'album Vestido De Amor de Chico CésarSur son nouvel album « Vestido de amor » (Zamora Label), le chanteur Chico César, convie tous les rythmes du monde, sertão et samba, reggae et rock, cumbia et forró, rumba et boléro, morna et calypso.

Un album énergique et optimiste qui conçoit l’art musical comme un média pour approcher l’autre « avec amour et en douceur » et faire face à la rudesse du quotidien. Chico César conçoit un « monde métis où danser est toujours possible, surtout quand, au travers de la joie, passent des messages, de paix, de fraternité, mais aussi de lutte. » Il creuse le sujet du panafricanisme, du point de vue de la diaspora.

Tel un troubadour des temps modernes, le brésilien Chico César pose sa voix caressante et légèrement éraillée sur les 16 titres de « Vestido de amor », son dixième album studio. Tour à tour, griot, sambiste, troubadour et crooner, il propose une musique de fête, véritable invitation à la rencontre, à la danse, une musique joyeuse et à la fois romantique qui rêve d’un monde plus humain.

Chico César

Originaire du Nordeste brésilien, Chico César est né en 1964 à Catolé do Rocha, dans la zone semi-désertique de l’État du Paraíba dans le Sertao, il est diplômé de journalisme de l’Université Fédérale de Paraíba. Il a participé au groupe Jaguaribe Carne, de poésie d’avant-garde.

En 1991, il fait une première tournée en Allemagne où il rencontre le succès. Il quitte alors le journalisme pour se consacrer à la musique et forme le groupe Cuscuz Clã. Il commence à se produire à Sao Paulo dans la discothèque Blen Blen Club. Après un concert enregistré live en 1994 avec Lanny Gordin (guitare )et Lenine (chant), il sort en 1995 son premier album « Aos Vivos » (1995) qui obtient un grand succès et lance en quelque sorte sa carrière. La même année il publie son premier livre « Cantáteis, cantos elegíacos de amizade ». En 1996, il publie son premier album studio, « Cuscuz Clan » (chez Polygram).

En avril 2001, à Catolé do Rocha, il a créé la « Casa do Béradêro », avec cours de musique, studio d’enregistrement, pour ceux qui sont « à la frange des normalités ».

En 2009, Chico César se met à la politique et en 2010 il devient secrétaire à la culture du Paraiba, un état rural pauvre qui compte de nombreux indiens et tsiganes qui vivent dans le dénuement. Homme engagé,antiraciste et anticonformiste, il marque une pause de quelques années dans sa carrière pour diriger le Secrétariat à la Culture de l’État de Paraíba 2010 à 2014. Il est aussi Président de la fondation culturelle de João Pessoa.
En 2015 Chico César réalise « Estado de Poesia », avec uniquement de nouvelles compositions.

Après, « O amor é um ato revolucionário » (l’amour est un acte révolutionnaire) enregistré entre avril et juin 2019 et publié en septembre 2019, le 24 novembre 2023, Chico César publie « Vestido de amor » (Zamora Label)

Chico César signe paroles et musiques de l’album « O amor é um ato revolucionário » (l’amour est un acte révolutionnaire) qu’il a enregistré entre avril et juin 2019 et publié en septembre de la même année.

Le 24 novembre 2023, Chico César revient avec « Vestido de amor » (Zamora Label).

« Vestido de amor »

« Vestido de amor » (vêtu d’amour) a été composé en France, au Brésil et en Uruguay pendant la pandémie. Il s’agit du premier album de Chico César enregistré hors Brésil. réalisé en dehors de son pays. Produit par un grand connaisseur de la musique africaine, Jean Lamoot, le disque a été enregistré aux Studios Ferber à Paris.

Au programme, cumbia et forró du Nordeste du Brésil, morna du Cap-Vert et rumba zaïroise, boléro et coco du Sertao, rock, reggae et calypso.

Aux musiciens qui l’accompagnent souvent, Zé Luis Nascimento (percussions), Natalino Neto (basse) et Jean-Baptiste Soulard (guitares et claviers), le leader a intégré Albin de la Simone (voix, claviers, mélodica), Clément Petit (violoncelle), Dharil Esso (batterie), Rodriguez Vangama (guitare électrique) et le quatuor vocal Aestesis. Il a aussi invité Leonardo Montana (piano), Salif Keita (voix), Sekou Kouyaté (kora), Ray Lema (voix, piano, Fender-Rhodes) et Etienne M’Bappé (basse).

Au fil des titres

L’album ouvre avec Flor de Figo (fleur de figuier) qui chante la liberté et l’amour. Le répertoire se poursuit avec Vestido de Amor qui invite à danser et proclame que pour recevoir de l’amour, il convient d’être habillé d’amour, de manifester, l’amour, d’être prêt à le recevoir. L’amour de la musique, la musique pour approcher l’amour et le partager. Un programme réjouissant.

Composé pendant la pandémie, le chaloupé Reboliço met lui aussi l’amour au centre de son propos, celui des habitants du Nordeste qui travaillent dur et mène une vie rude mais n’omettent pas de fêter la Saint Jean et la Saint Pierre en dansant lors des festas juninas.

Après la mélancolique ballade Amorinha, le titre SobreHumano résonne de la kora de Sekou Kouyaté et du dialogue qui réunit les voix du maître malien Salif Keita et du Brésilien Chico César.

Sur un tonique rythme de ska, Bolsominions fustige les adorateurs de Bolsonaro qui était Président du Brésil à l’époque où « Vestido de amor » est sorti. Plus loin, sur Xango Forro e Ai, Ray Lema fusionne rumba et forró du Nordeste et invoque Xangô, l’orisha de la foudre et du tonnerre. Là encore le leader prône la joie de vivre et appelle à vivre ensemble par-delà les frontières.

La douce et délicieuse ballade Te Amo Amor évoque elle aussi l’amour tout autant que l’enflammé Corra Linda pris sur un rythme de reggae-pop-rock très étiré. Après le poétique Pausa, Na Balustrada résonne comme un hymne à l’amour qui se joue des années qui passent.

Changement d’ambiance avec Bonjour, Monsieur Gendarme chanté en français et sur lequel Chico César pose un regard sur la société et la distance qui existe entre les gouvernants et le peuple. Après le rapide Pisadinha qui évoque l’amour et la déchirure de la séparation, Chico César, aborde sur Dança do amor les différentes aspects de cet amour qu’il considère comme « un acte révolutionnaire » et fait rimer amour avec paix et nature.

Le répertoire continue avec Ma chérie qui envisage l’émancipation et se termine avec un appel au pardon, au calme et à la paix avec le splendide Perdão Ao Tempo.

Musical et dansant, poétique et mélodique, « Vestido de Amor » charme par ses ambiances et ses couleurs multiples… lutte…. joie… fraternité, espoir …et amour !

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

Le label Storyville Records prévoit la sortie d’un double-album inédit de Michel Petrucciani, « Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988 ». Annoncé pour le 15 novembre 2024, cet opus inédit permet d’écouter le pianiste entouré de Gary Peacock et de Roy Haynes. Du jazz intemporel qui allie lyrisme, sensibilité et virtuosité.

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« Django! »… Baptiste Herbin en trio sans guitare

« Django! »… Baptiste Herbin en trio sans guitare

C’est un véritable défi que réussit le saxophoniste Baptiste Herbin avec « Django! » sur lequel il revisite l’univers de Django Reinhardt, en trio trio saxophone, contrebasse, batterie. Sans guitare, l’album restitue l’essence de la musique du fameux guitariste manouche. Échanges énergiques, fulgurances virtuoses, valses enivrantes, exubérances et silences, tout concourt à faire de cet album absolue une réussite qui allie innovation et tradition. 

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PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

PianoForte… 40 doigts, 88 touches, 11 titres

Composé de Pierre de Bethmann, Éric Legnini, Baptiste Trotignon et Bojan Z, le groupe « PianoForte » propose son premier album. Au piano et sur les claviers électriques, les quarante doigts des pianistes interprètent onze titres composés par de grands noms du jazz et arrangés avec grand talent par les interprètes. Paru le 11 octobre 2024 chez Artwork/PIAS, l’opus met en évidence la complicité qui réunit ces quatre virtuoses du clavier. Du jazz vibrant et joyeux, fluide et énergique.

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« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

« A Lovesome Thing » de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel

Opus enchanteur et somptueux

Sorti le 24 novembre 2023 pour le 20ème anniversaire de Motéma, l’album « A Lovesome Thing » permet de savourer le concert de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel enregistré le 05 septembre 2012 à la Philharmonie de Paris. De bout en bout, les échanges entre la pianiste et le guitariste révèlent la symbiose musicale qui les unit. Leur propos musical navigue entre virtuosité et inventivité, entre sensibilité et émotion. Un opus enchanteur et somptueux à écouter en boucle.

visuel de l'album A Lovesome Thing de Kurt rosenwinkel et Geri AllenProduit par le label Heartcore Records de Kurt Rosenwinkel et Motéma, « A Lovesome Thing » (Motema/Orchard) restitue la performance live enregistrée la seule fois où la pianiste Geri Allen et le guitariste Kurt Rosenwinkel ont joué ensemble, le 05 septembre 2012 à la Philarmonie de Paris, dans le cadre du Festival Jazz à la Villette à Paris.

L’album est dédié à la mémoire de la pianiste Geri Allen disparue en 2017.

Les artistes

Geri Allen

Originaire de Détroit, la pianiste Geri Allen (1957 - 2017) a joué et collaboré durant plus de 35 ans avec les artistes et musiciens les plus importants du jazz parmi lesquels entre autres Ornette Coleman, Ravi Coltrane, Dewey Redman, Jimmy Cobb, Charles Lloyd, Betty Carter, Jason Moran, Lizz Wright, Charlie Haden, Paul Motian, Laurie Anderson, Terri Lynn Carrington, Esperanza Spalding, Ron Carter, Tony Williams, Dianne Reeves, Joe Lovano, Angélique Kidjo, Mary Wilson et The Supremes.

Elle a commencé à l’âge de 7 ans sous la conduite du trompettiste Marcus Belgrave. Diplômée de l’Université Howard en 1979, elle rejoint l’Université de Pittsburgh, où elle se plonge dans l’ethnomusicologie sous la direction de Nathan Davis et devient plus tard directrice des études de jazz de l’Université de Pittsburgh. Elle a été la première femme et la plus jeune personne à recevoir le prestigieux Danish Jazzpar Prize.

Pianiste accomplie et pédagogue investie, Geri Allen a su s’affranchir de toutes les barrières musicales. Créative, elle a produit des musiques innovantes et avant-gardistes qui influencent encore aujourd’hui de nombreux musiciens de jazz.

Elle est décédée le 27 juin 2017, à l’âge de 60 ans.

Kurt Rosenwinkel

Depuis trois décennies, le multi-instrumentiste, compositeur et producteur, Kurt Rosenwinkel occupe une place importante parmi les musiciens avant-gardistes. Avec quinze albums en tant que leader, il représente une source d’inspiration pour de nombreux artistes. Il est aussi un sideman accompli qui a joué avec Gary Burton, Paul Motian, Joe Henderson, Brian Blade Fellowship, Mark Turner, Joshua Redman, Seamus Blake, Donald Fagen et bien d’autres encore.

Kurt Rosenwinkel ne limite pas son expression à l’univers du jazz. Il a joué avec Eric Clapton qui en 2017 est intervenu sur le titre Little Dream de l’album « Caipi » ((Heartcore Records) de Kurt Rosenwinkel.

En 2016, il a créé le label de musique indépendant Heartcore Records dans la perspective de promouvoir la nouvelle génération de musiciens. De plus il a publié une série de masterclasses en ligne à destination du public auquel il dispense des conseils en lien avec la théorie, la composition et les techniques guitaristiques.

Au fil des titres

L’album ouvre avec A Flower is a Lovesome Thing de Duke Ellington. Sur cette ballade, Geri Allen aborde le piano de manière très classique, pureté de son et toucher délicat mais non dépourvu d’énergie. La guitare charme par son phrasé mélodique et précis. Tour à tour les deux instrumentistes improvisent solo puis jouent ensemble et échangent.

Le répertoire se poursuit avec Embraceable you de George Gershwin sur des arrangements de Herbie Hancock. Le morceau commence lentement. Une sorte de télépathie musicale envoûtante règne entre les deux artistes qui semblent converser en toute intimité. L’élégance préside à chaque échange, la guitare chante pendant le solo de piano qui soutient l’expression des cordes. Un moment musical sublime.

Après des applaudissements fournis, les musiciens continuent avec Simple #2 de Kurt Rosenwinkel. La composition aux inflexions bluesy met en lumière la puissance de jeu de la pianiste qui soutient le solo et les fulgurances bebop de la guitare. Entre eux règne une entente magique, le dialogue est parfait, quand l’un stoppe, l’autre prend le relai.

Comme en recherche de sons, le guitariste introduit seul pendant plus de deux minutes la composition de Thelonious Monk, Ruby, My Dear. D’un son très clair et coulé, il explore très largement le spectre sonore, comme en recherche de timbres puis expose le thème avec sobriété. Il poursuit par de longues envolées lyriques et des phrases mélodiques portées par une sonorité plus profonde. Un solo sensible et enivrant auquel répond une improvisation énergique et raffinée de la pianiste. Inspirés, les deux improvisateurs explorent la mélodie en totale harmonie.

L’album se termine avec la composition Openhanded Reach créée par Geri Allen en hommage à Billly Taylor et jamais enregistrée avant cette session. Sur cette légère valse, l’alchimie musicale est absolue entre les deux artistes, phrasés subtils, attaques percutantes, style flamboyant, sonorité chaleureuse, les accords de l’un(e) soutiennent le chorus de l’autre, leurs idées s’enchaînent et se complètent. Avec fluidité, la musique s’écoule, comme transparente. Une magie absolue !

« A Lovesome Thing » Motema/Orchard, de Geri Allen et Kurt Rosenwinkel, un album essentiel et magique de bout en bout !

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988

Le label Storyville Records prévoit la sortie d’un double-album inédit de Michel Petrucciani, « Michel Petrucciani Trio au Jazz Club Montmartre CPH 1988 ». Annoncé pour le 15 novembre 2024, cet opus inédit permet d’écouter le pianiste entouré de Gary Peacock et de Roy Haynes. Du jazz intemporel qui allie lyrisme, sensibilité et virtuosité.

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