Fred Pasqua dévoile « Moon River »

Fred Pasqua dévoile « Moon River »

La force tranquille de « Moon River »

Pour son premier album « Moon River », Fred Pasqua propose une musique poétique et lumineuse, sensible et expressive. Accompagné par de talentueux musiciens, le batteur livre un jazz libre et sans faux-semblants. Il gomme le superflu au profit des nuances et réussit le défi d’associer délicatesse et puissance.

Couverture de l'album "Moon River" du batteur Fred PasquaA travers la musique soignée et délicate de son premier album « Moon River », Fred Pasqua témoigne son attachement aux morceaux qui ont accompagné sa vie d’artiste. Entouré de musiciens avec lesquels il a déjà partagé des aventures musicales, le batteur élabore une musique très personnelle, sensible et nuancée dont l’esthétique s’apparente à une poésie lumineuse et délicate conforme à l’image de la photo de Laeticia Bourgeois.

Attendu le 27 avril 2018 sous le label « Bruit Chic » qui fédère des autoproductions et réalisé sans campagne de financement participatif, l’album « Moon River » a été enregistré au Studio de La Buissonne à Pernes-les-Fontaines les 30 et 31 octobre 2017 par Gérard de Haro et Annaëlle Marsollier et mixé et masterisé par Nicolas Baillard dans ce même studio.

La carrière musicale active de Fred Pasqua

La discrète exposition médiatique de Fred Pasqua cache pourtant une carrière musicale très active. En effet, le batteur multiplie les rencontres et les collaborations sur le territoire français et bien au-delà. Présent auprès de Yoann Loustalot, au sein du trio Aerophone, associé à Elina Duni dans son quintet Aksham, membre du quartet Lucky Dog, il travaille aussi avec les guitaristes Romain Pilon et Simon Martineau, avec Walter Smith III et Ben Wendel, Seamus Blake sans oublier les pianistes et claviéristes français Tony Paeleman et Pierre de Bethmann et bien d’autres musiciens parmi lesquels Louis Winsberg, Emmanuel Beix, Michel Benita, Santi Debriano, Kirk Lightsey…

« Moon River », l’expression d’un collectif

A l’image de son leader, « Moon River » mise plus sur l’expression du collectif que sur celle des egos. Pour l’enregistrement Fred Pasqua a varié les orchestrations. Sept titres sont enregistrés en quartet avec à ses côtés le guitariste Nelson Veras, le bugliste-trompettiste Yoann Loustalot et le contrebassiste Yoni Zelnik. Fred Pasqua invite aussi Laurent Coq (piano), Jean-Luc Di Fraya (voix), Adrien Sanchez (saxophone) et Robin Nicaise (saxophone) pour d’autres morceaux gravés en solo, trio, quartet sans guitare, quintet ou sextet.

En souplesse et en nuances, la batterie soleil et la guitare feutrée dispensent rythmes expressifs et harmonies lumineuses. Les lignes poétiques et parfois lyriques du bugle dessinent des entrelacs délicats qui croisent les courbes souples, discrètes mais solides de la contrebasse.

Une musique libre mais structurée

Le répertoire de « Moon River » propose des œuvres variées de compositeurs familiers aux amateurs de jazz. Concernant l’interprétation, le leader a donné « quelques consignes…, mais pas d’arrangements à proprement dit pour laisser la plus grande part à l’improvisation ». Libre et légère la musique n’en est pas moins profonde et structurée.

Impressions musicales

L’album ouvre avec la respiration de Soupir basé sur un motif de Ravel. La batterie déroule un tapis feutré sur une interprétation pudique et confidentielle du thème de Jimmy Rowles, The Peacocks. Sur Gentle Piece, une ballade crépusculaire de Kenny Wheeler harmonisée sereinement par la guitare, les balais carressent la mélodie.

L’atmosphère évanescente de Circles de Miles Davis contraste avec le tempo hard bop de Riot évocateur de l’ambiance de « Speak Like A Child » enregistré par Herbie Hancock chez Blue Note.

On savoure autant Something Sweet Something… la libre composition du saxophoniste Adrien Sanchez et les arabesques de son ténor que la ballade Nascente de Milton Nascimento où alternent calme et orage. On découvre avec bonheur la version peu orthodoxe que Nelson Veras délivre du thème Black Narcissus de Joe Henderson joué en trio guitare, contrebasse, batterie.

On se délecte à l’écoute du thème de Mancini, Moon River, qui coule comme un ruisseau alimenté par les riches harmonies de la guitare, le chant du piano et la voix voilée de Jean-Luc Di Fraya.

Les couleurs vives de Yellow Violet et ses polythmies tranchent avec les silences et le climat onirique de Timeless dont l’esthétique évoque celle du label ECM. La sonorité large et suave du saxophone ténor de Robin Nicaise confère un climat de paix à Central Park West de John Coltrane oxygéné par le jeu pointilliste de la guitare et les délicats battements des balais.

Avec Louisiana Fairytale de Parish/Gillespie/Coots, l’album se termine sur un blues orléanais joué par un mini brass band sans guitare où les trois cuivres, la contrebasse et la batterie font un clin d’oeil aux racines louisianaises du jazz.

« Moon River » rime avec poésie et harmonie. Un album réussi qui dispense de l’émotion à l’état pur. Une musique sans esbrouffe, éloignée des tumultes et des croisements racoleurs. Puissent programmateurs et diffuseurs prendre le temps de laisser couler le suc de cet élixir dans leurs oreilles pour le proposer aux mélomanes attentifs et exigeants et plus largement. aux amateurs de Musique  Ce jazz libre et nuancé qui fait coexister délicatesse et force devrait les combler tous sans retenue.

Pour savourer live la musique de « Moon River » plusieurs rendez-vous se profilent dans le Sud de la France, terre d’origine du batteur. Le 12 mai 2018 à 20h30 à Nîmes à l’Entrée des Artistes, le 22 mai 2018 à 20h à l’IMFP de Salon de Provence, le 24 mai 2018 au Jam (ex Lounge) de Marseille. Sans oublier le concert de sortie de l’album à Paris au Sunside, le 25 mai 2018 à 21h30Fred Pasqua se produit en quartet avec Nelson Veras, Yoann Loustalo et Yoni Zelnik.
Jazz à Vienne Saison 19/20#2 – Auditorium de Lyon, Novembre 2019

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Jazz à Vienne Saison 19/20#2 évoque les deux concerts coproduits par Jazz à Vienne et l’Auditorium-Orchestre National de Lyon sur la scène de l’Auditorium en novembre 2019. Le pianiste Herbie Hancock annoncé le 02 novembre 2019 et le chanteur Bobby McFerrin attendu le 18 novembre 2019. Gageons que les deux musiciens fassent une fois de plus rimer talent et générosité et déclenchent l’enthousiasme du public.

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Théo Ceccaldi Trio révèle « Django »

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Sur « Django », le Trio de Théo Ceccaldi embarque sa musique dans un univers aux ambiances contrastées. Un jazz qui oscille entre frénétiques envolées et délicates caresses. Violon, guitare et violoncelle tirent une révérence affectueuse à la musique de Django Reinhardt et la transportent dans leur univers ludique. Loin des conventions, entre déchaînement et tendresse, les cordes du trio tissent un voile onirique.

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Opera Underground – RV d’octobre 2019

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Pour ses RV d’octobre 2019, l’Opera Underground ouvre ses portes au jazz avec trois concerts. GRIO, le nouveau groupe de la Cie Impérial, le guitariste Stéphane Wrembel qui célèbre la facette cachée d’un Django inspiré par Ravel et pour finir, le trio de Louis Sclavis. Un aperçu plus que représentatif de la diversité du jazz.

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Terence Blanchard publie « Live » avec The E-Collective

Terence Blanchard publie « Live » avec The E-Collective

Baume musical symbolique et résilience émotionnelle

Le trompettiste Terence Blanchard publie chez Blue Note un nouvel album intitulé « Live ». Avec son groupe, The E-Collective, il présente des extraits de concerts enregistrés sur des scènes proches de trois collectivités afro-américaines affectées récemment par la violence armée. Une musique élégante et puissante en guise d’outil symbolique porteur de résilience.

Le trompettiste Terence BlanchardLa puissance créative et artistique du trompettiste et compositeur Terence Blanchard est éclatante. Depuis 2004 six récompenses prestigieuses témoignent de sa carrière de trompettiste de jazz mais aussi de compositeur de dizaines de BO de films dont celles où il est associé à Spike Lee.

Toujours lyrique, sa musique donne à entendre une sorte de teinte douce-amère en écho aux tragédies douloureuses affectant la communauté afro-américaine.

Terence Blanchard n’en est pas à son premier engagement en ce sens avec The E-Collective. On se souvient en effet de leur premier album de 2015 intitulé « Breathless » en hommage à Eric Garner, mort étouffé par les forces de l’ordre durant une manifestation.

Avec « Live » (Blue Note/Universal) attendu le 20 avril 2018, Terence Blanchard et The E-Collective réitèrent. Entouré de Charles Altura à guitare, Fabian Almazan au piano et synthétiseurs, David Ginyard à la basse et Oscar Seaton à la batterie, le trompettiste dresse sa musique face à toutes les violences armées ciblées contre les citoyens de couleur ou des membres des forces de l’ordre.

Terence Blanchard s’exprime d’ailleurs ainsi via une déclaration fournie par Blue Note : « J’ai voulu que la musique soit une force de guérison dans les domaines où nous travaillons — laisser la musique capter votre colère et les frustrations. Je ne dis pas aux gens de ne pas être en colère mais quand les choses deviennent trop fortes, la musique est là pour vous aider à guérir ».

L’album « Live » au plus près de la réalité de terrain

Couverture de l'album "Live" de Terence Blancard et E-CollectiveLes sept pistes du disque ont été symboliquement extraites de concerts présentés sur les sites de trois collectivités qui ont connu une escalade des conflits entre les forces de l’ordre et citoyens afro-américains.

The Dakota à Minneapolis où Philando Castile a été fusillé par un policier le 06 juillet 2016, The Bop Stop à Cleveland où Tamir Rice âgé de 12 ans a été abattu par la police le 22 novembre 2014 et le Wyly Theatre à Dallas où les policiers Lorne Ahrens, Michael Krol, Michael Smith, Brent Thompson et Patricio Zamarripa ont été tués lors de la marche pacifique de Black Lives Matter les 7 et 8 juillet 2016.

La musique comme baume de guérison émotionnelle contre la violence

Sur « Live », Terence Blanchard et The E-Collective présentent sept titres puissants enregistrés live en concert. Comme une vitrine, le disque restitue le reflet d’une amère prise de conscience de la violence récurrente qui affecte la communauté afro-américaine mais il se profile aussi comme un baume de guérison émotionnelle susceptible d’apaiser les souffrances.

Impression musicales

Un thème de Marcus Miller, Hannibal, ouvre l’album par une introduction nébuleuse au synthé suivie d’une intervention de la trompette équalizée qui impulse un tempo funk, soutenu par la basse tellurique. La guitare s’enflamme mais pour finir le calme revient.

En introduction de sa composition Unchanged le guitariste instaure un climat apaisé puis la trompette cisèle le thème avec douceur suivie par le piano devenu rêveur.

Les cinq autres titres sont à porter au crédit du trompettiste. Au début de Kaos le piano installe une ambiance apaisée puis le thème advient, exposé par la trompette. Soutenue par la basse, elle mène le rythme et électrise piano et guitare. Échauffé par la section rythmique, le climat devient chaotique et confine au paroxysme.

On reste saisi par Dear Jimi, joué en hommage à Jimi Hendrix. Pas un souffle de trompette. Terence Blanchard expose la mélodie mélancolique au synthé. La guitare contribue à illuminer le morceau et lui confère une dimension poignante.

On vibre au climat incandescent de Soldiers qui sonne comme un clin d’oeil à Herbie Hancock et ses Head Hunters. Débutée dans une ambiance hip hop la musique est vite irradiée par le son trafiqué de la trompette qui dialogue avec la guitare véhémente soutenue par la basse.

Plus loin, les effets de distorsion de la trompette et la guitare déchaînent le vent d’une tempête énergique sur Can Anyone Hear Me qu’on dirait habité des climats de Weather Report.

L’album se termine avec Choices et ses atmosphères alternatives. Intro éthérée du piano puis trame sonore dramatique jouée par la trompette équalizée à la sonorité frénétique et gémissante. La voix slame ensuite, déclame et réclame un autre choix pour l’humanité que la mort par balles. Une ambiance final apaisée dilue les tensions.

Sur « Live », dans un climat funk et groovy, cinq musiciens inspirés par leur idéaux mettent en avant une musique ouverte et porteuse d’espoir. Elle se fait survoltée, déborde d’énergie et s’enflamme violemment comme en écho à la violence. Par contre elle devient méditative, déroule des motifs calmes et sereins et fait baisser le niveau de révolte. Un opus proposé comme un baume apaisant pour cicatriser les plaies laissées par la violence.

Jazz à Vienne Saison 19/20#2 – Auditorium de Lyon, Novembre 2019

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Théo Ceccaldi Trio révèle « Django »

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Opera Underground – RV d’octobre 2019

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« Awase » le retour de Nik Bärtsch et Ronin

« Awase » le retour de Nik Bärtsch et Ronin

Les énergies fédérées de Nik Bärtsch’s Ronin

Six années depuis le dernier disque du groupe suisse. Dans l’intervalle, Nik Bärtsch’s Ronin s’est métamorphosé. Il accueille un nouveau bassiste et devient quartet. Pour l’occasion, Nik Bärtsch et Ronin revisitent le répertoire originel et proposent de nouveaux inédits sur « Awase », un album à paraître le 04 mai 2018.

Couverture de l'album "Awase" de Nik Bärtsch'RoninAprès “Stoa” (2006) , “Holon” (2008), “Llyrìa” (2010) et le double album intitulé « Live » sorti en 2012, le groupe Ronin du pianiste helvète Nik Bärtsch s’est transformé. Pour marquer cette mutation Nik Bärtsch et Ronin reviennent avec « Awase » (ECM/Universal), un nouvel album dont la sortie est annoncée pour le 04 mai 2018.

En intégrant un nouveau bassiste, Thomy Jord, et en passant du quintet au quartet, le groupe fondé en 2001 par le pianiste Nik Bärtsch, devient un tout autre orchestre où l’on retrouve toujours Sha à la clarinette basse & au saxophone alto et Kaspar Rast à la batterie.

Awase…

… un terme issu du monde des arts martiaux qui signifie « bouger ensemble » dans le sens de fédérer des énergies. La métaphore est on ne peut plus appropriée pour expliciter ce qui caractéristique la musique du groupe électrifié Ronin de Nik Bärtsch, la précision des dynamiques orchestrales, le groove sophistiqué et kaléidoscopique de ses motifs minimalistes et répétitifs.

Créer un effet maximal avec un minimum de moyens

Malgré la multiplicité des influences du groupe et en dépit des changements intervenus dans la structure de l’orchestre, la musique de la nouvelle mouture instrumentale de Ronin conserve son esthétique originelle. En effet, le principe d’origine demeure le même, créer un effet maximal avec un minimum de moyens. Une musique tout à fait contemporaine aux croisements de la musique minimaliste, du jazz et du funk.

Le leader Nik Bärtsch évoque quant à lui une métamorphose. Il parle d’une liberté nouvelle et d’une flexibilité dans l’approche du matériau musical. Pour lui, le groupe fait preuve aujourd’hui de « plus de transparence, d’interaction et de joie dans ses interprétations ».

Le groupe Nik Bärtsch's RoninLe nouveau disque « Awase » propose des compositions inédites parmi lesquelles, pour la première fois sur un enregistrement de Ronin, une pièce du clarinettiste Sha. On appréhende la liberté nouvelle du groupe dans la manière dont Bärtsch revisite les premiers modules élaborés par la formation au moment de sa création.

En effet, à l’écoute du module 36 originellement gravé sur « Stroa » on retrouve les lignes jouées à l’unisson par le pianiste et le clarinettiste mais si la matière musicale perd de sa gravité, elle acquiert une nouvelle mouvance, gagne en groove, conserve sa dimension minimaliste et répétitive caractéristique avec ses mouvements circulaires et obsessionnels qui flottent et se croisent sans fin.

Une musique parfois intense, parfois zen

Enregistré aux Studios La Buissonne à Pernes-les-Fontaines en octobre 2017 sous la direction artistique de Manfred Eicher, « Awase » donne à entendre l’esthétique de Nik Bärtsch’s Ronin qui demeure cohérente à tous les niveaux de son expression musicale. Une musique parfois intense, parfois zen.

« Awase », une musique post-moderne héritière de Steve Reich. Une esthétique combinatoire où tous les éléments se cumulent pour générer une transe hypnotique implacable. Les entrelacs de lignes fluides et étranges retrouvent leur force attractive originelle.

Jazz à Vienne Saison 19/20#2 – Auditorium de Lyon, Novembre 2019

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Théo Ceccaldi Trio révèle « Django »

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Opera Underground – RV d’octobre 2019

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Jazz Day 2018 à Lyon et sur le territoire métropolitain

Jazz Day 2018 à Lyon et sur le territoire métropolitain

En avant pour 24 h de jazz !

Chaque année depuis 2011, le 30 avril célèbre la « Journée internationale du Jazz ». Pour la sixième année, « Jazz à Vienne » coordonne le « Jazz Day » sur Lyon et son territoire, avec le soutien du Pôle Métropolitain. En avant pour le Jazz Day 2018 !

Rien de mieux que 24 heures de Jazz pour célébrer à l’unisson de l’UNESCO la Journée internationale du Jazz fondée en 2011 à l’initiative d’Herbie Hancock et en partenariat avec le Thelonious Monk Institute of Jazz.

Le Jazz Day Lyon 2018, c’est 24h de jazz…

Affiche du Jazz Day 2018 à Lyon

dans 5 agglomérations

Lyon, Vienne, Saint-Étienne, Bourgoin-Jallieu et Villefranche-sur-Saône;

60 lieux et 70 acteurs

Bars, théâtre, salles de concert, écoles de musique, … accueillent des projets musicaux originaires de la région;

270 artistes et 80 événements

Concerts, jam-sessions, projections, expos, … tout un programme au croisement des disciplines artistiques et culturelles.

Suggestion d’un « Circuit Jazz Day » à Lyon 14h à 23h

de 14h30 à 16h

RV à la Ferme du Vinatier (Centre Hospitalier le Vinatier) avec Misterloi Blues Band pour écouter du blues joué par Jean-Philippe Ramos (saxophone), Carlos Gil (basse), Daniel Letisserand (keyboards), Louis Fruterro (guitare, vooix) et Eddy Costa (batterie).

à 17h30

RV à la station de Métro de Lyon Place Bellecour avec le duo Pokerface. Né en 2016 de la rencontre entre la chanteuse Jade, et le guitariste chanteur Julian passionnés de Soul Music et de Rythm and Blues.

de 18h30 à 19h45

RV à l’Alliance Française (11, rue Pierre Bourdan) pour assister au spectacle conçu par Xavier Jacquelin « Le Code Noir 1685″. Pierre Tiboum Guignon en assure la direction musicale du projet avec les étudiants du département Jazz du Conservatoire de Lyon. Au programme, musiques africaines, jazz et poèmes.

de 21h à 23h

RV au Bémol 5 (1 rue de la Baleine) pour rejoindre la seconde partie de la jam-session animée par Pierre Latreille (piano), Olivier Morard (basse), Yves Dorn (batterie). Dans l’esprit du Jazz Day, le club Bémol 5 propose une grande scène ouverte. L’occasion pour les musiciens de se produire sur scène, d’exprimer leurs talents et de rencontrer d’autres musiciens. L’opportunité pour le public de découvrir la dimension interactive du jazz.

Le 30 avril 2018, le jazz vibre partout et à toute heure.

Pour imaginer d’autres « Circuits Jazz Day 2018 » à Lyon, Vienne, Saint-Étienne, Bourgoin-Jallieu et Villefranche-sur-Saône… infos, horaires et programme détaillé sur : www.jazzday-lyon.com/. Événement gratuit sauf mention particulière.

Jazz à Vienne Saison 19/20#2 – Auditorium de Lyon, Novembre 2019

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Théo Ceccaldi Trio révèle « Django »

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Opera Underground – RV d’octobre 2019

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Antonio Sanchez présente « Channels of Energy »

Antonio Sanchez présente « Channels of Energy »

Un batteur, un arrangeur, un big band

Après six disques en leader, Antonio Sanchez sort « Channels of Energy », un double album qui réunit trois entités. Deux étoiles du jazz, le batteur Antonio Sanchez et le chef d’orchestre-arrangeur Vince Mendoza s’associent au prestigieux WDR Big Band. Dans le parfait respect de l’écriture du batteur, l’album propose une musique à la modernité sidérante.

Couverture de l'album "Channels of Energy" du batteur Antonio SanchezEnregistré en décembre 2016 à Cologne en Allemagne, dans le studio 4 de la Westdeutscher Rundfunk Köln, le double album « Channels of Energy » est annoncé pour le 27 avril 2018 chez Cam Jazz. Dès la première écoute, le nouveau projet du batteur Antonio Sanchez surprend autant qu’il séduit.

Une énergie maîtrisée et équilibrée se dégage des huit compositions originales d’Antonio Sanchez interprétées par le rutilant WDR Big Band avec le soutien d’Antonio Sanchez à la batterie, sur les superbes arrangements du chef d’orchestre Vince Mendoza.

Sur « Channels of Energy », Antonio Sanchez joue de sa batterie comme d’un orchestre. Vince Mendoza maîtrise son orchestre comme s’il s’agissait d’un instrument unique. L’orchestre de la radio nationale allemande, le WDR Big Band, interagit avec la batterie et le chef d’orchestre comme s’ils ne faisaient qu’un, mettant en valeur avec brillance et élégance les arrangements nuancés posés par le chef d’orchestre sur les compositions du batteur Antonio Sanchez. Antonio Sanchez, Vince Mendoza & le WDR Big Band… un trio gagnant.

Le batteur Antonio Sanchez n’en finit pas d’étonner

On le connait pour être un fabuleux instrumentiste. Il l’a prouvé en sideman aux côtés de Pat Metheny mais aussi en soliste sur son dernier album « Bad Hombre » sorti en 2017. On a aussi apprécié ses talents de leader sur de nombreux albums dont les derniers « New Life », « Three times three » et « The Meridian Suite ». Enfin on n’ignore rien de son talent de compositeur reconnu par l’octroi du Grammy Award de la « meilleure bande originale pour un média visuel ». Sur la BO du film « Birdman » d’Alejandro González Iñárritu, la batterie d’Antonio Sanchez est l’unique instrument qui accompagne les pensées du héros. Elle contribue pour beaucoup au rythme et au mouvement du film.

Il confie ses compositions à Vince Mendoza et au WDR Big Band

On sait le talent inouï de Vince Mendozacompositeur, arrangeur et chef d’orchestre multi-récompensé (six Grammy Awards). Ses arrangements inventifs et chatoyants confiés à des orchestres symphoniques ou à des Big Bands subliment les musiques sur lesquelles il se penche, que ce soit de la pop, du rock ou du jazz (Björk, Sting, Elvis Costello, Joe Zawinul, John Scofield, Joni Mitchel, Melody Gardot, …). Il n’en est pas à sa première collaboration avec les musiciens virtuoses du WDR Big Band auprès duquel il est très engagé (résidences et enregistrements).

Quelques repères savoureux de « Channels of Energy »

Sur le CD1

L’improvisation étincelante du trompettiste Ruud Breuls, le phrasé fougueux du saxophoniste alto Johan Hörlen et le final rutilant de l’orchestre sur Minotauro. L’introduction funk des trombones et trompettes, l’intervention énergique de la trompette et l’éclatante intervention de la batterie sur Nooks and Crannies. L’improvisation du saxophoniste ténor Paul Heller sur Nighttime Story, ballade écrite en hommage à Michael Brecker. Les breacks punchy du Big Band sur The Real McDaddy et l’architecture parfaite du chorus frénétique de la batterie d’Antonio Sanchez.

Sur le CD2

Le solo limpide du pianiste Omer Klein apaise le Big Bands sur New Life. La richesse harmonique et rythmique du thème Grids and Patterns qu’expose l’orchestre. La sonorité profonde du trombone d’Andy Hunter sur le mélancolique Imaginary Lines dont le motif répétitif et lumineux est accompagné par la masse sonore très souple de l’orchestre. Sur Channels of Energy, un sommet du double album, l’introduction rock de la batterie induit le rythme binaire de l’orchestre et la transe du saxophone soprano. Le climat incandescent s’apaise ensuite après la superbe respiration prodiguée par la batterie et la contribution swinguante du trombone.

Lorsque les orbites des trois étoiles musicales que sont Antonio Sanchez, Vince Mendoza et le WDR Big Band se croisent sur « Channels of Energy », advient alors un album élégant, vibrant et contemporain. Les sonorités rutilantes et la variété des couleurs rythmiques fascinent par l’énergie qu’elles dégagent. Grâce aux interactions raffinées entre les solistes, l’orchestre et le batteur, la puissance orchestrale ne masque en rien la précision et la modernité de l’écriture.

Jazz à Vienne Saison 19/20#2 – Auditorium de Lyon, Novembre 2019

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Théo Ceccaldi Trio révèle « Django »

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Opera Underground – RV d’octobre 2019

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