Avec son nouvel album « Vortice », le contrebassiste et compositeur, Claude Tchamitchian invite à le suivre dans une grande valse foraine colorée. Un tourbillon musical vertigineux comme un cirque imaginaire avec ses manèges, ses chevaux, ses marionnettes, ses jongleurs. L’oreille plonge dans les souvenirs d’enfance du musicien, sur une route étoilée où se téléscopent joie et nostalgie
Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »
Un album à savourer sans retenue
Trompettiste mélodiste à la sonorité unique, Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare », un projet musical très personnel avec piano et cordes. Au fil des plages règne une atmosphère sonore riche, sensible et intime qui émerveille l’oreille. Un album unique, sensible et riche en sensations. A découvrir et à savourer sans retenue.
Dans son acception courante, le terme « oiseau rare » évoque une personne aux qualités exceptionnelles, un individu étonnant et difficile à trouver, quelqu’un qu’il est impossible de remplacer. Ce terme définit tout à fait le compositeur et trompettiste qui a conçu le projet du même nom… Yoann Loustalot.
Après « Slow » (2019), véritable ode à la lenteur et « Yeti » (2022), parenthèse féérique et poétique, Yoann Loustalot revient avec un nouvel album, « Oiseau Rare » à paraître le 13 octobre 2023 sur Bruit Chic, le label que le musicien a lui-même fondé.
Riche de nombreuses collaborations et d’une dizaine d’albums en leader ou co-leader, le parcours du trompettiste est aujourd’hui marqué par ce projet avec cordes, très personnel et ambitieux. Pour « Oiseau Rare » (Bruit Chic/L’Autre Distribution), le musicien a composé un répertoire inspiré au fil duquel l’oreille flotte dans un monde imaginaire où se croisent sensations, émotions, impressions, rêveries.
Yoann Loustalot a enregistré ses compositions entouré du piano de Julien Touéry, de la contrebasse Ivan Gélugne ou Matyas Szandai sur trois titres (Perdesi e Perdere, Tango de Fuga et À la dérive) et d’un trio de cordes avec au violon Marie-Violaine Cadoret, à l’alto Cécile Grenier, au violoncelle Atsushi Sakai. L’album a été mixé et mastérisé du 28 au 31 octobre 2022 dans les Studios de La Buissonne par Nicolas Baillard.
A l’écoute de l’album « Oiseau Rare », l’oreille n’est pas loin de l’envol… envol pour un monde intime où coexistent mélodies minimalistes, rêveries flottantes, interrogations murmurées, réflexions suggérées. Rien de démonstratif, point de superflu ni de superlatif… douceur, rage, mélancolie, tendresse, espérance, regret… la vie… tout simplement.
Après les premières notes de Nom de Plume jouées par le trio à cordes, le bugle de Yoann Loustalot invite à le suivre dans son jardin intime. Bercé par la sonorité veloutée de son instrument, on se recueille avec lui et on s’immerge dans une méditation lumineuse. La trompette du leader se fait plus incisive sur Oiseau Rare et sur un accompagnement rythmique segmenté aux harmonies modernes, elle s’envole au fil de brillantes fulgurances.
Trick in a Dream souligne le style minimaliste du pianiste qui expose une mélodie sensible et onirique, rejoint ensuite par les cordes et la trompette à la sonorité éthérée. Après l’introduction aux accents étranges et paisibles du violoncelle et du piano de Peaceful Wood, le bugle s’exprime avec une grande justesse harmonique et mélodique. Tel un funambule paisible et assuré, il teinte de pastel les couleurs de son monde musical.
C’est dans un style plus contemporain que cordes et piano ouvrent Perdesi e perdere puis dialoguent sereinement avec le bugle avant que le soufflant ne s’échappe et s’envole dans une improvisation vertigineuse. Plus loin, le contraste est grand avec le très court Tango de Fuga. Sur un rythme de tango que scandent et découpent les cordes, trompette et piano déroulent une ligne mélodique stacatto. Telle une prière aérienne, Balcon de Malte s’élève ensuite et permet d’apprécier la sonorité éthérée de la trompette. Sur When We Say Goodbye, les cordes installent ensuite une atmosphère singulière à laquelle participe le bugle par son chant à la douceur étrange et mélancolique à la fois.
Yoann Loustalot invite ensuite à partir avec lui À la dérive. Au fil de cette ballade, la trompette joue comme en suspension au-dessus des cordes et entraîne l’oreille dans des paysages sonores riches et variés. Moment musical fascinant où piano et trompette croisent les notes tour à tour avec délicatesse ou énergie. Le voyage musical se poursuit sur Baïkal Blue Ice où les cordes s’expriment en contrepoint et développent une trame musicale qui semble flotter dans les airs… au-dessus de la surface du lac glacé.
Véritable musique de chambre, Velvet Voice imagine et dévoile deux atmosphères. Au sein de la première partie du morceau, le bugle tente d’exprimer l’indicible via une ambiance sonore chargée de climats émotionnels délicats. Dans la seconde partie du morceau, l’atmosphère gagne en intensité. Le bugle délivre une mélodie aux accents dramatiques au-dessus des sonorités orageuses des cordes et des arpèges tempétueux du piano.
De bout en bout, l’étrangeté habite Last Bird joué par les cordes seules. Tempo Parado propose ensuite un climat plus radieux sur un motif réitératif des cordes et du piano. Jouée par le trompettiste, la mélodie se déroule et résonne comme un murmure dénué de toute démonstration. On oublie le temps pour une évasion dans le monde des rêves… Reexvadere. Au long de ce dernier titre la trompette au timbre chaud et velouté échange avec le piano et fait régner un climat dont la douceur mélancolique résonne comme un au-revoir.
Rendez-vous le 18 octobre 2023 au Studio de l’Ermitage de Paris pour le concert de sortie de « Oiseau Rare » de Yoann Loustalot avec Julien Touéry (piano), Marie-Violaine Cadoret (violon), Cécile Grenier (alto), Atsushi Sakai (violoncelle) et Ivan Gélugne (contrebasse).
Claude Tchamitchian présente « Vortice »
Matteo Pastorino présente « LightSide »
Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.
« Twenties » par The Hookup
Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.
Le 13 septembre 2023 au Périscope, Ludovic Chazalon a présenté la programmation de la 45ème édition du 




Façonnée par l’ingénieur du son Julien Reyboz, la musique de « Shabda » évoque des paysages cinématographiques. Captivé par la puissance évocatrice de la musique, le public applaudit à tout rompre.






Le set ouvre avec S.S. in Uruguay que le leader présente comme mashup retravaillé de deux chansons de Gainsbourg, L’Homme à la tête de chou pour les harmonies et S.S. in Uruguay pour la mélodie et pense qu’il devrait s’intituler « L’Homme à la tête de chou in Uruguay ». Après ce premier morceau très énergique, le groupe interprète une relecture de New York - U.S.A. morceau qui a été créé par un musicien nigérian puis « emprunté » par Gainsbourg. Propulsé par une rythmique au groove implacable, le tromboniste expose le thème puis après un chorus très mélodique confie l’espace musical à la basse de Stéphane Decolly. Morceau court mais intense.





Fin de la soirée avec un morceau mashup qui mixe la mélodie de Chez les yé-yé avec la ligne de basse du titre Les Locataires. Entre reggae et funk, le jazz se faufile et trouve sa place. La guitare flirte avec le rock et prend le relai du trombone puis les deux instruments dialoguent sur un tempo échevelé.
Avant de commencer le concert, 








Au fil de son projet « The Source », Arnault Cuisinier, propose des poésies de l’Indien Rabindranath Tagore (prix Nobel de littérature 1913) et des poèmes d’Amérindiens, sur des arrangements originaux.





accordina sur Canson avant de reprendre l’accordéon.
Après que Didier Levallet ait présenté le concert et affirmé avec humour qu’« aucun thème de la soirée ne serait généré par une Intelligence Artificiellle », le public accueille avec enthousiasme la multi-saxophoniste 

