Carminho chante Jobim… « Carminho canta Tom Jobim »

Carminho chante Jobim… « Carminho canta Tom Jobim »

Les noces élégantes du fado et de la bossa nova

Sur son album « Carminho canta Tom Jobim » la fadiste Carminho célèbre l’union entre le fado et la bossa nova. Avec la complicité de Paulo Jobim, la chanteuse interprète des compositions de Tom Jobim. Mariage subtil et élégant entre les deux idiomes.

Carmo Rebelo de Andrade plus connue sous son nom de scène, Carminho, a rapidement conquis ses galons de fadiste Après trois albums enregistrés entre 2009 et 2012, « Fado », « Alma » et « Canto », la chanteuse présente en France « Carminho canta Tom Jobim » (Ruela Music/MDC/iPas). Déjà paru au Brésil fin 2016, le disque est attendu le 06 octobre 2017. Il a été enregistré dans un des temples de la Musique Populaire Brésilienne, les fameux studios Biscoito Fino de Rio de Janeiro.

Déjà en 2012, la chanteuse avait manifesté de l’intérêt pour le monde brésilien sur « Alma » où elle interprétait Saudades do Brazil em Portugal de Vinicius de Moraes et Meu Namorado de Chico Buarque. Sur ce même album elle avait aussi croisé sa voix avec celles de Milton Nascimento, Nana Caymmi et Chico Buarque.

Adoubée par la famille d’Antonio Carlos Jobim nommé Tom Jobim, à l’américaine, Carminho travaillé avec la complicité de Paulo Jobim, le fils du grand compositeur. Avec de telles conditions, rien d’étonnant à ce que la fadiste lisboète s’approprie la musique d’Antonio Carlos Jobim, co-fondateur de la bossa-nova avec Vinicius de Moraes et João Gilberto.

Sur « Carminho canta Tom Jobim », l’icône du fado plonge dans le monde de la bossa nova en très bonne compagnie. En effet, la diva de Lisbonne est accompagnée par certains des musiciens de la Banda Nova, la dernière formation qui a accompagné Tom Jobim de 1984 à 1994. Ainsi aux côtés de la chanteuse on retrouve sur l’album le violoncelliste Jaques Morelenbaum, le guitariste Paulo Jobim et le batteur Paulinho Braga. Ils sont rejoints par le petit-fils de Tom Jobim, le pianiste Daniel Jobim. Le quartet prodigue un écrin parfait à la voix sensible de Carminho.

Carminho et Chico Buarque © Leo Aversa

Sur « Carminho canta Tom Jobim » la chanteuse invite quatre des plus prestigieux artistes du Brésil. Les chanteuses Marisa Monte, Fernanda Montenegro et Maria Bethania ainsi que le chanteur/compositeur Chico Buarque. On peut voir leur participation comme une sorte de parrainage bienveillant.

Carminho foule à sa manière le territoire de la bossa nova déjà fort souvent exploré par les artistes du jazz, qu’ils soient instrumentistes ou chanteurs/chanteuses. Les codes du fado et ceux de la bossa-nova sont pourtant très éloignés et la langue portugaise et celle du Brésil ont des familiarités mais de nombreuses nuances les séparent, tout comme cela existe entre langue anglaise et américaine. Il apparaît donc d’emblée que l’union entre fado et bossa nova ne va pas forcément de soi.

Pourtant sur « Carminho canta Tom Jobim », le rapprochement entre le monde de la bossa-nova et celui du fado est plutôt réussi. Cela est en grande partie dû à la sobriété d’interprétation de la chanteuse dont la voix précise et nuancée n’exporte pas tous les codes du fado dans son interprétation des thèmes de Jobim. Sur l’album, la rythmique propre à la bossa-nova et son balançao si caractéristique sont confiés aux instrumentistes. Ainsi la chanteuse a toute latitude pour poser sa voix au-dessus du tempo et habiter les mélodies de manière très personnelle. Des ornementations propres au fado, Carminho a conservé une forme minimaliste qui apporte une émotion subtile sans trop dramatiser le discours.

Par ailleurs, le choix des thèmes participe pour beaucoup à la réussite de la musique. Carminho a privilégié des titres au tempo plutôt lent voire médium qui mettent tout à fait en valeur son chant élégant et hormis Wave, Triste, A Felicidade, O Grande Amor, elle a choisi des thèmes qui ne figurent pas parmi les standards connus du grand public.

Exit Corcovado ou Garota de Ipanema. Quelques morceaux connus des amateurs de bossa-nova comme Meditaçāo, Luiza, Falando De Amor, Retrato Em Branco E Preto, Modinha, Inútil Paysagem et d’autres plus confidentiels comme O Que Tinha de Ser. On regrette le choix de la version anglaise de Por Causa De Voce, Don’t ever Go Away, avec le risque qu’il soit comparé à la version de Franck Sinatra enregistrée en 1969 avec Tom Jobim. 

On retient quelques moments magiques. Deux duos voix/instrument où la chanteuse donne à entendre en même temps sa fragilité et sa force émotionnelle, Luiza avec le piano et Retrato Em Branco E Preto avec le violoncelle. Les quatre titres où Carminho chante avec ses invités, le tendre Falando De Amor avec Chico Buarque, le désespéré Modinha avec Maria Bethaniâ et deux thèmes proches de la nature, Sabiá avec Fernanda Montenegro et Estrada Do Sol avec la voix lumineuse de Marisa Monte.

On est enchanté par la performance de Carminho qui unit la légèreté de la suave bossa nova à la mélancolie du vibrant fado. Elle les transforme en  chant sensible embrumé de nostalgie. Du Portugal au Brésil… Saudade toujours.

 
Rendez-vous avec les deux dates françaises de la tournée européenne où Carminho est accompagnée par Paulo et Daniel Jobim, Paulo Braga et Jaques Morelenbaum. Au Havre, Le Volcan accueille la chanteuse le 13 Novembre 2017 qui sera le 15 novembre 2017 sur la scène de la Cigale à Paris.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

Le quartet de jazz vocal américain, « The Royal Bopsters », dévoile « Party of Four » chez Motema Records. Composé d’Amy London, de la regrettée Holli Ross, de Pete McGuinness et de Dylan Pramuk, le groupe cisèle un joyau de l’art vocalese. Dans la lignée des fameux Lambert, Hendricks & Ross, des Manhattan Transfer, et des Double Six, The Royal Bopsters présentent un album éblouissant. Accompagné d’un brillant trio piano-contrebasse-batterie, le quartet a invité Sheila Jordan, Bob Dorough et Christian McBride. Au cœur d’arrangements somptueux, les prouesses de ces quatre voix de haute voltige débordent de swing et de précision.

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

Trois ans après l’éblouissant « Saison 3 », Roberto Negro revient avec « Papier Ciseau » à sortir le 13 novembre 2020. Toujours en quête de renouvellement, le pianiste et compositeur Roberto Negro revient avec le trio Dadada devenu quartet avec la venue de Valentin Ceccaldi. Les sensations se succèdent, les univers se croisent, les couleurs sonores contrastent et la musique explose.

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Clin d’œil à David Bressat & « Alive ! »

Clin d’œil à David Bressat & « Alive ! »

Vibrations toniques et mélodies méditatives

Le 06 octobre 2017, le pianiste et compositeur David Bressat sort « Alive ! », son nouvel album. Enregistré live, ce quatrième opus du leader restitue la dynamique musicale du quintet capté en direct.

Après avoir longtemps travaillé en trio et enregistré en studio, le pianiste et compositeur David Bressat revient cette fois en quintet avec un projet tonique et vivifiant. Enregistré live au Crescent de Mâcon un certain 08 mars 2017, l’album « Alive ! » témoigne de l’expression du groupé capté en direct et restitue les réactions d’un public très présent.

Très impliqué dans la vie du jazz au cœur de la région Rhône-Alpes-Auvergne, le pianiste, compositeur et arrangeur, David Bressat est aussi présent plus largement sur la scène jazz en France et à l’étranger depuis plus de 15 ans. Il a en effet eu l’occasion de jouer avec des musiciens de renom tels que Marcus Strickland, Dave Liebman, Dee Dee Bridgewater, Christian Escoudé, Nelson Veras.

David Bressat a d’abord conquis son public avec son trio qui existe depuis dix ans. On se rappelle l’enthousiasmant « French Connection V1 » enregistré en trio avec le contrebassiste Florent Nisse et le batteur Charles Clayette. On n’a pas oublié le volume 2 de cette « French Connection » addictive où, après une tournée, le trio invite en 2011 le saxophoniste américain Marcus Strickland. On se rappelle aussi l’album « Soleil Caché » gravé en 2012 par David Bressat et ses deux compères.

En 2017, David Bressat demeure fidèle à ses deux compagnons Florent Nisse et Charles Clayette qui sont rejoints par le saxophoniste Eric Prost et le trompettiste Aurélien Joly. Le quintet interprète un répertoire tout entier composé et arrangé par le pianiste.

« Alive! », au fil des sept plages de l’album, le quintet se livre et donne à découvrir les facettes variées de son art. Mélodies captivantes aux tendres émotions cuivrées, climats nerveux et tendus aux découpages rythmiques complexes.

Les ambiances varient et donnent à entendre un vrai son de groupe. En ouverture Tous les choix ouvre l’éventail de tous les possibles dont le quintet peut faire preuve. La douceur des deux perles Cocoon et Méditation contraste avec les toniques Shake Eveything et 5 à 6.

Fins improvisateurs, le trompettiste et le saxophoniste contribuent pour beaucoup à teinter les ambiances d’harmonieuses couleurs. Tout entier au service de la musique, le jeu du pianiste se fait tonique et entraînant ou romantique et léger. Batterie et contrebasse assurent avec finesse un accompagnement nuancé sur les tendres ballades mais tiennent un tempo sans faille sur les thèmes plus enlevés aux rythmiques découpées.

Quelques concerts se profilent pour découvrir la musique de l’album « Alive ! ». Rendez-vous le 10 octobre 2017 à Paris au Sunside, le 12 octobre 2017 à Lyon au Périscope. Comme un retour aux origines du disque, David Bressat se produit en quintet  le 13 octobre 2017 au Crescent de Mâcon.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Le quartet de jazz vocal américain, « The Royal Bopsters », dévoile « Party of Four » chez Motema Records. Composé d’Amy London, de la regrettée Holli Ross, de Pete McGuinness et de Dylan Pramuk, le groupe cisèle un joyau de l’art vocalese. Dans la lignée des fameux Lambert, Hendricks & Ross, des Manhattan Transfer, et des Double Six, The Royal Bopsters présentent un album éblouissant. Accompagné d’un brillant trio piano-contrebasse-batterie, le quartet a invité Sheila Jordan, Bob Dorough et Christian McBride. Au cœur d’arrangements somptueux, les prouesses de ces quatre voix de haute voltige débordent de swing et de précision.

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

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Trois ans après l’éblouissant « Saison 3 », Roberto Negro revient avec « Papier Ciseau » à sortir le 13 novembre 2020. Toujours en quête de renouvellement, le pianiste et compositeur Roberto Negro revient avec le trio Dadada devenu quartet avec la venue de Valentin Ceccaldi. Les sensations se succèdent, les univers se croisent, les couleurs sonores contrastent et la musique explose.

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Ambronay 2017 – Flamenco Baroque

Ambronay 2017 – Flamenco Baroque

Musique innovante et singulière

Samedi 23 septembre 2017, le Chapiteau d’Ambronay propose du Flamenco Baroque et accueille le projet « Díalogos, de viejos y nuevos sones ». Des dialogues entre hier et aujourd’hui, entre baroque et flamenco mais surtout un trio complice.

Le public se presse sous le Chapiteau d’Ambronay pour la soirée « Flamenco Baroque » du 23 septembre 2017 qui affiche complet. « Díalogos, de viejos y nuevos sones » réunit Rocío MárquezFahmi Alqhai et Agustin Diassera.

Les couleurs sonores de ces deux univers représentés respectivement par la cantaora Rocío Márquez et par le gambiste baroque Fahmi Alqhai résonnent de belle manière aux confins des frontières mouvantes du flamenco et du baroque. Les deux artistes sont des figures de référence dans leur monde respectif.

De facto, il n’existe pas de filiation directe entre le chant flamenco et la musique baroque ibérique mais Rocío Márquez, la figure montante du chant flamenco et Fahmi Alqhai, le directeur de l’Accademia del Piacere et spécialiste de la viole de gambe font vibrer ces deux univers qui les animent et les inspirent. Ils sont soutenus dans leur projet par le rigoureux rythmicien Agustín Diassera. Fahmi Alqhai assure les arrangements et la direction musicale du projet.

La complicité des trois artistes égale leur maîtrise instrumentale et leur expression sensible Limpide et très technique, le chant de Rocío Márquez incarne la maîtrise du souffle et de l’ornementation mais ménage une grande part au silence qui ponctue ses interventions. Le jeu du gambiste Fahmi Alqhai peut certes rappeler l’accompagnement de la guitare flamenca mais il apparait clairement qu’il possède un idiome très singulier inventé à partir des techniques imposées par son instrument et les conventions de musique baroque qu’il maîtrise. Empreint de précision et de sensibilité, l’accompagnement du percussionniste fait le lien entre le chant et la viole de gambe.

Dès le premier titre Mi son que trajo la mar la voix de la cantaora et la viole de gambe tressent leurs discours en contrepoint. Sur Nana le gambiste positionne son instrument comme une guitare, pince les cordes et joue en arpèges puis continue en développant son discours à l’archet.

Virtuose et enflammée, la voix prend le relai. Le chant profond et très expressif demeure sobre même si la chanteuse se joue des intervalles. Attentif le percussionniste suit de très près les interventions de ses deux partenaires et interagit avec eux dans l’instant, d’un frôlement léger ou d’une frappe délicate. La mise en place précise contribue à la perfection de la musique.

Irrigué par la tradition baroque, le trio présente un répertoire à la mise en place sobre et rigoureuse. Envolées limpides de la voix, marches harmoniques expressives de la viole de gambe, effleurements rythmiques délicats des percussions.

Le trio déroule la suite du répertoire et poursuit avec Bambera de Santa Teresa qui débute par un dialogue voix/viole de gambe où le gambiste pose son chant comme le fait la voix flamenca. Fahmi Alqhai adopte ensuite un accompagnement en basse continue pour accompagner la mélodie de la cantaora.

Sur Los Canarios, le duo instrumental, viole/percussion adopte un tempo rapide pour une ronde sautillante à laquelle la voix de la chanteuse participe. Le chant tendu ne perd pas sa pureté mais gagne en profondeur lors de son échange haletant avec les percussions. Cette pièce évoque les tarentelles napolitaines des 17ème et 18ème siècles.

Dans le public, la modernité de la version de l’aria de Monteverdi, Si dolce è’l tormento, séduit ou surprend. Une forte émotion saisit les gradins  lorsque sur scène la voix dépouillée s’exprime sur le bourdon de la viole de gambe sur Aires de peteneras. Avec Siguiriyas se termine le set fascinant  des « Díalogos de viejos y nuevos sones ».

Le public s’abandonne à son enthousiasme et applaudit à tout rompre. Les artistes reviennent pour un rappel ponctué au final par les « Ole ! » des spectateurs qui savourent leur plaisir et en redemandent.

Le trio revient une ultime fois. Sous les respectueux regards de ses deux compagnons de scène, la chanteuse termine a capella. Son chant pur et dépouillé ponctue la nuit automnale.

L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

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Trois ans après l’éblouissant « Saison 3 », Roberto Negro revient avec « Papier Ciseau » à sortir le 13 novembre 2020. Toujours en quête de renouvellement, le pianiste et compositeur Roberto Negro revient avec le trio Dadada devenu quartet avec la venue de Valentin Ceccaldi. Les sensations se succèdent, les univers se croisent, les couleurs sonores contrastent et la musique explose.

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Arnaud Dolmen sort « Tonbé Lévé »

Arnaud Dolmen sort « Tonbé Lévé »

Le groove magique du métissage

Le 06 octobre 2017, le batteur Arnaud Dolmen sort « Tonbé Lévé », son premier album. Couleurs entraînantes et tendres mélodies dessinent une musique multiculturelle qui balance entre jazz moderne et rythmiques guadeloupéennes. La magie entraînante d’un métissage musical réussi.

Pour son premier album, « Tonbé Lévé » (Unisson Production/Socadisc) annoncé pour le 06 octobre 2017, le batteur Arnaud Dolmen réunit autour de lui le pianiste Léonardo Montana, le saxophoniste Adrien Sanchèz et le contrebassiste Joachim Govin.

Ancrée dans la tradition rythmique des Caraïbes dont le Gwoka de la Gaudeloupe, la musique d’Arnaud Dolmen intègre les nombreuses influences issues de ses collaborations musicales avec des artistes de renom, Naissam Jalal, Jacques Schwarz-Bart, David Linx, Ray Léma, Olivier Ker Ourio.

Sur « Tonbé Lévé », le leader développe trois thèmes, la Caraïbe, la famille et l’espoir. A travers son répertoire, le batteur expose en quelque sorte sa philosophe de vie, tonbé lévé, qu’évoque le titre de l’opus. Contrôler son équilibre comme le danseur qui bouge sur les rythmes du gwoka. En fait la musique d’Arnaud Dolmen engage chacun à se construire, à s’accomplir en toute circonstance en mobilisant énergie, optimisme et persévérance.

A l’écoute de l’album on est tenté de suivre les conseils du batteur qui maîtrise le tonbé lévé et donne l’exemple. Il se bat avec ses baguettes et triomphe de tous les rythmes et harmonies.

Arnaud Dolmen produit lui-même cet album très personnel où il signe toutes les compositions sauf l’Intro Sonjé Joj de Georges Troupé. Le répertoire de treize titres fait alterner des mélodies très simples développées avec brio et arrangées avec précision, des pièces entraînantes aux rythmiques complexes et ciselées et des thèmes aux résonances jazzy.

On est sensible au toucher léger du pianiste qui apporte une once de poésie à la musique. On est interpelé par le modernisme du saxophone dont la sonorité hésite entre chaleur et amertume. On saisit l’importance du jeu tout en rondeur du contrebassiste qui fait groover la musique et relie les musiciens entre eux. Le batteur alterne entre un jeu aérien très jazz et des rythmiques complexes. Il revisite de manière très personnelle celles de la Guadeloupe dont le Gwoka.

Des invités renommés apportent leur contribution à la chaleureuse musique de l’opus, le pianiste martiniquais Mario Canonge, le guitariste béninois Lionel Loueke, groupe féminin guadeloupéen Fanm Ki Ka, le chanteur guadeloupéen Erik Pédurand et la chanteuse Cynthia Abraham.

« Tonbé Lévé », la magie d’un métissage groovy et entraînant. Douces mélodies et thèmes échevelés alternent sur les treize pistes d’un l’album où jazz et rythmes caribéens font bon ménage.

Pour assister au premier concert de « Tonbé Lévé », rendez-vous le 02 novembre 2017 à Paris, au Studio de l’Hermitage. les musiciens se produisent ensuite le 30 novembre 2017 au Tropik’Atrium dans le cadre du Martinique Jazz Festival et le 16 décembre 2017 au Centre Culturel de Sonis (Guadeloupe).
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

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Clin d’œil à Diego Imbert & « Tribute to Charlie Haden »

Clin d’œil à Diego Imbert & « Tribute to Charlie Haden »

Sensibilité et délicatesse

Diego Imbert dédie « Tribute to Charlie Haden » à ce grand maître de la contrebasse disparu en 2014. Un hommage au lyrisme et au sens de la mélodie de ce légendaire musicien que le contrebassiste français considère comme une figure fondamentale.

Pour réaliser l’album « Tribute to Charlie Haden » (Trebim Music/L’Autre Distribution) annoncé pour le 22 septembre 2017, Diego Imbert renoue avec le trio réuni sur l’album « Ménage à trois » de 2016. Le contrebassiste est donc entouré du batteur André Ceccarelli et du pianiste Enrico Pieranunzi. Très impliqué dans le projet, ce dernier avait enregistré quatre albums avec Charlie Haden, « Silence » en 1989, « First Song » en 1992, « Fellini Jazz » en 2003 et « Special Encounter » en 2005.

Parmi les douze titres du répertoire figurent trois compositions de Charlie Haden. Sur deux d’entre elles, First song qui ouvre l’album et Silence qui le termine, le trio est soutenu par les arrangements qu’a réalisés Pierre Bertrand pour un ensemble de cordes (deux violons, deux violoncelles) et vents ( flûte, hautbois et clarinette). L’orchestre prodigue un écrin précieux à un tiers des pièces du disque dont la splendide composition d’Enrico Pieranunzi intitulée Charlie Haden et les Part I et Part III de la Liberation Suite écrite par Diego Imbert à la mémoire de Charlie Haden.

Outre ces plages orchestrées, les thèmes, Liberation Suite Part II coécrite par les membres du trio, Nightfall de Charlie Haden, Last Dance in Paris de Diego Imbert, Lennie’s Pennies de Lennie Tristano et In the Wee small hours of the morning de David Mann sont jouées en trio et permettent de saisir plus encore les qualités des instrumentistes.

« Tribute to Charlie Haden », le jeu sensible des trois musiciens et les élégants arrangements célèbrent la mémoire du contrebassiste disparu. Délicatesse des balais, rondeur de la contrebasse et lyrisme du piano servent avec subtilité la mélodie si chère à Charlie Haden.

 

Pour écouter tous les musiciens du « Tribute to Charlie Haden », rendez-vous le mercredi 29 novembre 2017 à 21h à Paris au Studio de l’Ermitage.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Clin d’œil au Caratini Jazz Ensemble & « Instants d’Orchestre »

Clin d’œil au Caratini Jazz Ensemble & « Instants d’Orchestre »

Dix instants, miroir de vingt ans de musique

Pour son vingtième anniversaire le Caratini Jazz Ensemble publie un nouvel album « Instants d’orchestre ». Habilement construit, l’opus regroupe des instants marquants de l’histoire de l’orchestre. Des instantanés musicaux du passé projetés dans le présent. Le temps sublimé.

Annoncé pour le 22 septembre 2017, « Instants d’Orchestre » (Caramusic/L’Autre Distribution) propose des extraits de plusieurs albums enregistrés par le Caratini Jazz Ensemble entre 1999 et 2013. Une sorte de rétrospective choisie par Patrice Caratini lui-même pour témoigner de la vie de cet orchestre unique.

Fondé par Patrice Caratini en 1997, le Caratini Jazz Ensemble est une grande formation qui s’inscrit dans la continuité du Onztet, premier orchestre créé par le contrebassiste en 1979. Aujourd’hui le Caratini Jazz Ensemble rassemble des musiciens français parmi les meilleurs, toutes générations et tous styles d’expression confondus.

Depuis sa création, le Caratini Jazz Ensemble a imposé sa singularité qui tient en grande part à la personnalité de son leader, le contrebassiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Patrice Caratini. Sous sa direction, le Caratini Jazz Ensemble incarne en quelque sorte une machine à remonter le temps et à explorer l’avenir avec une trentaine de programmes allant du jazz contemporain au bal populaire avec des incursions dans la chanson ou les musiques caribéennes, sans compter d’autres projets montés en interaction avec le théâtre, la danse ou le cinéma.

A l’écoute de l’album « Instants d’Orchestre » on perçoit l’aptitude du Caratini Jazz Ensemble à restituer l’essence même des musiques dans leur hétérogénéité. Au fil des dix titres de l’album on peut écouter (sans être exhaustif) la plupart des membres historiques de l’orchestre, Patrice Caratini (contrebasse et direction), André Villéger (saxophones, clarinettes), Claude Egea (trompette), Pierre Drevet (trompette), François Bonhomme (cor), Denis Leloup (trombone), François Thuillier (tuba), Thomas Grimmonprez (batterie), Sebastian Quezada (percussion). Sans oublier d’autres musiciens mis en valeur lors de leurs solos comme Christophe Monniot (saxophone alto), Matthieu Donarier (saxophone), Sara Lazarus (chant), David Chevallier (banjo, guitare), Alain Jean-Marie (piano), Manuel Rocheman (piano), Rémi Sciuto (saxophone).

Pour précision, « Instants d’Orchestre » propose des extraits des albums suivants qu’on peut refaire tourner sur les platines :

  • « Darling Nellie Gray - Variations sur la musique de Louis Armstrong » (Label Bleu/Harmonia Mundi) de 1999
  • « Anything Goes. Les chansons de Cole Porter » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) en 2000
  • « From The Ground » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) en 2002
  • « Latinidad » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) en 2009
  • « Body And Soul » (Caramusic/L’Autre Distribution) en 2013, autour du film éponyme d’Oscar Micheaux.

Ancré dans l’histoire du jazz et dans les traditions populaires sans rien sacrifier à la modernité et aux expressions contemporaines les plus exigeantes le Caratini Jazz Ensemble donne à entendre sur « Instants d’Orchestre » des plages où plusieurs temporalités se télescopent, celle du jazz avec des répertoires inscrits dans l’histoire de cette musique et celle de l’orchestre de 1999 à 2013.

Tous les arrangements sont à porter au crédit de Patrice Caratini qui a aussi composé tous les titres sauf les deux pièces de Cole Porter, My Heart belongs to Daddy et What is this thing called love que l’on écoute

 

Pour son vingtième anniversaire, le Caratini Jazz Ensemble donnera deux concerts exceptionnels avec ses partenaires historiques. Le 30 septembre 2017 au studio 104 de Radio France qui a soutenu l’orchestre tout au long de son histoire et en a diffusé les créations dès les premiers concerts. Le 8 novembre 2017 à Sceaux, Les Gémeaux, Scène nationale qui a invité Patrice Caratini comme artiste associé pour la création de l’orchestre le 8 octobre 1997 et a accueilli neuf créations au cours des années suivantes.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

Le quartet de jazz vocal américain, « The Royal Bopsters », dévoile « Party of Four » chez Motema Records. Composé d’Amy London, de la regrettée Holli Ross, de Pete McGuinness et de Dylan Pramuk, le groupe cisèle un joyau de l’art vocalese. Dans la lignée des fameux Lambert, Hendricks & Ross, des Manhattan Transfer, et des Double Six, The Royal Bopsters présentent un album éblouissant. Accompagné d’un brillant trio piano-contrebasse-batterie, le quartet a invité Sheila Jordan, Bob Dorough et Christian McBride. Au cœur d’arrangements somptueux, les prouesses de ces quatre voix de haute voltige débordent de swing et de précision.

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

Trois ans après l’éblouissant « Saison 3 », Roberto Negro revient avec « Papier Ciseau » à sortir le 13 novembre 2020. Toujours en quête de renouvellement, le pianiste et compositeur Roberto Negro revient avec le trio Dadada devenu quartet avec la venue de Valentin Ceccaldi. Les sensations se succèdent, les univers se croisent, les couleurs sonores contrastent et la musique explose.

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Daniel Humair, Stephane Kerecki et Vincent Lê Quang – « Modern Art »

Daniel Humair, Stephane Kerecki et Vincent Lê Quang – « Modern Art »

Impro-vibrations éclatantes

« Modern Art », un trio et un album. Daniel Humair, Stephane Kerecki et Vincent Lê Quang invitent à découvrir en musique quelques peintres du XXème siècle. Improvisations chatoyantes, traits libérés  et vibrations animées.

Autour de lui, le batteur de renommée internationale Daniel Humair réunit Stéphane Kerecki (contrebasse) et Vincent Lê Quang (saxophones soprano et ténor), deux talentueux musiciens du jazz français. Ainsi constitué le trio élabore un répertoire et un album « Modern Art » (Incises/Outhere) annoncé pour le 22 septembre 2017. L’opus propose de visiter musicalement quelques grands peintres de l’art moderne dont Daniel Humair a croisé la route et qui l’ont inspiré dans son activité picturale.

En effet, Daniel Humair ne se contente pas d’être batteur et compositeur, il pratique aussi la peinture. On a d’ailleurs souvent observé une similitude entre les gestes du peintre et ceux du batteur. Durant un concert de Daniel Humair on peut à la fois le regarder dessiner la musique et écouter ses traits musicaux contrastés et mouvants.

Dans le monde du jazz, Daniel Humair a imposé sa stature de batteur sur toutes les scènes et l’on peut compter aujourd’hui les musiciens avec lesquels il n’a pas joué. Dans son jeu alternent finesse et énergie. Il a aussi contribué à l’émergence de nombreux talents maintenant reconnus. Les deux quarantenaires qu’il a réunis autour de lui dans « Modern Art » comptent parmi ceux-là.

Après « Sound Architects » (2012) le contrebassiste Stéphane Kerecki s’est imposé comme un véritable architecte sonore. Son album « Nouvelle Vague » (2014) illustre son intérêt vis à vis du 7ème art. Le musicien accumule les récompenses mais continue à renouveler son art. Son expression très mélodique n’en est pas moins solide et structurée.

Professeur au CNSM de Paris, le saxophoniste Vincent Lê Quang possède un style très expressif identifiable dès la première note. Compositeur, chef d’orchestre et improvisateur émérite il possède le profil du musicien complet mais conserve une curiosité tournée en direction de tous les arts.

Sur l’album « Modern Art », le trio élabore une musique qui visite quelques uns des grands peintres du XXème siècle. De manière fort libre s’établissent des associations entre les deux arts. En écho aux tableaux des peintres, la musique génère des couleurs, des mouvements, des espaces, des vibrations.

En treize titres le répertoire évoque quelques uns des plus grands peintres du XXème siècle qui comptent pour Daniel Humair… même s’il a dû faire des choix. Jackson Pollock, Bram Van Velde, Pierre Alechinsky, Yves Klein, Vladimir Velčković, Sarn Szafran, Jim Dine, Cy Twombly. Tous ont influencé la conception picturale de Daniel Humair. Certains sont des amis et parmi eux quelques uns ont aimé le jazz comme Jean-Pierre Pincemin, Paul Reberolle  D’autres ont peint des musiciens de jazz comme Bernard Rancillac. D’autres encore pratiquaient même un instrument comme Alan Davie et Larry Rivers qui jouaient du saxophone.

Par bonheur, « Modern Art » se présente sous la forme d’un magnifique livre-disque. Le livret de l’album propose la reproduction d’une œuvre de chacun des artistes mettant ainsi en lumière les correspondances entre ces œuvres et les compositions du trio. Cela incite aussi à rechercher plus avant pour mieux connaître ou découvrir les peintres et leurs réalisations.

« Modern Art », des vibrations musicales chatoyantes et vivantes. Les trois artistes laissent guider leur écriture, leurs improvisations et leurs interactions par les œuvres de quelques grands peintres du XXème siècle. La musique se fait couleur, épaisseur, mouvements, vibrations. Elle respire, souffle, chante, s’envole. Des plaintes bruissantes précèdent des moments de calme éthéré.

 

Après la sortie de l’album, on peut découvrir le trio « Modern Art » et sa musique en concert.  Rendez-vous le 13 octobre 2017 à 21h au Cinéma le Balzac à Paris avec la projection du film « En résonance » de Thierry le Nouvel. Le Comptoir à Fontenay-sous-Bois accueille ensuite le trio le 17 novembre 2017.
Un autre moment à ne pas rater, la venue de Daniel Humair le 20 octobre 2017 à 20h30 dans la grande salle de l’Opéra de Lyon. La soirée fort prometteuse se termine avec le Trio « Modern Art » rejoint par le tromboniste helvète Samuel Blaser. De plus une exposition de quelques toiles et papiers de Daniel Humair est proposée à l’Amphi en entrée libre du 21 octobre au 25 novembre 2017, les vendredis et samedis de 12h à 19h.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Le quartet de jazz vocal américain, « The Royal Bopsters », dévoile « Party of Four » chez Motema Records. Composé d’Amy London, de la regrettée Holli Ross, de Pete McGuinness et de Dylan Pramuk, le groupe cisèle un joyau de l’art vocalese. Dans la lignée des fameux Lambert, Hendricks & Ross, des Manhattan Transfer, et des Double Six, The Royal Bopsters présentent un album éblouissant. Accompagné d’un brillant trio piano-contrebasse-batterie, le quartet a invité Sheila Jordan, Bob Dorough et Christian McBride. Au cœur d’arrangements somptueux, les prouesses de ces quatre voix de haute voltige débordent de swing et de précision.

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

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« Au Loin », nouvel album de Simon Goubert et Ablaye Cissoko

« Au Loin », nouvel album de Simon Goubert et Ablaye Cissoko

Rythmes lumineux et dépaysement

Simon Goubert et Ablaye Cissoko annoncent la sortie de leur nouvel album, « Au loin ». Le batteur et le joueur de kora poursuivent leur projet « African Jazz Roots » en quartet. Énergie et lumière irriguent la musique.

Le batteur Simon Goubert et le joueur de kora Ablaye Cissoko continuent leur collaboration débutée en 2010. Le 22 septembre 2017, les deux leaders présentent « Au loin » (Ma Case Prod), leur nouvel opus où ils s’expriment en quartet. Aux côtés de Simon Goubert et Ablaye Cissoko, la pianiste Sophia Domancich et le contrebassiste Jean-Philippe Viret

Conçu pour valoriser les fondements musicaux communs aux deux langages du projet « African Jazz Roots », le répertoire de l’album « Au loin » rend à la fois hommage à la tradition musicale sénégalaise et au jazz modal de John Coltrane. Un voyage dépaysant qui allie de nouvelles sonorités et une élégance lumineuse.

Certes le travail avait déjà commencé en 2010 entre Simon Goubert et Ablaye Cissoko lors de leur première rencontre au Festival de Saint-Louis-du-Sénégal suivi en 2011 par l’enregistrement de l’album « African Jazz Roots » sorti en France en novembre 2012. Le titre de l’album est par ailleurs devenu celui de leur projet commun.

Simon Goubert a assuré la direction du projet et les quatre musiciens ont contribué à l’écriture du répertoire. Grâce à la grande complicité qui lie les quatre protagonistes, le travail préalable à l’enregistrement de l’album a été facilité. Le projet prétend en effet générer de vrais liens entre le jazz et l’idiome traditionnel de la kora et il y parvient. De facto, la musique proposée ne relève en rien d’une simple juxtaposition de styles. Le propos du groupe parvient réellement à fusionner les deux influences musicales, sans les affadir ni les lisser. Il s’agit bien d’un réel métissage.

Les approches différentes des artistes du quartet leur ont permis de cerner les fonctionnements et les rôles de chaque instrument. La kora ne pouvant s’accorder dans tous les modes utilisés en jazz, les compositeurs doivent écrire en prenant en compte les modes musicaux accessibles aux 21 cordes de la kora pour qu’il soit possible à Ablaye Cissoko d’improviser librement. Ainsi, le groupe a conçu un répertoire de compositions originales et a intégré les caractéristiques physiques de la kora qui requiert un accordage spécifique pour chaque mode musical dans lequel le musicien doit s’exprimer.

Seul un expert de l’instrument comme Ablaye Cissoko peut faire face à de telles exigences. Sur l’album « Au Loin », il s’exprime dans plusieurs modes, le mode Syllaba, le mode Toumara et le mode Sawouta. Ses improvisations inspirées répondent ainsi de belle manière à celles de Sophia Domancich ou de Jean-Philippe Viret.

Enregistré live, « Au loin », fait alterner des ambiances fluides et lumineuses ou puissantes et incantatoires. Le répertoire du groupe est conçu de telle manière que l’on ne perçoit à l’écoute de l’album, aucune contrainte technique. Cela participe sans nul doute en grande partie à la réussite de la fusion de ces deux mondes musicaux que sont le jazz modal et la musique traditionnelle sénégalaise. Le talent des artistes et leur entente fait le reste.

L’album ouvre avec Sur le Pont Faidherbe, une composition de Simon Goubert écrite en hommage à cet édifice emblème de Saint-Louis-du-Sénégal et continue avec Au Loin, le thème de Sophia Domancich qui donne son titre à l’album. Écrit et interprété dans la pure veine coltranienne, le morceau donne lieu à un échange très riche entre le joueur de kora et la pianiste.Tous deux sont portés par Simon Goubert au meilleur de sa forme. Ses interventions puissantes et sa verve ne sont d’ailleurs pas sans évoquer un certain Elvin Jones. 

A l’écoute du titre De Dakar à Saint-Louis on se trouve transporté dans la fantastique forêt de baobabs qui pousse entre Dakar et Saint-Louis du Sénégal. Lumineux et fragile, le chant de la kora s’élève au-dessus de la rythmique jazz et l’on est immergé dans les couleurs et les senteurs africaines. Après une incursion du piano dans le monde coltranien, on revient en Afrique. 

Le vieux sage révèle l’alliance sonore subtile qui se crée entre le piano, la voix du griot et la kora. Dérivante permet d’apprécier l’élégance et la force tranquille de la contrebasse dont les cordes chantent la mélodie. Sur la première moitié du morceau la délicate improvisation de Jean-Philippe Viret procure un grand moment d’émotion. 

On est séduit par Saint Awawa, la subtile composition du contrebassiste. Ce dernier ouvre le thème à l’archet et instaure ensuite un splendide dialogue avec la kora qui esquisse le thème avec une fluidité exquise. Soutenu par des cymbales pointillistes, le piano enchaîne et improvise avec une légèreté tout en suspension. La batterie impulse ensuite une rythmique subtile mais solide qui permet à la harpe-luth de faire entendre son chant lumineux.

Tout au long de l’album « Au loin », les incantations de la kora et le chant habité du griot s’unissent au jeu délicat de la contrebasse et au toucher souple du piano. La musique se teinte alors d’une forte dimension spirituelle. La grande rigueur rythmique et harmonique magnifie les mélopées de la kora et de la voix. Le tout évoque alors ces espaces de transe que l’on retrouve dans le jazz modal coltranien.

Enregistré live, l’album « Au loin » permet de capter la musique telle qu’elle vit lors d’un concert. Le 25 août 2017 on a pu apprécier la musique du quartet en direct sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny durant le festival Jazz Campus en Clunisois.

« Au Loin » réalise une fusion aboutie entre le langage du jazz moderne  incarné par Simon Goubert, Sophia Domancich et Jean-Philippe Viret et les sources de la musique mandingue représentée par le griot, chanteur et joueur sénégalais de kora, Ablaye Cissoko.

 

A l’occasion de la sortie de l’album « Au Loin », un rendez-vous s’impose pour écouter Simon Goubert et Ablaye Cissoko en concert. Le Pan Piper accueille le quartet le lundi 06 novembre 2017 à partir de 20h  au 2-4 impasse Lamier à Paris (75011). Concert évènement à ne pas rater.
Remerciements à Simon Goubert et Ablaye Cissoko pour leurs précieuses informations.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Roberto Negro présente « Papier Ciseau »

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Clin d’œil à David Chevallier Trio & « Second Life »

Clin d’œil à David Chevallier Trio & « Second Life »

Le nouveau son acoustique du trio

Le David Chevallier trio propose un répertoire entièrement original. Entouré de Sébastien Boisseau et Christophe Lavergne, le leader troque la guitare électrique contre les guitares acoustiques et le banjo. Un son de trio inédit et fort plaisant.

Après le magnifique « Standards & Avatars » de 2015 à l’énergie plutôt rock, le David Chevallier trio, né en 2013 lors de l’Europa Jazz Festival, revient le 22 septembre 2017 avec un tout autre idiome sur « Second Life » (Cristal Records/Sony Music Entertainment). Le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne se retrouvent autour du guitariste qui abandonne l’électrique et choisit de s’exprimer sur guitares acoustiques et banjo.

« Second Life », le trio composé de David Chevallier, Sébastien Boisseau et Christophe Lavergne propose une musique acoustique performante. Les sonorités évoquent celles des musiques folk américaines mais guitares et banjo dessinent avec subtilité un paysage très personnel.

Sur scène le guitariste David Chevallier utilise un ordinateur pour augmenter la présence sonore de ses instruments ce qui lui fait dire qu’il s’agit d’un trio augmenté, mais on lui fait confiance pour un usage délicat de l’électronique.

Le toucher clair et précis du guitariste est servi par l’accompagnement fluide et souple que prodiguent contrebassiste et batteur. Les dix titres font alterner les ambiances. Entre improvisation et écriture sophistiquée, on se laisser porter d’un univers à un autre.

Un petit tour allusif du côté du Brésil avec Choro qui danse et tourne jusqu’à l’ivresse. Sans oublier une pièce qui trompe son monde avec son titre Naïf en faisant coexister une mélodie décalée sur un motif harmonique que n’aurait pas renié un certain Monk. Quant à Simple, on ne se laisse pas non plus abuser par la base harmonique assez simple sur laquelle le guitariste élabore un motif mélodique inspiré par une pièce de Michael Formanek. Double annonce par contre la couleur, une guitare à deux fois six cordes et une batterie qui double la pulsation de l’écriture.

On surfe sur le dynamique Tricky servi par la technique performante du guitariste. Plus loin et sans hésitation le trio passe du 6/8 au 12/8 et enchaîne Dodici avec Six. Les dix minutes de Patience permettent aux musiciens de vraiment développer leur expression et cela comble d’aise l’auditeur.

Sur « Second Life » coexistent sophistication et subtilité, tension et détente. Une rêverie inventive aux ambiances dépaysantes.

 

Rendez-vous le 18 novembre 2017 à Paris au Sunset pour le concert de sortie de l’album « Second Life ». Pour en savoir plus sur les autres dates de la tournée du David Chevallier Trio, rien de mieux que la consultation de son site.
L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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The Royal Bopsters présentent « Party of Four »

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Le Periscope – Septembre-Décembre 2017

Le Periscope – Septembre-Décembre 2017

Premier trimestre prometteur pour le Periscope

Le 8 septembre 2017 Le Periscope a ouvert sa saison avec un concert du saxophoniste Shabaka Hutchings et « The Comet is Coming ». Pour la suite du trimestre, la programmation de cette scène incontournable des musiques innovantes s’annonce riche et animée.

Pour le premier trimestre 2017/2018, Le Periscope propose  une programmation qui navigue entre jazz créatif, hip-hop indé, rock expé et musiques électroniques. Sans oublier « Músicas Híbridas » : Bogotá-Lyon », du 19 au 24 octobre 2017 qui s’inscrit dans le cadre de l‘Année France-Colombie 2017.

Après le passage de l’apocalypse musicale proposée par Shabaka Hutchings, Danalogue et Betamax, les concerts vont se suivre sans se ressembler et c’est bien là que réside un des plus grands intérêts de la programmation du Périscope qui explore un très large éventail des musiques créatives actuelles. On ne s’improvise pas « Scène de Musiques Innovantes » sans raison ! Ce n’est pas par hasard d’ailleurs que Le Periscope a choisi son logo !

On ne peut résister à évoquer quelques moments clefs ce premier trimestre même si bien sûr, pour découvrir la programmation exhaustive du Périscope de Septembre à Décembre 2017, rien ne remplace la consultation du site du Périscope.

Par contre pas question d’aller plus avant sans louer l’esthétique du visuel de Laho qui illustre la plaquette septembre-décembre 2017 du Périscope. La tonalité colorée et le paysage arboré bruissant stimulent l’imagination et engagent à la rêverie musicale. On espère que formes et couleurs musicales des concerts seront au diapason.

Les 29 et 30 septembre 2017 revoilà le Gaffer Fest avec son lot d’artistes inclassables. On note aussi la volonté du Périscope d’accompagner des sorties d’albums en invitant les artistes à les présenter live au prétexte que, dixit Pierre Dugelay, « le son se crée sur scène ». Ainsi, le jeudi 12 octobre 2017, David Bressat vient avec son nouveau projet « Alive ! » dont l’album sort le 06 octobre 2017. Le 13 octobre 2017, dans le cadre de la tournée Jazz Migration, c’est au tour de Watchdog qui présente son deuxième album « Can Of Worms ». Le vendredi 10 novembre 2017, place au Zozophonic Orchestra et au répertoire de son nouvel album « That Thing » annoncé pour le 21 septembre 2017.

En partenariat avec le Goethe Institut, Le Périscope invite le 06 octobre 2017 le pianiste allemand Benedikt Jahnel. Ce sera l’occasion de découvrir live son trio et son « équilibre collectif harmonieux au swing absolu » chroniqué dans « Label ECM Focus4 » à l’occasion de la sortie de son album « The Invariant » le 13 janvier 2017.

Du 19 au 24 octobre 2017 le projet « Músicas Híbridas » vient à Lyon et fait suite au volet colombien qui s’est déroulé à Bogotá du 12 au 22 avril 2017.

C’est l’occasion pour les chercheurs, musiciens, professionnels de la culture et pédagogues colombiens de poursuivre leurs échanges et leurs réflexions autour des musiques hybrides. Pour le public de la métropole lyonnaise il s’agit d’une opportunité unique de découvrir la scène bouillonnante et indépendante de la capitale colombienne avec cinq jours de concerts.

Au Periscope, El Ombligo le 19 octobre et  Ensamble Tríptico les 22 et 23 octobre 2017. Au Marché Gare, Curupira le 20 octobre 2017. Redil Cuarteto le 21 octobre 2017 sur la scène de Bizarre ! … sans oublier la création Kaixu by Pixvae au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin le 24 octobre 2017 avec un petit avant-goût enregistré en avril 2017 à Bogota.

A ne pas rater le 09 novembre 2017 la venue du saxophoniste new-yorkais Seamus Blake avec son Seamus Blake French Quartet. En partenariat avec le Goethe Institut, le 16 novembre 2017 voit la rencontre du trio Klima Kalima mené par le guitariste finlandais Kalle Kalima avec le tromboniste Yves Robert réunis autour du projet « Finn Noir ».

Amateurs de musiques originales, rendez-vous le 22 novembre 2017 avec les jeunes musiciens belges de Stuff et le 30 novembre 2017 avec Manuel Hermia et l’Orchestra Nazionale Della Luna.

Le Periscope et le Grolektif s’associent à nouveau pour une résidence des 21 musiciens de Bigre! qui seront présents le 14 décembre 2017, pour la première des trois sessions de la saison. Avec à la clef un répertoire inédit lors de chacune des trois dates. Plus que jamais, l’aventure du big band continue.

Les 10 ans du Periscope vont se fêter du 08 décembre 2017 à avril 2018. Les festivités commencent le 08 décembre 2017 à 20h30 avec une soirée surprise. Bien d’autres évènements à venir  jusqu’au printemps 2018.

On n’oublie pas la programmation du Café Culturel et les actions culturelles ni la play-list du Periscope pour se mettre en oreille et choisir ses soirées.

L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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