Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Pierre de Bethmann quartet présente « Credo »

Groove… énergie… respiration

En 2024, Pierre de Bethmann revient avec « Credo ». En quartet, le pianiste présente la musique à laquelle il croit. Avec un répertoire constitué exclusivement de nouvelles compositions, la musique groove de bout en bout, elle respire et restitue l’énergie du groupe. Un jazz intemporel inscrit dans le passé et ouvert sur l’avenir.

Au fil des années et des albums, le pianiste et compositeur Pierre de Bethmann a varié formes musicales et formats des groupes avec lesquels il s’est produit sur les scènes françaises, européennes et internationales, solo, quartet, trio, projet « PianoForte », « Medium Ensemble », « Ilium », « Prysm », « Shifters » …

DE 1995 à 2023

Depuis 1995, il a enregistré plus de 20 albums en leader et co-leader. Il a remporté le Grand Prix Jazz de l’Académie Charles Cros 2016, les Victoires du Jazz 2008 (« Oui, » album de l’année), le Prix Django Reinhardt 2004 (Musicien Français de l’Année), le Django d’Or 1998 (« Prysm », formation de l’année) et le Premier prix du Concours de La Défense 1994.

En 2003, Pierre de Bethmann a lancé sa structure de production ALEA, devenue label en 2015 suite à son partenariat avec les distributeurs IDOL et Socadisc.

Enseignant au Département Jazz et Musiques Improvisées du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) depuis 2008, il est par ailleurs « Artiste Steinway » depuis 2023.

« Credo » (ALEA/Socadisc) en 2024

En 2024, Pierre de Bethmann fait le choix du quartet pour enregistrer « Credo » (ALEA/Socadisc) sorti le 12 janvier 2024. Sur cet album de cinq titres, tous de sa plume, il s’entoure de David El-Malek (saxophone ténor), Simon Tailleu (contrebasse) et Antoine Paganotti (batterie).

Sur « Credo », Pierre de Bethmann célèbre la musique à laquelle il croit, avec les gens auxquels il croit.

Au fil des titres

Un groove puissant se dégage de Greens dont le thème est exposé à l’unisson par le pianiste et le saxophoniste. L’énergie circule entre eux puis Pierre de Bethmann entame un solo véloce, développe de courts motifs et des phrasés fort inventifs. David El-Malek lui répond avec une élégance souveraine et une sonorité somptueuse.

La mélodie de PFH est présentée par les deux solistes ancrés dans un jeu collectif et et d’une manière qui se rapproche du style funky. Très présent, le saxophone ténor fait preuve d’une énergie quasi « frénétique » proche de la transe puis le piano entraîne l’oreille dans des circonvolutions imprégnées d’une grâce avérée.

Pierre de Bethmann quartet présente "Credo"Dès l’introduction de Credo ergo sum on est saisi par l’originalité et l’audace des formes d’expression du quartet. Un dialogue musical très libre s’installe entre le ténor et le piano soutenu par la rythmique solide, dynamique et effervescente. Tout au long du titre, le quartet fort fusionnel propose plus qu’un credo face à l’existence, comme s’il affirmait que tout est possible, sous réserve d’y croire… je crois donc je suis.

Sur Éternel détour, Pierre de Berthmann combine piano et synthétiseur avec un sens de l’espace inouï. Son jeu énergique génère un entrain collectif. Il laisse ensuite la place au ténor de David El-Malek dont les envolées tourbillonnantes et le jeu tempétueux captivent et font chavirer l’oreille (et l’âme).

Le répertoire se termine avec Choral, une superbe méditation musicale. Le synthétiseur et le ténor proposent un voyage spirituel. Ils adressent une prière chargée d’espérance face à un monde fait d’incertitudes et de violences. Puisse l’avenir leur répondre à leur attente. Belle perspective que la musique comme gage d’espoir !

Pour écouter live le quartet de Pierre de Bethmann, rendez-vous à Paris au Sunside les vendredi 09 & samedi 10 février 2024 à 20h30.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

« Mères Océans » de Christophe Panzani

Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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« Summer Me, Winter Me » de Stacey Kent

« Summer Me, Winter Me » de Stacey Kent

Un sommet de raffinement et d’élégance

​La chanteuse Stacey Kent revient avec « Summer Me, Winter Me ». Disponible depuis le 10 novembre 2023, le nouvel opus de Stacey Kent charme l’oreille de bout en bout. Un album éblouissant d’élégance et de raffinement.

visuel de l'album Summer Me - Winter Me de Stacey KentAprès « I Know I Dream » (2018) et « Songs From Other Places » (2021), la chanteuse Stacey Kent est de retour avec « Summer Me, Winter Me » (Naïve).

De sa voix délicate et charmeuse, elle reprend huit standards qu’elle magnifie et propose trois compositions originales. Jamais démonstrative, elle magnifie les poésies. L’album est un véritable sommet de raffinement et d’élégance.

Le répertoire

Francophone et francophile, Stacey Kent met l’accent sur la France et Paris.

Elle reprend en effet des compositions de Michel Legrand, le titre éponyme de l’album, Summer Me, Winter Me avec des paroles de Marilyn et Alan Bergman et La Valse des Lilas, d’Antonio Carlos Jobim avec Corcovado, de Jacques Brel dont elle enregistre deux versions de Ne Me quitte pas, l’une chantée en français et l’autre, If You Go Away chantée en anglais. Elle interprète aussi Sous le ciel de Paris en version anglaise, Under Paris Skies, de Jean Wiener et Kim Gannon.

Depuis ses débuts, Stacey Kent puise régulièrement dans le répertoire des compositeurs de musiques de films, de comédies musicales et du « Great American Songbook » et c’est encore le cas pour cet album. En effet elle interprète Happy Talk, extrait de la comédie musicale « South Pacific » de Rodgers et Hammerstein et Show Me tiré de « My Fair Lady » d’Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.

La musique des trois titres originaux de l’album est à créditer à Jim Tomlinson qui a arrangé tous les morceaux de l’album. Cliff Goldmacher a écrit les paroles de deux titres, Thinking About The Rain et A Song That Isn’t Finished Yet alors que Kazuo Ishiguro est l’auteur du troisième titre original, Postcard Lovers.

Les interprètes

Sur les onze plages de « Summer Me, Winter Me », Stacey Kent est entourée de son époux, Jim Tomlinson (saxophone ténor, flûte, flûte alto, clarinette, guitare, percussions, claviers), des pianistes Art Hirahara et Graham Harvey, des contrebassistes Tom Hubbard et Jeremy Brown, des batteurs Anthony Pinciotti et Joshua Morrison, d’Aurélie Chenille (premier violon), Claire Chabert (second violon), Fabrice Planchat (alto) et de Gabriel Planchat (violoncelle).

Au fil des titres

L’album ouvre avec la composition de Michel Legrand écrite en 1969, Summer me, Winter me. On est d’emblée séduit par la voix suave et souple de Stacey Kent qui chaloupe sur un doux rythme de samba. Les notes du piano cristallin et solaire semblent gorgées de chaleur.

La chanteuse poursuit avec La valse des Lilas, la superbe ballade composée par Michel Legrand en 1955 qu’elle interprète en français. Sa voix lumineuse se pare d’émotion puis le saxophone expose la mélodie avec sobriété.

Le répertoire propose ensuite Thinking About The Rain, titre composé en 2017 par Jim Tomlinson avec des paroles de Cliff Goldmacher. La chanson est ici transposée sur un très lent tempo de valse. La voix lyrique et délicate échange avec la flûte de Jim Tomlinson dont les notes surfent sur les vagues du ravissement. La chanteuse enchaîne sur le tempo swinguant du titre Under Paris Skies, version anglaise de Sous le ciel de Paris. Soutenue par la contrebasse, la voix enjouée cède la parole au saxophone ténor très lestérien.

Plus loin, c’est If You Go Away, une version poignante du Ne me quitte pas de Jacques Brel que Stacey Kent interprète en anglais. La pureté de sa voix est mise en valeur par l’accompagnement raffiné des cordes et la délicatesse du toucher du piano.

La guitare de Jim Tomlinson assure le balanço sur Happy Talk de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein. Après une intervention pétillante et sautillante, la voix au timbre charmeur de la chanteuse cède la place au saxophone ténor à la sonorité feutré et élégante qui prend une courte improvisation, comme un clin d’œil à Stan Getz, maître incontesté des sons pastels et bluesy.

Sur Show Me de Frederick Loewe, Stacey Kent accompagnée par le trio piano/contrebasse/batterie s’exprime sur un tempo jazzy plus rapide et son chant restitue l’expressivité de la comédie musicale. Son interprétation malicieuse met en évidence ses qualités vocales. Sa diction parfaite permet de saisir avec précision le texte de Alan Jay Lerner. Sur un doux tempo de valse, la voix sensuelle de la chanteuse murmure ensuite le romantique Postcard Lovers de Tomlinson et Ishiguro. Les arrangements et les interventions de la flûte contribuent à la dimension poétique du morceau.

Puis le violoncelle introduit la composition de Tom Jobim, Corcovado. La voix de la chanteuse prend le relai et caresse avec félicité et tendresse ce standard de la bossa nova. Le saxophone ténor à la sonorité vaporeuse lui succède avec un solo aérien qui renforce l’impression de légèreté et de délicatesse du propos musical.

Avec profondeur et chaleur, la douce voix de Stacey Kent murmure ensuite voluptueusement la ballade de Jim Tomlinson et Cliff Goldmacher, A Song That Isn’t Finished yet.

L’album se termine avec la deuxième version de Ne Me Quitte Pas, la composition de Jacques Brel que Stacey Kent interprète en duo avec le piano et en français cette fois. Le climat se fait singulier, presque dramatique, le chant épuré se tend, l’émotion affleure.

Rendez-vous le 13 mai 2024 au Théâtre de l’Odéon à Paris dans le cadre du festival Jazz à St-Germain-des-Prés où la chanteuse se produira avec un quatuor à cordes, le 16 mai 2024 à l’Espace Marcel Carné à Saint-Michel-sur-Orge.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

« Mères Océans » de Christophe Panzani

Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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Affiche Jazz à Vienne 2024 & Premiers Noms

Affiche Jazz à Vienne 2024 & Premiers Noms

43ème édition du 27 juin au 12 juillet 2024

Pour sa 43ème édition, le Festival « Jazz à Vienne » continue le partenariat initié en 2018 avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Dans ce cadre, les deux festivals s’associent cette année encore et c’est le dessinateur Alexandre Clérisse qui est chargé du visuel de l’affiche du Festival Jazz à Vienne 2024. Rendez-vous du 27 juin au 12 juillet 2024 pour une prometteuse édition de « Jazz à Vienne »… sans oublier la Special Night du 16 juillet 2024 !

Après avoir dévoilé le visuel de Jazz à Vienne 2024, le festival a annoncé les premiers noms de six soirées de la programmation de sa 43ème édition… Ibrahim Maalouf présente « T.O.M.A » & Friends et Louis Matute Large Ensemble, Caravan Palace et David Krakauer - Mazel Tov Cocktail Party, Asaf Avidan Solo et Lizz Wright, Rhoda Scott - Ladies & Gentlemen et Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra, Mulatu Astatke, Yuri Buenaventura, Kutu, La Delio Valdez, Lefto Early Bird et Verb, Vulfpeck et Léon Phal.

Après Brüno, Jacques de Loustal, Juanjo Guarnido, Audrey Spiry, et Pénélope Bagieu, c’est au tour d’Alexandre Clérisse de se prêter au jeu et de proposer le visuel de l’affiche Jazz à Vienne 2024.

Visuel 2023 de Jazz à Vienne

Auteur et dessinateur, Alexandre Clérisse est connu pour ses diverses collaborations dans la presse, le graphisme et l’édition, mais également pour avoir participé à de nombreuses expositions collectives et pour avoir contribué à la création des décors du film de Wes Anderson The French Dispatch. Il réalise avec Thierry Smolderen (au scénario) une pluralité de projets qui obtiennent de nombreux prix et traductions (Souvenirs de l’empire de l’atome, L’Été Diabolik et Une année sans Cthulhu). En 2020, la traduction américaine de son album L’Été Diabolik est doublement nominée aux Eisner Awards de San Diego.

« Pour moi qui dessine avec du jazz dans les oreilles depuis toujours, ce fut un immense honneur d’imaginer le visuel de l’édition 2024. J’ai commencé par poser une gamme de quatre couleurs, qui, lorsqu’elles se superposent en transparence, en font huit. Puis j’ai joué avec des formes simples (ronds, triangles, carrés…) pour modéliser le trio de personnages. Un groupe c’était important, car pour moi le jazz c’est aussi la coopération entre les musiciens. Ayant joué du saxophone il y a longtemps, j’ai voulu retrouver cette harmonie unique que l’on ressent au sein d’une section de cuivres, comment les sonorités s’entremêlent et vibrent à l’unisson, chacun apportant sa nuance et faisant partie d’un tout. » Alexande Clérisse

Six soirées de concerts annoncés

Bonne nouvelle pour les aficionados du jazz, les organisateurs de Jazz à Vienne ont révélé la programmation de six soirées de l’édition 2024 du festival.

27 juin 2024 - Soirée d’ouverture

Dès 20h30, la première partie de soirée est assurée par Louis Matute Large Ensemble, une formation où les cuivres se mêlent au oud, la trompette au piano et où la guitare du leader est le seul instrument électrique du groupe.

Ibrahim Maalouf présente ensuite « T.O.M.A » & Friends ». L’occasion pour le trompettiste de se produire avec son nouveau projet, « T.O.M.A », comme « Trumpets Of Michel-Ange »… « T.O.M.A », le nom d’une trompette créée pour lui sur mesure, « T.O.M.A », un album métissé, mélange d’influences où le jazz se mêle aux musiques classique, pop, orientale ou urbaine, « T.O.M.A », une grande fête pour une soirée d’ouverture qui réunit une variété de générations et d’expériences avec à ses côtés François Delporte (guitare électrique), Mohamed Derouich (guitare acoustique), Mihaï Pirvan (saxophone), Yacha Berdah (trompette), Manel Girard (trompette), Yvan Djaouti (trompette), Nizar Ali (trompette) et Julian Tekeyan (batterie).

05 juillet 2024

A 20h30, pour sa première prestation sur la scène du Théâtre Antique, le grand clarinettiste klezmer David Krakauer invite le public à une « Mazel Tov Cocktail Party » qui s’annonce plus que festive. Le leader annonce en effet une « explosion de bonnes vibrations ». Une aventure musicale présentée sous le signe de la joie et de la paix.

La deuxième partie de soirée est confiée au groupe Caravan Palace qui s’apprête à publier un nouvel opus. L’occasion de (re)découvrir l’electro vintage d’un sextet qui promet de faire du Théâtre Antique le plus grand dancefloor de France.

08 juillet 2024

A 20h30, la scène du Théâtre Antique accueille l’auteur, compositeur et chanteur israélien Asaf Avidan qui se produit solo.

En seconde partie de soirée, place à la chanteuse Lizz Wright. Son nouvel album, « Shadow » se profile comme l’une des grandes sorties de 2024 et il y a fort à parier que le concert permettra de le découvrir. Un concert entre gospel et blues, entre sacré et profane, par une grande voix qui participe à la magie des Grandes Musiques Noires dont Lizz Wright porte en elle l’héritage.

11 juillet 2024 - Soirée Rhythm & Blues

A 20h30, ouverture de la soirée avec le projet Ladies & Gentlemen de Rhoda Scott. L’organiste et chanteuse convie quelques « gentlemen chanteurs » à retrouver les musiciennes de son orchestre. Ainsi Lisa Cat-Berro (saxophone alto), Géraldine Laurent (saxophone alto), Sophie Alour (saxophone ténor), Jeanne Michard (saxophone ténor), Céline Bonacina (saxophone baryton), Airelle Besson (trompette) et Anne Paceo (batterie)
Julie Saury (batterie) sont rejointes par David Linx, Hugh Coltman et Emmanuel Pi Djob.

La soirée continue avec le rhythm & blues… mais aussi le jazz et la soul music de Jools Holland and his Rhythm & Blues Orchestra avec Gilson Lavis et les vocalistes Ruby Turner, Louise Marshall & Sumudu Jayatilaka.

12 juillet 2024 - All Night

La soirée commence avec Verb, le trio lauréat du tremplin ReZZo 2023 formé de Noam Duboille (piano), Charles Thuillier (contrebasse) et Garcia Etoa Ottou (batterie) et se poursuit avec le père de l’éthio-jazz, Mulatu Astatke à la tête de son groupe. A coup sûr, le public va tomber sous le charme de ses mélodies et de son groove irrésistible.

Le spectacle se poursuit avec le chanteur Yuri Buenaventura qui revient en France après des années d’absence entouré des cuivres et des percussionnistes de son orchestre. Salsa et énergie au programme !

Place ensuite à Théo Ceccaldi (violon) et Kutu, le groupe qu’il a formé avec la chanteuse Hewan Gebrewold, Akemi Fujimori-Poivre (claviers) Valentin Ceccaldi (basse) et Cyril Atef (batterie). Leur univers sonore croise jazz et musique traditionnelle éthiopienne, emprunte à la trance music et à de multiples autres formes d’electro. Pas question là encore de rester assis !

Avec La Delio Valdez et la cumbia, la dynamique musicale continue. Fête musicale garantie sur la scène du Théâtre Antique avec ce collectif de musiciens, né à Buenos Aires, qui revisite le répertoire populaire de l’Argentine.

La All Night se termine avec Lefto Early Bird et son nouveau projet où les samples du DJ croisent l’Ethio jazz.

16 juillet 2024 - Special Night

Deux groupes au programme de cette « Special Night ».

D’une part le quintet du saxophoniste Léon Phal dont la musique énergique et élégante mêle de multiples influences, du bop à la soul, en passant par l’afrobeat et d’autre part Vulfpeck dont la musique conjugue la force de la soul, du rock, de la pop et du funk.

Après avoir calé ces six premières dates sur l’agenda 2024, rendez-vous le 14 mars 2024, pour découvrir l’exhaustivité de la programmation de la 43ème édition du festival « Jazz à Vienne ». En attendant… on n’hésite pas… on écoute du jazz… à fond !

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

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Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

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Rhino Jazz(s) Festival 2023 – La programmation

Rhino Jazz(s) Festival 2023 – La programmation

41 concerts, 23 jours de musique, 29 villes

​Du 01 au 22 octobre 2023, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 reste fidèle à la recette qui a fait son succès… exigence, coexistence de nouveaux artistes et de talents déjà reconnus, propositions musicales variées, lieux d’accueil multiples. Cette 45ème édition mêle tous les genres musicaux constitutifs du jazz… un soupçon de blues, une pincée de rock, un brin de soul, une larme de pop, une pointe d’émotion… sans oublier du groove à gogo !

Le 13 septembre 2023 au Périscope, Ludovic Chazalon a présenté la programmation de la 45ème édition du Rhino Jazz(s) Festival 2023. Du 01 au 22 octobre 2023, le festival propose 41 concerts dans 29 villes

… de Rive-de-Gier à Saint-Étienne, de Saint-Chamond à Lyon en passant entre autres par Génilac, Dargoire, Feurs, Villars, Oullins, Villeurbanne, Caluire-et-Cuire.

Sur le bout de sa corne, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 jongle avec une programmation alléchante où alternent les styles musicaux et les formats des groupes, du solo au big band sans oublier une Nuit du Blues qui s’annonce explosive.

Solos

Le 08 octobre 2023, rendez-vous à 17h à l’Église de Cellieu pour écouter Harold Charre dont la musicalité devrait séduire les plus exigeants.

Le 10 octobre 2023 à 20h30, c’est à la Galerie Ceysson et Bénétière de Saint-Étienne que la pianiste Marie Krüttli se produit alors que l’accordéoniste virtuose Joao Pedro Teixeira est programmé le 14 octobre 2023 à 20h30 dans l’Église Saint-Paul-en-Cornillon.Affiche Rhino Jazz(ss) Festival 2023 - La programmation

Les deux derniers solos de l’édition du Rhino Jazz(s) Festival 2023 sont à écouter au Périscope le 17 octobre 2023 à 20h30. La soirée s’annonce enfiévrée avec successivement programmées sur la scène de la salle lyonnaise, la bassiste belge Farida Hamadou, entre free jazz et rock expérimental, et la guitariste Ava Mendoza, toute en énergie et expressivité.

Duos

Deux rendez-vous le 1er octobre 2023.

Le premier à 17h à l’Espace du Châtelard de Tartaras, avec le duo violoncelle/voix et guitare de Phyllipa & Rémi qui va swinguer entre bop et manouche, entre blues et chanson jazz. Un concert dont le répertoire se balade entre Django à Brassens en passant par Bireli Lagrène ou Coltrane. Le second à l’Église de la Terrasse-sur-Dorlay à 17h30 avec le guitariste Marc Loy et l’harmoniciste Diabolo dont les musiques voyagent entre blues et folk.

A ne manquer sous aucun prétexte, « Hymnes à l’Amour », le concert de Christophe Monniot & Didier Ithursarry, le 15 octobre 2023 à 17h00 dans l’Église de Génilac. Promesse d’un moment musical virtuose et lyrique par deux complices attachés aux musiques populaires.

En partenariat avec le festival « Un Doua de Jazz », le Rhino Jazz(s) Festival 2023 programme le 17 octobre 2023 à l’Astrée de Villeurbanne, le duo sensible de la trompettiste Airelle Besson et de l’accordéoniste Lionel Suarez. Entre audace et inventivité.

Le 19 octobre 2023 à 20h30 dans la salle Aristide-Briand de Saint-Chamond, le trompettiste Ibrahim Maalouf et le guitariste François Delporte proposent « Quelques mélodies ». Entre épure et envoûtement.

C’est par un duo que se termine la 45ème édition du Rhino Jazz(s) Festival, celui des Enhco Brothers. Les échos de la trompette de David Enhco et du piano de Thomas Enhco vont résonner le 22 octobre 2023 à 18h dans l’Église de Villars. Un régal de notes aériennes et de swing.

Trios

Le pianiste d’origine arménienne Yessaï Karapétian est annoncé en trio le 03 octobre 2023 à 20h à la Maison de la Culture Le Corbusier de Firminy. Un répertoire entre pop, rock, jazz et rock où le piano du leader est accompagné par la basse de Marc Karapétian et la batterie de Miguel Russell.

C’est le 06 octobre 2023 à 20h30 au Château du Roziers de Feurs qu’est programmé le trio du guitariste Gabriel Gosse. Musique élégante et fougueuse à découvrir absolument.

Avec son « Resilience Trio », la violoniste et chanteuse Yilian Cañizares se produit le 07 octobre 2023 à 20h30 dans la salle de la Société Barbier à Monistrol-sur-Loire avec Childo Tomàs à la basse et Ernesttico aux percussions. Un hommage dynamique et sensible à la musique cubaine.

Le 08 octobre 2023 à 18h, à l’Auberge Laffont de Dargoire est programmé le Junkyard Crew, un trio détonnant qui réunit la guitare de Manouche Fournier, le tuba de Quentin Duthu et la batterie de Guillaume Bertrand. Le trio du guitariste Jim Bauer va faire vibrer la Gare de Saint-Martin-la-Plaine le 13 octobre 2023 à 20h30.

En partenariat avec l’Opéra Underground, le Rhino Jazz(s) Festival 2023 annonce la venue en trio de Sophie Alour le 13 octobre 2023 à 20h00 à l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Loin des codes du genre et libérée de toute idée de performance, la saxophoniste mêle les sources de son inspiration, jazz, rock, classique ou encore musique malienne. A ses côtés le guitariste Pierre Perchaud et le violoncelliste Guillaume Latil.

Sensations fortes à prévoir le 17 octobre 2023 à 20h30 à L’Opsis de Roche-la-Molière avec la venue du violoncelliste Mario Forte annoncé avec Adriano « DD » Tenorio (percussions) et Andy Nivalle (voix).

Du quartet au big band

Outre TOTO ST 4tet programmé le 04 octobre 2023 à L’Échappé à Sorbiers, Crimi le 20 octobre 2023 à 20h30 au Château du Roziers de Feurs et Swing Gambler le 20 octobre à 20h30 au Cercle de Saint-Joseph, trois autres quartets sont annoncés…

  • celui du géant du jazz afro-cubain moderne, Chucho Valdès le 05 octobre 2023 à 20h à l’Opéra de Saint-Étienne,

  • celui de Stefano Di Battista avec Daniele Sorrentino (contrebasse), André Ceccarelli (batterie) et Andrea Rea (piano) qui présentent le projet « Morricone Stories » le 11 octobre 2023 à 20h30 au Radiant à Caluire-et-Cuire.
  • celui de Daniel Zimmermann qui invite Pierrick Pedron et revisite Gainsbourg avec son projet « L’Homme à tête de chou in Urugay » le 12 octobre 2023 à 20h au Théâtre de la Renaissance à Oullins.

Le festival propose de nombreux autres rendez-vous dont il est possible de retrouver la liste exhaustive sur le site du Rhino Jazz(s) Festival 2023.

… à ne rater sous aucun prétexte…

  • Le Skokiaan BrassBand, joyeuse fanfare attendue le 04 octobre 2023 à 20h00 aux Domaines qui Montent à La Fouillouse. Au programme, jazz-funk et groove caribéen,

  • La Nuit du Blues avec Manu Lanvin and The Devil Blues et Neal Black & The Healers annoncés le 21 octobre 2023 à 20h à la Salle Aristide Briand de Saint-Chamond.

Pour découvrir la programmation exhaustive et organiser l’agenda d’octobre 2023, rendez-vous sur le site du Rhino Jazz(s) Festival.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

« Mères Océans » de Christophe Panzani

Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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Saison 2023/24 –  Auditorium Orchestre National de Lyon

Saison 2023/24 – Auditorium Orchestre National de Lyon

D’intenses moments musicaux en perspective

La saison 2023/2024 de l’Auditorium Orchestre National de Lyon promet d’intenses moments musicaux du côté du Jazz et des Musiques actuelles… Gilberto Gil, Mariza, Toumani Diabaté, Avishai Cohen et Macoto Ozone, Cecil Mc Lorin Salvant, Bertrand Belin et Nils Frahm, Tindersticks. De quoi réjouir le public !

Fermée en septembre 2023 pour des travaux d’acoustique, l’institution lyonnaise poursuit cette saison encore ses incursions en dehors des répertoires classiques. Auditorium-Orchestre National de Lyon affirme ainsi son ouverture vers d’autres univers musicaux tels ceux du Jazz et des Musiques actuelles.

L’Orchestre National de Lyon est bien sûr de la partie et collabore aux prestations de deux grands artistes, Toumani Diabaté et Cecil Mc Lorin Salvant.

Auditorium-Orchestre National de Lyon et « Jazz à Vienne

Cette saison encore, le dialogue artistique entre l’Auditorium-Orchestre National de Lyon et « Jazz à Vienne » se poursuit avec quatre concerts coproduits par les deux structures, Gilberto Gil, Mariza, Avishai Cohen & Makoto Ozone & Cécile McLorin Salvant.

Gilberto Gil - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de LyonLes Musiques du Monde ouvrent la saison le 09 octobre 2023 à 20h avec un concert de Gilberto Gil.

À 81 ans et avec 60 ans de carrière, ce monument de la musique brésilienne promet un concert d’une belle teneur. Le compositeur chanteur guitariste sera sur scène entouré de sa famille avec à ses côtés Bem Gil (chant, guitare et basse), Jose Gil (chant et batterie) et João Gil (chant, guitare et basse).

Dans le même univers des Musiques du Monde, Mariza est invitée le 11 décembre 2023 à 20h.MAriza - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de Lyon

Respectueuse de la tradition et héritière d’Amália Rodrigues, la fadista Mariza perpétue le genre du fado et au son de la guitare portugaise, propose un répertoire imprégné de la saudade, cette mélancolie si particulière, à la joie. Elle a ainsi popularisé le fado classique à travers le monde tout en lui apportant une touche de modernité. Elle sera accompagnée sur scène par Luís Guerreiro (guitare portugaise), Phelipe Ferreira (guitare acoustique), Adriano Alves (guitare basse), João Freitas (percussions) et João Frade (accordéon).

Avishai Cohen et Makoto Ozone - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de LyonInscrits dans l’univers du Jazz, le contrebassiste et compositeur Avishai Cohen et le pianiste Makoto Ozone seront sur la scène de l’Auditorium de Lyon le 05 février 2025 à 20h.

Une profonde amitié musicale les réunit et ces deux légendes du Jazz international proposeront un concert qui on n’en doute pas séduira pas son harmonie et sa lumière.

Cecil McLorin Salvant - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de LyonLe 10 mai 2024 à 20h, accompagnée au piano par Sullivan Fortner, c’est la chanteuse franco-américaine Cécile McLorin Salvant qui emmènera l’Orchestre National de Lyon dans le domaine du Jazz, à la rencontre de ses ballades favorites.

Véritable sensation du jazz vocal, la chanteuse franco-américaine saura émouvoir le public par la grâce de son chant qui ne manque ni de puissance ni d’élégance.

Toumani Diabaté

Toumani Diabaté - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de LyonC’est dans la galaxie des Musiques du Monde que le virtuose de la kora, Toumani Diabaté, se produira le 26 avril 2024 à 20h.

Après avoir commencé le concert seul avec son instrument, il sera rejoint sur scène par l’ONL. L’orchestre symphonique et le musicien africain entameront alors un dialogue musical lumineux, véritable trait d’union entre la tradition ancestrale des griots et l’écriture orchestrale occidentale. Sur des arrangements de Ian Gardiner et Nico Muhly, l’ONL sera dirigé par Clark Rundell.

Tindersticks et Claire Denis

Inscrit dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut Lumière et réalisé en collaboration par le groupe culte anglais Tindersticks et la réalisatrice Claire Denis, le Ciné Concert Tindersticks sera présenté le 02 novembre 2024 à 20h par le groupe culte qui revisite sa collaboration avec la cinéaste. Avec huit musiciens et des cordes, Tindersticks interagira en direct avec les scènes les plus mémorables de dix films (Nénette et Boni, Trouble Every Day, L’Intrus, 35 Rhums, White Material, Les Salauds, Un beau soleil intérieur, High Life, Avec amour et acharnement et Des étoiles à midi) dans un montage réalisé avec l’accord de la réalisatrice.

Ainsi avec Stuart A. Staples (chant, guitare) , David Boulter (vibraphone, claviers), Neil Fraser (guitare), Earl Harvin (batterie, percussions), Dan McKinna (guitare basse, claviers) et Terry Edwards (trompette et saxophone) se profilent les promesses d’atmopshères élégantes et de paysages sonores atmosphériques.

Scène minimaliste et chanson française

Par ailleurs, la saison 2023/24 n’oublie ni la chanson française, ni la scène minimaliste avec deux artistes qui brouillent les frontières entre musiques savantes et musiques populaires.

Nils Frahm

Nils Frahm - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de LyonRetour de Nils Frahm le 17 novembre 2023 à 20h avec « Music for Lyon ».

À la croisée du minimalisme et de l’électro, le pianiste, producteur et compositeur électro berlinois présentera une nouvelle performance solo, contemplative, intime où se dessineront des paysages sonores évoluant entre rêve et transe.

Bertrand Belin

Bertrand Belin - Saison 2023/24 -  Auditorium Orchestre National de LyonLe chanteur, musicien, écrivain et acteur, Bertrand Belin viendra quant à lui pour la première fois le 06 novembre 2023 à 20h pour défendre « Tambour Vision ».

Avec Lara Oyedepo (percussions, claviers, choeurs), Thibault Frisoni (claviers, basses, choeurs), Jean-Baptiste Julien (claviers), Julien King Omé (guitares) et Sylvain Joasson (batterie, machines) son chant et ses guitares interrogeront avec élégance et liberté notre faculté à « être au monde ».

Les spectacles de Jazz et de Musiques Actuelles de la saison 2023/2024 à l’Auditorium-Orchestre National de Lyon laissent augurer des soirées prometteuses. Une fois encore, cette programmation manifeste le réel souci de diversification de cette institution qui conserve son ADN mais sait ouvrir sa programmation en direction de publics variés.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

« Mères Océans » de Christophe Panzani

Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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Ricardo Izquierdo présente « Kikun Pelu Mi Wá »

Ricardo Izquierdo présente « Kikun Pelu Mi Wá »

Un jazz moderne et spirituel

Après « Ida » et « Ants », le saxophoniste Ricardo Izquierdo présente son nouvel album « Kikun Pẹlu Mi Wá » (MiRR/L’Autre Distribution) sorti le 26 mai 2023. A l’écoute de cet opus, on plonge au cœur des premières influences de Ricardo Izquierdo, celles de son enfance dans le quartier de la Marina de la ville portuaire de Matanzas, l’un des principaux berceaux de la musique afro-cubaine.

Visuel de l'album Kikun Pelu Mi Wa de Ricardo IzquierdoSur « Kikun Pelu Mi Wá«  (MiRR/L’Autre Distribution) dont le titre signifie « Peindre avec mes racines » en Yoruba, le musicien rend un hommage très personnel aux forces spirituelles de la religion Yoruba.

De bout en bout de l’album, Ricardo Izquierdo inscrit son propos au croisement du jazz et de ses racines afro-cubaines. Qu’il embouche le saxophone ténor ou le soprano, Ricardo Izquierdo développe un son dont la puissance se pare de douceur. Son jeu fort expressif interpelle par sa fluidité et sa limpidité, son lyrisme et sa poésie.

« Kikun Pelu Mi Wá », un jazz moderne empreint de spiritualité.

Ricardo Izquierdo

Né en 1978 à Matanzas, Ricardo Izquierdo commence à étudier la musique par le violoncelle à l’âge de 8 ans puis quelques années plus tard, il se tourne vers le saxophone alto. En 1993, il finit ses études dans sa ville natale et rejoint la capitale de Cuba, La Havane. Il est admis à la prestigieuse « Escuela Nacional de Artes - E.N.A » où, pendant 4 ans, il approfondit ses connaissances et améliore ses qualités d’instrumentiste. Il se produit par ailleurs avec le groupe Diàkara auprès de Oscar Valdès.

Ricardo Izquierdo©Isabelle Saint Jean

Ricardo Izquierdo©Isabelle Saint Jean

Durant ses études à la E.N.A, il participe à des stages et des masterclass avec entre autres Herbie Hancock, Hilario Duran, Steve Coleman, Nicholas Payton et Antonio Hart… Il intègre le quintet du pianiste Alexis Bosch, avant de rejoindre Carlos Maza Quartet et se produit à ses côtés sur les scènes de nombreux festivals européens, parmi lesquels Jazz à la Villette, Nancy Jazz Pulsations, Jazz à Vienne.

En 2001, il quitte Cuba et s’installe à Paris où il multiplie rencontres et collaborations avec des musiciens de renommées internationales tels que Frank Lacy, Orlando Poleo, Mayra Andrade, Michel Zenino, John Betsch, Nelson Veras, Mario Canonge, Philippe Soirat, Santi Debriano, Hamid Drake, Laurent Coq, Katy Roberts, Francesco Bearzatti, Orichas, Jean Jacques Elangué, Remi Vignolo, Napoleon Maddox, Mauro Gargano, Ichiro Onoe, Jason Palmer, Jeff Ballard, Bojan Z, Famoudou Don Moye et de nombreux autres encore.

En 2014, il enregistre « Ida » (Abeille Musique/Plus Loin Music), son premier album en tant que leader avec Sergio Gruz (piano), Juan Sebastien Jimenez (contrebasse), Mauro Gargano (contrebasse) et Lukmil Pérez (batterie). En 2017 il sort « Ants » (Label Gaya Music), un deuxième album, en co-leader avec Mauro Gargano et Fabrice Moreau (batterie). Ces deux albums sont très bien accueillis par la critique. Il joue et enregistre par ailleurs avec Mario Canonge et Michel Zenino au sein de Quint’Up puis avec Adrien Chicot.

En 2023, Ricardo Izquierdo présente un nouvel album « Kikun Pelu Mi Wá » (MiRR/L’Autre Distribution), en Yoruba.

« Kikun Pelu Mi Wá »

Sorti le 26 mai 2023, « Kikun Pelu Mi Wá » (MiRR/L’Autre Distribution) se distingue par l’écriture musicale très personnelle de Ricardo Izquierdo qui formalise la rencontre entre ses origines et le jazz.

« Kikun Pelu Mi Wá » rend un vibrant hommage à Matanzas, ce haut lieu de la culture cubaine où cohabitent musique, danse et poésie en harmonie depuis des centaines d’années, dans un environnement qui a conservé toute son authenticité et sa ruralité, ancré dans les cultures africaines Yoruba et les cultes des sociétés secrètes ou confréries Abakùa.

Sur cet album issu d’une quête transculturelle afro-diasporique du musicien, le saxophoniste s’est entouré d’une nouvelle formation composée de musiciens avec lesquels il collabore depuis longtemps. Leur complicité et leur écoute mutuelle sous-tend leur subtil dialogue.

A ses côtés, on retrouve le pianiste Sergio Gruz, les contrebassistes Gildas Boclé et Juan Sebastien Jimenez, le batteur Fabrice Moreau et le percussionniste Javier Campos Martinez.

Au fil des plages

Dès le titre d’ouverture, Libellule, on tombe sous le charme de la sonorité douce et limpide du ténor qui murmure une musique lyrique, poétique et exigeante dont la richesse rythmique s’inscrit aux confluences du jazz et de la musique cubaine. Son jeu fluide est couronné par de douces spirales qui évoquent le vol gracieux de l’insecte qui zigzague dans les airs.

Sur Verde Y Negro, le ténor immerge l’oreille dans un monde musical en demi-teinte, un monde envoûtant.Le solo du pianiste Sergio Gruz crée une atmosphère qui flotte entre imaginaire et réel et invite à l’introspection. Si le saxophoniste ne s’interdit pas des escapades virtuoses, il évite tout bavardage superflu.

Le répertoire se poursuit avec Autour du Jardin (Jekua Baba). Après accords et harmoniques du soprano, le saxophoniste développe une mélodie mystérieuse soutenue par les percussions de Javier Campos, les subtiles friselis des cymbales de Fabrice Moreau et les souples envolées de la contrebasse de Gildas Boclé. Le soprano improvise avec délicatesse et déploie des arabesques totalement maîtrisées.

Adentro fait ensuite résonner un champ musical onirique où le ténor s’exprime avec fougue, entouré de Sergio Gruz, Gildas Bosclé et Fabrice Moreau, tous très inspirés. Les surprises musicales se succèdent au fil des portées et ravissent l’écoute.

Co-signé avec le percussionniste cubain Javier Campos Martinez, Pueblo Nuevo rend hommage à la société Abakuá, société secrète d’hommes venus du sud-est du Nigeria et du sud-ouest du Cameroun. Le chant du soprano, la voix et la percussion évoquent les ambiances sonores des rites initiatiques de cette société secrète, symbole avéré de résistance. Changement de climat radical avec Pa’Aggayu. En introduction, le jeu appuyé du ténor prend des inflexions très libres puis le discours devient incantatoire et la musique se pare de mystère. A savourer sans retenue.

Sur le très court Elle, le soprano se fait lyrique et chaleureux. Son chant fluide ne manque pas d’énergie mais sait éviter la frénésie. La musique respire, le bonheur est là encore de la partie.

De retour au ténor sur E.I.I.O. (Elerin Ikpin Ibikeji Olodumare), le saxophoniste souffle des lignes musicales nettes et élégantes où alternent raucité et douceur, ce qui n’est pas sans évoquer le souvenir du jeu du regretté Wayne Shorter.

L’album se termine avec Tún,Tún,Tún (Aggo Mi Padre,TraigoEl Papalote). Avec Juan Sebastien Jimenez, Ricardo Izquierdo et ses complices poursuivent leur exploration musicale et combinent avec raffinement les éléments du folklore afro-cubain avec ceux du jazz le plus contemporain. Le jeu éloquent et enflammé du ténor est soutenu par les riches harmonies du piano et la solide rythmique.

Rendez-vous le 29 juin 2023 pour le concert de sortie de l’album « Kikun Pelu Mi Wá » au Studio de l’Ermitage à Paris. Ricardo Izquierdo sera accompagné de Sergio Gruz (piano), Gildas Boclé (contrebasse), Fabrice Moreau (batterie) et Javier Campos Martinez (percussions). Après l’été d’autres concerts se profilent, le 29 septembre 2023 au Jazz Club de Savoie à Chambéry, le 06 octobre 2023 aux Musiques au Comptoir à Fontenay-sous-Bois et le 07 octobre 2023 à La Sirène à Paimpol.

Après « Ida » et « Ants », le saxophoniste Ricardo Izquierdo présente son nouvel album « Kikun Pẹlu Mi Wá » (MiRR/L’Autre Distribution) sorti le 26 mai 2023. A l’écoute de cet opus, on plonge au cœur des premières influences de Ricardo Izquierdo, celles de son enfance dans le quartier de la Marina de la ville portuaire de Matanzas, l’un des principaux berceaux de la musique afro-cubaine.

Visuel de l'album Kikun Pelu Mi Wa de Ricardo IzquierdoSur « Kikun Pelu Mi Wá«  (MiRR/L’Autre Distribution) dont le titre signifie « Peindre avec mes racines » en Yoruba, le musicien rend un hommage très personnel aux forces spirituelles de la religion Yoruba.

De bout en bout de l’album, Ricardo Izquierdo inscrit son propos au croisement du jazz et de ses racines afro-cubaines. Qu’il embouche le saxophone ténor ou le soprano, Ricardo Izquierdo développe un son dont la puissance se pare de douceur. Son jeu fort expressif interpelle par sa fluidité et sa limpidité, son lyrisme et sa poésie.

« Kikun Pelu Mi Wá », un jazz moderne empreint de spiritualité.

Ricardo Izquierdo

Né en 1978 à Matanzas, Ricardo Izquierdo commence à étudier la musique par le violoncelle à l’âge de 8 ans puis quelques années plus tard, il se tourne vers le saxophone alto. En 1993, il finit ses études dans sa ville natale et rejoint la capitale de Cuba, La Havane. Il est admis à la prestigieuse « Escuela Nacional de Artes - E.N.A » où, pendant 4 ans, il approfondit ses connaissances et améliore ses qualités d’instrumentiste. Il se produit par ailleurs avec le groupe Diàkara auprès de Oscar Valdès.

Ricardo Izquierdo©Isabelle Saint Jean

Ricardo Izquierdo©Isabelle Saint Jean

Durant ses études à la E.N.A, il participe à des stages et des masterclass avec entre autres Herbie Hancock, Hilario Duran, Steve Coleman, Nicholas Payton et Antonio Hart… Il intègre le quintet du pianiste Alexis Bosch, avant de rejoindre Carlos Maza Quartet et se produit à ses côtés sur les scènes de nombreux festivals européens, parmi lesquels Jazz à la Villette, Nancy Jazz Pulsations, Jazz à Vienne.

En 2001, il quitte Cuba et s’installe à Paris où il multiplie rencontres et collaborations avec des musiciens de renommées internationales tels que Frank Lacy, Orlando Poleo, Mayra Andrade, Michel Zenino, John Betsch, Nelson Veras, Mario Canonge, Philippe Soirat, Santi Debriano, Hamid Drake, Laurent Coq, Katy Roberts, Francesco Bearzatti, Orichas, Jean Jacques Elangué, Remi Vignolo, Napoleon Maddox, Mauro Gargano, Ichiro Onoe, Jason Palmer, Jeff Ballard, Bojan Z, Famoudou Don Moye et de nombreux autres encore.

En 2014, il enregistre « Ida » (Abeille Musique/Plus Loin Music), son premier album en tant que leader avec Sergio Gruz (piano), Juan Sebastien Jimenez (contrebasse), Mauro Gargano (contrebasse) et Lukmil Pérez (batterie). En 2017 il sort « Ants » (Label Gaya Music), un deuxième album, en co-leader avec Mauro Gargano et Fabrice Moreau (batterie). Ces deux albums sont très bien accueillis par la critique. Il joue et enregistre par ailleurs avec Mario Canonge et Michel Zenino au sein de Quint’Up puis avec Adrien Chicot.

En 2023, Ricardo Izquierdo présente un nouvel album « Kikun Pelu Mi Wá » (Mirr/L’Autre Distribution), en Yoruba.

« Kikun Pelu Mi Wá »

Sorti le 26 mai 2023, « Kikun Pelu Mi Wá » (MiRR/L’Autre Distribution) se distingue par l’écriture musicale très personnelle de Ricardo Izquierdo qui formalise la rencontre entre ses origines et le jazz.

« Kikun Pelu Mi Wá » rend un vibrant hommage à Matanzas, ce haut lieu de la culture cubaine où cohabitent musique, danse et poésie en harmonie depuis des centaines d’années, dans un environnement qui a conservé toute son authenticité et sa ruralité, ancré dans les cultures africaines Yoruba et les cultes des sociétés secrètes ou confréries Abakùa.

Sur cet album issu d’une quête transculturelle afro-diasporique du musicien, le saxophoniste s’est entouré d’une nouvelle formation composée de musiciens avec lesquels il collabore depuis longtemps. Leur complicité et leur écoute mutuelle sous-tend leur subtil dialogue.

A ses côtés, on retrouve le pianiste Sergio Gruz, les contrebassistes Gildas Boclé et Juan Sebastien Jimenez, le batteur Fabrice Moreau et le percussionniste Javier Campos Martinez.

Au fil des plages

Dès le titre d’ouverture, Libellule, on tombe sous le charme de la sonorité douce et limpide du ténor qui murmure une musique lyrique, poétique et exigeante dont la richesse rythmique s’inscrit aux confluences du jazz et de la musique cubaine. Son jeu fluide est couronné par de douces spirales qui évoquent le vol gracieux de l’insecte qui zigzague dans les airs.

Sur Verde Y Negro, le ténor immerge l’oreille dans un monde musical en demi-teinte, un monde envoûtant.Le solo du pianiste Sergio Gruz crée une atmosphère qui flotte entre imaginaire et réel et invite à l’introspection. Si le saxophoniste ne s’interdit pas des escapades virtuoses, il évite tout bavardage superflu.

Le répertoire se poursuit avec Autour du Jardin (Jekua Baba). Après accords et harmoniques du soprano, le saxophoniste développe une mélodie mystérieuse soutenue par les percussions de Javier Campos, les subtiles friselis des cymbales de Fabrice Moreau et les souples envolées de la contrebasse de Gildas Boclé. Le soprano improvise avec délicatesse et déploie des arabesques totalement maîtrisées.

Adentro fait ensuite résonner un champ musical onirique où le ténor s’exprime avec fougue, entouré de Sergio Gruz, Gildas Bosclé et Fabrice Moreau, tous très inspirés. Les surprises musicales se succèdent au fil des portées et ravissent l’écoute.

Co-signé avec le percussionniste cubain Javier Campos Martinez, Pueblo Nuevo rend hommage à la société Abakuá, société secrète d’hommes venus du sud-est du Nigeria et du sud-ouest du Cameroun. Le chant du soprano, la voix et la percussion évoquent les ambiances sonores des rites initiatiques de cette société secrète, symbole avéré de résistance. Changement de climat radical avec Pa’Aggayu. En introduction, le jeu appuyé du ténor prend des inflexions très libres puis le discours devient incantatoire et la musique se pare de mystère. A savourer sans retenue.

Sur le très court Elle, le soprano se fait lyrique et chaleureux. Son chant fluide ne manque pas d’énergie mais sait éviter la frénésie. La musique respire, le bonheur est là encore de la partie.

De retour au ténor sur E.I.I.O. (Elerin Ikpin Ibikeji Olodumare), le saxophoniste souffle des lignes musicales nettes et élégantes où alternent raucité et douceur, ce qui n’est pas sans évoquer le souvenir du jeu du regretté Wayne Shorter.

L’album se termine avec Tún,Tún,Tún (Aggo Mi Padre,TraigoEl Papalote). Avec Juan Sebastien Jimenez, Ricardo Izquierdo et ses complices poursuivent leur exploration musicale et combinent avec raffinement les éléments du folklore afro-cubain avec ceux du jazz le plus contemporain. Le jeu éloquent et enflammé du ténor est soutenu par les riches harmonies du piano et la solide rythmique.

Rendez-vous le 29 juin 2023 pour le concert de sortie de l’album « Kikun Pelu Mi Wá » au Studio de l’Ermitage à Paris. Ricardo Izquierdo sera accompagné de Sergio Gruz (piano), Gildas Boclé (contrebasse), Fabrice Moreau (batterie) et Javier Campos Martinez (percussions). Après l’été d’autres concerts se profilent, le 29 septembre 2023 au Jazz Club de Savoie à Chambéry, le 06 octobre 2023 aux Musiques au Comptoir à Fontenay-sous-Bois et le 07 octobre 2023 à La Sirène à Paimpol.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

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Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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