Jazz Campus en Clunisois 2023 – Noé Clerc Trio

Jazz Campus en Clunisois 2023 – Noé Clerc Trio

Paysages sonores poétiques

Après avoir précisé que le concert du 20 août 2023, s’inscrit dans le cadre de Jazz Migration, dispositif d’accompagnement de musicien.ne.s émergent.e.s du jazz et musiques improvisées, Didier Levallet invite les musiciens du Noé Clerc Trio à gagner la scène du Farinier des Moines de l’Abbaye de Cluny.

Composé de Noé Clerc (accordéon), Clément Daldosso (contrebasse) et Elie Martin-Charrière (batterie, percussions), le Noé Clerc Trio a remporté de nombreux prix et publié « Secret Place » (NoMadMusic/Pias), un premier album sorti le 28 mai 2021.

Le concert de la deuxième soirée du Festival Jazz Campus en Clunisois 2023 débute avec Premières pluies, le titre d’ouverture du disque « Secret Place ». Le groupe enchaîne avec Blue Moutains. Si le premier morceau adopte un tempo plutôt enlevé, le second se fait plus contemplatif. Très concentré, l’accordéoniste joue la plupart du temps les yeux fermés. On est d’emblée saisi par sa virtuosité et la connivence de chaque instant qui règne entre les trois instrumentistes. Les sourires émaillent les visages des musiciens et le public tombe sous le charme de leur musique.

Le trio continue avec un nouveau morceau, très peu joué en concert, qui devrait figurer sur leur prochain album. Au fil des riffs et des syncopes se déroulent les mélodies inspirées. Noé Clerc embouche ensuite son Jazz Campus en Clunisois 2023 – Noé Clerc Trioaccordina sur Canson avant de reprendre l’accordéon.

Le répertoire se poursuit avec les arrangements de deux reprises. D’abord, un morceau arménien joué dans les mariages, Arapkir Bar dont la mélodie a traversé les siècles puis Valse Mystérieuse, une valse musette de Jo Privat. Les chorus des trois instrumentistes déclenchent les ovations du public conquis par la musique du trio.

Noé Clerc remercie les spectateur.trice.s et toute l’équipe du festival puis annonce le dernier morceau du concert, Fable of The Moon. L’occasion de capter une fois de plus la complicité qui lie les membres du groupe.

Après avoir quitté la scène, le trio revient sous les applaudissements du public pour un rappel et le concert se termine avec le Blues des Cigales interprété avec énergie sur un tempo soutenu.

Noé Clerc, Elie Martin-Charrière et Clément Daldosso ont proposé un voyage musical bucolique et poétique dont le mélodies ont sillonné des paysages rythmiques diversifiés.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

« Mères Océans » de Christophe Panzani

Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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Jazz Campus en Clunisois 2023 – Noé Clerc Trio

Jazz Campus en Clunisois 2023 – Duo Laurent Dehors – Céline Bonacina

Concert caniculaire entre douceur et fureur

Le samedi 19 août 2023, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2023 ouvre avec le concert du duo Céline Bonacina-Laurent Dehors. Dans la superbe salle du Farinier des Moines de l’Abbaye de Cluny, un concert caniculaire, entre douceur et fureur.

En dépit de la canicule, le public est au rendez-vous sous la charpente « en coque de bateau » du Farinier des Moines de l’Abbaye de Cluny pour le premier concert du Festival Jazz Campus en Clunisois 2023. Au programme de cette soirée d’ouverture du 19 août 2023, le Duo Laurent Dehors - Céline Bonacina.

Jazz Campus en Clunisois 2023 - Duo Laurent Dehors - Sandrine BonacinaAprès que Didier Levallet ait présenté le concert et affirmé avec humour qu’« aucun thème de la soirée ne serait généré par une Intelligence Artificiellle », le public accueille avec enthousiasme la multi-saxophoniste Céline Bonacina et le multi-instrumentiste Laurent Dehors. Les deux instrumentistes gagnent le devant de la scène entre les chapiteaux romans et le concert débute.

Après un morceau où rugit avec furie le saxophone ténor de Laurent Dehors alors que le baryton de Céline Bonacina s’exprime avec douceur et légèreté, le duo interprète ensuite Attention à tes béquilles, une petite valse composée par Laurent Dehors. A l’unisson, baryton et clarinette basse exécutent avec brio un véritable « exercice de style » (dixit Laurent Dehors).

Le répertoire se poursuit avec Du haut de là de Céline Bonacina. Entre les instruments de Laurent Dehors et le saxophone baryton de Céline Bonacina, les notes se croisent, voltigent, se télescopent, puis s’unissent en une fin poétique.

Tout de blanc vêtu, le saxophoniste annonce ensuite un « hommage à Messian », Les oiseaux. Après un court épisode délirant de la clarinette et du saxophone soprano, les notes/oiseaux descendent de branche en branche. Tel un pic vert, la batterie de la bande son accompagne les graves du baryton et les glissandos de la clarinette véloce qui s’envolent vers le ciel. Un moment musical absolument prodigieux !

Embouchant sa clarinette basse dont il a enlevé le bocal, Laurent Dehors propulse des super aigus sur Wendy pendant que le baryton l’accompagne dans les graves avant de dérouler avec souplesse de longues suites de notes que caresse le souffle du baryton… une véritable ode de douceur.

Une belle interaction circule entre les deux instrumentistes dont la complicité de chaque instant est perceptible.

Sur Open The Door, un match musclé s’instaure entre les basses rugissantes du baryton qui dialoguent avec les délires aigus de la clarinette basse.

Le concert continue avec deux morceaux enchaînés, Les petits escaliers puis Triste. Avec fluidité et en parfaite osmose, les chants des deux instruments se superposent, s’enlacent et s’interpellent en douceur. La clarinette lyrique s’envole dans les aigus et le morceau se termine après que Laurent Dehors ait embouché une flûte piccolo droite rouge et esquissé un court chant. Place ensuite à un morceau dont les notes se questionnent.

Entre interrogation et tristesse, la musique respire littéralement.

Après avoir enregistré un riff de slaps au baryton diffusé ensuite en fond sonore des échanges musicaux, Céline Bonacina vocalise puis chante en même temps qu’elle embouche son saxophone. Laurent Dehors improvise avec vigueur puis le baryton furieux lui répond par une plainte rugissante. La musique de Earth’s Breath s’achemine ensuite vers la tendresse. Comme le précise avec humour la saxophoniste à la fin du morceau, « la terre avait bien besoin de respirer » !

Le Duo valse, annoncé comme très difficile par son compositeur, ne dure que quelques minutes mais époustoufle par le contraste qui s’établit entre silence et dissonances. Sur Disco, une autre composition de Laurent Dehors, les deux complices interviennent alternativement. Dialogue d’improvisations intenses et impétueuses qui se déchaînent, soutenues par le public qui accompagne et encourage vigoureusement l’expression des instrumentistes.

A la cornemuse, Laurent Dehors passe à la « musique classique » et facétieux esquisse le début de la Lettre à Élise de Beethoven pendant que le public s’esclaffe. Après avoir salué et quitté la scène les deux musiciens reviennent et avec une générosité qui n’a d’égale que leur talent, ils offrent deux rappels qui comblent les spectateurs.

Les timbres des instruments de Céline Bonacina et Laurent Dehors se sont combinés pour offrir des mélodies et des ambiances empreintes d’émotions et riches en contrastes rythmiques et harmoniques. Pièces courtes mais intenses où ont alterné poésie et facétie.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

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Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

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Christophe Panzani présente son nouveau projet, « Mères Océans ». Le saxophoniste présente une musique intime où alternent douceur et puissance, acoustique et électronique. Les émotions subtiles sont portées par des mélodies de rêve. Un poème musical intimé dédié à sa mère disparue.

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Louis Matute, Prix Evidence de l’Académie du Jazz

Louis Matute, Prix Evidence de l’Académie du Jazz

Reconnaissance institutionnelle pour « Our Folklore »

En 2022, l’Académie du Jazz crée un nouveau prix, le Prix Évidence. Le premier lauréat est le guitariste suisse Louis Matute à la tête de son « Large Ensemble » pour son troisième album « Our Follklore ». Par cette récompense, l’institution honore le nouvel enregistrement d’un(e) artiste ou d’un groupe en développement « qui se singularise par sa charge créative, sa qualité d’exécution et sa musicalité ». Belle reconnaissance institutionnelle pour cet album élégant, coloré et lyrique.

En ajoutant un nouveau Prix, le Prix Évidence, l’Académie du Jazz complète son palmarès qui couvre déjà un large spectre des expressions du jazz. Ce prix est voté dans le cadre d’une commission dédiée, présidée actuellement par David Koperhant, membre du bureau, l’organe exécutif de l’Académie.

Le guitariste suisse d’origine hondurienne Louis Matute et son « Large Ensemble » est le premier lauréat du Prix Évidence pour son album « Our Folklore » (Neuklang/Big Wax Distribution) sorti en mars 2022.

L’Académie du Jazz

Logo de l'Académie du Jazz qui décerne le Prix EvidenceCréée en 1954, l’Académie du Jazz compte aujourd’hui une soixantaine de membres indépendants : journalistes, chroniqueurs, hommes et femmes de radio, blogueurs, écrivains, photographes, musicologues, programmateurs de clubs ou de festivals. Depuis 2005, elle est présidée par François Lacharme.

Chaque année l’institution décerne des récompenses, le Prix Django Reinhardt (musicien français de l’année), le Grand Prix de l’Académie du Jazz (meilleur disque de l’année), le Prix du Musicien Européen (récompensé pour son œuvre ou son actualité récente), le Prix de la Meilleure Réédition ou du Meilleur Inédit privilégiant un Travail Éditorial Exceptionnel, le Prix du Jazz Classique, le Prix du Jazz Vocal, le Prix Soul, le Prix Blues et le prix du Livre de Jazz.

En 2022, l’Académie du Jazz élargit son palmarès avec un nouveau prix, le Prix Évidence.

Le Prix Évidence

« Le Prix Évidence récompense un album français ou étranger d’un(e) artiste ou d’un groupe en développement, qui se singularise par sa charge créative, sa qualité d’exécution, sa musicalité. La vocation de ce prix consiste à distinguer un nouvel enregistrement se concevant comme une pépite à sortir de l’anonymat ».

Le nom « Évidence » se réfère à la fois à la composition originale de Thelonious Monk et à sa triple signification de « preuve », de « signe » ou de « témoignage », qui traduisent bien la portée de cette nouvelle distinction et les notions qu’elle recouvre à l’intérieur de l’univers du jazz.

Le Prix Évidence 2022…

Le Prix Evidence 2022 de l’Académie du Jazz est décerné à l’album du Louis Matute Large Ensemble, « Our Folklore », sorti le 25 mars 2022 chez Neuklang.

visuel de l'album Our Folklore de Louis Matute Large Ensemble Prix Evidence 2022Présidée par David Koperhant, la commission qui a attribué en 2022 le « prix Évidence », précise que l’album « Our Folklore »  de Louis Matute « se distingue par la cohérence et la qualité de ses compositions qui chantent de la première à la dernière note » et « révèle un univers personnel et un parfum de saudade, cette nostalgie latino-américaine qui donne à cet album rare une partie de ses couleurs ».
Pour les membres de la commission, « plus qu’un soliste, Louis Matute est un coloriste, un créateur de mélodies pensées pour rester ».

La commission souligne également l’émergence d’une formation abritant des révélations du jazz européen de ces deux dernières années, dont le saxophoniste ténor Léon Phal et le trompettiste Zacharie Ksyk, sans oublier Andrew Audiger (piano), Virgile Rosselet (contrebasse) et Nathan Vandenbulcke (batterie), rejoints par le oudiste Amine M’Raihi. C’est donc une nouvelle scène et un son inédit qui sont ici célébrés par ce Prix Évidence, marquant ainsi la naissance d’un folklore aux sonorités universelles dont s’enrichit la famille du jazz.

Le Prix Évidence 2022 sera remis à son premier lauréat lors de la prochaine soirée de l’Académie du Jazz qui aura lieu au premier trimestre de l’année prochaine et au cours de laquelle sera dévoilé le Palmarès 2022 au complet.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

En Bourgogne du Sud, du 17 au 24 août 2024, le festival « Jazz Campus en Clunisois » donne rendez-vous à un large public pour vivre au rythme du jazz et des musiques improvisées. Fidèle aux valeurs de ses origines, le festival demeure toujours aussi vivace et ancré dans ses racines. Dans des lieux patrimoniaux de Cluny et du Clunisois, il propose un large panorama de la diversité d’expressions que recouvre le mot jazz aujourd’hui, cette musique ouverte, généreuse, libre et créative. En perspective, de nombreuses émotions à partager dans la bonne humeur.

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

Trois ans après « Morricone Stories » dédié à Ennio Morricone, le saxophoniste italien Stefano Di Battista est de retour avec « La Dolce Vita », un nouveau projet ancré dans la culture populaire de son pays. En quintet, il fait résonner sous un nouveau jour douze chansons italiennes emblématiques de l’âge d’or de l’Italie. L’album navigue entre ferveur et nostalgie.

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

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Echo#1-Nuits de Fourvière 2022

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022

Émotions musicales nocturnes

Des conditions climatiques idéales président à la soirée du 16 juillet 2022 des Nuits de Fourvière qui programment Marion Rampal puis Archie Shepp sur la scène du Théâtre de l’Odéon. Le public a vibré avec enthousiasme à l’écoute des musiques de ces artistes aussi talentueux que généreux.

Cet Echo#1-Nuits de Fourvière 2022 fait un clin d’œil à la soirée du 16 juillet 2022 dont l’affiche réunit Marion Rampal et Archie Shepp.

L’intimité du  l’Odéon se prête tout à fait aux ambiances de ces sets programmés par les Nuits de Fourvière 2022.

Marion Rampal

visuel de l'album Tissé de Marion RampalDepuis 2012, la chanteuse et musicienne française Marion Rampal collabore avec Archie Shepp. Le 25 février 2022, elle a publié l’album « Tissé » (Les Rivières Souterraines/ L’Autre Distribution) sur lequel elle a invité le saxophoniste et chanteur qui intervient sur un titre, Calling to the Forest.

Entourée de Matthis Pascaud (guitare), de Sebastien Llado (trombone), Pierre-François Blanchard (piano), Simon Tailleu (contrebasse) et Raphaël Chassin (batterie), Marion Rampal entame le set avec A Volé puis le groupe continue avec D’autres Soleils. Une grande complicité est perceptible entre les membres du groupe. Avec délicatesse, le batteur accompagne le chant à mains nues et contribue ainsi à la dimension sensible de la musique.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

Après avoir rappelé qu’elle s’est déjà produite durant d’autres éditions des Nuits de Fourvière avec Archie Shepp puis Raphaël Imbert, la chanteuse évoque le répertoire qu’elle présente, un répertoire qui pose avec « sourire la question de la fin de la vie et de la fin de l’amour ».

Pour aller en ce sens, le set se poursuit avec Reminder qui « rappelle que l’on n’est pas éternel ». Accompagnée par le piano tout juste effleuré, la voix limpide de la chanteuse soutenue par le contrechant délicat du trombone établit un climat apaisant et nostalgique, lumineux et introspectif. Le groupe poursuit avec une version mélancolique de la chanson Don’t Think Twice, It’s All Right de Bob Dylan… balais sur la batterie, improvisation très libre du piano, duo intime de la voix et de la guitare. Les émotions circulent entre la scène et les gradins.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

La douceur des sensations musicales se poursuit avec le climat de rêverie mélancolique de Blossoms, morceau servi par un accompagnement instrumental très sobre qui met en évidence la sensibilité du chant.

Marion Rampal interprète ensuite une composition intitulée Au Jardin qui ne figure pas dans son dernier album, l’histoire d’une dame âgée qui se lève et descend dans son jardin. Douceur et force se côtoient tout au long de cette chanson où le chant réverbéré du trombone enfle alors que la guitare électrique propulse sa sonorité saturée. Moment oh combien émouvant et délicieux !

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

Le set continue avec un morceau bluesy à la rythmique soutenue qui voit la batterie se déchaîner avant le poétique Où Sont Passées Les Roses qui hésite entre maloya et folk. Après le caressant Tisser, le groupe devient fanfare et entame une marche joyeuse qui déclenche les applaudissements fournis d’un public définitivement conquis. Un léger souffle de vent se lève pour un rappel où la voix limpide et lumineuse de la chanteuse navigue entre force et caresse.

Archie Shepp

couverture de l'album Let My People Go de Archie Shepp & Jason MoranA la nuit tombée, chapeau blanc et costume clair, élégant comme toujours, Archie Shepp gagne la scène au bras du pianiste Jason Moran. Quarante ans séparent les deux musiciens mais leurs regards sur le jazz convergent. Le 05 février 2021 ils ont sorti l’album « Let My People Go » (Archie Ball/L’Autre Distribution) enregistré en duo. Les deux musiciens vont d’ailleurs reprendre plusieurs thèmes de cet opus.

Le dialogue qui s’établit entre les deux musiciens est à la fois intense et aérien, profond et léger. A plusieurs reprises, le saxophoniste invite Marion Rampal à les rejoindre. Le set fait donc alterner morceaux instrumentaux en duo et pièces chantées en trio.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp & Jason Moran

©Jean-Pierre Jacquot

Assis au centre de la scène et à droite du piano, Archie Shepp embouche et son souffle comme une plainte explore tout le registre de son instrument, des notes les plus graves aux plus aiguës puis le piano percussif et interrogatif lui répond. Alternativement, il chante et pleure, poétise et explose. Après Wise On, les deux musiciens enchaînent avec Isfahan, ballade sur laquelle un dialogue fort expressif s’instaure entre eux, le saxophone questionnant le piano qui lui répond.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

Le saxophoniste appelle Marion Rampal qui les rejoint sur scène où elle dit et chante Blasé, une poésie écrite par Archie Shepp. Derrière la voix le saxophone déroule un riff réitératif. Avec détermination, le saxophone entame ensuite Ain’t Misbehavin’. Le climat se teinte de blues lorsque le piano brode autour du thème de Fats Waller. Après le chant léger et souple de Marion Rampal, Archie Shepp lui répond et tous deux mêlent leurs chants gorgés d’émotions.

Le duo saxophone-piano reprend son dialogue. Lamentations et phrases d’espérance se suivent sur Lush Life. Les notes perlées du piano sont égrenées au fil du chant triste et céleste du ténor nocturne. Après le chorus de piano, la voix grave d’Archie Shepp s’élève, telle une prière empreinte d’une grande tristesse. Sur le piano, Jason Moran entame Sometimes I Feel Like A Motherless Child, un des titres que les deux musiciens ont gravé sur leur album de 2021. Une émotion palpable gagne le public à l’écoute du saxophone qui souffle sa désespérance.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp & Jason Moran

®Jean-Pierre Jacquot

Marion Rampal revient sur scène pour interpréter My One And Only Love. Le ténor pleure, le piano délicat lui répond et la chanteuse reprend le thème alors qu’un un brin de vent se lève comme pour immortaliser ce moment poétique et éthéré brodé de délicatesse et de sobriété. Le répertoire se poursuit avec un autre morceau d’Archie Shepp, Ballad For A Child. Sur son ténor, le saxophoniste éructe quelques notes désespérées puis les voix d’Archie Shepp et de Marion Rampal croisent leurs chants chargés d’émotions.

Echo#1-Nuits de Fourvière 2022_17-07-22_Archie Shepp, Jason Moran & Marion Rampal

®Jean-Pierre Jacquot

La chanteuse quitte la scène. Le duo commence alors Go Down Moses dont le saxophone expose le thème note par note, sur un tempo plus qu’étiré. Le piano prend le relais. Il se fait dissonant dans les aigus puis sur les touches graves percutées fait entendre le tonnerre de l’oppression. Le morceau se termine par la prière désespérée de la voix d’Archie Shepp.

Le trio revient saluer et remercier le public avant de s’éclipser sous les vivats d’une foule unanime.

Dans la douceur de la nuit estivale, le public quitte à regret la scène de l’Odéon après deux concerts riches en sensations.

Avec tous nos remerciements à Jean-Pierre Jacquot et Jazz-Rhône-Alpes pour leurs photos qui restituent les ambiances de la soirée.
Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

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Jazz Campus en Clunisois 2021 – Trio Oliva/Abbuehl/Ber

Jazz Campus en Clunisois 2021 – Trio Oliva/Abbuehl/Ber

Poésie musicale en apesanteur

Pour sa dernière soirée au Théâtre les Arts de Cluny, le festival Jazz Campus en Clunisois 2021 invite Susanne Abbuehl, Stéphane Oliva et Samuel Ber qui présentent le projet « Princess ». Comme allégé de toute contrainte, le trio offre un art minimaliste qui flotte en apesanteur. Un moment de poésie crépusculaire hors du temps.

Le vendredi 27 août, c’est une encore autre facette du jazz que Didier Levallet, directeur artistique du festival Jazz Campus en Clunisois 2021  présente au public du Théâtre les Arts de Cluny. Sur des musiques de Susanne Abbuehl et Stéphane Oliva et sur des textes de Susanne Abbuehl, le programme de « Princess » évoque l’univers du clarinettiste, compositeur et arrangeur Jimmy Giuffre qui avait dans le début des années 60 monté un trio et expérimenté l’improvisation totale avec le pianiste Paul Bley et le contrebassiste Steve Swallow.

Pour ce projet, la chanteuse et compositrice Susanne Abbuehl au parcours très diversifié retrouve le pianiste et compositeur Stéphane Oliva avec lequel elle a sorti l’album « Princess » (Vision Fugitive/L’Autre Distribution) en 2017. Sur scène de Cluny, la batterie est tenue par le jeune batteur belge Samuel Ber.

Dès le début du concert, la voix irradiée de grâce de la chanteuse s’élève au-dessus des notes du piano, soutenue par les battements délicats des balais sur les cymbales. Après avoir présenté le projet « Princess », la chanteuse émue dit son plaisir d’être sur la scène pour son premier concert après le confinement.

Tout au long du set, la connivence qui unit les trois artistes est perceptible, regards attentifs et bienveillants, écoute et interaction de chaque instant. Leur dialogue collectif explore toutes les possibilités expressives. Le trio invite le bugliste Matthieu Michel à les rejoindre. Outre les thèmes de Jimmy Giuffre parmi lesquels on identifie Trance et Princess, le trio interprète Desireless / Mopti de Don Cherry, Jimmy composé par Stéphane Oliva en hommage à Paul Bley et une version éthérée de What a Wonderful World de Bob Thiele et George David Weiss.

Sans étalage de virtuosité, les trois musiciens pratiquent un art sensible où chaque note est choisie. Leurs broderies musicales planent en suspension au dessus-de la scène.

Abreuvé par les harmonies subtiles du piano, le souffle de la chanteuse possède la pureté du cristal et rivalise avec la transparence du silence. En réelle apesanteur, sa dentelle vocale déroule les paroles des poèmes ou improvise avec souplesse sur les accords du piano. Ses incantations sont soutenues par les contrechants du bugle. Le visage nimbé de lumière et d’un sourire bienveillant, la chanteuse danse littéralement entre le pianiste et le batteur qu’elle semble soutenir et encourager lors de leurs improvisations. Accompagnée de sa kalimba, elle transfigure la matière vocale et étire la mélodie. Tel un souffle céleste, sa voix diaphane caresse la nuit, tisse de tendres complaintes, accueille le silence et pour finir invite le soleil à briller au cœur de la nuit.

Sur le clavier, le pianiste égrène avec subtilité des notes légères ou plaque ses arpèges magiques comme des guirlandes évanescentes et lumineuses. Véritable coloriste, le batteur virtuose froisse l’air, le martèle, l’enflamme ou le découpe avec délicatesse, tendresse ou vigueur. Les contrechants du bugle accentuent la dimension éthérée du chant.

Avec subtilité, le trio a élaboré une véritable dentelle aérienne brodée de subtiles dynamiques. Après deux rappels, le public conquis par la pure beauté de la musique quitte la salle. Il gardera en mémoire le souvenir de la musique minimaliste du trio Oliva/Abbuehl/Ber qui est parvenue à exprimer l’indicible et à libérer la voix du silence.

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

Jazz Campus en Clunisois 2024 – La Programmation

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« La Dolce Vita » selon Stefano Di Battista

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« Mères Océans » de Christophe Panzani

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Jazz Campus en Clunisois 2021 – Trio Oliva/Abbuehl/Ber

Jazz Campus en Clunisois 2021 – Joce Mienniel & Pierre Durand

Dépaysement entre forêt et groove

Le 25 août, Jazz Campus en Clunisois 2021 déroule une soirée en deux parties. Après le projet « Dans la Forêt » de Joce Mienniel, le « Roots Quartet » du guitariste Pierre Durand propose sa musique qui fusionne avec une grande cohérence les musiques qui ont forgé sa personnalité. Entre Forêt et Groove, le public a apprécié ces deux spectacles aux identités musicales différentes.

Double plateau au Théâtre les Arts de Cluny pour la soirée du 25 août 2021 du festival Jazz Campus en Clunisois. La soirée ouvre avec le projet « dans la Forêt » de Joce Mienniel auquel succède le « Roots Quartet » du guitariste et compositeur Pierre Durand

Joce Mienniel « Dans la Forêt »

Au fond de la scène du théâtre, derrière le voile tendu qui le masque ou le révèle et sur lequel sont projetées des images, Joce Mienniel évoque la forêt, urbaine ou végétale, ses reliefs et sa géométrie, sa verticalité et ses bruits.

« Dans la Forêt », poésie urbaine contemporaine

Jazz Campus en Clunisois 2021 – Joce MiennielJazz Campus en Clunisois 2021 – Joce Mienniel« Dans la Forêt » est un spectacle conceptuel. Avec ses flûtes, sa voix, ses guimbardes et d’autres instruments de musique traditionnelle, l’artiste inscrit sa musique dans des images qui révèlent son imaginaire mais laissent peu de place à celui du spectateur devant lequel les projections vidéos sont projetées et s’imposent sans qu’il soit guère possible d’échapper au décor.

Alors que le musicien tout de noir vêtu souffle dans ses flûtes, les images défilent sur la toile à en donner le vertige, paysages urbains nocturnes, façades d’immeuble, usines désaffectées où la nature reprend le dessus, branches d’arbres, jeux d’enfants sur le bitume de la ville.. Les flûtes répondent aux oiseaux et l’instrumentiste devient danseur pour commander les pédales d’effet et générer des boucles sur lesquelles il improvise. Outre la guimbarde et la kalimba (piano à pouces), Joce Mienniel a aussi recours à de petites percussions de type maracas.

A la fin du spectacle, le flutiste remercie l’équipe du festival et le public d’avoir accepté de le suivre dans sa forêt et rappelle que ce spectacle solo a pris naissance durant l’enfermement imposé pendant le confinement.

Pierre Durand « Roots Quartet »

Au festival Jazz campus en Clunisois 2021, le guitariste Pierre Durand porte deux casquettes. D’une part il anime un stage dont le thème s’intitule « Du groove avant toute chose », d’autre part il se produit en seconde partie de la soirée du 26 août avec son « Roots Quartet ».Pierre Durand

En ouverture du set, il annonce clairement qu’il « n’est pas le musicien d’une seule culture », que sa musique plonge dans les racines de celles qui l’ont nourri, blues, gospel, rock, pop, hip hop et musiques traditionnelles d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Europe de l’Est sans oublier le jazz. Il précise d’ailleurs que pour lui, le jazz est la seule musique qui mélange les autres sans distinction de genre, comme Didier Levallet l’a fait tout au long des 44 ans d’existence du festival.

Très mobile sur scène, Pierre Durand est entouré du saxophoniste Hugues Mayot, du contrebassiste Guido Zorn et du batteur Joe Quitzke. Une grande complicité préside aux interactions musicales de ce set groovy et très dépaysant.

Durant What you want, what you choose, la guitare dialogue avec le saxophone. Leur conversation d’abord calme devient plus soutenue. Les fulgurances du ténor répondent aux riffs de la guitare et contrastent avec les lignes sereines que l’archet déploie sur les cordes de la contrebasse. Imprégné d’une profonde désespérance, le morceau suivant voit la tension monter d’un cran. La batterie tellurique stimule le chorus véhément du saxophone très libre et après un break, la guitare soutenue par une rythmique calypso pousse la musique à son paroxysme et l’engage dans une gigue aux accents irlandais.

Le début du thème suivant contraste par son ouverture tout en douceur. Saxophone et guitare jouent en suspension alors que la batterie se fait volcanique avant de s’arrêter pour laisser contrebasse et guitare gamberger à deux avant que le quartet ne se retrouve apaisé puis reprenne la mélopée lancinante à laquelle le groupe dote, pour le final du morceau, d’une belle énergie. Pierre Durand présente ensuite Le Regard Des Autres. Après une ouverture en fanfare, guitare et saxophone entreprennent un dialogue touffu alors que la vertueuse et solide contrebasse monte et descend ses lignes de basse au-dessus de l’expressive batterie. La musique s’arrête puis repart de plus belle. La tension rythmique stimule les délires inspirés du saxophone et le jeu groovy de la guitare.

Le set se termine et Pierre Durand qui a, au sens propre et au sens figuré mouillé le maillot, informe le public que Guido Zorn a joué sur la contrebasse de Didier Levallet qu’il remercie chaleureusement. Pour le rappel dont le leader dit qu’il s’inscrit dans la tradition tex-mex, le quartet interprète un thème joué sur un rythme de boléro et empreint d’une tendre nostalgie. Le public quitte la salle après une soirée dépaysante et ressourçante.

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