Diana Krall annonce « Turn Up The Quiet »

Diana Krall annonce « Turn Up The Quiet »

Diana Krall revient au Great American Songbook

Nouvelle réjouissante, la célèbre pianiste et chanteuse de jazz Diana Krall annonce la sortie de son prochain album « Turn Up The Quiet » pour le 05 mai 2017. On aime son premier single, Night and Day.

Avec « Turn Up The Quiet » (Verve/Universal), Diana Krall revient au jazz et à la tradition du Great American Songbook qu’on se le dise. Pour cet album, elle retrouve le légendaire producteur Tommy Lipuma. Avec une telle affiche, on peut imaginer que les récompenses vont honorer un album dont le succès est quasi garanti.

Au programme de l’opus « Turn Up The Quiet », des reprises titres prestigieux L.O.V.E., Like Someone In Love, I’m Confessin’, Dream. Ce retour aux standards du jazz laisse augurer un opus soigné qui devrait rallier autant les suffrages des puristes de la tradition jazz que ceux du grand public qui affectionne de reconnaître ces grands thèmes devenus populaires.

On découvre le premier single de l’album où Diana Krall interprète une version sensuelle du célèbre Night and Day. Sur un rythme de bossa nova alangui marquée par le balançao de la guitare, la chanteuse étire le temps. Soutenue par les violons, sa voix légèrement embrumée murmure le thème qu’elle égrène au  piano avec délicatesse.

 

Diana Krall annonce la date de ses premiers concerts en France. Déplacement à prévoir pour toutes celles et ceux qui ne souhaitent pas rater sa venue en France. Elle donne rendez-vous aux amateurs de sa musique les 07 et 08 octobre 2017 à Paris et plus précisément à l’Olympia.
« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

En place de Shéhérazade, le saxophoniste Raphaël Imbert et le pianiste Johan Farjot se font les conteurs d’une autre histoire du jazz sur l’album « Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet ». L’opus restitue huit enregistrements captés lors de six Nuits du Jazz organisées par Le Bal Blomet. Entourés à chaque séance de nouveaux invités, les deux musiciens mènent deux fois par mois une « concérence » à travers les grandes et petites histoires du jazz. Enregistré live, l’album incite à aller vivre une, voire plusieurs de ces Nuits magiques et récréatives.

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

La flûtiste Rotraut Jäger annonce la sortie de l’album « Sonafari » de son groupe Sonambique. Avec le quartet, elle sillonne la Suisse et fait escale à Lyon, le 28 mars 2020 au Jazz Club Lyon Saint-Georges. La belle aubaine que de découvrir l’album puis d’aller vivre live les musiques de Sonambique. Au programme, des promesses de jazz aux influences latines, des rythmes des Caraïbes et des mesures impaires à profusion.

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

Le Musée des Confluences de Lyon donne Carte Blanche à Rita Marcotulli le 08 mars 2020 à 16h. Pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, « Women in Jazz » met les femmes à l’honneur sur la scène du Grand Auditorium avec un double plateau ». La pianiste et compositrice italienne vient à la tête d’un quartet inédit composé de Lisa Wulff, Benita Hastrup et Andy Sheppard. La première partie est assurée par le quartet Freya. Les compositrices de jazz devraient aussi être à l’honneur.

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Label ECM-Focus3-Janvier 2017 – La voix de Theo Bleckmann

Label ECM-Focus3-Janvier 2017 – La voix de Theo Bleckmann

Theo Bleckman enregistre « Elegy » en leader chez ECM

Avec « Label ECM-Focus3 » se poursuit l’exploration de l’identité ECM. Sur l’album « Elegy » sorti le 27 janvier 2017, le chanteur Theo Bleckmann fait ses débuts comme leader chez ECM. Un album sublime où le chanteur évoque la mort sous un éclairage lumineux.

Après être apparu sur les deux albums ECM de Meredith Monk, « Impermanance » (2007) et « Mercy » (2002), Theo Blackmann a tenu un rôle important sur « A clear Midnight », l’album que la pianiste Julia Hülsmann a consacré en 2015 aux chansons de Kurt Weill. 

« Elegy » est le premier album de Theo Bleckmann comme leader chez ECM. Chanteur à la voix d’une pureté rare, il pratique son art avec audace comme le ferait un peintre. Sa voix pose des traits de lumière sur la toile musicale déroulée par le groupe. Le chanteur propulse librement ses vocalises sur les parois d’une bulle sonore dont il semble qu’elle réverbère les échos de sa voix.

Sur « Elegy » Theo Bleckmann est accompagné de son compagnon de longue date, le guitariste Ben Monder, du pianiste Shai Maestro et de la subtile section rythmique constituée de Chris Tordini et John Hollenbeck. Certes l’album met en vedette Theo Bleckmann comme chanteur mais aussi en tant que compositeur.

Porté par la performance collective de l’orchestre, le chant de Theo Bleckmann s’étire sur les accords du piano et sa voix de ténor Prend toute sa mesure dans l’univers singulier que tisse le guitariste Ben Monder avec qui le chanteur a déjà travaillé en duo. Si Bleckmann a aussi joué avec le batteur John Hollenbeck, c’est par contre une nouvelle collaboration qu’il entreprend avec le contrebassiste ChrisTordini et Shai Maestro dont le toucher léger presque minimaliste convient tout à fait au contexte de l’album. Le pianiste joue d’ailleurs un rôle majeur dans l’album dont il assume en grande partie le contexte harmonique sur lequel évolue le chanteur. Le pianiste est tout aussi impliqué dans la dimension rythmique assurée en grande partie par la guitare et la batterie.

Le titre de l’album, « Elegy », réfère « à la mort ou évoque… la transcendance existentielle » que Theo Bleckmann a souhaité convovoquer. Malgré la gravité du contexte, le chanteur offre une musique lumineuse. Les climats changeants et contrastés nimbent la mortalité d’une aura d’espoir dénué de tristesse.

Les onze titres tressent les fils du silence avec les lignes de l’élégance. Des textes sur quatre des onze titres. De petites pièces instrumentales comme des respirations, comme des îles posées sur le fil de la vie. Sur les autres morceaux, Théo Bleckmann improvise et crée des ambiances qui empruntent la légèreté aux plumes des anges célestes.

On découvre avec intérêt la sublime interprétation de chanson de Sondheim Comedy Tonight  dont le chanteur donne une version assez éloignée de l’originale la dotant d’une tonalité mélancolique. Les arrangements planants restituent le souvenir de l’humour et du regard toujours amusé que sa mère récemment décédée portait encore à 91 ans sur les choses de la vie.

Toujours en référence à la thématique de l’album, les paroles To Be Shown to Monks at a Certain Temple sont celles d’un poème Zen sur lequel Theo Bleckmann a mis de la musique. « Il s’agit de ne pas abandonner, de ne pas penser à la mort, juste continuer à bouger, ne pas être morose, continuer à vivre » précise le chanteur.

Theo Bleckmann a écrit Take my life en pensant à Bach et à ses cantates et plus précisément Ich habe genug. Sur un rythme soutenu, la voix évoque un départ presque joyeux vers l’au-delà. Le chanteur imagine « ce que serait de mourir, de perdre peu à peu ses facultés : perdre la  voix, son pouls, son souffle ». L’orchestre porte la voix jusqu’au silence. Nul pathos, la vie/la mort, l’énergie avant la fin.

On vibre à l’écoute de la mélodieuse Elegy et on est touché par l’ambiance quasi fantomatique du morceau « Fields » où le toucher impressionniste du batteur évoque les mouvements des herbes qui ploient sous le souffle du vent changeant.

Enregistré aux Studios Avatar de New York, « Elegy » a bénéficié de toute l’attention du producteur Manfred Eicher qui a assuré la Direction artistique de l’album. C’est par exemple lui qui a suggéré d’utiliser des matériaux écrits par le chanteur comme des bases d’improvisations libres et de les insérer des respirations instrumentales, comme des îlots de sérénité entre les chansons. Ainsi l’album ouvre avec Semblance et se termine avec Alate alors qu’au milieu du répertoire Cortège résonne comme une marche funèbre.

« Elegy ». Une réussite absolue. Les atmosphères flottantes de l’album évoquent avec grâce les émotions liées au cycle immuable de la vie. Flexible et contrôlée la voix du chanteur évolue toute en retenue.

Très bientôt un billet « Label ECM-Focus4 » pour explorer d’autres enregistrements du Label ECM.

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

En place de Shéhérazade, le saxophoniste Raphaël Imbert et le pianiste Johan Farjot se font les conteurs d’une autre histoire du jazz sur l’album « Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet ». L’opus restitue huit enregistrements captés lors de six Nuits du Jazz organisées par Le Bal Blomet. Entourés à chaque séance de nouveaux invités, les deux musiciens mènent deux fois par mois une « concérence » à travers les grandes et petites histoires du jazz. Enregistré live, l’album incite à aller vivre une, voire plusieurs de ces Nuits magiques et récréatives.

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

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La flûtiste Rotraut Jäger annonce la sortie de l’album « Sonafari » de son groupe Sonambique. Avec le quartet, elle sillonne la Suisse et fait escale à Lyon, le 28 mars 2020 au Jazz Club Lyon Saint-Georges. La belle aubaine que de découvrir l’album puis d’aller vivre live les musiques de Sonambique. Au programme, des promesses de jazz aux influences latines, des rythmes des Caraïbes et des mesures impaires à profusion.

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

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Le Musée des Confluences de Lyon donne Carte Blanche à Rita Marcotulli le 08 mars 2020 à 16h. Pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, « Women in Jazz » met les femmes à l’honneur sur la scène du Grand Auditorium avec un double plateau ». La pianiste et compositrice italienne vient à la tête d’un quartet inédit composé de Lisa Wulff, Benita Hastrup et Andy Sheppard. La première partie est assurée par le quartet Freya. Les compositrices de jazz devraient aussi être à l’honneur.

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L’Ensemble Art Sonic fait valser « Le Bal Perdu »

L’Ensemble Art Sonic fait valser « Le Bal Perdu »

Un souffle élégant ressuscite les valses populaires

Avec « Le Bal Perdu », l’Ensemble Art Sonic redonne leur élégance aux valses musettes. D’un souffle léger l’orchestre chambriste dépoussière l’héritage issu des bals populaires et insuffle une modernité teintée de nostalgie à ces grands standards d’antan. Une prouesse absolue qui fait la part belle à la mélodie et aux arrangements.

« Le Bal Perdu » témoigne d’un subtil travail de mémoire qu’il convient de saluer avec déférence. Entre poésie et swing la palette orchestrale chatoyante de l’Ensemble Art Sonic ravive ces thèmes d’autrefois qu’on croyait oubliés. La nostalgie affleure mais c’est la fête, on sourit et roule musique… 1, 2, 3… 1, 2, 3… les mélodies s’élèvent, la tête tourne, on se prend à avoir envie de se déhancher et de valser sur la piste en bois d’un bal populaire retrouvé.

Certes depuis ses débuts on connaît l’Ensemble Art Sonic pour l’intérêt qu’il manifeste aux musiques populaires. Formé par le flutiste Joce Mienniel et le clarinettiste Sylvain Rifflet, ce quintette à vent développe sa recherche en direction d’une « musique de chambre progressive » avec trois autres soufflants, Sophie Bernardo (basson) Cédric Chatelain (hautbois, cor anglais) et Baptiste Germser (cor). Après leur premier album « Cinque Terre », l’Ensemble Art Sonic invite pour ce nouveau projet « Le Bal Perdu », l’accordéoniste Didier Ithursarry immergé lui aussi dans la culture populaire. L’accordéoniste assume avec brio l’héritage de ses aînés du piano à bretelle, Gus Viseur, Jo Privat, Joss Baselli, Louis Ferrari ou Emile Carrara.

Avec une sortie annoncée pour le 03 mars 2017, l’album « Le Bal Perdu » (Drugstore/L’Autre Distribution) gagne un pari que l’on aurait pu croire risqué, celui d’actualiser les musiques populaires dont les créateurs ont pour beaucoup disparu. On se souvient les récits des anciens. « C’était bien … au petit bal perdu » et on se prend à rêver à ce temps passé qui s’invite dans le temps présent. Fort d’un potentiel innovant l’art d’aujourd’hui relie hier à demain. Bien au-delà des notes inscrites sur les portées, les arrangements et l’instrumentation transmettent plus qu’une musique, les souvenirs et les émotions d’une époque.

Dix-huit valses ou java/valses au répertoire de l’album « Le Bal Perdu ». Celles de l’accordéoniste Jo Privat qui sont à l’origine du projet que propose le flutiste Joce Minniel aux membres de l’Art Sonic Ensemble. Le flutiste élabore des arrangements suffisamment charpentés pour que basson, hautbois, cor, flûte et clarinette tissent la trame d’une orchestration aux fils musicaux inspirés. Sylvain Rifflet et Baptiste Germser proposent aussi quelques arrangements. Les notes du talentueux accordéoniste Didier Ithursarry survolent avec élégance le tissu léger soufflé par les vents. Le miracle opère et la musique virevolte et danse.

Neuf valses musettes créées dans l’entre-deux guerres par les accordéonistes Jo Privat, Gus Viseur, Joss Baselli, Louis Ferrari ou Émile Carrara. Elles ont fait tourner les couples sur le parquet du fameux Balajo dans le quartier de la Bastille. Les Papillons Noirs, Allez, glissez / Allez! Roulez, Avalanche, Valsajo, Flambée Montalbanaise, Coup de Fil, Les bluets, Volubilis sans oublier la fameuse Reine de Musette du pianiste Jean Peyronnin à partir des arrangements de Christophe Monniot dont on connaît le goût et le talent pour la valse musette.

Parmi les neuf autres compositions on retrouve avec émotion de grandes chansons. La fameuse Java des Bombes Atomiques immortalisée par Boris Vian sur une musique d’Alain Goraguer, De dame et d’homme composée par l’accordéoniste Marc Perrone et souvent chantée par André Minvielle, l’inoubliable Javanaise de Serge Gainsbourg, La ballade irlandaise et C’était bien… au petit bal perdu reliées dans la mémoire collective à la voix de Bourvil et repris en 2004 par André Minvielle, Guillaume de Chassy et Daniel Yvinec de belle manière sur l’album « Chansons sous les bombes ».

Enfin des clins à des compositeurs. Le thème Les quatre cents coups composé par Jean Constantin pour le film éponyme de François Truffaut. La tourbillonnante valse manouche Montagne Sainte-Geneviève composée par le guitariste Django Rheinhardt et dont l’orchestre restitue le swing absolu et équilibré. Le mélodique Il Camino écrit par le batteur italien Aldo Romano.

Pendant que « Le Bal Perdu » tourne en boucle, on se prend à rêver d’un bal retrouvé sous un kiosque à musique fleuri de tendres volubilis bleutés où valseraient des couples insouciants et souriants. Image un peu surannée et nostalgique ? Certes, mais quoi de mieux que la tendresse, l’esthétique et la poésie de la musique pour mieux vivre dans un monde au rythme effréné où se perd la mémoire du beau et du simple.

Pour ressentir la force de ces chansons et pour apprécier l’orchestration fine et élégante de l’Ensemble Art Sonic et de Didier Ithursarry, un rendez-vous s’impose. Le 16 mars 2017 à 20h30 à la Dynamo dans le cadre du « Festival Banlieues Bleues » pour le concert de sortie de l’album « Le Bal Perdu ». A ne rater sous aucun prétexte !
« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

En place de Shéhérazade, le saxophoniste Raphaël Imbert et le pianiste Johan Farjot se font les conteurs d’une autre histoire du jazz sur l’album « Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet ». L’opus restitue huit enregistrements captés lors de six Nuits du Jazz organisées par Le Bal Blomet. Entourés à chaque séance de nouveaux invités, les deux musiciens mènent deux fois par mois une « concérence » à travers les grandes et petites histoires du jazz. Enregistré live, l’album incite à aller vivre une, voire plusieurs de ces Nuits magiques et récréatives.

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

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La flûtiste Rotraut Jäger annonce la sortie de l’album « Sonafari » de son groupe Sonambique. Avec le quartet, elle sillonne la Suisse et fait escale à Lyon, le 28 mars 2020 au Jazz Club Lyon Saint-Georges. La belle aubaine que de découvrir l’album puis d’aller vivre live les musiques de Sonambique. Au programme, des promesses de jazz aux influences latines, des rythmes des Caraïbes et des mesures impaires à profusion.

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

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Le Musée des Confluences de Lyon donne Carte Blanche à Rita Marcotulli le 08 mars 2020 à 16h. Pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, « Women in Jazz » met les femmes à l’honneur sur la scène du Grand Auditorium avec un double plateau ». La pianiste et compositrice italienne vient à la tête d’un quartet inédit composé de Lisa Wulff, Benita Hastrup et Andy Sheppard. La première partie est assurée par le quartet Freya. Les compositrices de jazz devraient aussi être à l’honneur.

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Richard Galliano honore son New Musette avec « New Jazz Musette »

Richard Galliano honore son New Musette avec « New Jazz Musette »

Projet anniversaire en hommage aux 30 ans du New Musette

Devenu une référence incontournable de l’accordéon, Richard Galliano a créé il y a 30 ans le style New Musette. Le 17 février 2017, il sort « New Jazz Musette ». Plus qu’un simple bilan, ce double-album célèbre avec élégance ce style unique qui a marqué le renouveau de l’accordéon et a contribué à faire de lui un maître  incontesté de l’instrument.

Après un peu plus de 30 ans de carrière, Richard Galliano a enregistré plus de cinquante albums et embrassé avec talent de nombreuses esthétiques musicales, la chanson, le tango, la musique brésilienne le jazz sans oublier la musique classique puisqu’il est le seul accordéoniste concertiste à enregistrer Mozart, Bach ou Vivaldi pour le prestigieux label discographique allemand “Deutsche Grammophon”.

Avec ce double-album « New Jazz Musette » (Ponderosa/Pias), Richard Galliano projette un regard rétrospectif sur le style qu’il a créé, le New Musette.

C’est en effet en 1985, avec l’album « Spleen », que Richard Galliano initie une démarche qui fait de lui le fondateur du style New Musette, suivant en cela les conseils du maître Astor Piazzola lui-même fondateur du New Tango. Durant trois décennies, l’accordéoniste virtuose a partagé le répertoire du New Musette avec des guitaristes tels Phillip Catherine, Biréli Lagrène ou Jean-Marie Ecay, des bassistes ou contrebassistes comme Pierre Michelot, Jean-François Jenny-Clark ou Jean-Marc Jafet, des batteurs comme Daniel Humair, Charles Belonzi ou Aldo Romano.

Si Richard Galliano a beaucoup écouté ses grands aînés de l’accordéon-musette, Gus Viseur, Tony Murena, Marcel Azzola, Joss Baselli…, il a aussi intégré les influences issues des grands musiciens de jazz écoutés durant son adolescence comme Bill Evans, Herbie Hancock, Chick Corea, Johne Coltrane, … Trois décennies après sa naissance, le New Musette a atteint l’âge adulte et Richard Galliano peut afficher la satisfaction d’avoir créé mais surtout d’avoir fait triompher un style dorénavant inscrit dans l’histoire de la musique

Ainsi l’accordéoniste virtuose convoque des compagnons de longue date qui connaissent son répertoire et sont comme lui des adeptes de la mélodie. Le guitariste Sylvain Luc, le batteur Philippe Aerts et le batteur André Ceccarelli avec qui il enregistre le double-album « New Jazz Musette » en jouant d’un accordéon dont le registre est un peu éloigné de celui du disque historique « New Musette » de 1991.

Décidément le chiffre 3 et ses multiples président à cet album « New Jazz Musette » de Richard Galliano. Les 3 temps de la valse musette, 3 décennies de carrière, 66 ans et 18 titres gravés en 3 jours à raison de 6 titres par séance.

« New Jazz Musette » rend un hommage élégant qui traverse tout le répertoire de l’accordéoniste. On retrouve des titres de son Quartet New Musette déjà gravés sur des albums comme « New Musette », « Coloriage », « Viaggio » ou « French Touch ».

Sur « New Jazz Musette » figurent aussi des thèmes composés dans d’autres contextes que le New Musette,comme par exemple Tango pour Claude pour le chanteur Claude Nougaro ou Love Day pour sa rencontre avec Gonzalo Rubalcaba et Charlie Haden en 2008. Par contre, on note un seul titre inédit, un blues dédié à Nice, la ville qui lui est si chère, après l’attentat du 14 juillet 2016, Nice Blues.

Richard Galliano a créé un style musical inscrit dans l’histoire de l’accordéon et passé le relai à une nouvelle génération d’accordéonistes susceptibles de créer un nouveau langage pour cet instrument. Bien sûr, il n’a plus rien à prouver mais on attend avec impatience la suite de ses productions discographiques et de ses rencontres sur scène avec de nouvelles surprises à venir.

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

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Clin d’œil à Rotraut Jäger et « Sonafari »

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Carte Blanche à Rita Marcotulli au Musée des Confluences

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Omar Sosa et Seckou Keita présentent « Transparent Water »

Omar Sosa et Seckou Keita présentent « Transparent Water »

Conversation spirituelle et sereine des musiques du monde

Le 24 février 2017, la discographie du pianiste cubain Omar Sosa s’étoffe d’un nouvel opus, « Transparent Water » enregistré avec Seckou Keita, maître de la kora et chanteur sénégalais. De leur conversation sereine ruisselle une musique pure et translucide.

Album innovant, « Transparent Water » (World Village/Pias) témoigne d’une aventure autant humaine que musicale et de la quête incessante du pianiste Omar Sosa vers de nouvelles orientations musicales.

Cinq années séparent la première rencontre entre Omar Sosa et Seckou Keita et la sortie de l’album. Au départ, un concert du batteur Mark Gilmore auxquels les deux musiciens participent en 2012 au CLF Art Café à Londres à Londres.

Si Omar Sosa a un agenda surchargé on connaît aussi son goût pour les rencontres et sa curiosité pour les musiques du monde. Certes le temps passe mais les musiciens se retrouvent de nouveau en 2013 pour commencer l’enregistrement à Osnabrück en Allemagne au Studio Fattoria Musica. En avril 2013, Omar Sosa est invité par la pianiste et joueuse de cornemuse Cristina Pato à une résidence d’artistes à Saint-Jacques de Compostelle où il côtoie des artistes proches du « Silk Road Ensemble » de Yo-Yo-Ma. Il fait alors la connaissance du joueur de sheng (flûte traditionnelle chinoise) Wu Tong que le pianiste intègre à son projet. En septembre 2013 il profite d’un concert à Shangai pour enregistrer les parties de flûte.

En recherche de sonorités instrumentales qui participent à teinter d’une couleur originale le nouvel album, Omar Sosa s’adresse ensuite à la joueuse de koto, Mieko Miyazaki dont il apprécie le travail auprès du guitariste Nguyen Lê et du contrebassiste Michel Benita. Pour la dimension rythmique de la musique, Omar Sosa se tourne enfin vers le percussionniste vénézuélien Gustavo Osvalles avec il collabore de longue date puisqu’il est déjà présent sur trois de ses albums, « Sentir », Ayaguna » et « Eggūn ».

C’est après les derniers enregistrements réalisés en 2014 qu’Omar Sosa confie à Paris le mixage de l’album au batteur et producteur britannique Steve Argüelles avec qui il a déjà travaillé pour les albums « Mulatos » et « Afreecanos ». Enregistrés entre Allemagne, Chine et France, joués par des musiciens aux origines internationales, les treize titres de l’album « Transparent Water » restituent une musique qui navigue entre spiritualité et rêve.

Au final, à l’écoute de « Transparent Water » on est comme hypnotisé par le mariage subtil et harmonieux des voix, du piano rythmique cubain, de la polyrythmie africaine, des mélodies impressionnistes du koto japonais et de la kora africaine, du souffle du sheng chinois.

Dédié au père de Seckou Keita, Dary ouvre l’album. C’est aussi le premier morceau que Seckou Keita et Omar Sosa ont enregistré en studio. Un chant de paix où les voix des deux musiciens s’unissent pour n’en faire plus qu’une.

Plus que tous les autres, Oni Yalorde entre en résonance avec le titre de l’album, « Transparent water ». En effet, cette composition d’Omar Sosa dédiée à la déesse de la rivière et de l’eau est porteuse d’un climat spirituel et apaisé dont la douceur évoque un amour absolu et impalpable, transparent et pur comme l’eau de la rivière.

On a aimé le climat réflexif et contemplatif du titre In The Forest complètement improvisé et totalement apaisé. Sheng, kora, voix et piano habillent Black Dream d’une atmosphère introspective et émouvante. La tradition africaine fait la part belle à la kora qui croise le folklore et la tradition cubaine sur deux titres exprimés en Wolof, la langue d’origine de Seckou Keita. Mining-Nah qui signifie « serre-moi fort » et Fatiliku qui évoque « le souvenir ».

Empreint des cultures des cinq continents, l’album d’Omar Sosa et Seckou Keita « Transparent Water » offre une musique multiculturelle sans frontières. De cette musique collective se dégage une lumière sereine, celle d’un monde idéal où les instruments improvisent et conversent librement et sans contrainte. De la pure musique du monde comme un remède apaisant au brouhaha dissonant du monde !

Et pour rester dans le domaine des belles nouvelles, le « Trio Transparent Water » (Omar Sosa - Seckou Keita - Gustavo Ovalles) présente l’album éponyme dans plusieurs villes de France. Il est en 16 mars à Paris, au Café de la Danse pour présenter le répertoire de l’album. De la Musique du Monde de belle facture !

 

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

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Le retour du groupe « Vocal Sampling » avec « Asi de Sampling ! »

Le retour du groupe « Vocal Sampling » avec « Asi de Sampling ! »

Les voix sonnent comme des instruments de musique

« Asi de Sampling ! », le nouvel album du sextet cubain mythique « Vocal Sampling » est annoncé pour le 03 mars 2017. Dès les premières notes, la magie du groupe opère. A capella, le groupe reproduit à s’y tromper la sonorité des instruments d’un orchestre cubain. Un renversant « trompe-l’oreille » !

L’album « Asi de Sampling ! » (Sound Surveyor Music/L’Autre Distribution) a été enregistré en 2016 par « Vocal Sampling » sous la direction de René Baños Pascual.  « Vocal Sampling », dont les débuts remontent à 1989, regroupe aux côtés du directeur musical René Baños Pascual, les chanteurs Oscar Porro Jimenez, Reinaldo Sanler Maseda, Pedro Guillermo Bernard Coto, Luis Alberto Alzaga Mora et Hector Crespo Enriquez.

Depuis leur premier album « Una Forma mas » en 1993, les chanteurs ont sillonné le monde entier dans les années 90 et 2000, parcourant les clubs de jazz et les grandes scènes d’Europe, d’Asie, des Amériques et du Japon. Leur album de 2001, « Cambio de Tiempo » a été suivi par « Akapelleando ». En 2015, le groupe a rodé le répertoire de l’album « Asi Sampling ! » en Asie et au Mexique avant de l’enregistrer en 2016.

En fermant les yeux on a vraiment l’illusion d’écouter un orchestre cubain avec chanteur, trombone, trompette, flûte, basse, piano, guitare, percussion et batterie… et pourtant ce sont uniquement les voix qui assurent les mélodies et les rythmes. « Vocal Sampling », un groupe de salsa a capella avec seulement des cordes vocales, des bouches, des mains et des micros. Musicalité garantie !

Au répertoire de l’album cinq compositions du directeur musical René Baños Pascuale qui a par ailleurs conçu les arrangements des quatorze titres de l’album. Parmi les titres les plus connus, le fameux Tiene Que Haber de To du chanteur cubain Tony Avila et des thèmes du fameux « Buena Vista Social Club » dont le langoureux Dos Gardenias et d’autres titres de leur dernier opus. On trouve aussi Every Breath You Take de Sting, Blowing In The Wind de Bob Dylan et l’adaptation surprenante d’un chant traditionnel chinois Tian Mi Mi. Sans oublier le non moins connu Five Minutes more de Sammy Cahn et Jule Styne popularisé par Franck Sinatra. La reprise vaut son pesant de notes

 

Si l’écoute de l’album est renversante, voir « Vocal Sampling » sur scène s’impose. Et comme un bonheur ne va jamais seul,en effet, les magiciens des cordes vocales sont de retour en Europe.  En France ils font étape le 17 mars au « Festival Babel Med » de Marseille et  le 25 mars au Café de la Danse à Paris, dans le cadre du festival « In Vivo Veritas ».
« Les 1001 Nuits du Jazz – Live au Bal Blomet »

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