Après une carrière de plus de soixante ans, le saxophoniste et compositeur Manu Dibango a succombé au Covid-19 le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans. Le plus français des Camerounais laisse son public orphelin mais son héritage survivra aux années comme une réussite absolue de métissage des musiques africaines avec la soul et le jazz.
Né le 12 décembre 1933 à Douala, Emmanuel Dibango se familiarise avec la musique en écoutant l’orgue du temple protestant où sa mère est chef de chœur. En 1949, à 15 ans il débarque à Marseille avant de rejoindre Saint-Calais (Sarthe) dans sa famille d’accueil pour suivre ses études. Il apprend ensuite le piano au lycée de Chartres.
Il découvre ensuite le jazz en colonie de vacances avec Francis Bebey, devenu ensuite lui aussi musicien, puis le saxophone alto. Il privilégie la musique à ses études et rate son bac et coupé du soutien financier de son père, il part à Bruxelles en 1956 où il rencontre celle qui deviendra sa femme et Joseph Kabasele, dit « Grand Kallé » qui l’embauche plus tard comme saxophoniste dans son orchestre African Jazz. Avec lui, il retourne en Afrique avec sa femme et s’installe à Léopoldville (Kinshasa) où il crée son premier club, le Tam-Tam. Il retourne ensuite brièvement au Cameroun où il ouvre un second Tam-Tam puis s’installe en France où il devient le chef d’orchestre de Nino Ferrer.
L’année 1972 marque pour lui un nouveau départ avec l’album « O Boso » et le titre Soul Makossa qui entre l’année suivante dans les classements américains. Ce titre n’était pas supposé devenir un tube puisqu’il était la face B d’un 45 tours dont le titre A était l’hymne composé par le saxophoniste en soutien à l’équipe de foot du Cameroun alors que le pays accueillait la 8ème coupe d’Afrique des nations de foot. Pourtant, Soul Makossa a fait le tour du monde et est devenu un succès international.
En 1973, il fait un triomphe à l’Olympia et continue outre-Atlantique sur les scènes de l’Apollo Theater, à Harlem, au Madison Square Garden, au Yankee Stadium et enchaîne avec une tournée en Amérique latine. Il s’installe plus tard pour quatre ans en Côte d’Ivoire, à Abidjan où il dirige l’Orchestre de la Radio-télévision ivoirienne.
Au fil des années, ses aventures musicales se sont poursuivies sans discontinuité, avec des incursions dans de nombreuses musiques parmi lesquelles le jazz a toujours occupé une grande part.
Après avoir été nommé artiste de l’Unesco pour la paix en 2004, Manu Dibango a investi son énergie à de grandes causes (lutte contre la faim, pour la libre expression, contre le réchauffement climatique) tout en menant parallèlement sa vie musicale sans jamais raccrocher son saxophone. En 2014 il a enregistré son dernier album, « Balade en Saxo » et en 2019 il a entrepris une tournée triomphale pour ses soixante ans de carrière.
En juillet dernier c’est dans le cadre de « Jazz à Vienne », sur la scène du Théâtre Antique de Vienne qu’il présentait « un safari musical retraçant toutes les influences qui [l’]’ont nourri. Un Safari Symphonique. » Pour l’occasion il est accompagné par l’Auditorium-Orchestre national de Lyon, Flavia Coelho et Manou Gallo.
On conserve à jamais en mémoire le souvenir de la bonne humeur, des éclats de rire légendaires de Manu Dibango ainsi que les échos de sa musique généreuse, véritable modèle de métissage et d’ouverture.
Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !
Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.
Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.
Deux ans après « Zapateo Suite », le guitariste, chanteur et percussionniste Joel Hierrezuelo revient avec « Así de simple ». A la tête d’un quartet d’exception qui réunit Pierre de Bethman, Felipe Cabrera et Lukmil Perez, il dessine les contours d’un univers élaboré et très personnel. Entre mélopées envoutantes et chant spirituel mélancolique, le projet embarque l’oreille dans des suites musicales colorées. A l’en croire…. C’est aussi simple que ça !
Le 20 mars 2020, le percussionniste, guitariste et chanteur cubain Joel Hierrezuelo présente « Asi Simple » (Continuo Jazz/UVM Distribution), son deuxième album enregistré en octobre 2019.
Tout comme son premier opus « Zapateo Suite« , sorti en septembre 2018, « Asi Simple » restitue les couleurs musicales de l’univers de Joel Hierrezuelo. Un monde influencé par ses racines afro-cubaines mais qui témoigne aussi d’une forte imprégnation jazz.
Autour de Joel Hierrezuelo
A la tête d’un quartet rompu au jazz, Joel Hierrezuelo convie par ailleurs des invités issus aussi de la sphère jazz même si tous les artistes abreuvent leur art à la source de nombreuses autres influences musicales.
Autour du leader on retrouve deux musiciens issus de son île natale, le batteur Lukmil Pérez déjà présent sur « Zapateo Suite » ainsi que le contrebassiste Felipe Cabrera avec lequel le leader possède un passé musical commun. L’inspiration de ces deux instrumentistes puise autant dans leurs racines afro-cubaines que dans l’univers du jazz. Joel Hierrezuelo a confié le piano à un homme de jazz qu’il admire, Pierre de Bethmann.
A ce solide quartet se joignent des invités, le trompettiste Nicolas Folmer, ami de longue date du leader, la flûtiste Naïssam Jalal, la chanteuse malienne Aminata Doumbia et le guitariste Sandro Zerafa.
Au fil des plages
Construit comme une suite, Así de simple ouvre l’album et lui donne son nom. Il déploie un éventail de couleurs sonores. La flûte et la guitare invitent à une invocation spirituelle, la guitare se fait prédicatrice, la flûte ensorcèle et les chœurs densifient le propos. Cela paraît si simple ! Plus loin, avoir exposé le thème à l’unisson, piano et guitare entonnent la fluide mélopée de Si tu supieras. Le morceau se poursuit avec un motif répétitif que guitare et voix entonnent telle une bénédiction.
Sur Entre Océanos le chant se charge d’une tendre poésie mélancolique qui inspire un chorus lumineux à la guitare à laquelle le piano concis répond avec douceur. Plus tard, Hoy Tengo Habanadéroule sa mélodie sur un rythme brésilien. Fender Rhodes, guitare et voix confient la parole à la trompette fougueuse qui élève un chorus solaire. A partir d’un chant d’allure mystique, guitare et voix déploient ensuite une musique quasi idyllique que la section rythmique propulse avec une belle vigueur. Stimulé, le piano percussif développe un solo inspiré.
Advient alors 121 Caminos, une ballade dont le climat de sérénité évoque un songe où les balais caressent les cymbales alors que chante la contrebasse tellurique. Après cette pause recueillie, le quartet propose Mirages, une composition au tempo musclé et aux résonances hispaniques. Comme stimulée par le chorus moderne du piano éloquent, la batterie improvise avec brio .Après ces moments énergiques vient le temps de Hablame un poco mas, une douce chanson chargée de tristesse que conte la voix, soutenue par les seules guitares et contrebasse.
L’album se poursuit avec Bon Vent, une mélopée irradiée de félicité portée par la guitare, les chœurs et le piano volubile. Le tempo se fait ensuite plus rapide sur Get Back dont le riff est joué à la trompette et à la guitare. D’une facture jazzy, le morceau permet d’apprécier un solo loquace du piano jamais à cours d’idées et un chorus rutilant de la trompette. Advient ensuite, Lienzos de Luz dont le chant porteur d’espérance inspire à la guitare un chorus éclaboussant de lumière relayé par le propos limpide et empreint d’étrangeté du piano.
L’album se termine avec Cascadas et Outro dont la construction complexe met tour à tour en valeur tous les intervenants. Après un chorus bouillonnant du piano celui de la batterie ne manque pas de fièvre. Une dernière séquence musicale joyeuse libère le chant de la flûte envoutante et celui des chœurs teintés d’influences cubano-africaines.
Joel Hierrezuelo revient avec un album envoûtant où la musique parle d’elle-même. Empreint de spiritualité, « Así de simple » reflète les couleurs musicales de nombreuses cultures d’où sont issues les musiciens qui entourent le guitariste chanteur.
En raison des circonstances exceptionnelles liées à l’épidémie de Coronavirus COVID-19, il va falloir patienter pour écouter live le nouveau projet de Joel Hierrezuelo. En effet, le concert prévu le 25 mars 2020 au Studio de l’Ermitage est reporté au 24 juin 2020 à 21h. Le plaisir n’en sera que plus grand !
Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !
Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.
Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.
Dans les circonstances exceptionnelles actuelles et au regard des décisions sanitaires prises par le gouvernement en raison de la pandémie du Covid-19… confinement obligé. Toutes les activités du spectacle vivant sont donc suspendues pour un délai dont on ignore encore la (réelle) durée. Pas question d’en discuter la nécessité mais impossible de ne pas se poser des questions quant au devenir des artistes et de ceux qui les entourent et contribuent à soutenir leur travail. On se mobilise donc autour de ces projets discographiques dont la sortie coïncide avec cette période. Sur « Latins de Jazz », on en parle, on les écoute pour les rendre visibles et audibles en attendant de retrouver les artistes live sur scène après la tempête Covid-19.
Certes l’essentiel demeure avant tout de freiner la dissémination du virus au sein de la population, on se confine donc, on réduit les déplacements et on met en œuvre les gestes « barrière » mais en raison des mesures de confinement, les spectacles vivants sont annulés (reportés pour certains à une date ultérieure).
Par contre, la création vivante n’existe pas sans les artistes, les studios, les techniciens, les labels, les services de presse, les producteurs, les distributeurs et tant d’autres. On se mobilise donc pour continuer à communiquer autour des projets discographiques dont la sortie advient en cette période compliquée afin de les soutenir.
Sans contact physique, à distance, on communique et on est solidaire avec les voisins, les personnes isolées, les amis, la famille. De la même manière, il est possible aussi de manifester une telle solidarité vis à vis des artistes de jazz. A chacun.e de se mobiliser à sa manière.
Les plateformes pratiquent encore les livraisons et les téléchargements (même s’ils ne constituent certes pas un format idéal pour les artistes) sont aussi possibles. On visite les sites des artistes. Pourquoi ne pas anticiper et établir une liste d’albums à offrir lorsque va reprendre le cours des interactions sociales ? Et bien d’autres idées sans doute plus pertinentes et/ou plus originales. Libre à chacun.e d’imaginer actions et interactions.
En 2020, Boris Vian (1920 - 1959) aurait eu 100 ans et pour ce centenaire, la cohérie Boris Vian avait prévu un programme d’informations et de manifestations. S’il demeure toujours possible d’accéder aux œuvres musicales et littéraires existantes via le web, il n’en va pas de même pour tous les spectacles vivants dont les re/présentations sont reportées. Et pourtant, comme l’avait déclaré Boris Vian an 1939 en écoutant Duke Ellington…
… “Sans le jazz, la vie serait une erreur ! »
On demeure convaincu de la véracité de cette affirmation et en ce sens on se mobilise autour des albums dont la sortie coïncide avec la période de confinement imposé par l’épidémie de Covid-19.
En attendant de les évoquer prochainement au fil des jours, on écoute Boris Vian
Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !
Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.
Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.
Un festival ancré dans le territoire et ouvert sur le monde
L’édition des Nuits de Fourvière 2020 propose un programme ambitieux. 60 jours, 6 créations, 4 coproductions, 6 premières françaises. Ainsi du 02 juin au 31 juillet 2020, le festival fait encore une fois vibrer la culture au cœur de la Métropole lyonnaise avec 59 spectacles de théâtre, danse, musique, opéra, cirque et 149 représentations. De quoi combler tous les publics !
Le festival des Nuits de Fourvière2020 marque, cette année encore, un temps fort de l’été culturel.
Du 02 juin au 31 juillet, les Nuits de Fourvière proposent une programmation ambitieuse où se mêlent danse et cirque, théâtre et musique. Cette année encore le public va découvrir de nouveaux talents, des têtes d’affiche et des créations exclusives.
Chaque année depuis 2012, le festival associe son image à un photographe. En 2020 ce sont des photos extraites de la série « My Rokstars » du photographe Hassan Hajjaj qui illustrent les affiches de cette édition… du « pop art à la marocaine » !
Un festival ancré dans la métropole
En 2020, les spectacles se déploient dans les théâtres romains de Fourvière, au Théâtre de la Renaissance d’Oullins, au Radiant-Bellevue de Caluire-et-Cuire, au Musée des Confluences, à l’ENSATT et cette année… le théâtre se fait même itinérant, dans un camion équipé comme une scène de Théâtre avec « Cargo Mali-Lyon », un « spectacle ancré dans le territoire et ouvert sur le monde ».
Il y en a donc pour toutes et tous et l’on peut gager que chacune et chacun devrait trouver un ou plusieurs spectacles à son goût.
La jeune génération mise en avant
Si le festival des Nuits de Fourvière reste fidèle dans la durée à certains artistes plébiscités par le public, il n’en fait pas moins confiance à de nouveaux artistes pour qu’ils puissent présenter leurs spectacles. Ainsi, entre danse, théâtre, musique et cirque, la jeune génération est mise en avant dans cette édition 2020 !
Au Grand Théâtre
Ainsi certains jeunes artistes sont propulsés sur la scène du Grand Théâtre :
Kate Prince ouvre le festival avec sa chorégraphie « Message In A Bottle » les 02, 03 & 04 juin 2020, un spectacle de danse hip hop sur des chansons de Sting déjà venu à Fourvière
la circassienne Maroussia Diaz Verbèke et le Groupe Acrobatique de Tanger proposent « FIQ ! »(Réveille toi !) les 15 & 16 juin 2020. Les costumes et les décors du spectacle sont d’ailleurs réalisés par Hassan Hajjaj, le photographe dont les clichés constituent cette année les affiches du festi
le collectif (La)Horde présente « Room With A View » avec Rone, un spectacle entre danse urbaine et musique électronique donné le 20 & 21 juillet 2020
la jeune chanteuse lyonnaise POMME recevra le prix Raoul Breton 2020, le 05 juin 2020.
Du 08 juin au 10 juillet 2020 on embarque dans, le camion-théâtre de Stéphane Kaegi et du Rimini Protokoll pour un voyage de deux heures à partir du Musée des Confluences dans Lyon et sa Métropole. Ainsi, « Cargo Mali-Lyon » conduit 47 spectateurs à la découverte de territoires inconnus en suivant le parcours de vie de deux chauffeurs, un Français et un Malien. Un voyage de deux heures dans Lyon et sa métropole à bord d’un camion équipé comme une scène de théâtre. 25 voyages proposés sur 25 jours.
Un récit autour du transport, des frontières. « Un spectacle ancré dans le territoire et ouvert sur le monde ».
A l’Odéon
Josef Nadj présente « Omma » une création proposée les 25, 26 & 27 juin 2020. Un nouveau projet avec huit danseurs africains. Le collectif TG STAN qui réunit trois Compagnies anversoises dont la langue maternelle est le flamand vont rendre hommage au répertoire français avec « Poquelin II », un montage entre L’Avare et le Bourgeois Gentil’homme joué les 04, 05, 06 & 07 juillet 2020.
A l’ENSATT
Les comédiens de la 79ème promotion de l’ENSATT jouent « Quand plus rien n’aura d’importance » mis en scène par Georges Lavaudant du 10 au 19 juin 2020. Après le concours de théâtre qui s’est déroulé au CENTQUATRE (Paris), deux jeunes Compagnies ont été repérées, « Les Femmes de Barbe-Bleue » et « Durée d’exposition ». Elles présentent deux spectacles au cours d’une soirée double les 08 & 09 juillet 2020.
La famille des fidèles
Par tradition, le festival des Nuits de Fourvière invite des artistes auquel il est très attaché. Avec eux il organise des projets proposés à la découverte du public.
les Comp. Marius font partie de la famille et reviennent cette année avec « Les Enfants de Paradis » les 10, 12 et 13 juin 2020 à l’Odéon
Peter Brook est déjà venu une fois aux Nuits. Il est retour avec « Why » qui mène un questionnement sur le sens de la vie, sur la puissance du théâtre et rend hommage au metteur en scène russe Meyerhold, les 16, 17, 18 & 19 juin 2020 au Théâtre de la Renaissance d’Oullins
après « Bestias » créé au Domaine de Lacroix-Laval en 2015, c’est le retour de la Cie Baro d’Evel avec Camille Decourtye & Blaï Mateu Trias. Ils sont au Théâtre Terzieff à l’ENSATT pour un spectacle nommé « Là »dans un univers blanc où ces deux artistes développent leur talent circassien le 24, 25, 26 & 27 juin 2020.
Les Nuits font leur cirque
Du 30 juin au 25 juillet 2020, le Domaine de Lacroix Laval accueille cette année encore le village de cirques où vont se produire le Circus Ronaldo avec la 7ème génération Ronaldo qui met en scène un cabaret cirque façon années 40 pour le spectacle « Swing » et le Cirque Trottola, une Cie française circassienne avec un clown et un trapéziste acrobate propose le spectacle « Campana » (cloche en italien).
Les « Salons de Musique des Nuits » de retour
En 2019 ont été inaugurées « Les Salons de Musique des Nuits » dans la Salle Molière. En 2020, elles sont de retour dans la même salle avec une série de 8 concerts.
le 22 juillet 2020, Thomas de Pourquery revient aux Nuits avec son projet Von Pourquery. Entre soul, pop et rock il se produit avec le chœur du CRR
le 03 juillet 2020, place au jazz avec le Malpoly-instrumentisteBernard Lubat (piano, accordéon, batterie, chant…), le vocalchimisteAndré Minvielle (chant, percussions, objets divers…) et Fabrice Vieira (Guitare). Du bal populaire au free jazz, de Nougaro au rap gasco,, du scat au swing… un programme prometteur !
le 04 juillet 2020, l’électro rencontre Bach avec « InBach » le projet présenté par Arandel, musicien phare de la scène électro avec ses invités issus d’horizons variés (baroque, pop, contemporain)
le 05 juillet 2020, le Valletti Quinteto réunit autour de Serge Valletti, le chanteur et percussionniste André Minvielle, le saxophoniste Raphaël Imbert, le mandoliniste Vincent Beer-Demander et l’accordéoniste Grégory Daltin
le 07 juillet 2020, hommage au guitariste Henri Crolla avec une soirée qui permet de découvrir le guitariste avec « Le bonheur est pour demain », un film de 1960 qui réunit Crolla et le jeune Jacques Higelin et un concert « Que reste-t-il d’Henri Crolla »présenté par Dominique Cravic (guitare, chant) et Les Primitifs Du Futur
le 08 juillet 2020, place à Albert Marcœur & au Quatuor Béla avec « Si oui, oui. Sinon non »
le 09 juillet 2020, la chanteuse Marion Rampal présente son projet « le Secret » avec Pierre-François Blanchard et des invités, deux habitués du Festival, l’accordéoniste Raúl Barboza et le saxophoniste Raphaël Imbert
le 10 juillet 2020, va résonner la musique du trio 3MA (MAli, MAroc, MAdagascar) avec Ballaké Sissoko (kora), Driss El Maloumi (oud), Rajery (valiha). Leurs cordes vont réonner à la croisée des mondes.
Classique - Jazz - Musiques du Monde
Musique Classique et Opéra
Pour le 250ème anniversaire de la naissance de Beethoven, on n’échappe pas à la Symphonie N°9 avec l’ONL sous la direction de Ben Glassberg le 02 juillet 2020 sur la scène du Grand Théâtre. Sur le même plateau, Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak avec l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon proposent un répertoire des plus grands airs de l’opéra le 24 juillet 2020. RV avec l’opéra en vidéo transmssion depuis l’Opéra de Lyon pour une représentation des Noces de Figaro d’après Wolfang Amadeus Mozart, mis en scène par Olivier Assayas avec l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon dirigé par Stéfano Montanari.
Nuit du Jazz Italien
Le 19 juin 2020, le Grand Théâtre accueille trois Grands du jazz italien. Les étoiles risquent de pâlir dans le ciel à l’écoute de ces stars du jazz italien.
Après son succès de 2017 à l’Odéon, Stefano Bollannirevient seul au piano sur « Jesus Christ Superstar ». Le saxophoniste Stéfano Di Battista rend hommage à Ennio Morricone accompagné par Fred Nardin (piano), Daniele Sorrentino (contrebasse) et André Ceccarelli (batterie). Figure légendaire du jazz depuis cinquante ans, le trompettiste Enrico Rava a l’honneur de terminer cette nuit en beauté, à la tête d’un sextet composé de Giovanni Guidi (piano), Francesco Diodato (guitare), Francesco Bearzatti (saxophone, clarinette), Gabriele Evangelista (contrebasse) et Enrico Morello (batterie).
Musiques du Monde
L’éventail des propositions est large et attractif.
le 26 juin 2020 au Musée des Confluences, avec « Polyphonie-Polyfolie », une rencontre entre Camel Zekri, les choeurs des pygmées Aka et les trompes des Bada Linda. Ces polyphonies d’Afrique Centrale sont suivies de la projection du film documentaire « Makongo »
le 13 juillet 2020, sur la scène de l’Odéon, le groupe Ukrainien Dakhabrakha et leurs polyphonies vocales partagent la scène avec Tigran Hamasyan Trio dont la musique est irriguée par le jazz, le rock anglo-saxon et la musique traditionnelle et sacrée arménienne
le 19 juillet 2020 à l’Odéon, la Nuit de L’Amazonie parcourt ce territoire d’Est en Ouest. Du Brésil avec Dona Onete qui s’est lancée dans la musique à 70 ans et a produit son 3ème album à 83 ans et côté Pérou le groupe Los Wembler’s de Iquitos
le 23 juillet 2020 au Grand Théâtre, ce sont trois femmes africaines, Rokia Traore porte la voix du Mali, Oum celle du Maroc et Sona Jobarthe (chanteuse et aussi joueuse de kora) celle la république de Gambie.
le 26 juillet 2020 à l’Odéon, l’ensemble Al-Kindi avec Sheikh Hamed Daoud (chant) et ses derviches tourneurs reviennent. Ils sont précédés des deux frères tunisiens Amine (oud) & Hamza (qanoun) M’raihi avec le percussionniste Prabhu Edouard
le 14 juillet 2020 dans le Grand Théâtre, Tinariwen, les stars de la musique touarègue électrique et le chœur de femmes « Lemma » font le spectacle avant le feu d’artifice.
Chanson Française - Pop Rock
Après le passage de POMME au Grand Théâtre, les sommités de la chanson française et les étoiles Pop Rock vont se succéder.
le 11 juin 2020 place à Stéphane Eicher accompagné par 5 musiciens et un quatuor à cordes
le 18 juin 2020, Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko et rend ainsi hommage à Fred Chichin
les 22 & 23 juin 2020, c’est Alain Souchon qui revient pour deux concerts
le 29 juin 2020,François Morel vient présenter un tout nouveau François Morel Symphonique, sur une musique Antoine Salher, accompagné par un quartet parmi lequel on retrouve Sophie Alour (saxophone) et l’orchestre du CRR dirigé par Alain Jacquon
le 10 juillet 2020, c ‘est un double plateau aux ambiances intimistes que proposent Vincent Delerm & Yaël Naim
le 12 juillet 2020 à l’Odéon, Louis Chédid revient pour présenter les chansons lumineuses de son dernier opus « Tout ce qu’on veut dans la vie »et sans doute d’autres plus connues
les 16 & 17 juillet 2020, c’est au tour de Francis Cabrel de proposer les musiques de son nouvel album pour deux soirs mais va aussi sans doute chanter quelques anciens succès
le 28 juillet 2020,Izïa revient avec son quatrième album « Citadelle » précédée de Suzane
le 29 juillet 2020, Dionysos et Mathias Malzieu viennent présenter leur album « Suprisier »
le 15 juillet 2020, auréolé du titre de l’Artiste masculin de l’année aux Victoires de la Musique 2020, Philippe Katherine vient présenter le répertoire de « Confessions ». Il partage la soirée avec Oxmo Puccino lequel a prêté sa voix sur La Clef, un des titres de l’album de Katerine. Qui sait, on peut espérer qu’ils interprètent ensemble le titre live sur la scène du Grand Théâtre.
Pop Rock International
Pour la première fois cette année, les Nuits de Fourvière accueillent du « Métal » dans le Grand Théâtre romain.
Le 17 juin 2020 place au groupe de Death Metal Gojira précédé de Mastodon et Baronass. Le 09 juin 2020, un double plateau réunit le nu metal de Deftones et le punk hardcore de Refused. Plutôt prometteur !
Les autres groupes Pop Rock vont aussi retrouver leur public.
Tindersticks et Bill Callahan (06 juin 2020), Beck et Hot Chip (08 juin 2020), Supergrass & Editors (30 juin 2020), Liam Gallagher (01 juillet 2020), Asaf Avidan (03 juille), Thom Yorke et son programme « Tomorrow’s Modern Boxes » & James Holden (08 juillet 2020), Woodkid revient précédé de Silly Boy Blue (09 juillet 2020), Kate Tempest se produit à l’Odéon (11 juillet 2020), Andrew Bird revient avec l’Orchestre de l’opéra national De Lyon (18 juillet 2020), Agnes Obel précédée de Piers Faccini (25 juillet 2020), après The Cinematic Orchestra, le duo Goldfrapp invite un quatuor à cordes pour célébrer « Felt Mountain : The 20th Year » (27 juillet 2020) et Rodrigo Y Gabriela & Lucas Santtana (22 juillet 2020).
Eclat Final
Pour terminer le Festival des Nuits de Fourvière, le traditionnel « Eclat final » du 31 juillet 2020 propose une soirée en entrée libre sur réservation.
Au programme, deux concerts, Bab L’Bluz qui rend hommage à la culture Gnawa puis l’éthio jazz du fameux groupe parisien Arat Kilo et pour finir, le très attendu « Arte fait son Karaoké » qui revient cette année.
Du 02 juin au 31 juillet 2020, le festival international de la métropole de Lyon va encore une fois réunir les générations au cœur de l’été avec 60 jours d’un programme alléchant. Le programme des 149 représentations des Nuits de Fourvière 2020 est à consulter ICI. Ouverture de la billetterie le 13 mars 20120, à 14h.
Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !
Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.
Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.
La tournée en France et en Suisse de la chanteuse et auteure-compositrice Aimée Allen constitue une belle occasion pour découvrir cette artiste américaine. Son album « Wings Uncaged » annoncé en France pour le 20 mars 2020 permet d’apprécier sa voix chaleureuse chargée de groove.
La chanteuse américaine, basée à New York, Aimée Allen a vu son plus récent album « Wings Uncaged » (2018) figurer dans le best of 2019 de Down Beat Magazine. Entourée par François Moutin (contrebasse), Billy Test (piano) et Kush Abadey (batterie), la vocaliste interprète onze titres qui naviguent entre jazz, bossa, bop et soul.
Aimée Allen
Née et élevée à Pittsburgh, Aimée Allen a commencé la musique très jeune. Son enfance a été baignée par du jazz traditionnel. La jeune chanteuse a commencé à chanter professionnellement avec des groupes de jazz à l’université. Après ses études, elle s’installe à Paris où elle se produit régulièrement et reçoit un accueil chaleureux de la part du public français dans les clubs de jazz et les festivals. Elle constitue alors « Les Bossa Novices », un groupe parisien dédié à la bossa et au jazz.
Après avoir tourné en France, en Italie, en Russie et au Sénégal, elle se produit maintenant régulièrement à New York et à l’étranger. Devenue auteure-compositrice accomplie, elle inclut au cœur de son répertoire des compositions originales qui alternent avec standards et bossas. Parmi les nombreux musiciens avec lesquels elle s’est produit figurent le guitariste Romero Lubambo, le batteur Ari Hoenig, les contrebassistes Ron McClure et François Moutin..
Outre « Dream » (2006), « L’Inexplicable » (2007), « Winters & Mays » (2011), Aimée Allen a enregistré l’album « Matter of Time » sorti en 2015 avec Romero Lubambo (guitare), Toru Dodo (piano), François Moutin (contrebasse), Jacob Melchior (batteur) et Scott Ritchie (basse) avant de publier son plus récent album, « Wings Uncaged ».
Après une sortie américaine en 2018, l’album est attendu en France pour le 20 mars 2020. Sur « Wings Uncaged » (Azuline), la chanteuse est accompagnée du contrebassiste François Moutin, du pianiste Billy Test et du batteur Kush Abadey.
« Wings Uncaged »
Le répertoire de l’album puise dans le répertoire des standards, rend hommage à la bossa nova et compte aussi des compositions personnelles de la chanteuse.
C’est avec une grande sensibilité qu’elle régénère Skylark, pris sur un tempo très swing avec une superbe intervention du piano qui découpe et segmente superbement la mélodie. De son timbre suave enchanteur Aimée Allen interprète plus tard Shooting Star avec beaucoup de grâce. Plus loin, sa reprise du célèbre Invitation met en évidence son sens affiné du rythme. In My Webpermet ensuite d’apprécier la fraîcheur, l’éclat et la justesse de sa voix.
Sur Democracy How sa voix aérienne se déploie sans difficulté entre aigus et médiums. Après la superbe intervention du piano, on aurait volontiers goûté une improvisation vocale, mais le texte prime sur ce titre qui évoque l’état actuel de la démocratie. C’est ensuite avec un léger vibrato et des inflexions chargées de mélancolie que la chanteuse étire Fotografia, la délicieuse bossa nova de Jobim interprétée en portugais. Le morceau recèle aussi un solo lyrique et délicat de la contrebasse.
Plus loin, sur la composition originale Night Owl, soutenue par le piano volubile, la voix navigue entre joie et mélancolie alors qu’elle se fait plus soul sur Save Your Love For Me. Même si le chant se pose avec justesse sur le texte, une improvisation vocale aurait apporté ce grain de folie et cette prise de risque qui font un peu défaut.
C’est en duo avec la contrebasse que la chanteuse interprète Autumn Leaves chanté en français et en anglais. Elle morcelle le thème sur lequel elle rebondit comme sur un élastique. Sa voix au timbre nuancé semble comme en flottaison au-dessus de la ligne de basse. L’album se termine avec une version dépouillée de Midnight Sun. Avec un vibrato un peu (trop) appuyé, le chant lumineux est magnifié par le soutien sans faille de la contrebasse et du piano.
En tournée en France et en Suisse
Entourée d’un trio d’une belle facture qui réunit Karim Blal (piano), François Moutin (contrebasse) et Louis Moutin (batterie), la chanteuse Aimée Allen est en tournée en France et en Suisse avant de retraverser l’Atlantique. Quelques concerts réjouissants se profilent pour découvrir la chanteuse live.
Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !
Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.
Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.