Sur Waxx Up Eric Legnini allume un groove d’enfer

Sur Waxx Up Eric Legnini allume un groove d’enfer

14 titres explosifs sur une galette survitaminée

Avec « Waxx Up » Eric Legnini sort le troisième volet d’un triptyque consacré à la voix. Mélodies puissantes, rythmiques endiablées. Quatorze titres au groove effréné. La galette envoie et en met plein la tête… soul, rap, R’n’B, electro, funk, jazz !

2017 marque le grand retour sur disque du pianiste Eric Legnini en leader. « Waxx Up » (Anteprima/Musicast) est annoncé pour le 17 mars 2017.

Troisième volet du triptyque consacré à la voix initié avec l’album “The Vox” en 2011 et suivi par « Sing Twice » en 2013, voici qu’arrive « Waxx Up ». L’opus a requis deux ans de réflexion et de travail entre les répétitions, les séances de studio, des premières maquettes aux dernières retouches jusqu’au bouclage du projet « Waxx up ». Le pianiste compositeur et producteur Eric Legnini propose quatorze nouvelles compositions où il affirme son amour de la mélodie et des rythmes afro jazz, mais aussi du funk, de la soul. Aujourd’hui il inclut aussi dans sa musique des éléments de hip hop, influencé par des rappeurs comme Kendrick Lamar.

Sur Waxx Up Eric Legnini convie ses acolytes, le batteur Franck Agulhon à la batterie et le bassiste Daniel Romeo auxquels il associe des cuivres et des voix… Michelle Willis, Hugh Coltman, Yael Naïm, Charles X, Mathieu Boogaerts, Natalie Williams ou encore Anaëlle Potdevin.

« Waxx Up » fait vibrer les membranes des baffles qui tremblent sous le groove échevelé des 14 titres de l’album. Des morceaux à écouter comme quatorze « 45 tours » de cire noire. Des formats courts qui flirtent entre pop et soul. Un son à l’ancienne entre acoustique et électronique, des colorations vocales variées et des climats qui se promènent entre soul, rap, R’n’B, funk et jazz. Ça explose d’énergie de bout en bout !

Sur Waxx Up Eric Legnini s’appuie sur le trio jazz pour asseoir son répertoire. Il y ajoute la dynamique d’une section de cuivres. On apprécie d’ailleurs avec bonheur les quelques instrumentaux glissés entre les titres vocaux comme les faces B des bons vieux 45-tours. Pour le pianiste pas question de s’épancher sur les 88 touches du piano. Pour être dans le ton et doper le groove, il se penche par contre avec efficacité sur le Fender Rhodes, le Wurlitzer et le Clavinet.

« Waxx Up ». Un jazz ouvert et très actuel malgré une allure vintage qui sent bon la cire des 45-tours. On espère la sortie de l’album en vinyle, ce qui serait le moindre hommage que le pianiste, compositeur et producteur Eric Legnini puisse faire à la culture du vinyle qui lui est si chère.

Les titres instrumentaux participent de belle manière au groove de l’album. Black Samouraï résonne avec les atmosphères seventies d’un certain Herbie Hancock avec ses Head Hunters. Here Comes The Beat Man fait comme un clin d’oeil au titre funk Here Comes The Meter Man de 1969. La trompette d’Ibrahim Maalouf intervient sur The Wire au-dessus d’un climat funky house un peu bidouillé. Enfin, un dernier instrumental, et pas le moindre, un riff afro-funk festif sur lequel on pourrait danser sans s’arrêter, Lagos ’75.

Avec Waxx Up Eric Legnini continue son exploration de la voix avec rien moins que sept voix. Pour chaque composition, chaque mélodie et chaque rythmique il choisit La voix qui correspond à la couleur attendue. Le pianiste endosse là son rôle de producteur et c’est bien cette attention qui explique en grande partie la qualité de l’album.

Ça ouvre très fort dès le premier titre de l’album, I Want You Back. Une rythmique solide, les riffs de la section de cuivres au service de la voix de Michelle Willis qui teinte de funk ce titre inaugural. La chanteuse choriste a baigné dans les univers de Ray Charles et Carole King et a collaboré avec Michael League le bassiste des « Snarky Puppy ». Elle intervient sur 3 autres titres, The Parkway, Maybe et Sick & Tired et on n’en a pas marre de l’écouter (!).

Eric Legnini convie aussi la chanteuse britannique Natalie Williams qui baigne Living for Tomorrow d’un vibrant climat soul jazz. Pour alterner les couleurs, le leader appelle ensuite le Californien Charles X sur Run with it. Un flow qui doit tout au hip hop et une voix dont les accents soul sonnent comme un héritage de la Motown. Le bougre brouille les pistes mais « Waxx Up » s’en porte bien.

On est touché par l’intervention du rêveur Matthieu Boogaerts sur Night Birds. Son accent français travestit le texte anglais et sa voix suave croone la ballade sur un tempo très lent. Cymbale charley, flûte et soupirs… un moment de fraîcheur qui ne se prend vraiment pas au sérieux. On craque aussi sur la voix un peu acidulée de la comédienne et chanteuse Anaëlle Potdevin dont le timbre voilé ne l’empêche pas de surfer sur Riding The Wave. Ça la change un peu des standards de jazz qu’elle avait enregistrés en Belgique.

Eric Legnini demeure fidèle à son chanteur fétiche Hugh Coltman qui a aussi participé à l’écriture des textes. On aime son interprétation du titre The Sun Will Dance où Kellylee Evans assure les chœurs. L’Anglais chante une mélodie qui fait écho à l’univers de Stevie Wonder mais paie en quelque sorte son tribut au jazz en s’appuyant sur l’harmonie du célèbre titre de Coltrane, Giant Steps.

C’est enfin un registre nettement plus électro qu’explore la voix de la chanteuse Yael Naïm. Le titre Despair affiche des allures d’une pop irradiée par les cendres incandescentes d’un volcan irrité.

C’est bien connu la musique ça se déguste live. Pour apprécier le répertoire de « Waxx Up » et retrouver Eric Legnini sur scène entouré de Daniel Romeo (basse électrique), Franck Agulhon (batterie), Quentin Ghomari (trompette) et les voix de Michelle Willis et Hugh Coltman… rendez-vous :
  • le mardi 04 avril à 20h30 au Théâtre des Pénitents de Montbrison
  • le mercredi 05 avril à 20h au Flow à Paris, sur la rive gauche de la Seine, en amont du Pont Alexandre III

et encore bien d’autres dates de la tournée d’été à retrouver sur le site dEric Legnini.

Jean-Pierre Como signe « Infinite »

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« Infinite », le dernier opus du pianiste Jean-Pierre Como, vibre de musicalité. Sereine, la musique navigue entre douceur feutrée et ardeur maîtrisée. Le jazz sensible et poétique de l’album dégage un charme auquel il est difficile de résister.

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« Hymn », le magistral album de Jacques Vidal

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Après avoir exploré le monde de Mingus, le contrebassiste Jacques Vidal revient à la composition. « Hymn », son nouvel album enregistré en quintet, apporte une respiration oxygénée et inspirée sur l’actualité jazz de cet automne 2018. Un opus passionnant qui résonne de l’histoire du jazz.

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Omer Avital revient avec « Qantar »

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Deux ans après « Abutbul Music », le contrebassiste Omer Avital revient avec son nouvel album « Qantar » (Zamzama Records) enregistré à Brooklyn avec le quintet formé en 2016. La musique n’a rien perdu de sa singularité. Rayonnante d’énergie elle résonne d’un jazz solide traversé d’influences orientales.

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Toufic Farroukh, architecte des « Villes Invisibles »

Toufic Farroukh, architecte des « Villes Invisibles »

Une utopie musicale sensible et raffinée

Toufic Farroukh signe compositions et arrangements de son sixième album, « Villes Invisibles », sorti le 03 mars 2017. Le  saxophoniste se fait l’architecte de villes imaginaires au climat harmonieux et pacifié. La musique esquisse un avenir radieux et porteur d’espoir pour les femmes et hommes du monde.

« Villes Invisibles » (Hot8 Music/L’Autre Distribution), le nouvel album de Toufic Farroukh emprunte le nom du roman homonyme de l’écrivain Italo Calvino. Une utopie où l’auteur italien évoque une multitude de citées imaginées. Tout comme l’homme de lettres, Toufic Farroukh transpose sur les portées la vision des villes dont il a rêvé, des villes où « les différences se perdent » mais qui conservent leur identité et la partagent.

Onirique et dansant, l’album cultive avec souplesse et efficacité le dialogue entre les musiciens, les instruments et les cultures. Si le jazz de cet album conserve des accents orientaux, il se promène plus largement dans les  cultures du monde. Les influences culturelles occidentales et orientales croisent des effervescences latino-américaines. A l’écoute de la musique apaisante, on se prend à rêver d’un monde en répit où l’on a envie de vivre.

Sur « Villes invisibles », Toufic Farroukh s’éloigne de Beyrouth, sa cité natale à laquelle il a consacré l’album « Cinéma Beyrouth » en 2012. Déjà présents sur le précédent opus, le pianiste Leandro Aconcha et le batteur Luc Isenmann demeurent aux côtés de saxophoniste rejoints par le contrebassiste Marc Buronfosse. Autour de cette section rythmique on retrouve l’accordéoniste Didier Ithursarry, le joueur de oud Ahmad Al Khatib, le guitariste Frédéric Favarel et le percussionniste Bachar Khalifé.

Installé en France depuis plus de trente ans, Toufic Farroukh est un saxophoniste, percussionniste franco-libanais, également compositeur, de musiques de films et producteur. Dans ses musiques dialoguent les cultures. On se rappelle de « Drab Zeen » (2002) puis de « Tootya » (2007) où le jazz se mêle déjà à la musique traditionnelle arabe.

Aujourd’hui sur « Villes Invisibles », Toufic Farroukh libère le oud de sa place d’instrument traditionnel pour l’inviter à dialoguer avec la guitare et l’accordéon. Il construit un répertoire de treize titres qui conservent des accents orientaux mais intègrent des influences balkaniques et des rythmes latino-américains.

Certes le leader laisse ses saxophones chanter et échange avec les autres solistes pourtanton aurait volontiers savouré des interventions plus prégnantes de sa part… mais seul le créateur connait l’équilibre qui sied à l’architecture de son œuvre et on respecte son choix.

Sur « Villes Invisibles » on aime les accents brésiliens et orientaux du seul titre vocal, Rio de Cairo. Plus encore que les autres, Rio de Cairo est la synthèse réussie du mélange des musiques que prône le saxophoniste. Il représente la fusion réussie entre la culture égyptienne et celle du Brésil en réunissant avec succès le chant Ana WilAzab Wihawak de Mohammad Abdel Wahab et la samba de Zequinto Abreu (1931) sur laquelle la chanteuse libano-brésilienne Naima Yazbek a écrit des paroles. Elle chante dans sa langue natale. Native de São Paolo , la chanteuse vit au Liban depuis 2009 où elle lutte pour la cause des femmes. On aime les accents brésiliens et orientaux de Rio de Cairo.

Il fait bon intégrer la caravane qui traverse les Villes invisibles. Le mouvement lancinant du titre éponyme de l’album suggère un climat de sérénité apaisante bienvenue en ces temps agités. A l’écoute de VSA, on rêve de rejoindre la bande des musiciens à Ville-Sur-Auzon, cette ville du Vaucluse qui respire la tranquillité. Le saxophone soprano suggère le chant des oiseaux au-dessus des cerisiers. Sur Kantari Dreams, oud et guitare enchantent leurs cordes et unissent leur chant à celui du saxophone pour esquisser un survol au-dessus du quartier de Beyrouth apaisé.

Les femmes ont droit de cité dans « Villes Invisibles ». Leurs voix traversent l’album. Celle d’Angela résonne sur une adaptation d’une danse folklorique Roumaine. Soprano et oud dansent soutenus par une rythmique sautillante. Avec ce titre, les Balkans entonnent une paix retrouvée. Miss Understood lève les malentendus culturels en mêlant les instruments des musiques populaires que sont l’oud et l’accordéon avec le piano plus associé aux musiques européennes. Dans ces villes utopiques le chant des femmes s’élève la nuit comme semble le dire une certaine Lady Moon qui n’oublie pas d’onduler au rythme de la samba.

Pourtant le chant des hommes résonne aussi, preuve en est ce Mr Tib où la guitare muscle le discours d’un thème déroulé comme une promenade écervelée. Le saxophone soprano saute au-dessus des obstacles rythmiques dressés par la batterie.

Sur « Villes invisibles » Toufic Farroukh construit la cité qu’il appelle de ses vœux, celle où hommes et femmes peuvent vivre dans un climat serein, dont témoigne l’album. En effet, le compositeur ne projette pas uniquement la vision d’un architecte constructeur. Il se double d’un poète qui dessine treize titres de musique comme treize strophes d’un poème issu de son imagination.

 

« Ce qui commande aux récits, ce n’est pas la voix : c’est l’oreille ». Pour faire écho aux propos d’Italo Calvino et écouter en live la partition raffinée de cet album « Villes Invisibles », un rendez-vous s’impose. Prendre la route du Studio de l’Ermitage le 27 avril 2017 pour assister à 21h au voyage du Toufic Farroukh sextet sur les routes pacifiées de son monde utopique où règne l’harmonie. Aux côtés du saxophoniste, Leandro Aconcha, Marc Buronfosse, Luc Isenmann, Ahmad Alkhatib et Didier Ithursarry.
Jean-Pierre Como signe « Infinite »

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« Hymn », le magistral album de Jacques Vidal

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Omer Avital revient avec « Qantar »

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Yaron Herman signe « Y », son nouvel album

Yaron Herman signe « Y », son nouvel album

« Y », marqueur d’identité et symbole d’unité

Yaron Herman signe « Y », son deuxième album chez Blue Note, à paraître le 17 mars 2017. A travers la première lettre de son prénom il affiche son identité. Un opus où il livre son goût pour la recherche sonore, le mouvement et le format « chanson ».  Un disque ouvert sur le XXIème siècle.

Sur « Everyday », son premier album pour le prestigieux label Blue Note, le pianiste avait fait le choix du duo avec son alter égo, le batteur Ziv Ravitz. Déjà un morceau chanté (avec Helgi Jonsson) laissait déjà présager le tournant musical adopté par Yaron Herman sur son nouvel album « Y » (Blue Note/Universal). Il revient cette fois au trio, toujours avec son « frère musical », le batteur Ziv Ravitz rejoint par Bastien Burger, bassiste du groupe The Dø. Tous trois manifestent un intérêt certain pour la programmation.   

Cet album « Y » confirme l’attachement du pianiste Yaron Herman à plusieurs cultures musicales, le classique, le jazz, mais aussi les musiques traditionnelles liées à son héritage culturel, le post-rock, l’électro et son goût pour la pop et les chansons. S‘il confirme son intérêt pour la recherche sonore sur le piano, il tente des échappées du côté de l’électronique tout en conservant son souci permanent de maîtrise du toucher et des nuances.  Il manifeste aussi son attachement à une musique dynamique porteuse de mouvement.

Aujourd’hui avec son deuxième album chez Blue Note, Yaron Herman signe son nouveau projet de la lettre Y comme un sceau identitaire. Yaron Herman ne cache pas avoir « toujours été fasciné par le pouvoir des lettres. Au-delà de leur assemblage en mot, leur propre forme me semblait véhiculer une histoire »

Certes le titre de l’album « Y » est un marqueur autobiographique mais Y est aussi le Yod en kabbale, « étincelle ». On est alors tenté de penser que l’album augure d’un processus de création et de voir dans cette mise en avant du Y la volonté du pianiste d’afficher son entrée dans un nouvel univers au croisement de toutes ses influences.

Enfin, Yaron Herman « trouve que cette lettre ressemble à un arbre ». On peut donc aussi percevoir l’album comme l’alliage de trois segments soudés, trois musiciens associés, trois racines unies pour former un tronc solide. Un tronc qui ne demande qu’à générer des boutures, des bourgeons, des expansions vers une musique projetée vers l’avenir à partir du terreau des origines. On perçoit alors Y comme un symbole porteur d’unité et de devenir.

« Y » cultive le format chanson des morceaux. Pas toujours du chant proprement parler, ni des voix, mais des titres au format court et aisément mémorisable. Yaron Herman propose un répertoire de 12 morceaux dont il signe sept titres et cosigne deux autres avec Bastien Burger et un avec Ziv Ravitz.

Trois titres captivent par leurs climats dynamiques et étranges, par l’énergie qui les traversent, par le mouvement omniprésent qu’ils suggèrent, par les échappées lyriques qui fusent de leur trame répétitive et rythmique. First Dance, Legs to run et Side jump. Énergie, rythme, riffs mélodiques réitératifs créent des climats dynamiques et étranges.

Quatre autres titres accueillent des voix. Fun Groys Dasad, restitue la voix d’une femme enregistrée dans les années 20 par des chercheurs américains. Un chant traditionnel yiddish où le temps est comme suspendu. Le pianiste accompagne la mélopée avec pudeur et sobriété. Yaron Herman conçoit cette voix comme « une trace du passé (qui) est mis dans un contexte d’avenir » mais témoigne de ce que fut la vie dans les vieux shtetls juifs de l’Europe de l’Est et évoque la « douleur face à la mort ».

Quant aux trois autres voix, on peut parler de « participations exceptionnelles », celles de Matthieu Chedid, -M-, » Dream Koala » et Hugh Coltman.

Hugh Coltman intervient sur The Waker dont il a écrit les paroles sur une musique du pianiste. La contribution du chanteur est porteuse d’une émotion pudique. Une ballade sensible où la voix bleue charme et murmure.

Saisons contradictoires convoque la voix de -M- sur un poème d’Andrée Chedid tiré des « Territoires du souffle » avec une musique co-signée par Yaron Herman et Bastien Burger. Le climat répétitif et aquatique de la musique ensorcelle et les paroles envoûtent.

Sur Solaire c’est le jeune producteur électro pop, « Dream Koala », qui chante le titre écrit par Yndi Ferreira et Yaron Herman. Un voyage astral où la batterie obsédante soutient l’expression du chant désincarné et du piano lyrique inspiré qui croise ses sons avec ceux du synthé. Aspiration et projection dans le monde des astres de la musique en direction d’une stratosphère gazeuse et volatile qui veut se détacher de la gravité.

« Y ». Affirmé, audacieux et inventif, l’album émarge dans deux mondes. Celui de l’énergie et du mouvement et celui de la sensibilité et du lyrisme. Entre furie et délicatesse, Yaron Herman élabore un répertoire où affleurent toutes ses influences. « Y » sous-tend la projection du pianiste vers un avenir sonore porteur de son identité. Un monde où acoustique et électronique se croisent en apesanteur pour le meilleur. Un album qui clame son amour du format musical de la chanson avec des clins d’oeil vers la pop. Un disque du XXIème siècle qui rappelle l’influence que Keith Jarrett a pu avoir sur le style du pianiste et son attachement à l’héritage de Steve Reich et ses motifs répétitifs.

Jean-Pierre Como signe « Infinite »

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« Hymn », le magistral album de Jacques Vidal

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Thomas de Pourquery et Supersonic sortent « Sons of Love »

Thomas de Pourquery et Supersonic sortent « Sons of Love »

La communion sidérale et sidérante des Fils de l’Amour

Le tome deux de l’aventure de Thomas de Pourquery et de « Supersonic » est sorti. Avec l’album « Sons of Love », on décolle pour l’univers galactique qui alimente les rêves de ces enfants de l’amour. La nouvelle est bonne et vaut d’être clamée, « Sons of Love » c’est un trip garanti à consommer sans modération.

« Supersonic », un sextet tellurique venu des terres du rock et d’un jazz où l’électronique a droit de cité. « Supersonic », un mini big band de choc qui chevauche des galaxies interstellaires. Thomas De Pourquery, Arnaud Roulin, Fabrice Martinez, Laurent Bardainne, Edward Perraud et Frederick Galiay.

Sur leur nouvel album, « Sons of Love » (Label Bleu/L’Autre Distribution) sorti le 03 mars 2017, les chevaliers supersoniques content l’héroïque histoire de Titan qui rencontre des Sirènes. Une Fantasy où ensemble ils voyagent dans les Spaces Ways et dans une explosion d’amour de planète en planète jusqu’à l’extase, se posent enfin pour retenir le temps. Ils prennent alors conscience qu’ils sont les fils de l’amour, tissés et transcendés par les Simples Forces, et partent à la reconquête du butin pour faire la Révolution, la seule, la grande, la vraie : autour du soleil. Et tout recommencer.

Dès la première écoute de « Sons of Love » on est emballé par les chansons et on grimpe sans plus attendre dans le vaisseau spatial de ces fils de l’amour. On écoute en boucle les onze titres qui ronflent et font planer. Pas de doute c’est bien l’amour de la musique qui alimente l’inspiration de « Supersonic ». L’album équivaut à la dose d’énergie qui permet de faire face à tous les aléas du quotidien. Pour sûr, « Sons of Love » ressource et stimule. On se prend à croire que Thomas de Pourquery a absorbé des particules cosmiques chargées de l’ADN des messies du jazz que furent Sun Ra ou Coltrane.

Pour rappel, « Supersonic » est né en 2011 à l’occasion d’une résidence à la Dynamo de Banlieues Bleues. Le saxophoniste, chanteur et compositeur Thomas de Pourquery a élaboré un projet pour le sextet « Supersonic » autour de la musique de Sun Ra à la suite de quoi a été enregistré l’album « Play Sun Ra ».

Sun Ra c’était ce visionnaire dont le jazz cosmique carburait au swing et au free. Ce compositeur, pianiste et joueur de synthé, poète et philosophe a élaboré une « philosophie cosmique ». Sun Ra se prétendait de la « race des Anges » et assurait venir de Saturne. Ses performances scéniques ont animé la scène jazz “avant-gardiste” des années 60. On a été fasciné et on a vibré dans les salles au spectacle musico-théâtral du « Sun Ra Arkestra », de ses mélopées transiques et de ses sons expérimentaux.

Avec « Play Sun Ra », Thomas de Pourquery et « Supersonic » ont rencontré un franc succès auprès du public et des critiques. Le disque a même été désigné « Album de l’année » aux Victoires du jazz 2014. Les concerts qui ont suivi la sortie de l’opus ont eux-aussi déclenché l’enthousiasme des publics. On se rappelle encore leur superbe prestation pour la soirée de clôture de la 28ème édition du festival « A Vaulx Jazz » le 21 mars 2015 en ouverture de la soirée consacrée à Sun Ra avec le saxophoniste Thomas de Pourquery et son « Supersonic plays Sun Ra » suivi du « Sun Ra Arkestra » sous la direction du saxophoniste alto Marshall Allen.

Après cette aventure magique, il a fallu deux années à Thomas de Pourquery pour alimenter sa machine à rêve et s’engager dans l’écriture d’un nouveau projet. Certes il n’était pas question pour lui de refaire un Play Sun Ra II pas plus que d’abandonner le « Supersonic ». Et un jour vint l’inspiration….

« Alors que je fais rarement des rêves de musique, une nuit j’ai rêvé de ce nouvel album. J’étais comme un petit oiseau miniature dans un immense hangar désaffecté à ciel ouvert. Je pouvais me balader au plus près des musiciens qui jouaient. Je pouvais toucher les clefs du saxophone, me poser sur une cymbale, et puis tout à coup sauter sur les touches du piano, ou faire du trampoline sur la corde grave de la basse, c’était fou ! Mais ce qui était encore plus fou, c’était le son et l’énergie de ce que j’entendais. Mais c’est quoi ce groupe ? Je réalisais en me réveillant que c’était mon groupe, Supersonic !!! » Thomas de Pourquery

C’est ainsi que Thomas de Pourquery a écrit dix des onze plages de « Sons of Love » et a conservé le superbe We Travel The Space Ways de Sun Ra comme une pépite précieuse issue de l’héritage du père. La fusée des Sons of Love décolle et avec elle « Supersonic » prend vie. Le saxophone alto de Pourquery élève ses spirales incantatoires avec une force bouleversante. A ses côtés, le saxophone ténor de Laurent Bardainne expose ses prières sublimes. Arnaud Roulin fait chanter les synthés sans jamais aucun excès. La trompette virtuose de Fabrice Martinez tisse des fils sonores fragiles autour desquels s’enroulent ses chorus inspirés et cosmiques. La basse incandescente de Frederick Galiay veille au groove auprès de la batterie tempétueuse et volcanique d’Edward Perraud. Les voix de cinq des enfants de l’amour contribuent au climat ascensionnel de la musique.

« Supersonic », un collectif dans la plus plus belle acception du terme. Les musiciens entrent en vibration et offrent leurs dévotions à la mélodie. On se prend d’ailleurs à chanter et même à hurler les thèmes avec eux. Ces navigateurs du spacio-jazz cultivent aussi la transe mais savent la faire alterner avec des climats où l’on plane comme en lévitation. On précise aussi que ces enfants du jazz sont d’ardents pratiquants de l’improvisation qu’ils exécutent avec une créativité hors pair. Ils malaxent des motifs répétitifs sans en abuser et font exploser les frontières des styles.

Héritiers de Sun Ra, Mingus, Coltrane, du gospel et du rock (Give The Money Back), les enfants de l’amour entretiennent aussi un cousinage avec les « Sex Pistols ». Même si on a perçu comme des échos issus de la force cosmique de « Magma » on a vraiment envie de dire que « Supersonic » est unique. On reconnaît le son du groupe dès les premières notes.

 

Il tarde de revoir sur scène Thomas de Pourquery et « Supersonic » pour ressentir de nouvelles émotions et accéder au sens profond de leur musique imprégnée d’énergie, d’amour et de vie. Il est possible de les voir très vite puisqu’ils sont annoncés à 20h le 25 avril 2017 à Paris à La Gaîté Lyrique.
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Paul Lay fait coup double avec « The Party » et « Alcazar Memories »

Paul Lay fait coup double avec « The Party » et « Alcazar Memories »

Paul Lay un pianiste incontournable

Le 17 février 2017, est sorti un coffret de deux albums de Paul Lay, « The Party » et « Alcazar Memories », enregistrés en mai et juin 2016. Fin mélodiste, le pianiste innove et renouvelle le discours musical dans l’univers du jazz et même au-delà.

Ainsi, 2017 marque une nouvelle étape dans la relation fidèle de Paul Lay à sa maison de disques Laborie Jazz. L’album « The Party » présente Paul Lay enregistre chez Laborie JazzPaul Lay en trio avec le contrebassiste Clemens van der Feen et le batteur Dré Pallemaerts, C’est aussi un trio que propose l’opus « Alcazar Memories »Paul Lay se produit avec la chanteuse Isabel Sörling et le contrebassiste Simon Tallieu.

Après deux premiers albums « Unveiling » (2010) enregistré en trio avec Simon Tailleur (contrebasse) et Elie Duris (batterie) puis « Mikado » (2014) gravé en quartet avec Dré Pallemaerts (batterie), Clemens Van De Feen (contrebasse) et le saxophoniste et clarinettiste Antonin-Tri Hoang, Paul Lay confirme largement sa place dans l’univers des pianistes qui comptent dans le jazz et poursuit une relation fidèle avec son label Laborie Jazz,  

Paul Lay fait coup double avec Party et Alcazar Memories« The Party » & « Alcazar Memories ». Deux albums, deux trios, deux concepts différents mais sur les deux albums demeure un invariable. Le talent de Paul Lay à renouveler son inspiration dans l’écriture et l’interprétation, à fédérer l’énergie de ses partenaires et à générer le rêve et l’émotion chez les auditeurs. Le pianiste développe une expression très personnelle d’où est absente toute reproduction. Virtuose, il prend de la distance avec la technique pour développer une identité singulière mobilisée au service de la création.

Originaire du Sud-Ouest, le pianiste et compositeur Paul Lay a suivi des études au Conservatoire de Toulouse, puis au CNSM de Paris, département Jazz et Musiques Improvisées avec Hervé Sellin, François Théberge, Glenn Ferris et Dre Pallemaerts. Paul Lay se perfectionne auprès de Riccardo Del Fra et de Dré Pallemaerts dont il suit les cours de section rythmique.

Très vite son cursus et son talent laissent entrevoir une carrière prometteuse. Le 30 juin 2008 il remporte Le 1er prix Soliste du Concours de Jazz de la Défense au sein de son groupe « Into the Lines Trio ». En 2014 il reçoit le Grand Prix du disque de Jazz de l’Académie Charles Cros, pour son album « Mikado ». En 2016, l’Académie du jazz décerne au pianiste le Prix « Django Reinhardt » qui distingue le meilleur artiste de jazz français de l’année 2015. Il est aussi élu Révélation Française par le Critic Poll 2015 (Jazz Magazine).

Aujourd’hui Paul Lay mène de front plusieurs projets et poursuit une carrière internationale. En récital solo, en leader de différentes formations, le trio avec Dré Pallemaerts et Clemens Van Der Feen, le quartet avec Antonin-Tri Hoang, ou le trio « Alcazar Memories » aux côtés d’Isabel Sörling et Simon Tailleu. Il se produit aussi en sideman dans les formations de Géraldine Laurent Quartet, Eric Le Lann Quartet, Riccardo Del Fra Quintet, dans Ping Machine (le groupe de Frédéric Maurin où il a succédé à Benjamin Moussay), Shauli Einav Quintet et aussi l’ensemble AUM (Arts Unis vers la Musique) de Julien Pontvianne.

On se rappelle avec émotion la résidence de Paul Lay à L’Amphi Jazz de l’Opéra de Lyon et les concerts des 27 et 28 mai 2016. Le trio, Paul  Lay, Dré Pallemaerts et Clemens Van Der Feen a offert deux prestations splendides et raffinées qui ont fait l’unanimité. Sans compter ce qui ne gâte rien, l’aptitude naturelle du pianiste à communiquer en toute simplicité.

couverture de l'album The Party de Paul LayPour l’album « The Party », Paul Lay élabore un nouveau répertoire avec le batteur Dré Pallemaerts et le contrebassiste Clemens Van Der Feen. Comme une illustration sonore de scènes cinématographiques qui se déroulent lors d’une fête. Chaque morceau caractérise un personnage, une situation, ou encore un échange de regards, une danse, et bien d’autres mouvements. Une fête mystérieuse aux frontières du réel où l’on observe à masque caché et où se confrontent les egos.

Entre fantasme et réalité les situations évoluent au fil des morceaux et restituent les ambiances fluctuantes de ces moments de rassemblement. Il suffit de fermer les yeux pour que, à partir de l’écriture de Paul Lay et du jeu des musiciens, la musique projette les scènes du film sur l’imaginaire de l’auditeur.

« The Party ». Onze titres. Du début de la fête au coup de foudre final. Les dits et les non-dits, les espoirs, les désirs et les craintes, les hésitations, les tentatives et les reculs, le réel et les projections. L’on s’y croirait presque. L’arrivée d’un air dégagé et assuré, les approches esquissées, les regards qui se croisent, les rapprochements discrets et l’effervescence qui précède les douces confidences. Hormis I fall in love too easily, la splendide ballade si chère à Chet Baker, Paul Lay a composé les dix autres titres de l’album « The Party » .

« The Party ». Héritier de la lignée des pianistes de jazz, Paul Lay est doué d’une grande imagination harmonique. Il soigne la dimension mélodique des pièces et propose des instants magiques. Fin mélodiste, il innove tout en restant ancré dans la tradition. Entre souplesse et légèreté, entre délicatesse et vivacité mais sans violence aucune, les trois musiciens créent des ambiances élégantes aux contrastes surprenants.

couverture de l'album Alcazar Mémories de Paul LayL’album « Alcazar Memories » fait  suite à une rencontre avec Isabel Sörling et au travail qui s’est poursuivi entre le pianiste, la chanteuse et le contrebassiste Simon Tailleu et a donné lieu en 2013 à la création « Alcazar Memories », en hommage au Music-Hall marseillais, au Théâtre de la Criée quand Marseille était « Capitale Européenne de la Culture ».

Quelques années après, l’album « Alcazar Memories » honore les racines de la chanson populaire provençale et suédoise. Il présente un répertoire plus élargi composé de chansons populaires, de compositions originales, d’improvisations, de relectures de standards, de poèmes mis en musique.

« Alcazar Memories » résulte d’une expérimentation sonore spécifique entre un piano, une voix et une contrebasse. La musique met en évidence la complicité du pianiste Paul Lay avec la chanteuse Isabelle Sörling et le contrebassiste Simon Tailleu. La chanteuse s’exprime en suédois, en anglais et en français. Selon les accentuations et la musicalité de la langue les chansons se teintent de couleurs différentes.

Dans cet album, le rôle du texte est central voire prédominant. Il évoque l’amour et la relation de l’homme avec la nature. Les textes sont principalement écrits par Isabel Sörling et les musiques par Paul Lay à l’exception de Bereden väg för Herran (air populaire, paroles Frans Michael Franzen), Adieu Venise provençale (musique Vincent Scotto, texte René Sarvil), Amour et printemps  (musique Emil Walteufel, texte Roberto Alagna ) et The Man I love (George & Ira Gershwin).

« Alcazar Memories ». Onze titres où la musicalité ne se dément pas. Entre délicatesse et mélancolie, les mélodies tissent un climat éthéré. Soutenue par un piano et une contrebasse complices, la voix dessine des nuages au-dessus de la musique. Le piano apporte une touche de blues au ciel d’où se dégage une fraîcheur nordique.


Paul Lay inscrit son identité dans une culture musicale élargie, du classique au jazz, sans oublier les cultures du monde. Son style bannit tout étalage. Il soigne les contrastes et évolue avec autant d’aisance dans les ballades intimes et légères que sur les rythmes rapides où il débride son énergie. S’il articule ses phrases avec finesse et élégance, sa maîtrise du clavier et sa maturité lui permettent de se libérer des contraintes techniques pour mieux se consacrer à la dimension sensible de son art.

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