Le trompettiste Ibrahim Maalouf annonce pour le 06 novembre 2020, la sortie de son 12ème album studio, « 40 Mélodies », en référence aux 40 bougies qu’il aura soufflées la veille, date de son anniversaire. Avec le guitariste François Delporte, il revisite les mélodies qui ont émaillée ses disques et ses concerts. Un album intimiste qui revient à l’essentiel… une trompette et une guitare.

Richard Bona-Création Jeune Public Jazz à Vienne
Le Théâtre Antique transformé en cour de récréation
Le 29 juin 2017 à 10h, la Création Jeune Public ouvre le festival Jazz à Vienne. C’est le bassiste et chanteur Richard Bona qui assure la douzième édition de cet évènement destiné à sensibiliser les enfants du pays viennois à la musique jazz.
Avant l’arrivée sur scène de Richard Bona, maître d’œuvre 2017 de la Création Jeune Public, les 6000 enfants des classes primaires du pays viennois prennent place sur les gradins du Théâtre Antique devenu très vite une grande cour de récréation. Les jeunes spectateurs manifestent bruyamment leur plaisir d’être là et réclament à grands cris la venue des artistes.
Dès que Richard Bona débute son set, la cour de récré se transforme en une salle de classe assidue. Les enfants écoutent avec attention le bassiste venu en trio. Très vite ils chantent avec lui Guantanamera et enchaînent sur la ballade composée par Henri Salvador, Une Chanson douce.
Ri
chard Bona convoque ensuite sur le devant de la scène un premier groupe d’enfants vêtus de tee-shirts rouge, bleu et jaune et munis d’instruments de percussion. Les jeunes accompagnent le trio sur le célèbre Watermelon Man du pianiste Herbie Hancock. Le spectacle se poursuit avec un groupe de choristes invités à chanter une berceuse africaine que propose Richard Bona. Le Théâtre entier reprend et le chanteur amuse l’assistance avec des imitations de cris d’animaux.
Émérite maître de chœur de ces 6000 enfants, Richard Bona parvient ensuite à obtenir le silence. Il invite alors les enfants à écouter l’improvisation du pianiste Osmany Paredes sur une ballade dont le bassiste expose le thème. Conscient que la concentration d’écoute des enfants ne peut durer trop longtemps, Richard Bona les interpelle d’un vigoureux « Et maintenant on va danser ».
- Richard Bona
- Richard Bona
- Richard Bona
Réactifs et très au fait des mouvements attendus, les jeunes spectateurs, les professeurs des écoles, les instituteurs et les accompagnateurs réagissent et se lancent dans une danse cubaine sous la stimulation de l’orchestre. Ça bouge sur scène, dans le proscénium et sur les gradins. Le set se termine par un rappel demandé par le public.
Ce 29 juin 2017, le Spectacle Jeune Public a privilégié la dimension interactive, ludique et chaleureuse et Richard Bona est parvenu à associer les enfants à sa prestation musicale. Le bassiste à la voix de miel a réussi le challenge de conduire les jeunes dans son monde aux confins du jazz et des traditions africaines, cubaines et plus largement latines. Par contre on regrette qu’il n’ait pas poussé la pédagogie au-delà en contextualisant le cadre de référence des morceaux interprétés.
Visiblement l’ensemble des classes (maîtres et enfants) avaient préparé la séance. Tous semblaient connaître paroles, musiques et mouvements et c’est sans doute là que se tient l’essentiel de la dimension pédagogique de cette Création Jeune Public 2017. On a aussi compris que la mise en place scénique de la prestation a sans doute été précédée d’un temps de préparation entre Richard Bona, enfants et professeurs.
On a enfin observé que ces jeunes scolaires ont endossé très vite le rôle d’un certain type de spectateur. Celui qui répond aux sollicitations des musiciens, qui participe au spectacle et manifeste bruyamment son adhésion quand on lui demande. De cela on est certain.

Ibrahim Maalouf annonce « 40 Mélodies »

Fred Pallem & Le Sacre du Tympan racontent Les Fables de La Fontaine
Sur leur nouvel opus, Fred Pallem & Le Sacre du Tympan font plus que raconter les Fables de la Fontaine. Leur musique réveille les textes du grand fabuliste qui s’en trouvent sublimés. Avec un brin d’insolence et un zeste d’amusement, les voix des récitants projettent dans le 21ème siècle les mots du 17ème qui demeurent d’une grande actualité. Les oreilles se régalent de ces quatorze titres où mots et musique s’accordent pour le meilleur.

« Solo(s) » de Lionel Martin
« Solo(s) » de Lionel Martin, un projet sonore organique et hypnotique. Une bande son nomade captée par Bertrand Larrieu au fil de déambulations urbaines. Cinq morceaux où alternent vibrations aériennes et telluriques. Créditée à Robert Combas, la pochette restitue la douce folie de ce « Mad Sax » qui ne cesse de renouveler son inspiration. Du 07 au 17 octobre 2020, le saxophoniste vit et joue dans un container devenu squat artistique où il propose ses « Variations musicales » durant le « Grand Barouf » du « Rhino Jazz(s) ». Lionel Martin, toujours énergique et libre !