Daniel Humair, Stephane Kerecki et Vincent Lê Quang – « Modern Art »

Daniel Humair, Stephane Kerecki et Vincent Lê Quang – « Modern Art »

Impro-vibrations éclatantes

« Modern Art », un trio et un album. Daniel Humair, Stephane Kerecki et Vincent Lê Quang invitent à découvrir en musique quelques peintres du XXème siècle. Improvisations chatoyantes, traits libérés  et vibrations animées.

Autour de lui, le batteur de renommée internationale Daniel Humair réunit Stéphane Kerecki (contrebasse) et Vincent Lê Quang (saxophones soprano et ténor), deux talentueux musiciens du jazz français. Ainsi constitué le trio élabore un répertoire et un album « Modern Art » (Incises/Outhere) annoncé pour le 22 septembre 2017. L’opus propose de visiter musicalement quelques grands peintres de l’art moderne dont Daniel Humair a croisé la route et qui l’ont inspiré dans son activité picturale.

En effet, Daniel Humair ne se contente pas d’être batteur et compositeur, il pratique aussi la peinture. On a d’ailleurs souvent observé une similitude entre les gestes du peintre et ceux du batteur. Durant un concert de Daniel Humair on peut à la fois le regarder dessiner la musique et écouter ses traits musicaux contrastés et mouvants.

Dans le monde du jazz, Daniel Humair a imposé sa stature de batteur sur toutes les scènes et l’on peut compter aujourd’hui les musiciens avec lesquels il n’a pas joué. Dans son jeu alternent finesse et énergie. Il a aussi contribué à l’émergence de nombreux talents maintenant reconnus. Les deux quarantenaires qu’il a réunis autour de lui dans « Modern Art » comptent parmi ceux-là.

Après « Sound Architects » (2012) le contrebassiste Stéphane Kerecki s’est imposé comme un véritable architecte sonore. Son album « Nouvelle Vague » (2014) illustre son intérêt vis à vis du 7ème art. Le musicien accumule les récompenses mais continue à renouveler son art. Son expression très mélodique n’en est pas moins solide et structurée.

Professeur au CNSM de Paris, le saxophoniste Vincent Lê Quang possède un style très expressif identifiable dès la première note. Compositeur, chef d’orchestre et improvisateur émérite il possède le profil du musicien complet mais conserve une curiosité tournée en direction de tous les arts.

Sur l’album « Modern Art », le trio élabore une musique qui visite quelques uns des grands peintres du XXème siècle. De manière fort libre s’établissent des associations entre les deux arts. En écho aux tableaux des peintres, la musique génère des couleurs, des mouvements, des espaces, des vibrations.

En treize titres le répertoire évoque quelques uns des plus grands peintres du XXème siècle qui comptent pour Daniel Humair… même s’il a dû faire des choix. Jackson Pollock, Bram Van Velde, Pierre Alechinsky, Yves Klein, Vladimir Velčković, Sarn Szafran, Jim Dine, Cy Twombly. Tous ont influencé la conception picturale de Daniel Humair. Certains sont des amis et parmi eux quelques uns ont aimé le jazz comme Jean-Pierre Pincemin, Paul Reberolle  D’autres ont peint des musiciens de jazz comme Bernard Rancillac. D’autres encore pratiquaient même un instrument comme Alan Davie et Larry Rivers qui jouaient du saxophone.

Par bonheur, « Modern Art » se présente sous la forme d’un magnifique livre-disque. Le livret de l’album propose la reproduction d’une œuvre de chacun des artistes mettant ainsi en lumière les correspondances entre ces œuvres et les compositions du trio. Cela incite aussi à rechercher plus avant pour mieux connaître ou découvrir les peintres et leurs réalisations.

« Modern Art », des vibrations musicales chatoyantes et vivantes. Les trois artistes laissent guider leur écriture, leurs improvisations et leurs interactions par les œuvres de quelques grands peintres du XXème siècle. La musique se fait couleur, épaisseur, mouvements, vibrations. Elle respire, souffle, chante, s’envole. Des plaintes bruissantes précèdent des moments de calme éthéré.

 

Après la sortie de l’album, on peut découvrir le trio « Modern Art » et sa musique en concert.  Rendez-vous le 13 octobre 2017 à 21h au Cinéma le Balzac à Paris avec la projection du film « En résonance » de Thierry le Nouvel. Le Comptoir à Fontenay-sous-Bois accueille ensuite le trio le 17 novembre 2017.
Un autre moment à ne pas rater, la venue de Daniel Humair le 20 octobre 2017 à 20h30 dans la grande salle de l’Opéra de Lyon. La soirée fort prometteuse se termine avec le Trio « Modern Art » rejoint par le tromboniste helvète Samuel Blaser. De plus une exposition de quelques toiles et papiers de Daniel Humair est proposée à l’Amphi en entrée libre du 21 octobre au 25 novembre 2017, les vendredis et samedis de 12h à 19h.
Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Sur « Two Roses », le contrebassiste Avishai Cohen livre un nouvel album. Entouré de son trio jazz et de l’Orchestre Symphonique de Göteborg dirigé par Alexander Hanson, le musicien fusionne jazz et musique symphonique. La puissance orchestrale enrichit la palette de couleurs de ses compositions. Tel un citoyen du monde, le leader réalise avec ce disque le projet d’une vie et célèbre celle qu’il envisage comme sa véritable patrie, la Musique.

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Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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« Au Loin », nouvel album de Simon Goubert et Ablaye Cissoko

« Au Loin », nouvel album de Simon Goubert et Ablaye Cissoko

Rythmes lumineux et dépaysement

Simon Goubert et Ablaye Cissoko annoncent la sortie de leur nouvel album, « Au loin ». Le batteur et le joueur de kora poursuivent leur projet « African Jazz Roots » en quartet. Énergie et lumière irriguent la musique.

Le batteur Simon Goubert et le joueur de kora Ablaye Cissoko continuent leur collaboration débutée en 2010. Le 22 septembre 2017, les deux leaders présentent « Au loin » (Ma Case Prod), leur nouvel opus où ils s’expriment en quartet. Aux côtés de Simon Goubert et Ablaye Cissoko, la pianiste Sophia Domancich et le contrebassiste Jean-Philippe Viret

Conçu pour valoriser les fondements musicaux communs aux deux langages du projet « African Jazz Roots », le répertoire de l’album « Au loin » rend à la fois hommage à la tradition musicale sénégalaise et au jazz modal de John Coltrane. Un voyage dépaysant qui allie de nouvelles sonorités et une élégance lumineuse.

Certes le travail avait déjà commencé en 2010 entre Simon Goubert et Ablaye Cissoko lors de leur première rencontre au Festival de Saint-Louis-du-Sénégal suivi en 2011 par l’enregistrement de l’album « African Jazz Roots » sorti en France en novembre 2012. Le titre de l’album est par ailleurs devenu celui de leur projet commun.

Simon Goubert a assuré la direction du projet et les quatre musiciens ont contribué à l’écriture du répertoire. Grâce à la grande complicité qui lie les quatre protagonistes, le travail préalable à l’enregistrement de l’album a été facilité. Le projet prétend en effet générer de vrais liens entre le jazz et l’idiome traditionnel de la kora et il y parvient. De facto, la musique proposée ne relève en rien d’une simple juxtaposition de styles. Le propos du groupe parvient réellement à fusionner les deux influences musicales, sans les affadir ni les lisser. Il s’agit bien d’un réel métissage.

Les approches différentes des artistes du quartet leur ont permis de cerner les fonctionnements et les rôles de chaque instrument. La kora ne pouvant s’accorder dans tous les modes utilisés en jazz, les compositeurs doivent écrire en prenant en compte les modes musicaux accessibles aux 21 cordes de la kora pour qu’il soit possible à Ablaye Cissoko d’improviser librement. Ainsi, le groupe a conçu un répertoire de compositions originales et a intégré les caractéristiques physiques de la kora qui requiert un accordage spécifique pour chaque mode musical dans lequel le musicien doit s’exprimer.

Seul un expert de l’instrument comme Ablaye Cissoko peut faire face à de telles exigences. Sur l’album « Au Loin », il s’exprime dans plusieurs modes, le mode Syllaba, le mode Toumara et le mode Sawouta. Ses improvisations inspirées répondent ainsi de belle manière à celles de Sophia Domancich ou de Jean-Philippe Viret.

Enregistré live, « Au loin », fait alterner des ambiances fluides et lumineuses ou puissantes et incantatoires. Le répertoire du groupe est conçu de telle manière que l’on ne perçoit à l’écoute de l’album, aucune contrainte technique. Cela participe sans nul doute en grande partie à la réussite de la fusion de ces deux mondes musicaux que sont le jazz modal et la musique traditionnelle sénégalaise. Le talent des artistes et leur entente fait le reste.

L’album ouvre avec Sur le Pont Faidherbe, une composition de Simon Goubert écrite en hommage à cet édifice emblème de Saint-Louis-du-Sénégal et continue avec Au Loin, le thème de Sophia Domancich qui donne son titre à l’album. Écrit et interprété dans la pure veine coltranienne, le morceau donne lieu à un échange très riche entre le joueur de kora et la pianiste.Tous deux sont portés par Simon Goubert au meilleur de sa forme. Ses interventions puissantes et sa verve ne sont d’ailleurs pas sans évoquer un certain Elvin Jones. 

A l’écoute du titre De Dakar à Saint-Louis on se trouve transporté dans la fantastique forêt de baobabs qui pousse entre Dakar et Saint-Louis du Sénégal. Lumineux et fragile, le chant de la kora s’élève au-dessus de la rythmique jazz et l’on est immergé dans les couleurs et les senteurs africaines. Après une incursion du piano dans le monde coltranien, on revient en Afrique. 

Le vieux sage révèle l’alliance sonore subtile qui se crée entre le piano, la voix du griot et la kora. Dérivante permet d’apprécier l’élégance et la force tranquille de la contrebasse dont les cordes chantent la mélodie. Sur la première moitié du morceau la délicate improvisation de Jean-Philippe Viret procure un grand moment d’émotion. 

On est séduit par Saint Awawa, la subtile composition du contrebassiste. Ce dernier ouvre le thème à l’archet et instaure ensuite un splendide dialogue avec la kora qui esquisse le thème avec une fluidité exquise. Soutenu par des cymbales pointillistes, le piano enchaîne et improvise avec une légèreté tout en suspension. La batterie impulse ensuite une rythmique subtile mais solide qui permet à la harpe-luth de faire entendre son chant lumineux.

Tout au long de l’album « Au loin », les incantations de la kora et le chant habité du griot s’unissent au jeu délicat de la contrebasse et au toucher souple du piano. La musique se teinte alors d’une forte dimension spirituelle. La grande rigueur rythmique et harmonique magnifie les mélopées de la kora et de la voix. Le tout évoque alors ces espaces de transe que l’on retrouve dans le jazz modal coltranien.

Enregistré live, l’album « Au loin » permet de capter la musique telle qu’elle vit lors d’un concert. Le 25 août 2017 on a pu apprécier la musique du quartet en direct sur la scène du Théâtre les Arts de Cluny durant le festival Jazz Campus en Clunisois.

« Au Loin » réalise une fusion aboutie entre le langage du jazz moderne  incarné par Simon Goubert, Sophia Domancich et Jean-Philippe Viret et les sources de la musique mandingue représentée par le griot, chanteur et joueur sénégalais de kora, Ablaye Cissoko.

 

A l’occasion de la sortie de l’album « Au Loin », un rendez-vous s’impose pour écouter Simon Goubert et Ablaye Cissoko en concert. Le Pan Piper accueille le quartet le lundi 06 novembre 2017 à partir de 20h  au 2-4 impasse Lamier à Paris (75011). Concert évènement à ne pas rater.
Remerciements à Simon Goubert et Ablaye Cissoko pour leurs précieuses informations.
Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Sur « Two Roses », le contrebassiste Avishai Cohen livre un nouvel album. Entouré de son trio jazz et de l’Orchestre Symphonique de Göteborg dirigé par Alexander Hanson, le musicien fusionne jazz et musique symphonique. La puissance orchestrale enrichit la palette de couleurs de ses compositions. Tel un citoyen du monde, le leader réalise avec ce disque le projet d’une vie et célèbre celle qu’il envisage comme sa véritable patrie, la Musique.

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Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Clin d’œil à David Chevallier Trio & « Second Life »

Clin d’œil à David Chevallier Trio & « Second Life »

Le nouveau son acoustique du trio

Le David Chevallier trio propose un répertoire entièrement original. Entouré de Sébastien Boisseau et Christophe Lavergne, le leader troque la guitare électrique contre les guitares acoustiques et le banjo. Un son de trio inédit et fort plaisant.

Après le magnifique « Standards & Avatars » de 2015 à l’énergie plutôt rock, le David Chevallier trio, né en 2013 lors de l’Europa Jazz Festival, revient le 22 septembre 2017 avec un tout autre idiome sur « Second Life » (Cristal Records/Sony Music Entertainment). Le contrebassiste Sébastien Boisseau et le batteur Christophe Lavergne se retrouvent autour du guitariste qui abandonne l’électrique et choisit de s’exprimer sur guitares acoustiques et banjo.

« Second Life », le trio composé de David Chevallier, Sébastien Boisseau et Christophe Lavergne propose une musique acoustique performante. Les sonorités évoquent celles des musiques folk américaines mais guitares et banjo dessinent avec subtilité un paysage très personnel.

Sur scène le guitariste David Chevallier utilise un ordinateur pour augmenter la présence sonore de ses instruments ce qui lui fait dire qu’il s’agit d’un trio augmenté, mais on lui fait confiance pour un usage délicat de l’électronique.

Le toucher clair et précis du guitariste est servi par l’accompagnement fluide et souple que prodiguent contrebassiste et batteur. Les dix titres font alterner les ambiances. Entre improvisation et écriture sophistiquée, on se laisser porter d’un univers à un autre.

Un petit tour allusif du côté du Brésil avec Choro qui danse et tourne jusqu’à l’ivresse. Sans oublier une pièce qui trompe son monde avec son titre Naïf en faisant coexister une mélodie décalée sur un motif harmonique que n’aurait pas renié un certain Monk. Quant à Simple, on ne se laisse pas non plus abuser par la base harmonique assez simple sur laquelle le guitariste élabore un motif mélodique inspiré par une pièce de Michael Formanek. Double annonce par contre la couleur, une guitare à deux fois six cordes et une batterie qui double la pulsation de l’écriture.

On surfe sur le dynamique Tricky servi par la technique performante du guitariste. Plus loin et sans hésitation le trio passe du 6/8 au 12/8 et enchaîne Dodici avec Six. Les dix minutes de Patience permettent aux musiciens de vraiment développer leur expression et cela comble d’aise l’auditeur.

Sur « Second Life » coexistent sophistication et subtilité, tension et détente. Une rêverie inventive aux ambiances dépaysantes.

 

Rendez-vous le 18 novembre 2017 à Paris au Sunset pour le concert de sortie de l’album « Second Life ». Pour en savoir plus sur les autres dates de la tournée du David Chevallier Trio, rien de mieux que la consultation de son site.
Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Sur « Two Roses », le contrebassiste Avishai Cohen livre un nouvel album. Entouré de son trio jazz et de l’Orchestre Symphonique de Göteborg dirigé par Alexander Hanson, le musicien fusionne jazz et musique symphonique. La puissance orchestrale enrichit la palette de couleurs de ses compositions. Tel un citoyen du monde, le leader réalise avec ce disque le projet d’une vie et célèbre celle qu’il envisage comme sa véritable patrie, la Musique.

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Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

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Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

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Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Le Periscope – Septembre-Décembre 2017

Le Periscope – Septembre-Décembre 2017

Premier trimestre prometteur pour le Periscope

Le 8 septembre 2017 Le Periscope a ouvert sa saison avec un concert du saxophoniste Shabaka Hutchings et « The Comet is Coming ». Pour la suite du trimestre, la programmation de cette scène incontournable des musiques innovantes s’annonce riche et animée.

Pour le premier trimestre 2017/2018, Le Periscope propose  une programmation qui navigue entre jazz créatif, hip-hop indé, rock expé et musiques électroniques. Sans oublier « Músicas Híbridas » : Bogotá-Lyon », du 19 au 24 octobre 2017 qui s’inscrit dans le cadre de l‘Année France-Colombie 2017.

Après le passage de l’apocalypse musicale proposée par Shabaka Hutchings, Danalogue et Betamax, les concerts vont se suivre sans se ressembler et c’est bien là que réside un des plus grands intérêts de la programmation du Périscope qui explore un très large éventail des musiques créatives actuelles. On ne s’improvise pas « Scène de Musiques Innovantes » sans raison ! Ce n’est pas par hasard d’ailleurs que Le Periscope a choisi son logo !

On ne peut résister à évoquer quelques moments clefs ce premier trimestre même si bien sûr, pour découvrir la programmation exhaustive du Périscope de Septembre à Décembre 2017, rien ne remplace la consultation du site du Périscope.

Par contre pas question d’aller plus avant sans louer l’esthétique du visuel de Laho qui illustre la plaquette septembre-décembre 2017 du Périscope. La tonalité colorée et le paysage arboré bruissant stimulent l’imagination et engagent à la rêverie musicale. On espère que formes et couleurs musicales des concerts seront au diapason.

Les 29 et 30 septembre 2017 revoilà le Gaffer Fest avec son lot d’artistes inclassables. On note aussi la volonté du Périscope d’accompagner des sorties d’albums en invitant les artistes à les présenter live au prétexte que, dixit Pierre Dugelay, « le son se crée sur scène ». Ainsi, le jeudi 12 octobre 2017, David Bressat vient avec son nouveau projet « Alive ! » dont l’album sort le 06 octobre 2017. Le 13 octobre 2017, dans le cadre de la tournée Jazz Migration, c’est au tour de Watchdog qui présente son deuxième album « Can Of Worms ». Le vendredi 10 novembre 2017, place au Zozophonic Orchestra et au répertoire de son nouvel album « That Thing » annoncé pour le 21 septembre 2017.

En partenariat avec le Goethe Institut, Le Périscope invite le 06 octobre 2017 le pianiste allemand Benedikt Jahnel. Ce sera l’occasion de découvrir live son trio et son « équilibre collectif harmonieux au swing absolu » chroniqué dans « Label ECM Focus4 » à l’occasion de la sortie de son album « The Invariant » le 13 janvier 2017.

Du 19 au 24 octobre 2017 le projet « Músicas Híbridas » vient à Lyon et fait suite au volet colombien qui s’est déroulé à Bogotá du 12 au 22 avril 2017.

C’est l’occasion pour les chercheurs, musiciens, professionnels de la culture et pédagogues colombiens de poursuivre leurs échanges et leurs réflexions autour des musiques hybrides. Pour le public de la métropole lyonnaise il s’agit d’une opportunité unique de découvrir la scène bouillonnante et indépendante de la capitale colombienne avec cinq jours de concerts.

Au Periscope, El Ombligo le 19 octobre et  Ensamble Tríptico les 22 et 23 octobre 2017. Au Marché Gare, Curupira le 20 octobre 2017. Redil Cuarteto le 21 octobre 2017 sur la scène de Bizarre ! … sans oublier la création Kaixu by Pixvae au Centre Charlie Chaplin de Vaulx-en-Velin le 24 octobre 2017 avec un petit avant-goût enregistré en avril 2017 à Bogota.

A ne pas rater le 09 novembre 2017 la venue du saxophoniste new-yorkais Seamus Blake avec son Seamus Blake French Quartet. En partenariat avec le Goethe Institut, le 16 novembre 2017 voit la rencontre du trio Klima Kalima mené par le guitariste finlandais Kalle Kalima avec le tromboniste Yves Robert réunis autour du projet « Finn Noir ».

Amateurs de musiques originales, rendez-vous le 22 novembre 2017 avec les jeunes musiciens belges de Stuff et le 30 novembre 2017 avec Manuel Hermia et l’Orchestra Nazionale Della Luna.

Le Periscope et le Grolektif s’associent à nouveau pour une résidence des 21 musiciens de Bigre! qui seront présents le 14 décembre 2017, pour la première des trois sessions de la saison. Avec à la clef un répertoire inédit lors de chacune des trois dates. Plus que jamais, l’aventure du big band continue.

Les 10 ans du Periscope vont se fêter du 08 décembre 2017 à avril 2018. Les festivités commencent le 08 décembre 2017 à 20h30 avec une soirée surprise. Bien d’autres évènements à venir  jusqu’au printemps 2018.

On n’oublie pas la programmation du Café Culturel et les actions culturelles ni la play-list du Periscope pour se mettre en oreille et choisir ses soirées.

Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Sur « Two Roses », le contrebassiste Avishai Cohen livre un nouvel album. Entouré de son trio jazz et de l’Orchestre Symphonique de Göteborg dirigé par Alexander Hanson, le musicien fusionne jazz et musique symphonique. La puissance orchestrale enrichit la palette de couleurs de ses compositions. Tel un citoyen du monde, le leader réalise avec ce disque le projet d’une vie et célèbre celle qu’il envisage comme sa véritable patrie, la Musique.

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Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

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Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

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Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Sylvain Rifflet sort Re-Focus

Sylvain Rifflet sort Re-Focus

Un hommage singulier au « Focus » de Stan Getz

L’album « Re-Focus » marque une nouvelle étape dans le parcours de Sylvain Rifflet. Des résonances et des distances existent entre « Focus » enregistré par Stan Getz en 1961 et « Re-Focus » annoncé pour le 15 septembre 2017. Un opus à découvrir.

Sylvain Rifflet sort « Re-Focus » (Verve/Universal) le 15 septembre 2017. Bien loin de « Mechanics » qui a valu au saxophoniste d’être nommé « Album de l’année » aux Victoires du Jazz 2016, à mille lieues de la musique répétitive chère au musicien, l’album s’inscrit dans le parcours de cet artiste qui creuse son sillon dans un univers dont il dessine lui-même les limites, ce qui ne constitue pas le moindre de ses mérites.

Grand admirateur du saxophoniste Stan Getz dont il loue le lyrisme, le son et l’élégance, le saxophoniste et clarinettiste Sylvain Rifflet sort « Re-Focus » et fait ainsi écho à l’album « Focus » enregistré par Stan Getz en 1961. Certes les formats se ressemblent et pourtant ils sont dissemblables et c’est bien là réside l’intérêt majeur du travail de Sylvain Rifflet. S’inspirer sans plagier. Servir une même esthétique sans resservir le même discours. Sylvain Rifflet se joue des codes et impose le sien.

Bien sûr les résonances entre les deux albums sont perceptibles. D’abord à travers le titre qui annonce d’emblée le lien existant entre « Re-Focus » et « Focus », ensuite via la pochette dont la teinte dominante émarge dans le bleu.

Le label Verve est un autre point commun. Directeur chez Universal, Nicolas Pflug a ouvert les portes de ce label mythique à Sylvain Rifflet qui inscrit ainsi son patronyme à côté de quelques-uns des plus prestigieux artistes de jazz des XXème et XXIème siècles.

Par ailleurs les deux albums présentent tous deux des compositions originales interprétées par un orchestre à cordes sur lequel un saxophone ténor improvise en soliste. Dans les deux cas, la partition classique écrite et l’improvisation jazz servent le propos mélodique de la musique. Il s’agit réellement d’une véritable union entre les deux univers et non d’une simple coexistence convenue.

Certes en 2017, le monde du jazz s’est ouvert à de nombreux univers mais aujourd’hui les orchestres à cordes servent encore le plus souvent d’écrin à une voix ou un instrument. Ainsi, de même qu’en 1961 « Focus » est apparu comme un ovni dans le paysage du jazz, l’on peut considérer « Re-Focus » une sorte d’ajni, album jazz non identifié dans l’univers jazz de 2017. Comme une résurgence de l’esthétique cool qui serait irriguée de modernité.

Bien sûr le lyrisme peut aussi apparaître comme un point commun entre les deux opus. On retrouve en effet une sorte de filiation entre les deux saxophonistes, mais Sylvain Rifflet n’a aucunement cloné Stan Getz ce qui serait d’ailleurs parfaitement impossible. Il a soigné le grain de son expression même si on retrouve sa technique de jeu percussive et sa parfaite maîtrise de l’instrument.

Un autre point commun réside en la présence d’un batteur sur les deux albums. Par contre Roy Haynes intervient seulement sur le titre I’m Late, I’m Late de « Focus » alors que Jeff Ballard met son talent au service de « Re-Focus » sur cinq titres. Souple et fluide aux balais sur les ballades. Punchy et vif sur toms et cymbales sur les tempi rapides. Sa participation contribue pour beaucoup à inscrire l’album dans le monde du jazz. 

D’autres nuances, voire même des différences apparaissent. L’orchestre à cordes de « Re-Focus », en l’occurrence l’Ensemble Appassionato  de Mathieu Herzog, est plus étoffé que celui qui accompagnait Stan Getz sur « Re-Focus », la distribution est de plus étoffée par les interventions du percussionniste Guillaume Lantonnet (marimba et vibraphone) et par celles du contrebassiste Simon Tailleu.

Si l’écriture de « Focus » revient à Eddie Sauter, celle de « Re-Focus » compte une pièce écrite par Fred Pallem mais a contrario de Stan Getz qui intervient uniquement comme interprète soliste, Sylvain Rifflet ne s’est pas contenté de la position d’improvisateur soliste. Il est aussi intervenu dans l’écriture de l’album puisque cinq titres sont à porter à son crédit. Il en a aussi écrit coécrit trois autres avec Fred Pallem qui a par ailleurs conçu tous les arrangements de « Re-Focus ». On se loue de l’intervention du leader du « Sacre du Tympan » dont les albums et les concerts sont autant de bonheurs.

Pour avoir écouté les deux albums en parallèle de nombreuses fois, on est frappé par les points communs qui existent entre les deux premiers titres de « Focus » et ceux « Re-Focus ». Ainsi Night Run apparaît comme calqué sur  I’m Late, Im Late. Tout comme Sauter s’était inspiré de Bartok, Rifflet et Pallem ont regardé du côté de Sauter. De la même manière Rue Bréguet affiche des similitudes troublantes de tempo et d’esthétique avec Her, comme si le premier se calquait en miroir sur l’autre. Pourtant les arrangements plus audacieux, le son sans vibrato et le jeu du saxophoniste empreint de plus de modernité signent la différence.

Après les deux premiers titres, l’écriture, les arrangements et l’interprétation des musiciens font que « Re-Focus » se distingue et prend ses distances vis à vis de « Focus » sans pour autant que la filiation ne disparaisse. Percussionniste et contrebassiste contribuent pour beaucoup à l’ambiance du titre Une de perdue, une de perdue. Percussionniste et batteur structurent à merveille Egyptian Riot. Le titre se profile comme la bande-son onirique d’un film aux couleurs orientales et au climat plein de suspens.

« Re-Focus », un écho respectueux à « Focus » dont il s’inspire. Un album concertant où l’orchestre à cordes dépasse le rôle de faire-valoir du soliste. Un album habité par le saxophone ténor de Sylvain Rifflet très inspiré.

 

A ne pas rater les concerts de Sylvain Rifflet à  l’occasion de la sortie de l’album « Re-Focus ». Le 18 octobre 2017 à Tourcoing dans le cadre du « Tourcoing Jazz Festival » et le 19 octobre 2017 à Paris au Flow.
Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

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Sur « Two Roses », le contrebassiste Avishai Cohen livre un nouvel album. Entouré de son trio jazz et de l’Orchestre Symphonique de Göteborg dirigé par Alexander Hanson, le musicien fusionne jazz et musique symphonique. La puissance orchestrale enrichit la palette de couleurs de ses compositions. Tel un citoyen du monde, le leader réalise avec ce disque le projet d’une vie et célèbre celle qu’il envisage comme sa véritable patrie, la Musique.

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Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water »

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Le saxophoniste ténor et compositeur Francesco Geminiani signe « Red Sky, Blue Water ». Le musicien a composé un répertoire original très dynamique qu’il présente avec un ensemble de musiciens talentueux de la scène jazz internationale. Le répertoire restitue les rythmes de la vie urbaine. Neuf tableaux musicaux aux couleurs lyriques et sensibles.

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Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Thierry Péala et Verioca Lherm célèbrent Tania Maria

Pour leur premier album en duo, Thierry Péala et Verioca Lherm revisitent avec brio l’œuvre de la grande pianiste, compositrice et chanteuse Tania Maria. Sur « a Tania Maria Journey », les deux complices font respirer les musiques qu’ils ornent de délicatesse et interprètent avec une ferveur perceptible. Avec grand naturel, ils signent une performance tout à fait réussie. Un disque festif et pétillant où les improvisations ont la part belle !

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Laurent Coq revient au trio avec « Kinship »

Laurent Coq revient au trio avec « Kinship »

Une musique exigeante et aboutie

« Kinship » voit le retour de Laurent Coq à la formule emblématique du trio jazz piano-contrebasse-batterie. Annoncé pour le 15 septembre 2017, l’album rend hommage à tous les musiciens qui forment la famille musicale du pianiste. Onze tableaux singuliers.

Laurent Coq a enregistré une douzaine d’albums dans les vingt dernières années mais n’a sorti qu’un seul opus dans la forme du trio traditionnel, « Spinnin' », enregistré en 2004 à New-York avec Otis Brown (batterie) et Reuben Rodgers (contrebasse). Le disque avait alors obtenu le prix du disque français de l’Académie du Jazz.

Pour « Kinship » (jazz&people/PIAS) et son retour au format du classique trio de jazz piano-contrebasse-batterie, Laurent Coq a choisi de travailler avec deux musiciens new-yorkais, le jeune contrebassiste Joshua Crumbly et le batteur Johnathan Blake.

Laurent Coq a déjà eu l’occasion de collaborer avec le premier pour l’enregistrement de la « Suite Lafayette » et les dates américaines du projet. Leur association se poursuit donc dans cet album « Kinship. » Laurent Coq a rencontré le second lorsque le batteur jouait à Paris dans le quintet de Tom Harrel. Leur travail pour cet album constitue de fait leur première collaboration.

Après une semaine de répétition, les onze plages de l’album ont été enregistrées à New-York  le 31 octobre & le 01 novembre 2016 au Bunker Studio de Brooklyn par Katsuhico Naito puis mixées et masterisées le 04 novembre 2016 au Bass Hit Recording Studio de New-York par le fameux Dave Darlington. Laurent Coq a eu recours à un financement participatif via le label jazz&people. Une campagne fructueuse a permis au disque et à la pochette de voir le jour.

Kinship signifie la parenté en anglais. Le projet et l’album du même nom font référence aux liens qui unissent une famille en l’occurrence la famille musicale de Laurent Coq. Ainsi les onze compositions de l’album, sont des hommages écrits et dédiés par le pianiste à onze musiciens vivants qu’il considère comme les membres de sa famille musicale. En effet, par leurs travaux, leur engagement, leur implication et la façon dont ils conduisent leurs parcours, ces onze artistes constituent depuis de longues années, des modèles et des sources d’inspiration pour Laurent Coq.

Laurence Allison, Bruce Bart, Guilhem Flouzat, Guillermo Klein, Ralph Lavital, Damion Reid, Jérôme Sabbagh, Walter Smith III, Mark Turner, Miguel Zenon, Sandro Zerafa… la famille musicale de Laurent Coq. Tous le motivent et lui procurent des raisons de continuer son aventure dans la musique.

Laurent Coq a demandé à chacun d’entre eux de lui donner un seul mot qui symbolise, résume, illustre, ou simplement sied à leur propre musique. Entre l’enregistrement et le mixage du disque, le pianiste a mis les onze mots dans un chapeau et a tiré les titres des morceaux au sort. C’est bien là le seul moment où le hasard a opéré. En effet pour le reste tout a été organisé, mis en place et investi autant par le compositeur que par tous les protagonistes du projet. C’est bien cet investissement de tout instant qui a contribué à forger l’album « Kinship » tel qu’il est.

« Kinship. » L’écriture du pianiste joue avec les formes musicales. L’association des trois musiciens fonctionne très bien et génère une musique singulière où l’énergie côtoie les nuances. Le travail collectif des trois interprètes crée une musique peaufinée et aboutie qui navigue entre deux pôles. Légèreté et confidence d’une part et puissance et générosité d’autre  part.

Ainsi Flow (pour Jérôme Sabbagh), Light pour (Sandro Zerafa) et Mystery pour (Mark Turner) incarnent la légèreté. Trois pièces aux climats intimes et soignés où le piano murmure sa confidence soutenu par une section rythmique tout en nuances. Entre les deux tendances se situe Organized (pour Miguel Zenón) qui dégage une force tranquille et lumineuse. Réitéré par le piano, le thème se développe avec sérénité alors que la voix de la contrebasse s’élève soutenue par les effleurements des balais sur les cymbales et les peaux.

L’énergie habite au cœur de Life qui vibre sous les assauts de la fougueuse section rythmique. La construction complexe de Radiation (pour Damion Red) fait dialoguer la batterie et le piano qui découpent l’espace musical afin de mieux le reconstruire. Sur Momentum (pour Walter Smith III) batterie et contrebasse poussent le piano lyrique. Le tissu musical se tend sur le fil d’un leitmotiv mais comme une respiration, le chorus de contrebasse détend l’atmosphère et amorce une fin apaisée.

 

A l’occasion de la sortie de l’album « Kinship », Laurent Coq se produit avec le contrebassiste Joshua Crumbly et le batteur Johnathan Blake à Toulouse le 10 octobre 2017 dans le cadre de « Jazz sur son 31 », à Paris les 11 & 12 octobre 2017 au Sunside et le 19 octobre 2017 au « Tourcoing Jazz Festival ». Pour en savoir plus sur l’actualité du leader, rien de mieux qu »une visite sur le site de Laurent Coq.
Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Avishai Cohen dévoile « Two Roses »

Sur « Two Roses », le contrebassiste Avishai Cohen livre un nouvel album. Entouré de son trio jazz et de l’Orchestre Symphonique de Göteborg dirigé par Alexander Hanson, le musicien fusionne jazz et musique symphonique. La puissance orchestrale enrichit la palette de couleurs de ses compositions. Tel un citoyen du monde, le leader réalise avec ce disque le projet d’une vie et célèbre celle qu’il envisage comme sa véritable patrie, la Musique.

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