« Old and New Songs »

« Old and New Songs »

Passeurs de musique, d’hier à demain

Le répertoire de l’album « Old and New Songs » annoncé pour le 02 février 2018 est construit à partir de chansons populaires et folkloriques de lieux et d’époques variées. Porté par ces « passeurs » que sont Yoann Loustalot, François Chesnel, Frédéric Chiffoleau et Christophe Marguet, le projet séduit par son originalité et sa sensibilité.

Quatre improvisateurs émérites se réunissent autour d’un projet qui donne son nom à l’album « Old and New Songs » (Bruit Chic/L’Autre Distribution) à paraître le 02 février 2018. Le trompettiste Yoann Loustalot, le pianiste François Chesnel, le contrebassiste Frédéric Chiffoleau et le batteur Christophe Marguet.

Pochette de l'album "Old and New Songs avec Y Loustalot-F Chesnel-F Chiffoleau-C MarguetAncrée dans le patrimoine des chansons populaires la musique des quatre musiciens prend une forme très actuelle. Par l’improvisation le quartet s’approprie des airs gravés dans la mémoire collective. Il les transforme librement pour en faire son propre patrimoine et le partager avec générosité sur les douze plages de « Old and New Songs ».

S’il puise dans le passé des chansons populaires, « Old and New Songs » ne procède pas de la vague rétro qui règne actuellement au sein de la société. Les musiciens s’inscrivent dans une démarche artistique qui vise à s’approprier des mélodies collectives, issues le plus souvent de la tradition orale, pour les faire vivre aujourd’hui via le jazz et l’improvisation.

A partir de traces musicales du passé et en utilisant des codes actuels, le quartet tisse un pont qui permet à ces airs anciens de traverser le temps. Une transmission d’hier à aujourd’hui et pourquoi pas à demain.

Le répertoire des musiques populaires et folkloriques est certes infini mais la collecte des quatre artistes procède d’une approche personnelle entreprise auprès de musiciens du monde entier lors de leurs voyages ou à partir d’écoutes de disques auxquels ils sont attachés..

Au fil des plages de l’album « Old and New Songs » on découvre deux chants traditionnels japonais, Edo no komoriuta et Oshima anko bushi et La Romanella venue d’Italie. Certes, on reconnait d’autres thèmes exposés plus ou moins brièvement et quelquefois relancés en cours de plage mais il n’en demeure pas moins que les jazzmen conduisent très vite la musique sur leurs propres sentiers, s’en emparent et la transforment.

On va de surprise en surprise et il est plaisant de se laisser dérouter vers ce que l’on aurait voulu imaginer mais que l’on n’a pas su ou pas pu. La créativité du quartet « Old and New Songs » contribue à enrichir la perception de l’auditeur, à ouvrir son écoute à d’autres possibles. C’est bien là que réside l’art et le quartet le fait de manière délicieuse.

Il en va ainsi pour plusieurs airs familiers. Mellan branta stränder, le traditionnel russe qui a déjà inspiré le jazzman suédois Jan Johansson sur l’album « Jazz på ryska ». Kristallen Den Fina enregistré par le trompettiste Art Farmer sur « To Sweden with love ». Le faussement moyen-âgeux File la laine composé en 1948 par Robert Marcy. Le célèbre Bachianas Brasileiras No. 5 - Aria (Cantilena) de Villa-Lobos. Plaine, ma Plaine composé à l’époque soviétique en 1934 par Lev Knipper perd ici ses accents guerriers. Le chant traditionnel béarnais La belle s’en va au jardin des amours se teinte d’accents tragiques. Une jeune fillette attribué à Jehan Chardavoine perd ses inflexions renaissance mais restitue la désespérance de la fillette devenue nonette.

Comme des passeurs entre hier aujourd’hui et demain, les quatre protagonistes du projet « Old and New Songs » ouvrent des sentiers musicaux dépaysants. L’inventivité mélodique du trompettiste, le toucher coloriste du pianiste, la sonorité chaleureuse du contrebassiste, la rythmique inventive du batteur s’unissent pour tisser des musiques sensibles et changeantes.

Enregistré en avril et juillet 2017 au studio Gill Evans d’Amiens par Philippe Teissier du Cros assisté d’Ambroise Helmlinger l’album a été mixé et mastérisé par le même Philippe Teissier du Cros au Studio Boxson à Paris. Par contre ce serait méconnaître ce qui anime les quatre lascars que d’imaginer des concerts à venir qui reproduisent fidèlement l’album.

En effet le propre de l’improvisation, processus créatif s’il en est, garantit l’écoute d’une version nouvelle de chaque morceau lors de toute prochaine interprétation, au gré de la libre inspiration des interprètes. On fait aussi confiance aux musiciens pour dénicher au fil du temps d’autres trouvailles. Nul doute donc que chaque concert à venir offrira une musique renouvelée et un plaisir indicible à se laisser immerger dans l’imaginaire musical de ces quatre complices qui ont plus d’un tour dans leur sac pour générer des surprises et régénérer leur musique

Une belle occasion se profile bientôt pour écouter live le répertoire de « Old and New Songs ». Rendez-vous à Paris le 08 février 2018 à 21h au Sunside pour retrouver sur scène le trompettiste Yoann Loustalot, le pianiste François Chesnel, le contrebassiste Frédéric Chiffoleau et le batteur Christophe Marguet.
L’arc en ciel vocal de Samara Joy

L’arc en ciel vocal de Samara Joy

Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !

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Echo#2-Nuits de Fourvière 2021

Echo#2-Nuits de Fourvière 2021

Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Echo#5-Jazz à Vienne 2021

Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.

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Clin d’œil à Romain Baret & « Naissance de l’Horizon »

Clin d’œil à Romain Baret & « Naissance de l’Horizon »

La liberté du jazz et l’énergie du rock

Membre du collectif « Pince-Oreilles », le guitariste Romain Baret propose le second album de son trio, « Naissance de l’horizon ». Imbibé de rock et de jazz, l’opus déborde d’énergie et de puissance.

Après un premier album « Split Moments » plutôt avant-gardiste enregistré en 2013 et sorti en mai 2014 sous le Label Pince-Oreilles, le guitariste Romain Baret revient avec un second album, Couverture de l'album "Naissance de l'horizon" du guitariste Romain Baret« Naissance de l’Horizon » (Label Pince-Oreilles/Inouïe Distribution) sorti le 19 janvier 2018.

Sur cet opus, on retrouve le trio historique constitué de Romain Baret (guitare), Michel Molines (contrebasse) et Sébastien Necca (batterie) augmenté de deux invités, Eric Prost (saxophone ténor) et Florent Briqué (trompette et bugle).

Sur les neuf titres où s’exprime le trio de Romain Baret, on saisit la connivence qui unit les trois complices pour qui c’est l’occasion rêvée de formaliser leur propre esthétique. Le trio renouvelle sa collaboration avec le saxophoniste Eric Prost déjà présent sur le précédent album et qui intervient cette fois sur sept pistes. Le second invité est le trompettiste Florent Briqué qui joue sur deux titres.

On se laisse accrocher par la musique énergique de l’album « Naissance de l’Horizon ». Les musiciens irriguent de leur fougue un univers musical électrisé.

Le répertoire de « Naissance de l’Horizon » se déroule comme la bande-son d’un film avec neuf titres comme neuf scènes qui s’enchaînent sans discontinuité.

L’album ouvre en quintet avec le titre éponyme plutôt explosif, somme toute plutôt logique puisqu’il met en sons le big bang originel et la création de l’univers. Le second morceau de l’album, Schizophrénie, mène deux rythmes en parallèle, comme pour donner la sensation d’une vie qui advient mais hésite encore.

L’opus se termine avec A Rise of Hope qui laisse augurer des avenirs radieux. Dans l’intervalle les titres ne manquent pas de fougue. C’est sans doute sur Follow and Switch qu’on saisit toute la quintessence du jeu de Romain Baret auquel le saxophoniste répond avec un lyrisme inspiré. Il fait bon entendre Eric Prost dans cet univers qui lui sied vraiment.

Respire marque une pause bienvenue dans cet univers expansif saturé d’énergie. Le titre prend quelque peu ses distances avec la dynamique rageuse de l’album. La contrebasse fait entendre son chant boisé, la guitare virtuose se fait plus poétique et la batterie elle-même temporise son discours sans rien perdre de sa vigueur. On se prend à rêver et percevoir un possible horizon pacifié.

Imprégnée de jazz, de rock et de pop, la musique de « Naissance de l’Horizon » projette des tableaux irrigués d’énergie et de mouvement. Les déflagrations rythmiques éclaboussent les plages. De lumineuses mélodies fredonnées illuminent cette polyrythmie chatoyante. La guitare virtuose de Romain Baret sidère par les variations de son nuancier musical. Les souffleurs contribuent à élargir le spectre du trio. Tous les contributeurs mettent leurs improvisations foisonnantes au service de l’écriture précise du leader.

 

Rien ne vaut la scène pour apprécier à sa pleine mesure la musique de Romain Baret. Pour écouter live la musique de « Naissance de l’Horizon », rendez-vous le 02 février 2018 à 21h au Périscope de Lyon. Sur scène, l’équipe de l’album au complet sera présente, Romain Baret (guitare), Michel Molines (contrebasse), Sébastien Necca (batterie), Éric Prost (saxophone ténor) et Florent Briqué (trompette et bugle).
L’arc en ciel vocal de Samara Joy

L’arc en ciel vocal de Samara Joy

Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !

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Echo#2-Nuits de Fourvière 2021

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Ciel dégagé, température estivale et vent léger président à la soirée du 18 juillet 2021 qui voit se produire Stefano Bollani puis Thomas de Pourquery sur la scène du Grand Théâtre de Fourvière. Les deux jazzmen avaient enchanté le public des Nuits de Fourvière lors de leur première venue, en 2017 pour le pianiste et en 2018 pour le saxophoniste. Si Stefano Bollani se produit de nouveau en solo, c’est à la tête de son Supersonic que revient Thomas de Pourquery. Une soirée pourvoyeuse de contrastes et de surprises. Deux concerts irrésistibles et inoubliables.

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

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Avec un double plateau alléchant et des conditions atmosphériques estivales, la soirée du 05 juillet 2021 du festival Jazz à Vienne a comblé le public du Théâtre Antique. Après Vincent Peirani et ses invités, le contrebassiste Avishai Cohen venu en trio a offert une prestation magistrale. Les vibrations musicales ont déclenché les ovations d’une foule enthousiaste qui a apprécié l’engagement et la générosité des musiciens.

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Nouvel album de Magic Malik, « Magic Malik Fanfare XP »

Nouvel album de Magic Malik, « Magic Malik Fanfare XP »

Ondes vibratoires hypnotiques

L’album « Magic Malik Fanfare XP » est annoncé pour le 19 janvier 2018 sous le label Onze Heures Onze qui se consacre au jazz et aux musiques improvisées. L’immersion dans le monde des « XP » procure de belles vibrations.

Couverture de l'album "Magic Malik Fanfare XP"Les activités d’Onze Heures Onze (événements, disques, actions pédagogiques) s’articulent autour des projets d’Alexandre Herer, d’Olivier Laisney et de Julien Pontvianne ainsi que des artistes associés signés sur le label. La sortie numérique proposée dès le 24 novembre 2017 a précédé celle de l’album physique de « Magic Malik Fanfare XP » (Onze Heures Onze/Absilone) attendue le 19 janvier 2018.

Formation à géométrie variable, la « Fanfare XP » a été cofondée lors d’une rencontre au cours d’une résidence à la Fondation Royaumont, par le flûtiste Magic Malik, le saxophoniste Pascal Mabit et Olivier Laisney du collectif Onze Heures Onze. Le projet rassemble autour d’une expression à forte identité formelle et pédagogique des musiciens venus explorer la composition et l’improvisation sous les angles originaux que propose Magic Malik.

Enregistré à Midilive Studios (Villetaneuse) en avril 2017 et mixé au studio Ohm Sweet Ohm par Julien Reyboz, l’album « Magic Malik Fanfare XP » rassemble autour de Malik Mezzadri aka Magic Malik (flûte, voix), Fanny Ménégoz (flûte, voix), Maciek Lasserre (saxophone soprano), Pascal Mabit (saxophone alto), Denis Guivarc’h (saxophone alto), Olivier Laisney (trompette, voix), Johan Blanc (trombone), Maïlys Maronne (mélodica), Alexandre Herer (fender rhodes), Daniel Moreau (synthétiseur), Jonathan Joubert (guitare), Kevin Lam (guitare), Nicolas Bauer (basse) et Vincent Sauve (batterie).

Au fil du temps, des rencontres et collaborations avec de nombreux musiciens, Magic Malik s’est forgé une identité musicale originale et reconnaissable.

Malik Mezzadri en concert au Palais de la Porte Dorée le 14 juillet 2013Au début des années 2000, le flutiste et compositeur a commencé à faire écouter ses « XP ». Il ne s’agit pas d’un nom de code mais d’un terme générique pour eXPeriences. Derrière cet acronyme se cache le langage construit par Malik Mezzadri avec une approche personnelle de l’improvisation et du discours harmonique, mélodique et rythmique.

Les « XP » sont conçus à partir du matériau déjà existant dans la musique improvisée, le modalisme, le chromatisme, les pulsations répétitives et régulières. Tout au long de sa carrière Malik Mezzadri a, ce faisant, développé plusieurs principes qui fondent son univers et son langage : taléas-colors (décalages entre des phrases rythmiques et mélodiques), signatures tonales (monde harmonique développé par Malik Mezzadri), modes de Messiaen.

Les « XP » formalisent des espaces où les musiciens se connectent entre eux dans un cadre défini et même si cela ne constitue pas de la libre improvisation, les échanges existent et leur permettent de construire ensemble un langage commun. Ainsi, en mélangeant des musiciens venus de tous horizons et issus de générations différentes, la « Fanfare XP » participe à la transmission des recherches musicales accomplies par Malik Mezzadri.

Si l’on revient au terme de fanfare en général, il évoque un espace où des individus connaissent un même répertoire, se l’approprient et le partagent entre eux. La « Magic Malik Fanfare XP » procède de cette même logique mais elle est régie par la « Charte musicale des compositions de la Fanfare XP » écrite par Magik Malik. Une charte comme guide.

A la lecture de la charte reproduite dans le livret de l’album, il apparaît que chaque membre de la fanfare peut composer, sous réserve de respecter les principes de la Charte. Chaque musicien, à son niveau « micro », peut voir sa création inscrite au répertoire de la « Fanfare XP ». L’album propose donc dix « XP » redevables à cinq compositeurs, Johan Blanc, Olivier Laisney, Maïlys Maronne, Fanny Ménégoz et Malik Mezzadri.

Les règles précises de la Charte font des « XP » des structures simples qui permettent aux musiciens de communiquer, de construire librement leur expression et de fédérer leurs vibrations individuelles en une musique collective complexe. De l’individuel au collectif, du micro au macro, du simple au complexe… enfin l’on comprend que tout cela est beaucoup plus compliqué que les mots ne veulent bien le signifier.

Du répertoire de « Magic Malik Fanfare XP » se dégage une dynamique qui s’inscrit clairement dans la mouvance du jazz improvisé mais qui n’est pas sans évoquer l’esthétique de la musique contemporaine. On se rappelle alors que Steve Reich, Berg et Stravinsky constituent pour Malik Mezzadri des compositeurs de référence au même titre que Monk, Coltrane ou Roland Kirk.

A l’écoute de « Magic Malik Fanfare XP » on est saisi et envouté par la musique où coexistent des moments de sérénité musicale et d’autres plus extatiques qui confinent à la transe. Une musique hypnotique qui mêle tension et apaisement, fluidité et chaleur. Ses vibrations s’insinuent sans effort au-delà des tympans jusqu’à inonder les synapses de leurs ondes bienfaisantes et procurer une réelle détente physique.

Pour la nouvelle année l’artiste Stéphane Cattaneo a proposé un dessin animé sur XP-Krishna de Malik Mezzadri. Une carte de vœux originale qui permet de découvrir en même temps un versant de l’art de Stéphane Cattaneo, très impliqué dans la musique improvisée (performances sur scène) et un titre de « Magic Malik Fanfare XP »

 

Un rendez-vous incontournable s’impose pour vivre live la musique envoutante de « Magic Malik Fanfare XP », le 15 février 2018 à 20h30 au Studio de l’Ermitage. Ce concert de sortie de l’album propose un double plateau qui permet d’écouter aussi le projet d’Olivier Laisney, « Yantras ».
L’arc en ciel vocal de Samara Joy

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Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !

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Echo#2-Nuits de Fourvière 2021

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

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Kamasi Washington aux Nuits Sonores

Kamasi Washington aux Nuits Sonores

« Concert spécial » le 08 mai 2018

Le festival « Nuits Sonores » consacre son « concert spécial » au saxophoniste Kamasi Washington. Programmée le 08 mai 2018 à l’Auditorium-Orchestre National de Lyon, la venue de ce jazzman, passeur entre tradition et innovation, constitue un évènement majeur.

Logo du Festival "Les Nuits Sonores"Après avoir invité les plus grandes figures des musiques électroniques, les « Nuits Sonores » ont commencé en 2017 l’exploration des territoires du jazz avec Pharoah Sanders. En 2018, « Nuits Sonores », poursuit son incursion dans le jazz avec le soutien de « Jazz à Vienne » et invitant pour Kamasi Washington, ce saxophoniste qui incarne l’avenir du jazz tout en restant ancré sur les racines des musiques afro-américaines.

Programmé à 20h le 08 mai 2018 sur la scène de l’Auditorium-Orchestre National de Lyon, ce concert spécial de la seizième édition de « Nuits Sonores » met un coup de projecteur sur celui que l’on dit porteur du « renouveau du jazz ». La réputation de Kamasi Washington, ce fils spirituel de Sun Ra et Pharoah Sanders n’est plus à faire.

Le saxophoniste Kamaisi Washington le 13 juillet 2016 au festival "Jazz à Vienne" Ancré dans la tradition du jazz, Kamasi Washington a collaboré avec les grands figures du hip-hop comme Kendrick Lamar avec lequel il a co-écrit les cordes et les cuivres et enregistré sur le splendide album « To Pimp A Butterfly ». Sur scène il a côtoyé les plus grands noms du rock alternatif, du rap et du jazz. Il s’est en effet produit entre autres avec Ryan Adams, Snoop Dogg ou Herbie Hancok.

L’Europe a découvert ce digne héritier de John Coltrane en décembre 2015 via son triple album « The Epic » publié sur le label de Flying Lotus, Brainfeeder. Pratiquement 3 heures de musique incandescente dont l’écoute fascine et ressource.

Ceux qui ont eu l’occasion d’écouter Kamasi Washington les 13 et 14 juillet 2016 dans « All Night Jazz » dans le cadre de « Jazz à Vienne » sont littéralement tombés sous le charme de son jazz « organique et massif, à la fois calme et transique ».

D’un format plus réduit, environ 30 minutes, son récent EP, « Harmony of Difference » surprend encore. Le saxophoniste s’immerge dans l’art du contrepoint porté à ses sommets par JS Bach. Kamasi Washington propose six mouvements. Cinq lignes mélodiques pour les cinq premiers titres, Desire, Humility, Knowledge, Perspective et Integrity qui sont ensuite jouées simultanément dans le sixième titre, Truth.

Voilà comment ce géant pacifique renouvelle son art en puisant bien loin des styles déjà explorés. Absolument renversant ! 

La vérité comme résultante des diversités ? Le saxophoniste penseur parviendra-t-il à fédérer les tenants des diverses chapelles musicales ? Le voir programmé dans une salle où vit la musique classique par un festival promoteur des musiques électroniques avec le soutien d’un festival de jazz va en sens et constitue en soi déjà un point fort.

La venue de Kamasi Washington comme réconciliateur des genres musicaux. Puisse ce possible advenir à 20h le 08 mai 2018 sur la scène de l’Auditorium-Orchestre National de Lyon lors du concert spécial programmé par « Nuits Sonores » avec le soutien de « Jazz à Vienne ». Un rendez-vous incontournable pour écouter et voir ce saxophoniste « empreint des influences du passé et porteur des promesses de demain ».

L’arc en ciel vocal de Samara Joy

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

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Le Periscope a 10 ans… ça se fête !

Le Periscope a 10 ans… ça se fête !

4 évènements entre janvier et mai 2018

Le 08 décembre 2017 le Periscope a 10 ans ! Après la boom mémorable qui a marqué la date anniversaire du premier concert, le club décide de prolonger les festivités avec 4 évènements exceptionnels de 2 jours de février à mai 2018.

Entre juin et décembre 2007, le 13 rue Delandine à Lyon est devenu « Le Periscope ». Après la boum du 08 décembre 2017 qui a fêté date à date la naissance du Périscope, le club décide de prolonger les festivités et de marquer ses 10 ans en 2018 avec 4 évènements exceptionnels de 2 jours.

Il n’est finalement pas si loin ce 08 décembre 2017 où se déroulait son premier concert , celui du trio “Supermarket” avec Olivier Soumali, Clément Edouard et Nicolas Taite. Depuis, le Periscope a proposé 3 à 4 concerts par semaine pendant 10 ans. C’est au prix d’un investissement de tous les bénévoles, musiciens et autres, que l’association s’est développée et professionnalisée. Aujourd’hui encore l’ADN du Périscope n’a pas changé et demeure vivace l’engagement quasi militant de tous ceux qui font vivre Le Periscope, qu’il s’agisse de musiciens, d’administratifs ou de bénévoles.

Le Periscope a 10 ans et il tient à marquer cet évènement de la meilleure manière, c’est à dire avec des concerts qui permettront de voir ou revoir des artistes déjà venus durant ces dix années. Quatre temps forts exceptionnels sont prévus

Ça commence les 09 & 10 février 2018 avec « les Fadaises du sous-sol ». Les artistes programmés pour cette double soirée d’ouverture seront à découvrir en direct. Il s’agit des musiciens qui répètent dans les sous-sol du Périsope. A n’en pas douter, la soirée sera mémorable… et peut-être plus encore !

Le mois suivant, les 09 & 10 mars 2018, Le Periscope convoque d’abord l’incroyable groupe Freaks avec les frères Ceccaldi et le nouveau répertoire des Lyonnais de PoiL puis c’est au tour du trio toulousain survitaminé PIAK et du nouveau « Tu Transes ? » de Fred Gardette et sa bande. Tout  un programme !

Mars n’a pas le temps de se terminer qu’advient le troisième évènement. Les 29 & 30 mars 2018, place à un revival d’EXPERIENCE(S) avec le quartet franco-norvégien emmené par Julien Desprez et le duo formé par Pierce Warneke et Rodolphe Loubatière, puis le lendemain une soirée autour des nouvelles musiques du monde avec le duo Etenesh Wassie & Mathieu Sourisseau et la free-transe d’Electric Vocuhila. Énergie et surprises dans les grands largeurs !

Enfin, le dernier temps fort de cet anniversaire, les 04 & 05 mai 2018 réserve encore de bons moments avec Sylvie Courvoisier qui vient avec son trio américain entourée de Drew Gress et Kenny Wollesen après une ouverture de bal en solo de Bruno Ruder. Les Pulcinella seront également de retour, partageant la scène avec Tatanka, le tout nouveau projet d’Emmanuelle Legros en trio. Ça promet !

La programmation du Périscope ne s’arrête pas à ces 8 soirées. Ce sont plus de 40 concerts et autres rendez-vous qui se profilent au Périscope sur le premier trimestre 2018. Pour connaître la programmation exhaustive et organiser les agendas, rien de mieux qu’une exploration approfondie du site du Périscope de Lyon.

Cela commence le 13 janvier 2018 avec la venue de « Palm Unit », le nouveau groupe de Lionel Martin. Trois musiciens d’aujourd’hui, Lionel Martin (saxophones), Fred Escoffier (claviers) et Philippe Pipon Garcia (batterie) rendent un hommage à Jef Gilson, A ne pas rater !

Pour la suite du trimestre, on peut faire confiance au Périscope qui n’a pas pris le parti de s’assagir et a toujours autant soif d’expériences rares et de découvertes vibrantes pour surprendre et combler son public.

L’arc en ciel vocal de Samara Joy

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Accompagnée par le trio du guitariste Pasquale Grasso, la jeune vocaliste Samara Joy présente son premier album éponyme paru le 09 juillet 2021. Avec un talent inouï, elle explore quelques-uns des standards du Great American Songbook. Porteuse d’émotion et chargée d’un groove inouï, sa voix rajeunit les grands standards. Une étoile montante du jazz vocal à suivre absolument !

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Echo#2-Nuits de Fourvière 2021

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Echo#5-Jazz à Vienne 2021

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La chanteuse Camille Bertault marche à « Pas de géant »

La chanteuse Camille Bertault marche à « Pas de géant »

Entre virtuosité et humour son jazz balance

Annoncé pour le 19 janvier 2018, le deuxième album de la chanteuse Camille Bertault témoigne de ses multiples influences. A sa manière elle revisite jazz, musique classique et chanson française en seize titres où elle s’en donne à cœur joie. Son chant clame haut et fort sa virtuosité vocale. Entre folie pétillante et éclat bluffant.

Couverture de l'album "Pas de géant"de la chanteuse camille BertaultAprès le superbe CD « En Vie » (2016) qui donnait envie d’écouter plus encore la jeune chanteuse Camille Bertault, l’album « Pas de Géant » (Okeh/Sony Music) est annoncé pour le 19 janvier 2018.

Le titre du disque affiche l’attachement de la chanteuse au français et annonce aussi clairement que l’on va retrouver sur l’album une version de la composition de John Coltrane, Giant Steps. On ne doute pas non plus qu’il faille prendre ces trois mots au pied de la lettre car plus qu’un pas de côté c’est bien pour la chanteuse, d’un pas de géant dont il s’agit.

Camille Bertault a eu recours à un financement participatif pour autoproduire son premier CD. Suite à ses exploits numériques et à la vidéo de son scat échevelé de Giant Steps devenue virale sur Internet, la chanteuse a vite oublié son échec au Conservatoire de la rue de Madrid à Paris. En effet, repérée outre-Atlantique, la jeune-femme a vu son disque « En Vie » bénéficier d’une distribution par Sonnyside ce qui a contribué à la faire connaître au-delà d’Internet et ses réseaux.

Dans cette même dynamique Camille Bertault est présentée au trompettiste et arrangeur Michael Leonhart et au pianiste Dan Tepfer et son deuxième album réalisé sous le label OKeh est distribué par la major Sony Music. C’est donc à n’en pas douter un pas de géant que représente ce second opus dans la carrière de la chanteuse.

De « Pas de Géant » se dégage une impression d’aisance et d’énergie maîtrisée. Avec souplesse, espièglerie et énergie la chanteuse Camille Bertault fait danser et swinguer les mots en français, en anglais et en brésilien. Son phrasé souple est précis, le timbre juste, la voix souriante et empreinte de passion.

Il faut dire qu’elle est accompagnée par une équipe franco-américaine de luxe, avec le trompettiste, arrangeur et directeur musical Michael Leonhart et le pianiste Dan Tepfer, deux Américains francophones, le saxophoniste Stéphane Guillaume, l’accordéoniste Daniel Mille, le tromboniste Matthias Malher, les bassistes Christophe « Disco » Minck ou Joe Sanders, le violoncelliste François Salque et le batteur Jeff Ballard.

Camille Bertault a toutes les cartes en main pour jouer gagnant sur l’échiquier du jazz… la virtuosité d’un chant hors norme, le talent d’une auteure-compositrice qui fait swinguer la langue française, l’humour et un sourire charmant qui transparaît à l’écoute de l’album « Pas de Géant ».

Le répertoire de l’album s’alimente aux sources des arts qu’aime la chanteuse, le jazz certes mais aussi la musique classique qu’elle a pratiquée longtemps, la chanson française, sans oublier la comédie musicale et le théâtre. De titre en titre la chanteuse bouscule les syllabes et télescope les genres.

Camille Bertault © Paul Rousteau

Portrait de la chanteuse Camille Bertault photographiée par Paul Rousteau

Camille Bertault © Paul Rousteau

Du côté de la musique classique Camille Bertault scatte sur les variations Goldberg de Bach. Elle explore le monde de Ravel au fil d’un morceau intitulé  Arbre ravéologique, un « medley » audacieux de plusieurs thèmes empruntés à Ravel. Deux exercices virtuoses et gonflés.

La chanteuse va ensuite se promener du côté de la « Nouvelle Vague » avec La Femme coupée en morceaux écrit par Michel Legrand pour le film de Jacques Demy « Les Demoiselles de Rochefort ». Très proche de la version de Danielle Darrieux, celle plaisante et fraîche de Camille Bertault ne bouleverse pas le paysage de l’originale mais on ressent le goût de la chanteuse pour la comédie musicale.

Le jazz est à l’honneur avec la reprise de trois standards dont le très attendu Giant Steps de Coltrane renommé Là où tu vas. Avec l’autorisation de Ravi Coltrane (le fils de Trane), la chanteuse a écrit des paroles savoureuses sur la totalité des mesures du chorus de Coltrane qu’elle suit à la lettre. On apprécie encore mieux avec le texte sous les yeux car l’écriture est dense.

Camille Bertault a aussi repris Very Early de Bill Evans dont elle donne une version empreinte d’une douce poésie. Enfin elle s’empare de la composition de Wayne Shorter, House of Jade, qu’elle rebaptise sans trahison, Casa de Jade et interprète en brésilien. On apprécie le scat intégré dans un écrin de douceur même si les contrechants et échos de sa voix surajoutés à la musique altèrent quelque peu la sobriété du morceau.

Sur « Pas de Géant » figurent les reprises ds trois grands titres de la chanson française que sont Je me suis fait tout petit de Georges Brassens, Je voulais te dire que je m’en vais de Gainsbourg et Conne de Brigitte Fontaine. La chanteuse Camille Bertault s’attaque à des morceaux dont il n’est pas toujours aisé de dépayser les originaux, ancrés dans la conscience collective.

Brassens et le jazz faisaient déjà bon ménage (on se souvient de Moustache) et la conception musicale de Gainsbourg permet toutes les audaces même le rythme binaire aux échos funky trop sages que propose l’album. Par contre la version de Brigitte Fontaine portait en elle tant de folie qu’il est difficile de s’y frotter sans que cela ne s’apparente à une parodie un peu fade.

C’est en écoutant les compositions pop de Camille Bertault que l’on on saisit combien la chanteuse utilise sa voix pour valoriser les textes dans lesquels on peut saisir son humour sur Comptes de fées, son amour pour la « Grande Pomme » sur Nouvelle York et ses humeurs sur Entre deux immeubles et Winter In Apremont, un texte pudique chanté en anglais.

Sans doute certains trouveront le chant de Camille Bertault trop démonstratif, d’autres puristes assimileront la proposition de cette artiste comme relevant de l’insolence et cherchant à séduire un public éloigné du jazz. Pourtant tous tomberont d’accord pour reconnaître que la chanteuse possède les atouts d’une musicienne avérée et qu’elle a tout pour réussir. En effet, il s’avère impossible de mettre en doute la virtuosité de la chanteuse, son aptitude à composer et sa passion pour l’écriture de textes en français, ce qui relève d’une démarche suffisamment rare pour que l’on s’en réjouisse. Ensuite, libre à chacun de s’enthousiasmer sans limite ou de prendre un peu de recul mais il demeure que la prestation discographique de la chanteuse ne laisse pas indifférent. La scène dira s’il s’agit d’un phénomène éphémère ou d’un talent durable qui gagnera en épaisseur et en émotion au fil des ans.

 

Deux rendez-vous se profilent pour écouter live la chanteuse Camille Bertault et le répertoire de l’album « Pas de Géant ». Elle se produit à Paris le 20 janvier 2018 au Trianon et le 08 mars 2018 au Café de la Danse.

 

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