« Michel Legrand Stories » de Nicolas Folmer

« Michel Legrand Stories » de Nicolas Folmer

Un album élégant aux arrangements raffinés

« Michel Legrand Stories » constitue le deuxième projet de Nicolas Folmer sur la musique de Michel Legrand. A travers cet opus, le trompettiste, chanteur et arrangeur Nicolas Folmer rend hommage à l’univers musical de Michel Legrand disparu en 2019. Un album élégant aux arrangements raffinés.

visuel de l'album "Michel Legrand Stories" de Nicolas FolmerAprès leur rencontre en 2008, Nicolas Folmer et Michel Legrand ont partagé de nombreux concerts. Michel Legrand a alors donné carte blanche à Nicolas Folmer pour l’enregistrement d’un album. Ainsi, en 2008, ils enregistrent ensemble le 3ème album du trompettiste, « Nicolas Folmer Plays Michel Legrand » (Cristal Records) sur lequel Michel Legrand intervient au piano et au chant sur deux titres.

En 2023, pour son dix-septième album, « Michel Legrand STORIES » (Cristal Records), Nicolas Folmer prend du recul et plonge de nouveau dans l’univers artistique de Michel Legrand (1932-2019).

« Michel Legrand Stories »… une passerelle groovy tendue entre les univers musicaux de Michel Legrand et Nicolas Folmer. Avec un talent indéniable Nicolas Folmer fait swinguer les superbes mélodies de Michel Legrand.

« Michel Legrand Stories »

Nicolas-Folmer, "Michel Legrand Stories" de Nicolas Folmer

Nicolas-Folmer©MarcRibes

Sur cet album enregistré par Michel Casabianca au Studio Besco à Tilly (78) et masterisé par Emil Spanyi, Nicolas Folmer porte à la fois la casquette d’arrangeur, d’orchestrateur et de trompettiste et pour la première fois celle de chanteur.

Nicolas Folmer est entouré de 24 musicien.ne.s :

  • un orchestre à cordes avec réunit Line Kruse, Emma Lee, Jean-Lou Descamps, Caroline Bugala, Emelyne Chirol, Raphaël Maillet (violon), Marion Leray et Flore Lacreuse (alto), Isabelle Sajot et Florence Hennequin (violoncelle),
  • un big band de musicien.n.e.s issus du monde du jazz avec deux batteurs, André Ceccarelli et Stéphane Huchard, deux bassistes, Philippe Bussonnet et Jérémy Bruyère, le guitariste Olivier Louvel, trois pianistes, Emil Spanyi, Vincent Bidal et Laurent Coulondre, le saxophoniste ténor, flutiste et clarinettiste Stéphane Guillaume, l’altiste et flutiste Lucas Saint-Cricq, le tromboniste Robinson Khoury et les percussionnistes Michel Casabianca et Andréa Caparros.

Au fil des pistes

« Michel Legrand Stories », huit chansons et deux titres instrumentaux, neuf compositions de Michel Legrand et une de Nicolas Folmer.

Composée par Nicolas Folmer, Michel Legrand et moi, ouvre l’album et déborde de musicalité. Accompagné du big band jazz et de l’orchestre à cordes aux arrangements ciselés, la trompette de Nicolas Folmer s’affirme avec une grande maitrise et s’autorise des fulgurances sans excès de virtuosité gratuite. Il impressionne par la pureté de sa sonorité et la facilité de son jeu où alternent lignes courbes et longues phrases lyriques un rien mélancoliques.


How do you keep the Music Playing ? permet de découvrir le chanteur Nicolas Folmer. Sur un tempo funky, sa voix chaude de crooner pare d’élégance les paroles d’Alan et Marilyn Bergman. Le court solo du pianiste Emil Spanyi déploie une effervescence musicale sur ce morceau composé par Michel Legrand pour le film « Best Friends » (1982).

La chanson des jumelles se pare d’un climat organique, électro et groovy bien éloigné de la version d’origine écoutée sur la B.O du film « Les demoiselles de Rochefort » (1967) de Jacques Demy. Les inflexions subtiles mais amples de la trompette répondent aux audaces des Rhodes et des samples. Sur des paroles en français de Eddie Marnay, la voix mélancolique de Nicolas Folmer entame ensuite Les enfants qui pleurent composé en 1962 par MIchel Legrand.

Plus loin, c’est une version feutrée que propose Nicolas Folmer de What Are You Doing the Rest of your Life écrit par Michel Legrand pour le film « The Happy Ending » (1969) et interprété par Barbra Streisand. La voix chargée d’émotions est portée par les arrangements somptueux de l’orchestre. On tombe sous le charme du solo de piano puis on se laisse séduire par l’improvisation très mélodique de la trompette.

Dans la foulée, trompette et orchestre revitalisent avec bonheur la chanson de Maxence écrite par Michel Legrand pour le film « Les Demoiselles de Rochefort » (1967) de Jacques Demy. Sur l’exposé de You Must Believe in Spring, joué sur un tempo de ballade, la trompette sculpte ses notes, adopte un jeu plutôt legato et un phrasé plein d’assurance et de tranquillité puis le rythme du morceau s’accélère. Porté par le swing dynamique de la rythmique, Nicolas Folmer se lance alors dans un solo vertigineux et volubile. Après une improvisation exaltante du piano la cadence ralentit de nouveau et la trompette bouchée réenchante la mélodie.

Place ensuite à Papa, Can You Hear Me, chanson composée en 1983 par Michel Legrand et chantée par Barbra Streisand pour la musique de son film « Yentl ». Après un début chanté sur le mode complainte, le ténor de Stéphane Guillaume développe une improvisation très contrôlée. Ses montées staccato vers l’aigu ne sont pas sans évoquer le jeu de Wayne Shorter. Le morceau fait ensuite alterner chant et orchestre puis le saxophone ténor revient jusqu’à la fin du titre.

Le répertoire propose ensuite deux versions de La Belle au Bois Dormant, un des thèmes écrit par Michel Legrand pour le film « Peau d’âne » (1970) de Jacques Demy. Sur les deux moutures, on se délecte du chant suave que Nicolas Folmer égrène tel un crooner sur les arrangements plutôt pop de l’orchestre. Le solo de trompette ravit ensuite par son lyrisme et son inspiration. Entre ces deux moutures de La Belle au Bois Dormant, l’oreille vibre de bonheur à l’écoute du titre Les Don Juan dont Claude Nougaro avait écrit les paroles et qu’il avait enregistré en 1962. Nicolas Folmer fait swinguer la musique au-dessus d’une orchestration rutilante.

Nicolas Folmer présentera le répertoire de son album « Michel Legrand Stories » les 06 & 07 mai 2023 au Sunside à Paris et le 16 juin 2023 à Toulon au Télégraphe.

Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

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ORBIT revient avec « In-Visibility »

ORBIT revient avec « In-Visibility »

Atmosphères mouvantes d’une poésie cosmique

Après un premier album éponyme paru en 2019, ORBIT revient en 2023 avec « In-Visibility ». Sur cet opus, « Oliva-Rainey-Boisseau International Trio » propose un voyage musico-cosmique dont la dernière étape porte le nom d’une composition de Bill Evans, Orbit. Comme trois satellites en orbite fusionnelle, les musiciens inspirés évoluent avec liberté au sein des atmosphères mouvantes de leur poésie cosmique.

En 2019, dans la chronique de présentation de l’album « Orbit » on évoquait « la musique de trois constellations dont les orbites fusionnent ». visuel de l'album in-visibility de ORBITEn 2023, Stéphan Oliva (piano), Sébastien Boisseau (contrebasse) et Tom Rainey (batterie) reviennent avec « In-Visibility » (Yolk Records/Ostinato/L’Autre Distribution).

Sur ce deuxième opus sorti le 03 février 2023, les trois compères inventent des climats sonores où les notes gravitent en apesanteur pour créer des atmosphères sidérales cinématographiques. Les musiques sont signées de Stéphan Oliva et Sébastien Boisseau.

A la recherche de constellations, d’étoiles, de comètes et de paysages, le trio ORBIT propose des climats sonores où pulse un art singulier, poétique et inventif, doux et bouillonnant, nocturne et éphémère.

« In-Visibility »

L’écoute des treize plages de l’album « In-Visibility », ressuscite le souvenir heureux du concert que Stéphan Oliva, Sébastien Boisseau et Tom Rainey avaient offert en mai 2022 dans le cadre de la programmation de l’Opera Underground de Lyon à la suite duquel, d’ailleurs les trois musiciens ont enregistré l’album.

Tels trois explorateurs d’espaces sonores, les musiciens gravitent les uns autour des autres comme des électrons dont les orbites se croisent, s’éloignent, se retrouvent et se nouent avec bonheur.

Toucher sensible et raffiné de Stéphan Oliva sur Saturn diamonds et Puls art. Sur le clavier du piano, il fait régner un climat impressionniste propice aux rêveries.

Sur sa contrebasse, Stéphane Boisseau développe un jeu à la fois puissant et élégant sur Kinetic motion, clair et lumineux sur Saturn diamonds, profond et inspiré sur Heliocentrique et très véloce sur A comet at Bronx.

Illustre batteur de la scène underground de New York, Tom Rainey se fait coloriste. Polyrythmie foisonnante sur A comet at Bronx, jeu atmosphérique et raffiné aux balais, puissantes averses des baguettes sur les cymbales.

Le voyage musical sidéral se termine avec une superbe version de la composition de Bill Evans, Orbit. L’atmosphère musicale semble flotter, comme en suspension dans l’espace. Les notes ciselées du piano et de la contrebasse rejoignent l’infini cosmique accompagnées par le bruissement d’une feuille de papier qu’agite délicatement Tom Rainey sur sa caisse claire.

Les titres énigmatiques de l’album « In-Visibility » évoquent des astres dérivant en apesanteur dans un cosmos musical évanescent. Véritable rêverie, la musique combine poésie et enchantement.

Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

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Promenade dans « Le Jardin des Rêves » du quintet Oni Giri

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Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »

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« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

« Caravan Party » avec Johan Farjot & Friends

Voyage festif sous le signe du swing

L’album « Caravan Party » propose un voyage festif placé sous le signe du swing. Au fil des quinze titres, le pianiste Johan Farjot célèbre plusieurs décennies de musiques populaires et des compositrices du 20e siècle. De nombreux artistes invités participent à la fête et élaborent avec lui une playlist réjouissante.

visuel de l'album Caravan Party de Johan Farjot & FriendsAvec « Caravan Party » (KLARTHE Records/believe/SOCADISC) sorti le 27 janvier 2023, le pianiste, compositeur et arrangeur Johan Farjot propose un opus débordant de vitalité.

Aux côtés du leader, une flopée d’artistes tous plus talentueux les uns que les autres, font vibrer de swing les quinze titres du répertoire. S’il est plutôt joyeux, le propos musical n’est pas tout à fait dénué de nostalgie.

« Caravan Party », une fête chorale arrangée et dirigée du piano par Johan Farjot.

« Caravan Party »

Johan Farjot pilote la caravane avec de nombreux invités.

Ainsi, au long du répertoire, se succèdent à ses côtés Julie Saury et Joe Quitzke (batterie), Felipe Cabrera et Laure Sanchez (contrebasse), Hugo Lippi (guitare), Ronald Baker (trompette, voix), Louis Sclavis (clarinette), Raphaël Imbert, Vincent Lê-Quang, Baptiste Herbin et Jeanne Michard (saxophones), Arnaud Thorette (violon alto), Humayoun Ibrahimi (tablas), Fidel Fourneyron (trombone), Dan Tepfer (piano), l’Ensemble Saxo Voce, Marion Rampal, Inès Matady, Rosemary Standley, Aude Publes Garcia et Hugh Coltman (voix).

Enregistré au Bal Blomet les 09 et 10 septembre 2021, sauf l’improvisation Free Ballad captée le 02/12/21, « Caravan Party » fête le jazz de la plus belle des manières.

Sept des quinze titres du répertoire sont redevables à de célèbres compositrices du XXème siècle : Joni Mitchell, Mary Lou Williams, Nina Simone, Carla Bley, Alice Coltrane, Meredith Monk et Moune de Rivel. Composé par le leader, Blues for Angels rend hommage à Didier Lockwood, dont le dernier concert eut lieu en 2018 au Bal Blomet.

Au fil des pistes

C’est avec la voix de Hugh Coltman qu’ouvre et se termine l’album « Caravan Party ». Sur Brother can you spare a dime de Jay Gorney (musique) et Yip Harburg (paroles), le chant de Hugh Coltman et le trombone de Fidel Fourneyron rivalisent de swing. Avec Black is the color of my true love’s hair, le chanteur restitue toute la poésie de cette chanson traditionnelle à laquelle voix, contrebasse, piano et batterie confèrent une poésie qui hésite en tristesse et espoir.

Niché au cœur du répertoire, Caravan, composé en 1936 par Juan Tizol et Duke Ellington pour la musique et Irving Mills pour les paroles, évoque une échappée du côté du Moyen Orient. Avec sa fougue et sa verve habituelle, le saxophone alto de Baptiste Herbin survole la caravane musicale de Johan Farjot composée de l’Ensemble Saxo Voce, Laure Sanchez (contrebasse) et Julie Saury (batterie). A la toute fin du morceau, Hugh Coltman les rejoint pour boucler cette escapade joyeuse.

Le voyage de la caravane fait étape à Woodstock via la composition de Joni Mitchell que chante Marion Rampal. On fait aussi un crochet en Inde à travers le titre Journey in Satchidananda écrit par Alice Coltrane en hommage à son maître religieux, Swami Satchidananda. Le morceau est arrangé et joué par Raphaël Imbert. Interprétation déchirante.

Sur le Jesus Maria de Carla Bley, la chanteuse Rosemary Standley et le saxophoniste Vincent Lê-Quang dialoguent autour de la tristesse d’un petit garçon en pleurs à la suite de moqueries d’enfants à propos de son prénom étranger. Plus loin, l’altiste Arnaud Thorette fait vibrer d’une intense nostalgie la composition de Meredith Monk, Gotham Lullaby.

En créole puis en français, le chant de Aude Publes Garcia et le saxophone de Jeanne Michard reprennent la chanson Prends Courage, oh ! de la musicienne française d’origine guadeloupéenne Moune de Rivel (1918-2014). Mélancolie et tendresse mêlées.

Sur un motif obsédant tenu par la contrebasse de Laure Sanchez, le guitariste Hugo Lippi et le saxophoniste Raphaël Imbert font monter la tension jusqu’à la transe sur le sublime Ode to Sainte Cécile de Mary Lou Williams.

Le blues se taille la part belle dans le répertoire. C’est une version épurée du Baby Man de John Stubblefield qu’interprète avec une grande sensibilité le pianiste franco-américain Dan Tepfer. La trompette et la voix de Ronald Baker restituent la désespérance contenue dans le standard Gee Baby, ain’t I good to you composé en 1929 par Don Redman avec des paroles de Andy Razaf.

Dédié à Didier Lockwood, dont le dernier concert eut lieu en 2018 au Bal Blomet, le ténor de Raphaël Imbert élève sa plainte désespérée sur la composition de Johan Farjot, Blues for Angels. Hommage admiratif empreint de tristesse.

Sur If you knew, composé par Nina Simone, la voix d’Inès Matady et le saxophone ténor de Raphaël Imbert font entendre le chant désespéré d’un amour éperdu sans lequel il est impossible de continuer le voyage de la vie. La voix de Marion Rampal et le trombone de Fidel Fourneyron semblent inconsolables tout au long du Black trombone de Serge Gainsbourg dont ils proposent une version empreinte d’émotion.

Élément essentiel de l’expression du jazz, l’improvisation est honorée de très belle manière par Free Ballad, titre créé en impro totale par la clarinette de Louis Sclavis, avec à ses côtés Raphaël Imbert, Johan Farjot et Joe Quitzke, lors d’une des 1 001 Nuit(s) du Jazz au Bal Blomet, en décembre 2021.

« Caravan Party », de bout en bout, ça groove, ça swingue

Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

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Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Andy Emler MegaOctet dévoile « No Rush ! »

Groove, énergie et flamboyance

Neuvième enregistrement studio du Andy Emler MegaOctet, « No Rush ! » enchante de bout en bout…. solistes virtuoses, écriture innovante, groove flamboyant. Energique et sensible à la fois, la musique prend son temps, explose ou murmure. Un album essentiel et incontournable.

Créé en 1989 par le pianiste Andy Emler, le Mégaoctet compte quelques-uns des plus grands musiciens de jazz français actuels.

visuel de l'album No Rush du Andy Emler MegaOctetSorti le 03 février 2023, l’album « No Rush ! » (La Buissonne/PIAS) est le dernier album du Andy Emler MegaOctet depuis l’opus éponyme paru en 1990 suivi en 1992 par Headgames (Label Bleu), en 2004 par « Dreams in tune » (Nocturne), en 2007 par « West in peace » (Nocturne), en 2009 par « Crouch, touch, engage » (Naïve), en 2012 par « E total » (La Buissonne/PIAS), en 2014 par « Présence d’esprit » sur lequel Archimusic et Elise Caron rejoignent le MégaOctet, en 2015 « Obsession 3 » (La Buissonne/PIAS), en 2018 par « A moment for… » (La Buissonne/PIAS) et en 2021 « Just a beginning » (PeeWee!/Socadisc) capté en concert au D’Jazz Nevers Festival.

Le MegaOctet

De fait, Andy EmlerMegaOctet est un octet augmenté.

En effet, l’orchestre est composé de neuf musiciens avec Andy Emler à la direction, à la composition et au piano, Laurent Blondiau à la trompette, Philippe Sellam au saxophone alto, Guillaume Orti au saxophone alto, Laurent Dehors aux saxophone ténor et clarinette basse, François Thuillier au tuba, Claude Tchamitchian à la contrebasse, François Verly aux percussions, marimba, tablas et Eric Echampard à la batterie.

Seuls deux membres du groupe d’origine, Philippe Sellam et François Verly, sont encore présents au sein du groupe de 2023.

« No Rush ! »

Le confinement a été un moment d’intense solitude pour Andy Emler. Le pianiste compositeur a mis à profit cette période pour réécouter les musiques du XXème siècle (Arnold Schönberg, Witold Lutoslawsky, György Ligeti, Maurice Ohana, Philippe Manoury, Tristan Murail, Bernard Cavanna…) avant d’entrer dans une intense phase d’écriture. Il a alors composé une suite écrite spécifiquement pour les neuf musiciens du MegaOctet. Déjà invité lors la première formation de l’orchestre en 1989, le guitariste Nguyên Lê rejoint le big band sur deux titres de l’album « No Rush ! ».

De bout en bout du répertoire, on retrouve arrangements orchestraux singuliers, alliage de timbres éclatants et audaces rythmiques, ce qui constitue l’ADN de l’écriture d’Andy Emler. Un réel enchantement !

Au fil des pistes

Sous-tendu par une partition à l’écriture savante, « No Rush ! » combine l’énergie du rock, le groove du jazz, la spontanéité de l’improvisation. Les rythmes changent au sein d’un même morceau et varient tout au long du répertoire.

Dans Ouv La Case, consonances et dissonances coexistent et font régner sur le titre un climat étrange. Après le motif introductif de No Rush que le piano joue sans précipitation, le tuba gronde, chuchote et croise les notes avec la contrebasse, La trompette virevolte, les soufflants débordent d’audaces harmoniques et groovent diablement. A partir d’une ligne mélodique ostinato du piano puis de la contrebasse qui sert de socle aux divagations inspirées de l’orchestre, Think or Sink met en orbite le marimba dont les sonorités mystérieuses dialoguent avec les accords éthérés du piano. Contrebasse et batterie échangent ensuite en toute liberté avant l’explosif solo de batterie qui conduit le morceau à son terme.

Tableau empreint de lyrisme, Fondamental cultive les ruptures. Il immerge l’oreille dans une sphère sonore contemporaine qui allie flamboyante trompette, alto radieux et clarinette lumineuse au jeu d’archet de la contrebasse aux couleurs insolites. Three Thoughts For Two débute par une masse orchestrale animée avant de donner l’expression aux altistes. Après l’intervention virtuose et énergique de Philippe Sellam, Guillaume Orti fait se succéder graves suaves et aigus tourbillonnants et laisse ensuite la trompette refermer le propos.

Au long des deux minutes quinze de Minicrobe, les musiciens voltigent avec audace et énergie au-dessus des portées de la partition. Leur virtuosité est tout entière mise au service de l’écriture. Just A Beginning relève de la même veine, tuttis explosifs, polyphonies audacieuses, unissons nerveux, crescendos puissants. Au-dessus du souffle continu du tuba, les sons aériens de la guitare se font furieux puis se parent d’accents rock. L’atmosphère jubilatoire de la musique confine alors à la transe.

La suite se termine avec Good Timing. Après une introduction au climat sonore sidéral, la musique se charge d’allégresse et de ferveur. Le ténor torride vocifère et portés par une puissante rythmique, les soufflants unissent leur énergie pour créer une atmosphère incandescente et explosive.

Rendez-vous avec Andy Emler et le MegaOctet le 12 mai 2023 (19h - 23h) sur la scène du Pan Piper à Paris pour découvrir live le répertoire de l’album « No Rush ! »

Kavita Shah publie « Cape Verdean Blues »

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Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

Dhafer Youssef présente « Street Of Minarets »

Voyage musical entre orient et occident

​En 2023, le maître du oud, vocaliste et compositeur, Dhafer Youssef revient avec l’album « Street Of Minarets ». Pour ce voyage musical entre orient et occident, il invite de prestigieux invités. Sans rien perdre de son identité, il élargit le périmètre de son art et son instrument se confronte avec brio à différentes facettes du jazz. Un audacieux projet qui ne manque ni d’énergie ni d’inspiration.

visuel de l'album Streets of Minarets de Dhafer YoussefAprès le mystique « Birds Requiem (2013), l’étrange et lumineux Diwan of Beauty & Odd (2016) et le planant Sounds of mirrors (2018), Dhafer Youssef présente son neuvième opus, « Street Of Minarets » (Back Beat Edition) sorti le 27 janvier 2023.

Par sa spiritualité et son mysticisme, la musique de « Street Of Minarets » s’imprègne du Soufisme dont Dhafer Youssef porte l’héritage. Cet album a fait l’objet de cinq années de travail.

Entre orient et jazz

Une fois encore, Dhafer Youssef transcende les genres. Mélodies aériennes, envols saisissants… son chant plane entre orient et jazz.

Street of Minarets par Dhafer Youssef©Sabine HauswirthA ses côtés, il convie d’éblouissants invités à la renommée internationale…

Herbie Hancock au piano et aux synthétiseurs, Nguyen Lê aux guitares, Marcus Miller à la basse, Dave Holland à la contrebasse, Ambrose Akinmusire à la trompette, Rakesh Chaurasia au bansuri, Adriano Dos Santos Tenori aux percussions et Vinnie Colaiuta à la batterie.

La flûte de Rakesh Chaurasia a été enregistrée à Bombay, Adriano Dos Santos Tenori a joué ses percussions à Paris, Dave Holland a posé ses lignes de contrebasse avant que le master ne soit finalisé à Göteborg en Suède. Le guitariste Nguyên Lê a mixé les dix pistes chez lui à Lyon.

« Ce nouvel album raconte d’abord des voyages. Des voyages aux quatre coins du monde, à la recherche de sonorités inédites. J’y chante différemment, en utilisant des effets avec lesquels j’ai grandi. Notamment le son des mégaphones pour l’appel à la prière. » Dhafer Youssef

Au fil des pistes

L’aérien Street of Minarets ouvre l’album. Tel un muezzin, Dhafer Youssef invite à voyager dans son univers musical à la fois magique et mystique. Accompagné par le slap incisif de la basse, les sonorités évanescentes puis énergiques de la guitare, la sonorité suave de la trompette au phrasé tourbillonnant et le drumming souple de la batterie, le oudiste fait sortir son instrument de son rôle traditionnel.

Sur Bal d’âme, le dialogue de l’oud et du piano tisse une rêverie au climat onirique. SharQ Serenade : SharQ Suite met ensuite en avant le jeu chatoyant du oud, la sonorité quasi cosmique de la trompette. Le bansuri enchante la mélodie sur les nappes sonores de la guitare, les syncopes de la basse et les effets délicats de la rythmique percussive.

Sur Funky SharQ : SharQ Suite, le oud se fait funky accompagné par la trompette qui déclenche l’envol vivifiant du synthétiseur. Les accords de la guitare, la section rythmique et les percussions endiablées tressent un motif musical sur lequel le synthétiseur développe une improvisation magistrale. Plus loin, sur Omar Khayyam : Flying Dervish (intro, suite et Outro), c’est d’abord en trio avec Herbie Hancock et Nguyen Lê, que la voix haut perchée de Dhafer s’élève, comme une incantation en hommage à Omar Khayyam poète et savant perse qui a écrit 144 quatrains mystiques. Puis, sur un motif hypnotique de contrebasse, trompette, synthétiseurs, piano, guitare et oud s’engagent dans une irrésistible transe spirituelle à la beauté envoûtante.

La basse et le bansuri s’invitent ensuite sur Sudra Funk, une plage au style funk. Avec allégresse, les instruments dialoguent en parfaite harmonie accompagnés par la guitare et la section rythmique fusionnelle.

Changement de climat avec Whirling in the air que contrebasse et bansuri élaborent comme une plage de musique traditionnelle indienne propice à la méditation. Sur la mélodie itérative jouée par le oud, le bansuri et les percussions, Spinning Hermit met en relief le jeu orientalisant de la guitare qui développe une improvisation intrépide fort inspirée.

Hommage à Herbie Hancock, Herbie Dance surprend et enchante par son rythme funky impair. Flûte, contrebasse et synthé soutiennent le chant incantatoire.

L’album se termine avec Ondes of Chakras, promenade musicale éthérée où voix et oud cheminent avec la basse chantante, le bansouri au son captivant, la guitare vaporeuse et la section rythmique délicate et bienveillante. Un pur moment de magie !

Pour écouter live Dhafer Youssef, rendez-vous le 08 février 2023 au Bozar à Bruxelles (Belgique), le 10 février 2023 à L’Archipel de Perpignan, le 17 février 2023 à La Seine Musicale de Paris et le 12 avril 2023 sur la scène du Volcan au Havre.

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Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare »

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Trompettiste mélodiste à la sonorité unique, Yoann Loustalot présente « Oiseau Rare », un projet musical très personnel avec piano et cordes. Au fil des plages règne une atmosphère sonore riche, sensible et intime qui émerveille l’oreille. Un album unique, sensible et riche en sensations. A découvrir et à savourer sans retenue.

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« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

« L’Océan Sonore » de Catali Antonini

Rêverie aquatique

Pour son septième album en tant que leader, Catali Antonini invite à plonger avec elle dans « L’Océan Sonore ». A la tête d’un quartet qui réunit à ses côtés le pianiste Stéphane Pelegri, le bassiste Greg Théveniau et le batteur Hervé Humbert, la chanteuse s’exprime tour à tour en français, italien ou anglais. Rêverie aquatique en eaux tour à tour sensibles et énergiques.

Après sa parution digitale en date du 18 novembre 2022, la sortie physique de l’album « L’Océan Sonore » (Klarthe Records Jazz) est annoncée pour le 20 janvier 2023.

Au fil des dix pistes de l’album, le chant coloré de Catali Antonini alterne entre prouesses vocales dynamiques et sensibles confidences. Ses scats virtuoses sont soutenus avec brio par le trio énergique composé de Stéphane Pelegri (piano, Fender Rhodes, vibraphone), Greg Théveniau (basse) et Hervé Humbert (batterie).

On plonge avec délice dans « L’Océan Sonore » qui ne manque ni de sensibilité ni d’énergie et navigue avec bonheur entre audace et raffinement.

Chantée en italien, la première composition de l’album, Figli Dell’Egeo évoque l’odyssée tragique des migrants en mer Égée. Catali Antonini déploie un scat énergique aux inflexions explosives. Telle Betty Carter, elle bouscule les phrases mais possède de bout en bout le parfait contrôle technique de son chant. D’emblée aérien, le solo de piano s’enflamme ensuite avec une efficacité redoutable. L’oreille est submergée par les vagues énergiques d’un univers sonore aux accents aquatiques.

On s’immerge ensuite avec le quartet dans une sphère musicale plus onirique, celle de L’Océan Sonore. Sur ce titre, la voix de la chanteuse étire et fait palpiter les vers de Marine, le poème de Paul Verlaine. Les sonorités évanescentes et dilatées du Fender Rhodes sont soutenues par une douce rythmique aux effets pointillistes.

visuel de l'album L'Océan Sonore de Catali AntoniniChangement d’ambiance complet avec Bartok’s Last Dance dont le climat n’est pas sans évoquer l’atmosphère jazz fusion du fameux Return to Forever de Chick Corea. La voix et le piano exposent le thème à l’unisson puis un dialogue énergique s’installe sur l’improvisation entre les prouesses vocales de haute voltige et les phrasés tumultueux du Fender Rhodes stimulé par la batterie musclée et la basse électrique tonique en diable. L’Anno Delle 13 lune est de nouveau l’occasion pour Catali Antonini de s’exprimer en italien, cette langue si chantante qu’elle affectionne. Elle développe avec souplesse la large tessiture de sa voix. Son scat est émaillé de spectaculaires sauts de registre et le solo de basse éblouit tant par son lyrisme que par sa pulsation.

Cerco met ensuite en relief la sonorité cristalline du vibraphone qui enveloppe avec tendresse le poème chanté en italien. L’émotion affleure sur chaque mesure de ce titre sensible. Sur un tempo funk, le chant soul se fait nerveux tout au long du Sign of the Times de Prince dont Catali Antonini a conservé les paroles. Au-dessus des accords jazz-rock du Fender Rhodes et des slaps nerveux de la basse électrique, le scat explosif de Catali Antonini fait un clin d’œil aux expressions vocales du regretté Al Jarreau. Retour à un tempo plus calme avec la superbe ballade I don’t Wanna Lose You que Catali Antoni chante en anglais. Chargée d’inflexions bluesy, la voix se fait sensuelle au-dessus des accords lumineux que pose le Fender Rhodes.

Retour au groove avec Short Cuts, composé par Stéphane Pelegri. Piano, basse et voix présentent le thème à l’unisson. Après un court solo de basse torride, la chanteuse se transcende et développe un scat vertigineux. Le morceau se termine en beauté avec un échange électrisé entre chant et batterie. Plus loin, Catali Antonini n’a pas repris le texte de Sting et a rédigé en anglais un texte très personnel sur Dienda, la composition de Kenny Kirkland qui porte le nom de la politicienne namibienne Elma Dienda. Avec une grande force de conviction, le chant se fait l’écho des voix des femmes namibiennes et de leur combat pour l’émancipation.

Avec Rilidexwons, l’album se termine dans un trip sonore qui mêle slam et jazz-rock. Pour l’occasion, le Fender Rhodes fait entendre d’audacieuses envolées musicales que propulse une rythmique groovy.

Pour retrouver le quartet de Catali Antonini et le répertoire de « L’Océan Sonore », RV au Crescent de Mâcon le 21 janvier 2023 à 21h et à Paris au Studio de l’Ermitage, en coplateau avec le duo de Mathieu Cepitelli, le 25 janvier 2023 à 20h30.

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