« Inspiration Baroque » par l’Ensemble AMARILLIS et Louis SCLAVIS

« Inspiration Baroque » par l’Ensemble AMARILLIS et Louis SCLAVIS

« Inspiration Baroque » par l’Ensemble Amarillis & Louis Sclavis

La rencontre de l’Ensemble Amarillis et de Louis Sclavis a généré une création intitulée « Inspiration Baroque ». L’album sorti le 08 mars chez NoMadMusic immortalise une musique d’émoi.

300-300ensemble-amarillis-e-tlouissclavis_couvDans cet opus « Inspiration Baroque » par l’Ensemble Amarillis et Louis Sclavis, deux trios coexistent. Le trio baroque Amaryllis, Héloïse Gaillard (flûtes à bec et hautbois baroque), Annabelle Luis (violoncelle baroque) et Violaine Cochard (clavecin). Le trio jazz, Louis Sclavis (clarinettes), Matthieu Metger (saxophones) et Jean-Philippe Feiss (violoncelle). Les deux formations mettent en résonance des œuvres de l’époque baroque et des compositions de Jazz européen de Louis Sclavis et Matthieu Metzger.

Durant 150 ans, en Europe, la musique baroque a transcrit l’émotion, a eu le goût du pathétique, a inventé des dissonances, des contrastes, des tensions et des ruptures. La musique improvisée européenne née au XXème siècle a inscrit l’improvisation comme un principe majeur et prône la recherche et l’expérimentation, joue beaucoup sur l’énergie et l’émotion. Ces deux musiques ont le goût du partage. La pratique du voyage leur est aussi un point commun. Rien d’étonnant donc que ces deux arts se rencontrent et échangent aujourd’hui.

Louis-et-lensemble-Amarillis-300x150L’enchaînement des morceaux concourt à mettre en évidence les points communs qui existent entre les syntaxes de cesdeux musiques. Lors du passage d’un morceau à un autre, point vraiment de démarcation mais plutôt des ponts, des similitudes, des liens même. Les musiciens en toute liberté inventent et croisent sons et partitions, alternent rythmes et fantaisies, inventent des mots nouveaux.

Les pièces de Dario Castello, Jacques Martin Hotteterre, Jean-Baptiste Barrière, Marin Marais, Georg Philipp Telemann,  Andrea Falconieri ou Henry Purcell alternent avec des morceaux écrits dans le même esprit par Louis Sclavis ou Matthieu Metzger. Les mouvements s’enchaînent en toute continuité. Les timbres des instruments anciens et modernes se combinent, certaines associations inattendues sont du meilleur effet, flûte soprano/saxophone soprano et clavecin; sopranino/haubois baroque et clarinette basse.

Tout concourt dans cet enregistrement à susciter des émotions et à toucher l’auditeur. La fantaisie de ce projet et sa liberté de ton laisse augurer de merveilleux moments d’écoute lors des concerts que vont donner ces musiciens.

A écouter le 29 juin à Lyon dans le cadre du festival La Tour Passagère.

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

Pour « Lemon The Moon », le pianiste Nitaï Hershkovits s’entoure de ses fidèles collaborateurs le batteur Amir Bresler et le contrebassiste Or Bareket. D’élégantes lignes mélodiques irriguent d’étranges climats. Les confidences diaphanes du piano croisent les lignes éthérées du synthé venues des confins de la galaxie. Un album méditatif à l’élégance diaphane.

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Jazz à Vienne Saison 19/20#3 – Novembre 2019

Jazz à Vienne Saison 19/20#3 – Novembre 2019

Jazz à Vienne Saison 19/20#3 présente la troisième édition du Forum Jazz. A la fois rendez-vous professionnel et évènement culturel, cette manifestation organisée du 27 au 30 novembre 2019 dans l’agglomération de Vienne Condrieu est placée sous le marrainage de la contrebassiste et compositrice Sarah Murcia. Cerise sur le gâteau, la soirée de clôture du 30 novembre 2019 réserve une surprise. Avant les concerts de EYM Trio et The Amazing Keystone Big Band, seront dévoilés le visuel et les premiers noms de la 40ème édition du Festival Jazz à Vienne 2019.

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Laurent de Wilde sort « Three Trios »

Laurent de Wilde sort « Three Trios »

Le 15 novembre 2019, Laurent de Wilde sort « Three Trios », un coffret de trois albums enregistrés en trio. « Odd & Blue » (1989) un album introuvable depuis vingt ans. « Open Changes » (1993) qui a reçu le Prix Django Reinhardt la même année. « The Present » (2006) épuisé depuis une décennie. Il est aisé de percevoir combien, entre 1989 et 2006, le pianiste a élargi le langage du trio traditionnel en incorporant compositions et acquis issus de ses autres aventures. Un voyage au fil des ans qui permet de saisir l’évolution de son art au sein du trio, piano-contrebasse-batterie.

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« Take me to the Alley » de Gregory Porter,

« Take me to the Alley » de Gregory Porter,

« Take Me to the Alley », le nouvel opus de Gregory Porter

En 2016 Gregory Porter revient avec « Take Me to the Alley », un album qui met une nouvelle fois en évidence son talent inné pour transcender les genres, blues, soul, gospel, jazz. La voix de baryton du chanteur résonne sur douze nouveaux titres.

GregoryPorter_couvtake-me-to-the-alley-coverAprès « Water » (2010) et « Be good » (2012) et le succès phénoménal de « Liquid Spirit », son premier disque sur Blue Note en 2013, Gregory Porter est retourné en studio à New-York pour réaliser « Take me to The Alley » (Blue Note/Universal), toujours avec le soutien de son fidèle producteur Kamau Kenyatta.  Il a enregistré avec le noyau dur de son groupe, le pianiste et directeur musical Chip Crawford, le bassiste Aaron James, le batteur Emmanuel Harrold, le saxophoniste alto Yosuke Sato et le saxophoniste ténor Tivon Pennicott. Le disque bénéficie également des participations de la chanteuse Alicia Olatuja, du trompettiste Keyon Harrold et de l’organiste Ondrel Pivec.

Douze nouveaux titres baignés du timbre chaud et sensuel de ce chanteur. Sur plusieurs morceaux il dit son engagement personnel. Le disque ouvre avec « Holding On », un morceau qu’il a déjà enregistré avec « Disclosure », le groupe d’électro britannique. Cette version, loin des climats imprégnés de la culture DJ, sonne de manière plus sereine et aérée. Le solo de trompette est redoutablement efficace.

Le titre éponyme, « Take me to the Alley », au climat très apaisant a été écrit lors de la visite du Pape François à New York, Gregory Porter évoque l’aide que sa mère avait l’habitude d’apporter aux nécessiteux et nous invite à accorder notre attention aux personnes qui en ont le plus besoin. Alicia Olatuja y assure les chœurs. C’est encore sa mère que le chanteur évoque dans « More Than a Woman« , une ballade émouvante où l’artiste rend hommage à Ruth Porter (sa mère) et la remercie pour l’amour et le soutien qu’elle n’a cessé de lui apporter tout au long de sa vie. Écoutons quelques accents de ce titre :

Vient ensuite d’une chanson débordante d’optimisme, « In Heaven » écrite par sa cousine Darlene Andrews et chantée par famille Porter lorsqu’un de ses membres vient de disparaître.

Sur l’album, le chanteur a aussi écrit deux chansons en pensant à Demyan, son fils âgé de trois ans. Sur « Day Dream », il évoque les trésors d’imagination que l’enfant déploie lorsqu’il joue. L’accompagnement subtil du pianiste est remarquable. Le second titre écrit par Gregory Porter pour son fils s’intitule « Don’t Lose Your Steam ». Bluesy en diable, le titre est porté tant par la voix du chanteur que par le groove inaltérable de l’orgue.

Les convictions politiques et sociales de l’artiste affleurent dans plusieurs morceaux de l’album, outre le titre éponyme déjà évoqué plus haut. Sur « Fan the Flames »,  un rythme hard-bop tonique, le chanteur nous engage à lutter contre les injustices et à protester tout en demeurant pacifique. C’est ensuite un regard  vers ses racines que porte Gregory Porter avec « French African Queen » au groove déchaîné.Gregory Porter_

Dans « Insanity » Gregory Porter adresse une prière à une femme aimée, pour qu’elle ne l’abandonne pas. Et bien sûr arrive la passion amoureuse et ses déboires avec « Consequence of Love », une ballade sensuelle où le chanteur évoque, avec le renfort de la voix d’Alicia Olatuja et de l’orgue, le caractère irrationnel et puissant du sentiment amoureux. Décidément l’amour, toujours … avec la lamentation teintée de bleu d’un saxophone qui pleure.  Sans doute ces accents mélancoliques sont-ils un peu convenus, mais il est parfois difficile de résister à de telles complaintes.

Le titre « In Fashion » est un peu en rupture avec l’ensemble du disque avec piano et batterie qui occupent les avant-postes. Cette chanson s’adresse aux « victimes de la mode ». Que ceux qui se sentent visés … écoutent !

Avec cet album Gregory Porter se veut le porte-voix de notre époque tout en faisant preuve de la plus grande fidélité à l’égard de la tradition jazz et soul. Peut-être un tantinet plus posé que les précédents albums, « Take me to the Alley » laissera-t-il les amateurs de groove déchaîné un peu sur la réserve mais à tous les coups ils aimeront la teinte soul-bluesy beaucoup plus prégnante dans cet opus. Pour ceux qui veulent en savoir plus cet artiste, rien de mieux qu’un petit clic vers le site de l’artiste.

Immersion à prévoir dans le monde musical de Gregory Porter lors de la soirée du 11 juillet sur la scène du Théâtre Antique de Vienne puisque le chanteur se produira, dans le cadre du « Festival Jazz à Vienne ». Nul doute que le chanteur saura encore une fois rallier tous les publics pour cette première partie d’une soirée prometteuse qui célèbre le 75ème anniversaire de Chick Corea.

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

Pour « Lemon The Moon », le pianiste Nitaï Hershkovits s’entoure de ses fidèles collaborateurs le batteur Amir Bresler et le contrebassiste Or Bareket. D’élégantes lignes mélodiques irriguent d’étranges climats. Les confidences diaphanes du piano croisent les lignes éthérées du synthé venues des confins de la galaxie. Un album méditatif à l’élégance diaphane.

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Jazz à Vienne Saison 19/20#3 – Novembre 2019

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Jazz à Vienne Saison 19/20#3 présente la troisième édition du Forum Jazz. A la fois rendez-vous professionnel et évènement culturel, cette manifestation organisée du 27 au 30 novembre 2019 dans l’agglomération de Vienne Condrieu est placée sous le marrainage de la contrebassiste et compositrice Sarah Murcia. Cerise sur le gâteau, la soirée de clôture du 30 novembre 2019 réserve une surprise. Avant les concerts de EYM Trio et The Amazing Keystone Big Band, seront dévoilés le visuel et les premiers noms de la 40ème édition du Festival Jazz à Vienne 2019.

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Laurent de Wilde sort « Three Trios »

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Le 15 novembre 2019, Laurent de Wilde sort « Three Trios », un coffret de trois albums enregistrés en trio. « Odd & Blue » (1989) un album introuvable depuis vingt ans. « Open Changes » (1993) qui a reçu le Prix Django Reinhardt la même année. « The Present » (2006) épuisé depuis une décennie. Il est aisé de percevoir combien, entre 1989 et 2006, le pianiste a élargi le langage du trio traditionnel en incorporant compositions et acquis issus de ses autres aventures. Un voyage au fil des ans qui permet de saisir l’évolution de son art au sein du trio, piano-contrebasse-batterie.

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« Autour de Chet », l’album

« Autour de Chet », l’album

« Autour de Chet » un album comme un hommage

Star de son vivant, le trompettiste et chanteur de jazz, Chet Baker, a atteint le statut d’icône après sa mort. Les plages de l’album « Autour de Chet » font résonner aujourd’hui des compositions qu’il a jouées et rejouées.

On tient à saluer l’album « Autour de Chet » (Decca/Universal) sorti le 29 avril et réalisé par Clément Ducol avec des duos de trompettiste/chanteur(se) réunis autour d’un solide quartet comptant Bojan Z au piano, Cyril Atef à la batterie, Christophe Minck à la basse et Pierre-François Dufour à la batterie et au violoncelle. Cet opus présente la vision musicale de musiciens d’aujourd’hui pour qui Chet Baker est une référence.

A l’origine inscrit dans le style west-coast des années cinquante, Chet Baker avait alors le visage d’un ange beau et Chet Baker_150désenchanté comme le fut celui de James Dean. Après une période de vie ravagée par les excès et les addictions, il a repris une seconde carrière de 1975 à sa mort tragique en 1988. S’il n’était plus physiquement le même, sa musique aussi s’était transformée. Chargée d’émotion, elle restituait, ses questionnements, ses errances, sa quête. Son souffle et sa voix nous bouleversaient. Sa musique devenait l’incarnation même de la nostalgie. Ses notes bleues ponctuaient le silence dont il se jouait. Le souffle devenait soupir, la voix se brisait. Son visage crépusculaire et parcheminé, évoquait celui d’un indien qui aurait parcouru les sentiers d’une guerre qu’il livrait avec lui-même. Autour de Chet la légende prenait forme.

Si Chet Baker n’a jamais été un virtuose, il a pourtant toujours suscité l’enthousiasme. Crooner autant que trompettiste, Chet a affirmé son identité musicale : un jeu ourlé de pudeur et de retenue, entre retrait  et distance, introspection et confidence. C’est ainsi que des générations se sont imprégnées des compositions qu’il n’a eu cesse de rejouer. Aujourd’hui encore, le musicien continue à murmurer ses poèmes musicaux dans l’inconscient collectif où il se projette tel le funambule lunaire qu’il a toujours été. Tous ses morceaux portent son empreinte et il est difficile de les écouter joués par un autre.couv-autour_de_chet

L’intérêt majeur de l’album « Autour de Chet » est de projeter l’univers de Chet Baker dans la sphère du XXIème siècle. Sur l’opus, la trompette est tenue par six musiciens différents : Luca Aquino, Stéphane Belmondo, Airelle Besson, Benjamin Biolay, Alex Tassel et Erik Truffaz. De la même manière, le chant est incarné par plusieurs voix : Hugh Coltman, Piers Faccini, Elodie Frégé, Ibeyi, Caméliana Jordana, Yael Naim, Sandra Nkake & Charles Pasi. Les associations trompettiste/chanteur(se)s quelquefois inattendues parviennent à imprimer des ambiances très singulières, quelquefois très inspirées. Les arrangements musicaux sont soignés et les choix d’orchestration varient.

Point de trompette sur les thèmes interprétés par Yaël Naïm et Pasi. Option musique de chambre, juste la voix de Yaël Naïm et les cordes pour le titre d’ouverture, l’incontournable My Funny Valentine repris dans une version rubato introspective. Pasi choisit une ambiance blues pour interpréter It could happen to you où voix et harmonica balancent entre pudeur et entrain.

Les autres thèmes proposent des duos trompette/voix. Le monde du blues émarge de nouveau dans l’interprétation désabusée et déchirante que Hugh Coltman (voc) et Erik Truffaz (tpt) donnent de Born to be blue.

Avec Airelle Besson (tpt) et Sandra Nkake (voc), deux femmes explorent les profondeurs de la nostalgie et s’abandonnent avec retenue sur un Grey December teinté d’un sépia digne des années 50. La trompette d’Airelle Besson et la voix mate et très souple de José James s’accordent en contrepoint pour un Nature Boy mystérieux. C’est un Let’s get lost très cinématographique, minimaliste et romantique qu’interprètent Rosemary Standley (voc) et Luca Aquino (tpt), avec en toile de fond l’univers de Chet. Le même Luca Aquino rejoint Piers Faccini (voc) pour une version « comptine » du morceau A Taste of Honey qui nous entraîne dans les coulisses d’un étrange théâtre d’ombres. Elodie Frégé (voc) et Alex Tassel (tpt) choisissent le parti d’un swing délicat et tendre pour reprendre But not for me qui se promène dans une atmosphère que Marylin n’aurait pas renié. Ibeyi et les jumelles Diaz joignent leurs voix à celle de la trompette de Benjamin Biolay pour un Moon and Sand chaloupé et plein de langueur.

Frisson garanti avec le duo Camelia Jordana (voc) et Erik Truffaz qui nous attirent dans un monde teinté de désenchantement avec un lancinant et désespéré The Thrill is gone.

« Autour de Chet »… un album qui colle à l’image de son inspirateur dont le profil bleu orne la pochette du disque avec bonheur. L’essentiel est restitué. L’émotion affleure tout au long de ces dix moments précieux que chacun goûtera avec sa propre sensibilité.

Et pour comble, la seconde partie de la soirée du 29 juin sur la scène du Théâtre Antique de Vienne sera l’occasion de déguster quelques-unes de ces atmosphères. En effet, Jazz à Vienne propose une soirée « Hommage à Chet Baker » avec Piers Faccini (g, voc), José James, Sandra Nkaké, Camelia Jordana, Yael Naim (voc), Erik Truffaz, Airelle Besson, Stéphane Belmondo (tp), Bojan Z (p), Cyril Atef (dms), Christophe Minck (b), Pierre-François Dufour (dms, vlc), Quatuor à cordes, Clément Ducol (dir). 

Toutes les informations à retrouver sur le site du festival Jazz à Vienne. Il reste les dix titres de l’album « Autour de Chet » pour illuminer les nuits à venir.

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

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Jazz à Vienne Saison 19/20#3 – Novembre 2019

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Laurent de Wilde sort « Three Trios »

Laurent de Wilde sort « Three Trios »

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« Abutbul Music » par Omer Avital

« Abutbul Music » par Omer Avital

Omer Avital, un jazz mélodique et multiculturel,
« Abutbul Music »

Dans son album Abutbul Music (Jazz Village/Harmonia Mundi) le contrebassiste Omer Avital propose un hymne brûlant et mélodique qui célèbre un jazz en prise avec le monde d’aujourd’hui. La musique de cet opus paru le 18 mars combine swing et spiritualité, modernisme et tradition.

Yéménite du côté de sa mère et marocain du côté de son père, le contrebassiste Omer Avital repousse les frontières du Jazz en combinant swing moderne et spiritualité. Avec « Abutbul Music »  il emprunte les sentiers ouverts de la multiculturalité où il creuse un sillon très singulier.

France. Paris. 11/2015.Omer Avital. contrebasse.Le contrebassiste Omer Avital a étudié la musique classique, la musique arabe et la musique traditionnelle israélienne. Il a joué avec des légendes du jazz (Roy Haynes, Jimy Cobb, Al Foster …) et avec de grands artistes de sa génération (Mark Turner, Brad Mehldau, Joshua Redman) avant d’entamer une carrière en tant que leader tout en continuant à se produire dans le Jason Lindner Band. On avait aimé « New Song » (Plus Loin Music), son précédent album paru en 2014 où étaient associées le groove des mélodies orientales et les chants yéménites, les couleurs des transes gnaouas et la touffeur des ambiances mingusiennes.

Le contrebassiste, compositeur et arrangeur a rejoint le label Jazz Village et avec « Abutbul Music » sort son premier album international avec un quintet de jeunes musiciens issus comme lui de la scène new-yorkaise. A ses côtés nous retrouvons son fidèle pianiste Yonathan Avishai rejoint par Asaf Yuria aux saxophones ténor et soprano, Alexander Levin au saxophone ténor et Ofri Nehemya à la batterie. L’album  a été enregistré à Paris chez Philippe Tessier du Cros et masterisé près d’Avignon à La Buissonne.

France. Paris. 11/2015.Omer Avital. contrebasseL’album ouvre avec Muhammad’s Market aux résonnances coltraniennes irradiées de soleil sur laquelle Horace Silver aurait greffé son empreinte rythmique. Bien après son écoute, la mélodie nous revient en mémoire. Intenses et énergiques avec des accents « sauvages », Afrik  et New Yemenite Song sont des titres phares où la virtuosité, le rythme et la mélodie se disputent la prééminence. Avec Three four sur un tempo de valse en 3/4 nous réserve des surprises. Le groupe fait un pas du côté vers un jazz plus à la tonalité plus soul où encore une fois s’affirment les talents de mélodistes des solistes. Le morceau gagne en épaisseur sur les 8’35 de son développement.

La virtuosité du contrebassiste est avérée mais ce qui frappe surtout c’est son énergie, son groove, son swing dont les racines sont irriguées mais aussi son attrait pour les mélodies aux tonalités orientales. C’est ce dernier héritage que met en exergue son solo de contrebasse, Bass Hijaz,proposé en introduction à Ramat Gan aux accents orientaux et à la rythmique chaloupée. Basé sur une mélodie traditionnelle yéménite le titre Ayalat Hen résonne familièrement à nos oreilles. Les lamentations des saxophones le transforment en prière gospellisante.

Notre « coup de cœur » va à Eser, annoncé comme du « Middle Eastern Funk ». Le titre fait résonner un groove funky que les Jazz Messengers n’auraient pas renié. Le morceau évolue de manière très souple vers les syncopes et les rythmes que l’on entend au sein des meilleurs orchestres cubains actuels. Le titre fera sans doute un excellent morceau de rappel pour les concerts à venir.

Le son puissant, les rythmes joyeux et les mélodies orientales de l’album « Abutbul Music » résonnent comme le manifeste d’un musicien dont la culture s’abreuve aux racines d’un monde résolument ouvert et diversifié. Pas de doute, Omer Avital a baigné dans le creuset des musiques jazz et de celles du monde et en a tiré le meilleur profit.

Clin d’œil à Nitaï Hershkovits & « Lemon the Moon »

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Jazz à Vienne Saison 19/20#3 – Novembre 2019

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Laurent de Wilde sort « Three Trios »

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