« Ojos de Novia » par Mor Karbassi

« Ojos de Novia » par Mor Karbassi

La voix solaire de Mor Karbassi illumine « Ojos de Novia »

Après le succès de son dernier album « La Tsadika«  sorti en 2013, Mor Karbasi revient nous enchanter avec « Ojos de Novia », sorti le 13 mai.

C’est une nouvelle occasion de découvrir la voix remarquable de cette artiste charismatique portée par de talentueux musiciens à travers un album criant d’authenticité.

_72_MorKarbasi-OjosDeNovia_couv« Ojos de Novia » (Alama Rec. /Harmonia Mundi) propose treize titres aux influences berbères prononcées. Fidèle à la tradition musicale séfarade, Mor Karbasi y apporte son propre métissage marocain, perse et maure.

En effet, cette chanteuse et pianiste née à Jérusalem dans une famille aux origines marocaine, perse et israélienne célèbre 72_Mor_Karbasi_2015-0437R©Rob O'Connor@Stylorouge - cropla langue ladino emportée par les juifs séfarades d’Andalousie au Moyen-âge, lorsqu’ils furent exilés en 1492 par un décret des rois catholiques. Cette langue inventée par les rabbins espagnols traduit mot à mot l’hébreu en castillan. C’est par son grand-père, juif marocain, que Mor Karbassi s’est ouverte à cette riche culture. Passionnée par toute cette histoire elle y découvre ses racines. Sa voix prend son envol et s’épanouit dans tous les registres qu’elle explore.

Elle chante une tradition séculaire à laquelle elle apporte ses propres influences avec les atmosphères musicales du fado et flamenco qui se mêlent aux musiques du Maroc et d’Égypte.

À travers des chants évoquant à la fois l’amour et la tragédie, « Ojos de Novia », « Les Yeux de la Mariée », s’enrichit des talents de parolière de sa mère Shoshana Karbasi. Cet extrait du titre « Ahuvati Ester » n’est pas sans rappeler certains titres chantés en ladino par le contrebassiste Avishai Cohen.

Sur l’album, Mor Karbassi est entourée par Joe Taylor (guitares, trompette, saz), Jorge Bravo (guitare), Antonio Miguel (basse), Yshai Afterman (percussions) et Orel Oshrat (piano).

Elle accueille aussi des invités de marque. Richard Bona nous livre à la basse une performance remarquable sur le titre « Haykem Juar ».

The Tomatito Family insuffle des airs de flamenco et accompagne la chanteuse dans un voyage au cœur de l’Espagne. Avec « En la Ciudad de Toledo » il nous prend l’envie de visiter Tolède et l’Andalousie. C’est enfin Kai Eckhardt, ancien bassiste du McLaughlin Trio qui prête son talent à « Idijen » et « Ojos De Novia » où nostalgie et joie se télescopent dans la voix de Mor Karbassi.

Juste un clic sur le site de Mor Karbassi pour en savoir encore plus sur le talent de cette artiste charismatique.
Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

Le batteur André Ceccarelli a sonné le rappel de ses complices, le saxophoniste Sylvain Beuf, le contrebassiste Thomas Bramerie et le pianiste Antonio Faraò pour enregistrer “Passers of Time”, le premier album de leur quartet, dénommé ASTA. Porté par les quatre virtuoses, le projet déborde d’énergie sans pour autant se départir d’une musicalité de chaque instant. Cette belle aventure musicale témoigne de l’étroite connivence que ces quatre compagnons ont conservé au fil du temps.

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Coup de cœur… pour Nuzut Trio & « The Bowhopper »

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Avec son premier opus, « The Bowhopper », Nuzut Trio propose un projet captivant qui enchante autant qu’il surprend. Autour du contrebassiste, compositeur et leader Flavio Perrella, le guitariste Simon Martineau et le batteur Thomas Delor conjuguent leurs imaginaires. Les compositions originales ouvrent l’espace à l’expression créative des musiciens. Un album maîtrisé qui propose un élégant mélange de poésie, d’allégresse et d’énergie.

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Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

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Après avoir dévoilé le visuel 2020 de Jazz à Vienne, le festival a aussi annoncé les quatre premiers noms de la programmation de sa 40ème édition. Jamie Cullum en ouverture le 25 juin 2020 au Théâtre Antique, L’Afro Carnaval des Animaux, spectacle jeune public inédit, un concert dessiné avec Juanjo Guarnido & Hugh Coltman et la venue de Julia Sarr avec son projet Jem Kanam conçu pour l’occasion. Rendez-vous du 25 juin au 11 juillet 2020 pour une prometteuse 40ème édition de « Jazz à Vienne » !

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« Eros » par Paolo Fresu et Omar Sosa

« Eros » par Paolo Fresu et Omar Sosa

Paolo Fresu & Omar Sosa dédient l’album « Eros » à l’Amour

Le duo Paolo Fresu et Omar Sosa se retrouve quatre ans après « Alma » pour un second album dédié à l’Amour et intitulé fort à propos « Eros ». Un disque totem en quelque sorte, un album concept enregistré avec soin.

Sur 250_Paolo fresu_photo Roberto Cifarelli.l’album « Eros » (Tuk Music/Bonsaï), 250_Omar Sosa_photo Roberto Cifarellile trompettiste sarde, Paolo Fresu, et le pianiste cubain, Omar Sosa, proposent treize morceaux dont un titre fantôme gravé à la suite du douzième morceau. Les noms des morceaux évoquent les émotions de l’amour.

Paolo Fresu et Omar Sosa tournent beaucoup ensemble sur scène et cette collaboration les a conduit à mêler savamment leurs musiques durant les concerts. Tous deux affectionnent les percussions et emploient les effets électroniques qu’ils utilisent live avec beaucoup de discernement. Le disque témoigne de leur intérêt pour les effets, les boucles sonores reprises en sample et les re-recording. A partir des enregistrement faits en Italie, à Rio et à Toulouse, le mixage et la post production nous permettent de retrouver autour du duo, le violoncelliste brésilien Jaques Morelenbaum (déjà présent sur « Alma »), les cordes du Quartetto Alborada et la voix de la chanteuse Natacha Atlas sur deux titres. Elle cosigne pour sa part les textes en arabe du morceau Teardrop du groupe massive Attack, qui se transforme en Ya Habibi.digipack Eros.indd

Le visuel de l’album, Lolli Pop est signé par l’artiste milanais Alessandro Gottardo a.k.a. « Shout ». IL constitue aussi la base du concept graphique du livret qui accompagne le disque. On note le sous-titre Eros écrit en grec antique.

Climats éthérés alternent avec morceaux plus rythmés. Le pianiste a composé la moitié des titres de l’album et le trompettiste trois morceaux dont Zeu’s Desires et Eros Mediterraneo aux mélodies que l’on mémorise volontiers. La reprise du titre What Lies Ahead de Peter Gabriel et de son fils Isaac bénéficie de l’intervention inspirée du violoncelliste Piero Salvatori. Une rythmique cubaine impulse un climat de gaîté savoureux au titre Why.

Malgré une esthétique soignée, et quelques titres aux mélodies remarquables, peu d’émotion affleurentt à l’écoute de cet opus. Plutôt dommage quand on célèbre l’amour. Sans doute cela est-il dû à la masse des effets électroniques qui surchargent les échanges entre Paolo Fresu et Omar Sosa .Les invités ayant enregistré à distance, ils n’ont guère pu non plus interagir avec le duo.

La publication de l’album a été précédée d’un vidéo clip illustrant le Zeus » Desires. Il a été produit par la réalisatrice italienne Marzia Lila Mete avec la participation de l’actrice Astrid Meloni, de Paolo Fresu et d’Omar Sosa.

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

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Coup de cœur… pour Nuzut Trio & « The Bowhopper »

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Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

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« Triple Entente » avec S Beuf / M Perez / D Imbert

« Triple Entente » avec S Beuf / M Perez / D Imbert

« Triple entente » par Sylvain Beuf, Michel Perez et Diego Imbert

Sur l’album « Triple Entente » le duo Diego Imbert - Michel Perez s’étoffe d’un troisième complice, le saxophoniste Sylvain Beuf. Le trio propose un voyage musical singulier teinté d’un revivalisme cool jazz.

Trois ans après « Double Entente » (Such prod/Harmonia Mundi), le duo contrebasse/guitare de Diego Imbert et Michel Perez accueille le saxophoniste Sylvain Luc pour graver « Triple Entente » (Trebim Music/L’Autre Distribution). Un swing intime se dégage des échanges des trois instrumentistes qui improvisent à cœur joie.

Sur les dix plages de « Triple Entente », la rencontre des musiciens fleure bon la Côte Ouest ou plutôt la « West Coast » comme diraient les exégètes du jazz, avec comme repère esthétique le trio composé par le pianiste Lennie Tristano (piano) et les saxophonistes Lee Konitz (alto) et Warne Marsh (ténor). Sans batteur, les trois instrumentistes assurent un tempo sans faille.

Couv_Sylvain Bœuf Michel Perez Diego Imbert – Triple Entente (Trebim Music L'Autre Distribution)Sur « Triple entente », les trois instrumentistes prennent le parti de pratiquer le jeu musical (un jeu de musicien il s’entend …) de la démarcation. Plus explicitement il s’agit, à partir de la trame harmonique d’un standard, de créer un nouveau morceau. C’est de cette manière que Charlie Parker avait détourné le titre How High is the Moon et avait créé Ornithology.

Ainsi, Michel Perez donne le ton dès le premier titre avec Confirm dont la filiation avec Confirmation de Charlie Parker est explicite. Le trio reprend ensuite de jouer Lennie’s Pennies écrit par Lennie Tristano à partir de Pennies From Heaven. Le Corps et âmes de Sylvain Beuf annonce lui aussi la couleur d’emblée, celle de Body and Soul, de même le lien apparaît évident entre Tiko Tikos et TicoTico. En droite ligne issu de la trame harmonique du thème On a Green Dolphin Street, Le Dauphin Bleu de Michel Perez navigue en des eaux raffinées. L’écriture de Diego Imbert réinvente You Stepped Out of a Dream en un Dream Team dont le charme opère de bout en bout. On a le sourire à l’écoute de Last Moment issu de All the things You are... aux amateurs de jazz de retrouver les quatre thèmes à l’origine des autres titres.

Au-delà de l’intérêt purement technique de l’exercice, le bonheur de l’écoute tient surtout dans la relecture de grands thèmes de jazz que font ces trois merveilleux solistes. Dans un style teinté de « cool jazz » leur inventivité explose. Leur complicité stimule des échanges inspirés. Tout en relaxation, les musiciens se soutiennent, se complètent, se croisent pour mieux se retrouver et tresser un tissu musical aux mailles finement aériennes. Un bon moment de musique à savourer sans retenue.

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

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Coup de cœur… pour Nuzut Trio & « The Bowhopper »

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Avec son premier opus, « The Bowhopper », Nuzut Trio propose un projet captivant qui enchante autant qu’il surprend. Autour du contrebassiste, compositeur et leader Flavio Perrella, le guitariste Simon Martineau et le batteur Thomas Delor conjuguent leurs imaginaires. Les compositions originales ouvrent l’espace à l’expression créative des musiciens. Un album maîtrisé qui propose un élégant mélange de poésie, d’allégresse et d’énergie.

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Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

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« Brel » par David Linx et Brussels Jazz orchestra

« Brel » par David Linx et Brussels Jazz orchestra

« Brel » par David Linx & le Brussels Jazz Orchestra

L’album « Brel » célèbre autant le « grand Jacques » que le talent du chanteur David Linx et le swing du Brussels Jazz Orchestra. Une absolue réussite !

72px_couv_brel « Brel » (Jazz Village/Harmonia Mundi), un disque enregistré en Belgique (à Gand) par David Linx, chanteur né à Bruxelles et un big-band basé à Bruxelles, le Brussels Jazz Orchestra (BJO). Un hommage qui emprunte les sentiers du jazz pour honorer Jacques Brel. Inspiré par la force des textes, David Linx insuffle la souplesse de son jazz. Le swing coloré du BJO impulse une énergie nouvelle aux grands standards de Brel.

Certes l’orchestre et le chanteur n’en sont pas à leur première collaboration mais le pari était osé. Risqué de reprendre Brel dont les textes et les interprétations sont inscrits dans toutes les mémoires. Risqué d’interpréter des chansons dont les versions d’origine ont bouleversé des générations mais David Linx n’est pas un homme que72px_BJO_brel_live les paris effraient, loin de là. Après avoir tourné pendant deux ans avec « A NOUsGARO » en souvenir de son ami Claude Nougaro, il a conçu de travailler de nouveau avec Frank Vaganée, le directeur artistique du BJO pour « chanter Brel ». Ensemble ils ont choisi onze des grands succès de Brel et les présentent en dix titres aux rythmes et ambiances variées. La voix du chanteur et le tissu musical étincelant du BJO font alliance pour servir textes et rythmes.

Dans « Brel » les chansons de Jacques Brel se transforment en morceaux de jazz sans rien perdre de leur âme. Les tonalités émotionnelles, joie, tristesse, amour sont conservées.Les arrangements écrits par Pierre Drevet, Dieter Limbourg, Lode Mertens, Gyuri Spies, Frank Vaganée et Nathalie Loriers contribuent à densifier les atmosphères et à impulser des changements de rythmes qui évitent de reprendre la scansion rythmique propre à Brel. Les différentes palettes sonores du BJO colorent les plages de vigueur ou de langueur et avec les différentes sections de l’orchestre, le rythme s’emballe ou s’enroule autour de la voix d’un David Linx lumineux qui chante comme il respire.

Les trois villes célébrées par Brel sont sublimées. La version de « Bruxelles » est étourdissante, elle déborde de vie, de couleur et de mouvement. Pendant huit minutes cinquante cinq, on se trouve transporté dans un Bruxelles scintillant que le scat de David Linx et le chorus de Frank Vaganée (saxophone alto) contribuent à rendre encore plus « bruxellant ». Amsterdam et Vesoul sont enchaînées dans « Vesoul/Amsterdam ». Une valse ébouriffante où le solo du trompettiste Nico Schepers termine « Vesoul » et passe le relai à David Linx pour les dernières mesures d’un « Amsterdam » émouvant chanté en anglais, comme un clin d’œil à cet autre David (Bowie) qui avait interprété le titre. On a encore la tête qui tourne à l’écoute de la « Valse à mille temps ». Il vient vraiment l’envie de valser au rythme de l’amour, de Paris et du swing de ce morceau plus flamboyant que jamais. Une vraie tornade de musicalité !

C’est avec beaucoup de sensibilité que David Linx interprète « Ne me quitte pas » et « Isabelle » délicatement murmurée en anglais. On croyait connaître « Mathilde » mais nous voilà surpris. La bougresse se balance sur des rythmes latins et à n’en pas douter avec son scat impérial, David Linx devrait gagner le cœur de la Mathilde tant convoitée. Sur « Ces gens-là », le chorus de Bo Van der Werf au saxophone baryton s’allie de belle manière au chant de David Linx qui dessine avec émotion les portraits de ces gens auxquels on était habitués mais que l’on redécouvre avec bonheur.

Un « Brel » somptueux à écouter et ré-écouter dès sa sortie officielle le 10 juin. Il est aussi possible d’écouter David Linx & le BJO sur scène le 26 juin à 16h au Parc Floral dans le cadre du Paris Jazz Festival.

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

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Coup de cœur… pour Nuzut Trio & « The Bowhopper »

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Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

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« Gershwin » par J.M. Foltz & S. Oliva

« Gershwin » par J.M. Foltz & S. Oliva

Jean-Marc Foltz & Stéphan Oliva brodent « Gershwin »

Avec l’album minimaliste « Gershwin », le clarinettiste Jean-Marc Foltz et le pianiste Stefan Oliva revisitent en duo le monde du compositeur américain G. Gershwin. Le silence teinté de bleu dessine une musique de nuit intimiste.

Le clarinettiste Jean-Marc Foltz est issu du monde classique et contemporain alors que Stefan Oliva s’inscrit dans la famille du jazz où son élégance musicale a de tout temps fait l’unanimité. Les deux musiciens ont déjà croisé les notes à de multiples occasions. Ensemble ils avaient déjà parcouru et tissé à leur manière le répertoire classique pour piano et clarinette en 2011gerswhwin_couv dans leur précédent opus, « Visions Fugitives » (Vision Fugitive/Harmonia Mundi).

Ce nouvel album « Gershwin » (Vision Fugitive/Harmonia Mundi) à paraître le 27 mai 2016 prolonge donc leur rencontre autour de neuf titres de George Gershwin, de deux compositions originales, une du  pianiste et une du clarinettiste et de la célèbre composition de Vernon Duke et Ira Gershwin, « I Can’t get Started » que l’on écoute.

160px_JMFoltz-SOlivaLes œuvres de Gershwin ont autant été interprétées par des musiciens issus de la sphère classique que par les jazzmen. Dans « Gershwin », le propos musical de Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva émarge dans un univers dont l’esthétique se situe à l’interface du jazz et de la musique classique. Au premier, les musiciens empruntent la liberté, au second ils capturent l’esprit de Ravel. Avec ces deux interprètes, oublié le cliché du glissando de la clarinette introductif de la « Rhapsodie in Blue » qui retrouve  les « fondamentaux » de la musique classique.

Les musiciens étirent le temps et le distendent avec une sobriété qui confine au dénuement, avec une élégance dont la sérénité n’a d’égale que la poésie qui s’en dégage. Et l’incroyable advient … du dépouillement jaillit l’émotion, une émotion qui nous habite encore longtemps après l’écoute de cet album empreint de bleu et de silence.

Leur version de « Summertime » est comme alanguie par la chaleur écrasante d’un soir d’été. Dans « ‘S Wonderful (morning) », les deux musiciens nous content la beauté de la fin de la nuit quand l’aube blanchit le ciel. Plus tard, ils nous proposent une version tout aussi éthérée de « ‘S Wonderful (evening) » pour dessiner l’esthétique du crépuscule qui efface le jour. Deux véritables poèmes que nous recevons comme des merveilles. Le « Prélude N° 2 Blue Lullabye » advient comme une introduction du thème « I love you Porgy » dont la mélodie exhale l’essence même de l’amour.

C’est un amour attendu et souhaité qui se dessine en délicatesse dans la version de « The man I love ». « Fascinating Rythm/Some one to watch over me » est dédié à Woody Allen dont on connaît le goût pour le jazz et la clarinette. De titre en titre, les notes sont soufflées et caressées. C’est sans doute le titre qui emprunte le plus à l’esthétique rythmique du jazz.

Même après qu’il ait regagné sa pochette, le disque tourne en boucle dans nos têtes et la magie opère. D’ailleurs la pochette dessinée par Emmanuel Guibert restitue tout à fait l’atmosphère ourlée de bleu et de silence qui caractérise cet album. Il est essentiel par ailleurs de préciser que la qualité du son doit aussi beaucoup au talent de l’ingénieur du son, Gérard de Haro, puisque l’opus a été enregistré dans son studio de la Buissonne en novembre 2015.

Pour s’immerger dans le clair-obscur de la musique de l’album « Gershwin », plusieurs options se profilent. Attendre le 27 mai, date de la sortie annoncée pour le disque sous le label « Vision Fugitive » ou… prévoir une escapade musicale pour écouter le duo Foltz/Oliva, soit le 17 mai à 21h à Paris au Sunside soit le 18 mai à la chapelle du Méjan dans le cadre de « Jazz in Arles ».

Le teaser de « Gershwin » permet mieux capter l’essence mystérieuse de cette musique.

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

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« Run Away » de Jeremy Hababou

« Run Away » de Jeremy Hababou

« Run Away », le premier album de Jeremy Hababou

Sensible et énergique, l’album « Run Away » du pianiste Jeremy Hababou donne à entendre onze titres dont six compositions originales, deux improvisations du groupe et trois reprises.

160px_jeremyhababouCe jeune pianiste et compositeur franco-israélien, Jeremy Hababou, revendique comme influences majeures les pianistes de jazz, Art Tatum, Bud Powel et Thelonious Monk et la musique classique (Bach, Ravel, Debussy). Il a étudié le jazz au centre d’Étude de Jazz à Tel Aviv, parrainé par le contrebassiste Avishai Cohen et en coopération avec la New School of Jazz de New-York. Il a suivi des masters classes avec Mulgrew Miller et Pat Metheny. Dans les clubs de Tel Aviv, il a rencontré de nombreux musiciens israéliens.

Sa rencontre avec Anne Ducros lui permet de se produire en première partie des concerts de la chanteuse, en septembre 2012 au Festival de Jazz de Saint-Rémy de Provence et en novembre 2013 au Théâtre de Bobino. En 2014 il participe au concours international de Piano Solo Jazz de Montreux dont il est finaliste. Cette même année 2014 il joue au Festival Éclats d’Émail de Limoges dont la programmation est concoctée par J.M. Leygonie. En Août 2013 il a enregistré à Tel Aviv « Run Away » son premier album en tant que leader avec autour de lui le batteur Ziv Ravitz et le contrebassiste Haggai Cohen Milo. Le trio invite le saxophoniste Gilad Ronen qui est aussi le directeur artistique du projet. Depuis peu Jeremy Hababou vit en France et commence à écumer les clubs de la capitale

En France la sortie de l’album « Run Away » (Gaya Music/Socadisc) est prévue le 20 mai 2016 chez Gaya Music/Socadisc. Les mélodies enivrantes sont servies par des interprètes sensibles et talentueux qui parviennent à créer une pluralité de climats. L’énergie génère des tensions mises au service d’une richesse harmonique toujours sous-jacente.

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Sur la pochette de l’album figure un tableau du célèbre peintre Yoël Benhrrouche. Sur l’album, onze titres dont six compositions originales du pianiste.

Le titre d’ouverture « Runaway », propose une musique dense et tendue avec des interventions lumineuses du saxophone soprano. Escapade ou fuite ? à suivre… Avec « Paradox » interprété en trio, la nuance advient, le climat change, le calme serein et rêveur alterne avec des cassures rythmiques toniques et interrogatives. Sur « Rea » le trio prouve sa cohésion et le pianiste entraîne ses compagnons dans une spirale où les influences orientales affleurent avec nuance. La parole circule librement et équitablement entre les trois musiciens dont on perçoit l’écoute réciproque. Sur « Turbulences » les lignes mélodiques du saxophone soprano ne sont pas sans évoquer la notion de fuite même si la fin du morceau suggère le répit. La structure du morceau « The Lick » met en évidence la virtuosité de Gilad Ronen littéralement porté par la section rythmique. Lyrisme et romantisme affleurent dans l’interprétation de « Richard & Mussorgsky », une composition de Jeremy Hababou inspirée par Moussorgsky.

Sur les deux titres « A la Mode » et « Conflict » l’orchestre improvise et les musiciens occupent l’espace musical renouvelé avec liberté et créativité. L’absence de saxophone nous surprend sur la reprise de la composition de Joe Henderson « Inner Urge » qui met en évidence les talents d’improvisateur du contrebassiste et la capacité du trio à faire circuler l’énergie. Jeremy Hababou rend hommage à Léo Ferré avec une interprétation singulière du titre « Avec le temps » pris sur tempo étiré et déstructuré. La bouleversante lamentation du saxophone ténor fait suite à la voix murmurée du pianiste. Même le texte, le poème affleure, l’émotion nous gagne. Une telle interprétation témoigne d’une grande maturité musicale. L’album se termine avec bonheur par une version éthérée, poétique et impressionniste de « Someday », la composition de Frank Churchil.

Après l’écoute d’un tel l’album, vient l’envie d’une immersion « live » pour mieux goûter à ces climats aux multiples couleurs. Le concert du 09 juin au Duc des Lombards à Paris est une opportunité pour écouter Jeremy Hababou sur une scène.

En attendant la sortie de l’album et le concert … rien de mieux qu’une vidéo pour patienter. Elle a été tournée au Sunside où Jeremy Hababou s’est produit en décembre 2015. Yoni Zelnik était à la contrebasse et Fred Pasqua à la batterie.

Clin d’œil à ASTA & « Passers of Time »

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Coup de cœur… pour Nuzut Trio & « The Bowhopper »

Coup de cœur… pour Nuzut Trio & « The Bowhopper »

Avec son premier opus, « The Bowhopper », Nuzut Trio propose un projet captivant qui enchante autant qu’il surprend. Autour du contrebassiste, compositeur et leader Flavio Perrella, le guitariste Simon Martineau et le batteur Thomas Delor conjuguent leurs imaginaires. Les compositions originales ouvrent l’espace à l’expression créative des musiciens. Un album maîtrisé qui propose un élégant mélange de poésie, d’allégresse et d’énergie.

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Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

Visuel 2020 de Jazz à Vienne 40ème édition

Après avoir dévoilé le visuel 2020 de Jazz à Vienne, le festival a aussi annoncé les quatre premiers noms de la programmation de sa 40ème édition. Jamie Cullum en ouverture le 25 juin 2020 au Théâtre Antique, L’Afro Carnaval des Animaux, spectacle jeune public inédit, un concert dessiné avec Juanjo Guarnido & Hugh Coltman et la venue de Julia Sarr avec son projet Jem Kanam conçu pour l’occasion. Rendez-vous du 25 juin au 11 juillet 2020 pour une prometteuse 40ème édition de « Jazz à Vienne » !

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