Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Du groove et du swing entre fantaisie et nostalgie

Pour sa troisième soirée, « Jazz Campus en Clunisois » retrouve la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Au programme, « Trenet en passant », un hommage rendu par le pianiste Guillaume de Chassy, la saxophoniste Géraldine Laurent et le chanteur André Minvielle à l’œuvre de Charles Trenet. Un concert énergique et groovy gorgé de swing où coexistent scats virtuoses, spleen bluesy et poésie sautillante. Entre fantaisie et nostalgie, le plaisir est de chaque instant.

Guillaume de Chassy ouvre la soirée, au piano, sur un rythme lent, avec le solo introductif de La folle complainte. Il est rejoint par André Minvielle, chapeau vissé sur la tête et par Géraldine Laurent tout de noir vêtue. Le trio installe une atmosphère empreinte de gravité et d’une triste nostalgie qui allierait sourire et larmes.

Le pianiste prend la parole pour préciser l’intérêt qu’il a porté d’emblée aux paroles des chansons de Charles Trenet qu’il a très vite incorporées dans son propre répertoire avant d’inviter André Minvielle et Géraldine Laurent à le rejoindre pour enregistrer en février 2024 l’album « Trenet en passant » (Le C.A.D./L’Autre Distribution) sorti en novembre 2024. Il précise par ailleurs qu’il ne leur fut pas facile de sélectionner dix titres sur les plus de mille chansons de Charles Trenet.

Le trio enchaîne avec La vie qui va, pris sur un tempo soutenu. André Minvielle_Jazz Campus en Clunisois 2025_Trenet en passantTout en chantant, sourire aux lèvres, André Minvielle marque le rythme en battant des mains sur un sac plastique posé sur sa poitrine puis Géraldine Laurent prend un chorus virtuose et allègre. C’est ensuite en duo que le pianiste et le chanteur interprètent Débit de l’eau, débit de lait, chanson écrite en 1943 par Charles Trenet et Francis Blanche. Des scats vocaux parsèment l’intervention du chanteur.

Le trio se reforme pour Je chante pris sur un rythme rapide. Au saxophone alto, les subtils contrechants de Géraldine Laurent soutiennent les scats du chanteur qui réalise une véritable performance vocale. Piano et saxophone se retrouvent ensuite pour une interprétation instrumentale de Quand j’étais petit. Une chanson sans parole, une musique dense qui se déroule sur un fil de douceur. S’installe alors une atmosphère de rêverie tout en délicatesse propice aux tendres émotions.

Le trio se reconstitue pour une version très courte de La cigale et la fourmi que Charles Trenet avait joué avec Django Reinhardt en 1941. Après avoir chanté les paroles de Jean de la Fontaine, André Minvielle dialogue avec l’alto aux accents bluesy de Géraldine Laurent_Jazz Campus en Clunisois 2025 - "Trenet en passant"Géraldine Laurent pendant que Guillaume de Chassy assure la rythmique au clavier. Nostalgie et rêve sont au rendez-vous sur la scène du Théâtre les Arts.

Le répertoire se poursuit avec L’âme des poètes pris sur un rythme très lent de valse souple. Après les notes détachées du piano en introduction, André Minvielle chante et fait danser les mots, toujours accroché à la perche du micro pendant que la saxophoniste fait tourbillonner les notes sextolets, trilles et glissandos sur son alto.

Changement d’ambiance avec Le soleil a rendez-vous avec la lune entamé en duo, chant/saxophone. Derrière le chant, l’alto vocalise doucement alors que le pianiste plaque des accords dissonants. Sur un rythme joyeux, stimulée par le jeu du piano, Géraldine Laurent combine virtuosité et poésie et prend un chorus boppisant où le thème se faufile en clin d’œil.

Joué en duo piano/saxophone, Coin de rue réinstalle un climat de nostalgie. Après les accords en suspension du piano, le saxophone entre et prend un chorus aux traits fulgurants. Le rythme s’accélère et stimulée par le pianiste, la saxophoniste fait monter l’intensité sonore, jets saccadés de notes pétillantes, grands écarts entre aigus et graves. Le calme revient et la musique se fait caresse avec le jeu de Guillaume de Chassu_"Trenet en passant"_Jazz campus en Clunisois 2025Guillaume de Chassy dont les traits mélodiques de la main droite sont soutenus par l’accompagnement rythmique de la main gauche. Quelques dissonances donnent du piment au discours. Le duo se reforme et réinstalle une douce tendresse musicale avant que le rythme ne monte en intensité jusqu’à la fin du morceau.

André Minvielle revient sur scène et rejoint le pianiste pour interpréter Sur le fil, une deuxième chanson de Charles Trénet et Francis Blanche datant de 1941. Il précise qu’il lit les paroles du livre posé sur le chevalet. Il accompagne son chant de ses tapotements rythmiques sur le sac plastique posé sur sa poitrine et enchaîne paroles chantées et scats. Le duo piano/voix continue avec Une noix dont il donne une version très lente, empreinte de tendresse et de gravité. Subtil coloriste, le pianiste fait entendre un jeu d’abord évanescent puis loquace et puissant avant de revenir à une délicatesse inouïe. Le chanteur écoute avec grande attention les notes perlées du piano avant de reprendre son chant et de terminer le morceau.

Le contraste est grand avec la version du titre Héritage infernal qu’interprète le duo. Cordes du piano tirées et pincées, bruitage vocal du chanteur, breaks et reprises, ralentissements et accélérations se succèdent alors que monte l’intensité sonore jusqu’à une fin pleine de folie plaquée sur le clavier. Après de chaleureux et vifs applaudissements, les musiciens remercient le public et Didier Levallet. Ils précisent que leur musique a été diffusée dans l’espace… par Thomas Pesquet.

"Trenet en passant"_Jazz Campus en Clunisois 2025En rappel le trio interprète De Dame et d’homme, musique de Marc Perrone sur laquelle André Minvielle a écrit des paroles. Un hommage chargé d’émotion rendu à cet artiste qui ne peut plus jouer mais a écrit d’un doigt, le livre « Tu vois, c’est ça qu’on cherche » (Éditions de l’Humanité) qui sortira à Uzeste en août 2025. Le lendemain le trio sera d’ailleurs en Gascogne, au festival « Uzeste Musical » où il présentera le répertoire de « Trenet en chantant ».

Complices, Guillaume de Chassy, Géraldine Laurent et André Minvielle ne se font pas prier et offrent un second rappel au public ravi. Il s’agit de La vie d’ici-bas, une reprise du titre Indifférence de Tony Murena et Joseph Colombo sur laquelle André Minvielle a écrit des paroles.  Lorsqu’elle ne joue pas, on voit la saxophoniste chanter les paroles. Ainsi, la soirée se termine avec cette java-valse musette enlevée sur laquelle l’alto se substitue avec bonheur à l’accordéon dont il nous semble percevoir les échos.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Evolution

Au Théâtre les Arts de Cluny, le public a rendez-vous avec Evolution, un trio international pas ordinaire. Le vocaliste suisse Andreas Schaerer dialogue avec le guitariste finlandais Kalle Kalima et le bassiste suisse Jules Martinet. Prouesses et percussions vocales, riffs de guitare virtuoses, lignes de basse palpitante. Les genres se croisent au sein de la musique singulière et inédite de cet artiste charismatique dont la prestation a enthousiasmé le public du Festival Jazz Campus en Clunisois.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Szólenn

Pour la quatrième soirée de sa 48ème édition, le festival « Jazz campus en Clunisois » propose un jazz contrasté et coloré. Le tromboniste Lou Lecaudey se produit en quintet au Théâtre les Arts de Cluny avec son projet Szólenn dont les paysages sonores se profilent entre tradition et modernité.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Pour sa troisième soirée, « Jazz Campus en Clunisois » retrouve la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Au programme, « Trenet en passant », un hommage rendu par le pianiste Guillaume de Chassy, la saxophoniste Géraldine Laurent et le chanteur André Minvielle à l’œuvre de Charles Trenet. Un concert énergique et groovy gorgé de swing où coexistent scats virtuoses, spleen bluesy et poésie sautillante. Entre fantaisie et nostalgie, le plaisir est de chaque instant.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Les Enfants d’Icare

Concert acoustique, audacieux et magique

Pour sa deuxième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2025 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye de Cluny. Au programme du 17 août, Les Enfants d’Icare, un quatuor à cordes qui se pique de jazz certes mais aussi de rock et de folk. Un concert acoustique audacieux et magique

Présenté par Didier Levallet comme « un projet original qui aborde l’esprit du jazz avec la formation du quatuor à cordes classique », le groupe Les Enfants d’Icare ne démentira pas les propos du directeur du Festival Jazz Campus en Clunisois. En effet, le quartet acoustique a jeté de fort belle manière un pont entre baroque et jazz modal.

Fondé en 2017 par Boris Lamérand, le groupe intitulé Les Enfants d’Icare a plus d’une corde à son actif. Celles de son créateur, violoniste, altiste, compositeur et arrangeur, celles du violoniste Antoine Delprat, de l’altiste Olive Perrusso et du violoncelliste Octavio Angarita.

La dimension technique, harmonique et rythmique de la prestation est remarquable. Les instruments dialoguent en toute liberté. Avec lyrisme et une grande vitalité, le quartet présente huit morceaux à un public attentif auquel le groupe proposera en rappel, une toute nouvelle pièce répétée le matin même.

Dans le morceau d’ouverture assez rapide et enlevé, le jeu des musiciens alterne entre cordes frottées et pizzicati. Il s’agit d’une pièce en sept temps issu du folklore roumain et joué lors des mariages.

Le quartet enchaîne avec un titre qui fait écho à l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes avec plus de 11 000 grenades et violences policières. Débutée lentement, la musique devient effervescente, tant sur le plan rythmique qu’en intensité sonore. Très réceptif, le public applaudit avec vigueur.

Le groupe continue avec Hum-Ma au propos interrogatif. Truffées d’envolée lyriques, les improvisations de chaque soliste sont stimulées par l’accompagnement rythmique des trois autres musiciens. Il s’agit d’une chanson « inventée » par la fille du leader quand elle avait 2 ans en fredonnant 2 notes auquel le père a rajouté 2 autres notes… et bien d’autres encore d’ailleurs !

A l’alto, Boris Lamérand propose au public de « se nettoyer les oreilles » avec Dafalgan. Après un début teinté de sonorités orientales, s’installe une musique calme suivie de relances rythmiques et de dissonances toniques. Le leader reprend ensuite le violon pour interpréter L’effet Mandela, une sorte de paraphrase musicale de la théorie conspirationniste qui fait référence à de fausses croyances, de faux souvenirs partagés collectivement. La dimension rythmique du morceau est essentielle, très rapide avec de nombreux échanges et des montées en puissance jusqu’à une résolution finale tout en douceur.

Le quartet interprète ensuite Gizmo, composé par le leader au moment où il découvrait sa future paternité. Il dédie le morceau à sa fille Eloïse alias « Gizmette ». Sur une rythmique assez rapide, les échanges tournent et l’énergie musicale est intense.

Le répertoire se poursuit avec Pussies grab back qui rend hommage aux féministes américaines qui se battent pour leurs droits. Chorus et contrechants émaillent ce protest song véhément qui monte en puissance de bout en bout. Le concert approche de sa fin et Boris Lamérand suggère au public de « redescendre » avec Loin de Shandhigar, titre qui fait référence au roman homonyme de l’écrivain indien Tarun J.Tejpal lu et apprécié par le musicien. Chorus tristes et grinçants se succèdent, le violon d’Antoine Delprat pleure, la parole circule entre les instruments qui terminent le morceau après un mouvement empreint de sérénité.

Avec chaleur, Boris Lamérand remercie toute l’équipe du festival et surtout Didier Levallet « sans lequel le quatuor n’existerait pas ». Il évoque aussi son cheminement auprès de Dominique Pifarelly avec lequel il a travaillé dans l’Ensemble Icare.

Le concert se termine avec Requiem pour un Baobab, morceau que le leader joue avec son trio et qu’il a répété le matin même avec les Enfants d’Icare. Après un riff introductif joué par le quartet, le climat s’étoffe, au fil du morceau, le drame se trame, les interventions des solistes sonnent comme des pleurs sur une rythmique hypnotisante avant une fin énergique.

Les musiciens quittent la scène mais rappelés par des tonnerres d’applaudissements, ils reviennent pour, dixit Boris Lamérand, une « fin joyeuse » avec l’interprétation de GreenWitch, composition sur la fin du monde, la fin du temps, inspirée au musicien par Olivier Messiaen. Ambiance recueillie, presque funèbre d’où se dégagent solennité et tristesse. Les cordes tissent des nœuds de regrets. Un morceau dont l’étrangeté surprend autant qu’elle ravit spectatrices et spectateurs.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Evolution

Au Théâtre les Arts de Cluny, le public a rendez-vous avec Evolution, un trio international pas ordinaire. Le vocaliste suisse Andreas Schaerer dialogue avec le guitariste finlandais Kalle Kalima et le bassiste suisse Jules Martinet. Prouesses et percussions vocales, riffs de guitare virtuoses, lignes de basse palpitante. Les genres se croisent au sein de la musique singulière et inédite de cet artiste charismatique dont la prestation a enthousiasmé le public du Festival Jazz Campus en Clunisois.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Szólenn

Pour la quatrième soirée de sa 48ème édition, le festival « Jazz campus en Clunisois » propose un jazz contrasté et coloré. Le tromboniste Lou Lecaudey se produit en quintet au Théâtre les Arts de Cluny avec son projet Szólenn dont les paysages sonores se profilent entre tradition et modernité.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Pour sa troisième soirée, « Jazz Campus en Clunisois » retrouve la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Au programme, « Trenet en passant », un hommage rendu par le pianiste Guillaume de Chassy, la saxophoniste Géraldine Laurent et le chanteur André Minvielle à l’œuvre de Charles Trenet. Un concert énergique et groovy gorgé de swing où coexistent scats virtuoses, spleen bluesy et poésie sautillante. Entre fantaisie et nostalgie, le plaisir est de chaque instant.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – J.U.NE – Joy UnderNEath

Allégresse vocale entre folk et jazz

Le 16 août 2025, Jazz Campus en Clunisois ouvre à 20h30 avec J.U.NE - Joy UnderNEath, une création de Célia Forestier que Didier Levallet qualifie « d’instrumentiste vocale ». Pour cette première soirée, le festival investit la scène du Farinier de l’Abbaye et le concert affiche complet. Au programme… allégresse vocale entre folk et jazz.

Comme l’a annoncé Didier Levallet, Jazz Campus en Clunisois 2025 fait la part belle aux voix en mettant l’instrument premier au cœur de sa programmation. Dès la première soirée, le festival réunit sur la scène du Farinier de l’Abbaye rien moins que quatre voix, celles de Célia Forestier, du guitariste Pierre Tereygeol, du mandoliniste Arthur Henn et du contrebassiste Nicolas Jacobée.

En effet, les quatre musiciens participent à la dimension chorale du projet de la leadeuse, guitariste et chanteuse Célia Forestier. Pour elle, sa création J.U.NE - Joy UnderNEath « incarne l’idée d’une joie cachée, une lumière douce qui persiste même dans l’obscurité. Comme une renaissance, une éclaircie après la pluie, une acceptation des états d’âme, des peurs, mais aussi de la beauté ».

Rôdé au printemps 2025 durant le D’Jazz Nevers Festival, le projet J.U.NE - Joy UnderNEath » de Célia Forestier propose un répertoire original de chansons teintées de folk et sous-tendues de jazz. Les cordes des quatre improvisateurs équilibristes s’entremêlent au fil de “chansons à surprise”.

Au fil du répertoire, les morceaux alternent entre français et anglais. Parties vocales et chorus instrumentaux se croisent. Structures musicales complexes, séquences rythmiques variées, ambiances contrastées où se succèdent tension et légèreté, véhémence et douceur. La mandoline égrène ses notes comme des gouttes d’eau, la voix claire de la chanteuse élabore des broderies délicates, les échanges fusent de toute part, les instruments se répondent et rivalisent d’originalité, la contrebasse stimule les chorus de guitare.

Après Queens, un hommage aux femmes et une chanson de marin, se succèdent entre drame et joie sept morceaux qui réfère aux rêves d’une petite fille, questionne quant à la nécessité de se cacher, se demande s’il pleut sur la lune. Season of Crows évoque « ces moments qu’on a vécus où l’on est un peu sonné et où l’on essaie de s’en sortir mais la joie est sous-jacente, même dans les pires moments ».

Célia Forestier invite la saxophoniste Camille Maussion et le violoncelliste Bruno Ducret (tous deux animateurs de stage) à les rejoindre sur scène, remercie Didier Levallet de sa confiance et invite le public à soutenir ce « super festival ».

Le public réserve une standing ovation au dernier morceau joué en sextet et Célia Forestier propose de finir avec la reprise d’un morceau déjà interprété en quartet. La soirée se termine avec des applaudissements nourris et des mines ravies.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Evolution

Au Théâtre les Arts de Cluny, le public a rendez-vous avec Evolution, un trio international pas ordinaire. Le vocaliste suisse Andreas Schaerer dialogue avec le guitariste finlandais Kalle Kalima et le bassiste suisse Jules Martinet. Prouesses et percussions vocales, riffs de guitare virtuoses, lignes de basse palpitante. Les genres se croisent au sein de la musique singulière et inédite de cet artiste charismatique dont la prestation a enthousiasmé le public du Festival Jazz Campus en Clunisois.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Szólenn

Pour la quatrième soirée de sa 48ème édition, le festival « Jazz campus en Clunisois » propose un jazz contrasté et coloré. Le tromboniste Lou Lecaudey se produit en quintet au Théâtre les Arts de Cluny avec son projet Szólenn dont les paysages sonores se profilent entre tradition et modernité.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

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Pour sa troisième soirée, « Jazz Campus en Clunisois » retrouve la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Au programme, « Trenet en passant », un hommage rendu par le pianiste Guillaume de Chassy, la saxophoniste Géraldine Laurent et le chanteur André Minvielle à l’œuvre de Charles Trenet. Un concert énergique et groovy gorgé de swing où coexistent scats virtuoses, spleen bluesy et poésie sautillante. Entre fantaisie et nostalgie, le plaisir est de chaque instant.

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Saison 2025/26 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Saison 2025/26 – Auditorium-Orchestre National de Lyon

Le Jazz, les Musiques Actuelles et du Monde

L’Auditorium-Orchestre National de Lyon annonce une alléchante programmation 2025/2026, avec pas moins de 160 concerts, des ateliers, cinés-concerts, conférences, afterworks, week-ends festifs. Du côté du Jazz, des Musiques Actuelles et du Monde se profilent d’intenses moments musicaux du côté du Jazz avec Ibrahim Maalouf, Brad Mehldau et Christian McBride, Youn Sun Nah. Les Musiques Actuelles et du Monde ne sont pas en reste avec Cocoon et Zaho de Sagazan en symphonique. De quoi réjouir le public !

Depuis 50 ans, l’Auditorium de Lyon est un acteur incontournable de la vie musicale lyonnaise. Son directeur musical Nikolaj Szeps-Znaider souhaite offrir « un havre de paix, de sérénité et de beauté » à son public.

Un nouveau logo marque les 50 ans d’amour de la musique avec l’Auditorium & l’Orchestre National de Lyon. Les 4 lettres de l’acronyme « A O N L » sont réduites à leur plus simple expression géométrique, formant un symbole fort et rythmé, et évoquant les détails de l’architecture du bâtiment iconique.

La nouvelle saison 2025/2026

Nikolaj Szeps-Znaider©Julien Benhamou_Saison 2025/26 – Auditorium-Orchestre National de LyonPour la saison 2025/26, l’Orchestre National de Lyon est toujours au cœur de la programmation sous la direction de Nikolaj Szeps-Znaider avec Gustav Mahler, Richard Strauss et Wolfgang Amadeus Mozart mais aussi avec des répertoires moins fréquentés et la création contemporaine. Par ailleurs, l’Auditorium de Lyon invite cheffes, chefs et orchestres et réserve une place renforcée à la musique baroque en accueillant Emmanuelle Haïm et le concert d’Astrée. Au cours de cette année 2025/2026, l’institution propose une nouvelle Biennale d’Orgue qui valorise l’instrument historique de l’Auditorium.

Outre les concerts symphoniques, l’institution programme de la Musique de Chambre d’une part à l’Auditorium mais aussi à la salle Molière. A destination des curieux, l’Auditorium présente des Concerts Découverte sous deux formats, les Midis de l’Audi durant la pause-déjeuner et les Afterworks en début de soirée avec un concert symphonique court dans la Grande Salle. Les Journées du piano permettent une approche célèbrent l’instrument dans toute sa diversité.

Il convient de ne pas oublier les cinq cinés-concerts organisés en partenariat avec l’Institut Lumière et la semaine des Tout-Petits et six autres projets inscrits dans le programme destiné au Jeune Public. Récemment rénovée, la salle Proton-de-la Chapelle, prévoit d’accueillir au fil de la saison, rencontres, spectacles, conférences, concerts et ateliers.

Enfin, et l’on s’en réjouit, cette saison encore, Nikolaj Szeps-Znaider, directeur musical et les équipes de l’Auditorium de Lyon continuent à ouvrir leur programmation en direction du Jazz, des Musiques Actuelles et du Monde avec sept concerts en perspective.

Le Jazz, Les Musiques Actuelles et du Monde

Musiques Actuelles

  • Zaho de Sagazan©Elizaveta Poro_Saison 2025/26 – Auditorium-Orchestre National de LyonC’est avec l’Orchestre national de Lyon que Zaho de Sagazan commence sa tournée symphonique au printemps 2025. Nouvelle étoile de la chanson française, Zaho de Sagazan revisite les chansons de son premier album, « La Symphonie des éclairs », et leur offre une nouvelle dimension dans l’écrin de l’Orchestre national de Lyon. Elle fait étape à l’Auditorium pour trois dates, les 29, 30 et 31 octobre 2025 à 20h.
  • Après une longue absence de la scène, le groupe Cocoon revient pour interpréter, notamment, le répertoire de son cinquième album. L’occasion de s’immerger dans l’univers intime des mélodies délicates du groupe où se côtoient malice et humour. Pour le retrouver sur la scène de l’Auditorium, rendez-vous à le 14 février 2026 à 20h.

Musiques du Monde

  • Salif Keita©Lucille Reyboz_Saison 2025/26 – Auditorium-Orchestre National de LyonLe chanteur malien Salif Keïta signe son grand retour scénique et discographique avec « So Kono », album acoustique et intime. Ce monument de la musique mandingue se livre pour la première fois dans un format acoustique épuré. La scène de l’Auditorium l’accueille le 10 octobre 2025 à 20h. Avec sa guitare et dans un format acoustique, il va présenter reprises et nouvelles compositions avec à ses côtés Mamadou Kone (calebasse) et Djessou Mory Kanté (guitare).

 

  • Originaire de Galice, la chanteuse Luz Casal est l’une des plus élégantes ambassadrices musicales de l’Espagne. Pour son concert du 09 avril 2026 à 20h à l’Auditorium, elle prévoit de présenter ses titres incontournables et d’ajouter à son répertoire un hommage à ses grandes voix fétiches. C’est l’occasion d’entreprendre avec elle un tour du monde vocal au féminin, d’Amália Rodrigues à Mercedes Sosa, de Vivir Quintana à Dalida.

Jazz

  • Le 13 décembre 2025 à 20h, Ibrahim Maalouf vient présenter à l’Auditorium de Lyon son hommage à l’immense diva égyptienne Oum Kalthoum. En 2025, Ibrahim Maalouf retrouve la scène à l’occasion des cinquante ans de la disparition de cette icône musicale. En effet, dix ans après sa sortie, Ibrahim Maalouf revisite son album « Kalthoum » sur lequel il fait dialoguer la tradition orientale et l’improvisation jazz. Il honore ainsi une figure féministe et politique majeure dont l’héritage résonne encore aujourd’hui.

 

  • Le 24 mars 2026, à 20h, Brad Mehldau revient sur la scène de l’Auditorium de Lyon avec à ses côtés le contrebassiste Christian McBride. Après son dernier concert à l’Auditorium autour du répertoire de Bach et Fauré, le pianiste revient avec comme partenaire un géant de sa trempe, le contrebassiste Christian McBride auréolé quant à lui de neuf Grammy Awards . Depuis plus de trente ans ils sont complices au sein du quartet de Joshua Redman. Deux géants du jazz à ne pas rater.

 

  • Le 07 avril 2026 à 20h, la chanteuse Youn Sun Nah revient à l’Auditorium avec un projet inédit et un nouveau groupe. Elle revient à Lyon qui l’avait accueillie huit mois en 1989, lors de son premier séjour en Europe. Début 2026 elle prévoit de publier son treizième album qui marque ses vingt-cinq ans de carrière discographique. Nul doute que son concert sera un moment unique, entre ballades intimes et morceaux dynamiques, entre douceur et intensité.

Les trois concerts de cette rubrique Jazz et celui de Salif Keita sont organisés en coproduction avec « Jazz à Vienne ».

Les spectacles de Jazz et de Musiques Actuelles et du Monde de la saison 2025/2026 à l’Auditorium-Orchestre National de Lyon laissent augurer des soirées prometteuses. Sept rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte ! L’intégralité de la programmation 2025/26 de l’Auditorium-Orchestre National de Lyon est en ligne sur le site internet de l’Auditorium de Lyon.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – Evolution

Au Théâtre les Arts de Cluny, le public a rendez-vous avec Evolution, un trio international pas ordinaire. Le vocaliste suisse Andreas Schaerer dialogue avec le guitariste finlandais Kalle Kalima et le bassiste suisse Jules Martinet. Prouesses et percussions vocales, riffs de guitare virtuoses, lignes de basse palpitante. Les genres se croisent au sein de la musique singulière et inédite de cet artiste charismatique dont la prestation a enthousiasmé le public du Festival Jazz Campus en Clunisois.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Szólenn

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« Open Up Your Senses », premier album de Tyreek McDole

« Open Up Your Senses », premier album de Tyreek McDole

Une voix hors du commun, un projet musical irrésistible

​Nouvelle signature chez Artwork Records/[PIAS], le chanteur Tyreek McDole dévoile « Open Up Your Senses », son premier album. Très bien entouré, le jeune artiste inscrit son propos dans la grande tradition du jazz. L’oreille est envoûtée par cette voix hors du commun. Un projet musical élégant auquel il est difficile de résister.

Visuel de l'album Open Up Your Senses de Tyreek McDole_"Open Up Your Senses", premier album de Tyreek McDoleAnnoncé pour le 06 juin 2025, l’album « Open Up Your Senses » (Artwork Records/[PIAS]) annonce la venue d’une nouvelle « grande voix » dans le monde du jazz, celle de Tyreek McDole. De sa voix de baryton, le chanteur de 25 ans marque de son sceau les treize pistes de son premier opus qui devrait recevoir un accueil chaleureux de la part du public et des programmateurs.

« Open Up Your Senses »… avec fougue et élégance, inspiration et subtilité, Tyreek McDole rend hommage à la tradition sans oublier d’innover.

Tyreek McDole

À seulement 25 ans, le chanteur haïtien-américain Tyreek McDole s’impose sans conteste comme un acteur incontournable de la nouvelle scène du jazz vocal international.

Après des débuts à la trompette puis aux percussions classiques, le jeune Tyreek McDole fait ses débuts vocaux lors du concours national Essentially Ellington du Jazz at Lincoln Center en 2018 où il obtient le prestigieux prix Outstanding Vocalist Award, en présence de Wynton Marsalis. Après avoir intégré le conservatoire de musique d’Oberlin, sous la direction de LaTanya Hall, Gary Bartz, Gerald Cannon, Eddie Henderson, Billy Hart, Dan Wall, Sullivan Fortner et Weedie Braimah, il en est sort diplômé en jazz.

"Open Up Your Senses", premier album de Tyreek McDole_Tyreek McDoleEn 2023, alors qu’il ne pratique le jazz que depuis 5 ans, il remporté la récompense de la très prestigieuse « Sarah Vaughan International Jazz Vocal Competition » devant le public et un jury qui compte Christian McBride, bassiste multi-primé aux Grammy Awards et conseiller en jazz du New Jersey Performing Arts Center de (NJPAC) de Newark, dans le New Jersey et Al Pryor, producteur et consultant A&R (Artists and Repertoire), trois fois lauréat d’un Grammy Award. Ainsi, après le chanteur américain originaire de Chicago, G. Thomas Allen, récompensé en 2021, Tyreek McDole est devenu l’un des deux seuls chanteurs masculins à avoir obtenu cet honneur en 12 ans d’histoire du concours.

Avec des racines solidement ancrées dans le riche terreau musical des Caraïbes, de New York, de la Floride et au-delà, Tyreek McDole a ensorcelé l’effervescente scène new-yorkaise de sa voix de baryton qui n’est pas sans évoquer celle de Grégory Porter, Andy Bey ou Johnny (John Maurice) Hartman.

Alors que le journaliste Will Friedwald le qualifie de « leader de sa génération », le DJ Gilles Peterson, directeur de label, animateur sur la BBC depuis plus de 25 ans et promoteur du mouvement acid-jazz dit combien pour lui il est « est rafraîchissant d’entendre une nouvelle voix, si clairement ancrée dans la tradition, mais qui la fait avancer avec une énergie aussi forte ».

« Open Up Your Senses » (Artwork Records/[PIAS])

Sorti en France pour le 06 juin 2025, « Open Up Your Senses » (Artwork Records/[PIAS]) présente un jazz spirituel qui mêle tradition et innovation. Le projet témoigne d’une réelle profondeur artistique. Si l’album donne une nouvelle vie à des standards de jazz, il puise aussi dans les racines haïtiennes du chanteur Tyreek McDole qui inscrit aussi son propos dans la tradition du blues.

Sur son premier album, le jeune leader s’est entouré de Dylan Band (saxophone soprano), Logan Butler (guitare électrique), Caelan Cardello (piano, Rhodes, arrangements), Rodney Whitaker (basse), Justin Faulkner (batterie), Michael Cruse (trompette), Tomoki Sanders (saxophone ténor & percussions), Sullivan Fortner (orgue Hammond B3), Emmanuel Michael (guitare) et Weedie Braimah (djembé).

Au fil des titres

L’album ouvre avec The Backward Step, une composition du trompettiste Nicholas Payton dont Tyreek McDole propose une interprétation méditative. Sa performance quasi incantatoire est accompagnée par le souffle aérien du soprano de Dylan Band, la prestation inspirée de la guitare de Logan Butler et par le jeu expressif du batteur Justin Faulkner. Après ces vibrations fougueuses, le chanteur entame The Umbrella Man, un standard de jazz souvent joué par Dizzy Gillespie. Sur un rythme enlevé, le chant du leader se fait ludique, le timbre profond de sa voix croise les notes de la trompette qui swingue, du ténor qui improvise avec lyrisme et du piano qui répond avec aplomb. Le morceau déborde d’un swing festif et entraînant. Un vrai régal !

Le répertoire se poursuit avec The Creator Has a Master Plan, une composition (1969) du saxophoniste Pharoah Sanders chantée alors par Leon Thomas. Tyreek McDole en donne une version poignante chargée de spiritualité qui s’élève comme une offrande faite au Créateur. A ses côtés, le saxophoniste ténor Tomoki Sanders, fils du légendaire Pharoah. Le saxophoniste répond avec ardeur au chanteur par de superbes envolées sur son instrument dont la sonorité écorchée navigue entre aigus perçants et grave rauques. Une incantation touchante chargée d’émotions. Il reste à souhaiter que le Créateur réponde en offrant sur la terre, paix et bonheur à chacun.e.

Changement de registre avec le thème de Thelonious Monk, Ugly Beauty sur des paroles de Mike Ferro. En duo avec le pianiste Kenny Barron, Tyreek Mc Dole propose une version paisible. Un léger vibrato teinte sa voix de baryton qui se pose avec chaleur sur les notes égrenées délicatement par le piano.

Place ensuite à une première version du titre The Sun Song de Leon Thomas. Riff de basse, nappes de l’orgue Hammond, soufflants qui donnent la réplique à la voix chaleureuse du chanteur. La guitare électrique pose avec humour des phrases sinueuses jalonnées de distorsions. Dans ce climat soul on se prend à espérer des lendemains ensoleillés.

A l’écoute de Somalia Rose, composition d’Allyn Johnson, l’oreille prend la mesure de la tessiture étendue de la voix du chanteur et de la puissance qu’il développe. On est conquis par le solo du guitariste qui use à bon escient de tous les effets de son instrument. Un moment précieux. Tyreek McDole plonge ensuite dans ses racines haïtiennes. En duo avec le maître percussionniste Weedie Braimah, il interprète Wongo Wale, un chant traditionnel haïtien dont il donne une version envoûtante.

Advient alors Won’t You Open Up Your Senses, composition du pianiste Horace Silver. Le morceau éponyme du titre de l’opus en est aussi un moment essentiel. Dans un climat funky, la ligne de basse impose son tempo au thème soutenu par le Rhodes dont le chorus irradie une douce lumière. Le ténor développe quant à lui un chorus aux accents rugueux. Profonde et déterminée, la voix du chanteur impose son propos. La musique transporte l’oreille dans une sphère musicale ascensionnelle. Un moment de grâce.

Tyreek McDole revient à l’univers des standards avec une interprétation pleine de tendresse et de sensualité du thème de Jerry Livingston, Under a Blanket of Blue. Un espace musical dont le climat sensible rend hommage à Ella Fitzgerald et Louis Armstrong. Par sa délicatesse et son subtil soutien rythmique, le jeu du pianiste contribue pour beaucoup à créer une ambiance intimiste.

Plus loin, la voix profonde et sensuelle du chanteur fait mouche sur Love is A Four-Letter Word, un autre morceau de Nicholas Payton. Tyreek McDole se fait romantique au-dessus du riff « rhythm and blues » joué par la section rythmique, les cuivres et la guitare. Un moment court mais savoureux.

Sur Everyday I Have the Blues, Tyreek McDole démontre son talent de bluesman. Ce blues légendaire souvent repris par Memphis Slim a aussi contribué au succès du Count Basie Orchestra avec le chanteur Joe Williams. Avec intensité et une grande conviction, Tyreek McDole insuffle un swing énergique au morceau. Son scat audacieux et le chorus du ténor éblouissent par leur vigueur et leur expressivité. On est tenté d’écouter encore et encore cette plage musicale enchanteresse.

Le disque se termine avec une seconde version très courte de The Sun Song où les instruments se retrouvent comme pour inviter les auditeurs à les suivre encore et encore… et à remettre l’album sur la platine. Et ça fonctionne !

Pour vibrer sans réserve à la musique de Tyreek McDole, plusieurs rendez-vous se profilent en France. Les 03, 04 et 05 juillet 2025 pour 6 sets à Paris au Ducs des Lombards, le 06 juillet 2025 à Chantilly au TSFJAZZ Chantilly Festival, le 24 juillet 2025 à 21h sous le chapiteau du festival Jazz In Marciac, le 27 juillet 2025 à 22h30 dans le cadre de la soirée Jazz à la Plage du Andernos Jazz Festival à Andernos-les-Bains, le 28 juillet 2025 à 21h30, place de l’Équerre à Toulon dans le cadre de Jazz à Toulon et après l’été, le 16 octobre 2025, à Paris, au New Morning.

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