Compagnie Imperial en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Compagnie Imperial en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Un feu d’artifice musical pour la fête des Lumières de Lyon

Du 06 au 09 décembre 2017, l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon accueille la Compagnie Impérial en résidence. Deux quartets et un sextet aux ambiances variées. Si Lyon honore la Fête des Lumières, l’Amphi fait encore plus fort en ouvrant sa scène au feu d’artifice musical de la Compagnie Impérial.

Ambiance soirée avec Imperial Orpheon

Imperial Orpheon © S.Armengol

La Compagnie Imperial est un collectif qui réunit des musiciens créateurs et improvisateurs parmi les plus actifs de la scène française. Au-delà des affinités qui les ont rassemblés à l’origine, les membres de cette compagnie se nourrissent de ce faire-ensemble qui leur permet de fédérer leurs inspirations et de rassembler leur énergie créatrice.

Du 06 au 09 décembre 2017, les musiciens de la Compagnie Imperial envahissent l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Leurs projets vont illuminer les gradins de l’Amphi de leurs feux d’artifice musicaux.

Improvisateurs émérites, les « impériaux » pratiquent une musique contemporaine. Ils puisent leur inspiration dans les mondes aussi divers que l’opéra, le jazz, le rock, les mélodies populaires et les musiques africaines et plus précisément mandingues. Ces influences multiples s’expriment au sein des cinq univers musicaux proposés par la Compagnie Impérial durant sa résidence de  à l’Amphi de l’Opéra de Lyon. Lyon fête ses Lumières dans les rues. L’Amphi de l’Opéra fête le Jazz.

Le jeudi 07 décembre 2017 à 20h30 se produit Impérial Quartet qui réunit Gérald Chevillon (saxophones basse, ténor, soprano), Damien Sabatier (saxophones baryton, alto, sopranino), Antonin Leymarie (batterie) et Joachim Florent (basse électrique).

Comme sur « Grand Carnaval », le troisième opus d’Imperial Quartet sorti en 2016, la musique d’Imperial Quartet brille de mille éclats joyeux. Les musiciens malaxent la matière des sons pour en faire une musique généreuse et inventive, puissante et virtuose qui convoque la polyrythmie au cœur de la fête qu’ils animent.

Vendredi 08 décembre 2017 à 20h30, place à Impérial Orphéon où les saxophonistes Gérald Chevillon, Damien Sabatier et le batteur Antonin Leymarie sont rejoints cette fois par l’accordéoniste et chanteur lyrique Rémy Poulakis

Les musiciens de l'Imperial Orpheon

Impérial Orphéon © S. Armengol

Certes, l’univers musical change mais le dynamisme demeure. Cette formation atypique explose en effet  d’énergie. Les quatre musiciens poly-instrumentistes virtuoses, complices et survoltés embarquent le public dans une musique puissante, généreuse et inattendue qui se promène entre choros brésiliens, thèmes bulgares endiablés, transes gnawa, le tout enrobé de chants rossiniens, d’airs d’opéra revisités et de compositions originales !

Un vrai bal moderne et déjanté qui résonne comme une invitation à la danse.

Le samedi 09 décembre 2017 à 20h30, c’est à Impérial Pulsar qu’échoit l’honneur de se produire pour le dernier concert du soir de la résidence de la Compagnie Imperial.

Les musiciens de l’Impérial Quartet, Gérald Chevillon, Damien Sabatier, Antonin Leymarie et Joachim Florent accueillent deux musiciens africains en les personnes d’Ibrahim Diabaté (dundun, tamani, goni) et Oumarou Bambara (djembe, tamani, balafon).

Ils ont choisi l’emblème du pulsar, cette nébuleuse astronomique en expansion qui tourne sur elle-même à un rythme effréné et immuable, pour évoquer leur musique polyrythmique dont les cycles se superposent, tournent, et rayonnent ensemble. Les rythmes de la musique mandingue pluriséculaire habitent au cœur de l’expression du groupe. Ces musiciens aux origines diverses parviennent à élaborer un langage commun qui les fédèrent. Ambiance fascinante, festive et hypnotique.

Il convient aussi de repérer les deux séances d’Amphi-Midi proposés à 12h30 le mercredi 06 et le vendredi 08 décembre 2017.

Lors du premier rendez-vous du mercredi 06 décembre c’est l’occasion de découvrir le duo D&G qui réunit deux saxophonistes dignes héritiers du free jazz et de la musette, de Gus Viseur à Michel Portal. Les saxophones de Gérald Chevillon (basse, ténor, soprano) et ceux de Damien Sabatier (baryton, alto, sopranino) vont s’en donner à cœur joie et mêler leurs timbres.

La séance du vendredi 08 décembre 2017 intitulée, « After Science », voir se produire seul en scène le bassiste Joachim Florent. A la basse électrique il développe un récit dévoilant une diversité d’inspirations et de pratiques qui forcent l’admiration.

La Compagnie Impériale clôture de manière festive les résidences 2017 de l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon. On attend celles de 2018 pour que vibre encore le jazz entre les murs de cette salle accueillante.

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

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Le vendredi 12 avril 2019 à 20h30, le Centre Culturel de la ville d’Ecully accueille la chanteuse Camille Bertault. En quartet, elle vient présenter son projet « Pas de Géant » qui a agité tout le Landerneau du jazz lors de la sortie de son album du même nom. C’est vraiment à pas de géants que cette artiste a conquis ses galons dans le monde du jazz vocal. Une soirée pétillante en perspective !

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Opera Underground – Les RV d’avril 2019

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Après les dépaysements de mars, les RV d’avril 2019 de l’Opera Underground s’ouvrent à la diversité. Le guitariste américain Peter Blegvard se fait raconteur expérimental en quintet. Place à un trio de choc pour un concert de haute volée avec Surel, Segal & Gubitsch qui collaborent avec le quatuor Wassily. Fidèles à l’esprit du musette, Les Primitifs du Futur et Sanseverino font régner pendant deux soirs une ambiance qui balance entre tradition et 21ème siècle. De belles découvertes à ne pas bouder !

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Echo#5-A Vaulx Jazz 2019

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Tous les bons moments ont une fin… et le 30 mars 2019 marque le dernier jour du 31ème festival A Vaulx Jazz qu’il a été si bon de retrouver. Fidèle à sa philosophie, le festival propose au public de découvrir deux nouvelles esthétiques pour compléter l’éventail des formes musicales déjà présentées. En ouverture, le superbe concert de Nik Bärtsch’s Ronin dont la venue dans la région a mobilisé de nombreux spectateurs. La dernière prestation permet ensuite au public de découvrir l’univers singulier de la chanteuse et flutiste belge Mélanie De Biasio.

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Disparition de Jon Hendricks

Disparition de Jon Hendricks

Le jazz pleure un improvisateur de génie

Le talentueux chanteur et parolier, John Carl « Jon » Hendricks s’est éteint le 22 novembre 2017 à l’âge de 96 ans. Son départ laisse un grand vide dans le monde du jazz où il s’est imposé comme un des plus grands improvisateurs.

De Jon Hendricks on garde à jamais en mémoire son timbre rauque de ténor, la justesse de sa voix, sa diction parfaite, son sens aigu du rythme, son éternel sourire, son sens de l’humour et son charisme scénique.

S’il affichait sur scène une attitude apparemment désinvolte, Jon Hendricks s’est imposé comme un scateur impénitent dont les performances ont été et demeurent encore des références pour de nombreux chanteurs. Il en a influencé plus d’un parmi lesquels on peut citer Bobby Mc Ferrin, Al Jarreau, Mark Murphy, Kurt Elling et tant d’autres.

Fils de pasteur né à Newark (New Jersey) le 16 septembre 1921, Jon Hendricks s’est initié au chant par la pratique des spirituals et des hymnes avant de chanter à l’âge de 11 ans à la radio avec Art Tatum.

A la suite du chanteur Eddie Jefferson, il fut avec King Pleasure un des fondateurs du style « vocalese », qui consiste à mettre des paroles sur des solos d’instrumentistes et à les chanter ensuite. Jon Hendricks entretenait une relation de proximité avec les mots qui ont fait de lui un parolier émérite.

Dans les années 50 il fonde avec Dave Lambert et Annie Ross le trio Lambert, Hendricks et Ross qui interprète les standards du pianiste Count Basie sur leur premier album, « Sing a Song of Basie en 1958.

Ce trio devenu fameux fut un des premiers groupes vocaux à interpréter le style « vocalese » et fit des émules parmi lesquels on peut citer le groupe français des » Double-Six » et plus tard le groupe américain « Manhattan Transfer » pour lequel Jon Hendricks écrivit des textes. Le trio enregistre huit albums et obtient en 1961 un Grammy Award pour l’album « High Flying ».

Après la séparation du trio, Jon Hendricks entreprend en 1965 une carrière de soliste. Au fil des années il ne cesse de se produire sur scène. En 1980 il fonde le « Hendricks & Company » avec sa femme Judith et sa fille Michelle. Par ailleurs il travaille aussi pour la télévision, devient critique de jazz au « San Francisco Chronicle » et enseigne à l’université de Toledo à partir de 1980. Il s’est longtemps produit seul ou aux côtés de Michelle Hendricks à Paris, à Crest ou sur bien d’autres scènes françaises où il déclenchait toujours l’enthousiasme.

Parmi ses nombreux albums on écoute toujours avec un bonheur infini « Sing a Song for Basie » avec le trio Lambert, Hendricks et Ross mais aussi « Freddie Freeloader » (Denon Records) sorti en 1990 avec à ses côtés les chanteurs Al Jarreau et Bobby McFerrin mais aussi George Benson (guitare), le groupe vocal « Manhattan Transfer », Wynton Marsalis (trompette), Rufus Reid (basse), George Mraz (basse) et Jimmy Cobb (batterie).

On se régale aussi avec le peu connu « ¡Salud! João Gilberto » sorti en 1961 chez Reprise Records avec Buddy Colette (flûte), Pete Candoli (trompette), Milt Bernhart (trombone), Ray Sherman (orgue), Gildo Mahones (piano), George Tucker (basse) et Jimmie Smith (batterie). On note que les arrangements des cordes ont été écrits par Antonio Carlos Jobim.

Enfin on retrouve toujours avec plaisir l’album « Boppin’ at the Blue Note » enregistré live dans le fameux club et sorti en 1994 chez Telarc Records où Jon Hendricks chante avec Judith, Aria et Michelle Hendricks, Kevin Burke (chant), Wynton Marsalis (trompette), Al Grey (trombone), Benny Golson (saxophone ténor), Renato Chico (piano), Mark Elf (guitare), Ugonna Okegwo (basse) et Andy Watson (batterie).

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Le vendredi 12 avril 2019 à 20h30, le Centre Culturel de la ville d’Ecully accueille la chanteuse Camille Bertault. En quartet, elle vient présenter son projet « Pas de Géant » qui a agité tout le Landerneau du jazz lors de la sortie de son album du même nom. C’est vraiment à pas de géants que cette artiste a conquis ses galons dans le monde du jazz vocal. Une soirée pétillante en perspective !

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Opera Underground – Les RV d’avril 2019

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Après les dépaysements de mars, les RV d’avril 2019 de l’Opera Underground s’ouvrent à la diversité. Le guitariste américain Peter Blegvard se fait raconteur expérimental en quintet. Place à un trio de choc pour un concert de haute volée avec Surel, Segal & Gubitsch qui collaborent avec le quatuor Wassily. Fidèles à l’esprit du musette, Les Primitifs du Futur et Sanseverino font régner pendant deux soirs une ambiance qui balance entre tradition et 21ème siècle. De belles découvertes à ne pas bouder !

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Echo#5-A Vaulx Jazz 2019

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Tous les bons moments ont une fin… et le 30 mars 2019 marque le dernier jour du 31ème festival A Vaulx Jazz qu’il a été si bon de retrouver. Fidèle à sa philosophie, le festival propose au public de découvrir deux nouvelles esthétiques pour compléter l’éventail des formes musicales déjà présentées. En ouverture, le superbe concert de Nik Bärtsch’s Ronin dont la venue dans la région a mobilisé de nombreux spectateurs. La dernière prestation permet ensuite au public de découvrir l’univers singulier de la chanteuse et flutiste belge Mélanie De Biasio.

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« Open Doors », le nouvel album de Didier Lockwood

« Open Doors », le nouvel album de Didier Lockwood

L’archet magique ouvre les portes d’un ailleurs pluriel

Son nom en lettres d’or et douze titres sur « Open Doors », le nouvel album de Didier Lockwood enregistré en studio. L’archet du violoniste devient baguette magique et ouvre les portes de nouvelles terres à découvrir. A la tête du « All Star Quartet » le violoniste fait merveille.

COUverture de l'album "Open Doors de Didier Lockwood © Natacha Lockwood

Album « Open Doors ».- Couverture © Natacha Lockwood

Le temps a semblé long aux admirateurs du violoniste depuis « For Stéphane », hommage à Stéphane Grappelli, dernier album enregistré par Didier Lockwood sous son nom et en studio en 2008. Leur patience est récompensée puisque le 25 novembre 2017 sort « Open Doors » (AMES/OkeH/Sony), le nouvel album de Didier Lockwood.

Certes le violoniste est apparu sur plusieurs autres albums comme « Live at Montmartre » en 2010 avec le pianiste danois Niels Lan Doky et son trio, « Brothers » en 2013 avec son frère le pianiste Francis Lockwood et « Apesantar », un opus de jazz fusion paru en 2016 avec Benoît Sourisse, Philippe Balatier et André Charlier.

Dans son nouveau projet « Open Doors » le violoniste rend hommage au jazz et à ses sources d’inspiration, dans la diversité de leurs expressions. Sur son nouvel album de Didier Lockwood, le leader revient à la tête du « All Star Quartet » avec à ses côtés un trio de haut vol.

Le fougueux pianiste italien Antonio Farao, le solide bassiste américain installé en France Darryl Hall et le swinguant batteur niçois André Ceccarelli. Ces trois musiciens exceptionnels ont déjà travaillé et enregistré ensemble sur l’album d’Antonio Farao, « Domi », sorti en 2011 sous le label Cristal. Cela laisse augurer une belle entente et une forte cohésion du trio.

« Open Doors », un album promesse que Didier Lockwood propose pour « Apprendre à voir l’invisible, entendre les silences, atteindre un ailleurs, aiguiser nos sens, rêver éveillés et alors redécouvrir le monde, lavés de nos préjugés »

Le violoniste de jazz Didier Lockwood

Didier Lockwood - Photo © Joel Saget

Depuis plus de 40 ans, tel un violoniste tout terrain, Didier Lockwood a exploré de nombreux mondes musicaux. Le classique appris au Conservatoire et croisé fréquemment au long de sa longue carrière, le jazz-rock de Magma, l’héritage coltranien à travers le violon électrisé de Jean-Luc Ponty mais aussi le jazz pratiqué aux côtés d’Henri Texier, Didier Levallet ou François Jeanneau.

La rencontre décisive avec Stéphane Grappelli qui a lancé sa carrière et l’a fait fait « naître à lui-même ». Le superbe enregistrement avec David Liebman, Dave Holland et Peter Erskine sur l’album « New York Rendez-vous » de 1994 où Didier Lockwood pratique un jazz moderne et inspiré. Sans oublier les moments partagés avec les plus grands comme Miles Davis, Michel Petrucciani, Martial Solal, Richard Galliano, Philip Catherine, Christian Escoudé et bien d’autres encore.

Après toutes ses aventures musicales, Didier Lockwood est parvenu à échapper à toutes ses influences et à trouver sa propre trace loin du violon classique et de celui inscrit dans la tradition du quintet du Hot Club de France de Django Rheinhardt et Stéphane Grappelli. Il a élaboré son propre discours sur cet instrument marginal qu’est le violon dans le jazz. Il est devenu cet improvisateur performant mais soucieux de transmettre.

En effet, il y a 17 ans, il a créé le CMDL, Centre des Musiques Didier Lockwood, où il est encore très impliqué. Pour Didier Lockwood, l’enseignement développé doit permettre aux musiciens de s’exprimer en toute liberté, de transformer des « maladresses » en des « actes musicaux sublimés » et pour finir d’improviser c’est à dire, comme l’exprime de manière imagée le violoniste, de « composer sans gomme ».

Didier Lockwood et les musiciens du « All Star Quartet » transforment les douze plages de l’album « Open Doors » en une promenade musicale somptueuse et réjouissante. Avec une énergie inépuisable et une aisance déconcertante le violoniste s’amuse sur les tempi rapides, transforme les notes des ballades en perles d’émotion ou s’amuse sur des grilles bluesy ou modales. Le piano d’Antonio Farao fait alterner élégance et virtuosité. Maître du groove, le bassiste Darryl Hall soutient sans faillir le propos des solistes. Fin rythmicien, André Ceccarelli passe des balais aux baguettes sans perdre ce swing inusable qui lui appartient en propre.

Le violoniste de jazz Didier Lockwood

Didier Lockwood - Photo © Joel Saget

Le monde musical du nouvel album de Didier Lockwood fait alterner les climats comme des rappels de tous les mondes explorés. Outre les neuf pièces écrites par le violoniste, le répertoire compte deux compositions du pianiste et le superbe The One Shot Duet proposé par les deux solistes où affleure le monde de la musique contemporaine.

Le bien nommé Quark permet de prendre la mesure de la force qui lie les musiciens entre eux. On perçoit à son écoute comment les quatre particules élémentaires que représentent les musiciens, lient leurs énergies entre elles pour devenir un quartet inspiré qui développe ses improvisations à un rythme d’enfer.

Prise sur un tempo furieux, la composition du violoniste Blues Fourth permet aux musiciens d’explorer avec brio un univers hard-bop post coltranien sur une grille modale qui leur permet toutes les libertés. La somptueuse Little Bossa se balance avec élégance et permet à Darryl Hall de développer un chorus où l’on peut apprécier son souci de la juste note. Le bleu colore le nostalgique Now I really Got The Blues qui porte bien son nom.

Difficile de préférer The ballad of Pat & Robin composée par le violoniste à Ballad for Four écrite par Antonio Farao. Sur les deux morceaux, la virtuosité s’efface au profit de lignes mélodiques délicates où affleure une émotion aux tendres couleurs. La souplesse de la section rythmique contribue pour beaucoup à ces oasis de douceur.

Open Doors, le premier morceau de l’album, ouvre les portes de ce nouveau monde où Didier Lockwood évolue avec un plaisir évident et un talent qui n’a rien perdu de sa brillance.

Le projet « Open Doors » de Didier Lockwood va prendre la route dès la fin de l’année 2017. Il tarde d’écouter sur scène les quatre musiciens du « All Star Quartet ».

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Le vendredi 12 avril 2019 à 20h30, le Centre Culturel de la ville d’Ecully accueille la chanteuse Camille Bertault. En quartet, elle vient présenter son projet « Pas de Géant » qui a agité tout le Landerneau du jazz lors de la sortie de son album du même nom. C’est vraiment à pas de géants que cette artiste a conquis ses galons dans le monde du jazz vocal. Une soirée pétillante en perspective !

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Opera Underground – Les RV d’avril 2019

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Echo#5-A Vaulx Jazz 2019

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Chronicles, le nouveau projet de David Linx

Chronicles, le nouveau projet de David Linx

Toujours évolutif, David Linx conserve son ADN musical

A la fois nouveau groupe et nouveau projet de David Linx, « Chronicles » témoigne du potentiel évolutif du chanteur. Soucieux de questionner sans cesse son art, David Linx renouvelle une fois de plus son propos musical mais au cœur du projet demeure son identité, avec ce qui a fait de lui un artiste incontournable dans le paysage du jazz, son ADN musical hors norme.

Le chanteur David Linx

David Linx © Amaury Voslion

Résultat d’un processus créatif mené depuis de long mois avec le compositeur et pianiste Armel Dupas, David Linx présente « Chronicles », une introspection musicale inspirée par le poème Inventory On Being 52 de James Baldwin, écrivain et poète américain dont David Linx fut très proche et qu’il considère comme un père spirituel.

La solidité, la souplesse, l’inventivité et la réactivité des musiciens avec lequel David Linx travaille devraient lui permettre de donner le meilleur de lui-même et de propulser avec force et nuances les textes auxquels il tient tant.

Dans l’équipe avec laquelle David Linx travaille, le guitariste Manu Codjia fait figure d’aîné, un aîné déjà très sollicité qui a largement fait ses preuves et enthousiasmé public et musiciens. Sa trajectoire musicale ferait pâlir d’envie plus d’un cador mais le guitariste se cache derrière une modestie qui n’a d’égale que son talent.

Les autres musiciens du groupe font partie de la jeune génération des jazzmen français qui montent. Le piano et les claviers sont tenus par Armel Dupas dont le récent projet « A Night Walk » mérite le détour. Le bassiste/contrebassiste Timothé Robert fait partie de la fine fleur du jazz français. On n’est guère surpris de retrouver derrière fûts et cymbales de sa batterie le très sollicité Arnaud Dolmen qui a récemment sorti un album magique, « Tonbé Lévé ».

En concert, « Chronicles », le nouveau projet de David Linx se présente comme une suite de nouvelles littéraires. « Chaque chanson raconte une bribe d’histoire, est le fruit d’une réflexion ou d’une réminiscence, (…) bouts de chemins, souvenirs ou évoque la construction d’une nouvelle attitude pour affronter le monde de demain, celui de nos enfants et de nos espoirs. »

Le souvenir du poème Inventory / on being 52 a sans doute inspiré David LInx qui parvient à l’âge qu’avait James Baldwin lorsqu’il a écrit le poème. Peut-être une démarche introspective portée sur sa vie engage-t-elle le chanteur à rechercher auprès et avec de jeunes musiciens, une nouvelle expression artistique qui lui permette de transmettre ses valeurs et de se projeter plus avant. D’autres aînés qu’il admire ont, avant lui, suivi une telle démarche, comme un certain Miles Davis.

David Linx a découvert le poème Inventory  / On Being 52 alors qu’il avait 19 ans. Écrit par James Baldwin à l’âge de 52 ans, ce poème restitue avec force la vision que l’écrivain porte sur sa vie. C’est avec lui que David Linx avait choisi ce poème pour figurer dans l’album « A Lover’s Question » (Label Bleu/Harmonia Mundi), un Couverture de l'album "A Lover's Question" (Label Bleu/Harmonia Mundi) avec James Baldwin et David Linxspoken word CD très important dans la discographie du chanteur. Il en a composé les musiques (sauf pour Precious Lord) principalement avec le regretté Pierre Van Dormael.

Enregistré entre septembre 1986 et septembre 1987 avec James Baldwin lui-même, « A Lover’s Question » est un chef d’œuvre très émouvant où l’on capte la force de la voix de l’écrivain américain qui dialogue avec David Linx. En réécoutant les trois plages de Inventory / On Being 52 où s’expriment Steve Coleman (saxophone alto), Slide Hampton (trombone), Jimmy Owens (trompette, fluegelhorn), Pierre Vaiana (saxophone ténor) et Diederick Wissels (piano), on saisit la puissance de l’écriture de Baldwin et l’on comprend pourquoi le sens des mots est essentiel pour David Linx.

On se propose d’entrer dans le monde « Chronicles » avec des vidéos proposées par David Linx et réalisées avec le soutien de la SPEDIDAM.

Après cette magnifique ballade, This Last Waltz, chantée par David Linx en duo avec Armel Dupas au piano…« une ode à la vie et au temps passé », on retrouve David Linx et l’ensemble du groupe qui interprètent Walkaway Dreams … où comment prendre son destin en mains dans un monde aux sombres couleurs où les puissants détiennent tous les pouvoirs.

Ces films permettent de percevoir la connivence qui existe entre les musiciens, leur écoute et leur réactivité créative, il n’empêche que rien ne remplace la perception scénique d’un concert.

Un premier rendez-vous se profile à l’occasion du festival « Jazz au fil de l’Oise ». David Linx et le groupe Chronicles se produisent en effet à Vauréal le samedi 25 novembre 2017 à 20h30 à « L’Antarès ».

Une seconde option est possible pour écouter et voir David Linx et Chronicles sur scène dès le début de l’année 2018 à Paris au Sunside les 02 et 03 janvier 2018 soit à 19h30, soit à 21h30. Belle idée pour débuter l’année en jazz !

En attendant de vivre la musique live, on se fait plaisir en visionnant le somptueux Boundary 113. Un chorus lumineux et stratosphérique de Manu Codjia propulse le scat souple et énergique de David Linx. Tous les éléments de l’identité musicale du chanteur réunis dans cette courte séquence. Sur tous les tempi le chanteur embrase les harmonies. On peut apprécier le son projeté avec énergie ou délicatesse, l’élégance des acrobaties vocales de son scat, la très large tessiture qui lui permet une maîtrise parfaite des graves, des aigus et des écarts périlleux posés avec précision et dans le respect parfait de la dimension rythmique. Un régal absolu !

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

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Opera Underground – Les RV d’avril 2019

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Visuel 2018 de Jazz à Vienne

Visuel 2018 de Jazz à Vienne

Affiche dévoilée et 3 noms déjà annoncés

Le 21 novembre 2017 est révélé le visuel 2018 de Jazz à Vienne. Dans le cadre d’un nouveau partenariat avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, c’est l’auteur de BD nantais Brüno qui conçoit la nouvelle affiche. Trois noms de la programmation 2018 sont dévoilés !

Affiche du Festivl Jazz à Vienne 2018Le 21 novembre 2017, Benjamin Tanguy présente le nouveau visuel 2018 de Jazz à Vienne. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat noué avec le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême qui s’est cette année adressé au dessinateur nantais Brüno.

Ce passionné de jazz et de « black music » a conçu une affiche de Jazz à Vienne 2018 à l’image de son univers, minimaliste et tonique.

Au passage on note aussi le nouveau logo réalisé par la graphiste Aude Perrier pour le festival Jazz à Vienne dont la 38ème édition va se dérouler du 28 juin au 13 juillet 2018.

Sur un chaleureux fond jaune la silhouette bleue d’un trompettiste stylé soul music, blacksploitation avec look et lunettes seventies. Il embouche une trompette bouchée et adopte une posture davisienne.  Le dessin laisse augurer une musique à la fois ancrée dans la tradition et tournée à la fois vers l’avenir. 

Le dialogue entre les deux arts, BD & JAZZ, se prolonge puisque le partenariat entre les deux festivals prévoit que chaque année soit organisé un » concert dessiné », une création mêlant musique et bande dessinée. De facto cela recouvre la rencontre live d’un dessinateur et d’un musicien, pour composer une œuvre hybride.

Pour la prochaine édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême du 26 au 29 janvier 2018 et pour la 38ème édition du festival Jazz à Vienne du 28 juin au 13 juillet 2018, le « concert dessiné » réunit Rokia Traoré et le dessinateur Rubén Pellejero.

Belle nouvelle pour les aficionados du festival Jazz à Vienne… trois noms de la programmation 2018 sont révélés cette année en avant-première.

La chanteuse malienne Rokia Traoré est annoncée au Théâtre Antique où elle vient pour le première fois avec son projet « Né So » (« Chez Soi « en bambara). Le conflit qui secoue le Mali depuis 2012 a inspiré la chanteuse toujours très ancrée dans les ambiances des musiques de l’Ouest africain qui lui sont chères.

Les amateurs de hip-hop, rhythm and blues et pop peuvent se réjouir avec la présence annoncée du groupe Morcheeba. Après s’être orientés vers un nouveau projet musical, Skye Edwards et Ross Godfrey, les membres fondateurs du groupe clament le grand retour de leur groupe. Ils seront à Jazz à Vienne en 2018.

On se réjouit par ailleurs de la venue d’un artiste habitué de la scène du Théâtre Antique, le chanteur Gregory Porter. Et pour comble de plaisir, le crooner présente le répertoire de son dernier album « Nat King Cole and Me » en très bonne compagnie puisqu’il aura à ses côtés l’Auditorium-Orchestre national de Lyon dirigé par Vince Mendoza. Trois stars sur scène !

Ces trois concerts seront mis en vente le 21 mars 2018 mais sont accessibles en exclusivité via les offres de Noël de Jazz à Vienne.

Jazz à Vienne#38 du 28 juin au 13 juillet 2018. Encore 7 mois à attendre pour les festivaliers. Le nouveau visuel fort inspiré et les trois concerts annoncés peuvent les faire patienter jusqu’au 20 mars 2018, date à laquelle le festival communiquera l’intégralité de la programmation.

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Camille Bertault au Centre Culturel d’Ecully

Le vendredi 12 avril 2019 à 20h30, le Centre Culturel de la ville d’Ecully accueille la chanteuse Camille Bertault. En quartet, elle vient présenter son projet « Pas de Géant » qui a agité tout le Landerneau du jazz lors de la sortie de son album du même nom. C’est vraiment à pas de géants que cette artiste a conquis ses galons dans le monde du jazz vocal. Une soirée pétillante en perspective !

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Opera Underground – Les RV d’avril 2019

Opera Underground – Les RV d’avril 2019

Après les dépaysements de mars, les RV d’avril 2019 de l’Opera Underground s’ouvrent à la diversité. Le guitariste américain Peter Blegvard se fait raconteur expérimental en quintet. Place à un trio de choc pour un concert de haute volée avec Surel, Segal & Gubitsch qui collaborent avec le quatuor Wassily. Fidèles à l’esprit du musette, Les Primitifs du Futur et Sanseverino font régner pendant deux soirs une ambiance qui balance entre tradition et 21ème siècle. De belles découvertes à ne pas bouder !

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Echo#5-A Vaulx Jazz 2019

Echo#5-A Vaulx Jazz 2019

Tous les bons moments ont une fin… et le 30 mars 2019 marque le dernier jour du 31ème festival A Vaulx Jazz qu’il a été si bon de retrouver. Fidèle à sa philosophie, le festival propose au public de découvrir deux nouvelles esthétiques pour compléter l’éventail des formes musicales déjà présentées. En ouverture, le superbe concert de Nik Bärtsch’s Ronin dont la venue dans la région a mobilisé de nombreux spectateurs. La dernière prestation permet ensuite au public de découvrir l’univers singulier de la chanteuse et flutiste belge Mélanie De Biasio.

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