Melody Gardot sort « Live in Europe »

Melody Gardot sort « Live in Europe »

Dans le rétroviseur de ses tournées

Le 09 février 2018 Melody Gardot sort « Live in Europe », un double album conçu comme un remerciement aux publics de ses concerts. Enregistré entre 2012 et 2016 en Europe, il s’agit de son premier album live. Une carte postale de ses tournées à travers l’Europe.

Installée à Paris depuis peu, la chanteuse Melody Gardot l’assure, le double album « Live in Europe » La chanteuse Melody Gardot(Decca/Universal) représente pour elle plus qu’une compilation. Elle a en effet écouté elle-même les enregistrements de plus de 300 concerts captés entre 2012 et 2016 sur les scènes d’Amsterdam, Barcelone, Bergen, Lisbonne, Londres, Paris, Utrecht, Vienne et Zurich.

Après avoir analysé, disséqué chaque solo, chaque phrase, chaque note, elle a retenu les 17 moments qui lui ont semblé les plus porteurs d’émotion, de sensibilité, tant en ce qui concerne ses interprétations que les réactions et échanges avec le public. Elle confie « la raison d’être de ce projet : le « sentiment », la nostalgie, le souvenir. L’idée est de montrer ce qui se passe en concert. Car, en concert, il n’y a qu’une chose qui compte : le cœur. »

Pochette du double album "Live in Europe" de Melody GardotL’image utilisée pour la pochette de l’album « Live in Europe » met l’accent sur ce que représente la scène pour cette artiste. Victime d’un grave accident en 2003, la scène est l’espace où elle est re-devenue elle-même. En ce lieu, Melody Gardot se met en quelque sorte à nu et expose en toute transparence ce qu’elle est aujourd’hui, ce qu’elle exprime et offre à son public.

Lors de ses concerts sur scène après sa convalescence, la chanteuse/musicienne s’est d’abord produite en chaise roulante puis avec des cannes. Protégée derrière des artifices (rideaux, décors, lunettes, chapeau), elle offrait des prestations généreuses et très élaborées qui mettaient en évidence ses qualités de musicienne (piano et guitare) et sa voix.

La chanteuse Mélody Gardot le 02 juillet 2015 sur la scène de "Jazz à Vienne"Au fil des ans on a vu Melody Gardot quitter petit à petit le fond de la scène où elle se tenait à distance du public. Ainsi lors de son concert du 02 juillet 2015 dans le cadre de « Jazz Vienne », on l’a vue habiter la scène sans restriction et entretenir une relation très proximale et chaleureuse avec le public.

Après « Some Lessons - The Bedrooms Sessions », son premier EP sorti en 2008 avec des morceaux écrits durant sa convalescence, Mélody Gardot a publié « Worrisome Heart » en 2006, puis en 2009 « My One and Only Thrill » sous la direction artistique de Larry Klein. Cet album marquant a contribué à la faire largement connaître et reconnaître.

Après un détour du côté de la world-music en 2012 avec « The Absence », la chanteuse revient au jazz en 2015 avec « Currency Of Man ». En 2016 elle intervient sur « The Passion of Charlie Parker » où elle interprète The King of 52nd Street.

« Live in Europe », le premier album live de Melody Gardot, regroupe 17 plages enregistrées entre 2012 et 2016. Tous ses succès. De My One and Only Thrill à Baby I’m a Fool dont elle propose deux versions, l’une à Vienne (Autriche) en 2013 et l’autre à Londres en 2016. De Who Will Confort Me chanté à Amsterdam en 2015 à Les Etoiles interprétées en Français à Londres en 2016. De Lisboa interprété à Lisbonne en 2015 à Morning Sun enregistré à Paris en 2015.

« Live in Europe », une belle occasion de se (re-)plonger dans l’univers sensible de Melody Gardot, cette chanteuse devenue aujourd’hui incontournable dans le monde du jazz vocal.

 
Pour écouter Melody Gardot live, deux rendez-vous se profilent : les 01& le 02 juillet 2018 à Paris sur la scène de l’Olympia.
Or Bareket présente « 33 », son deuxième album

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Coup de cœur… pour Magic Malik & Jazz Association

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Clin d’œil à Tristan Mélia & « No Problem »

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Annoncé pour le 03 mai 2019, l’album « No problem » du pianiste Tristan Mélia porte un titre qui lui sied tout à fait. Sa musique s’écoule avec fluidité et enthousiasme. Le jeune musicien inscrit son propos dans la tradition du jazz… et ça coule de source !

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Pierrick Pedron en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Pierrick Pedron en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Flamboyance, énergie et modernité

Du 08 au 10 février 2018, l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon accueille Pierrick Pedron en résidence. L’incandescent saxophoniste présente deux projets qui devraient faire vibrer les gradins et combler les spectateurs. « Hommage à Monk » & « Unknown ».

Après les deux splendides soirées de la résidence de Roberto Negro qui a fait souffler en janvier 2018 un vent de créativité et d’originalité sans pareilles entre les murs de l’Amphi de l’Opéra on se demandait bien quel musicien allait pouvoir prendre la suite et élever plus encore le niveau de la performance musicale. Le musicien annoncé a tout à fait le profil pour y parvenir.

La venue du saxophoniste Pierrick Pedron en résidence à l’Amphi Jazz du 08 au 10 février 2018 constitue en effet un évènement exceptionnel qui va, à n’en pas douter, satisfaire les plus exigeants et enchanter les novices.

Le monde du jazz ne manque pas de trublions et de créateurs incandescents. Pierrick Pedron fait partie de ceux-là et on s’en félicite car au fil des années et de ses productions discographiques, il ne cesse de surprendre et de réussir tous les challenges qu’il tente.

Le saxophoniste Pierrick PedronNourri au jazz mais pas seulement, le Breton Pierrick Pedron a choisi le saxophone alto parce que tout le monde dans sa famille jouait de l’accordéon. Sa pratique de musicien de bal lui a permis de se familiariser avec la musique populaire dont il a retrouvé certaines cadences dans le jazz découvert à l’âge de seize ans via son professeur de saxophone en écoutant « Stan Getz … ou Don Byas » , dit-il, même s’il dit ne plus se souvenir plus vraiment !

Perméable aux chansons américaines il s’est aussi intéressé au jazz-rock et au rock progressif dans lequel il a baigné (Pink Floyd, Yes). C’est seulement ensuite qu’il est entré dans le circuit du jazz où il a tracé son sillon. Sans tapage mais avec talent il a su s’imposer en suivant les balises qu’il a décidé de se fixer.

Après un séjour à New-York, il revient en France en 2000 où il enregistre son premier album « Cherokee ». En 2004, il sort « Classical Faces » en sextet. Il multiplie les collaborations avec de nombreux orchestres et retourne à New-York fin 2005 et enregistre avec Mulgrew Miller, Lewis Nash et Thomas Bramerie l’album « Deep in a dream » qui assied sa réputation et lui vaut d’être lauréat du prix Django Reinhardt (meilleur artiste) décerné par l’Académie du Jazz en 2006 et le prix Boris Vian du meilleur album.

Le saxophoniste Pierrick Pédron photographié par Philippe Philippe Levy-Stab

Pierrick Pedron©Philippe Levy-Stab

Les années se suivent et Pierrick Pedron continue à se montrer très actif sur scène. Ses productions discographiques se suivent, leur qualité et leur succès ne se démentent pas. « Omry » en 2009, « Greg Houben quartet meets Pierrick Pedron » en 2010, « Cheerleaders » en 2011, « Kubic’s Monk » en 2012 pour lequel il reçoit  le prix du meilleur disque jazz français de la même Académie du Jazz, « Kubic’s Cure » en 2014, « And The » en 2016 et son neuvième album, le passionnant « Unknown » en 2017.

La prometteuse résidence de Pierrick Pedron à l’AmphiJazz de l’Opéra propose deux projets et de facto deux formations.

Le jeudi 8 janvier 2018 à 20h, Pierrick Pedron rend un « Hommage à Monk » en trio. Pour cette soirée, l’altiste inscrit son discours dans la filiation qui lui est chère, celle du be-bop. A ses côtés deux rythmiciens, le solide contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Elie Martin-Charrière.

Il s’agit là d’un réel challenge que de restituer la musique d’un des fondateurs du be-bop, le pianiste Thelonious Monk. Pourtant le trio saxophone alto/contrebasse/batterie parvient à faire sonner les harmonies monkiennes sans piano. Le rôle du contrebassiste est essentiel. Le manche de la contrebasse devient le clavier fantôme qui restitue l’essence même de ces accords uniques. La batterie projette la musique dans une ouverture qui permet à l’alto de propulser ses envolées lyriques et acidulées.

Pour se préparer on recommande l’écoute de « Kubic’s Monk » (Act Music) et aussi la vison de la prestation de Pierrick Pedron aux Victoires de la Musique en 2013. La fraîcheur d’un bop impertinent et magnifié.

A 20h les vendredi 9 et samedi 10 janvier 2018, Pierrick Pedron présente son tout dernier projet « Unknown » en quartet. Le jeune pianiste Carl-Henri Morisset rejoint Pierrick Pedron (saxophone alto), Thomas Bramerie (contrebasse) et Elie Martin-Charrière (batterie).

Libéré des frontières formelles, le saxophoniste propose un répertoire qui explore de nouveaux territoires. La musique respire sur les ballades où le silence s’invite. Le rythme soutenu de morceaux plus bouillonnants permet au saxophone de dessiner ses lignes brisées sur le tempo que découpe la batterie. La contrebasse assure un groove énergique qui laisse toute latitude au piano pour s’exprimer.

Entre nostalgie poétique et énergie flamboyante le projet « Unknown » présenté durant ces deux soirées promet un jazz audacieux et stimulant dont la flamboyance va mettre tout le monde d’accord.

Or Bareket présente « 33 », son deuxième album

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Coup de cœur… pour Magic Malik & Jazz Association

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Clin d’œil à Tristan Mélia & « No Problem »

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Avec David Linx on embarque sur « 7000 Miles »

Avec David Linx on embarque sur « 7000 Miles »

Aux commandes, le quartet Linx-Ceccarelli-Goualch-Imbert

Annoncé pour le 02 février 2018, l’album « 7000 Miles » (Sound Surveyor Music/Invivo) présente le troisième opus et le nouveau projet du quartet qui réunit David Linx (voix), André Ceccarelli (batterie), Pierre-Alain Goualch (piano, fender rhodes) et Diego Imbert (contrebasse).

En 2009, le trio formé d’André Ceccarelli à la batterie, Diego Imbert à la basse et et Pierre-Alain Goualch au piano invite David Linx pour l’enregistrement de l’album « Le Coq et la Pendule », en hommage à Claude Nougaro. Ainsi le trio devient quartet.

Après le succès discographique et scénique du projet, le groupe élabore une suite enregistrée en 2014 sur « à NOUsGARO », avec des textes inédits de Nougaro et des adaptations en anglais, mis en musique par chaque membre du groupe.

Après six ans et de nombreux concerts, le quartet élabore une nouvelle approche musicale et rentre en studio autour d’un répertoire original avec quelques reprises revisitées. De nouveau la magie opère et chaque membre s’investit à part égale.

D’emblée la première écoute permet de percevoir la cohésion qui règne entre les quatre musiciens sur l’album « 7000 Miles » (Sound Surveyor Music/Invivo).

Avec David Linx, André Ceccarelli, Pierre-Alain Goualch et Diego Imbert on embarque sur « 7000 Miles »

Complices les quatre pilotes de « 7000 Miles » proposent un voyage somptueux au-dessus d’un vertigineux paysage aux couleurs et aux rythmes mouvants. Chaque escale procure un dépaysement pourvoyeur de bonheur. On savoure la souplesse de la voix, la légèreté du jeu de la batterie au tempo toujours assuré, l’articulation délicate du piano, la rondeur du grain et la précision des notes de la contrebasse.

Couverture de l'album "7000 Miles" de Linx-Ceccarelli-Goualch-Imbert« 7000 Miles » vibre de rythmes lumineux, de textes denses et porteurs de messages. La voix, la batterie, le piano et la contrebasse sonnent en parfaite cohésion. Chaque titre apporte son lot de surprises et libère des pulsations qui lui sont propres. Textes et compositions vivent à part égales sur ce répertoire qui propose quatre reprises et des compositions originales.

On perçoit la proximité qui existe entre les quatre musiciens, leur intimité basée sur leur conception commune de la musique et leur écoute réciproque. On capte la grande osmose qui règne entre la voix limpide et aérienne de David Linx, les baguettes et balais du maître ès batterie qu’est André Ceccarelli, le délicat jeu de piano de Pierre-Alain Goualch et la chaleureuse sensibilité de la contrebasse de Diego Imbert.

Devenu une référence en matière de jazz vocal, David Linx libère totalement son chant. Sa voix singulière recèle à la fois une force et une délicatesse intrinsèquement liées. Au fil des titres, il retient, suspend, étire le tempo ou le pousse, l’accroche et le bouscule. Il swingue et voltige avec une maîtrise inouïe à moins qu’il ne lévite et plane en totale apesanteur.

La singularité de sa voix réside autant dans sa puissance que dans sa souplesse et la maîtrise des écarts avec des descentes profondes dans les graves suivies de montées vertigineuses dans les aigus. Linx-Ceccarelli-Goualch-Imbert-embarquent sur l'album "7000 miles"Ses silences et la tenue de ses notes sans aucun forçage alternent avec des improvisations où les onomatopées se bousculent ou se caressent, c’est selon.

Sur une musique de Ryuichi Sakamoto et des paroles de David Linx, le titre 7000 Miles, qui donne son nom au projet, parle de la confrontation entre Orient et Occident dans le monde actuel et de la question du positionnement difficile quand on se trouve à « 7000 miles » de l’un ou de l’autre, étant au milieu, parfois dans une périlleuse posture. Une ballade somptueuse que la voix de David Linx étire sur les lignes d’un clavier délicat et d’une contrebasse chaleureuse soutenus par la douce caresse des balais sur les peaux des toms et des cymbales.

Sur le titre d’ouverture, Poses, une reprise de Rufus Wainwright, la voix flotte comme en suspension.

Le fender-rhodes et la batterie dégagent une belle énergie sur le rythme entraînant de From One Family To Another composé par Diego Imbert. Sur America, la composition de Pierre-Alain Goualch, écrite bien avant la venue de Donald Trump à la tête des USA, David Linx a écrit un texte qui se révèle être une critique douce-amère des choix de ce pays.

Écrite en 1998 par David Linx et Daniel Goyone, la chanson Fool To Never Know déroule une douce mélodie. Un superbe chorus de contrebasse répond à la voix mais on échappe à toute sensiblerie du fait d’une rythmique tout en décalage.

Le quartet Linx-Ceccarelli-Goualch-Imbert aux commandes de l'album 7000 MilesSur une idée d’André Ceccarelli, la reprise de Dock of the Bay a tout pour séduire, traité comme un standard de jazz sur un tempo dont les couleurs soul se teintent de reflets latins. Une sorte de boogaloo dont le tempo ralenti flirterait entre un groove funky et soul et des pulsations latines lascives. La batterie mène le bal, le piano ne manque pas d’aplomb, la contrebasse assure le tempo sans faillir et la voix s’amuse.

Arrangé par Pierre-Alain Goualch, le standard Night and Day se voit sérieusement modernisé par une métrique qui donne un sentiment de vertige. Des spirales vocales s’élèvent et valsent dans un ciel où les couleurs de la nuit épousent celles du jour.

Sur Distinction ressurgit l’identité de compositeur de David Linx et la puissance de son parler-chanter. L’album se termine avec The promise of You écrite en 1991 par David Linx avec le compositeur brésilien Yvan Lins. De ce titre émane une douce tendresse qui laisse augurer un possible bonheur.

Avec « 7000 Miles » on embarque sur un vol transmusical chargé d’émotions aux couleurs multiples. Loin de toute turbulence démonstrative, les échanges complices des quatre musiciens procurent une douce sensation de bien-être. A coup sûr, le pilote automatique n’est pas activé. Il règne en effet un climat d’intimité rassurante qui enchante.

Or Bareket présente « 33 », son deuxième album

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Clin d’œil à Tristan Mélia & « No Problem »

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2017 – L’Académie du Jazz honore 4 femmes

2017 – L’Académie du Jazz honore 4 femmes

Les chanteuses sont récompensées

Le 12 décembre 2017 l’Académie du Jazz a décerné ses prix pour l’année 2017. La remise des récompenses a eu lieu le 21 janvier 2018 au Pan Piper. Au palmarès 4 prix sur 9 reviennent à des femmes. Les grandes gagnantes sont les chanteuses.

En 2017 l’Académie du Jazz sous la présidence de François Lacharme et en présence du Président d’Honneur Claude Carrière distingue 4 femmes à son palmarès 2017 et plus précisément quatre chanteuses. Cécile McLorin Salvant reçoit le Prix Django Reinhardt. Le Prix du Jazz Vocal est décerné à Karin KROG.

Susanne ABBUEHL est récompensée par le Prix du Musicien Européen pour son œuvre ou son actualité récente… dommage que le prix ne soit pas nommé à l’occasion Musicienne Européenne. Le Prix Blues honore Thornetta Davis.

Couverture de l'album "Bringin'it" de Christian McBride Couverturede l'album "New Monk Trio" de Laurent de WildeLe Grand Prix de l’Académie du Jazz qui récompense le meilleur disque de l’année, revient au contrebassiste Christian McBride pour son album « Bringin’ it » (Mack Avenue/Pias).

Le Prix du Disque Français  qui désigne le meilleur disque enregistré par un musicien français est remis à « New Monk Trio » (Gazebo/L’Autre Distribution) du pianiste Laurent de Wilde.

Le Prix de la meilleure réédition ou du meilleur inédit revient à l’album « Les liaisons dangereuses 1960 » (Sam Records-Saga/Pias) de Thelonious Monk (pianiste) et « Complete Parisian Small Group Sessions 1956-1959 » (Fresh Sound/Socadisc). Le Prix Jazz Classique distingue Michel Pastre avec Dany Doriz et Ken Peplowski pour « Tribute to Lionel Hampton » (Autoproduction).

Le Prix du livre de Jazz honore Pierre Fargeton pour son ouvrage « Le jazz et son double » aux Éditions Symétrie consacré à André Hodeir qui fut le premier président de l’Académie du Jazz.

Le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz est considéré par beaucoup comme le plus prestigieux puisqu’il récompense le meilleur musicien(n)e français(e) de l’année écoulée. Depuis 1954, seulement trois femmes respectivement pianiste, saxophoniste et trompettiste en ont été honorée : Sophia Domancich en 1994, Géraldine Laurent en 2008 et Airelle Besson en 2014. Pour la première fois en 2017 c’est une chanteuse qui reçoit cette récompense, Cecil Mc Lorin Salvant. On s’en réjouit.

 Quatre femmes honorées du Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz depuis 63 ans, cela interpelle pour le moins. L’Académie du Jazz recrute ses membres parmi le  journalistes, écrivain(e)s, photographes, enseignant(e)s musicologues, programmateur(trice)s de festival et parmi ces 62 spécialistes éclairé(e)s du jazz, l’on compte 6 femmes.

Certes en 2017 quatre prix sur les neuf du palmarès reviennent à des femmes.On note qu’il n’est possible d’envisager le parité puisque le nombre des récompenses est impair. Bien sûr les femmes instrumentistes ou chanteuses sont plus nombreuses aujourd’hui que dans les années 50 ce qui peut être corrélé avec l’augmentation du nombre de femmes honorées mais leur proportion dans le milieu artistique et la qualité de leur travail ont cru bien avant 2017. Honni soit qui mal y pense !

Clin d’oeil aux quatre chanteuses récompensées en 2017 par l’Académie du Jazz

A 28 ans, la vocaliste Cecil McLorin Salvant reçoit le Prix Django Reinhardt 2017 pour son troisième disque « Dreams and Draggers » (Mark Avenue/Pias), un double album live enregistré au Village Vanguard de New-York et au DiMenna Center avec son trio composé du pianiste Aaron Diehl, du contrebassiste Skivie et du batteur Lawrence Leathers, sans compter les titres où elle s’adjoint le Catalyst quartet (quatuor à cordes) et chante en duo avec le pianiste Sullivan Fortner. Après avoir gagné en 2010 la Thelonious Monk Competition, Cecil McLorin Salvant a obtenu le Grammy du meilleur album de jazz en 2016 pour « For One to Love ». L’ ascension fulgurante d’une formidable chanteuse à la technique sidérante qui compose et pratique aussi les arts visuels et l’illustration.

Susanne Abbuehl est récompensée par le prix du Musicien Européen 2017 de l’Académie du Jazz, ceci pour l’ensemble de sa carrière discographique débutée chez ECM (« April » en 2001 en quartet sans contrebasse, « Compass » en 2006 en quintet sans contrebasse, « The Gift  » 2013 en quartet sans contrebasse) et à l’occasion de la sortie en mars 2017 de « Princess » (Vision Fugitive/l’Autre Distribution), projet collectif mené par le pianiste Stephan Oliva et incluant le batteur Øyvind Hegg-Lunde. Cette chanteuse suisso-néerlandaise apprivoise le silence auquel elle prête sa voix qui flotte comme en apesanteur.

À 80 ans, Karin Krog, remporte le prix du Jazz Vocal 2017 de l’Académie du Jazz, à l’occasion de la récente sortie du coffret 6 CD « The Many Faces of Karin Krog » (Odin/Outhere), qui retrace 50 ans d’enregistrements auprès de grands noms du jazz : John Surman, Dexter Gordon, Don Ellis, Clark Terry, NHØP, Kenny Drew. La carrière d’une grande dame qui a puisé ses influences dans et hors le jazz et a pratiqué son art dans des formats variés.

Thornetta Davis, native de Detroit est distinguée par le prix du Blues 2017. Cette battante a sorti son premier album de blues « Sunday Morning Music » en 1996. C’est son troisième « Honest Woman » (Daptone/Differ-Ant) sorti en 2016 qui lui vaut d’être honorée.

2018 commence. Quelle permette à nombreuses autres musiciennes et artistes de s’exprimer, développer leur art et apporter leur contribution à cette grande musique qu’est le jazz.

Or Bareket présente « 33 », son deuxième album

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Clin d’œil à Tristan Mélia & « No Problem »

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« Old and New Songs »

« Old and New Songs »

Passeurs de musique, d’hier à demain

Le répertoire de l’album « Old and New Songs » annoncé pour le 02 février 2018 est construit à partir de chansons populaires et folkloriques de lieux et d’époques variées. Porté par ces « passeurs » que sont Yoann Loustalot, François Chesnel, Frédéric Chiffoleau et Christophe Marguet, le projet séduit par son originalité et sa sensibilité.

Quatre improvisateurs émérites se réunissent autour d’un projet qui donne son nom à l’album « Old and New Songs » (Bruit Chic/L’Autre Distribution) à paraître le 02 février 2018. Le trompettiste Yoann Loustalot, le pianiste François Chesnel, le contrebassiste Frédéric Chiffoleau et le batteur Christophe Marguet.

Pochette de l'album "Old and New Songs avec Y Loustalot-F Chesnel-F Chiffoleau-C MarguetAncrée dans le patrimoine des chansons populaires la musique des quatre musiciens prend une forme très actuelle. Par l’improvisation le quartet s’approprie des airs gravés dans la mémoire collective. Il les transforme librement pour en faire son propre patrimoine et le partager avec générosité sur les douze plages de « Old and New Songs ».

S’il puise dans le passé des chansons populaires, « Old and New Songs » ne procède pas de la vague rétro qui règne actuellement au sein de la société. Les musiciens s’inscrivent dans une démarche artistique qui vise à s’approprier des mélodies collectives, issues le plus souvent de la tradition orale, pour les faire vivre aujourd’hui via le jazz et l’improvisation.

A partir de traces musicales du passé et en utilisant des codes actuels, le quartet tisse un pont qui permet à ces airs anciens de traverser le temps. Une transmission d’hier à aujourd’hui et pourquoi pas à demain.

Le répertoire des musiques populaires et folkloriques est certes infini mais la collecte des quatre artistes procède d’une approche personnelle entreprise auprès de musiciens du monde entier lors de leurs voyages ou à partir d’écoutes de disques auxquels ils sont attachés..

Au fil des plages de l’album « Old and New Songs » on découvre deux chants traditionnels japonais, Edo no komoriuta et Oshima anko bushi et La Romanella venue d’Italie. Certes, on reconnait d’autres thèmes exposés plus ou moins brièvement et quelquefois relancés en cours de plage mais il n’en demeure pas moins que les jazzmen conduisent très vite la musique sur leurs propres sentiers, s’en emparent et la transforment.

On va de surprise en surprise et il est plaisant de se laisser dérouter vers ce que l’on aurait voulu imaginer mais que l’on n’a pas su ou pas pu. La créativité du quartet « Old and New Songs » contribue à enrichir la perception de l’auditeur, à ouvrir son écoute à d’autres possibles. C’est bien là que réside l’art et le quartet le fait de manière délicieuse.

Il en va ainsi pour plusieurs airs familiers. Mellan branta stränder, le traditionnel russe qui a déjà inspiré le jazzman suédois Jan Johansson sur l’album « Jazz på ryska ». Kristallen Den Fina enregistré par le trompettiste Art Farmer sur « To Sweden with love ». Le faussement moyen-âgeux File la laine composé en 1948 par Robert Marcy. Le célèbre Bachianas Brasileiras No. 5 - Aria (Cantilena) de Villa-Lobos. Plaine, ma Plaine composé à l’époque soviétique en 1934 par Lev Knipper perd ici ses accents guerriers. Le chant traditionnel béarnais La belle s’en va au jardin des amours se teinte d’accents tragiques. Une jeune fillette attribué à Jehan Chardavoine perd ses inflexions renaissance mais restitue la désespérance de la fillette devenue nonette.

Comme des passeurs entre hier aujourd’hui et demain, les quatre protagonistes du projet « Old and New Songs » ouvrent des sentiers musicaux dépaysants. L’inventivité mélodique du trompettiste, le toucher coloriste du pianiste, la sonorité chaleureuse du contrebassiste, la rythmique inventive du batteur s’unissent pour tisser des musiques sensibles et changeantes.

Enregistré en avril et juillet 2017 au studio Gill Evans d’Amiens par Philippe Teissier du Cros assisté d’Ambroise Helmlinger l’album a été mixé et mastérisé par le même Philippe Teissier du Cros au Studio Boxson à Paris. Par contre ce serait méconnaître ce qui anime les quatre lascars que d’imaginer des concerts à venir qui reproduisent fidèlement l’album.

En effet le propre de l’improvisation, processus créatif s’il en est, garantit l’écoute d’une version nouvelle de chaque morceau lors de toute prochaine interprétation, au gré de la libre inspiration des interprètes. On fait aussi confiance aux musiciens pour dénicher au fil du temps d’autres trouvailles. Nul doute donc que chaque concert à venir offrira une musique renouvelée et un plaisir indicible à se laisser immerger dans l’imaginaire musical de ces quatre complices qui ont plus d’un tour dans leur sac pour générer des surprises et régénérer leur musique

Une belle occasion se profile bientôt pour écouter live le répertoire de « Old and New Songs ». Rendez-vous à Paris le 08 février 2018 à 21h au Sunside pour retrouver sur scène le trompettiste Yoann Loustalot, le pianiste François Chesnel, le contrebassiste Frédéric Chiffoleau et le batteur Christophe Marguet.
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