Eric Legnini présente « Six Strings Under »

Eric Legnini présente « Six Strings Under »

Un opus réjouissant et lumineux

Avec « Six Strings Under » sorti le 06 septembre 2019, le pianiste Eric Legnini revient aux formats acoustique et instrumental. Pour cette aventure il embarque de nouveau à ses côtés le contrebassiste Thomas Bramerie et convie deux guitaristes, Hugo Lippi et Rocky Gresset. En toute liberté les cordes sonnent et s’en donnent à cœur joie.

Visuel de l'album Six Strings Under du pianiste Eric LegniniAprès une trilogie consacrée à la voix, le pianiste Eric Legnini fait un retour à la formule acoustique et instrumentale. Avec son complice contrebassiste Thomas Bramerie et les guitaristes Hugo Lippi et Rocky Gresset, le pianiste dévoile son nouvel opus « Six Strings Under » (Anteprima/Bendo Music) sorti le 06 septembre 2019.

Producteur, directeur musical et arrangeur, le pianiste belge Eric Legnini a fait sa place dans l’univers du jazz européen. Après le tryptique « Miss Soul » (Label Bleu) sorti en 2006, « Big Boogaloo » en 2007 et « Trippin » en 2009, il a consacré une trilogie où la voix était au centre propos. L’album « The Vox » (Discograph) sorti en 2011 et lauréat de la Victoire du Jazz 2011 du « Meilleur album instrumental de l’année » fait entendre le chant de Krystle Warren. Il a été suivi du CD « Sing Twice! » (Discograph) paru en 2013 avec les voix de Hugh Coltman Mamani Keita et Emy Meyer. Pour finir, le groovy « Waxx Up » (Anteprima/Musicast) sorti en 2017 où s’expriment les voix de Michelle Willis, Hugh Coltman, Yael Naïm, Charles X, Mathieu Boogaerts, Natalie Williams ou encore Anaëlle Potdevi.

Retour aux formats acoustique et instrumental

La guitare a bercé la vie d’Eric Legnini. En effet, son père était fan de Django Reinhardt et le pianiste a ferraillé avec d’autres artistes du Plat Pays qui pratiquaient aussi la six-cordes, comme Philip Catherine ou le légendaire Toots Thielemans, harmoniciste certes, mais aussi savant manieur des six-cordes. Du coup, pour Eric Legnini, pas question de perpétuer l’idée que « les pianistes et guitaristes ne font pas toujours bon ménage ».

En effet Eric Legnini célèbre la guitare sous toutes ses formes sur son nouvel opus, « Six Strings Under », dont le titre fait un clin d’oeil à la fameuse série « Six Feet Under » dont le pianiste est fan, « Six Strings Under » marque par ailleurs le retour du pianiste aux formats acoustique et instrumental qu’il avait un peu délaissés.

Deux guitares, une contrebasse et un piano

Dans la continuité des albums précédents où la voix avait toute sa part, Eric Legnini continue à converser le contrebassiste Thomas Bramerie présent à ses côtés sur ‘The Vox » et « Sing Twice! ».

Par contre il s’agit pour lui d’un premier enregistrement avec deux guitaristes qu’il apprécie. Il connait le premier, Hugo Lippi, depuis le milieu des années 90, à l’époque des légendaires Nuits Blanches du Petit Opportun. « Déjà à l’époque de Big Boogaloo (2006), je l’avais invité à des concerts avec Julien Lourau et Stéphane Belmondo. C’est un musicien fantastique, j’adore sa sensibilité et sa connaissance incroyable des standards. » Le second virtuose de la six-cordes, Eric Legnini l’a rencontré il y a une quinzaine d’années. Il s’agit de Rocky Gresset, reconnu pour sa virtuosité dans le milieu des guitaristes manouches.

Paysages

Sans batterie le quartet évolue dans un cadre qui confère une grande liberté aux solistes.

Avec Thomas Bramerie et Hugo Lippi, Eric Legnini regarde du côté des standards avec le classique Stomping at the Savoy des années 30. Il honore l’esprit manouche avec Rocky Gresset, maître en la matière et invite des guitares pop à la Radiohead sur Daydreaming. Dédiée à son amie et complice brésilienne Marcia Maria disparue en 2018, La Mangueira sonne bossa et fait comme un clin d’œil à Jobim.

Eric Legnini convoque aussi les guitares afrobeat à la Fela sur Boda Boda, un titre tonique et plein d’entrain, qui donne envie d’en écouter plus encore.

Au centre de l’album le pianiste célèbre sans guitare une messe miniature dédiée aux guitares du rock anglais en reprenant le fameux titre dde David Bowie Space Oddity, qu’il joue avec la contrebasse.

Un superbe moment de jazz avec onze titres à savourer avec gourmandise.

Les propos chaleureux de « Six Strings Under » coulent avec musicalité dans un climat enjoué. Une belle alchimie règne entre les cordes du piano, des guitares et de la contrebasse. Un album ensoleillé comme un été indien qui illuminerait les sorties discographiques de l’automne 2019. Du grand Legnini !

Pierre de Bethmann Trio fait coup double

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Pierre de Bethmann Trio revient avec « Essais/Volume 4 » et un coffret qui regroupe les 4 albums des « Essais » enregistrés en 5 ans autour de reprises de thèmes issus de multiples traditions. Avec à son actif cinq années d’activité intense, quatre albums enregistrés et regroupés en un coffret, le pianiste continue à expérimenter avec brio, l’art du trio avec ses fidèles compagnons, Sylvain Romano et Tony Rabeson. Un vent de fraîcheur et de raffinement. Un havre de plénitude musicale propice au ressourcement et à la sérénité.

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Hommages à Ennio Morricone

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Pour commémorer ce qui aurait été le 92ème anniversaire du compositeur italien Ennio Morricone, deux labels présentent des albums qui honorent le Maestro. Son label Decca collabore avec CAM Sugar pour présenter « Morricone Segreto ». Le label Bonsaï lui rend hommage avec « More Morricone ». Le premier présente sept titres inédits en version orchestrale, de quoi satisfaire un public amateur de pièces rares. Interprété par le contrebassiste Ferruccio Spinetti et le pianiste Giovanni Ceccarelli, le second joue sur le registre de la sobriété et de l’intimité.

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L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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« Blue World », un  nouvel album inédit de John Coltrane

« Blue World », un nouvel album inédit de John Coltrane

Huit titres enregistrés en 1964

Le 27 septembre 2019, Impulse, le label historique de John Coltrane, sort de ses archives huit titres gravés par le saxophoniste en 1964. Sur cet album inédit, intitulé « Blue World », Coltrane est entouré de McCoy Tyner, Jimmy Garrison et Elvin Jones. On ne boude pas son plaisir à l’écoute de ces titres courts mais radieux et empreints de sérénité.

Couverture de l'album Blue World de John ColtraneUn an après la sortie en 2018 du superbe “Both Directions At Once : The Lost Album”, le label Impulse sort de ses archives 37 minutes d’enregistrement encore jamais publiées du légendaire saxophoniste John Coltrane disparu en 1967. Annoncé pour le 27 septembre 2019, l’album « Blue World » réunit huit morceaux inédits enregistrés le 24 juin 1964 dans les studios Rudy Van Gelder pour le film « Un chat dans le sac », du réalisateur québécois Gilles Groulx.

Outre la musique du saxophoniste dont il n’a gardé que dix des trente-sept minutes enregistrées, le réalisateur a aussi utilisé celles de Vivaldi, Couperin et Mozart.

Coltrane à la tête de son quartet historique

Sur « Blue World », on retrouve le saxophoniste à la tête de son quartet historique, celui avec lequel il va graver la même année, deux sommets,, « Crescent » et « A Love Supreme ». C’est en effet en juin 1964, entre les sessions d’enregistrement de ces deux albums légendaires que John Coltrane invite McCoy Tyner (piano), Jimmy Garrison (contrebasse) et Elvin Jones (batterie) à enregistrer à ses côtés dans les Studios Van Gelder.

Blue World et autres titres revisités

Hormis Blue World qui peut s’entendre comme un titre original, les autres morceaux sont des thèmes déjà gravés par le saxophoniste qui les revisite avec son quartet. Ainsi trois thèmes sont puisés parmi « Coltrane Jazz » et « John Coltrane With the Red Garland Trio », des albums antérieurs du leader. Il en va ainsi pour Village Blues (trois prises proposées), Like Sonny et Traneing In. On retrouve aussi avec bonheur, un des thèmes fétiche de Coltrane, le superbe Naima qui ouvre et ferme l’album.

Concernant Coltrane, on est quelque peu surpris par la durée des morceaux largement inférieure à celle des titres habituellement enregistrés par Coltrane. En fait, le quartet a réduit ses interprétations à une durée réduite qui puisse être utilisée sur une BO. Il n’empêche que même sous un tel format, le quartet demeure toujours en étroite cohésion et les interventions des solistes étonnent, séduisent par leur richesse et leur sérénité radieuse.

« Blue World », trente sept minutes de régal pour les oreilles et l’envie irrépressible d’écouter Coltrane encore et encore !!!

Pierre de Bethmann Trio fait coup double

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Hommages à Ennio Morricone

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L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Andy Emler & A Filetta au Musée des Confluences

Andy Emler & A Filetta au Musée des Confluences

Rencontre entre jazz et polyphonies corses

Dans le cadre des spectacles Vibrations du Monde, le Musée des Confluences offre une Carte blanche à Andy Emler et A Filetta. Échanges, conférence et concerts à vivre du 26 au 28 septembre 2019. Quatre jours pour découvrir les univers du pianiste de jazz et du chœur polyphonique corse.

Vibrations du Monde au Musée des Confluences, carte Blanche à Andy emlet et A FilettaLes spectacles Vibrations du Monde du Musée des Confluences invitent chaque année le public à faire escale au croisement des œuvres traditionnelles et de la scène contemporaine. Autant d’occasions pour vibrer au rythme des créations et découvrir la richesse artistique d’un monde en mouvement.

La saison 2019/20 des Vibrations du Monde ouvre avec une Carte Blanche à Andy Emler et A Filetta.

Ainsi, du 26 au 28 septembre 2019, deux univers de tradition orale vont de rencontrer. Celui du jazz incarné pour l’occasion par le pianiste Andy Emler et quelques-uns de ses compagnons d’aventure et celui des polyphonies corses que représente le chœur A Filetta.

Andy Emler

Compositeur, pianiste et arrangeur, Andy Emler se passionne depuis toujours pour le jazz et l’improvisation. Inventeur et innovateur il dirige depuis 1989 le MegaOctet, orchestre à nul autre pareil qui demeure une référence unique dans le monde de la musique improvisée. Virtuose et festif, le MegaOctet a vécu des mues successives mais demeure au fil de ses trente ans de vie, un laboratoire où toutes les audaces sont permises aux improvisateurs qui le constituent.

Andy Emler s’exprime aussi au sein du trio Emler - Tchamitchian  -Echampard et par ailleurs se produit en sol

A Filetta

Composé des voix de cinq chanteurs, Jean-Claude Acquaviva, François Aragni, Petr’Antò Casta, Paul Giansily et Maxime Vuillamier, le Chœur A Filetta perpétue depuis près de 40 ans la tradition orale insulaire tout en explorant des créations d’œuvres plus contemporaines.

Quatre jours entre jazz et polyphonies corses

« A’core datu » : A Filetta

A Filetta, Carte Blanche à Andy Emler et A Filetta au Musée des Confluences

A Filetta©Armand Luciani

Jeudi 26 septembre à 12h30 dans le Grand Auditorium, le Chœur A Filetta se propose de livrer les 40 ans de son histoire musicale au public au cours d’un échange, véritable exposé illustré vivant et chantant.

L’occasion de découvrir les différentes phases de l’évolution du groupe, les traditions qui ont influencé son parcours atypique.

« Le Cantu in Paghjella » : de l’héritage à l’apprentissage

Vendredi 27 septembre à 12h30 dans le Petit Auditorium (entrée libre), Philippe Salort, chercheur, chargé de l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel - Direction du Patrimoine, Collectivité de Corse propose une conférence en français autour de la Paghjella.Inscrite sur la liste UNESCO du patrimoine culturel immatériel menacé, la Paghjella se transmet par imprégnation et immersion.

Cette tradition polyphonique corse fait l’objet de nouvelles réflexions pédagogiques sur son apprentissage oral.

“Nobody Knows…” : Andy Emler, piano solo

Andy Emler, Carte Blanche à Andy Emler et A Filetta au Musée des Confluences

Andy Emler©Marion Duhamel

Vendredi 27 septembre à 20h dans le Grand Auditorium, le pianiste Andy Emler invite le public à le rejoindre dans un voyage improvisé aux saveurs épicées et aux teintes chamarrées.

Seul avec son piano, il va promener son inspiration inouïe aux croisées des musiques du monde et du jazz avec des incursions dans les univers de Ravel, Stravinsky, les Beatles et bien d’autres portées habitées.

Polyphonies corses

Dans le cadre de la carte blanche à Andy Emler & A Filetta, les stagiaires du CFMI, dir. Association corse Citàdell’Anima proposent des concerts impromptus au niveau 1 du musée le samedi 28 septembre à 14h30, 15h30 et 16h30.

“The Wake Up call” : Quartet Andy Emler & A Filetta

Rendez-vous le samedi 28 septembre à 20h dans le Grand Auditorium avec une création hors-norme d’Andy Emler pour Quartet et A Filetta. Quatre improvisateurs de jazz au service de la polyphonie vocale. De grands chanteurs au service d’instrumentistes virtuoses.

Autour du piano d’Andy Emler qui a composé musique et textes, se retrouvent le contrebassiste Claude Tchamitchian, le saxophoniste et clarinettiste Laurent Dehors et le percussionniste François Verly. Les instrumentistes de jazz vont échanger avec Jean-Claude Acquaviva, François Aragni, Petr’Antò Casta et Maxime Vuillamier, chanteurs du Chœur A Filetta.

Des promesses de moments musicaux inédits.

Pierre de Bethmann Trio fait coup double

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Hommages à Ennio Morricone

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L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Echo#3-Jazz à Vienne 2019

Echo#3-Jazz à Vienne 2019

« Bagatelles Marathon », un évènement d’exception

Echo#3-Jazz à Vienne 2019 propose un retour sur la soirée du 10 juillet 2019 sur la scène du Théâtre Antique du festival Jazz à Vienne. Loin des formats habituels, « Bagatelles Marathon » a  permis au public de découvrir la conception que son créateur John Zorn a du jazz. L’occasion de pénétrer dans un univers musical ouvert sur de nombreux idiomes sans discrimination de genres. Une proposition hors norme, un évènement d’exception.

Si le terme bagatelle est devenu dans l’acception courante synonyme de futilité, d’anecdote, de petit rien, après l’écoute des « Bagatelles Marathon » de John Zorn, le mot est associé à rareté, à exception.

En effet, la soirée a permis au public de découvrir la conception que le compositeur a de la musique, un éventail de genres qui va du jazz le plus libre au punk le plus dur avec des escapades du côté du classique, de la musique répétitive, du bruitisme, du rock, de l’électronique sans omettre des emprunts aux musiques du monde et à d’autres d’ailleurs qui n’appartiennent qu’à lui.

« Bagatelles Marathon » de John Zorn

Le compositeur, saxophoniste alto, clarinettiste, organiste et producteur new-yorkais John Zorn vient présenter ses « Bagatelles Marathon » sur la scène du Théâtre Antique de Vienne. Si en musique classique, une bagatelle est une courte composition sans prétention conçue dans un style léger, les Bagatelles de John Zorn se présentent comme un cycle de compositions atonales dont John Zorn confie l’interprétation à une trentaine de musiciens, parmi lesquels nombre de ses fidèles collaborateurs pour la plupart new-yorkais.

Ainsi 14 groupes vont se succéder le 10 juillet 2019 en 2 sets sur la scène du Théâtre Antique pour interpréter quelques 50 compositions de « The Bagatelles » composées par John Zorn depuis 2015.

De bout en bout du concert, le maître de soirée, John Zorn, demeure sur scène pour jouer, présenter ou diriger sur le plateau ou hors scène pour veiller, soutenir, écouter. Vêtu de son habituel pantalon de treillis, il ouvre la soirée en tee-shirt rouge avec son alto à la tête de son quartet Masada et terminera encapuchonné dans un sweat noir pour diriger la prestation d’Asmodeu, le dernier groupe de la soirée. Dans l’intervalle on le verra applaudir, sourire, se lever, approuver, encourager, vibrer et présenter chaque groupe lors des changements de plateau. A ce propos, il convient de saluer la performance de l’équipe technique qui a assuré des enchainements parfaits et une restitution sonore idéale.

Le déroulement de la soirée

Pour cet Echo#3-Jazz à Vienne 2019, on fait le choix d’associer chaque prestation à des qualificatifs. Certes, ces termes sont porteurs de subjectivité mais ils restituent les impressions d’une écoute instantanée et attentive.

L’entrée en matière est combative et volcanique avec Masada qui ouvre la soirée. John Zorn (saxophone alto), Dave Douglas (trompette), Greg Cohen (contrebasse) et Joey Baron (batterie) rivalisent d’énergie et font gronder la musique. On perçoit des échos venus d’Eric Dolphy. Après 3 morceaux, place au duo Sylvie Courvoisier & Mark Feldman. La pianiste et le violoniste proposent une fantaisie moderne très fusionnelle. Aux confins de la musique répétitive, avec quelques évocations du monde de Bartok, les deux morceaux présentés possèdent une intense dimension dramatique et interrogative.

Avec Mary Halvorson Quartet, on pénètre dans un monde plus éruptif. Les quatre surdoués tricotent une musique dense. En effet Mary Halvorson (guitare), Miles Okazaki (guitare), Drew Gress (contrebasse) et Tomas Fujiwara (batterie) font alterner des vagues puissantes qui donnent l’impression d’être immergé dans des coulées de lave qui aurait traversé des contrées rock. Place ensuite au duo Erik Friedlander-Mike Nicolas. Leurs violoncelles dessinent une évocation poétique où coexistent introspection et furie. Entre méditation et rythme, les deux schizo-cellos jouent à l’unisson ou assurent tour à tour mélodie et accompagnement.

Avec la venue du trio Trigger, le contraste est intense. Will Greene (guitare), Simon Hanes (basse) et Aaron Edgcomb (batterie) exécutent une musique punk-rock, décapante et explosive, organique et physique. Tempo infernal, puissance maximale (qui justifie l’usage de protections auditives) et exubérance scénique. On redoute presque un tremblement de terre. C’est alors au tour du pianiste Criag Taborn de se produire en solo. Ses mains zombies très indépendantes pratiquent des explorations percussives du clavier. Grands écarts et impulsions rythmiques. Elles incarnent le concept de rupture, conversent, combattent et délirent jusqu’au paroxysme.

On quitte cet univers évocateur des ambiances de Cecil Taylor ou de la musique contemporaine pour retrouver John Medeski Trio. John Medeski (orgue), Dave Fuczynski (guitare) et Calvin Weston (batterie) produisent de l’énergie pure. Une musique tellurique et charpentée où orgue et guitare dialoguent sur le flot grondant que déverse la batterie. Entre jazz et rock, les impulsions exacerbées de la guitare stimulent l’orgue dont le fluide vital alimente l’énergie de la batterie.

Après une courte pause, le concert reprend avec Nova Quartet qui réunit John Medeski, cette fois au piano, Kenny Wollesen (vibraphone), Trevor Dunn (contrebasse) et Joey Baron (batterie). Retour aux fondamentaux avec un soul groovy à moins que ce ne soit du groove fusionnel. Sans atermoiement les quatre complices malmènent pourtant les repères habituels (mélodie, harmonie, rythmique) et pratiquent un combat pulsatile qui libère un jazz solide. Arès trois morceaux, le quartet cède la place au duo de guitaristes Gyan Rilzy & Julian Lage. En très grande proximité, presque les yeux dans les yeux les deux virtuoses au service de la poésie entreprennent un dialogue encordé entre guitare folk et guitare classique et proposent une bagatelle flamenco (c’est ainsi que la présente John Zorn).

Le set continue avec Brian Marsella Trio. Contrebasse solide, piano très libre avec une main gauche pulsatile et une main droite véloce, batterie métronomique. Brian Marsella (piano), Trevor Dunn (contrebasse) et Kenny Wollesen (batterie) enchaînent les breaks et font monter la tension lors du premier morceau. Ils pratiquent ensuite une poésie triangulaire où les lignes ravelisantes du piano libèrent des couleurs irisées et orientales sur le tempo ralenti mené par les mailloches du batteur. Le dernier moment révèle de nouveaux contrastes. Rythme et tension reviennent, les humeurs des instruments s’affrontent, dans les coulisses John Zorn se lève, interpelé sans doute par ce moment phénoménal. Il vient d’ailleurs saluer avec le trio avant de présenter Ikue Mori. Seule sur scène avec son ordinateur et ses dispositifs électroniques programmés, elle fait dialoguer ses computers avec les étoiles. Une libre escapade aux frontières de l’étrange.

La formation menée par Kris Davis poursuit la soirée. Entourée de Mary Halvorson (guitare), Drew Gress (contrebasse) et Kenny Wollesen (batterie), la pianiste explore librement la partition et l’espace. S’ensuivent des schémas répétitifs pulsatifs aux multiples contrastes rythmiques. Une musique singulière où les instruments dialoguent au gré des rythmes. Advient ensuite le solo peu banal du trompettiste Peter Evans. Il tutoie le toit du monde, le soutient ou le fait s’effondrer, comme s’il déclenchait les éléments naturels sur scène. La phénoménale trompette déclenche la tornade et rend possible l’impossible (dixit John Zorn). Étonné et/ou séduit, le public applaudit à tout rompre.

« Bagatelles Marathon » se termine avec Asmodeux. John Zorn quitte les coulisses et rejoint Marc Ribot (guitare), Trevor Dunn (basse) et Kenny Grohowski (batterie) pour le dernier mais non le moindre des sets de la soirée. C’est le maître qui dirige la tempête paroxistique que délivre le trio. C’est foudroyant, la guitare saturée se déchaîne, la basse exaspérée délire, la batterie fait trembler la scène. Un sommet qui comble l’ensemble du public et clôt la soirée en beauté.

Après ce dernier moment extatique, les 29 musiciens reviennent sur scène autour de John Zorn et saluent en ligne le public qui leur réserve une ovation plus que méritée. Le public quitte doucement le Théâtre Antique le sourire aux lèvres, comblé par cette soirée unique dont le souvenir restera longtemps dans la mémoire collective des amateurs de jazz. La soirée a tenu ses promesses.

Le 10 juillet 2019, sur la scène du Théâtre Antique, les musiciens ont transformé les propositions musicales écrites conçues par John Zorn en des moments musicaux qui ont déjoué et combiné autrement les fondamentales mélodies, harmonies et rythmiques constitutives de cette musique dénommée jazz. « Bagatelles Marathon » a été l’occasion pour le public de découvrir avec étonnement, plaisir ou grincement de dents, une autre vison du jazz. Un format bien éloigné des marketings habituels trop souvent vendus pour plaire ou pire, complaire. Une bouffée musicale essentielle et nourrissante. On ne peut que remercier Benjamin Tanguy et les organisateurs de Jazz à Vienne pour cette soirée qui s’inscrit tout à fait dans cet idiome dont le festival se prévaut.

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Echo#3-Jazz à Vienne 2019

Echo#2-Jazz à Vienne 2019

« Ghosts Songs » - Diana Krall invite Joe Lovano

Echo#2-Jazz à Vienne 2019 revient sur les musiques écoutées le 09 juillet 2019 au festival Jazz à Vienne. Cette soirée propose deux sets aux styles contrastés. Après avoir réservé un bon accueil à la musique innovante de « Ghosts Songs » proposée par Paul Jarret & Jim Black, le public a ovationné avec chaleur le set de Diana Krall venue en trio avec Joe Lovano en invité spécial.

Le 08 juillet 2019, le public se voit d’abord proposer le projet « Ghosts Songs » de Paul Jarret & Jim Black qui évolue aux confins du jazz et du post-rock avant de pouvoir écouter la musique pour laquelle il s’est mobilisé, celle de Diana Krall, star incontestée du jazz vocal actuel. Malgré le grand écart thématique qui sépare les deux sets de la soirée, les 5000 spectateurs ont manifesté une écoute attentive et bienveillante au premier set avant d’ovationner la diva et son invité Joe Lovano plébiscité avec ferveur par nombre d’amateurs de jazz.

Paul Jarret / Jim Black - « Ghosts Songs »

Sélectionné par le jury des Talents Adami Jazz, le jeune guitariste parisien Paul Jarret a pu réaliser le projet dont il rêvait, jouer avec le batteur Jim Black qui l’inspire depuis toujours et dont le jeu fait référence dans le monde du jazz underground. Le premier est né l’année où le second entre à la Berklee Scool de Boston… Ainsi deux générations sont réunies pour donner vie au projet « Ghosts Songs » auquel le pianiste-claviériste Josef Dumoulin et le saxophoniste Julien Pontvianne sont conviés.

Il s’agit de la grande première de « Ghosts Songs » qui va se produire ensuite sur quatre autres festivals de jazz. L’enjeu est grand pour le guitariste qui a beaucoup investi dans ce projet. Il remerciera d’ailleurs, en fin de concert, le public qu’il a trouvé « drôlement sage et attentif ».

Libéré de toute contrainte de style, le groupe présente une musique très personnelle dont les climats varient. De bout en bout du set, Jim Black fait preuve d’une inventivité sans cesse renouvelée. Tel un vulcain déchaîné, le maître des peaux et cymbales forge à chaque instant un climat propice à libérer l’expressivité des solistes et ménage même des moments de silence qui permettent au public de recentrer son attention.

Ainsi, après un premier morceau à la construction contrapuntique d’une modernité sidérante advient un autre titre plus organique où la frappe du batteur relie les nappes électriques et électroniques au souffle du saxophone pourvoyeur de mélodie. Se succèdent ensuite des moments planants et d’autres plus éthérés où l’expression des musiciens frise le minimalisme. Porté par la frappe colossale de Jim Black, le guitariste Paul Jarret libère enfin son discours et s’envole lors du dernier morceau. Ce premier set n’aurait pas détonné dans le paysage du marathon des bagatelles de John Zorn programmé le 10 juillet 2019 par le festival Jazz à Vienne.

Diane Krall Trio invite Joe Lovano

Après la musique de « Ghosts Songs » située aux confins d’un jazz expérimental et d’un post rock minimaliste, le public va accueillir avec enthousiasme la star pour laquelle ils sont venus. Comble de bonheur, Diane Krall a invité le saxophoniste Joe Lovano, dont la participation a mobilisé la venue de nombreux d’amateurs.

Vêtue d’une tunique assortie à la blondeur de sa chevelure, de bottines et d’un jean, Diana Krall gagne une scène dont les projecteurs rappellent ceux des studios de photographes, mais ce soir-là, aucun cliché de la star n’est autorisé… ce qui n’empêche pas l’ensemble des spectateurs de la fosse de filmer et photographier via leurs smartphones. Les réseaux sociaux seront riches de photos et vidéos de la vedette, mais cette chronique et bien d’autres aussi, en sont privés.

Joe Lovano, Echo2-Jazz à Vienne 2019

Joe Lovano

Par contre, on ne résiste pas à insérer un cliché de Joe Lovano autorisé et capté l’après-midi au Théâtre de Vienne lors d’une conférence publique.

Diana Krall se présente avec le contrebassiste Robert Hurst et le batteur Karriem Riggins rejoints par l’invité de la soirée, le saxophoniste ténor Joe Lovano. Sa présence, son talent, son jeu inventif et facétieux contribuent à apporter un souffle de modernité à la prestation de la chanteuse-pianiste certes toujours élégante voire précieuse mais un brin académique. Cerise sur le gâteau, le saxophoniste intervient sur la totalité des morceaux du set (hormis un solo piano), ce qui comble de bonheur les spectateurs venus l’écouter.

Le set propose nombre de standards du Real Book parmi lesquels, L.O.V.E., I’ve Got You Under My Skin, Devil may care de Bob Dorough, P.S. I Love You, East of the sun (and West of the moon), Cry me a river, Corcovado.

Au fil du répertoire, le chant voilé de Diana Krall déconstruit les mélodies, les étire pour mieux se les approprier. La voix se fait caressante, se teinte d’accents bluesy, devient murmure sur les ballades qu’elle affectionne mais toujours elle demeure habitée par un swing perceptible. C’est sans doute au piano que la star donne le meilleur d’elle-même. Son jeu désinvolte et fluide est truffé de citations. Avec délicatesse et légèreté, il flirte avec le silence et se joue du tempo. De bout en bout du set, les interventions de Diana Krall et de Joe Lovano se font écho, le saxophoniste stimulant la pianiste et l’incitant à se risquer quelquefois hors de sa zone de confort.

Pourtant éloigné de son contexte musical habituel, Joe Lovano contribue pour beaucoup à la qualité du set par son jeu étincelant, inventif et sans cesse renouvelé. Il fait alterner fulgurances saccadées et phrases élégantes, sonorité détimbrée et délicates circonvolutions, jeu libre aux accents écorchés et phrasé suave. Joe Lovano danse littéralement avec son ténor et insuffle une vraie vie à la musique qu’il dynamise.

A la batterie, le jeu de Karriem Riggins alterne entre puissance et finesse alors que les chorus du contrebassiste font l’admiration de la patronne qui n’hésite d’ailleurs pas tourner le dos à son public pour mieux apprécier la précision et la justesse du jeu de Robert Hurst.

On a pu noter une légère charge émotionnelle durant le solo de Diana Krall sur Almost Blue de son époux Elvis Costello et sur le superbe Corcovado que la musicienne a dédié à celui qui fut un des pères de la bossa nova, le mythique João Gilberto disparu le 06 juillet 2019. La chanteuse n’a pourtant pas poussé l’hommage à interpréter le titre en brésilien mais a chanté Quiet Nights and Quiet Stars, la version anglo-saxonne de la composition d’Antonio Carlos Jobim.

Comme cela est le cas lors de la plupart de ses concerts, la chanteuse-pianiste a offert une prestation léchée qui a permis au public d’apprécier son chant souple et tout en retenue et ses solides improvisations pianistiques. Les spectateurs ne semblent pas affectés par le manque de chaleur, de générosité et d’émotion de la star. Ils ont par contre apprécié la présence de Joe Lovano qui a constitué un atout majeur de ce concert.

Pierre de Bethmann Trio fait coup double

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Pierre de Bethmann Trio revient avec « Essais/Volume 4 » et un coffret qui regroupe les 4 albums des « Essais » enregistrés en 5 ans autour de reprises de thèmes issus de multiples traditions. Avec à son actif cinq années d’activité intense, quatre albums enregistrés et regroupés en un coffret, le pianiste continue à expérimenter avec brio, l’art du trio avec ses fidèles compagnons, Sylvain Romano et Tony Rabeson. Un vent de fraîcheur et de raffinement. Un havre de plénitude musicale propice au ressourcement et à la sérénité.

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Hommages à Ennio Morricone

Hommages à Ennio Morricone

Pour commémorer ce qui aurait été le 92ème anniversaire du compositeur italien Ennio Morricone, deux labels présentent des albums qui honorent le Maestro. Son label Decca collabore avec CAM Sugar pour présenter « Morricone Segreto ». Le label Bonsaï lui rend hommage avec « More Morricone ». Le premier présente sept titres inédits en version orchestrale, de quoi satisfaire un public amateur de pièces rares. Interprété par le contrebassiste Ferruccio Spinetti et le pianiste Giovanni Ceccarelli, le second joue sur le registre de la sobriété et de l’intimité.

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L’ARFI présente « inDOLPHYlités »

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Avec « inDOLPHYlités », cinq membres de l’ARFI honorent la musique de l’album « Out to lunch! » gravé par Eric Dolphy en 1964. Par leur démarche, entre hommage et appropriation, Mélissa Acchiardi, Christophe Gauvert, Clément Gibert, Guillaume Grenard et Christian Rollet prolongent la musique du disque original. En conservant la même instrumentation, ils revisitent le répertoire auxquels ils ajoutent trois compositions de leur cru. Il en résulte une musique ludique et effervescente qui réinvente celle de Dolphy. Le bouturage musical de ces « inDOLPHYlités » s’inscrit dans l’ADN du collectif… plus ARFIdèle que ça, impossible !

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