Juan Carmona présente « Laberinto de Luz »

Juan Carmona présente « Laberinto de Luz »

Flamenco et jazz latin pour le meilleur

A l’occasion de ses 40 ans de carrière, le guitariste flamenco Juan Carmona présente un nouvel album, « Laberinto de Luz ». Il collabore avec des artistes prestigieux tels que Al Di Meola et une palette de voix féminines captivantes alliant chant gitan et scat. L’opus transporte l’oreille dans un labyrinthe de lumière où sensibilité et dynamisme s’accordent à merveille.

visuel de l'album "Laberinto De Luz" de Juan CarmonaSorti le 04 avril 2025, « Laberinto de Luz » (Nomades Kultur/L’autre distribution) résume l’univers de Juan Carmona, considéré comme l’un des maîtres de la guitare flamenca. Après quatre décennies d’une carrière tracée au fil des désirs et des rencontres, cet « opus anniversaire » synthétise de belle manière l’œuvre de cet artiste qui a consacré entièrement sa vie à la musique, entre passions, voyages et innovations.

Autour de lui, le maestro a réuni des invités prestigieux, Al Di Meola, María Peláe, Montse Cortés, Alba Moreno, Celia Flores, Noemí Humanes, Pablo Martín Caminero, Isidro Suarez, Dominique Di Piazza, l’orchestre à cordes Istanbul strings dirigé par Samim Sakaryali et de nombreux autres parmi lesquels les jazzmen Nicolas Folmer (trompette), Pierre Bertrand (saxophone, flute) et Denis Leloup (trombone).

Juan Carmona@Franck Loriou

Afin de n’oublier personne, la liste de l’ensemble des artistes ayant participé à ce superbe album sera proposée à la fin de l’article.

Pour ses quarante années d’expérience, Juan Carmona fera halte avec ses musiciens dans les grands opéras et théâtres français pour une tournée avec notamment des orchestres symphoniques comme celui de l’Opéra de Lyon dirigé par Miguel Pérez Iñesta mais aussi Zahia Ziouani pour l’orchestre Divertimento, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille etc… Des alliés de choix pour interpréter ses œuvres phares parmi lesquelles sa flamboyante « Sinfonia Flamenca ».

« Laberinto de Luz », un album lumineux, au carrefour du flamenco, du jazz et des rythmes latins.

Laberinto de Luz »

Depuis « Borboreo » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi - Pias) sorti en 1996, Juan Carmona a enregistré de nombreux opus parmi lesquels « Sinfonia Flamenca » (Le Chant du Monde/Harmonia mundi-Pias) paru en 2006 où la guitare flamenca navIgue entre le classique et la pure tradition andalouse, « Perla de Oriente » (Nomades Kultur/L’autre Distribution) proposé en 2016 et « Zyriab 6.7 » (Nomades Kultur/L’autre Distribution), qui en 2021 rend hommage au musicien poète Zyriab, inventeur de la musique arabo-andalouse.

Sur « Laberinto de Luz » (Nomades Kultur/L’autre distribution), treizième album dont il a composé les dix titres, Juan Carmona fait rayonner le flamenco bien au-delà de ses frontières originelles et affirme son rôle de passeur d’émotions. Enraciné dans les traditions ancestrales de l’Andalousie, Juan Carmona continue à innover et crée des ponts entre les styles et les cultures.

Impossible de s’égarer dans ce labyrinthe de lumière où tradition et modernité se fondent en une harmonie subtile et universelle. Un seul risque encouru… l’écouter encore et encore, sans jamais se lasser !

Au fil des pistes

Tesoro de melodías ouvre l’album. Une puissante voix flamenca s’élève, celle de Noemí Humanes qui s’éclipse pour laisser place à une rumba radieuse sur laquelle les guitares de Juan Carmona et d Al Di Meola comblent l’oreille de leur virtuosité. Une superbe alchimie s’établit entre les guitares, les chœurs, la voix et la section rythmique.

Le répertoire se poursuit avec Laberinto de luz. Sur un rythme afro-cubain, la guitare de Juan Carmona transporte la musique dans un monde de lumière. Après un court solo solaire du pianiste, la guitare, les voix de María Peláe, Elena Salguero, les chœurs et les palmas installent une ambiance de fête lumineuse. Le titre invite à la danse de manière irrésistible.

A l’écoute de Dejando Sonidos, on perçoit dans le jeu de guitare de Juan Carmona ce fameux duende, ce moment de grâce infini où le musicien transcende les limites de son art. Les voix dialoguent avec la guitare, la mélodie est captivante, le solo de piano fait scintiller les notes. Le charme de la musique opère, impossible de résister !

C’est avec une douce allégresse que piano et guitare exposent ensuite la mélodie du titre Aroma a tierra, accompagnés par les chœurs, les palmas, les tablas et le cajon. Après le solo du piano percussif qui trace un chant tantôt lyrique, tantôt bondissant, avec des phrases sinueuses mais claires, Juan Carmona improvise avec une maîtrise absolue. Avec brio, il explore la fusion entre flamenco et jazz. C’est absolument époustouflant.

Musica en mi boca surprend agréablement. Dans une veine jazz/funk, la guitare basse slappe avec force et contraste avec les voix féminines chargées d’émotions d’Alba Moreno et Noemí Humanes. Juan Carmona se distingue par son jeu tout en attaque et une sonorité très claire qui tranche avec la tonalité soul des voix flamencas. Tous sont en osmose avec les palmas et le jeu percussif du batteur Isidro Suarez.

Virtuose inspiré et sensible, Juan Carmona propose ensuite Liró, un titre construit autour des rythmes de la rumba. Outre de brillantes interventions du piano, la guitare mêle virtuosité savante et lyrisme raffiné alors que le chant du chœur composé de Loli Abadía, Samara Losada et Noemí Humanes envoûte l’oreille.

Sur Danza del agua interviennent la voix de Montse Cortés, le chœur hindou Maitryee Mahatma et l’orchestre à cordes, Istanbul strings orchestra dirigé par Samim Sakaryali. Ils servent d’écrin au jeu virtuose et chargé d’émotion de la guitare de Juan Carmona. Comme l’eau au sortir d’une fontaine, la musique s’écoule et les notes éclaboussent et dansent de plaisir.

A l’écoute de La Teresita, titre dédié à la mère du leader, on apprécie le remarquable mélodiste qu’est Juan Carmona. Les chœurs et les percussions débutent le thème sur un rythme de bulería/salsa. Le jeu de guitare dialogue harmonieusement avec les voix qui ont été toujours un moteur dans la musique du guitariste.

Sur Espejo del pasado, la guitare de Juan Carmona brille de mille feux. Aucune voix sur ce titre mais un orchestre composé de Richard Larrozé (piano et claviers), Dominique Di Piazza (basse), une section rythmique étoffée avec Tino Di Geraldo et Piraña et une rutilante section de cuivres composée de Pierre Bertrand (saxophone), Nicolas Folmer (trompette) et Denis Leloup (trombone). La virtuosité généreuse de la guitare est tout entière au service de la fête.

L’album se termine avec Misterio sin igual, une douce ballade flamenca que chante la guitare entourée de voix féminines. On se laisse captiver par cette belle ritournelle que tisse la guitare. Mystère et tendresse coexistent avec bonheur.

Rendez-vous le 25 mai 2025 à 20h dans la Grande Salle de l’Opéra de Lyon pour écouter Juan Carmona avec un programme intitulé « 40 ans de flamenco en liberté ». Le guitariste investit la grande salle de l’Opéra de Lyon avec un programme en deux parties. D’abord une relecture de ses plus grands titres avec son groupe composé de Enrique Bermudez « El piculabe » (chant), Noemí Humanes (chant), Isidro Suarez (percussion), Domingo Patricio (clavier/flûte), Sergio di Finizio (basse) et la danseuse Nazareth Reyes, puis l’interprétation de sa flamboyante « Sinfonia Flamenca » pour orchestre et groupe de flamenco, avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dirigé par Miguel Pérez Iñesta. Un régal musical à ne pas rater !


 

Distribution artistique de l’album »Laberinto de Luz » (Nomades Kultur/L’autre distribution) :
Guitare : Juan Carmona
Collaboration spéciale : Al Di Meola (guitare)
Chant : Montse Cortés, María Peláe, Elena Salguero, Elaf, Rocío Valencia, Noemí Humanes, Alba Moreno, Maloko,
Choeurs : Loli Abadía, Aroa Fernández, Nicole Lise, Noemí Humanes, Virgina Alvés, Samara Losada
Choeur hindou : Maitryee Mahatma
Orchestre à cordes : Istanbul strings orchestra dirigé par Samim Sakaryali
Piano / Rhode / clavier : Luis Guerra, Richard Larrozé
Basse : José Manuel Posada “El Popo”, Matt Garrison, Rainer Pérez, Dominique Di Piazza, Franck Galin
Contrebasse : Pablo Martín Caminero, Yelsi Heredia
Percussion / Batterie : Isidro Suarez, Ane Carrasco, Tino Di Geraldo, Horacio El negro, Piraña
Jaleo / Palmas: Ane Carrasco, Juan Grande, Maloko, Kadu Gómez
Tablas : Pinku
Cuivres : Pierre Bertrand, Nicolas Folmer, Denis Leloup
Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

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Claude Tchamitchian présente « Vortice »

Claude Tchamitchian présente « Vortice »

Nostalgie joyeuse des souvenirs d’enfance

Avec son nouvel album « Vortice », le contrebassiste et compositeur, Claude Tchamitchian invite à le suivre dans une grande valse foraine colorée. Un tourbillon musical vertigineux comme un cirque imaginaire avec ses manèges, ses chevaux, ses marionnettes, ses jongleurs. L’oreille plonge dans les souvenirs d’enfance du musicien, sur une route étoilée où se téléscopent joie et nostalgie.

Après son opus en solo de 2019,« In Spirit » (Emouvance/Absilone) et l’album « Poetic Power » (Emouvance/Socadisc) paru en 2020, Claude Tchamitchian revient en quartet avec « Vortice » (Émouvance/Absilone-Socadisc) sorti le 22 mars 2025. A ses côtés, la clarinettiste Catherine Delaunay, le saxophoniste Christophe Monniot et le pianiste Bruno Angelini.

Au sein de la partition acoustique et tonale de « Vortice » se croisent lignes mélodiques expressives, improvisations inspirées et échanges lumineux. Les nombreux changements rythmiques génèrent une dynamique dans laquelle s’inscrivent les chants instrumentaux. Poétique et souple, la musique tourne comme un manège, jusqu’à donner le vertige. Un univers onirique et poétique.

« Vortice »

L’origine du nouveau projet de Claude Tchamitchian s’inscrit dans ses souvenirs d’enfance qu’il évoque lui-même :

« Toute mon enfance a été marquée par des musiques et des fêtes populaires dont l’univers poétique a progressivement disparu sous les coups de boutoir de nos sociétés modernes. Mais le souvenir est toujours là, d’autant plus fort que cette étrange période actuelle nous fait prendre conscience de tout ce qu’il y avait de précieux quand on pouvait échanger, se voir, se rencontrer et partager des moments d’émotions sans contraintes. Je me souviens des musiques, certaines fois totalement inattendues, qui m’emportaient dans de véritables transes ; je me souviens des manèges et des numéros de circassiens dont les décors flamboyants et les suspenses vertigineux me précipitaient dans un tourbillon magique. L’amour de ce monde forain ne m’a jamais quitté. »

Le titre même de l’album, « Vortice », qui signifie tourbillon en Italien, fait référence au vertige que ressentait l’enfant sur les manèges alors que la musique associée au mouvement circulaire déclenchait une sorte de transe heureuse.Claude Tchamitchian présente "Vortice" - visuel de l'album Vortice de Claude Tchamitchian Quartet

Imprégné et inspiré par ces émotions, il a ressenti « le besoin de renouer avec cet univers sonore, cette poétique du corps et de l’œil pour en proposer une vision actuelle et sans nostalgie, résolument acoustique, utilisant les timbres naturels du piano, de la clarinette, des saxophones et de la contrebasse, instruments profondément liés à ces musiques populaires. Ainsi, il a souhaité « écrire une « musique pour un cirque qui n’existe pas » mais qui serait un cirque d’aujourd’hui. »

Pour ce nouveau projet, le leader s’est associé à des compagnons de longue date, Catherine Delaunay (clarinette), Christophe Monniot (saxophones alto et sopranino) et Bruno Angelini (piano) pour lesquels il a composé un répertoire de huit morceaux écrits « sur mesure ». Aucun effet spécial n’a été utilisé, le talent et le travail particulier de chaque musicien sur son instrument ont suffi pour générer le tourbillon musical fort réussi de « Vortice ».

L’album « Vortice » a été enregistré au Studio Gil Evans à la Maison de la Culture Amiens par Maïkol Seminatore qui en a aussi assuré le mixage, le mastering est quant à lui crédité à Marwan Danoun.

Au fil des pistes

Les manèges de l’aube ouvrent l’album. En introduction, le sopranino converse en douceur avec les notes étranges et cristallines du piano puis entrent la contrebasse et la clarinette de Catherine Delaunay dont les sons s’envolent dans les airs sur un motif itératif du piano auquel se joignent l’alto et la contrebasse. Le quartet fait ensuite tournoyer la mélodie tel un manège en rotation qui induirait une sensation de vertige. Après un solo d’alto ébouriffant de virtuosité alors que piano et contrebasse assurent le soutien rythmique, Christophe Monniot dialogue avec la clarinette. Il en ressort une effervescence bariolée et fort joyeuse. On est tenté de lever les yeux vers le ciel.

C’est d’ailleurs ce que confirme le titre du morceau suivant, Attraction céleste. A l’unisson, les soufflants célèbrent l’aube par un chant que soutiennent piano et contrebasse à l’archet dans le registres des graves. Unies dans la même énergie, les cordes du piano et celles de la contrebasse libèrent une énergie qui se densifie et leur pulsation se poursuit en direction dans l’espace-temps. On en ressort décoiffé.

Morceau le plus court du répertoire, L’ivresse du galop débute par un riff que soutiennent contrebasse et piano alors que les soufflants s’expriment avec une certaine euphorie. Les tympans vibrent comme enchantés par cette technicité de haute voltige. On perçoit comme les images du mouvement des chevaux du manège qui s’arrête brutalement.

Advient alors, L’âme du limonaire, le titre le plus long de l’album. Clarinette et sopranino élèvent leur chant complexe au-dessus de la ligne répétitive du piano auquel s’associe la contrebasse. La trame se densifie, les couleurs musicales évoluent, les émotions se télescopent, le silence s’installe et la musique repart de plus belle stimulée par la contrebasse. Bruno Angelini termine le morceau avec un superbe travail sur les nuances et textures sonores du piano.

Après une introduction du piano, les vents exposent le thème en contrepoint et avec eux s’installe l’univers poétique de Seuls les rêves demeurent… Dans une deuxième phase, le manège semble se dérégler et suit la cadence que mène le piano sous tension. Dans une troisième phase, intervient l’alto. D’abord seul puis rejoint par la contrebasse et par le piano, le saxophone alto fait preuve de fougue. S’appuyant sur des subtilités harmoniques il développe des phrasés audacieux, stimulé par les accords subversifs du piano et par le tourbillon sonore et captivant qu’entretient la contrebasse.

Infanzia débute par un entrelacement de lignes mélodiques jouées par l’alto, le piano et la clarinette qui entraînent l’oreille dans un mouvement de valse puis sur un ostinato du piano, la contrebasse de Claude Tchamitchian prend un solo. Sa sonorité grave et profonde dispense à la fois ombre et lumière. L’improvisation du piano permet d’apprécier les qualités de mélodiste de Bruno Angelini. Il cède la parole à l’alto de Christophe Monniot qui se joue des académismes et avec fougue, s’exprime avec l’esprit d’un absolu « libre-improvisateur ».

Le contrebassiste débute Vortice seul à l’archet. Avec fermeté et sans urgence, il introduit après deux minutes un riff puissant et réitératif sur lequel piano, clarinette et alto conjuguent leurs voix dans un format de suite dont la densité s’étoffe au fil des minutes jusqu’à une déflagration sonore. La clarinette s’envole ensuite au-dessus des strates sonores du piano et de la contrebasse qui la galvanisent. La musique tournoie de plus en plus vite et s’achemine vers une sorte de transe musicale.

L’album se termine avec La strada stellata. Tel un fakir sur un tapis volant, le sopranino ouvre cette route étoilée alors que la contrebasse répète un leitmotiv sur lequel les soufflants et le piano font entendre une mélodie nostalgique aux allures de valse.

Mélodies mélancoliques, envolées lyriques, échanges exaltés, improvisations inspirées… la magie opère au long des huit titres de « Vortice » qui surprend, stimule, charme et dépayse l’oreille.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

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Matteo Pastorino présente « LightSide »

Matteo Pastorino présente « LightSide »

Un album poétique, sensible et lumineux

Avec « LightSide », le clarinettiste Matteo Pastorino invite à un voyage musical au cœur de la lumière méditerranéenne. Le musicien propose un répertoire original conçu pour cette formation instrumentale singulière. Soutenue par le piano de Domenico Sanna et la batterie d’Armando Luongo, la clarinette basse du leader dialogue avec la basse semi-acoustique de Dario Deidda. Un album poétique, sensible et lumineux.

Après « V » (Absilone/Socadisc) sorti en 2014 et « Suite for Modigliani » (Challenge records/Bertus) paru, en novembre 2017, tous deux enregistrés en quartet, Matteo Pastorino exprime son désir de se reconnecter à ses racines et revient avec « LightSide » (A.MA Records/IRD) sorti le 21 mars 2025. Ce projet a vu le jour grâce à une commande du Festival Time in Jazz de Paolo Fresu en 2021.visuel de l'album LightSide de Matteo Pastorino_Matteo Pastorino présente "LightSide"

Sur les neuf plages de « LightSide« , Matteo Pastorino a choisi pour la première fois de jouer exclusivement de la clarinette basse dont il explore la puissance expressive. On peut ainsi apprécier les multiples couleurs et facettes de cet instrument associé au piano de Domenico Sanna, à la basse de Dario Deidda et à la batterie de Armando Luongo.

Basée sur des formes épurées, la musique de « LightSide » prend la forme d’un récit musical nuancé qui joue avec le temps et ménage une place au silence. Chaque titre raconte une histoire. Un jazz captivant qui navigue entre intimité et universalité.

Matteo Pastorino

Clarinettiste aux origines sarde, Matteo Pastorino se consacre totalement à la clarinette qu’il a dans un premier temps apprise en autodidacte avant de suivre les workshops de Nuoro Jazz dirigés par le trompettiste Paolo Fresu. Il y obtient plusieurs bourses d ‘étude.

Durant Siena Jazz 2009, il étudie auprès de Kenny Werner, Clarence Penn, Aaron Goldberg, Miguel Zenon et gagne la bourse du « meilleur musicien » qui lui permet d’étudier avec Chris Potter l’année suivante. A Paris où il s’est installé en 2008, il suit le cycle spécialisé de jazz du Conservatoire de Paris et obtient son diplôme en 2012 avec la « mention Très Bien », à l’unanimité du jury.

De 2013 à 2020, il passe un mois par an à New York pour jouer et échanger avec les musiciens de la scène new-yorkaise. En 2016, il crée le San Teodoro Jazz Festival en Sardaigne.

Outre ses deux premiers albums « V » et « Suite For Modigliani » avec le guitariste Gilad Hekselman en invité du quartet, il s’est associé à Guillaume de Chassy et de David Linx, au sextet du batteur Francesco Ciniglo, au trio Arrulos avec Sélène Saint-Aimé et Ignacio Ponce ainsi qu’à la Compagnie « La Tempête » de Simon Pierre Bestion. Il a par ailleurs joué et/ou enregistré avec de nombreux jazzmen de renom parmi lesquels, Joe Sanders, Shai Maestro, Dario Deidda, Antonello Sardis, Raphaël Imbert, Federico Casagrande, Francesco Bearzatti, le groupe Sobre Sordos, l’ensemble Eshareh, l’ensemble Jupiter et Paolo Fresu.

En quelques phrases et avec justesse, Paolo Fresu évoque l’histoire, le travail de Matteo Pastorino et son projet « LightSide » :

“Une île n’est une île que si elle devient le point de départ pour mieux y revenir. C’est ce qu’a fait et continue de faire Matteo Pastorino dans sa tentative de délimiter les contours de sa pensée. Cela se produit depuis de nombreuses années, partant de sa Sardaigne natale, parcourant l’Europe contemporaine, jusqu’à Paris, où il rencontre des musiciens métissés venus des quatre coins du monde.

Une preuve que la richesse de l’avenir doit résider dans l’espoir des flux migratoires qui célèbrent la beauté de la diversité. « LightSide » est un retour d’un long voyage à travers la mémoire, le temps, et les latitudes.

Construit et vécu avec Domenico Sanna, Dario Deidda et Armando Luongo, ses anches dessinent un paysage imprégné des couleurs variées d’une Méditerranée dialoguant avec le Vieux Continent.

Un opus qui affirme l’importance et l’originalité du langage, ainsi que la fonction de l’archétype, capable de bâtir et de générer contraste et lumière dans une opposition entre merveilles solaires et brumes mélancoliques…

… LightSide », c’est cela. Une œuvre élastique en mouvement dynamique, qui dilate le temps et offre un espace au silence. Pour que l’on puisse encore imaginer ce qui n’existe pas. »

Au fil des titres

Matteo Pastorino signe les neuf compositions de « LightSide », un opus qui séduit par son élégance. Des interactions complices du quartet se dégagent des émotions dont la teneur évolue entre douce mélancolie et délicate gravité.

L’album ouvre avec Gorée, inspiré par une mélodie de kora entendue sur l’ile de Gorée. Bien loin des rivages de la Méditerranée, Gorée demeure un lieu symbolique de la traite négrière et est devenu un sanctuaire pour la réconciliation. Après l’hommage que Marcus Miller a rendu à Gorée dans son album « Renaissance » en 2012, Matteo Pastorino a lui aussi composé un morceau dont il donne une interprétation sensible. De grave et délicate au début du morceau, la clarinette basse se fait exubérante et sauvage, portée par le trio dont le jeu évolue en même temps et dans la même esthétique que celui du leader.

Plus loin, l’oreille est charmée par le jeu calme et nuancé de la clarinette basse de Matteo Pastorino sur LightSide, la plage qui donne son nom à l’album. La courte improvisation du pianiste Domenico Sanna brille par son élégance et son raffinement. Sur la clarinette basse, Matteo Pastorino explore toute la tessiture de son instrument.

Le répertoire se poursuit avec Les Années Folles. Le quartet tisse une mélodie limpide et mélancolique. La sonorité solaire de la clarinette basse dégage une énergie lumineuse aux multiples couleurs. Soutenu par la batterie tonique d’Armando Luongo, le pianiste adopte un jeu enflammé qui stimule le leader. Une osmose parfaite s’installe entre piano et clarinette basse.

Tigre débute par un duo entre batterie et clarinette basse. Il se transforme en un dialogue frénétique qui laisse place à l’intervention aérienne du pianiste. Le jeu voluptueux de la clarinette basse prend le relai et expose le thème. La pulsation élastique de la section rythmique accompagne les improvisateurs jusqu’à la fin du morceau.

Avec Coming Back, le quartet opère un retour à ce qui constitue une des bases du jazz, le swing. La clarinette basse brille de tous ses éclats. Sa parfaite maîtrise instrumentale permet à Matteo Pastorino de développer une improvisation au feeling puissant et plein de groove. Le piano lui répond par un chorus chaleureux et brillant. Ce morceau met en lumière la section rythmique qui assure un swing indéfectible du début à la fin du titre. L’oreille est interpelée par la basse ferme et agile de Dario Deidda qui fait preuve d’un lyrisme avéré dans son improvisation. Le batteur brille par son jeu frémissant sur les cymbales, la rigueur de ses ponctuations sur les peaux de la caisse claire et des toms basses. Un délice rythmique qui swingue de bout en bout !

A la fois message d’amour et célébration de la vie, résonne ensuite Elvira. Une douce et tendre mélodie que Matteo Pastorino dédie à sa fille. Malgré son titre, Scarabocchio, le morceau suivant ne ressemble en rien à des gribouillages. Le quartet tisse une toile sonore radieuse. Après une introduction délicate de la clarinette basse, les instruments prennent tour à tour la parole pour dessiner leur trace. Improvisation limpide et éblouissante d’assurance de la basse, chorus étincelant du piano, phrasé pétillant de la clarinette basse à la sonorité rutilante, accompagnement nuancé de la batterie. De tels gribouillages ravissent l’oreille qui en redemande volontiers.

Seulement accompagné par la basse et la batterie, la clarinette basse entame Interludio, une flânerie au swing voluptueux. Après ce court interlude, advient Marzo, une ballade à l’atmosphère plutôt mélancolique. La clarinette basse étire le temps avec sensualité, le piano génère un climat que n’aurait pas renié Bill Evans, les balais caressent les cymbales, la basse égrène ses notes avec une douceur empreinte de gravité. Si Mars est le mois annonciateur du printemps, la composition de Matteo Pastorino dont elle porte le nom, prend garde à ne pas brusquer le tempo. En guise de conclusion, le quartet offre un bouquet poétique irradié de lumière.

Pour écouter live le répertoire de « LightSide » et retrouver le clarinettiste Matteo Pastorino avec Domenico Sanna (piano), Dario Deidda (basse) et Armando Luongo (batterie), rendez-vous le 17 avril 2025 à 21h30 au Sunside à Paris et le 18 avril 2025, de 20h30 à 22h30, sur la scène de la Jazz Station, à Bruxelles (Belgique).

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« Twenties » par The Hookup

« Twenties » par The Hookup

Un pont entre les années 1920 et 2020

Avec « Twenties », le groupe The Hookup explore l’idée d’un pont entre les années 1920 et les années 2020. Irrigué d’énergie, l’album séduit par les prestations inventives de Géraldine Laurent, François et Louis Moutin et Noé Huchard. Quatorze morceaux choisis parmi les standards des années 1920 sont réinterprétés par ces quatre musiciens français issus de générations différentes. Un pied dans le passé, un pied dans l’avenir… une belle réussite musicale.

Depuis plusieurs années, Géraldine Laurent (saxophone alto), François Moutin (contrebasse) et Louis Moutin (batterie) ont échangé au fil de rencontres scéniques dont la teneur les a poussés à aller plus loin. Leur rencontre avec le jeune pianiste Noé Huchard a ajouté une dimension supplémentaire à leur dynamique musicale.

Après plusieurs concerts, les artistes décident de créer un projet commun. Ainsi advient la naissance du groupe The Hookup. Ensemble, ils interrogent le sens du jazz contemporain et mettent en évidence l’absolue modernité des standards.

Dans la perspective d’un premier album, les quatre musiciens choisissent et arrangent 14 standards des années 20 qu’ils projettent de jouer… un siècle plus tard, dans les années 2020. Ainsi, au fil des quatorze plages de « Twenties » (Jazz Eleven/Baco Distrib), le quartet The Hookup revisite des mélodies intemporelles d’hier en intégrant nouveautés et inventions actuelles.

Inscrit dans la modernité, « Twenties » témoigne d’une grande liberté créative. Les standards en sortent métamorphosés. Un jazz contemporain truffé d’improvisations inventives et d’audaces créatives.

Sorti le 28 février 2025 sur le label Jazz Eleven, l’album « Twenties » a été enregistré, mixé et masterisé au Studio Candelon, à Brignoles, par l’ingénieur du son Arthur Gouret. L’opus propose une relecture dynamique de la musique des années 1920.

Au fil des pistes

Le répertoire ouvre avec Ain’t Misbehavin’ composé par le pianiste Fats Waller et popularisé par la revue musicale Hot Chocolates crée à Broadway en juin 1929 avec Louis Armstrong en vedette. Au saxophone alto, Géraldine Laurent inscrit son discours dans les traces des grands be-bopers et hard bopers. Dans son improvisation, elle adopte un jeu à la fois fluide et incisif, véloce et flamboyant. On note aussi la sonorité ronde et opulente de la contrebasse de François Moutin, son jeu généreux et son phrasé vif. Au piano, le jeune Noé Huchard (26 ans) s’exprime dans un style qui ne manque ni d’originalité ni de puissance.

Sur After You’ve Gone, le quartet conserve le tempo modéré de ce foxtrot composé par Turner Layton et sorti en 1918. Le quartet accentue la mélodie sinueuse qui se pare d’Inflexions bluesy et de syncopes qui changent presque à chaque mesure. Après un solo de contrebasse d’une justesse inouïe et une lumineuse improvisation du pianiste, le saxophone alto fait entendre un phrasé parkérien parfaitement maîtrisé. Plus loin, la contrebasse expose à l’archet East St. Louis Toodle-Oo, la composition de Duke Ellington et Bubber Miley enregistrée en 1926 puis le piano se fait entendre et son chorus sonne dans le plus pur style « Jazz New-Orleans Dixieland ». C’est ensuite l’alto qui intervient et fait vibrer le titre de son jeu pétillant et étincelant. Au court d’un court solo, Louis Moutin régale l’oreille de la vaste palette de timbres de sa batterie.

C’est ensuite sur un tempo très rapide que le quartet prend Tea for Two, cette chanson d’amour composée par Vincent Youmans pour la comédie musicale No, No, Nanette créée à Broadway en 1924. Allongé dans la forme, le morceau se trouve dynamisé. L’altiste fait preuve d’une technique magistrale, d’une énergie inouïe et d’un lyrisme exubérant. Le pianiste n’est pas en reste et les frères Moutin semblent s’amuser tout en jouant avec énergie.

Le répertoire continue avec The Man I Love, de George Gershwin qui a figuré dans la comédie musicale de 1924, Lady Be Good. On savoure avec délice cette courte version du standard interprétée en duo par Géraldine Laurent et Noé Huchard. Délicatesse du piano, sonorité chantante et veloutée de l’alto dont le phrasé très mesuré est empreint de grâce. Écrit par Bertolt Brecht sur une musique de Kurt Weill pour la comédie musicale L’Opéra de quat’sous en 1928, Mack The Knife sert de tremplin au quartet qui en donne une interprétation musicale bouillonnante. Le jeu de l’altiste frise la frénésie et déclenche chez la section rythmique un climat sonore déchaîné. Un moment musical exaltant qui ravit les oreilles.

Avec le duo contrebasse/batterie, le piano ouvre Blue Skies, ce standard d’Irving Berlin composé en 1926 pour la comédie musicale Betsy. Swing singulier du trio avec dérapages, slaloms puis l’alto entre en piste. En trio avec les frères Moutin, elle déroule ses phrases sinueuses, ses notes rebondissent en zig-zags sans pour autant que la ligne mélodique ne disparaisse. Le morceau se termine en quartet. Un moment de bonheur absolu.

La musique se poursuit avec Honeysuckle Rose, la célèbre composition de Fats Waller que les quatre artistes revivifient avec humour. Le répertoire continue avec Softly As in A Morning Sunrise composé par Sigmund Romberg pour l’opérette The New Moon de 1928. Avec grande vitalité, le quartet régénère ce standard, nombreuses audaces harmoniques et rythmiques, voltiges de l’alto, décalage mélodique du piano.

En 2’30, The Hookup donne une version revigorée, tout en déphasage rythmique de Mean to Me, la composition de Fred E. Ahlert publiée en 1929. Irrésistible !

Après une introduction tout en délicatesse et en précision de l’alto vite rejoint par ses trois compères, la contrebasse ouvre l’espace au piano qui joue avec subtilité et limpidité la ligne mélodique de Manhattan, cette chanson populaire écrite par Richard Rodgers en 1925. Empreint d’une étrange allégresse, l’alto de Géraldine Laurent prend la suite. La saxophoniste développe un chorus dont la vitalité ne cesse de croître. Le morceau se termine diminuendo, tout en délicatesse.

C’est en duo que les frères Moutin interprètent Bye Bye Blackbird, la composition de Ray Henderson publiée en 1926. La contrebasse conte une histoire que ponctue la batterie. Louis stimule François qui lui répond avec aplomb et audace. Un dialogue symbiotique et plein d’humour.

Écrite en 1926 par George Gershwin pour la comédie musicale Oh, Kay !, Someone to Watch Over Me a été conçu à l’origine comme un morceau rythmé et rapide. Le quartet fait le choix de l’interpréter sur un tempo de ballade. Avec verve et lyrisme, l’alto expose la mélodie. Son jeu rond et onctueux est soutenu par le toucher cristallin du pianiste. La contrebasse à la sonorité chatoyante leur fait suite alors que les balais du batteur caressent peaux et cymbales. Ce challenge d’élégance et de finesse se poursuit jusqu’à la fin du morceau.

L’album se termine en mode modal avec Everybody Loves My Baby, ce standard populaire composé en 1924 par Spencer Williams. Le quartet adopte un parti pris résolument moderne pour interpréter ce titre. Avec générosité, l’alto développe un chorus enthousiaste. Géraldine Laurent joue dans un pur style hard bop. On peut apprécier son jeu sinueux, sa sonorité timbrée et son phrasé sulfureux. François Moutin lui répond et son chorus d’une vélocité confondante témoigne de sa parfaite maîtrise de l’instrument. Sans oublier de souligner la limpidité du piano de Noé Huchard qui joue avec les nuances. Le jeu de batterie de Louis Moutin rythme et souligne les interventions de ses partenaires et l’on pourrait parler de « batterie bien tempérée ». Six minutes de régal musical intégral.

Pour apprécier live « The Hookup » interpréter le répertoire de « Twenties », rendez-vous le 09 avril 2025 à 20h30 au New Morning à Paris, le 27 juin 2025 à 20h45 au Niort Jazz Festival et le 05 juillet 2025 au TSF Jazz Chantilly Festival.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Pour sa troisième soirée, « Jazz Campus en Clunisois » retrouve la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Au programme, « Trenet en passant », un hommage rendu par le pianiste Guillaume de Chassy, la saxophoniste Géraldine Laurent et le chanteur André Minvielle à l’œuvre de Charles Trenet. Un concert énergique et groovy gorgé de swing où coexistent scats virtuoses, spleen bluesy et poésie sautillante. Entre fantaisie et nostalgie, le plaisir est de chaque instant.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Les Enfants d’Icare

Pour sa deuxième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2025 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye de Cluny. Au programme du 17 août, Les Enfants d’Icare, un quatuor à cordes qui se pique de jazz certes mais aussi de rock et de folk. Un concert acoustique audacieux et magique

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

Jazz Campus en Clunisois 2025 – J.U.NE – Joy UnderNEath

Le 16 août 2025, Jazz Campus en Clunisois ouvre à 20h30 avec J.U.NE – Joy UnderNEath, une création de Célia Forestier que Didier Levallet qualifie « d’instrumentiste vocale ». Pour cette première soirée, le festival investit la scène du Farinier de l’Abbaye et le concert affiche complet. Au programme… allégresse vocale entre folk et jazz.

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Jazz à Vienne 2025 – La programmation

Jazz à Vienne 2025 – La programmation

Du jazz ouvert sur le monde

La programmation de la 44ème édition du Festival « Jazz à Vienne » laisse augurer de belles soirées dans le Théâtre Antique et sur les autres scènes de la ville iséroise. Du 26 juin au 11 juillet 2025 se profile la promesse de réjouissances musicales avec concerts et spectacles à la clef. Une grande diversité musicale, des propositions pour tous les publics. Jazz à Vienne 2025, 15 jours de musique avec du jazz ouvert sur le monde. À vivre à toute heure, seul(e), entre ami(e)s ou en famille !

Après avoir dévoilé le visuel de Jazz à Vienne 2025 réalisé par Jeremy Perrodeau et révélé les premiers noms de six soirées de la programmation de sa 44ème édition, Jazz à Vienne a dévoilé la programmation exhaustive de sa 44ème édition, avec 15 jours de musique au rythme du jazz avec à noter cette année, 139 concerts dont les 3/4 sont gratuits.visuel Jazz à Vienne 2025

Outre les propositions du Théâtre Antique et celles de la scène de Cybèle avec entre autres le Kiosque et le « Rezzo » les 30 juin & 01 juillet 2025, le festival programme 12 concerts en accès libre au Club à partir de minuit.

Fidèle à son ADN, Jazz à Vienne 2025 déploie ses concerts Jazz sur la Ville sur la scène de la Table Ronde à partir de 17h et fait vivre « Caravan Jazz » du 30 mai au 14 juin 2025 avec 8 concerts en entrée libre sur 3 week-ends à travers l’agglomération.

Le festival propose aussi :

En collaboration étroite avec JaZZ(s)RA et de nombreux partenaires, un parcours professionnel a été créé avec tables rondes, speed-meetings (italique), rencontres et concerts. C’est aussi dans le cadre de cette collaboration avec JaZZ(s)RA que le festival Jazz à Vienne met à l’honneur l’histoire et l’actualité du jazz, avec une exposition « Vinyle et jazz » au Musée d’histoire de Vienne (musée Saint-Pierre), en entrée libre du 26 juin au 11 juillet 2025, de 13h30 à 18h30. En trois volets, cette exposition met en lumière le vinyle (sous toutes ses formes) et aussi celles et ceux qui les collectionnent.

Sans oublier la « Journée marathon » du 29 juin 2025. Au programme, concerts et spectacles dans toute la ville, de 6h30 à 23h. 08 lieux, 13 évènements et 70 artistes au rythme du jazz. Tous les évènements sont gratuits.

Sur la scène du Théâtre Antique

Les festivités musicales au Théâtre Antique débutent après les deux dates de la « création jeune public » confiée à la saxophoniste et compositrice Jeanne Michard. Proposé aux 8000 élèves des classes primaires du territoire les 23 et 24 juin 2025 à partir de 9h45, le spectacle « L’envol cuivré des oiseaux » est ouvert au grand public pour la première fois.

Sur scène 12 musiciens amateurs et les classes de CM1 et CM2 de l’école République de Vienne. Le spectacle sera aussi proposé le 06 juillet 2025 à 16h sur la scène de Cybèle.

La programmation de Jazz à Vienne 2025 propose 15 soirées au Théâtre Antique. Elle débute avec la soirée d’ouverture du 26 juin 2025 et se termine le 11 juillet 2025 avec l’incontournable « All Night Jazz ». Entre ces deux dates sont proposées 8 soirées thématiques et 4 autres soirées alléchantes

La soirée d’ouverture du 26 juin 2025

Comme annoncé précédemment, la première partie de soirée est confiée à la batteuse Anne Pacéo qui revient sur la grande scène de Jazz à Vienne avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon. Elle présente « Atlantis », une création inédite qui porte le titre de son prochain album. Elle vient avec son groupe habituel augmenté de cuivres, de bois et de cordes. Place ensuite au Avishai Cohen quintet. Entouré de Yonatan Voltzok (trombone), Yuval Drabkin (saxophone), Itay Simhovich (piano) et de la jeune batteuse Roni Kaspi, le contrebassiste présente son projet « Brightlight » dont l’album est sorti le 25 octobre 2024.

8 soirées thématiques

Soirée guitare du 28 juin 2025

Avec Martin Taylor rejoint par Biréli Lagrène et Ulf Wakenius, le groupe The Great Guitars ouvre la soirée. Impossible de résister aux 18 cordes ce trio XXXL de guitaristes exceptionnels. La seconde partie de soirée est assurée par Thomas Dutronc qui a commencé son parcours dans la musique sur les cordes de sa guitare. À ses côtés, deux virtuoses de la guitare, Rocky Gresset et Stochelo Rosenberg. Trois guitares et une voix. Au programme jazz manouche, jazz swing et quelques chansons de Dutronc père & fils.

Soirée disco du 30 juin 2025

Ouverture de soirée avec Galliano, le groupe mené par Robert Gallagher. Au programme acid jazz, disco et funk. La scène accueille ensuite Dabeull, ses claviers et ses boîtes à rythme pour un mélange de pop de disco et de funk Groove garanti !

Soirée jazz oriental du 02 juillet 2025

La soirée commence entre jazz et poésie soufie avec la chanteuse Arooj Aftab qui vient pour la première fois à Vienne. La scène accueille ensuite le poète du oud, Rabih Abou-Khalil entouré de Mateusz Smoczyński (violon) et Krzysztof Lenczowski (violoncelle) et Jarrod Cagwin (batterie). Un voyage entre la musique traditionnelle arabe et la musique improvisée occidentale.

Le troisième set de la soirée échoit à Dhafer Youssef. A la tête de son quintet, le chanteur oudiste présente le répertoire de son nouvel album annoncé pour l’automne 2025. Dépaysement assuré !

Soirée jazz alternatif du 04 juillet 2025

Début de soirée avec le saxophoniste Donny McCaslin et Ishkero, lauréat du Rezzo 2021 qui joue pour la seconde fois sur la scène du Théâtre Antique. Après cette rencontre prometteuse, place au jazz neo-soul de la compositrice, bassiste, chanteuse et cheffe d’orchestre Meshell Ndegeocello qui vient à la tête de son sextet.

Le troisième set est confié au saxophoniste Kamasi Washington. Entre jazz, hip-hop et funk, son concert promet dʼêtre un des grands moments de cette édition de Jazz à Vienne 2025.

Soirée Caraïbes du 05 juillet 2025

Début de soirée avec la violoncelliste et chanteuse Ana Carla Maza. En septet, elle présente son « Caribe World Tour », un voyage musical en Caraïbe entre son, cubain, tango argentain, cumbia colombienne et samba brésiiennne. La soirée se termine avec le zouk de Kassav’. Le groupe présente un programme en hommage à Jacob Desvarieux, disparu en 2021. Un cocktail de biguine, calypso, bèlé et autres rythmes, avec des cuivres dʼinspiration latine et un combo claviers/basse électrique venu du funk. Une soirée dansante à coup sûr !.

Soirée soul du 07 juillet 2025

La soirée ouvre avec Ben lʼOncle Soul & Gospel Philharmonic Experience. Le chanteur présente une création spéciale pour Jazz à Vienne, accompagné dʼune quinzaine de choristes du Gospel Philharmonic Experience de Pascal Horecka. Entre soul et gospel. Place ensuite à Thee Sacred Souls avec le chanteur Josh Lane, le bassiste Sal Samano et le batteur Alex Garcia. Entre rythm and blues et soul. La morosité n’est pas invitée !

Soirée jazz vocal du 08 juillet 2025

Trois chanteuses vont se succéder sur la scène du Théâtre Antique.

En première partie, Célia Kameni (Artiste génération SPEDIDAM) présente son projet « Méduse ». Son jazz se nourrit de soul moderne, de pop et de folk. Sa voix se mêle à celles du violoncelle de Juliette Serrad, de la guitare à effets de Giani Caserotto et du piano préparé de Thibault Gomez soutenus par la batterie de Julien Loutellier. Le deuxième set échoit à Madeleine Peyroux de retour au Théâtre Antique, après son passage en 2005. Entre jazz, blues et folk.

La soirée se termine en apothéose avec la venue de Dianne Reeves. Chez cette référence incontestée du jazz vocal actuel, se mêlent virtuosité, puissance et sensibilité. Scats échevelés alternent avec caresses vocales. La modernité est un autre des atouts de la chanteuse. La venue d’une diva absolue. A ne pas rater !

Soirée hip-hop du 09 juillet 2025

La soirée ouvre avec le jeune rappeur Rejjie Snow qui possède tous les codes du hip-hop mais s’abreuve à la poésie de son Irlande natale. Après lui, la scène du Théâtre Antique accueille GoldLink dont la musique explore un large éventail de sonorités avec des échos de house, dʼafrobeat, de soul, de jazz et de bossa nova. Virtuosité vocale et richesse des textes font aussi partie des qualités de son propos. Une soirée 100% festive.

5 soirées alléchantes

Le 27 juin 2025

C’est la grande première des huit musiciens du brassband Gallowstreet dont la musique énergique et innovante emprunte autant au rock, à la dance et au jazz. Une fanfare à découvrir. Elle cède la place pour la deuxième partie de soirée qu’anime Parov Stelar.

Son electroswing opère un pont entre jazz instrumental, art du DJ’ing et culture des clubs electro. Les beats sautillants de sa musique devraient mettre le feu au Théâtre Antique et faire bouger le public.

Le 01 juillet 2025

Inscrit dans la plus pure tradition du swing, le pianiste Monty Alexander débute la soirée avec Luke Sellick (contrebasse) et Jason Brown (batterie).

Le trio cède la place à la chanteuse Dee Dee Bridgewater qui se présente accompagnée de Carmen Staaf (piano), Rosa Brunello (basse) et Evita Polidoro (batterie). Elle présente son projet « We exist ! » qui dit la place des femmes dans le jazz : « nous existons, nous les femmes, et en particulier dans le jazz ». Un répertoire politique. Un quartet 100% féminin.

Le 03 juillet 2025

Soirée aux couleurs britanniques. Ouverture avec la chanteuse, autrice et compositrice Lusaint et sa soul pop et intimiste. Le deuxième set est animé par le guitariste, chanteur, auteur et compositeur Michael Kiwanuka déjà venu à Jazz à Vienne en 2022. Dans sa musique il mêle avec élégance pop, soul et des échos de folk. A (re)découvrir.

Le 06 juillet 2025

Début de soirée avec les Mountain Men. Un harmoniciste australien, Ian Giddey dit « Barefoot Iano » et un guitariste français Mathieu Guillou dit « Mr Mat ». Le duo se retrouve après plusieurs années de pause et propose un répertoire qui évolue entre blues, rock chanson française en passant par la country et le grunge. La soirée continue avec Ben Harper & The Innocent Criminals. Avec son fidèle groupe, l’auteur, compositeur, chanteur et guitariste va offrir au public de Jazz à Vienne 2025 une musique aux vibrations blues rock avec des ondes de soul et de funk. Un cocktail musical détonnant qui va groover et ravir le public du Théâtre Antique.

Le 10 juillet 2025

La soirée ouvre avec l’autrice, compositrice et chanteuse québécoise dʼorigine haïtienne Dominique Fils-Aimé annoncée à la tête de son quintet. Son chant intègre habilement jazz, soul, blues et funk et sa voix ne manque ni d’élégance ni de puissance. Elle précède la star britannique, Jamie Cullum. Avec talent, le chanteur de pop et pianiste de jazz, propose une musique qui évolue entre pop, rock et soul, le tout habilement lié au jazz. Un artiste convivial qui marie les grands classiques du style et des partitions plus contemporaines. Il a déjà conquis le public viennois en 2011, 2014, 2017 et 2022 par son énergie et son sens aigu du show. Nul doute qu’une fois de plus, Jamie Cullum saura enthousiasmer le public viennois et il n’est pas impossible… qu’il termine le concert debout sur le piano !

L’incontournable All Night Jazz du 11 juillet 2025

La soirée commence avec Ninanda, le groupe lauréat du Rezzo Jazz à Vienne 2024 formé de Nina Gat (piano, voix), Ananda Brandão (batterie, voix), Maxime Boyer (guitare), Mathieu Scala (contrebasse) et se poursuit avec Nana Benz du Togo qui puise ses inspirations des rituels vaudous mais aussi du blues, du funk et du Jazz. Une soul militante soutenue par des rythmiques complexes produites par des d’instruments crées à partir de matériaux de récupération.

La scène accueille ensuite la légende du reggae africain avec l’ivoirien Tiken Jah Fakoly dans son nouveau projet « Acoustic ». Pour sa première venue à Jazz à Vienne, un évènement en soi, il revisite ses chansons emblématiques avec les instruments traditionnels de la musique mandingue : soku, kora ou balafon, en s’éloignant des arrangements reggae. La soirée se poursuit avec Seun Kuti & Egypt 80. A 14 ans a pris la tête d’Egypt 80, le groupe de son père, le légendaire Fela. Aujourd’hui le chanteur et saxophoniste nigérian perpétue sa musique qu’il a remodelée à son image. Une musique de résistance et de révolte, engagée mais dansante.

Le spectacle continue avec les sept musiciens du collectif sud-africain BCUC (Buntu Continua Uhuru Consciousness). La musique hypnotique et explosive du groupe doit autant à la musique traditionnelle sud-africaine, à la soul, au rock et au hip-hop. BCUC possède de l’énergie à revendre. Pas question de rester assis sur les gradins. La soirée se termine avec une performance de NickyB. La DJ et productrice sud-africaine experte des platines va proposer un set comme un music trip entre jazz et folk, funk et electro, house et musiques africaines. A n’en pas douter un moment essentiel de Jazz à Vienne 2025.

Pour sa 44ème édition, le festival Jazz à Vienne affiche une programmation dense et variée, avec des promesses de découvertes puisque 40,5% de la programmation du Théâtre Antique sont constitués par des artistes qui viennent pour la première fois… Jazz à Vienne 2025, il y en a pour pour tous les goûts, toutes les sensibilités et tous les âges ! ICI pour consulter l’intégralité de la programmation de Jazz à Vienne 2025.

Jazz Campus en Clunisois 2025 – « Trenet en passant »

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Pour sa troisième soirée, « Jazz Campus en Clunisois » retrouve la scène du Théâtre les Arts de Cluny. Au programme, « Trenet en passant », un hommage rendu par le pianiste Guillaume de Chassy, la saxophoniste Géraldine Laurent et le chanteur André Minvielle à l’œuvre de Charles Trenet. Un concert énergique et groovy gorgé de swing où coexistent scats virtuoses, spleen bluesy et poésie sautillante. Entre fantaisie et nostalgie, le plaisir est de chaque instant.

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – Les Enfants d’Icare

Pour sa deuxième soirée, le Festival Jazz Campus en Clunisois 2025 investit de nouveau la scène du Farinier de l’Abbaye de Cluny. Au programme du 17 août, Les Enfants d’Icare, un quatuor à cordes qui se pique de jazz certes mais aussi de rock et de folk. Un concert acoustique audacieux et magique

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Jazz Campus en Clunisois 2025 – J.U.NE – Joy UnderNEath

Le 16 août 2025, Jazz Campus en Clunisois ouvre à 20h30 avec J.U.NE – Joy UnderNEath, une création de Célia Forestier que Didier Levallet qualifie « d’instrumentiste vocale ». Pour cette première soirée, le festival investit la scène du Farinier de l’Abbaye et le concert affiche complet. Au programme… allégresse vocale entre folk et jazz.

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