Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz de Lyon

Le jazz inventif d’un explorateur musical

Du 09 au 11 mars 2017, l’AmphiJazz de l’Opéra de Lyon accueille le saxophoniste Christophe Monniot en résidence. Duos, trio, quintet, septet… Des concerts prometteurs avec la famille musicale de ce musicien prolifique toujours en effervescence créative.

Après la résidence somptueuse du saxophoniste Emile Parisien dont les cinq concert ont été des réussites absolues, en mars, François Postaire convie un combinateur inspiré de musiques, le saxophoniste Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz.

En recherche perpétuelle, Christophe Monniot crée une musique accessible et sans cesse renouvelée. Cet infatigable explorateur musical prodigue un jazz singulier qui n’exclut aucune musique. De la Musette à Ligetti en passant par Bach et Satie, Parker, Monk, Ellington, Ayler, Dolphy, Weather Report, Zappa, sans oublier la musique populaire.

Né dans une famille musicienne, Christophe Monniot est venu à la musique par la voix, celle de son père (ténor). Après avoir commencé par la trompette il s’oriente vers le saxophone (alto, soprano, sopranino, baryton). Il a longtemps joué dans les orchestres de bal, ce qui explique son amour pour la musique populaire et les valses musettes. Dans le milieu du jazz, il a appris auprès de ceux qu’il appelle ses mentors, le saxophoniste Laurent Dehors (au sein du fameux orchestre « Tous Dehors ») et le batteur Daniel Humair (dans le non moins fameux « Baby Boom »).

En 1995, Christophe Monniot se décide à créer avec le batteur percussionniste Denis Charolles et certains de ses anciens compagnons du Conservatoire de Rouen, la « Campagnie des Musiques à Ouïr » où il élabore son propre idiome, un jazz libre et iconoclaste avec de nombreux enregistrements de la « Campagnie des musiques à OuÏr » entre 1999 et 2006 et les albums de « Moniot Mania » (2002 , 2007).

Même si Christophe Monniot ne se prétend pas un inventeur, il possède un réel talent d’écriture. En effet, on se souvient de sa relecture des « Quatre Saisons » de Vivaldi à qui il a fait croiser le changement climatique. L’œuvre est inspirée et monumentale. Après la création du projet au Rhino Jazz Festival le 07 octobre 2006, l’album « Vivaldi Universel (saison 5) sort en 2009 et reçoit un accueil unanime de la critique et du public.

Christophe Monniot a aussi joué comme sideman au sein de nombreux orchestres, comme « Le Sacre du Tympan » de Fred Pallem, l’ONJ de Paolo Damiani, le Big Band du pianiste Antoine Hervé sans oublier le « Mégaoctet » du pianiste Andy Emler. Le saxophoniste est aussi membre du Moutin Factory Quintet dont le groove irrésistible est très bien restitué sur le dernier album « Deep » sorti en 2016. Christophe Monniot collabore par ailleurs avec de nombreux autres musiciens. Avec l’altiste Guillaume Roy et l’accordéoniste Didier Ithursarry avec qui il a enregistré l’album « Station Mir » en 2012. Avec le pianiste Roberto Negro et son groupe » Kimono » qui l’invite et avec qui il a enregistré en 2015.

En 2006, Christophe Monniot et le pianiste/claviériste d’origine hongroise Emil Spányi créent le groupe « Ozone » et sortent la même année un premier album au titre éponyme. En 2010 le duo « Ozone » s’étoffe rejoint par le batteur Joe Quitzke et ils enregistrent l’album « This is c’est la vie » avec Lukács Miklós, joueur de cymbalum (cithare de table à cordes frappées). Le résultat est inouï, lyrique et détonnant, dense et impétueux. En 2016 « Ozone » devient « Ozone Acoustyle Quartet » avec l’arrivée du contrebassiste Mátyás Szandai et la sortie de  l’album « Organic Food » (BMC). Le disque séduit par son équilibre absolu entre lyrisme et liberté.

En 2016, grâce à une « Quarte Blanche » proposée par le célèbre club parisien des Lilas, « Le Triton »Christophe Monniot a travaillé avec ceux qu’il côtoie depuis des décennies. Le guitariste Marc Ducret et le contrebassiste Bruno Chevillon avec qui il a enregistré le furieux et organique album « Métatonal » en 2015. Le batteur Franck Vaillant avec qui Monniot et Chevillon ont gravé l’album « Freestyles » en 2016. L’organiste Rhoda Scott et le batteur Jeff Boudreaux pour un « Soul Trio » et une musique qui navigue entre énergie et swing.

Défenseur d’une musique décloisonnée, Christophe Monniot diversifie les rencontres et les productions musicales. Esprit ouvert, curieux et inventif, il alimente son discours et son écriture de la richesse des expressions musicales les plus diverses. La résidence de Christophe Monniot à l’AmphiJazz de Lyon du 09 au 11 mars 2017 sera une occasion supplémentaire pour lui de continuer à alimenter son processus continu de recherche et de création. Le réjouissant programme des concerts en témoigne.

Le jeudi 09 mars à 20h30, Christophe Monniot présente le « Soul Trio » avec la légendaire Rhoda Scott à l’orgue Hammond et Jeff Boudreaux, le batteur de la Nouvelle-Orléans. Swing, soul et ambiance chaleureuse prévus

Le vendredi 10 mars à 20h30, place au quintet « Une Nouvelle terre ». Christophe Monniot se produit avec le guitariste Marc Ducret, le pianiste Stéphan Oliva, le contrebassiste Bruno Chevillon et le batteur Franck Vaillant. Pour précision, le titre « Une nouvelle Terre » fait référence à une action culturelle menée aux Lilas (commune de Seine-Saint-Denis) où les élèves de l’école Paul Langevin avec leur professeur David Nolan ont réalisé des travaux plastiques illustrant des « maximes » écrites par ces mêmes élèves lors d’ateliers de philosophie à l’école Paul Langevin. La liberté musicale préside à la soirée avec en perspective de prometteuses improvisations. Du jazz inventif et incisif.

Le samedi 11 mars à 20h30, le plateau s’étoffe encore avec un septet, réunion du quartet « Ozone Acoustyle Quartet » avec Christophe Monniot, le pianiste Emil Spányi, le contrebassiste Mátyás Szandai et le batteur Joe Quitzke et du trio « Kimono » avec le pianiste Roberto Negro, le bassiste Stéphane Decolly et le batteur Adrien Chennebault. Entre rythmes furieux et ambiances apaisées, entre explosion et tranquillité, les contrastes se profilent pour une sonate inédite. L’intention est créative, le propos promet d’être vivifiant.

Outre ces trois concerts présentés en soirée, il convient de repérer aussi les deux Amphi-Midi proposés à 12h30 le mercredi 08 et le vendredi 10 mars. Lors de la première séance Christophe Monniot invite son compère de « Station Mir », l’accordéoniste Didier Ithursarry. Pour le second concert il appelle Frédéric Gastard, le saxophoniste basse du trio « Journal Intime » qui a participé au dernier album de Marc Ducret, « Paysages avec bruits » sorti en 2016. De nouvelles pépites créatives à ne rater sous aucun prétexte.

Christophe Monniot en résidence à l’AmphiJazz, c’est la promesse de vivre un jazz où improvisation et écriture s’équilibrent, la certitude de découvrir la création d’une musique construite en temps réel dans le plus pur esprit de la grande tradition du jazz. Un tel évènement ne se rate pas. Qu’on se le dise !

Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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Le 08 juillet 2018 le Théâtre Antique de Vienne accueille les univers contrastés de deux stars de la musique brésilienne, Hermeto Pascoal et Gilberto Gil. Tel un alchimiste inventif et malicieux, le premier déclenche l’enthousiasme du public. Maître de cérémonie d’un show aux accents africains, le second reçoit une ovation chaleureuse.

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Echo#4-Nuits de Fourvière 2018

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L’affiche du 06 juillet 2018 des Nuits de Fourvière est prometteuse. Le chanteur brésilien Seu Jorge accompagné par 26 musiciens de l’orchestre de l’Opéra de Lyon propose une reprise orchestrée de son spectacle « The Life Aquatic ». En ouverture de la soirée la venue d’un jeune prodige de la guitare, Antoine Boyer. Musicalité de bout en bout !

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Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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Deux contrebassistes sont à l’affiche du Théâtre Antique pour la soirée du 05 juillet 2018 de « Jazz à Vienne ». Ron Carter et Avishai Cohen. Deux générations. Deux Styles. Du jazz à la pop.. le contraste entre les deux sets est saisissant.

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Disparition du chanteur Al Jarreau

Disparition du chanteur Al Jarreau

Une légende s’éteint

Le chanteur Al Jarreau est mort à 76 ans ce dimanche 12 février 2017 à Los Angeles peu de temps après avoir annoncé sa retraite. Sa voix souple à la tessiture étendue et ses scats inventifs ont marqué de leur sceau les années 70 et 80.

Celui qui a obtenu sept Grammy Award a cheminé entre jazz et variété/pop sans jamais se départir de son éternel sourire.

Né le 12 mars 1940, à Milwaukee (Wisconsin) d’un pasteur et d’une pianiste, Al Jarreau est très tôt sensibilisé au chant qu’il pratique dans la chorale du temple. A la fin des années 60 il vit à Los Angeles où il se produit dans les clubs de jazz.

Il rencontre le pianiste George Duke avec qui il travaille. Repéré ensuite par la grande compagnie Warner Bros, il enregistre l’album « We Got By » avec le pianiste Dave Grusin. Publié en 1975, le disque rencontre le succès tant auprès des critiques que du public. On se rappelle du titre éponyme et aussi de You Don’t See Me, deux titres qu’il chantera tout au long de sa carrière. On tombe sous le charme de sa voix chaude et souple qui hésite entre jazz et soul. Avec l’album de 1976, « Glow » et son titre Rainbow In Your Eye, c’est la consécration pour Al Jarreau.

Al Jareau va alors enchaîner des tournées triomphales dans le monde entier à la suite de quoi il grave en 1977 le double album live « Look To The Rainbow » qui lui vaut son premier Grammy Award.  Il est alors désigné chanteur jazz de l’année par la revue Downbeat. La France n’est pas en reste et le sacre aussi chanteur jazz de l’année. Ballades de charme, scats qui s’envolent. Al Jarreau use de la souplesse de sa voix pour imiter basse et percussions ce que bien d’autres reprendront par la suite.

On reste bouche-bée à l’écoute de ses décoiffantes interprétations des grands standards de jazz, comme l’époustouflant Take Five de Dave Brubeck.

Le disque  « All Fly Home«  lui vaut son deuxième Grammy Award. De l’album « This Time » (1980) on se rappelle son interprétation époustouflante du titre de Chick Corea, Spain.

De « Breakin’Away » (1982) on garde le souvenir joyeux de l’écoute du titre éponyme, de We’re In This Love Together et aussi du fameux Roof Garden. On sent alors poindre chez Al Jarreau une orientation qui confine à une variété/pop de qualité.

On se souvient ensuite la sortie de l’album « Givin’It Up » sorti en 2006 avec la participation du guitariste-chanteur George Benson et du pianiste Herbie Hancock. Lors de ses dernières venues au festival « Jazz à Vienne » en 2007 avec George Benson et en 2011 durant la All Night Jazz, pas de surprise, pas de scats renversants, tout est savamment arrangé. Al Jarreau donne l’image d’un homme fatigué pourtant soucieux de soigner encore  son image de chanteur de jazz.

On garde à l’âme le souvenir impérissable de la voix et de la présence du chanteur Al Jarreau en 1981 lors du 22ème Festival de Jazz d’Antibes-Juan-les-Pins. Une voix à couper le souffle. Virtuose, le chanteur franchit les octaves, se joue des syncopes, improvise des scats débridés. Pourtant sa voix sans vibrato retrouve sa douceur pour murmurer des ballades chargées d’émotion.

Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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Echo#4-Nuits de Fourvière 2018

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Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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Résidence de Sangoma Everett au Musée des Confluences

Résidence de Sangoma Everett au Musée des Confluences

Accueil triomphal du concert « Tribute to Fela Kuti »

Le samedi 11 février à 20h30, le grand Auditorium de Musée des Confluences affiche complet pour « A tribute to Fela Kuti », la création de Sangoma Everett consacrée à Fela Kuti. Le spectacle festif, énergique et généreux a été accueilli avec enthousiasme par un public déchainé.

Devant l’affluence suscitée par l’annonce de cet hommage musical rendu à Fela Kuti par Sangoma Everett au terme de sa résidence, le Musée des Confluences a même proposé un concert supplémentaire le vendredi 10 février à 12h 30 qui a lui aussi fortement mobilisé les amateurs.

On connait le goût de Sangoma Everett pour les projets et les aventures musicales dans lesquelles il s’investit avec passion et réussite. Cette fois encore le projet du batteur originaire de Virginie et installé à Lyon depuis longtemps est ambitieux. Pour cet hommage à Fela Kuti, le roi de l’Afrobeat, héros du peuple africain pour sa résistance à l’oppression coloniale et à la corruption, Sangoma Everett a réuni autour de lui dix musiciens talentueux aux origines diverses et trois choristes. Il s’est aussi adjoint la collaboration de Philippe Maniez dont les arrangements et la direction souple et efficace ont pour beaucoup contribué à la réussite du projet.

Le concert du 11 février ouvre à 20h30 devant une salle comble avec une démonstration de percussion offerte par Sangoma Everett, Edmundo Carneiro et Dele Sosimi sur un tambour des Collections du Musée des Confluences. Après cette introduction l’orchestre au grand complet gagne la scène. Les musiciens des différents pays d’Afrique sont parés de costumes colorés ainsi que les choristes. La salle retient son souffle.

Le chanteur Sahr Ngaujah, celui-là même qui a obtenu un Viv Award en 2008 pour son interprétation de Fela Kuti dans la comédie musicale « Fela ! » s’investit avec grande conviction dans l’hommage rendu ce 11 février sur la scène du Grand Auditorium du Musée des Confluences. Tout de jaune vêtu, le chanteur danse et chante avec énergie.

Sa prestation généreuse dégage une dynamique contagieuse qui gagne la scène et la salle. En effet, très vite le public participatif répond à ses sollicitations avec force spontanéité. L’ambiance monte dans la salle.

Sur les gradins, toutes et tous se lèvent, vibrent, dansent, chantent et oublient vitre les sièges pourtant confortables de cet auditorium très accueillant. Après avoir évoqué la personnalité et le rôle clef de Fela Kuti en tout début de spectacle, Sahr Ngaujah assume son rôle avec un professionnalisme hors pair. Sa présence scénique charismatique dénuée de tout cabotinage est totalement dévolue à la musique et participe à  la réussite du spectacle. Il demeure investi même durant les « intermèdes » pourtant assez éloignés des propos musicaux de l’Afrobeat.

Le spectacle se déroule dans une ambiance de liesse inouïe. Les rythmiciens se déchaînent, le climat est torride même s’il ne déclenche pas la transe propre à l’Afrobeat. Dans la trame « africaine » du spectacle, Sangoma Everett a incrusté des « Intermèdes » qui tranchent avec l’énergie du spectacle et apportent des respirations singulières mais bienvenues.

Intimiste et sensible en fond de scène, le duo entre Bastien Brison, le pianiste du Sangoma Everett trio et le talentueux harmoniciste Olivier Ker Ourio. Comme une pépite de jazz inattendue advient une interprétation recueillie du thème John Coltrane écrit par Bill Lee. Une formation réduite, Sangoma Everett (batterie), Felix Manuaku et Karim Addadi (guitares) et Mamadou Ba (basse), accompagne le saxophoniste ténor Ganesh Geymeier. De son instrument s’élève une incantation méditative empreinte de sérénité. Le chanteur Sahr Ngaujah  mêle sa voix à la plainte du saxophone. Un instant magique de spiritualité.

Durant les deux heures du concert le plaisir des musiciens est perceptible. Le percussionniste Edmundo Carneiro tient le rythme avec vigueur. Maillon actif dans la transmission de l’héritage de Fela Kuti, le claviériste Dele Sosimi témoigne une attention continue au déroulement du spectacle. Tantôt hiératique dans sa tenue traditionnelle derrière les claviers, tantôt impliqué dans les mouvements scéniques débridés auxquels il participe.

Malgré leur soutien énergique, les interventions des choristes manquent un peu de puissance face au déchainement de la section rythmique. La section des instruments à vent constituée par les talentueux Alain Vankenhove (trompette) et Ganesh Geymeier (saxophone ténor) aurait gagné à être étoffée par d’autres instruments (trombone ou saxophone baryton) qui auraient cuivré l’atmosphère face à une section rythmique très dense, ce que n’a pu faire l’harmonica d’Olivier Ker Ourio dont on a pourtant apprécié les interventions précieuses et délicates.

Visiblement très ému par l’accueil du public et l’enthousiasme des musiciens, Sangoma Everett a gagné son pari et réussi ce nouveau projet qui lui tient tant à cœur. Il a su convaincre et honorer ainsi le grand Fela Kuti en donnant toute l’ampleur requise à sa musique. Le spectacle a justifié son titre « A tribute to Fela Kuti & His Shinning Fearlessness », un hommage chaleureux et énergique à Fela Kuti rendu par un orchestre intrépide et lumineux. Longue vie à ce projet !

Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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Echo#4-Nuits de Fourvière 2018

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Bémol 5 « Live jazz bar & food », un nouveau lieu dédié au Jazz à Lyon

Bémol 5 « Live jazz bar & food », un nouveau lieu dédié au Jazz à Lyon

Réjouissante nouvelle pour le jazz et ses aficionados.

Un nouveau club de jazz, le « Bémol 5- Live Jazz Bar & Food » va ouvrir à Lyon le 21 avril 2017 sur la rive droite de la Saône. Cette heureuse initiative émane d’un musicien et homme d’affaires, Yves Dorn. Du mardi au samedi, jazz et restauration. De belles vibrations jazz à prévoir.

Certes « Bémol 5 - Live Jazz Bar & Food » a pour vocation de diffuser de la musique et de la culture jazz mais le concept développé par le propriétaire se veut différent de celui des clubs déjà existants dans la ville.

« Bémol 5 » c’est « Live … », avec programmation musicale régulière, jam-session le jeudi soir, concerts les vendredi et samedi … et d’autres évènements culturels en lien avec la jazzosphère.

« Bémol 5 » c’est  « … Jazz Bar & Food » avec restauration en soirée du mardi au samedi et à midi les vendredis et samedis ainsi qu’un bar. Garants de qualité, le bar et le restaurant se proposent de faire découvrir des produits artisanaux, locaux ou en provenance des grandes maisons lyonnaises.  Musique pour les oreilles, spectacles pour la vie, boissons et mets pour faire vibrer les papilles

A la clef de « Bémol 5 - Live Jazz Bar & Food » …. des vibrations pour  les oreilles, les yeux et les papilles. L’équation est alléchante !

Ni en sous-sol, ni en étage, ni dans une cour, « Bémol 5 - Live Jazz Bar & Food » accueille public et musiciens sur une superficie de140m² visible et ouverte sur la rue. Par ailleurs, le lieu propose des services de répétition et d’enregistrement aux musiciens qui apprécient cette aubaine.

Pour profiter des rendez-vous prochains du nouveau club « Bémol 5 - Live Jazz Bar & Food » on note tout de suite l’adresse dans les mémoires, les carnets d’adresse, les smartphones, les GPS : 1 rue de la Baleine dans le 5ème arrondissement de Lyon.

Et encore mieux, une autre bonne nouvelle concernant « Bémol 5 - Live Jazz Bar & Food ». Invité du groupe « InLab 4tet », c’est le chanteur David Linx qui parraine en quelque sorte le lieu avec sa participation aux deux concerts d’ouverture prévus les vendredi 21 et samedi 22 avril 2017.

Au regard du talent de cet artiste il est prudent de prévoir de réserver dès que le site sera fonctionnel car les récentes prestations de David Linx à l’Amphi jazz de l’Opéra lors de la Résidence d’Antonio Farao ont encore prouvé, si tant est que cela soit vraiment nécessaire, le magnifique talent de ce musicien et compositeur hors norme.

« InLab4tet », le groupe qui est aux côtés de David Linx pour l’ouverture de Bémol 5 a pour slogan de la musique rien que de la musique. C’est plutôt de bonne augure ! 

« InLab4tet » c’est 4 musiciens de la région Auvergne - Rhône-Alpes réunis autour d’une même envie. Créer un laboratoire sonore ou chacun apporte sa sensibilité et son expérience pour arriver à une alchimie musicale. « InLab4tet » est constitué du saxophoniste Patrice Foudon, du pianiste Benoît Thevenot, du contrebassiste Alexandre Bès et du batteur Nicolas Serret. Ce quartet récent possède de belles fondations et développe un discours et un phrasé matures. Le swing, le groove et le jazz actuel font partie des éléments-clés des compositions originales que présente le groupe. La musique née de cet amalgame est vivante, mouvante, et chaleureuse.

Patrice Faudon a participé à différents projets du « Brussels Jazz Orchestra » auquel David Linx s’est associé avec succès à de nombreuses occasions dont la plus récente pour le projet « Brel » dont l’album est une absolue réussite et la tournée un succès.

Option indispensable pour en savoir plus sur l’activité de ce nouveau lieu lyonnais du jazz « Bémol 5 - Live Jazz Bar & Food », le site bemol5-jazz.com actuellement en cours de construction, devrait bientôt être opérationnel.

Echo#5-Jazz à Vienne 2018

Echo#5-Jazz à Vienne 2018

Le 08 juillet 2018 le Théâtre Antique de Vienne accueille les univers contrastés de deux stars de la musique brésilienne, Hermeto Pascoal et Gilberto Gil. Tel un alchimiste inventif et malicieux, le premier déclenche l’enthousiasme du public. Maître de cérémonie d’un show aux accents africains, le second reçoit une ovation chaleureuse.

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Echo#4-Nuits de Fourvière 2018

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Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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« Masqualero », album mythique réédité chez Odin

« Masqualero », album mythique réédité chez Odin

Une seconde jeunesse  pour « Masqualero »

« Masqualero » est le premier album du groupe éponyme. Il s’agit d’un enregistrement sorti en 1983 qui compte dans l’histoire du jazz norvégien. Récompensé par le Grammy national du meilleur album à sa sortie. Le label Odin réédite le 24 février cet opus historique et lui donne une seconde jeunesse.

Le groupe « Masqualero » s’est imposé comme l’un des plus grands représentant du jazz Norvégien des années 80, rassemblant deux générations de musiciens.

D’un côté le duo rythmique composé du bassiste Arild Andersen né en 1945 et de batteur Jon Christensen né en 1943 et qui a travaillé avec Karin Krog et Jan Garbarek. De l’autre côté, le saxophoniste Tore Brunborg et le trompettiste Nils Petter Molvaer né en 1960 puis Jon Balke, déjà pianiste du premier quartet de Arild Andersen en 1974 et 1976. Après avoir écoutés le saxophoniste et le trompettiste dans un club d’oslo, Arild Andersen décide les inclure dans ce qui allait devenir « The Arild Andersen/Jon Christensen quintet ».

En route pour leur tout premier concert à Konsberg, les musiciens écoutent un enregistrement du concert de Miles Davis en 1969 à Juan les Pins et craquent en quelque sorte pour Masqualero, la composition de Wayne Shorte. Dansla foulée, ils décident d’interpréter le morceau dans le concert du soir et… la suite appartient à l’histoire du jazz.

L’album éponyme est ensuite enregistré en trois jours, deux jours de studio et un jour de mixage avec Jan Erik Kongshaug au Talent Studio, un peu sur le mode de fonctionnement du label ECM. La première édition de l’album « Masqualero » compte huit compositions originales et bien sûr la fameuse reprise du thème de Wayne Shorter. Le CD de 1996 inclut un morceau supplémentaire issu de la même session d’enregistrement et quatre autres enregistrés en 1985 au Rainbow Studio. La réédition propose 14 titres et le répertoire ouvre avec le fameux titre qui donne son titre à l’album.

La musique de « Masqualero » est assez représentative du son nordique de l’époque. Les compositions sont à la fois aériennes, énergiques et particulièrement mélodiques. leurs structures très précises permettent aux soufflants Nils Petter Molvaer et à Tore Brunborg à fond sur un son de piano électrique plutôt chaleureux et des rythmes plus typiquement rock. Sur certains morceaux on perçoit même l’influence de la période électrique de Miles Davis. Sur d’autres morceaux, que l’on peut qualifier de plus accessibles, on baigne dans une atmosphère plus relaxée assez proche de la fusion des années 80.

Par la suite, le groupe va enregistrer 3 albums pour ECM records et aujourd’hui encore Arild Andersen et Jon Christensen sont des artistes essentiels du catalogue du label allemand.

C’est avec un grand intérêt que l’on accueille la réédition de l’album « Masquelero » qui va permettre à la nouvelle génération de redécouvrir ce groupe mythique et cette musique qui a baigné une époque bénie pour le jazz.

Remastérisé au Rainbow Studio par Arild Andersen lui-même et Jan Erik Kongshaug, celui-là même qui était présent lors de l’enregistrement  original, l’album participe au renouveau du Label Odin qui a été très actif de 1981 à 1983. Ce retour sur le devant de la scène du label norvégien laisse espérer la réédition de quelques autres albums qui ont marqué l’histoire du jazz. on espère par ailleurs que ce sera aussi l’occasion de découvrir de nouvelles pépites typiquement scandinaves.

On se régale avec l’écoute du thème Remembrance, une composition de Nils Petter Molvaer figurant sur la nouvelle réédition de l’album « Masqualero » sous le label Odin.

Echo#5-Jazz à Vienne 2018

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Echo#4-Nuits de Fourvière 2018

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